25 août 2024 |

Ecrit par le 25 août 2024

Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Denis Guthmuller a été élu président du Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône. Il succède à Philippe Pellaton élu à la tête d’Inter-Rhône en novembre 2020 et prône l’approche durable des métiers du vignoble.

Feuille de route
Renforcer la viabilité économique des acteurs du vignoble, rétablir le potentiel de production défaillant pour cause de vieillissement des vignes, faire face au réchauffement climatique et développer les gammes de rosés encore peu développés dans le secteur rhodanien, tels sont les principaux axes de travail de Denis Guthmuller.

Dans le détail
«Nous aurons à travailler le profil des vins dans les trois couleurs et, pour cela, nous adapter au réchauffement climatique et répondre aux attentes des consommateurs de demain. Pour assurer un rendement en termes de volume il sera nécessaire de travailler sur l’irrigation, les pratiques culturales et poursuivre les travaux sur les cépages résistants, remarque le président du Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône poursuivant, en insistant, il nous faut accentuer les actions en faveur de la protection de l’environnement et de la biodiversité avec un objectif ambitieux : faire des AOC (Appellations d’origine contrôlée) Côtes du Rhône une référence nationale en termes de développement durable.»

Une profession au cœur du développement durable
«Ces trois priorités doivent permettre de construire une filière de production durable en impliquant l’ensemble des acteurs, de l’amont à l’aval, dans une démarche éthique, vertueuse et responsable. Elles nous amènerons à faire évoluer nos pratiques, notre travail en cave et le relationnel avec nos interlocuteurs.»

Son parcours
Originaire d’Alsace, titulaire d’un diplôme en Génie climatique dans le BTP (Bâtiment et travaux publics), il exploite un domaine familial de 40 hectares converti en bio depuis 2009, avec son épouse Florence, à Sainte-Cécile-les-Vignes, depuis la fin des années 1990. Il s’est formé au CFPPA (Centre de formation professionnelle et de promotion agricole) de Carpentras-Serre. Âgé de 47 ans, Denis Guthmuller occupait auparavant le poste de secrétaire général du Syndicat depuis 2014 après avoir été nommé trésorier en 2012. Il est également vice-président de la coopérative de Cairanne et président l’Association Interprofessionnelle des Vins Biologiques de Provence et de la Vallée du Rhône (Sud-Est vins bio).

Le bureau du syndicat
Président Denis Guthmuller. Secrétaire général et vice-président : Philippe Faure (Saint-Just d’Ardèche). Vice-présidents : Pierre Combat (Mercurol), Damien Gilles (Pont-Saint-Esprit), Serge Roux (Piégon), Claude Chabran (Beaumes-de-Venise). Trésorier : Grégory Brunel (Chusclan). Membres : Denis Alary (Cairanne), Alain Aubert (Travaillan), Benoît Blain (Sainte-Cécile-les-Vignes), Bernard Borie (Saint-Pantaléon-les-Vignes), Christophe Charransol (Richerenches), Rodolphe de Pins (Montfaucon), Vincent Dessalles (Piégon), Joël Durand (Châteaubourg), Guillaume Long (Saint-Roman-de-Malegarde), Karine Ogier (Saze), Françoise Roumieux (Châteauneuf-du-Pape). Invité Jeunes vignerons : Julien Courdesse (Roquemaure).


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Isabel Ferrando a acheté cette propriété de 32 hectares (21 en Châteauneuf du Pape, le reste en Côtes-du-Rhône) en 2003. Elle a peu de temps après décroché la note maximale et enviée de 100/100 dans le fameux Guide Robert Parker des meilleurs vins de la planète.

Chaque année, grâce à ce terroir de galets, de safres et de sable et à sa dizaine de salariés, sont commercialisées environ 60 000 bouteilles, 25% à destination du marché français, 75% à l’exportation, notamment les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Europe.

Or, avec le Brexit et le Covid-19, le Domaine Saint-Préfert a été fortement impacté : -30% du chiffre d’affaires. « Avec les restaurants fermés à cause du confinement, nos ventes ont baissé évidemment, mais nos clients qui mangeaient à la maison ont fait le choix de se servir en bonnes bouteilles chez les cavistes, ce qui a limité la casse » précise Isabel Ferrando. « Malheureusement depuis ce 12 janvier est entrée en vigueur l’augmentation de 25% des droits de douane pour exporter du vin français aux Etats-Unis, ce qui n’arrange rien quand on sait que j’expédie 75% de ma production hors France, dont 15% là-bas » ajoute-t-elle.

« En Californie on m’a demandé de baisser les prix, pas à New-York. »

« Mais la situation n’est pas uniforme sur l’ensemble des Etats-Unis. En Californie, mes clients m’ont demandé de baisser les prix… je réfléchis… Tandis que sur la Côte Est, à New-York, les restaurateurs continuent à me faire confiance, ils n’ont pas fermé, ils ont installé leurs tables sur les terrasses chauffées à l’extérieur et ils ont besoin de nos cuvées haut de gamme pour satisfaire leur clientèle. »

« La filière viticole française est prise en otage pour un conflit entre Boeing et Airbus et ce sont nos concurrents espagnols et italiens qui en profitent », dénoncent à l’unisson les vignerons de l’hexagone pénalisés par cette mesure de rétorsion. Il faut savoir que les Etats-Unis sont le 1er consommateur de vin du monde avec 29 millions d’hectolitres mais aussi le 1er importateur de Côtes-du-Rhône (devant le Royaume-Uni et la Belgique) avec 17% de nos bouteilles, soit des retombées économiques de 108,8M€ pour 2019.

« Notre chance, c’est que le vin se bonifie avec le temps dans nos caveaux. »

Même si Isabel Ferrando accuse le coup, elle ne désespère pas. « Bien sûr, cette baisse des ventes, donc des marges, diminue nos capacités d’investissement, de développement des marchés à l’exportation puisque je ne peux plus prendre l’avion pour faire de la prospection avec dégustation à la clé à l’étranger. Mais notre chance, c’est que le vin se bonifie avec le temps dans nos caveaux, c’est une forme d‘ ‘art de vivre, de chic à la française’, il pèse plus d’un milliard d’euros dans la balance. Et notre richesse, en plus de la vigne, ce sont nos collaborateurs, j’en ai une dizaine à l’année, (trois sont en chômage partiel actuellement) et une trentaine de saisonniers en septembre pour les vendanges à la main. On fait le dos rond en attendant que ça reparte. »

Et pour 2021, en espérant que les vaccinations permettront un retour à la normale d’ici l’été ou l’automne, la patronne de Saint-Préfert compte se tourner vers l’Europe de l’Est pour retrouver de nouveaux débouchés, la Roumanie, la Pologne et surtout la Russie : « Je viens de recevoir chez moi une délégation de russes. Ils adorent la vodka, mais ils sont à la recherche d’autres saveurs, d’autres sensations et nos cépages de Grenache, Mourvèdre et de Cinsault constituent un accord parfait avec leurs mets ».

Isabel Ferrando, propriétaire du domaine Saint-Préfert à Châteauneuf-du-Pape / DR

Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Le Syndicat des vignerons de l’AOC (appellation d’origine contrôlée) Costières de Nîmes vient de dévoiler ses nouvelles bouteilles syndicales.

Deux bouteilles différentes ont vu le jour dans le cadre de ce projet de renouvellement. Une destinée aux vins rouges et blancs avec une bague carrée, une teinte cannelle et un poids de 630g. Une autre, totalement transparente, destinée aux vins rosés qui disposera prochainement d’un modèle avec bague à vis.

Ces deux bouteilles présentent une homogénéité de taille, en hauteur et au diamètre à l’épaule, répondant ainsi à des contraintes logistiques devant permettre de faciliter le transport grâce à un conditionnement unique et identique. A noter que la ville de Nîmes et l’appellation Costières de Nîmes partagent le logo du palmier et du crocodile dessiné par Philippe Stark. Les deux nouvelles bouteilles syndicales portent ce logo à l’épaule pour rappeler l’enracinement des vins de l’appellation sur le territoire de Nîmes. Cette nouvelle gamme vient remplacer l’actuelle ‘Nîmoise’ présente sur le marché depuis 30 ans.

« Basée à Sorgues, la Verrerie du Comtat et l’un des distributeurs agréés. »

« Nous poursuivons notre démarche de valorisation collective de l’appellation grâce à ce projet de nouvelles bouteilles syndicales, souligne Magali Jelila, directrice de cette AOC reconnue en appellation depuis 1986. Pour porter haut et fort les valeurs de l’appellation, nous travaillons à tous les niveaux d’élaboration du produit et l’innovation emballage, à travers les 25 millions de bouteilles mises sur le marché chaque année, participe à la montée en gamme de nos vins. »

Situé entre Nîmes et Camargue cette appellation de 4 500ha de vignes (dont 25% en bio) regroupant 78 domaines, 11 caves coopératives et 1 négociant vinificateur à également jouer la carte des savoir-faire locaux pour la réalisation de cette nouvelle gammes syndicales.

En effet, l’Appellation, qui produit environ 50% de rouge, 43% de rosé et 7% de blanc,  a ainsi fait appel au cabinet de conseil orangeois Cap 10, qui intervient principalement dans la Vallée du Rhône en apportant son expertise technique et commerciale.

Par ailleurs, l’appel d’offres a été remporté fin mai 2020 par l’entreprise française Verallia pour des bouteilles « made in France ». Fabricant exclusif de ces bouteilles, l’entreprise en assurera la distribution aux côtés de 3 autres distributeurs agréés, 2 dans l’Hérault (Vitivin et Embouteillage service) et une dans le Vaucluse avec la Verrerie du Comtat basée à Sorgues et dirigée par Aline Maroncelli.

Les nouvelles bouteilles syndicales de l’AOC Costières de Nîmes – à gauche, la bouteille ‘statutaire’ destinée aux vins rouges et blancs et à droite la bouteille ‘innovante’ pour les vins rosés.

Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Philippe Pellaton, président de la cave Sinnae à Laudun, vient d’être élu président d’Inter-Rhône. Il succède à Michel Chapoutier pour un mandat de 3 ans durant lequel il entend poursuivre la politique de montée en gamme, de hiérarchisation et environnementale de l’interprofession.

Philippe Pellaton, 51 ans, est le nouveau président d’Inter-Rhône. Il succède à Michel Chapoutier, qui vient d’achever 2 mandats de 3 ans à la tête de l’interprofession regroupant 1 500 opérateurs des vins AOC (Appellation d’origine contrôlée) des Côtes-du-Rhône et de la vallée du Rhône. Selon les modalités de gouvernance en usage au sein de l’interprofession, c’est donc un représentant de la production qui succède à un élu du secteur du négoce.

Un changement dans la continuité puisque Philippe Pellaton était déjà vice-président d’Inter-Rhône depuis 2010 et membre de la commission promotion depuis 2004. Il est aussi le président depuis 18 ans de la maison gardoise Sinnae (ex-cave coopérative de Laudun Chusclan Vignerons). Cette cave, créée en 1925, regroupe aujourd’hui 200 vignerons coopérateurs répartis sur 25 communes avec plus de 2 800 hectares de production et un potentiel de 130 000 hectolitres annuel. Il s’agit du premier producteur en volume des Côtes-du-Rhône et Côtes-du-Rhône Villages (8 millions de bouteilles).

« Certaines appellations des Côtes-du-Rhône sont aujourd’hui loin de leur potentiel de production ».

Le nouveau président d’Inter-Rhône entend poursuivre le mouvement de « premiumisation », en continuant de relever la valeur des vins de la Vallée du Rhône tout en diversifiant la production vers les blancs (15% d’ici 5 ans contre 10 % actuellement) et les rosés (20 à 25 % au lieu de 15 %).

En parallèle de cette diversification de la production, Philippe Pellaton réaffirme sa volonté de valoriser par la hiérarchisation et la montée en puissance des Côtes-du-Rhône Villages avec indication géographique et des Crus. Le nouveau président envisage une belle marge de progression puisque, pour lui, « certaines appellations des Côtes-du-Rhône sont aujourd’hui loin de revendiquer tout leur potentiel de production ».

Philippe Pellaton souhaite, enfin, continuer d’accompagner l’ensemble du vignoble dans une démarche environnementale type HVE (Haute valeur environnementale) ou RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).

« Depuis plusieurs années, les pratiques vertueuses d’un engagement RSE sur les plans économiques, sociaux et environnementaux sont reconnues par les acteurs du vignoble, vignerons, caves coopératives et négociants, insiste-t-il. L’objectif est de maintenir l’équilibre entre l’efficacité économique, le respect de l’environnement et le progrès social. » Une approche que Philippe Pellaton souhaite rendre pérenne et collective en incitant « toutes les parties prenantes des Côtes du Rhône et de la Vallée du Rhône à le suivre, il pourra s’appuyer sur l’exemplarité d’Inter Rhône qu’il souhaite faire labelliser ».

« Nous nous inscrivons dans un moment de grande confusion. »

Le nouveau président d’Inter-Rhône est aussi revenu sur les conséquences de la conjoncture actuelle. Si le Covid-19 a focalisé l’attention, le secteur a également été touché par la mise en place des taxes douanières voulues par l’administration Trump aux Etats-Unis ainsi que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne : les deux premiers pays clients à l’export des vins de la Vallée du Rhône.

« Nous nous inscrivons dans un moment de grande confusion, tant au niveau national qu’au niveau international, explique-t-il. Nous venons de traverser 6 mois compliqués et nous avons devant nous 6 mois sans visibilité. »

Si pour l’instant le Brexit semble ne pas avoir eu de conséquences sur la demande outre-Manche, le marché américain a connu une baisse de -20 % sur les 12 derniers mois et de -46 % entre janvier et août 2020. En Chine, autre pays convoité par Inter-Rhône, le recul est de plus de 40 % sur les 8 premiers mois de l’année.

L’impact est cependant moins important puisque la Chine représente moins de 50 000 hl, là où les Etats-Unis pèsent 150 000 hl par an. « Il s’agit de 2 pays ciblés par Inter-Rhône depuis des années qui constituent des relais de croissance, tant en volume qu’en valeur », précise Philippe Pellaton qui entend par ailleurs restructurer le pôle technique de l’institut rhodanien afin d’en faire un véritable outil de mutation du secteur au profit des adhérents d’Inter-Rhône.

 

Un vigneron engagé dans le combat syndical

Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en agriculture obtenu à l’école d’ingénieurs en agronomie, agro-alimentaire et environnement de l’Isara de Lyon, Philippe Pellaton a d’abord occupé un poste de responsable commercial dans un laboratoire vétérinaire avant de s’installer comme jeune agriculteur en 1999 à Laudun, sur l’exploitation familiale. Il y reprend les 8 ha de son grand-père. Aujourd’hui, son exploitation compte 35 ha certifié HVE (Haute valeur environnementale). Il produit une partie en bio et réalise 20 % de sa production en blanc.

Particulièrement actif en termes de représentation syndicale, il a enchaîné 4 mandats de président du Syndicat général des vignerons des Côtes-du-Rhône. Une présidence qu’il va abandonner en décembre prochain. Depuis juillet dernier, il a également cessé son mandant au sein de la Fédération des AOC (Appellations d’origines contrôlées) du Sud-Est. Il fera bientôt de même d’ici quelques semaines au sein de la Confédération nationale des vins d’origine (Cnaoc). En revanche, après avoir été président du Comité régional vins de l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), Philippe Pellaton en restera membre.


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Après l’annulation de tous les évènements prévus par les Costes du Rhône et ses Baronnies depuis avril, la Commanderie appelle les Commandeurs, les Chevaliers et les Officiers à rester motivés et attentifs.

« Je leur demande de garder espoir dans un avenir proche qui nous permettra de nous rencontrer et de garder aussi le moral et la fierté de servir une juste cause : celle de la défense d’une appellation qui, depuis cinquante ans, n’a cessé de croître en notoriété et en diffusion dans le monde entier, et c’est ce que nous croyons, grâce aussi à l’activité de notre Commanderie et de ses Baronnies » détaille dans un communiqué, Patrick Galant, Grand Maître de la Commanderie des Costes du Rhône.

Force de représentation d’animation, de communication, de promotion et de maintien des traditions des vins des Côtes-du-Rhône ainsi que de la culture vigneronne et viticole, la Commanderie compte 11 Baronnies à travers le monde. Outre les Baronnies européennes (Liège, Gand, Montreux et Palatinat), la Commanderie des Costes du Rhône est ainsi aussi présente à Shanghai en Chine, Séoul en Corée du Sud, Québec, Drummondville et Montréal ainsi qu’à New-York et Philadelphie aux Etats-Unis.


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Du 15 au 18 octobre se tient la 7ème édition du ‘Fascinant weekend’, un événement grand public destiné à promouvoir le vignoble ainsi que ses acteurs viticoles et touristiques. Nationale, l’opération se distingue cette année avec deux destinations exclusivement Vauclusiennes (‘Autour du Ventoux’ et ‘Autour des Dentelles de Montmirail’) qui proposeront un programme riche d’une quarantaine d’activités sportives, insolites et inédites, entre patrimoine naturel et culturel, terroir, dégustations, gastronomie… Le tout en compagnie et des vignerons et professionnels du tourisme des villages de Suzette, Lafare, La Roque Alric, Beaumes-de-Venise, Vacqueyras, Gigondas, Sablet ainsi que sur toute l’aire d’appellation Ventoux.

Du jeudi 15 au dimanche 18 octobre. Adresses, horaires et activités détaillées sur www.ventouxprovence.fr


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Initialement prévue le 14 mars dernier, la 35ème édition du Concours des vins se tient finalement ce samedi 3 octobre. Crise sanitaire oblige, le concours se déroulera dans un format intimiste à la salle polyvalente de Montfavet.

Le concours des vins d’Avignon édition 2020 aura finalement bien lieu. Le président de l’événement, José Gonzalvez et l’équipe organisatrice s’activent aux derniers préparatifs. Cette année, le concours se tiendra à la salle polyvalente de Montfavet dans les conditions qu’impose la crise sanitaire : gel hydroalcoolique obligatoire à l’entrée et sortie de la salle, espacement entre les dégustateurs, crachoir individuel, masque obligatoire en cas de déplacement, marquage au sol pour aider à la distanciation, prise de température frontale à l’arrivée et accompagnement personnalisé des membres du jury jusqu’à leur table. Un concours à la saveur particulière puisqu’il se déroulera dans un format plus intimiste qu’à l’accoutumée (pas de repas, pas d’animations, pas d’intronisations). Côté échantillons, certains producteurs ayant choisi de reporter leur participation en 2021, leur nombre a été revu à la baisse (500 environ) tout comme celui des dégustateurs.

Infos sur www.concoursdesvins-avignon.com


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Jacqueline Bouyac, nouvelle présidente de la Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin (Cove) et Michel Jouve, conseiller communautaire délégué à l’agriculture et au développement rural, également maire de Flassan, viennent de participer aux vendanges de la vigne intercommunale. Composée de 300 plants de syrah, grenache, cinsault et mourvèdre plantés en avril 2004 à l’initiative de la commission agriculture de la Cove avec le soutien de de la chambre d’agriculture de Vaucluse, la confrérie du plant de vigne de Caromb, la confrérie des vignerons des Côtes-du-Ventoux et le  lycée agricole Louis-Giraud de Carpentras , la parcelle a été récoltée par une classe de l’établissement. Le raisin vendangé a été ensuite acheminé à la cave Rhonéa à Beaumes-de-Venise pour y être vinifié avant d’être mis en bouteille au profit d’œuvres caritatives. Chaque année, ce sont ainsi 400 à 500 kg qui sont récoltés selon le climat. De quoi permettre de produire 400 à 500 bouteilles par cuvée.

10 068 hectares de vignes dans la Cove
Pour l’intercommunalité, la plantation de cette vigne rappelle l’importance de ce secteur dans l’économie de la Cove. Avec 1 831 exploitations, le domaine agricole représente 10,5% des emplois de l’agglomération et la vigne (raisins de cuve et de table) occupe 70% de la superficie agricole utilisée recensée sur le territoire la Cove, soit 10 068 hectares sur 14 656 hectares. Des vignes qui abritent plusieurs AOC (Appellation d’origine contrôlée) caractéristiques du Vaucluse comme les Côtes-du-Ventoux, les Côtes-du-Rhône avec deux appellations grand cru Gigondas” et Vacqueyras ainsi que les Beaumes-de-Venise rouge (14e cru de la Vallée du Rhône) et leurs muscats.


Côtes du Rhône : Denis Guthmuller nommé à la présidence du Syndicat des vignerons

Après des semaines d’observation des vignes et de la météo, Inter-Rhône annonce la récolte des premières grappes du millésime 2020 dans les vignobles de la Vallée du Rhône.

Alors que 2020 s’impose comme une récolte précoce sur l’ensemble du territoire, toutes les conditions sont réunies pour la réussite de ce millésime dans le deuxième plus grand vignoble d’AOP français. « Après un automne très pluvieux, avec notamment des précipitations importantes sur les mois d’octobre et novembre 2019 ayant permis une recharge hydrique du sol importante, l’hiver a été doux et sec », indique Inter-Rhône, l’interprofession des vins de la Vallée du Rhône. « Cet hiver, le 2ème le plus doux après 2015/2016, a conduit à une avance de la végétation. Le printemps 2020 se classe également comme l’un des plus chauds en France et a accentué l’avance constatée. La météo estivale a confirmé la précocité du millésime sans pour autant la renforcer : les températures relativement élevées en journée ont été équilibrées par la fraîcheur des nuits, tandis que quelques épisodes pluvieux ont apporté l’eau nécessaire à une bonne progression des maturités. La véraison a été hétérogène en fonction de la situation des parcelles et des grappes, mais l’on a pu noter une belle sortie des raisins, avec des baies de taille importante, et une végétation en avance d’une à deux semaines par rapport à 2019 suivant les zones. »

Si la récolte des blancs a déjà démarré dans certaines zones précoces des AOP de la Vallée du Rhône méridionale, les premiers coups de sécateur sont attendus pour la semaine du 24 août dans les AOP septentrionales, tandis que les rouges dans le nord comme dans le sud du vignoble devraient être vendangés à partir de début septembre. A l’heure du début des vendanges, les maturités ont ainsi une avance de 7 à 10 jours par rapport au millésime 2019, dans la partie méridionale comme dans la partie septentrionale du vignoble. « L’état sanitaire des vignes, grappes et baies est excellent. Si les conditions météorologiques des jours et semaines à venir restent favorables, cette situation laisse présager d’un très beau millésime 2020 pour les Appellations d’Origine Protégées de la Vallée du Rhône » conclut Inter-Rhône.

https://echodumardi.com/tag/vin/page/14/   1/1