16 avril 2025 |

Ecrit par le 16 avril 2025

Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Saint-Jean-de-Maurienne n’est pas spontanément la première destination qui vient à l’esprit lorsqu’on veut s’échapper en vacances en Savoie Mont Blanc ! Pourtant ce territoire, qui vient d’être labellisé Rando Gravel par la Fédération française de cyclisme, gagne à être connu pour qui aime conjuguer nature et activités sportives sur fond d’histoire.

Mixer judicieusement passé industriel et viticole avec activités nature est sans aucun doute l’un des points forts de Montagnicimes, instance touristique qui réunit Saint-Jean-de-Maurienne, Albiez et un chapelet de villages authentiques alentours.  Plutôt connu des cyclosportifs car situé au carrefour des grands cols alpins (Galibier, Télégraphe…), ce territoire savoyard s’affirme aujourd’hui comme une destination touristique à part entière, à même de satisfaire les amateurs de patrimoine, de randonnées pédestres ludiques ou cyclo-touristiques pittoresques.

En vélo sur les traces de l’opinel
En témoigne La Route de l’Opinel, 15 km entre Saint-Jean-de-Maurienne et Albiez-Montrond dont on peut parcourir tranquillement les 13 lacets en vélo ou VAE (elle affiche quand même 900 m D+) en s’accordant au passage une petite pause pédestre au hameau de Géboulaz.
« Jacques Opinel, mon père, a créé en 1989 le musée de l’Opinel à Saint-Jean-de-Maurienne, dans un ancien atelier familial. C’est tout près d’ici, au hameau de Géboulaz, que Joseph, le frère de mon arrière-grand-père, a mis au point son couteau de poche en 1890 », explique Maxime Opinel, directeur du musée. Comme les visiteurs souhaitaient découvrir aussi les lieux de naissance du couteau, l’idée de les mettre en valeur a fait son chemin. « Nous avons ainsi tracé un vrai parcours, qui n’est en rien une réplique du musée, plutôt une alternative à vivre en extérieur. »

Le Volcano Opinel, une œuvre d’art skateable installée au sein du skatepark Versus.©Alban Pernet

Le musée est seulement le point de départ de l’itinéraire qui s’est étoffé au fil des ans. Au tout premier atelier, à la maison de Joseph et à la toute première usine de fabrication sont venues s’ajouter des répliques artistiques du célèbre canif comme ce modèle géant, planté au cœur du beau skate-parc de Saint-Jean-de-Maurienne. Des lieux de vie de la famille et des habitants de cette vallée pauvre de l’Arvan, comme la chapelle Saint-Grat ou le four à pain, sont également venus enrichir cette route. Chacune des haltes étant dûment documentées.

En gravel à l’assaut des grands cols
Un itinéraire que l’on peut bien sûr aussi parcourir en gravel, ce deux-roues synthèse entre vélo-route, vélo-voyage et vélo-tout chemin. Le territoire vient par ailleurs d’être labellisé Rando Gravel par la Fédération française de cyclisme cet été. Une première !  De sport de niche, cette discipline monte en puissance. Elle est devenue l’expression d’une sorte de renouveau du vélo-liberté, avec un vaste champ des possibles. « Le gravel permet d’offrir des itinéraires “bis” pour rejoindre nos plus beaux cols (Mollard, Confrérie, le Chaussy, Madeleine, Croix de Fer…) et parcourir le pied des Aiguilles d’Arves en dehors des routes sur fréquentées d’été. On emprunte des itinéraires exceptionnels, où l’on peut s’ouvrir à la rencontre et découvrir, avec humilité, le patrimoine naturel et historique confidentiel », résume le directeur de Montagnicimes, Pascal Favier.
Dix itinéraires de tous niveaux ont notamment été imaginés au départ de Saint-Jean-de-Maurienne et d’Albiez et sont dûment détaillés dans un topo-guide disponible à l’office de tourisme ou sur Internet.

Le Refuge Princens à Saint-Jean-de-Maurienne. © Tilby Vattard

A pied dans les pas des ardoisiers…
Si Opinel est mondialement connu, il n’en est pas de même de la tradition ardoisière du territoire. Or cet or noir a largement contribué à l’essor de la vallée de la Maurienne aux XIXe et XXe siècles.  Pour s’immerger dans ce passé, rien de tel que la balade tranquille des ardoisiers.  Au départ de Saint-Julien-Mont-Denis et sur 2,9 km, elle retrace l’histoire de ces ouvriers, traverse plusieurs sites emblématiques témoignant de leur dur labeur. Et propose divers aménagements explicatifs et ludiques. Depuis cet été, le parcours est même scénarisé, avec la complicité de la vache Beaunie, pour séduire les enfants. 

Le sentier des ardoisiers, un “hommage” à cet or noir qui a contribué à l’essor de la Maurienne.@Montagnicimes

…ou au cœur du vignoble
Quant au vignoble de Maurienne, il a lui aussi eu son heure de gloire autour de Saint-Jean jusqu’au début du XXe siècle.  « Cette notoriété s’appuyait essentiellement sur un cépage local, le Persan ou Princens, qui produisait un très bon vin comparable aux grands crus de Bourgogne », explique Julien-Gabriel Perbellini. Lui est né ici. Il se souvient que gamin, son grand-père aimait l’emmener jusqu’à la chapelle Bonne Nouvelle (XVIIe siècle), par un petit chemin ponctué d’oratoires qui serpente au milieu des vignes. Un chemin toujours bien tracé au départ de Saint-Jean et qu’il fait bon parcourir (compter une heure aller-retour) pour admirer aussi la vue sur les nombreux sommets alentours…

Une vraie madeleine de Proust pour ce Saint-Jeannais qui vient de réaliser son rêve d’enfant : créer, au pied de ce site, “Le refuge de Princens”, un mini-gite joliment aménagé dans une petite maison de vignes, en préservant l’esprit du lieu.

Par Hélène Vermare – Eco Savoie Mont Blanc pour Réso hebdo éco

Pour en savoir + :
– montagnicimes.com
– Application 3D Pays des Aiguilles d’Arves
– Attitude Maurienne : conscient que les touristes deviennent des acteurs de la destination, Montagnicimes lance cet été Attitude Maurienne, une charte du visiteur qui s’appuie sur quatre engagements : prendre soin de l’environnement, découvrir avec humilité, s’ouvrir à la rencontre et savourer les richesses locales, une autre façon de “nourrir” son voyage. Un magazine, disponible en ligne, présente cet esprit du voyage au pays des aiguilles d’Arves ; activités, portraits et autres spots incontournables à l’appui.


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Niché à Bourg-des-Comptes en Bretagne, le Château du Boschet est un livre ouvert où chaque pierre raconte une histoire et chaque détail porte le témoignage du passé. Ici, l’élégance du XVIIe siècle n’est pas figé dans le temps, mais s’associe à un vent de modernité insufflé par ses propriétaires. Le Boschet invite les visiteurs à plonger dans un voyage qui marie le charme immuable de son histoire à l’énergie du monde contemporain.

Ce joyau architectural a conquis le cœur de Bénédicte Truchard et de son mari, qui en sont les fiers propriétaires depuis 1 an. Une acquisition « coup de foudre » pour la maitresse des lieux, éperdument tombée sous le charme du Boschet. Dotée d’une grande sensibilité artistique, cette esthète passionnée du XVIIe siècle exerce le métier de doreuse et se délecte des arts. Au départ, c’était surtout son mari qui nourrissait le désir d’acquérir un tel bien. Pour elle, sa vie ne pouvait être bouleversée que pour une bâtisse : « le château du Boschet », car il incarne tout ce qu’elle chérit – le XVIIe siècle, la dorure, l’art de vivre de cette époque, la langue française, la musique de Lully…  « Ces aspects me touchent profondément. Et puis, ce jardin à la française, une pure merveille ! Le château est splendide, mais le jardin, lui, est à couper le souffle… » confie-t-elle avec émotion.

Un écho du Versailles de Louis XIV
Le Château du Boschet, édifié entre 1660 et 1680, partage un héritage commun avec le château de Versailles, dont la construction coïncide avec la sienne. Il a été commandité par le vicomte Pierre de Lescouët, un courtisan de Louis XIV en charge des chiens de chasse du roi et grand chambellan de Philippe d’Orléans, frère du roi. L’architecte qui a supervisé les travaux reste inconnu. Érigé sur les ruines d’un manoir, le château du Boschet est l’œuvre d’un seul homme, ce qui explique son harmonie architecturale et son témoignage précieux de l’art de vivre au XVIIe siècle.

©Studio Carlito

« Le château est splendide, mais le jardin, lui, est à couper le souffle. »

La disposition intérieure du château du Boschet, fidèle à l’architecture de l’époque de Louis XIV, offre une vision parfaite des pièces en enfilade typiques de l’époque, similaires à celles de Versailles. En effet, pour des raisons de sécurité, le Roi Soleil avait choisi d’éliminer les couloirs dans ses résidences pour empêcher d’éventuels assassins de s’y cacher. Au Boschet cependant, la taille plus modeste du château a conduit à l’adoption d’une configuration particulière. Ici, le design architectural est centré autour d’un grand escalier situé au cœur du château, à partir duquel se déploient de vastes vestibules. Des espaces destinés à faciliter l’accès à toutes les pièces, autrefois appelées appartements. Il fut un temps question de restructurer les pièces, ce qui ne vit jamais le jour à cause de la Révolution française. Opportunité finalement, puisque les appartements visibles aujourd’hui sont d’origine. Les parquets Versailles, les boiseries Louis XV, les cheminées, les portes et les poignées n’ont pas bougé depuis le milieu du XVIIIe siècle.

Une esthétique inspirée du Val de Loire
Contrairement aux constructions bretonnes environnantes, le château ressemble à une construction du Val de Loire, avec l’usage notable de pierre de tuffeau, un signe extérieur de richesse à cette époque. Cette pierre rappelle également l’héritage protestant de Monsieur de Lescouët, faisant référence au panache blanc du roi Henri IV. Les larges fenêtres, un trait commun aux constructions de l’époque du Roi Soleil, et d’autres caractéristiques architecturales, comme les fenêtres à guillotine et les gonds autour des fenêtres (indicatifs de grilles de protection autrefois présentes) confèrent à ce château sa singularité. La Chapelle qui jouxte la bâtisse est consacrée et des messes peuvent donc s’y dérouler.

©Studio Carlito

Une nuit au château
3 chambres sont ouvertes au public pour séjourner au château. « Depuis le lancement de cette offre, les réservations affluent. Les clients sont ravis. Nous ne proposons pas de tables d’hôtes, en revanche un très beau petit déjeuner est servi. »  Une des chambres porte le nom de Françoise Thérèse de la Roche, petite-fille de Pierre de Lescouët, bâtisseur du Boschet. Malgré un destin tragique marqué par un emprisonnement à la Bastille et un exil à Moulin suite à une accusation de complot contre Louis XV, la Marquise de la Roche reste une figure romantique, à la mode et éminemment élégante.

Une rénovation complète de la chambre du cardinal
La Chambre du Cardinal, baptisée ainsi en hommage au premier Cardinal Archevêque de Rennes dont la lignée a résidé au Boschet au cours du XIXe siècle, se présente comme une perle architecturale du château. Elle se caractérise par ses boiseries raffinées de style Louis XV qui sont actuellement en cours de restauration. La chambre, préalablement revêtue de peinture dorée, est en passe de retrouver son lustre d’antan grâce à un processus de dorure à la feuille d’or, un travail minutieux supervisé par la propriétaire actuelle, elle-même doreuse ornemaniste. Ce projet ambitieux comprend plusieurs phases délicates, allant du ponçage à l’application de la feuille d’or, en passant par l’apprêt et l’adoucissage. Il est à noter que c’est cette chambre, par sa singularité et sa beauté, qui a permis au château du Boschet d’être classé monument historique.

©Studio Carlito

« L’ambition du Boschet est d’accueillir des artistes. »

Des jardins à la française
Ce château a traversé deux guerres et malgré tout, les Jardins à la française ont été conservés. Alors que beaucoup d’autres parcs ont été abandonnés ou transformés en Jardins à l’anglaise, plus simple d’entretien. Benjamin Boisseau paysagiste à temps plein du château, médaille d’or de meilleur apprenti de Bretagne 2022, « est une pépite pour le jardin, avec toujours plein d’idées. Il dorlote particulièrement la partie potager, dont nous sommes très fiers. »

©Studio Carlito

« Je veux faire rentrer le Boschet dans le monde moderne »

Musique !
Faisant écho au célèbre château d’Hérouville, premier studio résidentiel en France qui a accueilli des légendes du rock comme Pink Floyd, David Bowie, Iggy Pop et Elton John pour enregistrer leurs albums, le Château du Boschet s’ouvre lui aussi à la musique.« L’ambition du Boschet est d’accueillir des artistes pour l’enregistrement de leurs créations, à l’instar de Bruno Helstroffer, un ancien guitariste rock, et aujourd’hui virtuose du théorbe, une sorte de guitare en vogue sous Louis XIV.» souligne Bénédicte Truchard. « Il a récemment enregistré un album et tourné un clip au Boschet. Pour la petite histoire, dans la série télévisée « Versailles », c’est lui qui interprète le musicien du roi. »

Un festival pour faire rentrer le château dans le 21e siècle
Et Bénédicte Truchard est bien décidé à faire vivre son château et l’inscrire dans le présent « Je veux faire rentrer le Boschet dans le monde moderne et ne pas en faire un vieux château du moyen âge avec un fantôme à chaque étage. » Le château accueille mariage et séminaire. En juin dernier, le domaine a même organisé son premier festival, le « Boschet Festival », un événement orienté rock et électro. « Mon ambition est de faire du Château du Boschet une scène alternative pour les jeunes talents, un lieu vivant, attractif pour la jeunesse. Ce sont eux qui m’intéressent ! Vous savez, c’est dans ce type de jardins à la française qu’on a commencé à faire la fête sous Louis XIV. » D’autres projets sont en préparation. Passionnée de costumes historiques, Bénédicte Truchard envisage de faire du château du Boschet un haut lieu des festivités du 17e siècle, à l’instar des « fêtes galantes » de Versailles. « Lorsque les gens viennent costumés, c’est magnifique, le lieu s’anime. J’ai prévu de mettre en place ce projet avec l’association Crinoline et Compagnie, basée à Pontivy.  Nous organiserons notre première journée les 29 et 30 juin 2024. »

©_Lebon_Kévin

Incarnant une histoire riche tout en s’engageant dans la création contemporaine, le Château du Boschet offre un bel exemple de la manière dont un patrimoine séculaire peut s’adapter au monde moderne. Sous l’impulsion de Bénédicte Truchard, le Boschet s’anime, trouvant son équilibre entre l’héritage du passé et l’élan de l’avenir.

Par Karine Barbé, Magazine 7Jours en Bretagne pour RésoHebdoEco – www.reso-hebdo-eco.com


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

En pleine expansion avant la crise sanitaire, le tourisme fluvial reprend du service sur la Garonne avec de nouvelles offres de bateaux promenades. Activités ludiques et événementielles sont autant d’invitations pour une croisière sur le fleuve.

Le Covid lui avait momentanément coupé les ailes. Ou devrait-on dire le moteur et les voiles. Mais le tourisme fluvial reprend du service le long de la Garonne et de la Dordogne : promenades dégustations, nouveaux pontons et offres diversifiées, tout y est pour un embarquement immédiat ! « Le tourisme fluvial occupe 2 gros volets », observe Cédric Naffrichoux, adjoint au directeur général, en charge de l’itinérance et de l’écotourisme à Gironde Tourisme. « Les croisières fluviales avec les grands paquebots qui font escale en Gironde et concernent la plupart du temps des compagnies étrangères, et les bateaux-promenades sur les fleuves et les rivières. »

Le Sicambre à Bordeaux ©D.R

Itinéraires
Si la Gironde compte 18 compagnies, une dizaine sont implantées à Bordeaux et proposent pour la plupart des balades/dégustations avec une découverte du patrimoine. Il existait déjà des départs sur l’Estuaire, de Blaye ou Pauillac, et, depuis 3-4 ans, on trouve des propositions à partir des nouveaux pontons aménagés de Libourne, Langon ou Cadillac. Parmi les compagnies, Presqu’île Croisière (créée en 2018) propose des balades à bord de l’Hermine qui peut transporter 100 passagers ; « On découvre les villes depuis le fleuve : Cadillac, Langoiran, Lestiac, Langon, Saint-Macaire, Saint-Pierre-d’Aurillac, Castets-en-Dorthe… », intervient Patrick Walcker, fondateur et dirigeant de la société. D’autres croisières peuvent être plus longues, mais elles sont programmées en fonction des marées. Les îles de Patiras et de Margaux sont moins visitées, ainsi la compagnie Les Bateaux Bordeaux a préféré concentrer son offre sur des plages plus courtes.

« Si le tourisme fluvial attire les touristes, il est avant tout prisé des Néo-Aquitains »

Dégustations et patrimoine
Les offres sont multiples et ont un dénominateur commun : le patrimoine girondin, qu’il soit gastronomique, œnologique, architectural, naturel ou historique. Chez Presqu’île Croisière, la plupart des offres s’organisent sur des plages allant de 2 heures à 2h30, avec des dégustations de produits du terroir et de vins locaux, sur des thèmes divers : Découverte (du patrimoine), Clair de lune (le soir) Vigneronne (avec un vigneron à bord) Mascaret (où l’on surfe sur la vague à date précise) ou encore Moussaillon (pédagogique et ludique). Les Bateaux Bordelais sont, eux, la seule compagnie qui propose une restauration à bord d’un de ses bateaux, le Sicambre, qui compte une cuisine et sa brigade, et un vaste restaurant pouvant accueillir 150 convives (et 250 en cocktail). Déjeuner ou dîner croisière se dégustent en 3 plats et 2 heures 30 de navigation.

L’hermine en Navigation ©D.R

L’événementiel met les voiles
Un choix ludique très prisé par les entreprises qui privatisent les bateaux pour recevoir clients et collaborateurs : « Parce que c’est un lieu unique et stratégique qui permet de faire passer un message », note Nathalie Feferberg, directrice des Bateaux Bordelais.
Les privatisations sont l’autre gros volet de cette offre. Présents au port de Bordeaux depuis 1972, les Croisières Burdigala ont développé leur offre touristique. En plus des croisières quotidiennes : Au fil de l’eau ou Picnic, la compagnie propose des privatisations, dont certaines se font à quai. « Nous travaillons avec des agences d’événementiel, des entreprises organisent des séminaires, souligne Jade, « matelot commercial ». « Nous nous adaptons à la demande ». Les Bateaux Bordelais cultivent également leur formule business : « Tout est modulaire, on peut accueillir un CoDir de 10 participants ou une réunion de 100 personnes. » précise Nathalie Feferberg.

Un fleuve prisé des girondins
Si le tourisme fluvial attire les touristes, il est avant tout prisé des Néo-Aquitains : « 80% de notre clientèle est de la région » soutient Nathalie Feferberg. On compte une nombreuse clientèle d’autocars à moins de 2 heures de route de Bordeaux et de préciser : « Pour les privatisations, on compte 70% d’entreprises girondines (dont la plupart de Bordeaux Métropole) et 20% de parisiennes. » Et bonne nouvelle, les étrangers reviennent : si 2022 a vu très peu d’Asiatiques, des Européens et une clientèle haut de gamme américaine, tous semblent de retour pour 2023.

Par Nathalie Vallez de l’Echo judiciaires Girondins


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Dressée au XIIème siècle par les bâtisseurs du Saint-Empire romain germanique, la forteresse, largement troglodyte, s’imbrique dans un rocher aux dimensions spectaculaires. Elle s’érige en sentinelle sur la ligne de défense des châteaux vosgiens dont elle est aujourd’hui un témoin emblématique.

Construit au XIIème siècle comme la plupart des châteaux médiévaux alsaciens, Fleckenstein est l’exemple emblématique  d’un château de montagne construit sur un rocher de grès exceptionnel. Il était aménagé pour être à la fois un lieu de résidence, un symbole du pouvoir et une forteresse militaire. Édifiée par les empereurs Hohenstaufen, cette forteresse est restée pendant 600 ans le château familial des Fleckenstein et s’est agrandie et embellie en même temps que la famille s’est socialement élevée. La seigneurie elle-même comptait parmi les plus importantes de la région. La baronnie des Fleckenstein était composée de six bailliages, ces circonscriptions administratives et judiciaire médiévales, Lembach, Kutzenhausen, Soultz-sous-Forêts, Niederroerden, Roppenheim et Weiterswilller, et 35 villages. Cette famille apparait dans la région au XIIème siècle et son dernier représentant masculin, Henri Jaques, s’éteint en 1720.  L’histoire du château fort est donc intimement liée à celle de l’Alsace, cette région faisant, elle, partie du Saint-Empire romain germanique, jusqu’à son rattachement progressif à la France, pendant la période 1648-1697.

Réputée imprenable, la forteresse n’a pas failli à sa renommée, tombée sans combattre aux mains des troupes de Louis XIV. Aujourd’hui, ses vestiges impressionnent et séduisent les visiteurs qui découvrent un château fort emblématique de la régio. © D. PERONNE

C’est donc au XIIème siècle que  les empereurs Hohenstauffen assoient leur autorité sur la région en attribuant des fiefs d’empire à leurs plus fidèles vassaux. C’est ainsi que la famille Fleckenstein  se voit confier la forteresse. Elle va en assurer la gouvernance pendant des siècles. Au fil des ans, de multiples transformations architecturales sont apportées à l’édifice parallèlement à l’ascension  sociale de la famille et aux progrès de l’artillerie. Réputée imprenable pendant toute la période du Moyen Age, grâce à son système défensif, la forteresse finit par être dépassée et délaissée par la famille qui réside plus confortablement en plaine. Elle ouvre ses portes sans combattre aux soldats de Louis XIV qui la désarment et détruisent le logis seigneurial en 1680. Avec la disparition sans successeur masculin du dernier baron, les vestiges sont laissés à l’abandon. Au XIXème siècle, le courant romantique éveille un intérêt touristique pour le château « assoupi ». Il est classé monument historique en 1898.

Un système défensif très élaboré
L’exploitation touristique se développe avec la réalisation de travaux de déblaiement, de consolidation et de sécurisation. Un droit d’entrée pour aider à les financer est instauré à partir de 1958. Le château appartient à la commune de Lembach qui a la responsabilité de la conservation. L’exploitation est confiée à une régie intercommunale autonome. Le site accueille 70 000 visiteurs tous les ans. A l’intérieur de l’enceinte le parcours de visite est libre. Avec beaucoup d’éléments intéressants à voir, comme la double barbacane (ouvrage couvrant une porte typique du Moyen Age), la  citerne à filtration, l’abreuvoir. Après le contrôle d’accès, les visiteurs peuvent observer les fondations des deux tours  quasi circulaires qui rappellent l’existence d’une porte extérieure. C’est là, la dernière réalisation architecturale des Fleckenstein et le premier maillon d’un système défensif très élaboré, adapté à l’utilisation des armes à feu. A une trentaine de mètres de celui-ci, la tour-porte est composée de deux porches qui, une fois les portes closes, se transforment en une véritable souricière. Les meurtrières sur le mur gauche exposent l’ennemi aux tirs des défenseurs et les assommoirs au-dessus des portes, aux jets de toute nature.

© D. PERONNE

Au cœur du château, celui-ci devient troglodyte. Les visiteurs entrent en effet dans le rocher creusé par  la main de l’homme. Les bâtisseurs  y ont aménagé des salles et un accès au sommet, transformant ainsi le site en carrière. La pierre extraite a servi de matériau de construction pour les parties maçonnées de la forteresse. Là, le visiteur découvrira le puits plutôt insolite : on y pénètre à mi-hauteur, on le découvre en le regardant par le haut et on le traverse pour accéder  à une petite salle attenante qui abritait la roue à écureuil. Dans cette partie du site, à découvrir la salle troglodytique, la galerie des ancêtres où l’histoire des Fleckenstein  est retracée par l’image, puis l’escalier primitif, la table à feu, la salle d’archives, le cachot, la tour d’escalier en colimaçon. Toute la partie haute du château encore visible se situe sur cette  plateforme sommitale et correspondait au logis seigneurial.

Dominique Péronne pour RésoHebdoEco – www.reso-hebdo-eco.com

Pratique
www.fleckenstein.fr, info@fleckenstein.fr, Tél. : +33 (0)3 88 94 28 52
67 510 Lembach (nord de Haguenau)
Ne pas confondre avec un château qui porte un nom proche, celui du Flackenstein, en Moselle, situé près de l’étang du Hanau.

Horaires d’ouverture
Fin mars à début novembre, tous les jours à partir de 10 h
Boutique, aire de pique-nique couverte
Café des 4 châteaux, petite restauration en continu de 12 h à 17 h 30, 18 h l’été.

Tarifs
Visite libre : adulte : 5 €, enfant, 3 €
Visite guidée, sur réservation (à partir de 15 personnes) : adulte : 5 €, enfant, 3 €, Forfait visite guidée, 60 € pour l’ensemble du groupe
Tarifs groupes à partir de 15 personnes, sur réservation (40 pers. max)

Des transformations successives
Aujourd’hui, il ne reste plus guère de traces du château initial, si ce n’est l’entrée principale de l’édifice, époque XIIème siècle. A la fin du XIVème siècle, la cour est abaissée de quelques mètres et entourée d’une enceinte. L’accès à la plateforme se fait au centre du rocher par un escalier taillé dans le roc. Une chapelle flanque celui-ci au-dessus de la salle d’entrée. Le puits est protégé par une tour. Au début du XVème siècle, l’entrée principale est renforcée par une barbacane carrée. Un peu plus tard, le palais sur le sommet du rocher est reconstruit. Au milieu du XVIème siècle est construite l’imposante tour attenant à celle du puits renfermant l’escalier en colimaçon. D’autres transformations surviennent  au XVIIème siècle, avant que le château ne soit détruit en 1689. La tour de l’escalier est une tour carrée de 6 m sur 6 m, d’une hauteur actuelle de 23 m. Le diamètre de l’escalier en vis était de 4 m.

Un château-frontière
L’ancienne forteresse est située à une altitude de 387 m. Elle est le trait d’union entre les parcs des Vosges du Nord et celui du Palatinat, en Allemagne. Au nord-ouest, du côté de l’entrée, la frontière franco-allemande est située à 250 m environ, dans le petit vallon, en face du rocher du Hirtsfelsen  et le village allemand de Schönau. Au nord, les visiteurs peuvent apercevoir les ruines du château de Hohenbourg et de Loewenstein puis le rocher du Krappenfels. A l’est, s’étend l’énorme massif forestier du Thalenberg. Au sud se trouvent l’étang et le camping de Fleckenstein, à l’ouest, la vallée du Seinbach.

© D. PERONNE


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

C’était le 30 juin dernier, au Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. Jérôme Mouret, le président de l’entreprise depuis 2001, avait organisé une « Journée spéciale 100 ans » pour les membres du personnel, leurs familles, les anciens chauffeurs, mécaniciens et carrossiers, mais aussi les clients. Au programme : balade dans le temps en calèche, en bus d’après-guerre, en navette électrique. Mais la météo en a décidé autrement. Avec les trombes d’eau qui se sont abattues toute la matinée sur le parc, le déroulé de la journée a été modifié à la hâte.

Accueillis à la sortie du parking campagnard de l’Arbousière par « Les Calèches de Mado » (basées à Maillane), les invités ont été tractés par les chevaux Vick et Vanda jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage. Dans la 1ère salle, historique en images des véhicules de transport depuis les années 20, Panhar-Levassor, autocar suisse de marque Saurer, puis Mercedes, Van Hool, Setra.

Les chevaux Vick et Vanda tractent les invités jusqu’à l’accueil, à l’abri de l’orage © Andrée Brunetti

A côté, sur un panneau mural, est racontée la saga de cette entreprise née en 1923 aux confins des Bouches-du-Rhône et du Var, à Saint-Zacharie, avec Aloys Arnaud, patron du relais de poste qui transporte des sacs de courrier en jute vers Auriol et Brignoles. En 1936, son fils, Adrien achète la ligne Fontaine-de-Vaucluse / l’Isle-sur-la-Sorgue puis en 1938 la ligne Carpentras-Cavaillon-Marseille. 3ème génération avec le petit-fils, Gaby Arnaud, qui lui acquiert la ligne Carpentras-Avignon en 1950. Dans les années 60-80, la maison Arnaud Voyages développe ses activités touristiques, avec une soixantaine d’autocars et organise également des voyages en tant qu’agence.

En 2001, Gaby Arnaud confie les clés de l’entreprise à Jérôme Mouret « à condition qu’il la développe et surtout qu’il prenne soin du personnel ». En 2020, la flotte de 150 véhicules s’enrichit du 1er bus électrique et au printemps 2023, est inauguré le nouveau siège à Pernes-les-Fontaines.

Navette électrique © Andrée Brunetti

En quelques chiffres, la double activité transports / agence de voyage de cette entreprise centenaire, ce sont 160 collaborateurs, 4 millions de kilomètres parcourus, un chiffre d’affaires de 12,5M€, 3 millions et demi de voyageurs transportés par an. 3 500 élèves, écoliers, collégiens, lycéens par jour, des lignes régionales, avec des véhicules récents, sûrs, bien entretenus, confortables et accessibles aux handicapés. Principales destinations : vers l’Espagne, l’Italie, la Croatie, la Principauté d’Andorre. Avec les agences de l’Isle sur la Sorgue et Carpentras, sont organisés des voyages clés en main pour les groupes, les associations, les CE, avec un programme culturel, des visites de sites historiques, un itinéraire au cas par cas. Mais aussi des billetteries air-mer-chemins de fer. Arnaud Voyages propose aussi la location de véhicules pour 4 à 78 places, avec ou sans chauffeur, des navettes VIP pour « voyageurs d’affaires ».

Parmi les invités de ce centenaire, Serge Andrieu, le maire de Carpentras qui a souligné le rôle « D’aménageur du territoire de l’entreprise, qui relie les générations, qui relève le défi des mobilités douces avec les bus électriques et bientôt peut-être à hydrogène, qui préserve l’environnement ». Il a salué « Le travail acharné, la passion, le dévouement » de Jérôme Mouret et de son personnel. « Vous avez traversé 10 décennies, innové, pérennisé 100 ans d’action au service des voyageurs, vous êtes un modèle de développement, tout en humanité ».

Pierre Gonzalvez, président de « Vaucluse Provence Attractivité » a souligné cette « Institution historique de la locomotion, cet esprit de famille qui est la fierté de notre territoire ». Enfin, Jérôme Mouret a pris le micro. « Je suis très honoré de célébrer ces 100 ans, quel chemin parcouru, quelle richesse de l’hippo à l’électro-mobilité. Vous, les clients, chers voyageurs, vous êtes notre raison d’être, notre fierté. Nous avons su enrichir notre héritage, le faire prospérer. L’avenir, ce sont de nouveaux défis sociétaux, environnementaux, éco-responsables à relever avec la même détermination, la même passion. Grâce à votre soutien indéfectible, nous saurons évoluer, nous réinventer chaque jour ».


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Les vacances d’été font de vous la proie idéale des hackers. Évitez cette fâcheuse situation grâce à ces 5 conseils de cybersécurité.

Les voyages d’été approchent et vous planifiez vos vacances bien méritées ? De simples actions telles que l’utilisation du Wi-Fi public dans les aéroports, les hôtels ou les lieux touristiques peuvent rendre vos appareils vulnérables au piratage et compromettre votre cyber-identité. Pour vous aider à protéger votre identité, vos données financières, vos documents sensibles et vos mots de passe, voici 5 bonnes pratiques en matière de cybersécurité à adopter cet été.

1. Limitez les messages sur les réseaux sociaux qui mentionnent votre destination
Les posts sur les réseaux sociaux sont devenus l’activité préférée des voyageurs. Cependant, il peut être dangereux de publier des messages pendant que vous voyagez et de divulguer votre position exacte alors que vous êtes encore sur place. Une fois que votre position est exposée publiquement, n’importe quel acteur malveillant peut vous prendre pour cible. Bien que cela puisse sembler improbable en tant que touriste, les locaux qui connaissent mieux votre environnement auront plus de facilité à vous localiser que vous ne le pensez. Si vous êtes toujours tenté de publier, attendez d’avoir déménagé dans une nouvelle destination ou mieux encore, le moment où vous serez rentré chez vous.

2. Évitez les réseaux Wi-Fi publics
Bien qu’il puisse être difficile de trouver un réseau Wi-Fi fiable lors d’un voyage, il vaut mieux être en sécurité que dangereusement connecté aux réseaux Wi-Fi publics. Les attaquants peuvent utiliser ce que l’on appelle une attaque de type « man-in-the-middle » (MITM) lorsque votre appareil est connecté à un réseau Wi-Fi public, ce qui permet aux hackers d’accéder à votre navigateur ou à votre application et de récupérer vos données stockées. En règle générale, les réseaux Wi-Fi publics doivent toujours être évités.

3. Envisagez d’utiliser un VPN
Lorsque vous voyagez, l’utilisation d’un réseau privé virtuel (VPN) vous permet de rester protégé lorsque vous vous connectez depuis n’importe quel endroit. Non seulement un VPN vous permet d’éviter la limite de bande passante, mais il protège également votre identité en ligne et sécurise votre connexion depuis n’importe quel endroit, même si vous vous trouvez sur un tout autre continent.

4. Téléchargez les documents importants pour les sauvegarder
Voyager vers des destinations et des attractions touristiques nouvelles et inconnues peut être chaotique, ce qui augmente le risque de vol ou d’égarement d’effets personnels importants (passeports, visas, dossiers médicaux, etc.). En téléchargeant des copies de ces documents importants contenant des informations très sensibles vers un gestionnaire de mots de passe sécurisé, vous disposerez de copies numériques de sauvegarde en cas de perte ou de vol.

5. Partagez en toute sécurité des informations d’urgence avec une source de confiance
Pendant vos vacances, renforcez votre sécurité en partageant des informations importantes avec des membres de votre famille ou des amis de confiance, afin qu’ils puissent y accéder en cas d’urgence. Utilisez un service chiffré pour partager en toute sécurité des informations d’assurance ou des documents d’identité, comme votre passeport, pour une durée limitée. Ainsi, en cas d’urgence médicale ou autre, il pourra vous aider sans que des informations sensibles soient exposées par mail, SMS ou messagerie, même à l’autre bout du monde.

Arnaud De Backer, Channel Sales Manager EMEA, Chez Keeper Security.


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Le Salon du Baroudeur, organisé par l’association Sud Raid Aventures, revient pour une 3ᵉ édition à Mazan les samedi 17 et dimanche 18 juin. Les férus d’aventure seront dans leur élément au milieu des 4×4, VTT, motos, quads, ou encore des vans.

Ce week-end, tout ce qui roule, baroude et voyage aura sa place au cœur du petit village comtadin de Mazan. Le Salon du Baroudeur accueillera de nombreux spécialistes du 4×4, du VTT, des guides moto et quad, des organisateurs de raids, des équipementiers spécialisés dans le voyage, des aménageurs de vans et de camping-car, des fabricants de cellules, des clubs de moto, mais aussi des spécialistes du matériel de communication et de navigation.

L’objectif de ce salon est de permettre des échanges entre grands et petits voyageurs, aventuriers, professionnels et passionnés, mais aussi de leur permettre de rêver sur tous les sujets ayant trait au voyage quel que soit leur mode de locomotion de prédilection. Une zone d’essai sera aménagée près du Salon avec des secteurs de franchissement et un bac à sable pour les amateurs de spectacles et de sensations. Pour la première fois cette année, le samedi se terminera avec une nocturne tout en musique dans le jardin de l’hôtel de ville.

Samedi 17 juin de 9h à 23h30 et dimanche 18 juin de 9h à 18h. Entrée libre et gratuite. Mazan.

V.A.


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Après l’Irlande et l’Ecosse, l’aéroport de Nîmes signe une nouvelle destination vers le Portugal : une ligne Nîmes-Porto qui vient renforcer le partenariat et les échanges avec le sud de l’Europe. Mise en service de mars à octobre 2023, cette nouvelle ligne Ryanair confirme la dynamique économique et touristique de cette infrastructure majeure du territoire.

« Après Dublin et Edimbourg, cette nouvelle ligne conforte l’essor de la destination Nîmes via son aéroport », se réjouit Franck Proust, président de Nîmes Métropole, collectivité en charge de l’aéroport de Nîmes dont elle a confié la gestion à son délégataire Edéis.

Avec deux rotations par semaine à partir de fin mars et jusqu’à fin octobre 2023, ces vols vers Porto viendront compléter l’offre de l’aéroport nîmois avec les dessertes déjà existantes de Londres, Dublin Bruxelles, Fès, Marrakech et Edimbourg.

« Cette 7e ligne vient conforter notre stratégie de faire de l’Aéroport de Nîmes une porte d’entrée incontournable vers la Grande Provence », ajout Grégory Merelo, directeur de l’Aéroport de Nîmes (délégataire Edeis).

J.R.


Saint-Jean-de-Maurienne : L’éloge de la diversité

Destination culturelle, patrimoniale et gastronomique déjà mondialement reconnue, le Vaucluse s’affirme aussi comme une desdestinations ‘nature’ tendance de l’Hexagone. Un véritable plébiscite pour ce département alliant grands espaces et pratique des loisirs de plein air. Découverte de ce Vaucluse encore plus séduisant alors que l’automne arrive.

Pour beaucoup, le Vaucluse est avant tout une terre d’Histoire avec ses nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le Palais des Papes, le célèbre pont Saint-Bénezet où l’on y danse tous en rond, les 4,33 km de remparts d’Avignon ainsi que le Théâtre antique et l’Arc de triomphe d’Orange. C’est aussi une terre de culture avec le Festival d’Avignon, le plus grand festival de théâtre francophone de la planète (plus de 1 600 spectacles lors de l’édition 2022), ou bien encore les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival lyrique du monde créé en 1869. C’est encore une terre de gastronomie et d’art de vivre (8 crus des Côtes-du-Rhône dont l’emblématique Châteauneuf-du-Pape), près d’une vingtaine de tables étoilées et l’un des premiers producteurs agricoles de cerises, melons, truffes, fraises, raisins de table, figues, pommes, poires… produits sous toutes formes de labels garantissant leur qualité (AOP, IGP, Bio, AOC).

Mais le Vaucluse, a toujours été aussi un département ‘nature’ que les Français découvrent – ou redécouvrent – à nouveau. Loin des dérives du tourisme de masse, ce territoire est ainsi la destination verte ayant enregistré les plus fortes demandes en France parmi les grandes plateformes de réservation en ligne sur internet depuis les vacances de Pâques. Tout cela grâce à une offre à taille humaine respectueuse de son environnement.

Le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers de randonnées balisés sur les contreforts du Ventoux mais aussi au cœur des vignes, des champs de lavandes et des plus beaux villages de France. ©Thomas O’Brien-VPA

A pied ou à vélo mais toujours à taille humaine

À tout seigneur, tout honneur : le Ventoux – et son nouveau Parc naturel régional – illustre cette offre nature. Que ce soit sur ses flancs ou sur ses routes, le géant de Provence a de quoi satisfaire les amateurs de grand air. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 155 000 cyclistes ont gravi l’an dernier ses 1910 mètres, soit 35 000 de plus que l’année précédente. Que les moins aguerris se rassurent il existe plus de 40 circuits balisés pour arpenter le Vaucluse à vélo, en VTT ou en vélo à assistance électrique. Le tout adossé au réseau ‘La Provence à vélo’ (www.provence-a-velo.fr) qui regroupe plus de 400 professionnels (location, transport, accompagnement, mais aussi hébergement et restauration) afin de réserver le meilleur accueil à ces visiteurs à deux roues.

Même philosophie, pour les randonneurs qui arpentent les chemins de Vaucluse. Entre balades au cœur des vignobles, des champs de lavandes et découverte des villages, dont 7 figurent parmi les 168 plus beaux villages de France, le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers balisés au sein d’une soixantaine de circuits de différentes difficultés.

Après l’effort, le réconfort

Au final, que ce soit sur les contreforts du Luberon, les forêts des Monts de Vaucluse ou au bord des rivières s’écoulant de Fontaine-de-Vaucluse jusqu’à la plaine des Sorgues, les amoureux de la nature pourront se ‘requinquer’ grâce à une très large offre œnotouristique. En Vaucluse, quoique l’on fasse, les bons vins comme les bonnes tables ne sont jamais très loin.

Laurent Garcia de l’Echo du Mardi pour Réso Hebdo Eco

©Thomas O’Brien-VPA

Télévacances : Et si on restait ?

« Avant je disais que je travaillais à Paris et que je passais mes week-ends dans le Luberon, nous expliquait un grand producteur audiovisuel français. Aujourd’hui, je dis que j’habite en Vaucluse et que je ‘monte’ à Paris 3 ou 4 jours par semaine pour mes activités. »

Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à avoir choisi le Vaucluse pour s’y installer. Un besoin de nature ayant déjà débuté avant le Covid mais que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. Il faut dire que le Conseil départemental de Vaucluse a eu la bonne idée d’accélérer le déploiement du réseau de fibre optique sur son territoire. Ainsi, depuis fin 2021, la zone d’intervention publique est désormais couverte à 100%, avec 10 ans d’avance, par le réseau Très haut débit (THD) faisant du Vaucluse le département de la Région Sud le plus avancé en la matière et l’un des plus en pointe au niveau national. De quoi inciter de nombreux visiteurs à envisager une installation pérenne pour améliorer leur qualité de vie. Le tout à 2h40 de Paris ou 1h de Lyon en TGV.

Les infos pratiques

   

https://echodumardi.com/tag/voyage/page/2/   1/1