Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc
L’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV) vient d’inaugurer l’aménagement du tronçon de 440 mètres de la RD973 à Cavaillon, aussi appelée la « Route de Cheval-Blanc », après huit mois de travaux. Ce tronçon se situe le long du parc d’activité des Hauts Banquets, depuis le carrefour de l’avenue Boscodomini jusqu’au nouveau giratoire d’entrée de ZAC.
« Aujourd’hui, il n’est plus envisageable de penser l’installation d’une zone d’activités sans réfléchir à ses accès, a expliqué Gérard Daudet, maire de Cavaillon et président de LMV. Aménager, c’est créer un projet global, un projet cohérent, qui va bien au-delà de ses limites géographiques. »
Ce chantier, dont le coût total s’est élevé à 1 747 074,60€, a permis plusieurs aménagements : • La mise en sécurité et l’embellissement de cet axe qui était en mauvais état, notamment à cause des poids lourds qui avaient l’habitude de stationner sur le bas-côté de la route. • La création d’un cheminement doux piéton et cyclable, afin de permettre aux futurs salariés de la ZAC de se rendre au travail à pied ou à vélo via un itinéraire sécurisé. • La création d’un cabanon en pierre décoratif avec sa mise en lumière sur le giratoire d’entrée de ZAC. • La reprise des enrobés sur l’ensemble du linéaire pour une surface traitée de 10 800 m². • La création de 26 points lumineux LED avec réducteurs de puissance. • L’enfouissement des réseaux aériens par Enedis et Orange. • La création d’un caniveau fente et de noues pour optimiser la gestion des eaux pluviales. • La plantation de 69 arbres, ainsi que des plantations type arbustes et vivaces peu gourmandes en eau.
« À LMV, nous avons aussi à cœur, depuis plusieurs années maintenant, de penser et de mener des projets durables, en lien avec les mobilités douces et la transition écologique, a ajouté Gérard Daudet. Il s’agit de permettre au millier de salariés qui, à terme, travailleront dans les entreprises implantées ici, d’envisager leurs déplacements autrement qu’en voiture, et ce, en toute sécurité. »
Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc
Alors que la société lyonnaise Amoéba avait posé la première pierre de sa future usine de Cavaillon il y a quelques semaines seulement, un changement de gouvernance ainsi que la sécurisation de la trésorerie de la start-up met provisoirement ce projet entre parenthèses.
Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique dont certains procédés ont reçu des autorisations de mise sur le marché aux États-Unis, vient d’annoncer « le décalage des travaux de son usine Biocontrôle à Cavaillon, dans l’attente de financements complémentaires ». Dans un communiqué de presse, la start-up précise que « les discussions avec plusieurs investisseurs et partenaires commerciaux n’étant pas encore conclues, Amoéba a pris la décision de décaler le chantier de son projet industriel Usibiam » prévu dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Ce report ne devrait cependant pas affecter la poursuite du projet qui devait initialement être opérationnel début 2025.
Une décision initiée par l’investisseur Suisse Nice & Green SA, actionnaire à ce jour d’Amoéba à hauteur de 29,4% du capital et partenaire financier, qui souhaite sécuriser la trésorerie tout en supportant les coûts opérationnels liés au report des travaux de l’usine de 3 240m2 dans la cité cavare. Ce décalage s’accompagne également du départ de Fabrice Plasson du poste de PDG. Le Fondateur d’Amobéa poursuivra toutefois son engagement dans la société qu’il a créé il y a 13 ans en tant qu’administrateur « et en s’impliquant dans la vision stratégique de l’entreprise au sein du Conseil » explique le communiqué.
Dans le même temps, le conseil d’administration d’Amoéba a voté une séparation des mandats de président du conseil d’administration et de directeur général. Dans la foulée ce même conseil d’administration a nommé Benoit Villers, Executive board member chez Nice & Green SA, comme administrateur et président du conseil ’administration d’Amoéba. Ce dernier aura pour mission d’apporter son expérience en développement de marchés et stratégie commerciale acquise au sein de grands groupes tels que Barry Callebaut et ADM.
Par ailleurs, la fonction de directeur général a été confiée à Jean-François Doucet précédemment directeur général adjoint. En 25 ans d’expérience en audit et en gestion financière et administrative de sociétés internationales, ce dernier a évolué dans des environnements commerciaux et industriels dans les secteurs de la chimie et de la santé (BASF Agri et BASF Agro, Gibaud, Ossür…) où il a aussi participé à des opérations de transformations opérationnelles et stratégiques.
Accompagné par l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA) du Département, l’édification d’Amoéba a été confiée à l’entreprise avignonnaise GSE, qui se donnait alors 11 mois pour finir le bâtiment de 3240 m², dont 2640 m² seront dédiés à la production, et 600 m² aux bureaux, le tout sur 15 000 m² de terrain. La société Amoéba s’est, quant à elle, engagée à ce qu’au moins 60% des toitures et ombrières aient des panneaux photovoltaïques. A terme, le site devrait générer 25 emplois à temps plein.
Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc
Amoéba, société lyonnaise spécialisée dans les solutions biologiques dans le traitement du risque microbiologique, vient d’entamer la construction de son usine de biocontrôle ‘Usibiam’ (Usine Biocontrôle Amoéba) dans la zone d’activités des Hauts Banquets à Cavaillon. Le projet devrait s’achever d’ici 11 mois.
C’est à Cavaillon, dans la zone d’activité des Hauts Banquets que les élus, les collaborateurs d’Amoéba, mais aussi de GSE, et les partenaires, se sont retrouvés ce mardi 10 octobre pour poser la première pierre de l’usine de biocontrôle Usibiam d’Amoéba, ou plutôt pour mettre le premier coup de pelle.
Un premier coup de pelle symbolique. Tout aussi symbolique que le jujubier qui a été planté devant la future usine de biocontrôle et qui représente la résistance. « Nous espérons qu’Usibiam résistera aussi longtemps que ce jujubier », déclare en riant Fabrice Plasson, PDG d’Amoéba.
Cette usine sera destinée à produire un agent de biocontrôle pour le traitement des plantes en agriculture et un biocide biologique pour le traitement de l’eau industrielle.
11 mois de travaux dans la zone des Hauts Banquets
Construire cette usine dans la zone des Hauts Banquets a un objectif, celui de réindustrialiser la France avec des techniques innovantes. « Une réindustrialisation est capitale pour redynamiser l’essor français à l’international », affirme Fabrice Plasson. Le lieu de construction lui, n’a pas été choisi au hasard. « On a choisi la zone des Hauts Banquets car elle est tournée vers la naturalité », ajoute Hervé Testeil, directeur industriel d’Amoéba. Ainsi, Usibiam se veut une référence de naturalité au service de la transition agricole et alimentaire.
La confection du projet a été confiée à l’entreprise avignonnaise GSE, qui se donne 11 mois pour finir le bâtiment de 3240 m², dont 2640 m² seront dédiés à la production, et 600 m² aux bureaux, le tout sur 15 000 m² de terrain. La société Amoéba s’est, quant à elle, engagée à ce qu’au moins 60% des toitures et ombrières aient des panneaux photovoltaïques. « Aujourd’hui, nature et bâti cohabitent de manière intelligente », souligne Roland Paul, président de GSE.
Un projet réalisé avec des acteurs vauclusiens et régionaux
Si GSE fait partie intégrante de ce projet d’usine de biocontrôle, il n’est pas le seul acteur vauclusien qui entoure Amoéba dans cette construction. L’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA), elle est aussi est de la partie. « Cette journée marque un projet d’avenir majeur pour le territoire, qui va participer à la construction nationale d’une filière du biocontrôle, déclare Cathy Fermanian, directrice générale de VPA. C’est ici que grandira le Vaucluse de demain. »
La future usine Usibiam fait également la fierté des élus locaux. « Cela fait 15 ans qu’on travaille sur le dossier des Hauts Banquets, explique Gérard Daudet, maire de Cavaillon et président de la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. C’est merveilleux de voir les premières entreprises sortir de terre. » La Région Sud, elle aussi, est ravie de cette implantation. « C’est un grand jour pour permettre à l’agriculture de devenir viable, rentable et compétitive, ajoute Bénédicte Martin, vice-présidente de la Région en charge de l’agriculture. Le monde agricole est en première ligne pour assurer une mission d’alimentation, et en première ligne de tous les grands changements, notamment climatiques. »
Un projet soutenu par France 2030
Pour son usine Usibiam, Amoéba est lauréate de l’appel à projet ‘Résilience et Capacité Agroalimentaire’ de France 2030. L’entreprise lyonnaise bénéficie donc pour son projet du soutien de Bpifrance à hauteur de 5,9M€.
« 16 projets en Vaucluse (culture, décarbonation, nucléaire, etc) ont été selectionnés à ce jour par France 2030, ce qui représente 39M€ d’aides, rappelle Christian Guyard, ancien secrétaire général de la préfecture de Vaucluse et sous-préfet d’Avignon qui vient d’être nommé sous-préfet de Compiègne. Grâce à ce projet d’usine de biocontrôle, la France tient un pari sur l’avenir pour apporter des solutions au monde de demain. »
Cavaillon : LMV inaugure l’aménagement de la route de Cheval-Blanc
Coup dur pour l’emploi en Vaucluse, le groupe Raja ne veut plus s’implanter à Cavaillon. C’est « à regret » que leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels, ira ailleurs créer une centaine d’emplois et investir ses 40M€ afin d’ériger son nouveau centre de distribution modèle. La raison ? Les recours engagés entrainent une trop grande incertitude sur la date de mise en service de son futur site de 41 000m2.
Le groupe Raja, leader européen de la distribution d’emballages, de fournitures de bureau et d’équipements industriels, a décidé de stopper son projet d’implantation d’un centre de distribution et de bureaux à Cavaillon, dans la Zac (Zone d’aménagement concerté) des Hauts Banquets, en raison des incertitudes pesant sur le démarrage du chantier. « Les recours engagés contre les décisions administratives repoussent le démarrage des travaux à une date incertaine et lointaine, constate avec regret Danièle Kapel-Marcovici, présidente directrice-générale du Groupe Raja. Or, nous avons rapidement besoin de capacités logistiques supplémentaires pour assurer la croissance de notre activité et répondre à la demande de nos clients. »
40M€ d’investissement A l’origine, Raja avait conçu ce projet d’implantation afin de mieux servir ses 35 000 clients dans le sud de la France, des entreprises de toutes tailles et dans tous les secteurs d’activité. Déjà implanté à Sorgues sur un site de 18 000m2 ne permettant plus de faire face au développement de l’activité du groupe, Raja projetait donc d’investir 40M€ dans la construction d’un nouveau centre de distribution de 41 000m2 dans la zone des Hauts Banquets.
100 emplois directs et 50 emplois indirects « Ce bâtiment devait bénéficier des dernières avancées en termes d’éco-conception et d’utilisation d’énergies propres (panneaux photovoltaïques, géothermie), explique le groupe. Le site, à l’architecture esthétique, comprenait également des espaces de bureaux (incluant showroom, restauration et salle de sport) pour une surface de 1000 m². » Au total, le projet devait permettre la création de 100 emplois directs, auxquels s’ajoutaient une cinquantaine d’emplois indirects chez les partenaires de Raja.
La multiplication des recours aura finalement eu raison du projet Le permis de construire du nouveau site a été obtenu en juillet 2022 et l’autorisation environnementale ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) en janvier 2023. Les travaux devaient initialement commencer en septembre 2022 pour s’achever au second semestre de cette année. Ne pouvant plus attendre, le groupe Raja, pourtant fermement attaché au Vaucluse (outre son site sorguais, la fondation de sa dirigeante y finance la Villa Datris à l’Isle-sur-la-Sorgue), a finalement jeté l’éponge afin de se développer dans ce département pauvre où le chômage est endémique…
De son côté, l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse (LMV), porteuse du projet d’aménagement des 45 hectares de la Zac des Hauts Banquets, ne peut que constater ce départ. « Notre intercommunalité prend acte de ce retrait et entend, avec la disponibilité foncière ainsi dégagée, pouvoir répondre aux sollicitations d’entreprises complémentaires à celles qui ont d’ores et déjà finalisé leur implantation sur la zone des Hauts-Banquets, explique Gérard Daudet, président de LMV Agglomération. Des entreprises, créatrices de nombreux emplois et relevant notamment du secteur de la naturalité (agroalimentaire, fruits et légumes, le biocontrôle ou encore nutraceutique), conformément à l’engagement que nous avions pris dès l’initiation de ce projet. » Beau joueur, le président de l’agglo « souhaite que le Groupe Raja spécialisé dans la distribution d’emballages puisse rapidement trouver, dans le sud de la France, une solution logistique en adéquation avec ses besoins. »
Raja se développe partout ailleurs… De son côté, Danièle Kapel-Marcovici précise que ce contretemps n’entamera pas le développement de son groupe qui poursuit ses investissements dans ses centres de distribution partout en Europe. « En France, nous avons automatisé une partie de notre centre de distribution national de Paris Nord 2 (Seine-Saint-Denis) en 2022. En Belgique, nous avons agrandi cette année de 16 000m2 (pour atteindre 65 000m2) notre centre de distribution à Tongres qui sert nos clients en Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Autriche. En Italie, le doublement de notre centre de distribution de Biella, près de Turin, vient de démarrer pour atteindre 45 000m2 et répondre à la demande des entreprises italiennes. »