Alors que le 11ᵉ Bistrot de Pays de Vaucluse, situé à Buisson, a rejoint cet été la liste des établissements vauclusiens ayant reçu cette labellisation et va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h, le label, lui, fête déjà ses 30 ans. Pour l’occasion, le tout premier Guide national du label va voir le jour.
Né dans le Pays de Forcalquier dans les Alpes-de-Haute-Provence au début des années 1990, le label Bistrot de pays recense aujourd’hui près de 130 établissements partout en France. Le Vaucluse, lui, en compte 11, dont le dernier en date, le Bistrot de Buisson, va être inauguré ce mardi 12 décembre à partir de 18h (7 Montée de la Fontaine).
Pour ses 30 ans, le label sort son tout premier Guide national, entièrement gratuit, qui liste toutes les bonnes adresses labellisées sur 180 pages. Imprimé en 10 000 exemplaires, ce guide est disponible dans les Bistrots de Pays et leur office de tourisme, ou sur le site internet du label.
Dans le même temps, la Fédération nationale des Bistrots de Pays lance un appel à candidature dans le but d’identifier, sélectionner et labelliser 30 nouveaux candidats avec une prise en charge à 100% des frais d’entrée. Cet appel à candidature s’adresse à des bistrots déjà existants situés dans des villages ruraux et prêts à s’engager dans la charte des Bistrots de Pays.
Les Bistrots de Pays fêtent leurs 30 ans
Avec le duo de choc Carole Apack (directrice de la publication) – Jean-Louis Uhl (directeur de la rédaction), des pigistes et photographes de talent, qui arpentent le territoire en long, en large et en hauteur, cette revue porte au sommet le Ventoux, son terroir, les hommes et les femmes qui le mettent en valeur.
Gros plans sur des artisans, portraits de personnalités, randonnées à pied et à vélo, balades en famille, carnet de voyages, idées sorties, 50 ans de l’AOC Ventoux, Appellation d’Origine Contrôlée… Avec toute l’équipe de « Ventoux Magazine », re-découvrez votre territoire sous toutes ses coutures, ses vallons, ses vignes, ses cerisiers, ses lavandes, ses champs d’épeautre, ses fleurs de rocaille, ses maisons de pierre sèche, ses villages perchés, ses bistrots de pays, ses lavoirs et fontaines, ses ruelles et calades.
‘Bouge ton coq’ lance son 3e appel à candidature pour l’ouverture de nouvelles épiceries participatives ‘Monépi’ dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur jusqu’au 28 février.
Tout commence par un constat : «Aujourd’hui en France, 70% des communes rurales n’ont pas de commerce et un habitant rural doit parcourir en moyenne 24km pour faire ses courses de premières nécessités (source : Insee et OpinionWay),» relate Monépi, fondateur des épiceries participatives.
L’épicerie, un lieu social Pourtant, « Dans un village, le commerce représente un lieu de lien social privilégié. Lorsqu’il disparait, la dernière lumière s’éteint et c’est tout un village qui meurt. C’est pourquoi le mouvement citoyen ‘Bouge ton coq’ propose une aide financière, technique et un réseau aux maires, associations ou citoyens motivés par l’ouverture d’une épicerie participative. C’est ainsi que 2 épiceries ont été financées en Paca. »
La promesse ? Un système alimentaire créé par et pour les citoyens, avec, au programme, une plateforme de gestion gratuite, l’accès à nombre de producteurs locaux, zéro marges entre le producteur et le consommateur et une réduction de l’impact sur l’environnement.
Est-ce que ça marche ? 350 épis ont ouverts ou sont en construction. 60 000 produits issus de 3 500 producteurs ont déjà intégré le circuit et 14 000 familles s’y sont déjà investi.
Pour quoi faire ? Vous habitez une petite ville où une multitude de producteurs pourraient répondre aux besoins des habitants et vous cherchez un moyen de créer du lien social dans votre ville ? Les Epis, modèle d’épicerie associative et participative proposent de mettre leur savoir faire au service des mairies et des particuliers, pour la création d’épiceries conçues sans marges produits ni salaires.
Côté gestion ? La plateforme monepi.fr gère la boutique et le paiement en ligne, le planning participatif, la gestion des adhésions, l’envoi des commandes aux producteurs, la comptabilité, ainsi que d’autres fonctionnalités. Les avances, recharges de compte des adhérents, servent à effectuer des commandes groupées et les adhésions permettent de couvrir les frais de fonctionnement : assurance, banque et éventuelles animations. Bouge ton coq propose même de verser 1 100€ à l’association pour l’aider sur l’amorçage du projet, précisant qu’une épicerie participative ‘génère jusqu’à 150 000€ de chiffre d’affaires au bout d’une année’. Le nouvel épi bénéficiera de milliers de produits déjà référencés sur le réseau. Quant aux adhérents ? Ils choisissent les produits, organisent les dégustations et des ateliers cuisine.
Vous êtes un maire rural ? Et vous voulez soutenir l’ouverture d’une épicerie associative dans votre village ? Un épi, c’est un commerce sans charges et sans marges qui repose sur la participation des citoyens. Si vous avez un local à mettre à disposition d’une association pour accueillir l’épicerie, celui-ci pourrait tout de suite être utilisé et mis en valeur. 06 77 67 88 92 – a.delaguillonniere@bougetoncoq.fr
Comment ouvrir une épicerie ? Pour ouvrir son propre épi il faut, au préalable, créer une association avec d’autres habitants afin de se répartir les tâches et notamment pour élire un président, un trésorier et un secrétaire de l’association. Puis il est temps de quérir un local gratuit à la mairie ou auprès d’une autre association ou même d’un particulier ou d’une entreprise. Côté finances ? Epi promet que ça ne coûte rien en investissement et que la création d’une nouvelle épicerie s’étend, en moyenne, sur 2 à 3 mois. Appuyée par une réunion publique via la mairie ou les fondateurs de l’association, elle permet l’amorçage des adhésions -30€ par an – pour passer les premières commandes auprès des producteurs.
Pas à pas Dans l’ordre ? On constitue son équipe ; on ouvre et on paramètre son compte monepi.fr ; on organise son assemblée constitutive d’association ; on recherche son local et ses fournisseurs ; on dépose les statuts de l’association ; on ouvre son compte bancaire ; on aménage le local, on prépare les premières commandes et on ouvre son épicerie.
Vive la boîte à outils la boîte à outils ? Elle a tout mis en place pour que les néo-épiciers puissent se mettre, rapidement, en ordre de marche. Ce que l’on trouve dans celle-ci ? La présentation de tout le concept : présentation initiale, vidéo, flyer, charte des épis, modèles de statuts, de règlement, de convention de mise à disposition du local, l’assurance de l’association et du local.
Et aussi pour les habitants Le côté ultra sympa du concept ? L’épicerie associative fonctionne aussi à l’université pour offrir aux étudiantsdes produits bon marché en direct des producteurs et en entreprise pour favoriser les liens entre les salariés.
En savoir plus Lancé en janvier 2020, Bouge ton coq est un mouvement citoyen qui conçoit, finance et met en œuvre des opérations nationales réunissant entreprises, citoyens et pouvoirs publics pour essaimer et passer à l’échelle des solutions d’intérêt général portant des alternatives concrètes pour l’amélioration du quotidien des territoires ruraux. Après une première collecte de 200 000€ (qui a permis de venir en aide à plus de 250 producteurs et commerçants dans 115 villages de France) intitulée ‘C’est Ma Tournée’ pendant la crise Covid, Bouge ton coq s’engage à présent pour réinstaller 2 000 épiceries participatives dans les villages ruraux. L’appel à projet a lieu dès maintenant et jusqu’au 28 février.
Les infos pratiques S’inscrire pour Bouge ton coq ? C’est ici. Tout savoir sur Monépi ? C’est ici. 06 77 67 88 92. a.delaguillonniere@bougetoncoq.fr toutes les infos générales ici.