23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

L’événement ‘Vaison voit rouge’ revient pour une 3e édition

Le syndicat intercommunal des vignerons de Vaison-la-Romaine organise une nouvelle édition de l’événement ‘Vaison voit rouge !’ du mercredi 10 au mercredi 17 juillet. Durant toute la durée de a manifestation, la ville, les commerces et les restaurants vont se teinter de rouge, la couleur de l’AOC Côtes du Rhône Villages Vaison-la-Romaine, qui s’étend sur les communes de Vaison-la-Romaine, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Villedieu, Buisson et Saint-Roman-de-Malegarde.

Les vins rouges de l’appellation seront à l’honneur lors de plusieurs soirées, qui débuteront à 18h, durant lesquelles un char décoré et des groupes musicaux animeront les rues de plusieurs communes. Autour, les vignerons feront déguster leurs cuvées moyennant l’achat d’un verre à 2€.

Le char débutera sa tournée avec la fanfare Brass Coulée Titanic Orchestra le vendredi 12 juillet à Vaison-la-Romaine au départ de la Grande rue, puis le samedi 13 juillet au départ du Cours Taulignan. Le lundi 15 juillet, ce sera autour du village de Buisson d’accueillir les festivités avec le groupe Les Woobies, suivies d’une soirée brasero. Enfin, le char des vignerons fera étape à Villedieu le mercredi 17 juillet avec les Plattband.


L’événement ‘Vaison voit rouge’ revient pour une 3e édition

Du lundi 10 au lundi 17 juillet, le Syndicat intercommunal des vignerons de Vaison-la-romaine réitère son rendez-vous ‘Vaison voit rouge’ qui met en lumière les vins de l’appellation 100% rouge Côtes du Rhône Villages Vaison-la-romaine.

Durant toute la durée de l’événement, les commerces et les restaurants des cinq communes couvertes par l’AOC Côtes du Rhône Villages Vaison-la-romaine mettront en avant les vins de l’appellation. Ainsi, les cuvées des caves adhérentes au syndicat seront proposées au verre ou à la bouteille à Vaison-la-Romaine, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Villedieu, Buisson et Saint-Roman-de-Malegarde.

Quatre soirées ‘happy hour’ seront organisées de 18h à 20h, accompagnées de diverses animations. Ce mercredi 12 juillet, le char des vignerons défilera à Villedieu, sur la place du village, avec la Fanfare d’Origine Non Contrôlée. Ce vendredi 14 juillet, le char des vignerons poursuivra sa route vers Buisson, sur la place du village, accompagné du Riviera Jazz Band. À Vaison-la-Romaine, le char traversa la Grande rue avec la Fanfare d’Origine Non Contrôlée ce samedi 15 juillet, et il s’aventurera sur le Cours Taulignan, dans la Rue de la République et sur Place Montfort, le lundi 17 juillet aux côtés de la Pena Camargua.

V.A.


L’événement ‘Vaison voit rouge’ revient pour une 3e édition

À l’occasion de la deuxième de la journée des terrasses qui s’est tenue cette semaine, France Boissons a publié un baromètre qui témoigne de l’attachement des Français aux terrasses et a révélé des chiffres régionaux inédits. Les natifs du Sud-Est sont ainsi ceux qui vantent le plus le mérite de leurs terrasses, ces lieux de vie incontournables.

Ce mercredi 24 mai il s’est tenu la deuxième édition de la Journée des Terrasses. À cette occasion, France Boissons, leader de la distribution de boissons au sein du marché de la CHD (Consommation hors domicile), a dévoilé les résultats de sa nouvelle étude Ifop sur l’attachement des Français à leurs terrasses.
Historiquement ancrées dans le patrimoine culturel et économique français, les terrasses sont un incontournable du quotidien. Elles occupent le top 5 des espaces essentiels pour la sociabilité des villes et des quartiers. 94% des Français pensent que les terrasses sont clés pour l’activité économique locale. D’ailleurs, la fréquentation des terrasses ne cesse d’augmenter en France (+3pts par rapport à 2022).

Des vecteurs clefs pour le dynamisme local et le lien social
Les cafés, hôtels et restaurants sont des vecteurs clés de dynamisme économique et de lien social pour les communes françaises. Les terrasses ont connu un engouement certain dès la fin de la pandémie du Covid-19. Pour autant, sur le long terme, et malgré l’attachement des Français, le nombre de bistrot est passé de près de 500 000 dans les années 1900, à moins de 40 000 en 2016, soit une baisse de 2,8% chaque année.

C’est pourquoi, à l’occasion de la Journée des Terrasses, France Boissons, appuyé par les associations APVF et Centre-ville en Mouvement a souhaité mettre à l’honneur ces lieux emblématiques de l’art de vivre à la Française qui animent chaque jour les quartiers, les villages et les villes de l’Hexagone. Cette étude a vocation à rappeler l’intérêt si particulier des Français à ces espaces extérieurs.
« La défense de nos centres-villes est notre raison d’être, explique Philippe Laurent, président de l’association d’élus centre-ville en mouvement et maire de Sceaux. S’associer et faire connaître la Journée des Terrasses est donc pour nous un engagement naturel. Les terrasses font partie intégrante du quotidien des Français, mais elles doivent être soutenues. Elles participent au cercle vertueux de l’attractivité économique de nos centres-villes et centres-bourgs. »

Les terrasses dans le Top 5 des espaces essentiels pour la sociabilité des villes et villages. 87% des Français estiment que les terrasses de cafés, bars ou restaurants sont importantes pour le lien social des habitants, les classant juste derrière le podium des lieux incontournables constitués des commerces de proximité (95%), des écoles (94%) et des parcs et jardins publics (92%). Ici le Café Barretta à Avignon. © Hocquel A. VPA

Un attachement qui ne cesse de progresser
Ils sont aujourd’hui plus de 9 Français sur 10 à déclarer se rendre en terrasse en 2023 (contre 87% en mai 2022). Les amateurs de terrasses en profitent avant tout pour passer du temps avec leurs proches (pour 61% d’entre eux, soit 3 points de plus qu’en mai 2022), s’échapper de leur environnement quotidien (pour 43%, soit 2 points de plus qu’en mai 2022) ou encore profiter du cadre extérieur et de l’ambiance (36%).
Les Français semblent donc chercher davantage de sociabilité et de pause dans leur quotidien. Paradoxalement, malgré un besoin d’évasion avéré, 95% d’entre eux estiment que la terrasse idéale prend place à l’improviste dans un lieu abrité des regards.
Le moment privilégié pour s’y rendre varie selon l’âge des répondants : les plus jeunes s’y retrouvent en fin de journée, souvent en afterwork, tandis que leurs aînés s’y rendent plus tôt mais restent plus longtemps. Enfin, la météo reste un frein majeur pour profiter des terrasses, ainsi que le manque de moyens financiers notamment marqué par l’inflation. 

Les terrasses : le reflet des diversités régionales
Emblème de la culture française, il existe autant de manières de vivre un moment en terrasse qu’il existe de personnes. Parce que les terrasses sont omniprésentes au sein du paysage français, l’édition 2023 du sondage Ifop valorise la richesse de nos régions. Si les habitants de la région Nord-Ouest reconnaissent l’intérêt des terrasses ensoleillées du Sud de la France, ils défendent avec fierté les leurs. Ils sont ainsi 60% à estimer que c’est leur région qui se rend le plus en terrasse parmi les autres régions de France, juste derrière le Sud de la France. Le Nord-Ouest est la seule région de l’hexagone à revendiquer les terrasses comme incarnation du patrimoine culturel local, devant le patrimoine régional ou national. Au total, 22% des Français interrogés estiment même que la Bretagne possède les plus belles terrasses de France. Les natifs du Sud-Est et du Sud-Ouest sont ceux qui vantent le plus le mérite de leurs terrasses : 82% d’entre eux estiment qu’elles les rendent fiers de leur région, contre 77% en moyenne.

Les terrasses, vecteur de dynamisme économique ? 94% des Français estiment que les terrasses contribuent au dynamisme économique de leur quartier ou de leur village, comme à Villedieu avec le café du centre. © Hocquel A.-VPA

 De leur côté, les franciliens fréquentent plus régulièrement les terrasses (29% affirment s’y rendre au moins une fois par semaine, contre 25% en moyenne) après le travail ou pour visionner un événement sportif. Ils sont toujours en recherche de lieux inédits, souvent dans d’autres régions. Enfin, les habitants du Nord-Est s’accordent sur l’intérêt des terrasses ensoleillées du Sud de la France. Ils soutiennent tout de même l’attractivité de leurs régions respectives pour 38% d’entre eux, montrant à nouveau leur fierté régionale pour l’ambiance et l’histoire que possèdent leurs terrasses.

« En tissant du lien avec leurs habitants, les terrasses de nos communes sont des lieux essentiels de nos territoires, évoque Christophe Bouillon, président de l’Association des Petites Villes de France.. Chaque ville et village de France, possède sa fierté locale, son ambiance et sa spécificité. En se ralliant à la Journée des Terrasses, ce sont nos villes et nos régions qui ont l’occasion de remettre en avant le regain d’attrait économique et social que celles-ci représentent. »

Une journée de mobilisation unique
« Nous sommes fiers de soutenir les terrasses, véritables espaces de rencontre et de convivialité qui contribuent au vivre-ensemble des Français, rappelle Laurent Théodore, président de France Boissons. Les terrasses participent également à un écosystème local vertueux, aussi bien pour les professionnels de ce domaine, que pour l’ensemble des commerces avoisinants qui bénéficient de cette vitalité. Partenaire des Cafés, Hotels, Bars, Restaurants depuis près de 60 ans, il nous tient à cœur, à France Boissons, de mettre à l’honneur et de remercier tous les professionnels du secteur qui s’engagent au quotidien pour faire battre le cœur de nos territoires et préserver ces lieux qui sont les poumons de nos villes. » Un appel qui résonne pour 87% des Français, considérant que les terrasses sont des lieux de vie déterminants pour le lien social.

Pour 61% des Français, la principale motivation à se rendre en terrasse est de passer du temps avec des proches comme ici dans les rues piétonnes de la cité des papes. © Hocquel A.-VPA

L’événement ‘Vaison voit rouge’ revient pour une 3e édition

L’Association des maires de Vaucluse (AMV) vient d’élire son nouveau président, ou plutôt ses nouveaux présidents. Le scrutin s’est déroulé à la salle de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne où les édiles du département ont donc désigné leurs représentants ainsi que le conseil d’administration de cette structure fédérée au sein de l’Association des maires de France (AMF).

A cette occasion, le duo Jean-François Lovisolo, maire de La Tour-d’Aigues, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue a été élu par 119 voix sur les 122 électeurs présents (3 votes blancs). Une élection sans grand suspense puisqu’il n’y avait que cette double candidature en lice. Si la mise en place d’une ‘doublette’ à la présidence de l’AMV n’est pas inédite, ce scrutin officialise cependant pour la première fois le principe d’une co-présidence partagée. En effet, lors de la précédente élection en 2014 afin de désigner le successeur de Jean-Pierre Lambertin, maire sortant de Lapalud, le socialiste Jean-François Lovisolo, l’avait emporté d’une très courte tête devant son opposant de droite, Pierre Gonzalvez. Considérant que l’AMV est avant tout un outil apolitique au service des élus du territoire, le maire de La Tour-d’Aigues a alors immédiatement proposé à son concurrent malheureux le principe d’une co-présidence aussitôt acceptée par son rival.

 «Continuer à œuvrer pour l’intérêt général.»

« Nous nous sommes rendus compte qu’aller au-delà des clivages politiques a permis de faire avancer les dossiers et les projets de l’AMV et de ses élus, reconnaît Jean-François Lovisolo. Cette dynamique, nous voulons l’amplifier car nous voulons continuer à œuvrer pour l’intérêt général. » Durant ces 6 dernières années, cette nouvelle direction bicéphale, un maire de chaque bord politique avec l’un, représentant les petites communes, et l’autre, les villes plus importantes, semble en tout cas avoir convaincu leurs homologues vauclusiens. Il restait toutefois à formaliser, pour la première fois, cette bi-présidence par un vote qui, pour l’occasion, s’est transformé en plébiscite. Dans la foulée, l’assemblée des maires de Vaucluse a ensuite aussi désigné à l’unanimité les 34 membres de son conseil d’administration*. « Nous n’avons voulu écarter personne car toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Nous avons donc pris tout le monde, puisque les statuts le permettent, afin de conserver cette vision œcuménique, précise Pierre Gonzalvez. Comme cela, tous ces élus pourront participer à nos travaux. » Le nouveau conseil d’administration se réunira à la rentrée pour élire le bureau de l’AMV et procéder ensuite à la répartition des membres dans les différentes commissions thématiques.

«Un mandat bénévole pour faire face à la solitude des maires.»

« Notre mission est de plus en plus difficile : contraintes budgétaires, transferts de compétences aux intercommunalités, évolution permanente du contexte législatif réglementaire, multiplication des normes, responsabilité des élus…, expliquent les deux présidents dont le mandat est bénévole. C’est pour cela, plus que jamais sans doute, que l’association des maires démontre son utilité en partageant les préoccupations quotidiennes, et en tentant de faire évoluer les pratiques, parfois trop rigoureuses de l’administration de l’Etat, et de proposer l’évolution de la législation via nos parlementaires. Quand on est élu, on est parfois seul. C’est à ce moment-là qu’il est utile de pouvoir s’appuyer sur les équipes de l’AMV.

 «Le retour de Bollène.»

Cette AG a été aussi marquée par le retour de Bollène au sein de l’AMV. En effet, si le département compte 151 communes, l’Association des maires de Vaucluse ne dénombrait jusqu’alors que 148 membres – les villes d’Orange et de Bollène, tenues par les époux Bompard de la Ligue du Sud, et celle du Pontet, dirigée par le RN (Rassemblement national) Joris Hébrard ne souhaitant pas être membre. Cependant, la défaite de Marie-Claude Bompard dans le Haut-Vaucluse a changé la donne. « Nous avons voulu rompre cet isolement, explique Anthony Zilio, nouveau maire de Bollène et aussi président de la communauté de communes Rhône Lez Provence depuis 2014. Il nous a semblé qu’il y avait de bonne chose à prendre auprès de tous les élus et que nous avions tout intérêt à échanger un maximum avec nos homologues. » En contrepoint, le basculement de Morières-lès-Avignon vers le RN pourrait entraîner le départ de la commune de l’AMV même si, à ce jour, la municipalité n’a pas pris position sur le sujet.

Dirigée par Muriel Bassemon, l’AMV vient de déménager ses locaux du centre-ville d’Avignon à l’immeuble le Saphir à Sorgues. La structure propose aide et assistance à ses membres. Elle fournit également des conseils juridiques aux maires afin de faciliter leurs démarches. Elle met aussi en place des réunions régulières sur des thèmes quotidiens aux maires (code des marchés publics, intercommunalité, TP…). Depuis 2016, elle a, entre-autre, signé une charte avec les acteurs du logement social en Vaucluse, organisé des visites de communes afin d’y aborder les problématiques spécifiques, instauré un outil de dialogue avec les représentants du monde agricole sur les questions des permis d’élevage abusif, signé une convention sur le renforcement de l’école rurale, soutenu la création d’une association des communes forestières de Vaucluse et même initié un concours de pétanque des élus.

 

*Les membres du conseil d’administration de l’AMV : Michel Terrisse (maire d’Althen-des-Paluds), Siegfried Bielle (Aubignan), Michel Partage (La Bastidonne), Max Raspail (Blauvac), Anthony Zilio (Bollène), Pascal Ragot (Bonnieux), Geneviève Jean (Cabrières d’Aigues), Delphine Cresp (Cabrières d’Avignon), Christophe Reynier-Duval (Caderousse), Roger Rossin (Cairanne), Nicolas Paget (Courthézon), Guy Moureau (Entraigues-sur-la-Sorgue), Patricia Philip (Fontaine-de-Vaucluse), Louis Biscarrat (Jonquières), André Rousset (Lauris), Pierre Gonzalvez (L’Isle-sur-la-Sorgue), Gérard Borgo (Loriol-du-Comtat), Frédéric Tenon (Mondragon),  Christian Gros (Monteux),  Louis Driey (Piolenc),  Sandrine Raymond (Saint-Pierre-de-Vassols),  Laurence Chabaud-Geva (Saumane-de-Vaucluse), Gilles Vève (Saint-Didier), Thierry Thibaud (Savoillans),  Julien Merle (Sérignan-du-Comtat), Jean-François Lovisolo (La Tour-d’Aigues), Christine Lanthelme (Uchaux), Jean-François Périlhou (Vaison-la-Romaine), Patrick Adrien (Valréas), Joël Bouffies (Villedieu), Frédéric Rouet (Villes-sur-Auzon), Corinne Testud-Robert (Visan) et Gilles Ripert (président de la communauté de communes du pays d’Apt Luberon – CCPAL).

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