22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

À l’occasion de la parution des Carnets de voyage ‘Sud Luberon’ et ‘Ventoux, des terres au sommet’, l’équipe du Petit Futé a également présenté les prochains guides Vaucluse et Provence, dont la parution est prévue au printemps 2025, dans les salons du prestigieux Hôtel de La Mirande à Avignon.

Petit Futé devenu grand

Le Petit Futé, toujours détenu par ses deux fondateurs Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, n’en finit pas de voyager et de grandir. Le temps est loin où ces deux étudiants lancèrent en 1976 la première édition du Petit Futé, un guide des bonnes adresses de la ville de Nancy. Près de 50 ans plus tard, la collection s’est étoffée : Carnets de voyage, City book, City-guides, Country guide, Mag, guides thématiques qui vont du chocolat aux circuits en camping-car… et des services comme se créer un guide de voyage personnalisé avec Mypetitfute.fr. Avec 130 salariés et 800 pigistes dans le monde entier, le Petit Futé couvre 192 pays sur 195 reconnus par l’Organisation des Nations Unies.

Passage au Web

Quand le Petit Futé passe au web en 2000, c’est déjà un précurseur dans le monde de l’édition des guides de voyage. Encore aujourd’hui, tout est en accès libre et gratuit et « nous sommes les seuls éditeurs francophones à proposer ce service », ajoute fièrement Michel Granseigne, responsable régie locale. « En 2023, on a pu compter 66 000 000 visiteurs dont 6 500 000 d’étrangers. Le temps moyen sur le site est de 3 minutes et 43 secondes, ce qui est énorme. On est bien référencé, 80% des internautes arrivent par le moteur de recherche. Il y a 430 000 opt-in actifs : l’opt-in actif oblige l’internaute à cocher une case qui autorise l’éditeur du site à le contacter par émail ou par SMS pour recevoir des offres du Petit Futé. »

Une communauté active

On peut compter 1 950 000 membres de la communauté Petit Futé dont 600 000 abonnés à la newsletter hebdomadaire, 700 000 membres sur les réseaux sociaux.  Cette newsletter se veut un magazine de suggestion pour de nouvelles destinations ou de nouvelles pratiques thématiques. 

Les petits derniers de la collection : ‘Carnets de voyage’

Comme son nom l’indique, le carnet de voyage est une édition de poche, du sur-mesure qui permet de découvrir un territoire ou une thématique. « C’est un guide pratique :  adresses, portraits, photos sans sacrifier à une qualité rédactionnelle qui donne envie d’explorer le territoire. »

Carnets de voyage « Ventoux, des terres au sommet »

« C’est un guide qui va à l’essentiel, celui du Ventoux est offert via les offices de tourisme des communes du Ventoux », précise Véronique Dardoize, responsable d’édition. Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, créé en 2020, nous évoque instantanément son plus haut sommet à la couleur calcaire si particulière. Trônant à 1912 mètres d’altitude, il est pris d’assaut par les cyclistes du monde entier dès la belle saison… Mais ce carnet de voyage dépasse la notoriété d’une appellation : Ventoux. Il nous emmène dans les chemins de traverse et nous découvrons aussi bien une randonnée qu’une bonne table, une chapelle qu’une association de spéléologie.  

Carnet de Voyage ‘Sud Luberon’

Après le Carnet de Voyage Luberon classique (Luberon nord et Luberon sud) qui va sortir en novembre 2024, ce carnet Sud Luberon est une édition sur mesure à destination des nouveaux arrivants et des habitants. Il nous emmène dans le Sud du Luberon, plus précisément entre Durance et Pays d’Aigues pour découvrir ses 16 communes de caractère. 

Avec les City book, finies les mauvaises surprises !

Guide de ville, puis city-guide et enfin city book en 2018 avec un « relookage » en 2023, cette collection qui compte 35 villes en France est un guide à destination de ses habitants. Beaucoup de mairies l’offrent aux nouveaux arrivants de leur commune. On va trouver des adresses de tous les jours : coiffeur, boulanger, école, cordonnier etc… Mais aussi un agenda des rendez-vous incontournables de l’année. Un format adapté à feuilleter sur une table à la maison avant de se décider pour une course, une visite ou un loisir.

Le parti pris ici est d’être interactif : en chargeant une application dans le navigateur de son smartphone, on prend en photo un pictogramme qui nous donne accès à un contenu additionnel. Ainsi finies les mauvaises surprises : on consulte le menu du jour du restaurant, les fermetures exceptionnelles d’un musée ou une promotion dans un magasin. L’édition city book sur Marseille en parution 2024 est particulièrement attractive : belles photos, papier lisse, idées d’escapade, et coups de cœurs sincères. La périodicité annuelle, la diffusion nationale et les deux versions (papier et numérique) à prix accessible achèvent de le rendre attractif.

Le Petit Futé dans six régions de France

Cette collection sortie en 2023 se veut à mi-chemin entre le beau livre et le guide. Il s’adresse plutôt au touriste francophone qui veut voyager à environ une heure autour de chez soi. On est sur une notion de proximité, sur une idée de tourisme durable et responsable.

Le Mag

Depuis 19 ans, le Mag sort deux fois par an, en kiosque, mais il est également offert sur des salons, car ce sont des ouvrages sur mesure, avec des reportages conçus pour inspirer des destinations nouvelles. 

Le country guide, conçu par les acteurs du cru

Lancés en 1992, les country-guides du Petit Futé sont des guides de voyage sur les pays étrangers. La force éditoriale de cette collection est qu’elle est conçue par des auteurs du cru : une destination, un auteur ! « Les country-guides ne cessent d’investir de nouveaux horizons et proposent aujourd’hui encore des destinations sur lesquelles aucun guide n’existe. Ainsi, après plus de 20 ans de travail et 209 destinations, les country-guides sont la plus importante collection francophone en nombre de titres… et le défrichage continue ! »


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

Le Ventoux sera pour la 19e fois au menu la 112e édition du Tour de France alors que Bollène sera pour la première fois ville-départ.

Comme nous l’avions annoncé dès le mois d’octobre 2023, le mont Ventoux sera à nouveau au programme de la 112e édition du Tour du France, une édition 100% française (une première depuis 5 ans) qui se déroulera du 5 au 27 juillet prochains. Le géant de Provence sera ainsi au menu de la 16e étape qui partira le 22 juillet depuis Montpellier après la dernière journée de repos de la grande boucle succédant à l’étape Carcassonne-Montpellier prévue le 20 juillet. Le lendemain, c’est depuis Bollène, une première pour la commune, que débutera la 17e étape en direction de Valence (161km).

« Quelle ascension ! Une légende inscrite au parcours du Tour pour la première fois en 1951 : Le Ventoux. »

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France.

Crédit : ASO-Tour de France

2025 après 2021
Ce sera la première fois que le peloton reviendra sur les pentes du mont chauve depuis 2021. A cette occasion, le Tour de France avait proposé une double ascension inédite du Ventoux dans le cadre d’une étape 100% Vaucluse entre Sorgues et Malaucène. Les coureurs avaient alors gravi une première fois le Ventoux par la montée de Sault (c’est seulement la 2e fois dans l’histoire de l’épreuve après l’ascension de 1974) puis une seconde fois à partir de Bédoin avec une descente par le côté nord pour une arrivée à Malaucène (victoire du belge Wout Van Aert). Et c’est par Bédoin que le Tour passera cette fois-ci.

Tadej Pogačar, le maillot jaune, au sommet du Ventoux en 2021.

19e ascension depuis 1951
Avec l’édition 2025 du Tour de France, ce sera la 19e fois (en comptant la double ascension de 2021) que les coureurs partiront à l’assaut du Ventoux et la 11e fois qu’il sera un site d’arrivée. Si la plus grande course cycliste a vu le jour en 1903, il aura fallu attendre 1951 pour assister à sa première ascension et 1958 pour une première arrivée à son sommet. Une étape remportée par Charly Gaul, qui a aura été le premier des 10 vainqueurs qui s’y sont succédés au sommet depuis dont de grands noms comme Raymond Poulidor, Eddy Merckx, Bernard Thévenet, Jean-François Bernard, Marco Pantani, Richard Virenque…
Jusqu’à ce jour, le Ventoux a donc été gravi à 18 reprises par Malaucène au nord (en 1951 et 1972), par Sault à l’est (en 1974 et 2021), par Bédoin au sud (en 1952, 1955, 1958, 1965, 1967, 1970, 1987, 1994, 2000, 2002, 2009, 2013, 2016 et 2021).

Bollène : commune inédite pour le Tour de France
Inédite sur le Tour, la commune de Bollène est une habituée des courses cyclistes avec 8 arrivées de Paris-Nice depuis celle de 1964 remportée par André Darrigade jusqu’en 2021 et le sprint massif réglé par l’Irlandais Sam Bennett. Parmi les communes de Vaucluse, la plus visitée reste Carpentras (9 fois devant Avignon 7 fois), qui vit naître l’ancien champion de France Éric Caritoux, membre du club des Français vainqueurs d’un grand Tour cycliste depuis son succès en 1984 sur La Vuelta.

500 000 spectateurs
De ces trois routes conduisant au sommet, celle du versant sud demeure la voie royale par excellence, car jugée la plus difficile (même si les locaux considèrent que le passage par Malaucène est aussi éprouvant). Aux 21,5km d’ascension, jalonnés de nombreux et raides passages à 10%, s’ajoute sur les 6 derniers km, la traversée d’un désert de pierres blanches, fréquemment balayé par les rafales de vent. En 2016, l’étape avait été ainsi perturbée par le Mistral. La force du vent avait obligé les organisateurs à raccourcir exceptionnellement la veille, la longueur de l’étape d’une distance 6 kilomètres. Les spectateurs de la partie sommitale ayant reflué vers le bas, la densité des spectateurs avait provoqué la chute du maillot jaune Chris Froome lors de cette étape où l’affluence avait été estimée à 500 000 spectateurs.

Crédit : ASO-Tour de France

Un piège mortel…
En 2009, l’étape avait marquée par un feu de forêt, obligeant une colonne de pompiers à emprunter en sens inverse la route utilisée par la caravane du Tour et le peloton.
Enfin preuve de l’attrait des organisateurs, le Ventoux avait été aussi mis particulièrement à l’honneur lors du parcours de la 100e édition en accueillant la très prestigieuse étape du 14 juillet. Mais le Ventoux peut aussi se transformer en piège mortel où l’air se raréfie au fur et à mesure que l’on se rapproche du sommet. La stèle, en hommage au coureur anglais Tom Simpson décédé lors du Tour de France 1967, située à moins de deux kilomètres du sommet est là pour le rappeler.

Au centre du monde
Premier événement sportif annuel mondial et 3e événement sportif médiatique au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, le Tour de France est retransmis dans 190 pays, dont 60 en direct, pour une audience cumulée de 2 milliards de téléspectateurs et auditeurs. Avec 650 médias (120 chaînes de télévision, 70 stations de radio, 400 titres de presse, plus de 50 sites internet) 2 000 journalistes, consultants ou photographes, l’épreuve constitue une formidable vitrine touristique pour la France, grâce notamment au partenariat avec France télévision qui participe à la mise en avant des sites et paysages traversés.
Une exposition qu’a parfaitement intégré depuis longtemps le Conseil départemental de Vaucluse qui a inscrit le vélo dans l’ADN de son offre touristique. Dans ce cadre, le Ventoux constitue une vitrine idéale pour en faire la promotion sur la planète entière (près de 150 000 cyclistes le gravissent les années de passage du tour).

« Entre le Tour et le Vaucluse, c’est une grande histoire d’amour. »

Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse

« Je suis vraiment très heureuse, explique Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse invitée par les organisateurs du Tour de France à assister au dévoilement du parcours 2025 où le Ventoux a été l’étape la plus largement applaudie lors de cette présentation. Je crois beaucoup à la portée des grands événements sportifs, on l’a bien vu l’an passé avec la ferveur populaire des Jeux Olympiques. En 2025, nous aurons une vraie arrivée au sommet de notre Ventoux, ce qui n’était pas le cas il y a quatre ans. Avec le Tour de France, on met en lumière les petites communes, la ruralité et la proximité. C’est une belle ambition et ce sera une très belle étape. »

Anthony Zilio, maire de Bollène, Frédéric Tenon, maire de Malaucène, Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Département de Vaucluse, Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse, Christian Prudhomme, directeur du tour de France et Alain Constant, maire de Bédoin.
 

Cependant, afin de ne pas galvauder son ascension en la banalisant comme a pu le faire à un moment l’Alpes d’Huez, le Département entend ‘raréfier’ la présence du Ventoux dans le parcours du Tour de France. Avec une apparition tous les 4 à 5 ans, après 2025, prochain rendez-vous sur les pentes du géant de Provence en 2030 ?

Cyclotouriste avant l’étape de 2021.

Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

Mardi 1er octobre, se déroulera à Mazan le forum ‘Forêts Ventoux’. L’événement a pour objectif de rassembler tous les acteurs impliqués dans la gestion des milieux forestiers, y compris les élus, techniciens des collectivités, chercheurs, propriétaires forestiers, entreprises, et acteurs de l’environnement, du pastoralisme, et des activités de pleine nature.

Il se tiendra dans le cadre du projet de création de la Charte Forestière de Territoire du Mont Ventoux, porté par le Parc en partenariat avec l’Office national des forêts (ONF), le Centre national de la propriété forestière (CNPF), l’association les Communes forestières et l’interprofession Fibois Sud et accompagné par le bureau d’études Alcina Forêts

Rassembler tous les acteurs de la forêt
Ce forum « se veut un espace de rencontre conviviale et de travail collaboratif autour des forêts et de la ressource en bois, présentes sur le territoire du Parc et des Dentelles » explique le Parc du Ventoux qui vient aussi de lancer cet été , en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et la SCOP AGROOF, le pacte en faveur de la haie visant à augmenter les lignes d’haies sur son territoire.

Le programme du forum (voir détail en fin d’article) inclura une conférence, des ateliers pratiques axés sur la multifonctionnalité des forêts. Le forum sera une occasion unique d’aborder les grands enjeux de la gestion et de la valorisation des forêts du Ventoux, de partager des expériences et de réfléchir collectivement aux actions à intégrer dans la future Charte forestière.
L’inscription au forum est gratuite mais obligatoire. Pour cela il suffit de cliquer sur le lien suivant : Forum Forêts Ventoux

Mardi 1er octobre. De 13h30 à 18h. Salle de la Boiserie. Mazan.
Contacter Gabrielle Simaillaud, chargée de projet forêt et pastoralisme : gabrielle.simaillaud@parcduventoux.fr ou 04 90 63 22 74 

Le Programme
13h30 : Accueil café
14h : Introduction du forum
14h15 : La ressource en bois et les forêts du territoire du Parc naturel régional du Mont-Ventoux et des Dentelles de Montmirail Présentation de la Charte Forestière de Territoire Restitution de l’étude de la ressource en bois local (Alcina Forêts, l’ONF et le CNPF)
15h15 : Ateliers participatifs sur la multifonctionnalité des forêts du territoire – La gestion forestière – L’utilisation du bois et la filière forêt-bois locale – Le sylvopastoralisme – La biodiversité et les paysages forestiers – Les activités de pleine nature et le multi-usage – Les services écosystémiques – Le changement climatique en forêt
17h15 : Pause
17h30 : Restitution des ateliers et conclusion
18h : Clôture officielle du Forum


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

Les écogardes, qui ont sillonné plusieurs territoires du Parc naturel du Mont-Ventoux depuis mi-juin afin de limiter le risque incendie et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements, terminent leur saison avec un très beau bilan, dont aucun incendie à déplorer.

« Il est des soulagements que l’on aime répéter, celui de ne pas avoir eu d’incendie dans notre territoire en fait partie », a déclaré Jacqueline Bouyac, présidente du PNR Mont-Ventoux. Cet été, 24 écogardes ont été missionnés pour surveiller, informer, sensibiliser au risque incendie et aux comportements adaptés en espace naturel, assurer l’interdiction d’accès aux massifs lors des journées en alerte rouge, mais aussi relayer les infractions auprès des agents assermentés.

Les écogardes pouvaient également être amenés à démonter les foyers de feu, les barrages en rivière, les empilements de pierres, à recenser et relever des observations naturalistes ou le suivi de fréquentation, à ramasser les déchets au quotidien, à aider les personnes en difficulté et à faire découvrir le territoire et ses activités.

Neuf sites de patrouille

En tout, ce sont neuf sites, qui font tout autant la beauté du territoire que sa fragilité, qui ont été surveillés. Il s’agit des Gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans et Saint-Léger-du-Ventoux), du Lac du Paty (Caromb), le Lac de Salettes et les Ocres (Mormoiron), les Gorges de la Nesque Est (Monieux), les Gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis et Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Lafare…), Pérégrine et les Combes de Venasque (Venasque), le sommet du Ventoux et les Demoiselles Coiffées (Bédoin), ainsi que le Pont d’Entrechaux.

La plupart de ces sites sont très fréquentés en été, que ce soit par les familles, les randonneurs, les touristes, comme les locaux. Certains voient une attention et un respect particuliers de la part des visiteurs, comme les Dentelles de Montmirail. D’autres doivent faire face au nombreux dépôts de déchets mais aussi à la présence de nombreux fumeurs qui jettent leur cigarette dans la nature, comme Pérégrine et les Combes de Venasque, le Lac du Paty, les Gorges de la Nesque Ouest, ou encore le sommet du Mont Ventoux.

Plus de 52 000 personnes sensibilisées

Durant l’été, les écogardes ne sont pas seulement sur les sites sensibles, ils sont également présents sur les marchés et diverses manifestations autour du Ventoux. Grâce à leurs stands sur les marchés hebdomadaires de Carpentras, Malaucène, Pernes-les-Fontaines ou encore Bédoin, mais aussi à ceux sur les fêtes telles que la Foire aux agnelles de Saint-Christol d’Albion ou encore la Fête de la Lavande de Sault, les écogardes peuvent sensibiliser locaux et visiteurs.

Ce sont donc 5 896 personnes qui ont été sensibilisées sur les différents marchés hebdomadaires, et 1 929 sur les autres événements. Et c’est sans compter les touristes et locaux que les écogardes ont rencontrés et informés directement sur les sites à surveiller. En tout, les écogardes ont cumulé environ 7 600 heures de patrouilles et ont sensibilisé plus de 52 000 personnes

En résumé, les tendances ont été équivalentes à celles de 2023 en termes de connaissances du PNR Mont-Ventoux, de types de public présents sur les sites, ou encore de connaissances de la réglementation qui entoure le risque incendie.

©PNR Mont-Ventoux

« Des progrès, nous en faisons et nous avons encore des défis à relever, a conclu Jacqueline Bouyac. Je pense notamment au sommet du Ventoux, pour lequel nous devons aller un peu plus loin. L’accueil des visiteurs reste complexe tout comme les stationnements de véhicules et de fait, la sécurité des visiteurs. Un travail de concertation entre acteurs devrait être entrepris, à l’image de ce qui est mené par le Parc pour les Gorges du Toulourenc. Je suis convaincue que c’est en tirant collectivement les leçons de chaque saison estivale que nous pourrons améliorer les conditions d’accueil sur nos sites de nature. »


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

« Plus la température monte, plus notre bière se vend bien », explique Alexandre de Zordi, qui a créé cette micro-brasserie en 2015. Ce jeune quadragénaire a été pendant 20 ans responsable de la communication des vins de l’AOC Ventoux. Et au détour d’un voyage en Bretagne, il a découvert et apprécie la bière. « On m’a expliqué comment se déroulait la fermentation, ce qui a à voir avec le vin, et de retour à la maison, j’ai fait les premiers essais dans mon garage. Ainsi a commencé l’aventure. »

L’ascension a débuté par la cuvée ‘2015’, date de naissance de l’entreprise. Ce comtadin, fan de vélo qui connaît tous les cols du Ventoux comme sa poche, a choisi l’altitude des différents pics du Géant de Provence pour nommer ses bières. Comme la ‘1850’ qui correspond au Col des Tempêtes, sur la route de Sault avec la ‘1050’ pour le Ventouret, la ‘1450’ pour La Tête Chauve, la ‘1575’, pour le Col de la Frâche. Chaque fois, elle change de couleur, de blanche à blonde puis ambrée, de douce à forte, de rafraîchissante à concentrée. Avec des nuances de saveurs qui plaisent aux amateurs, parfois un zeste de miel ou une pointe de lavande, voire une once de coriandre qui surprend agréablement le palais. 

En tout, huit cuvées sont proposées, toutes en agriculture bio. La boutique et le siège social sont installés à Carpentras, 558 Avenue du Mont Ventoux, la production et la brasserie à Caromb, associée à la cave du village. « Ici, l’eau est en régie municipale, c’est la mairie qui gère le forage, l’eau est naturelle, filtrée le moins possible, explique Alexandre de Zordi. Comme elle est très calcaire, elle est pleine de minéraux ». Une qualité reconnue par une médaille d’or au Concours Général du Salon de l’Agriculture en février dernier à Paris pour la ‘1050’. « Une consécration qui nous rassure sur la qualité de notre travail et le juste choix de nos standards de goût », ajoute le néo-brasseur du Ventoux.

Depuis, « La Géante des bières » a fait son chemin. De 100 hectolitres en 2016, la production est passée à 1 900 hl en 2019. Cette année, elle va totaliser entre 3 000 et 3 500 hl, c’est dire la progression. « Traditionnellement, le pic de commercialisation, c’est en juin-juillet-août, les trois mois où on boit le plus nos bières, ajoute le patron. En 2024, c’est aussi le cas. Même si l’ambiance est morose, si les gens vont moins au bar et au restaurant, s’ils dépensent moins avec un panier moyen en baisse. En plus, avec l’augmentation des matières premières, l’énergie, le verre, le papier des étiquettes, le bois des palettes, nous avons été pris en otages. Mais heureusement, la bière-plaisir demeure. On l’a bien vu pendant le Covid, les gens confinés chez eux ont acheté nos bières en nombre. Là, en juin-juillet, nous avons vendu près d’un millier d’hectolitres, soit le tiers de notre production annuelle. Nous participons aussi à beaucoup d’événements festifs, mariages, festivals. Nous nous sommes également associés à Sorhobis à Graveson pour la distribution, en plus de nos trois fourgonnettes de livraison, dans les supermarchés comme Système U, Intermarché ou Lidl. 90% de nos volumes concernent la ‘1909’, une bière très désaltérante qui est la plus vendue, dans les bars et les restaurants, avec des fûts de 30 litres et des tireuses. En tout, ce sont 500 000 petites bouteilles qui se sont écoulées comme des petits pains ! »

Avec sa toute petite équipe, Corinne, Christophe, Hervé et Pierre-Emmanuel, Alexandre de Zordi se décarcasse, il vend ses bières dans le Sud de la France, en rayonnant en particulier dans le triangle Perpignan – Valence – Nice. Ses bulles de convivialité vont sans doute pétiller encore longtemps par ces temps de réchauffement climatique. « La tendance est forte », conclut-il. Effectivement, d’après le dernier baromètre ‘SoWine‘, le vin est n°1 des boissons alcoolisées, mais la bière culmine à 58%, loin devant le champagne (39%), les cocktails (31%), le cidre (22%) et les spiritueux (21%).

Contacts : brasserie-ventoux.com
contact@brasserie-ventoux.com / 04 90 63 34 35


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

Le jeudi 25 juillet dans la soirée, une opération visant les véhicules deux-roues a été menée par la gendarmerie nationale aux abords du Mont Ventoux afin de prévenir et réprimer les comportements dangereux, les accidents étant en forte hausse autour du Géant de Provence.

Depuis le début de l’année, sept blessés dont six graves ont été déplorés et trois personnes sont décédées, à cause d’accidents de la route près du Mont Ventoux. Ce sont trois blessés graves et deux décès de plus qu’en 2023. Ces accidents impliquent le plus souvent des cyclistes, mais aussi des regroupements de motards ou de voitures sportives « qui s’adonnent à des conduites dangereuses et illicites », selon la préfecture de Vaucluse.

Cette hausse de l’accidentalité appelle au renforcement de la mobilisation de la gendarmerie nationale dans le secteur. De multiples opérations qui visent à dissuader et réprimer les comportements dangereux sont à venir. Des contrôles sont également opérés régulièrement sur les versants nord et sud du Mont Ventoux.

Le 25 juillet, la communauté de brigades de Mormoiron, la brigade motorisée d’Orange, deux véhicules rapides d’intervention ainsi que la police municipale ont participé à une opération de ce type, en présence d’Alain Constant, maire de Bédoin. Au cours de cette opération, qui visait notamment les deux-roues, les forces de l’ordre ont constaté plusieurs effractions, telles que :

  • un franchissement d’une ligne continue ;

  • un usage d’un téléphone tenu en main ;

  • une conduite sans ceinture de sécurité ;
  • une absence de port de gants ;
  • deux conduites sans permis de conduire ;
  • un excès de vitesse inférieur à 20 km/h (15 km/h).

Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

«Avec le retour du loup dans le Ventoux et en proximité des villages, le pastoralisme vit une crise existentielle, relate Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse. Les conditions de travail des éleveurs d’ovins sont devenues très difficiles, soumettant bergers et troupeaux à un stress permanent.» Pour évoquer le pastoralisme en danger, Lucien Stanzione a récemment convié le Gaec (Groupement agricole d’exploitation en commun) Montagard Ferrer de Bedoin, fondé par trois associés pour une exploitation de 5 000 ovins. Objectif : Echanger sur la protection du pastoralisme et le soutien aux éleveurs.

Copyright Facebook Montagard-Ferrer

«Les aides gouvernementales liées aux mesures de prévention
et Le plan loup sont en totale inadéquation avec la réalité des saisons pastorales : les besoins préventifs sollicités en amont n’arrivent bien souvent qu’après les drames. J’en veux pour preuve le récent exemple de ce GAEC attaquée 6 fois de suite au col de la Frache, de la commune d’AUREL) en juin dernier ainsi que deux fois le week-end dernier sur la commune de Bedoin, entrainant la mort d’une quarantaine de brebis et agneaux.»

«Les filets de clôture électrifiés anti-loups
imposés sont inefficaces et les méthodes de comptage des loups sont toujours lacunaires selon les éleveurs. Ils sont obligés d’emprunter pour continuer leur activité cependant que l’Etat ne prend pas en charge les frais bancaires de ce supplément de charges. Cette situation et la rupture de confiance qu’elle sous-tend, pose un défi majeur pour nos territoires.»

Entrer urgemment en action
Lucien Stanzione annonce entrer en contact avec l’OFB (Office français de la biodiversité), la DDT 84 (Direction départementale  des territoires de Vaucluse), le Préfet de Vaucluse et le Préfet référent loup pour ensuite interpeller urgemment le Ministre de l’Agriculture.

Lucien Stanzione
est sénateur de Vaucluse, maire honoraire d’Althen-des-Paluds, Membre de la Commission des affaires économiques, Membre de la Délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation.

Lucien Stanzione à Bédoin avec Rose Montagard Ferrer le 9 juillet 2024


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

Pour la 5ᵉ année, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux bénéficie du dispositif de la Garde régionale forestière. En tout, 24 écogardes vont sillonner le territoire tout l’été afin de limiter le risque incendie et sensibiliser les usagers et visiteurs des espaces naturels aux bons comportements.

Plus de 250 jeunes entre 18 et 26 ans sont formés chaque année par la Région Sud dans le cadre du dispositif de la Garde régionale forestière pour limiter le risque incendie sur les territoires sensibles. Ces jeunes saisonniers sont mobilisés pendant trois mois, de mi-juin à mi-septembre, pour appuyer les équipes des Comités communaux des feux de forêts (CCFF) et la sécurité civile.

C’est le cas notamment au sein du Parc naturel régional du Mont-Ventoux qui compte cette année 24 écogardes. Leurs missions sont d’expliquer aux usagers de l’espace naturel les dispositifs qui règlementent l’accès aux massifs forestiers, de relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu ou les infractions auprès des agents assermentés (stationnement interdit, comportements à risques, pénétration dans les massifs en risque exceptionnel…), et de sensibiliser les visiteurs aux bons comportements. Les jeunes peuvent également réaliser des opérations de destruction de foyers de feu, de barrages en site de rivière, la réalisation d’enquêtes de fréquentation et l’aide aux personnes en difficultés.

Une présence au sommet du Mont Ventoux

Pour la première fois, le Parc bénéficie du dispositif de manière renforcée puisque, à la demande du Département de Vaucluse, 4 écogardes sont mobilisés en permanence sur le site nouvellement réhabilité du sommet du Géant de Provence.

Les écogardes doivent s’assurer que l’importante fréquentation du sommet ne nuise pas à la faune et la flore rares et protégées en place. Ainsi, en plus du sommet, les jeunes sont répartis sur huit autres secteurs : les gorges du Toulourenc (Malaucène, Mollans-sur-Ouvèze et St Léger-du-Ventoux), le lac du Paty (Caromb), le lac des Salettes et le secteur des Ocres (Mormoiron), les gorges de la Nesque Est (Monieux), les gorges de la Nesque Ouest et la Combe de l’Ermitage (Méthamis/Villes-sur-Auzon), les Dentelles de Montmirail (Beaumes-de-Venise, Gigondas, Suzette…), Pérégrine (Venasque), ainsi que le Pont d’Entrechaux (Entrechaux).

Les Dentelles de Motmirail, qui sont hors du secteur du PNR du Mont-Ventoux, sont également surveillées par les écogardes suite à un partenariat engagé avec le Parc après l’incendie ayant ravagé près de 240 hectares de forêt en août 2021.


Le Petit Futé présente ses carnets de voyage ‘Ventoux des terres au sommet’ et ‘Sud Luberon’ à la Mirande

« Vivez l’œnotourisme autrement ! » avec l’AOC Ventoux. L’appellation s’est enrichie de 2 communes supplémentaires qui s’ajoutent aux 51 précédentes : Velleron et l’Isle-sur-la-Sorgue. Et c’est justement là où est né René Char qu’a été présenté le programme de l’été 2024.

De la randonnée en trottinette électrique à la soirée brasero, en passant par l’expérience bivouac, le pique-nique vigneron, l’apéro étoilé, la soirée vino-salsa, la table des cheffes, l’assiette truffée d’été, la guinguette d’août et le ban des vendanges, vous avez le choix avec l’AOC Ventoux, notamment du fameux Grand rendez-vous du 29 juin à l’Hôtel-Dieu Carpentras.

Samuel Montgermont, à la tête du Syndicat Professionnel des Négociants de la Vallée du Rhône précise : « La raison d’être de l’AOC Ventoux, c’est de développer un juste équilibre entre l’Homme et la nature, protéger le vivant, réduire l’impact sur l’environnement, s’adapter au changement climatique et cultiver la vie locale. Nous avons reçu le label ‘Vignobles et Découverte’  pour trois ans, ce qui est un signe de reconnaissance pour notre patrimoine naturel, notre gastronomie et nos paysages et nous devons additionner tous ces atouts pour être encore plus attractifs au niveau bien-être, santé, culture, cuisine, sport et œnotourisme. » Environ 95 professionnels adhèrent à ce label, 39 caves, 20 restaurateurs, 18 hébergements de qualité ainsi que des clubs sportifs.

L’œnotourisme, un élément clé de l’attractivité du Vaucluse

Eric Bruxelle, président d’Isle sur la Sorgue Tourisme, l’office du tourisme inter-communal du Pays des Sorgues-Monts de Vaucluse, ajoute : « 10 millions de touristes viennent en France chaque année, attirés par la découverte des vins et des vignobles, ce qui représente 5,2 milliards d’euros de retombées économiques, selon Atouts France. L’œnotourisme, c’est un potentiel de 50 millions de visiteurs et l’an dernier, la moitié environ (48%) ont découvert les régions vitivinicoles en couples, ce qui en dit long sur l’attrait romantique de ces escapades dans les vignes. Les voyages entre amis (25%) et en famille (24%) sont, eux aussi, importants. Quant aux aventuriers en solo, ils sont plus rares, mais témoignent de la diversité des expériences possibles. »

L’élu de la mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue ajoute : « En Vaucluse, nous comptons 2732 exploitations viticoles qui génèrent 5 700 emplois à plein temps, c’est dire si l’offre est riche. Et nous devons avoir une stratégie de meilleure répartition sur l’année. Heureusement, depuis 2021, nous sommes passés à 47% de nuitées l’été et 53% pour les trois autres saisons, c’est dire le fort potentiel de l’œnotourisme dans notre secteur. D’ailleurs, depuis le 1ᵉʳ janvier, la fréquentation touristique a grimpé de +25% à l’Isle-sur-la-Sorgue. »

Frédéric Chaudière, le président de l’AOC Ventoux, carte à la main précise : « Notre appellation s’étire sur le piémont du Ventoux, souvent en altitude, jusqu’à Loriol-du-Comtat à l’Ouest, Viens à l’Est, Entrechaux au Nord et Goult au Sud. C’est un terroir à forte identité de gastronomie, de terroir et de festivités. »

Carte de l’AOC Ventoux.

Une centaine de rendez-vous entre mai et octobre

Effectivement, pas moins d’une centaine de rendez-vous sont au programme jusqu’en octobre sur ce territoire, pour les touristes comme pour les Vauclusiens. La période de mai à octobre est particulièrement propice à ces évènements festifs, en synergie avec les restaurateurs et hôteliers, qu’il s’agisse d’ateliers d’assemblages de cépages, de soirées gastronomiques, de concerts à la nuit tombée, de balades dans les vignes à cheval, vélo ou trottinette.

« La raison d’être du Ventoux, c’est d’être un pionnier du développement durable, de s’impliquer dans la vie locale et de contribuer à l’attractivité de ces paysages façonnés par l’homme. »

Parmi les temps forts, Grand rendez-vous des AOC du Ventoux le 29 juin à Carpentras (Hôtel-Dieu) en partenariat avec le Kolorz Festival et en présence de la star du disco des années 80, le batteur Marc Cerrone. Et pour clore cette saison 2024, le ‘Fascinant week-end’ est prévu du 17 au 20 octobre avec le fameux ‘Banquet des Géants’ où s’attableront plus de 200 convives.

Contact : promotion@aoc-ventoux.com / 04 90 63 36 50

https://echodumardi.com/tag/ventoux/   1/1