24 novembre 2024 |

Ecrit par le 24 novembre 2024

Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

En pleine expansion avant la crise sanitaire, le tourisme fluvial reprend du service sur la Garonne avec de nouvelles offres de bateaux promenades. Activités ludiques et événementielles sont autant d’invitations pour une croisière sur le fleuve.

Le Covid lui avait momentanément coupé les ailes. Ou devrait-on dire le moteur et les voiles. Mais le tourisme fluvial reprend du service le long de la Garonne et de la Dordogne : promenades dégustations, nouveaux pontons et offres diversifiées, tout y est pour un embarquement immédiat ! « Le tourisme fluvial occupe 2 gros volets », observe Cédric Naffrichoux, adjoint au directeur général, en charge de l’itinérance et de l’écotourisme à Gironde Tourisme. « Les croisières fluviales avec les grands paquebots qui font escale en Gironde et concernent la plupart du temps des compagnies étrangères, et les bateaux-promenades sur les fleuves et les rivières. »

Le Sicambre à Bordeaux ©D.R

Itinéraires
Si la Gironde compte 18 compagnies, une dizaine sont implantées à Bordeaux et proposent pour la plupart des balades/dégustations avec une découverte du patrimoine. Il existait déjà des départs sur l’Estuaire, de Blaye ou Pauillac, et, depuis 3-4 ans, on trouve des propositions à partir des nouveaux pontons aménagés de Libourne, Langon ou Cadillac. Parmi les compagnies, Presqu’île Croisière (créée en 2018) propose des balades à bord de l’Hermine qui peut transporter 100 passagers ; « On découvre les villes depuis le fleuve : Cadillac, Langoiran, Lestiac, Langon, Saint-Macaire, Saint-Pierre-d’Aurillac, Castets-en-Dorthe… », intervient Patrick Walcker, fondateur et dirigeant de la société. D’autres croisières peuvent être plus longues, mais elles sont programmées en fonction des marées. Les îles de Patiras et de Margaux sont moins visitées, ainsi la compagnie Les Bateaux Bordeaux a préféré concentrer son offre sur des plages plus courtes.

« Si le tourisme fluvial attire les touristes, il est avant tout prisé des Néo-Aquitains »

Dégustations et patrimoine
Les offres sont multiples et ont un dénominateur commun : le patrimoine girondin, qu’il soit gastronomique, œnologique, architectural, naturel ou historique. Chez Presqu’île Croisière, la plupart des offres s’organisent sur des plages allant de 2 heures à 2h30, avec des dégustations de produits du terroir et de vins locaux, sur des thèmes divers : Découverte (du patrimoine), Clair de lune (le soir) Vigneronne (avec un vigneron à bord) Mascaret (où l’on surfe sur la vague à date précise) ou encore Moussaillon (pédagogique et ludique). Les Bateaux Bordelais sont, eux, la seule compagnie qui propose une restauration à bord d’un de ses bateaux, le Sicambre, qui compte une cuisine et sa brigade, et un vaste restaurant pouvant accueillir 150 convives (et 250 en cocktail). Déjeuner ou dîner croisière se dégustent en 3 plats et 2 heures 30 de navigation.

L’hermine en Navigation ©D.R

L’événementiel met les voiles
Un choix ludique très prisé par les entreprises qui privatisent les bateaux pour recevoir clients et collaborateurs : « Parce que c’est un lieu unique et stratégique qui permet de faire passer un message », note Nathalie Feferberg, directrice des Bateaux Bordelais.
Les privatisations sont l’autre gros volet de cette offre. Présents au port de Bordeaux depuis 1972, les Croisières Burdigala ont développé leur offre touristique. En plus des croisières quotidiennes : Au fil de l’eau ou Picnic, la compagnie propose des privatisations, dont certaines se font à quai. « Nous travaillons avec des agences d’événementiel, des entreprises organisent des séminaires, souligne Jade, « matelot commercial ». « Nous nous adaptons à la demande ». Les Bateaux Bordelais cultivent également leur formule business : « Tout est modulaire, on peut accueillir un CoDir de 10 participants ou une réunion de 100 personnes. » précise Nathalie Feferberg.

Un fleuve prisé des girondins
Si le tourisme fluvial attire les touristes, il est avant tout prisé des Néo-Aquitains : « 80% de notre clientèle est de la région » soutient Nathalie Feferberg. On compte une nombreuse clientèle d’autocars à moins de 2 heures de route de Bordeaux et de préciser : « Pour les privatisations, on compte 70% d’entreprises girondines (dont la plupart de Bordeaux Métropole) et 20% de parisiennes. » Et bonne nouvelle, les étrangers reviennent : si 2022 a vu très peu d’Asiatiques, des Européens et une clientèle haut de gamme américaine, tous semblent de retour pour 2023.

Par Nathalie Vallez de l’Echo judiciaires Girondins


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

Dressée au XIIème siècle par les bâtisseurs du Saint-Empire romain germanique, la forteresse, largement troglodyte, s’imbrique dans un rocher aux dimensions spectaculaires. Elle s’érige en sentinelle sur la ligne de défense des châteaux vosgiens dont elle est aujourd’hui un témoin emblématique.

Construit au XIIème siècle comme la plupart des châteaux médiévaux alsaciens, Fleckenstein est l’exemple emblématique  d’un château de montagne construit sur un rocher de grès exceptionnel. Il était aménagé pour être à la fois un lieu de résidence, un symbole du pouvoir et une forteresse militaire. Édifiée par les empereurs Hohenstaufen, cette forteresse est restée pendant 600 ans le château familial des Fleckenstein et s’est agrandie et embellie en même temps que la famille s’est socialement élevée. La seigneurie elle-même comptait parmi les plus importantes de la région. La baronnie des Fleckenstein était composée de six bailliages, ces circonscriptions administratives et judiciaire médiévales, Lembach, Kutzenhausen, Soultz-sous-Forêts, Niederroerden, Roppenheim et Weiterswilller, et 35 villages. Cette famille apparait dans la région au XIIème siècle et son dernier représentant masculin, Henri Jaques, s’éteint en 1720.  L’histoire du château fort est donc intimement liée à celle de l’Alsace, cette région faisant, elle, partie du Saint-Empire romain germanique, jusqu’à son rattachement progressif à la France, pendant la période 1648-1697.

Réputée imprenable, la forteresse n’a pas failli à sa renommée, tombée sans combattre aux mains des troupes de Louis XIV. Aujourd’hui, ses vestiges impressionnent et séduisent les visiteurs qui découvrent un château fort emblématique de la régio. © D. PERONNE

C’est donc au XIIème siècle que  les empereurs Hohenstauffen assoient leur autorité sur la région en attribuant des fiefs d’empire à leurs plus fidèles vassaux. C’est ainsi que la famille Fleckenstein  se voit confier la forteresse. Elle va en assurer la gouvernance pendant des siècles. Au fil des ans, de multiples transformations architecturales sont apportées à l’édifice parallèlement à l’ascension  sociale de la famille et aux progrès de l’artillerie. Réputée imprenable pendant toute la période du Moyen Age, grâce à son système défensif, la forteresse finit par être dépassée et délaissée par la famille qui réside plus confortablement en plaine. Elle ouvre ses portes sans combattre aux soldats de Louis XIV qui la désarment et détruisent le logis seigneurial en 1680. Avec la disparition sans successeur masculin du dernier baron, les vestiges sont laissés à l’abandon. Au XIXème siècle, le courant romantique éveille un intérêt touristique pour le château « assoupi ». Il est classé monument historique en 1898.

Un système défensif très élaboré
L’exploitation touristique se développe avec la réalisation de travaux de déblaiement, de consolidation et de sécurisation. Un droit d’entrée pour aider à les financer est instauré à partir de 1958. Le château appartient à la commune de Lembach qui a la responsabilité de la conservation. L’exploitation est confiée à une régie intercommunale autonome. Le site accueille 70 000 visiteurs tous les ans. A l’intérieur de l’enceinte le parcours de visite est libre. Avec beaucoup d’éléments intéressants à voir, comme la double barbacane (ouvrage couvrant une porte typique du Moyen Age), la  citerne à filtration, l’abreuvoir. Après le contrôle d’accès, les visiteurs peuvent observer les fondations des deux tours  quasi circulaires qui rappellent l’existence d’une porte extérieure. C’est là, la dernière réalisation architecturale des Fleckenstein et le premier maillon d’un système défensif très élaboré, adapté à l’utilisation des armes à feu. A une trentaine de mètres de celui-ci, la tour-porte est composée de deux porches qui, une fois les portes closes, se transforment en une véritable souricière. Les meurtrières sur le mur gauche exposent l’ennemi aux tirs des défenseurs et les assommoirs au-dessus des portes, aux jets de toute nature.

© D. PERONNE

Au cœur du château, celui-ci devient troglodyte. Les visiteurs entrent en effet dans le rocher creusé par  la main de l’homme. Les bâtisseurs  y ont aménagé des salles et un accès au sommet, transformant ainsi le site en carrière. La pierre extraite a servi de matériau de construction pour les parties maçonnées de la forteresse. Là, le visiteur découvrira le puits plutôt insolite : on y pénètre à mi-hauteur, on le découvre en le regardant par le haut et on le traverse pour accéder  à une petite salle attenante qui abritait la roue à écureuil. Dans cette partie du site, à découvrir la salle troglodytique, la galerie des ancêtres où l’histoire des Fleckenstein  est retracée par l’image, puis l’escalier primitif, la table à feu, la salle d’archives, le cachot, la tour d’escalier en colimaçon. Toute la partie haute du château encore visible se situe sur cette  plateforme sommitale et correspondait au logis seigneurial.

Dominique Péronne pour RésoHebdoEco – www.reso-hebdo-eco.com

Pratique
www.fleckenstein.fr, info@fleckenstein.fr, Tél. : +33 (0)3 88 94 28 52
67 510 Lembach (nord de Haguenau)
Ne pas confondre avec un château qui porte un nom proche, celui du Flackenstein, en Moselle, situé près de l’étang du Hanau.

Horaires d’ouverture
Fin mars à début novembre, tous les jours à partir de 10 h
Boutique, aire de pique-nique couverte
Café des 4 châteaux, petite restauration en continu de 12 h à 17 h 30, 18 h l’été.

Tarifs
Visite libre : adulte : 5 €, enfant, 3 €
Visite guidée, sur réservation (à partir de 15 personnes) : adulte : 5 €, enfant, 3 €, Forfait visite guidée, 60 € pour l’ensemble du groupe
Tarifs groupes à partir de 15 personnes, sur réservation (40 pers. max)

Des transformations successives
Aujourd’hui, il ne reste plus guère de traces du château initial, si ce n’est l’entrée principale de l’édifice, époque XIIème siècle. A la fin du XIVème siècle, la cour est abaissée de quelques mètres et entourée d’une enceinte. L’accès à la plateforme se fait au centre du rocher par un escalier taillé dans le roc. Une chapelle flanque celui-ci au-dessus de la salle d’entrée. Le puits est protégé par une tour. Au début du XVème siècle, l’entrée principale est renforcée par une barbacane carrée. Un peu plus tard, le palais sur le sommet du rocher est reconstruit. Au milieu du XVIème siècle est construite l’imposante tour attenant à celle du puits renfermant l’escalier en colimaçon. D’autres transformations surviennent  au XVIIème siècle, avant que le château ne soit détruit en 1689. La tour de l’escalier est une tour carrée de 6 m sur 6 m, d’une hauteur actuelle de 23 m. Le diamètre de l’escalier en vis était de 4 m.

Un château-frontière
L’ancienne forteresse est située à une altitude de 387 m. Elle est le trait d’union entre les parcs des Vosges du Nord et celui du Palatinat, en Allemagne. Au nord-ouest, du côté de l’entrée, la frontière franco-allemande est située à 250 m environ, dans le petit vallon, en face du rocher du Hirtsfelsen  et le village allemand de Schönau. Au nord, les visiteurs peuvent apercevoir les ruines du château de Hohenbourg et de Loewenstein puis le rocher du Krappenfels. A l’est, s’étend l’énorme massif forestier du Thalenberg. Au sud se trouvent l’étang et le camping de Fleckenstein, à l’ouest, la vallée du Seinbach.

© D. PERONNE


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

C’était le 30 juin dernier, au Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. Jérôme Mouret, le président de l’entreprise depuis 2001, avait organisé une « Journée spéciale 100 ans » pour les membres du personnel, leurs familles, les anciens chauffeurs, mécaniciens et carrossiers, mais aussi les clients. Au programme : balade dans le temps en calèche, en bus d’après-guerre, en navette électrique. Mais la météo en a décidé autrement. Avec les trombes d’eau qui se sont abattues toute la matinée sur le parc, le déroulé de la journée a été modifié à la hâte.

Accueillis à la sortie du parking campagnard de l’Arbousière par « Les Calèches de Mado » (basées à Maillane), les invités ont été tractés par les chevaux Vick et Vanda jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage. Dans la 1ère salle, historique en images des véhicules de transport depuis les années 20, Panhar-Levassor, autocar suisse de marque Saurer, puis Mercedes, Van Hool, Setra.

Les chevaux Vick et Vanda tractent les invités jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage © Andrée Brunetti

A côté, sur un panneau mural, est racontée la saga de cette entreprise née en 1923 aux confins des Bouches-du-Rhône et du Var, à Saint-Zacharie, avec Aloys Arnaud, patron du relais de poste qui transporte des sacs de courrier en jute vers Auriol et Brignoles. En 1936, son fils, Adrien achète la ligne Fontaine-de-Vaucluse / l’Isle-sur-la-Sorgue puis en 1938 la ligne Carpentras-Cavaillon-Marseille. 3ème génération avec le petit-fils, Gaby Arnaud, qui lui acquiert la ligne Carpentras-Avignon en 1950. Dans les années 60-80, la maison Arnaud Voyages développe ses activités touristiques, avec une soixantaine d’autocars et organise également des voyages en tant qu’agence.

En 2001, Gaby Arnaud confie les clés de l’entreprise à Jérôme Mouret « à condition qu’il la développe et surtout qu’il prenne soin du personnel ». En 2020, la flotte de 150 véhicules s’enrichit du 1er bus électrique et au printemps 2023, est inauguré le nouveau siège à Pernes-les-Fontaines.

Navette électrique © Andrée Brunetti

En quelques chiffres, la double activité transports / agence de voyage de cette entreprise centenaire, ce sont 160 collaborateurs, 4 millions de kilomètres parcourus, un chiffre d’affaires de 12,5M€, 3 millions et demi de voyageurs transportés par an. 3 500 élèves, écoliers, collégiens, lycéens par jour, des lignes régionales, avec des véhicules récents, sûrs, bien entretenus, confortables et accessibles aux handicapés. Principales destinations : vers l’Espagne, l’Italie, la Croatie, la Principauté d’Andorre. Avec les agences de l’Isle sur la Sorgue et Carpentras, sont organisés des voyages clés en main pour les groupes, les associations, les CE, avec un programme culturel, des visites de sites historiques, un itinéraire au cas par cas. Mais aussi des billetteries air-mer-chemins de fer. Arnaud Voyages propose aussi la location de véhicules pour 4 à 78 places, avec ou sans chauffeur, des navettes VIP pour « voyageurs d’affaires ».

Parmi les invités de ce centenaire, Serge Andrieu, le maire de Carpentras qui a souligné le rôle « D’aménageur du territoire de l’entreprise, qui relie les générations, qui relève le défi des mobilités douces avec les bus électriques et bientôt peut-être à hydrogène, qui préserve l’environnement ». Il a salué « Le travail acharné, la passion, le dévouement » de Jérôme Mouret et de son personnel. « Vous avez traversé 10 décennies, innové, pérennisé 100 ans d’action au service des voyageurs, vous êtes un modèle de développement, tout en humanité ».

Pierre Gonzalvez, président de « Vaucluse Provence Attractivité » a souligné cette « Institution historique de la locomotion, cet esprit de famille qui est la fierté de notre territoire ». Enfin, Jérôme Mouret a pris le micro. « Je suis très honoré de célébrer ces 100 ans, quel chemin parcouru, quelle richesse de l’hippo à l’électro-mobilité. Vous, les clients, chers voyageurs, vous êtes notre raison d’être, notre fierté. Nous avons su enrichir notre héritage, le faire prospérer. L’avenir, ce sont de nouveaux défis sociétaux, environnementaux, éco-responsables à relever avec la même détermination, la même passion. Grâce à votre soutien indéfectible, nous saurons évoluer, nous réinventer chaque jour ».


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

Les vacances d’été font de vous la proie idéale des hackers. Évitez cette fâcheuse situation grâce à ces 5 conseils de cybersécurité.

Les voyages d’été approchent et vous planifiez vos vacances bien méritées ? De simples actions telles que l’utilisation du Wi-Fi public dans les aéroports, les hôtels ou les lieux touristiques peuvent rendre vos appareils vulnérables au piratage et compromettre votre cyber-identité. Pour vous aider à protéger votre identité, vos données financières, vos documents sensibles et vos mots de passe, voici 5 bonnes pratiques en matière de cybersécurité à adopter cet été.

1. Limitez les messages sur les réseaux sociaux qui mentionnent votre destination
Les posts sur les réseaux sociaux sont devenus l’activité préférée des voyageurs. Cependant, il peut être dangereux de publier des messages pendant que vous voyagez et de divulguer votre position exacte alors que vous êtes encore sur place. Une fois que votre position est exposée publiquement, n’importe quel acteur malveillant peut vous prendre pour cible. Bien que cela puisse sembler improbable en tant que touriste, les locaux qui connaissent mieux votre environnement auront plus de facilité à vous localiser que vous ne le pensez. Si vous êtes toujours tenté de publier, attendez d’avoir déménagé dans une nouvelle destination ou mieux encore, le moment où vous serez rentré chez vous.

2. Évitez les réseaux Wi-Fi publics
Bien qu’il puisse être difficile de trouver un réseau Wi-Fi fiable lors d’un voyage, il vaut mieux être en sécurité que dangereusement connecté aux réseaux Wi-Fi publics. Les attaquants peuvent utiliser ce que l’on appelle une attaque de type « man-in-the-middle » (MITM) lorsque votre appareil est connecté à un réseau Wi-Fi public, ce qui permet aux hackers d’accéder à votre navigateur ou à votre application et de récupérer vos données stockées. En règle générale, les réseaux Wi-Fi publics doivent toujours être évités.

3. Envisagez d’utiliser un VPN
Lorsque vous voyagez, l’utilisation d’un réseau privé virtuel (VPN) vous permet de rester protégé lorsque vous vous connectez depuis n’importe quel endroit. Non seulement un VPN vous permet d’éviter la limite de bande passante, mais il protège également votre identité en ligne et sécurise votre connexion depuis n’importe quel endroit, même si vous vous trouvez sur un tout autre continent.

4. Téléchargez les documents importants pour les sauvegarder
Voyager vers des destinations et des attractions touristiques nouvelles et inconnues peut être chaotique, ce qui augmente le risque de vol ou d’égarement d’effets personnels importants (passeports, visas, dossiers médicaux, etc.). En téléchargeant des copies de ces documents importants contenant des informations très sensibles vers un gestionnaire de mots de passe sécurisé, vous disposerez de copies numériques de sauvegarde en cas de perte ou de vol.

5. Partagez en toute sécurité des informations d’urgence avec une source de confiance
Pendant vos vacances, renforcez votre sécurité en partageant des informations importantes avec des membres de votre famille ou des amis de confiance, afin qu’ils puissent y accéder en cas d’urgence. Utilisez un service chiffré pour partager en toute sécurité des informations d’assurance ou des documents d’identité, comme votre passeport, pour une durée limitée. Ainsi, en cas d’urgence médicale ou autre, il pourra vous aider sans que des informations sensibles soient exposées par mail, SMS ou messagerie, même à l’autre bout du monde.

Arnaud De Backer, Channel Sales Manager EMEA, Chez Keeper Security.


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

Le Salon du Baroudeur, organisé par l’association Sud Raid Aventures, revient pour une 3ᵉ édition à Mazan les samedi 17 et dimanche 18 juin. Les férus d’aventure seront dans leur élément au milieu des 4×4, VTT, motos, quads, ou encore des vans.

Ce week-end, tout ce qui roule, baroude et voyage aura sa place au cœur du petit village comtadin de Mazan. Le Salon du Baroudeur accueillera de nombreux spécialistes du 4×4, du VTT, des guides moto et quad, des organisateurs de raids, des équipementiers spécialisés dans le voyage, des aménageurs de vans et de camping-car, des fabricants de cellules, des clubs de moto, mais aussi des spécialistes du matériel de communication et de navigation.

L’objectif de ce salon est de permettre des échanges entre grands et petits voyageurs, aventuriers, professionnels et passionnés, mais aussi de leur permettre de rêver sur tous les sujets ayant trait au voyage quel que soit leur mode de locomotion de prédilection. Une zone d’essai sera aménagée près du Salon avec des secteurs de franchissement et un bac à sable pour les amateurs de spectacles et de sensations. Pour la première fois cette année, le samedi se terminera avec une nocturne tout en musique dans le jardin de l’hôtel de ville.

Samedi 17 juin de 9h à 23h30 et dimanche 18 juin de 9h à 18h. Entrée libre et gratuite. Mazan.

V.A.


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

Après l’Irlande et l’Ecosse, l’aéroport de Nîmes signe une nouvelle destination vers le Portugal : une ligne Nîmes-Porto qui vient renforcer le partenariat et les échanges avec le sud de l’Europe. Mise en service de mars à octobre 2023, cette nouvelle ligne Ryanair confirme la dynamique économique et touristique de cette infrastructure majeure du territoire.

« Après Dublin et Edimbourg, cette nouvelle ligne conforte l’essor de la destination Nîmes via son aéroport », se réjouit Franck Proust, président de Nîmes Métropole, collectivité en charge de l’aéroport de Nîmes dont elle a confié la gestion à son délégataire Edéis.

Avec deux rotations par semaine à partir de fin mars et jusqu’à fin octobre 2023, ces vols vers Porto viendront compléter l’offre de l’aéroport nîmois avec les dessertes déjà existantes de Londres, Dublin Bruxelles, Fès, Marrakech et Edimbourg.

« Cette 7e ligne vient conforter notre stratégie de faire de l’Aéroport de Nîmes une porte d’entrée incontournable vers la Grande Provence », ajout Grégory Merelo, directeur de l’Aéroport de Nîmes (délégataire Edeis).

J.R.


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

Destination culturelle, patrimoniale et gastronomique déjà mondialement reconnue, le Vaucluse s’affirme aussi comme une desdestinations ‘nature’ tendance de l’Hexagone. Un véritable plébiscite pour ce département alliant grands espaces et pratique des loisirs de plein air. Découverte de ce Vaucluse encore plus séduisant alors que l’automne arrive.

Pour beaucoup, le Vaucluse est avant tout une terre d’Histoire avec ses nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le Palais des Papes, le célèbre pont Saint-Bénezet où l’on y danse tous en rond, les 4,33 km de remparts d’Avignon ainsi que le Théâtre antique et l’Arc de triomphe d’Orange. C’est aussi une terre de culture avec le Festival d’Avignon, le plus grand festival de théâtre francophone de la planète (plus de 1 600 spectacles lors de l’édition 2022), ou bien encore les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival lyrique du monde créé en 1869. C’est encore une terre de gastronomie et d’art de vivre (8 crus des Côtes-du-Rhône dont l’emblématique Châteauneuf-du-Pape), près d’une vingtaine de tables étoilées et l’un des premiers producteurs agricoles de cerises, melons, truffes, fraises, raisins de table, figues, pommes, poires… produits sous toutes formes de labels garantissant leur qualité (AOP, IGP, Bio, AOC).

Mais le Vaucluse, a toujours été aussi un département ‘nature’ que les Français découvrent – ou redécouvrent – à nouveau. Loin des dérives du tourisme de masse, ce territoire est ainsi la destination verte ayant enregistré les plus fortes demandes en France parmi les grandes plateformes de réservation en ligne sur internet depuis les vacances de Pâques. Tout cela grâce à une offre à taille humaine respectueuse de son environnement.

Le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers de randonnées balisés sur les contreforts du Ventoux mais aussi au cœur des vignes, des champs de lavandes et des plus beaux villages de France. ©Thomas O’Brien-VPA

A pied ou à vélo mais toujours à taille humaine

À tout seigneur, tout honneur : le Ventoux – et son nouveau Parc naturel régional – illustre cette offre nature. Que ce soit sur ses flancs ou sur ses routes, le géant de Provence a de quoi satisfaire les amateurs de grand air. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 155 000 cyclistes ont gravi l’an dernier ses 1910 mètres, soit 35 000 de plus que l’année précédente. Que les moins aguerris se rassurent il existe plus de 40 circuits balisés pour arpenter le Vaucluse à vélo, en VTT ou en vélo à assistance électrique. Le tout adossé au réseau ‘La Provence à vélo’ (www.provence-a-velo.fr) qui regroupe plus de 400 professionnels (location, transport, accompagnement, mais aussi hébergement et restauration) afin de réserver le meilleur accueil à ces visiteurs à deux roues.

Même philosophie, pour les randonneurs qui arpentent les chemins de Vaucluse. Entre balades au cœur des vignobles, des champs de lavandes et découverte des villages, dont 7 figurent parmi les 168 plus beaux villages de France, le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers balisés au sein d’une soixantaine de circuits de différentes difficultés.

Après l’effort, le réconfort

Au final, que ce soit sur les contreforts du Luberon, les forêts des Monts de Vaucluse ou au bord des rivières s’écoulant de Fontaine-de-Vaucluse jusqu’à la plaine des Sorgues, les amoureux de la nature pourront se ‘requinquer’ grâce à une très large offre œnotouristique. En Vaucluse, quoique l’on fasse, les bons vins comme les bonnes tables ne sont jamais très loin.

Laurent Garcia de l’Echo du Mardi pour Réso Hebdo Eco

©Thomas O’Brien-VPA

Télévacances : Et si on restait ?

« Avant je disais que je travaillais à Paris et que je passais mes week-ends dans le Luberon, nous expliquait un grand producteur audiovisuel français. Aujourd’hui, je dis que j’habite en Vaucluse et que je ‘monte’ à Paris 3 ou 4 jours par semaine pour mes activités. »

Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à avoir choisi le Vaucluse pour s’y installer. Un besoin de nature ayant déjà débuté avant le Covid mais que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. Il faut dire que le Conseil départemental de Vaucluse a eu la bonne idée d’accélérer le déploiement du réseau de fibre optique sur son territoire. Ainsi, depuis fin 2021, la zone d’intervention publique est désormais couverte à 100%, avec 10 ans d’avance, par le réseau Très haut débit (THD) faisant du Vaucluse le département de la Région Sud le plus avancé en la matière et l’un des plus en pointe au niveau national. De quoi inciter de nombreux visiteurs à envisager une installation pérenne pour améliorer leur qualité de vie. Le tout à 2h40 de Paris ou 1h de Lyon en TGV.

Les infos pratiques

   


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

L’étude 2021 de Booking.com sur le développement durable a interrogé près de 30 000 voyageurs dans 30 pays sur leur attitude à l’égard du tourisme durable. Les résultats ont montré qu’il existe un intérêt significatif pour les pratiques durables chez les consommateurs, leurs principales priorités étant la réduction des déchets (84 %) et la consommation d’énergie (83 %). Cette étude est menée chaque année depuis 2016 et rend compte d’une tendance croissante de l’intérêt pour les voyages et les logements durables, non seulement en matière de protection de l’environnement, mais aussi à travers le choix de formes de transport et d’hébergement ayant un impact positif sur les communautés locales et les émissions de CO2.

De Thomas Hinton pour Statista


Tourisme fluvial : embarquement immédiat sur la Garonne

La Seine à Vélo, itinéraire cyclable de 420 kilomètres, démarre à Notre-Dame de Paris, suit la Seine jusqu’à la mer, traverse des communes et paysages variés. Alors que le cyclotourisme a la cote, cet itinéraire ouvert en 2020 séduit jusqu’aux États-Unis.

Relier Paris à la mer à bicyclette : c’est la promesse de la Seine à vélo, 420 km d’itinéraire cyclable, inauguré en octobre 2020. Ce parcours propose de rejoindre Le Havre ou Deauville depuis la capitale, avec la Seine comme fil conducteur. Deux régions (Île-de-France et Normandie), huit départements (Paris, Seine-Saint-Denis, Hauts-de-Seine, Yvelines, Val d’Oise, Eure, Seine-Maritime et Calvados) et plus de 130 communes sont traversés par ce tracé. De quoi découvrir toute une palette de paysages.

Des paysages que les quinze territoires engagés dans cette démarche veulent mettre en avant pour faire rayonner le patrimoine culturel, naturel, historique ou encore industriel de la vallée de la Seine. Et ça fonctionne : la Seine à vélo a été récemment classée parmi les 25 destinations incontournables en 2022 par National Geographic et figure dans les 52 destinations à visiter en 2022 par New York Times.

Les cyclistes roulent sur les traces de Claude Monet avec Giverny comme point d’étape.© David Darrault

Le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris lance le top départ de l’aventure sur La Seine à vélo. Dans la région Île-de-France, l’itinéraire passe par Chatou, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie et la Roche-Guyon. De ce village du Val-d’Oise, l’itinéraire se poursuit en Normandie pour mettre le cap sur Vernon. C’est sur les traces de Claude Monet que les cyclistes roulent, avec Giverny comme point d’étape. La visite de la maison et du jardin de Claude Monet est un incontournable, tout comme le Musée des impressionnismes. De Vernon, les couleurs impressionnistes planent encore jusqu’aux Andelys, où le Château Gaillard dévoile l’histoire médiévale normande et offre un somptueux panorama sur la vallée de la Seine.

C’est ensuite dans un environnement pittoresque qu’évolue les voyageurs. Ils pédalent avec les paysages de falaises dominant la Seine comme décor. Cette étape conduit au village de Poses, ancienne cité batelière dont l’histoire se découvre au Musée de la Batellerie. Avant de rejoindre Rouen, Pont-de-l’Arche avec son abbaye de Bonport ainsi qu’Elbeuf et sa Fabrique des Savoirs sont à découvrir au fil des kilomètres. La traversée de la forêt de La Londe Rouvray sonne l’arrivée dans la capitale normande remplie d’histoire où il fait bon déambuler dans son cœur médiéval préservé.

La cathédrale Notre-Dame-de-Rouen se situe en plein cœur de la capitale normande. © David Darrault

Depuis Rouen, direction La Bouille ! Les clochers de la capitale normande laissent place aux grues du premier port exportateur de céréales d’Europe, avant de s’effacer pour dévoiler les villages de grès et colombages typiques de Normandie. Les cyclistes pédalent au cœur du Parc naturel régional des boucles de la Seine. Pour rejoindre La Bouille, sur l’autre rive de la Seine, pas de pont mais un bac, une tradition fluviale qui perdure en Seine-Maritime. Classé sixième lors de la dernière édition du Village préféré des Français, La Bouille est un charmant village qui a su séduire Turner, Sisley ou encore Gauguin.

La Bouille a été classé 6e au Village préféré des Français sur France 2. © David Darrault

Après la route des impressionnistes, le parcours emprunte la route des fruits. Les voyageurs circulent entre les vergers de pommes, de poires, de prunes, de groseilles… Sur le chemin, les passionnés d’histoire pourront faire une halte au Château du Taillis et son musée Août 1944 à Duclair.  Après avoir traversé une nouvelle fois la Seine, les cyclistes découvriront « la plus belle ruine de France » selon Victor Hugo : l’abbaye de Jumièges, l’une des plus anciennes et remarquables abbayes bénédictines de Normandie.

L’itinéraire propose deux arrivées, dont l’une s’effectue au Havre, ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. © David Darrault

Pour finir le parcours, il faut faire un choix : poursuivre le voyage sur la rive droite vers Le Havre ou sur la rive gauche vers Deauville. Pour rejoindre Le Havre, la Seine à vélo se poursuit sur une ancienne voie ferrée jusqu’à Caudebec-en-Caux, et emmène les amateurs de la petite reine à Villequier, lieu de résidence de la famille Hugo et Vacquerie. Une route rejoint ensuite Lillebonne qui abrite un musée retraçant l’histoire gallo-romaine de la ville. Pour la dernière étape avant d’atteindre Le Havre, les voyageurs se faufilent sous l’impressionnant pont de Tancarville, une œuvre architecturale suspendue à 123 mètres de hauteur qui fut le premier franchissement de la Seine entre Rouen et Le Havre. Falaises, champs et paysages industriels accompagnent les voyageurs vers leur destination. Avant de découvrir Le Havre, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, Harfleur et ses maisons médiévales méritent le détour ! En fin de parcours, jusqu’à la plage du Havre, les cyclistes accompagnent le fleuve qui se jette dans la Manche.

Chloé Guérout

Pratique
Afin de préparer au mieux l’itinéraire, les cyclistes peuvent se rendre sur le site de La Seine à vélo (laseineavelo.fr) qui répertorie toutes les étapes (12 pour Le Havre et 13 pour Deauville). Le guide La Seine à vélo, de Paris à la mer, est disponible en librairies aux éditions Chamina (15€).

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