22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Le Ventoux en mots et en musique

Pour la 4ᵉ édition des Rendez-vous du Parc, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux propose un spectacle gratuit ce vendredi 21 juillet à Vaison-la-Romaine.

Sur le parvis de l’église-cathédrale de la cité médiévale voconce, des mots et des notes vont résonner et vous entraîner dans un voyage aux flancs du Ventoux, dans les pas des plus grands écrivains et poètes inspirés par cette montagne emblématique. Un spectacle proposé par Bernard Mondon, rédacteur en chef des Carnets du Ventoux, et par la musicienne Delfine Ragonot.

Vendredi 21 juillet. De 18h30 à 20h. Gratuit. Réservation au 04 90 63 22 74. Parvis de l’Eglise Cathédrale Sainte-Marie-de-l’Assomption. Vaison-la-Romaine.

V.A.


Le Ventoux en mots et en musique

Le 23 janvier dernier le tribunal judiciaire de Nanterre condamnait l’office de tourisme de l’agglomération Luberon Monts-de-Vaucluse pour l’utilisation illicite du mot Provence dans sa dénomination « Luberon cœur de Provence ». Derrière tout cela, une histoire d’incompatibilité entre AOC issus d’une même région. Qui l’eut cru ?

Le tribunal a estimé que l’office de tourisme ne pouvait utiliser une dénomination avec le mot Provence, compte tenu que ce dernier était amené à faire la promotion de vins de l’AOP Luberon et Ventoux et que le cahier des charges de ces deux appellations ne leur permettait pas de faire référence à la Provence. En d’autres termes, les requérants, en l’occurrence le syndicat des vins des différentes appellations de côtes de Provence, n’acceptent pas que le nom Provence puisse être associé à d’autres vins que les leurs, même de manière indirecte.

Le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes

Dans ses motifs le tribunal estime qu’il y a une grande proximité entre Cœur de Provence et Côtes-de-Provence. C’est vrai, le cœur est très proche des côtes, tous les médecins vous le confirmerons. Trêve de plaisanterie. On peut comprendre l’importance de protéger son appellation géographique, les champenois en savent quelque chose, mais de-là à mettre l’office de tourisme de l’agglomération de Cavaillon dans le même panier, c’est nous faire boire le vin jusqu’à la lie !

La jurisprudence pourrait bien aboutir sur d’autres affaires du même tonneau. Ainsi, la Communauté de Communes des Pays Réunis d’Orange (CCPRO pour les initiés) a baptisé son office de tourisme « Pays d’Orange en Provence ». Ils pourraient bien eux aussi être inquiétés puisque les vins produits autour d’Orange ne sont pas ceux de l’appellation des Côtes de Provence et que d’une façon ou d’une autre cet office de tourisme est conduit à faire la promotion des Côtes-du-Rhône et dont un certain Châteauneuf-du-Pape.

La dénomination Provence peut-elle devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ?

Autre exemple, autre cas intéressant. En 2015, à l’initiative d’un collectif d’une trentaine de partenaires institutionnels du tourisme sous l’égide du Comité Régional du Tourisme de PACA, un label « Provence Enjoy the unexpected » a été créé. Il est particulièrement destiné aux touristes étrangers. Il a été attribué à ce jour à 9 entreprises qui y apposent sur leurs produits cette promesse  « Provence, profitez de l’inattendu » dans la langue de Molière. Mais de manière plus ostentatoire, s’y ajoute dans une typographie spécifique et identique pour tous les produits le mot Provence (biscuit de Provence, pastis de Provence…). La dénomination Provence se transforme ainsi en marque. La région, une zone géographique peuvent-elles devenir une marque et appartenir à une entité qu’elle soit privée ou publique ? La Provence comme la Bretagne ou l’Alsace sont des noms génériques qui appartiennent à tous donc à personne en particulier. Producteurs d’herbes de Provence tenez-vous cependant sur vos gardes, nous ne sommes à l’abri de rien !


Le Ventoux en mots et en musique

Après les laves linges et les réfrigérateurs, la normalisation européenne s’est attaquée à la classification des produits alimentaires, avec le fameux nutri-score. Même si aujourd’hui l’alimentation est devenue une question de santé publique, fallait-il en passer par là et mettre au piloris nos produits du terroir jugés trop salés, trop sucrés ou trop caloriques ?

La mise en œuvre à l’échelle européenne du nutri-score, en 2017, visait d’abord les produits alimentaires transformés et pas forcément nos quelques 800 produits locaux classés en AOP / AOC ou IGP. Mais les mystères des algorithmes de cette classification nous donnent des résultats bien étonnants. Les céréales pour le petit-déjeuner, ultra-transformées, obtiennent une meilleure note que notre Roquefort national. Un comble ! Ces produits qui font toute la fierté et l’identité de nos terroirs se trouvent ainsi sur la sellette.

Les céréales pour le petit-déjeuner, ultra-transformées, obtiennent une meilleure note que notre Roquefort national.

Il n’en fallait pas plus pour agiter tout le landerneau des producteurs et des défenseurs des terroirs. Même Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, est montée au front. Totalement dans son rôle, elle a demandé que les fromages d’appellation d’origine ne soient pas soumis aux normes nutritionnelles des produits industriels transformés. Il faut savoir quand même séparer le bon grain de l’ivraie.

Certains ayatollahs du nutri-score sont même allés sur le terrain politique en n’en faisant une question de lutte des classes. Avec d’un côté le bourgeois terroir, décomplexé et de l’autre les prolétaires condamnés à la malbouffe. Ainsi, au nom de l’égalité tous les produits doivent être soumis au même traitement, à la même classification. Il fallait oser.

Notre fameux melon de Cavaillon pourrait être jugé trop sucré

A vouloir trop de normes de classification on frise parfois le ridicule (voir chronique de la semaine passée). Ainsi notre fameux melon de Cavaillon, toujours en attente de sa classification IGP, pourrait être jugé trop sucré, alors que c’est justement cela qui le distingue (entre autres). Je ne vous parle même pas des cerises du Ventoux ou de Saint-Didier. Rien que d’en parler j’en salive. Non, on ne pas mettre tous ces productions uniques et issues des terroirs dans le même sac, avec de vulgaires paquets de chips industrielles ou des lasagnes congelés, fabriqués avec des lingots de viande à la provenance douteuse.

Certes l’étiquetage du nutri-score n’est pas obligatoire et reste encore volontaire. Mais jusqu’à quand ? Les lobby industriels sont à la manœuvre. Et les partisans de son obligation sont nombreux. Même si le discours officiel est de dire qu’il ne s’agit pas de proscrire ces aliments mais d’inciter à la modération, avons-nous besoin là encore qu’on nous tienne la main ?

Le Roquefort existait bien avant que le nombre d’obèses et le nombre d’accidents cardio-vasculaires n’explosent. Non ? Une époque formidable disais-je !


Le Ventoux en mots et en musique

L’an dernier, 134 517 cyclistes ont fait l’ascension du Mont Ventoux. Et au moins autant en sont redescendus, et c’est là que les choses se compliquent. En effet, la plupart des accidents impliquant des cyclistes intervient dans la descente.

Pour renforcer la sécurité le département de Vaucluse a mis en place une douzaine de panneaux pour faire de la prévention. Si cette initiative est tout à fait louable, il y a un truc qu’on comprend pas bien. Les cyclistes qui ont fait la montée n’ont-ils pas eu le temps de prendre toute la mesure de la déclivité et des risques encourus pour redescendre ? Entre 2007 et 2022, 62 accidents avec des cyclistes ont été déplorés sur les routes du géant de Provence. Si la majorité de ces accidents ne sont que matériels, près de 47 % d’entre eux comptent au moins un blessé grave, voire un tué.

Faut-il mettre des panneaux pour que les inconscients deviennent raisonnables ?

Les causes de ces accidents sont multiples : cyclistes non avertis, fatigue, euphorie de la descente, cohabitation parfois difficile avec les engins motorisés. A cette liste non exhaustive on pourrait y ajouter le manque de lucidité. Et c’est là le cœur du sujet. Comment ne peut-on pas être conscient des dangers et faut-il mettre des panneaux pour que les inconscients deviennent raisonnables ? Leur jugeote et surtout la nature du terrain ne peuvent-il pas conduire ces cyclistes à raison garder ? Certes, il convient de prévenir les usagers quand, sur une route, un virage peut être dangereux surtout s’il est aveugle, mais dans le cas du Ventoux, on ne saurait entendre l’argument qui consisterait à dire « je ne savais pas ou j’avais pas vu » !

En définitive, ces panneaux sont là autant pour protéger les cyclistes que la collectivité qui les a posé.

Sécuriser, protéger c’est aujourd’hui devenu un leitmotiv, une obsession. Partout, tout le temps, sur tous les fronts on veut nous protéger, assurer notre sécurité. La capacité de ceux qui nous gouvernent et nous administrent à édicter des normes de sécurité est sans limite. Ce besoin constant de «  mettre en sécurité » part sans doute d’une bonne intention mais ne condit-il pas aussi à déresponsabiliser ? Ne pourrions-nous pas aussi faire appel au bon sens ? Mais en définitive tout cela est de notre faute. C’est nous qui exigeons toujours plus de l’état providence et notre capacité à nous retourner contre lui en cas d’accident est elle aussi sans limite. En définitive, ces panneaux sont là autant pour protéger les cyclistes que la collectivité qui les a posé. On attends tout de l’autre et ici en l’occurrence de la collectivité, mais on exige peu de soi. Décidément, on vit une époque bien formidable !

Dernière minute
Le 19 juin, le maire de Lauris et les conseillers de sa majorité ont démissionné suite à l’agression orale et physique de l’adjoint en charge de la voirie par un habitant de la commune. Cet habitant rendait responsable les élus de l’inondation de sa maison suite aux orages du 13 mai dernier. L’adjoint a porté plainte et l’habitant a été placé en garde à vue.


Le Ventoux en mots et en musique

Les communautés d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin et Les Sorgues du Comtat, ainsi que les communautés de communes Ventoux Sud et Vaison Ventoux ont une ambition commune : promouvoir l’attractivité de la destination Ventoux. C’est pourquoi elles se sont alliés, aux côtés des offices de tourisme du Ventoux, et ont créé la marque de destination ‘Ventoux – Des terres aux sommets‘.

En 2017, la Région Sud a lancé le programme ‘Smart Territoires’ dans le cadre du schéma de développement touristique régional. Un programme que les quatre établissements public de coopération intercommunale (EPCI) du territoire Ventoux ont rejoint un an plus tard, afin de promouvoir l’attractivité de leur destination.

S’est ensuivie la création de l’association Destination Mont Ventoux Provence en septembre 2021, qui a le même objectif et qui est portée par les EPCI sur le plan financier et par les directeurs des quatre offices de tourisme du Ventoux pour la partie opérationnel et les plans d’actions.

Une stratégie autour de la destination Ventoux

L’objectif de l’association est d’avoir une gouvernance pour avoir le plus de liberté possible avec la constitution d’un bureau et d’un conseil d’administration composés de membres des quatre EPCI, mais aussi d’institutionnels comme le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, l’AOC Ventoux, le CRT Paca, Vaucluse Provence Attractivité, l’association touristique et destination Mont-Ventoux, ainsi que l’association Ventoux Métiers d’Art.

Peu après sa création, l’association Destination Mont Ventoux Provence a fait appel à un cabinet pour monter une stratégie autour de la destination Ventoux et définir un positionnement, mais aussi établir un plan d’actions jusqu’en 2024, dont la première étape est la création de la marque ‘Ventoux – Des terres aux sommets’, qui a été validée en février dernier et dont le dépôt auprès de L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) est en cours.

Une marque de destination

« L’objectif premier de cette marque était d’enlever les frontières administratives que les touristes ne connaissent pas forcément, c’est-à-dire que pour quelqu’un qui veut venir dans le Ventoux, il veut aller à Vaison-la-Romaine mais il veut aussi bien aller à Sault, qui correspondent à deux offices de tourisme différents mais à un même territoire », explique Angélique Carballo, animatrice chargée de communication et marketing touristique et seule salariée de l’association Destination Mont Ventoux Provence, dont le poste est subventionné par la Région Sud à travers le programme Leader.

Ainsi, le but de ‘Ventoux – Des terres aux sommets’ est de créer une promotion assez générale sur l’ensemble du territoire Ventoux et d’être présents sur des actions de promotion communes aux offices de tourisme du territoire Vaison Ventoux Tourisme, Porte du Ventoux Tourisme et Ventoux-Provence. Cette union des forces permet aux offices de tourisme de faire des économies mais aussi de représenter une même destination ensemble au lieu de faire de la représentation chacun de leur côté, notamment sur des salons.

Le logo de la marque a été pensé en accord avec les valeurs du territoire. Le ‘V’ se veut le symbole de l’environnement vallonné et de la nature végétale et animale. Sa partie détachée à gauche de la lettre représente la pointe des sommets du territoire : le Mont Ventoux, les Monts de Vaucluse et les Dentelles de Montmirail.

Une valorisation du territoire dans sa globalité

« Aujourd’hui, lorsqu’on cherche ‘tourisme Ventoux’ sur internet, on tombe sur Ventoux-Provence, l’office de tourisme basé à Carpentras, mais le touriste ne va pas forcément trouver la promotion du territoire de Vaison », poursuit Angélique.

Ainsi, l’idée est d’assurer une cohérence territoriale et que tous les acteurs puissent disposer d’un outil de communication qui va permettre de favoriser l’attractivité du territoire dans son ensemble. À travers cette marque, tous les prestataires du Ventoux seront mis en lumière.

Prochaine étape : le site internet

La seconde étape du plan d’actions de l’association et de sa marque est de créer un site internet de destination, pour que ce soit plus clair pour le touriste, qui sera la première passerelle générale de l’ensemble du territoire du Ventoux.

Sur le site, si le touriste cherche une information plus précise, il sera redirigé sur le site d’un des offices de tourisme du territoire, qui pourra compléter sa demande. Le site sera également disponible en anglais, pour renforcer davantage cette ambition d’attractivité, et permettre aux étrangers de découvrir le territoire de façon simple et accessible.

Quelle différence avec le travail des offices de tourisme ?

L’idée n’est pas de créer cet outil dans le but de faire la même chose que les offices de tourisme. La marque ‘Ventoux – Des terres aux sommets’ se veut une valeur ajoutée qui va se distinguer du travail des offices de tourisme afin de les compléter, et de rendre le territoire plus accessible à l’international.

« La marque n’a pas vocation à faire disparaitre les particularités locales et les communications propres à chaque acteur, mais de faire un lien entre chaque structure et d’amplifier l’image et la puissance touristique de la destination Ventoux », développe Angélique Carballo.

Le Ventoux, une destination qui bouge toute l’année

À l’instar de l’agence Vaucluse Provence Attractivité, la marque ‘Ventoux – Des terres aux sommets’ souhaite faire valoriser un tourisme responsable afin de faire face au réchauffement climatique. L’objectif est donc de valoriser les ailes de saison pour étaler la fréquence touristique pour montrer que la destination Ventoux bouge toute l’année et pas seulement en juillet et en août.

« Notre mission est d’être l’allié d’un tourisme plus responsable au fil des saisons tout en partageant des valeurs fortes telles que le partage, l’équilibre des sens et la quiétude parce que le territoire Ventoux est une destination où l’on peut pratiquer des activités intenses, mais aussi se ressourcer », conclut Angélique.


Le Ventoux en mots et en musique

Le 21 avril prochain, le Tour Auto, la rétrospective d’une des plus anciennes courses automobile française, passera par le Vaucluse. Une occasion de voir courir d’authentiques et anciennes voitures de course. Avec pas moins de 238 autos engagées, c’est un vrai musée roulant de l’automobile de compétition qui sillonnera les routes du massif du Ventoux et du sud Luberon. Dans la période actuelle un tel spectacle pourrait paraître aux yeux de certains comme anachronique ou totalement hors de propos. Ou bien peut-être pas ?

Si l’automobile sert d’abord à transporter hommes et marchandises d’un point A à un point B, elle peut aussi avoir bien d’autres fonctions. Elle peut notamment être un fantastique moyen de découverte et d’évasion. Si on regarde un peu dans le rétro, on pourra se souvenir combien la 4 CV Renault a joué un rôle important dans la démocratisation des vacances et cela bien après l’instauration des congés payés en 1936. Imaginez la France, le pays le plus incroyable pour la variété et la richesse de ses patrimoines, ce pays qui reçoit chaque année plus de touristes qu’il compte d’habitants, et bien ce pays dispose de 1 103 451 km de voies diverses (autoroutes, nationales, départementales et communales). Trois fois la distance de la Terre à la Lune. Pas un village, un monument, une curiosité ou un site touristique qui ne soit desservi par une route, une voie ou un chemin. C’est le maillage du territoire le plus complet qui puisse exister et le moyen le plus simple d’en découvrir toutes ses richesses.

Aux beaux jours on ne compte plus les rallyes d’autos anciennes

Certaines de ces routes sont exceptionnelles pour les paysages traversés ou pour leurs histoires. En Provence, on pense évidemment à la nationale 7 ou la route Napoléon pour ce qui est des grands axes de transhumances Nord / Sud. Dans le Vaucluse, les routes plus touristiques sont nombreuses que ce soit autour du massif du Ventoux ou de celui du Luberon. Aux beaux jours on ne compte plus les rallyes d’autos anciennes qui passent par notre région et qui y font étape. C’est une part non négligeable de l’activité hôtelière régionale, à la différence des camping-cars…

Crédit Photo Matthieu Bonnevie / Tour Auto 2022

L’arrivée prochaine des carburants synthétiques devrait clore définitivement le débat

On pourrait accuser les autos anciennes d’être particulièrement polluantes et de participer aussi au réchauffement climatique. Pour mémoire, en France, l’automobile représente moins de 10 % des émissions de gaz à effet de serre. Et pour ce qui est de la part des autos anciennes c’est presque négligeable.

Pour Patrick Peter, l’organisateur du Tour Auto, ces autos roulent très peu et leurs émissions sont tellement réduites qu’elles ne sont même pas mesurables. Pour lui, l’arrivée prochaine des carburants synthétiques devrait clore définitivement le débat. Et fait intéressant, il dit n’avoir jamais eu ou perçu de réactions négatives dans les différentes compétions de voitures anciennes qu’il organise depuis 1983. La passion y est sans doute plus forte que tout.

Certes, elles sont bruyantes, parfois puantes ou fumantes mais elles sont vivantes, authentiques. Elles nous donnent des émotions, des sensations. Elles sont aux antipodes des autos d’aujourd’hui terriblement efficaces mais totalement aseptisées et tellement ennuyeuses.

Sachons garder cette part de rêve et de plaisir. Le Tour Auto a au moins le mérite de rendre hommage à toutes ces autos qui appartiennent désormais à notre patrimoine sportif et historique. Ne boudons pas notre plaisir !

© Peter Auto Channel

Le Ventoux en mots et en musique

Le Campus Provence Ventoux organise, avec la participation de French Tech Grande Provence et le Parc Naturel Régional du Ventoux et le soutien du Crédit Agricole, le Ventoux Futur, ce vendredi 17 mars à Carpentras Serres. Ce forum mettra à l’honneur la biodiversité, l’innovation et les métiers agricoles de demain.

Le premier objectif est de présenter les innovations et savoir-faire du monde agricole qui permettent de faire face aux défis du changement climatique, de la transition écologique et de l’amélioration de la qualité des productions. Le second est de présenter les opportunités de métiers du monde agricole de demain. Production, transformation, conseil, vente, accueil… Les besoins en main-d’œuvre qualifiée et en installation sont exponentiels. Grand public, agriculteurs, professionnels et élèves, pourront participer à plusieurs rencontres et plus d’une vingtaine d’ateliers, certains coanimés par les étudiants de BTS et les élèves du Campus.

Trois espaces thématiques sont proposés :

Le village connecté
Des startups et entreprises présentent leurs innovations pour favoriser les productions agricoles et la protection de l’environnement avec utilisation des nouvelles technologies dans de nombreux domaines : drones de cartographie et de traitement, robot de culture, sondes connectées, système de traitement naturel des effluents, éclairage LED, auxiliaires naturels, modélisation 3D…

Le champ des savoir-faire
Des intervenants et formateurs proposent de découvrir l’évolution des pratiques agricoles traditionnelles et innovantes qui s’associent pour préserver la biodiversité : démonstrations de traction animale, de machinisme agricole autopiloté, de production en serre bioclimatique, de reproduction de végétaux, de pollinisation, d’entretien des espaces productifs…

Le sentier de la ferme inspirante
Un parcours dans l’exploitation du Campus avec la présentation des expérimentations qui sont en place : irrigation par sondes capacitives connectées, couvert photovoltaïque mobile, plantes messicoles, vitiforesterie, couverture végétale par légumineuse, boutique de producteurs locaux…

Renforcer les partenariats entre réseau bio et établissements d’enseignement agricole

A l’occasion de ce forum, une convention cadre de partenariat sera signée par Stéphanie Flauto, directrice régionale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt (DRAAF), pour ce qui concerne l’enseignement agricole et Pierre-Koffi Alanda, président de Bio de Provence Alpes Côte d’Azur.

Cette convention, conclue pour une durée de quatre ans, décline à l’échelle régionale la convention nationale, renouvelée en juin 2021, entre la direction générale de l’enseignement et de la recherche (DGER) et la fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), afin de renforcer les partenariats entre le réseau bio et les établissements d’enseignement agricole.

Une fois signée, la convention sera mise en œuvre opérationnellement sur l’ensemble du territoire à travers des plans d’actions coconstruits annuellement entre les établissements, le service régional de la formation et du développement de la DRAAF et les groupements de producteur.rice.s biologiques.

Vendredi 17 mars de 10h à 17h, Carpentras.


Le Ventoux en mots et en musique

Le Projet alimentaire territorial du Parc naturel régional du Mont-Ventoux a pour ambition de rendre accessible à tous une alimentation durable, locale, saine et de saison afin de réduire l’impact de notre consommation sur l’environnement, encourager l’agriculture, préserver nos savoir-faire et œuvrer pour notre santé. Dans le cadre de la finalisation du diagnostic du Projet, le Parc organise un second atelier sur l’évolution du système alimentaire du territoire à Villes-sur-Auzon.

Le premier atelier, qui s’est déroulé à Vaison-la-Romaine, avait pour objectif de dessiner les différentes variables et les hypothèses d’évolution du système alimentaire du territoire du Parc du Mont-Ventoux d’ici à 2035. Ce second et dernier atelier aura pour but de faire réagir les participants à différents scénarios d’évolution que le bureau d’études Ceresco a identifiés lors du premier atelier.

Vendredi 10 février. 14h. Siège de la communauté de communes Ventoux Sud. 725A route de Carpentras, ZA Les Fontaynes. Villes-sur-Auzon.

V.A.


Le Ventoux en mots et en musique

Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux présente son premier Atlas de la biodiversité communale lors d’une réunion publique qui se tiendra à Vaison-la-Romaine. Le projet Atlas a pour but de faire l’inventaire des espèces d’insectes et éventuellement d’étudier et de chercher de nouvelles espèces qui pourraient se trouver dans les espaces naturels des communes de Crestet, Entrechaux, Faucon, Puyméras et Vaison. Pour mener à bien le projet, les 5 communes ont décidé de s’appuyer sur des experts naturalistes dont Cédric Alonso spécialiste de l’entomologie.

C’est ce dernier, expert à Rosalia expertise, bureau d’étude naturaliste spécialisé dans l’entomologie basé dans l’Hérault, qui interviendra lors de cette réunion publique où sera présenté ce travail de collecte qui a duré plus d’un 1 an.

Les insectes recensés seront alors présentées aux publics afin d’améliorer leur connaissance sur la biodiversité ainsi que de mobiliser les citoyens et les élus à la préservation des espèces.
Ce projet est financé à hauteur de 80% par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) via France Relance et par la Région Sud.

Mardi 24 janvier 2023. 18h. Réunion publique. Espace culturel de Vaison-la-Romaine. Place François-Cevert. Entrée gratuite. 04 90 63 22 74

Arthur Da Silva (stagiaire de 3e)

https://echodumardi.com/tag/ventoux/page/2/   1/1