Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ organise la 3e édition de sa vente aux enchères d’œuvres d’art contemporain au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt le jeudi 18 juillet. Les œuvres seront exposées du samedi 13 au mercredi 17 juillet au Domaine de la Citadelle à Ménerbes.
Ce sont 120 œuvres d’art, offertes par 85 donateurs, dont des artistes, des galeristes et des particuliers, qui seront exposées du 13 au 17 juillet au Domaine de la Citadelle à Ménerbes. Le 18 juillet, elles seront vendues aux enchère. Comme les années précédentes, la vente sera animée par Caroline Tillie-Chauchard, commissaire-priseur à la Maison de ventes Dame Marteau, et parrainée par Pierre Vasarely, président de la Fondation Vasarely.
Les profits de cette vente aux enchères seront reversés au centre hospitalier du Pays d’Apt. « Après le projet de modernisation du bâtiment court séjour du centre hospitalier du Pays d’Apt, c’est maintenant celui du secteur Grand Âge que le fonds de dotation va accompagner au cours de 5 années à venir, explique Shelagh Lester-Smith, présidente de ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir’. Il concerne d’une part l’Unité de Soins de Longue Durée (USLD) et celle de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) et d’autre part l’EHPAD de la Madeleine qui prennent en charge près de 140 patients et résidents. »
Exposition du 13 au 17 juillet. De 10h à 19h. Domaine de la Citadelle. Route de Cavaillon. Ménerbes. Vente aux enchère le 18 juillet. 18h. Domaine de la Citadelle. Route de Cavaillon. Ménerbes.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Patrick Armengau, commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose à la vente des œuvres d’Ibrahim Shahda (1929-1991) ainsi qu’une vente de l’atelier, vendredi 22 mars à 14h pour 248 lots. Une autre vente aura lieu ce même jour à 16h et concernera les tableaux provençaux, des arts du 20e siècle et de l’atelier de Jules Agard, samedi 23 mars à 14h pour 292 lots.
Il y a des objets vraiment surprenants et atypiques au cœur de cette vente du vendredi 22 mars comme cet extraordinaire lama provenant d’une ancienne collection Lucienne Lazon -1910-2007- créé vers 1930 et numéroté 10/20. La sculpture est de Gaston Le Bourgeois. C’est une épreuve en bronze patinée acajou nuancé proposée à partir d’entre 20 000 et 30 000€.
Du même artiste, cette tête de vache émeut par ses courbes pleines et rondes, son profil paisible et immuable, toujours de Gaston le Bourgeois -1880-1956- également issue de la collection Lucienne Lazon et proposée à partir d’entre 4 000 et 6 000€. Cette fois la sculpture est en ébène montée sur un socle cubique en marbre.
Pour les collectionneurs de tête, il y a cette Antoinette à l’expression volontaire et grave, de Charles Despiau -1874-1946- un bronze numéroté 6/9 et exécuté en 1918. En réalité un hommage à Antoinette Prévost -1893-1985-. Son histoire ? Elle est incroyable ! Car elle est teinturière et rencontre Charles Prevost durant la 1re guerre mondiale où tous les deux œuvrent à camoufler des installations et du matériel sur la ligne de feu. Antoinette élève seule son enfant alors que son époux est prisonnier de guerre. Son buste devient le symbole de l’audace et de la détermination des femmes en plein marasme qu’est la guerre. Il reste que le courage et la détermination d’Antoinette, désormais partie pour les étoiles, est proposé à partir d’entre 3 000 et 5 000€.
Je dois dire que là, j’ai franchement un coup de cœur pour ce mobilier de salon en bois exotique qui passerait bien le pas de la porte d’une adorable maison avec son canapé et ses deux fauteuils des années 1980-90 mis à la vente à partir d’entre 1 000 et 1 500€. On aime ses lignes pures et basses, ses généreux arrondis et son cuir ivoire qui en font un mobilier extrêmement raffiné. A condition, tout de même, que des petites mains chocolatées de bambins n’aillent pas trop s’y lover, tout comme les chiens et le chat de la maison de la sus-dite adorable maison.
Dans un tout autre style, peut-être un peu boudoir, il y a ce mobilier de salon d’époque Art déco en bois sculpté et doré à décor doré à fleurs -très girly- composé d’un canapé, d’une paire de fauteuils corbeille et d’une paire de poufs ronds à partir de 800 à 1 000€. L’ensemble est tout simplement beau. On y dégusterait bien un thé citron tout en parcourant du regard le jardin au bord d’une printanière éclosion.
Parce que le soleil, aujourd’hui, annonce le printemps cette huile sur toile d’Emmanuel de la Villéon -1858-1944- ferait bien entrer cette bouffée d’air frais aux tendres couleurs dans le salon avec ‘Arbres en fleurs’ à partir d’entre 1 500 à 2 000€.
J’adore cette ‘Orange et lampes’ de Roland Chanco -1914-2017- une huile sur toile datée d’avril 1978 qui propose une table de salle à manger bien garnie –le repas a laissé place aux fruits et au café- avec sa belle composition et ses couleurs vives, pile conçue pour les gourmands qui aiment s’attarder à table tout en devisant. Compter à partir d’entre 600 et 800€ pour laisser s’installer cet instant de convivialité haut en couleur dans la salle à manger.
Parce que la toile n’est pas sans rappeler ‘le violon bleu’ de Chagall et qu’elle nous fait subtilement entrer dans l’univers de Raya Sorkine (1936-1922) ‘Le violoniste bleu’ nous appelle doucement, faisant voyager sa silencieuse mélodie, à partir d’entre 1 500 et 2 000€. On y découvre avec ravissement la ménorah à 7 branches, un musicien inspiré, dramatiquement éclairé par l’astre lunaire tandis qu’une majestueuse colombe prend appui sur l’instrument alors que la nuit bleue et sombre laisse s’échapper un message à décrypter.
Ibrahim Shahda
Vente Vendredi 22 mars à 14h Ibrahim Shahda -1929-1991- Vente de l’atelier Ibrahim Shahda est ce peintre génial entré à 16 ans aux Beaux-Arts du Caire où il suit l’enseignement du peintre français Beppi-Martin. Il arrive à Paris en 1955 d’où il part pour la Provence en 1956 pour s’installer d’abord à Carpentras puis à Aubignan jusqu’à sa mort. A partir de 1967, il pratique l’art expressionniste au gré de natures mortes, de paysages, de portraits et d’auto-portraits.
Une très grande sincérité Profondément influencé par Chaïm Soutine et François Bacon cet artiste ultra-sensible et d’une très grande sincérité s’est toute sa vie toujours maintenu à l’écart du milieu de l’art, de la mode et du monde.
Un des grands peintres du 20e siècle Ibrahim Shahda est l’un des grands peintres de la seconde moitié du 20e siècle. Il a beaucoup été exposé à Avignon –Galerie Ducastel, Arlette Chabaud- et Carpentras –à l’Hôtel de ville-. Le Musée Calvet détient deux de ses œuvres comme ‘La femme en noir’ ainsi qu’un auto-portrait datant de la fin des années 1970.
Les infos pratiques Hôtel des ventes d’Avignon. Vente aux enchères. Vendredi 22 mars à 14h. Les 248 lots ici. Vendredi 22 mars à 16h. Samedi 23 mars à 14h. 292 lots ici. Tableaux provençaux ; Arts du 20e et Atelier Jules Agard. Exposition jeudi 21 mars de 10h à 12h et de 14h à 18h. Vendredi 22 mars de 10h à 12h et le matin de la vente de 10h à 12h. Prochaine ventes samedi 20 avril : Mobiliers et objets d’art. Lundi 29 avril : Véhicules et motos de collection. Samedi 4 mai : Bijoux et arts de la table. Vendredi 24 mai : grands vins et alcools. Jeudi 30 mai : Livres anciens et modernes. Hôtel des ventes d’Avignon. 2, rue mère Teresa. 84 000 Avignon. 04 90 86 35 35 www.avignon-encheres.com ; contact@avignon-encheres.com
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Philippe Le Roy, commissaire priseur de Res Mobilis, propose une vente aux enchères de bijoux anciens et montres de dame en or, de Rolex, de pièces d’or et d’argent. Il y aura aussi des tableaux anciens et modernes, du mobilier ancien et vintage, des affiches anciennes et des tapis…Photo en Une bracelet ruban en or jaune et platine datant d’entre 1940 et 1950.
Rolex Submariner vers 2003-2004
Les infos pratiques Ventes aux enchères publiques. Vente en salle et en live sur Drouot.com. Objets issus de succession. Exposition vendredi 8 mars de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h ainsi que samedi 9 mars de 9h à 11h. La spécialiste des bijoux anciens, Marlène Ledué-Crégut, expert judiciaire auprès de la Cour d’Appel de Nîmes, sera présente sur place vendredi de 14h à 18h pour une expertise gratuite et confidentielle. Catalogue en ligne ici. Res Mobilis. Hôtel des ventes Raspail. 32 Boulevard Raspail à Avignon intramuros. Mireille Hurlin
Rare dessin sur papier de Eduard Wiiralt daté de 1931
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Samedi 22 juillet, environ 50 personnes ont participé à la vente aux enchères de vin organisée à la Maison de la truffe et du vin à Ménerbes au profit du Centre hospitalier du Pays d’Apt par la Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon et le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘.
250 bouteilles réparties en 105 lots ont été proposées lors de cette vente animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. La 4ᵉ édition de cette vente aux enchères a remporté un franc succès puisque 8000€ ont été récoltés. « Nous sommes heureux de contribuer, avec cet événement, aux projets de modernisation de l’hôpital que le fonds de dotation accompagne », s’est enthousiasmé Alain Audet, Grand maître de la Confrérie de truffeet du vin du Luberon. Cet événement a été rendu possible grâce à la générosité de 40 donateurs : domaines viticoles, restaurateurs et particuliers.
V.A.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
La Confrérie de la Truffe et du Vin du Luberon et le fonds de dotation ‘Pour le Pays d’Apt, un hôpital d’avenir‘ organisent la 4ᵉ édition de la vente aux enchères de vins au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt ce samedi 22 juillet à la Maison de la Truffe et du Vin à Ménerbes.
Pour cette vente aux enchères, les professionnels de la filière viticole, mais aussi les particuliers férus de vin, ont été invités à faire don d’une ou plusieurs bouteilles de vin. Cet élan de générosité devrait permettre de proposer un large éventail de vins et de recueillir le maximum de fonds pour la modernisation du centre hospitalier du Pays d’Apt.
Ainsi, plus de 250 bouteilles seront proposées lors de cette vente, animée par Maître Caroline Tillie-Chauchard de la maison de ventes Dame Marteau. Les lots seront exposés avant la vente, les jeudi 20 et vendredi 21 juillet de 11h à 18h à la Maison de la Truffe et du Vin du Luberon à Ménerbes.
Samedi 22 juillet. 17h. Maison de la Truffe et du Vin. Place de l’horloge. Ménerbes.
V.A.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
C’est Christelle Gouirand, commissaire-priseur qui sera au maillet pour la dispersion de la collection Emile Garcin ce samedi 26 novembre à Arles. Des centaines d’enchérisseurs seront en ‘live’ et, peut-être, plus d’une centaine en salle des ventes. L’occasion pour Christelle Gouirand de nous parler de son métier.
Ma passion pour les objets anciens ? «C’est venu naturellement et ça ne m’a pas quittée. Peut-être parce que mes parents –mon papa est de Chateaurenard ce qui explique mon ancrage dans la région- adoraient faire les brocantes de Provins, d’où je suis native. Ça se faisait beaucoup à l’époque.»
La première salle des ventes où je suis entrée ? «J’étais jeune enfant et elle se trouvait à Provins où nous vivions. La sortie du dimanche c’était souvent les antiquaires, les vide-greniers et les brocantes. J’ai toujours aimé les objets et l’ambiance des salles de vente. C’est à la fois amusant et intéressant de découvrir cette pluralité d’objets. Mon lieu préféré à Paris était le Louvres des antiquaires (Ndlr : 250 boutiques d’antiquaires au plus fort de son activité, sur 10 000m2, 2 place du palais Royal, Paris 1er . L’endroit est inauguré en octobre 1978 et fermé en août 2020). Un lieu magique qui, malheureusement n’existe plus aujourd’hui. Vous passiez du bijou ancien, aux faïences, sans oublier le mobilier XVIIIe et XIXe.»
Qu’est-ce que me racontent les objets ? «Les techniques incroyables utilisées par l’artisan ébéniste, menuisier, horloger, parfois plusieurs d’entre-eux collaborent pour créer des objets. Egalement le fait que ces objets soient passés par plusieurs mains et lieux de vie dont l’on peut, parfois, retracer les appartenances. Un exemple ? Un jour nous avons vendu un exemplaire des ‘Fleurs du mal’ de Baudelaire qui avait appartenu à Paul Cézanne (1839-1906), sur la couverture de l’ouvrage il y avait des tâches de peinture. Le livre provenait lui-même d’un collectionneur régional qui l’avait acquis en vente aux enchères. C’est incroyable de se dire que ce livre appartenait au grand peintre, qu’il était dans son univers, qu’il l’a touché, lu et relu. Je crois que c’est l’objet qui m’a le plus émue.»
Et puis, il y a l’histoire ! «On a la chance, en France, de connaître des siècles d’histoire. Des époques très riches où s’est croisé le monde entier. Nous avons, dans notre pays, cette culture des objets et nous sommes l’endroit au monde qui nourrit sans doute, le plus d’appétence pour les brocantes. Les commissaires-priseurs sont très nombreux dans notre pays. Il y a cet intérêt, aussi, pour le détournement d’objet comme de faire d’une comtoise une vitrine, ou de faire d’un meuble rendu vieillot par son ancienne patine, un meuble plus actuel lorsqu’il est repris aux goût du jour… »
La préparation de la vente puis la récréation «Oui, il faut du temps pour préparer une vente. On reçoit les lots, on les organise par groupe ou au contraire un à un. On les regarde, on les prend en photos. On décadre certaines œuvres. On organise l’exposition d’objets. On retourne les voir. Quant à l’aboutissement de la vente ? C’est un peu, pour nous, la récréation, un moment d’amusement. La dispersion de la collection d’Emile Garcin donnera à voir plus de 820 lots. Ce sera un véritable événement où l’Europe et le monde entier sera en live. J’ai déjà des acheteurs inscrits en provenance de Chine et de New-York.»
Juste avant la vente «Est-ce que je suis stressée avant la vente ? Oui, très, très. Comment je me prépare ? Je m’isole dans un coin, je pense à la vente, je me mets dans ma bulle. Je me prépare mentalement. Le début de la vente ? C’est le plus dur. Il faut mettre l’ambiance, emporter les gens avec soi, créer les conditions de l’envie d’acheter. Est-ce que les gens me contactent à l’avance en me disant qu’ils sont intéressés par certains lots ? Oui, bien sûr, et je garde tout cela secret. On ne peut pas non plus préjuger de ce qui va se passer. C’est la surprise pour tout le monde y compris pour nous. Il y a des lots que l’on met très longtemps à préparer et qui passent en quelques minutes. On n’a pas le temps de penser, de s’attacher au lot qu’il est déjà passé. Une enchère dure très peu de temps. Le maillet a à peine frappé que vous êtes déjà passé au lot suivant. Il faut tenir le rythme.»
La vente qui m’a le plus marquée ? «Une collection entière de mobilier Eugène Printz (1889-1948) ébéniste et décorateur français, designer de mobilier dans les années 1930-40, du mouvement Art Déco, très connu du grand public à l’international. C’était en octobre 2020, la vente a atteint les 2,5M€, et pour cause, il s’agissait d’un vrai trésor. Au-delà de la vente, nous faisons d’incroyables rencontres car, derrière la vente, il y a des hommes, des femmes, des familles avec qui nous tissons des liens de confiance. On ne veut pas décevoir la personne qui vous confie son objet, à la fois très important, et très personnel, car souvent lié à son histoire familiale.»
Les acquéreurs sont-ils attirés par la personnalité d’Emile Garcin ou par les lots mis en ligne ? «Je pense qu’il s’agit des deux. Ce qui est très touchant ? C’est que la collection soit très éclectique et, ainsi, qu’elle séduise le plus grand nombre. Tout le monde peut tomber amoureux d’un de ces objets.»
Parmi les objets qui sortent de l’ordinaire ? «Une paire d’oiseaux qui tiennent en leur bec une perle de l’artiste animalier, sculpteur et graveur, François-Xavier Lalanne (Août 1927-7 décembre 2008) actuellement très prisé. Il s’agit d’une paire de bougeoir en fonte d’aluminium estimée à partir de 3 000€. C’est le lot n°324. Il y a aussi des bouteilles de vin de Cheval-blanc –lot 77- et de château Yquem –lot 61-. Il y a aussi des photos de Jeanne Moreau en noir et blanc prises lors du film de François Truffaut, Jules et Jim. Et aussi cette paire de tableaux ayant appartenu à Jean-Louis Trintignant lots 380 et 500… Le mot de la fin ? Je vends les meubles d’une personne qui vendait des immeubles, nous faisions le même métier, mais différemment,» sourit Christelle Gouirand.
Les infos pratiques Dispersion de la collection Emile Garcin, précurseur de la vente de l’immobilier de luxe et de prestige. Samedi 26 novembre à 10h et 14h. Arles enchères. Maître Christelle Gouirand. Commissaire-priseur. 35 bis rue Nicolas Copernic à Arles. contat@arles-encheres.com 04 90 49 84 70. Tout le catalogue ici.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
La collection d’Emile Garcin –grand homme de l’immobilier de prestige- accueillie durant plusieurs décennies dans sa propriété, le Mas d’Altavès à Saint-Rémy-de-Provence, sera dispersée samedi 26 novembre chez Arles enchères, 35 bis rue Nicolas Copernic. Près de 820 lots seront proposés par Christelle Gouirand, commissaire-priseur, en collaboration avec Christie’s. Parmi eux, une belle cave de vins et spiritueux, une bibliothèque de livres dont du régionalisme et une collection éclectique et pleine d’esprit de meubles, tableaux, estampes et objets d’art.
Voilà, le grand homme est parti et avec lui son sourire bienveillant, sa longue silhouette, son phrasé un peu lent et son écoute attentive, réfléchie, comme dans un silence plein. Qu’est devenu cet homme discret, affable, amoureux des vieilles pierres qui demandait à d’autres de bien vouloir les mettre à la vente alors que lui-même n’aurait jamais voulu quitter son cher mas d’Altavès.
Quels habitants? Quels habitants de Saint-Rémy se souviennent qu’il rédigeait ses compromis de vente, à la terrasse d’un café, sur une serviette en papier, tranquillement attablé avec un nouvel acheteur. Une poignée de main et la vente était conclue. Ça se passait peu après le retour d’Algérie, un peu avant que les grandes constructions n’érigent leurs barres un peu partout en France, alors même que les constructions de maisons dans la pierreuse campagne n’avaient pas lieu d’être. On faisait avec l’existant qu’on retapait s’il le fallait.
On se remémore On se remémore les déambulations de cet amoureux des vieilles pierres, quand, au détour d’un chemin, il tombait amoureux d’un endroit, d’une vieille bâtisse. Alors il s’arrêtait, passait et repassait au fil des saisons, caressant du regard ses belles et vieilles pierres dressées au creux de changeants paysages ou en bordure de chemin. Et puis, un jour, il décidait de toquer à la porte et disait : «Bonjour, je suis tombé amoureux de votre maison, vous ne voudriez pas la vendre ? » C’est ainsi qu’il bâtissait son catalogue de demeures. Ce qui les caractérisait ? Des maisons de familles, restées dans leur jus, respirant la vie d’antan, posées là pour l’éternité, accueillant parfois plus de 100 ans d’années de vies de familles. C’est parce qu’Emile Garcin aimait s’inscrire dans le temps long, dans la pierre ancienne, dans le foyer odorant aux rémanences de café, de soupe au pistou, de gigot d’agneau au thym, ail, miel et sa fleur de sel.
Un peu de sa vie Et c’est un peu de sa vie, des cadeaux d’amitié reçus, souvent de célébrités, dont il sera question lors de cette vente aux enchères. Et aussi de coups de cœur. Son mas fourmillait d’objets plus hétéroclites les uns que les autres, chacun reflétant une alliance secrète avec une partie de lui. Le secret d’Emile Garcin ? Il aimait les autres et les liens qu’ils tissaient avec leur antre, leur chez-soi, leur demeure, reflet le plus intime de ses habitants. Ne dit-on pas que pour vraiment connaître une personne, il faut entrer chez elle ? Une nature humaine qu’il lisait, percevait, enregistrait au fil des pièces traversées, de la scénographie des objets. A nous désormais d’approcher l’homme qu’il fut et de lui rendre un tendre hommage d’amitié au fil de tableaux, gravures, objets, instruments de musique, livres et vins de prestige et, aux creux de ceux-ci, dénicher les deux tableaux qui appartenaient à Jean-Louis Trintignant, les couronnes que Jeanne Moreau portait dans les ‘Rois maudits’, le fauteuil l’Elia Kasan (lot 685) dans le film ‘Le dernier nabab’ tous offerts par la grande Jeanne Moreau. Et aussi un compas de mesure en métal rouge dont une étiquette en indique la provenance : l’atelier de Rodin à Valenciennes (lot 482)…
Au revoir Émile Garcin, précurseur de la vente de l’immobilier de luxe et de prestige nous a quittés le 24 juin 2022 à l’âge de 83 ans. Il avait fondé sa première agence en 1963 à Saint-Rémy-de-Provence, avant de gagner les plus belles régions et villes de France pour y proposer des biens d’exception. Ses trois enfants Nathalie, Emmanuel et Antoine poursuivent la saga familiale dans le même esprit.
L’hommage de Pierre Arditi Le catalogue de la vente est préfacé par l’acteur Pierre Arditi qui confie : « Emile Garcin a été, pour moi, une rencontre particulière et enrichissante parce qu’elle aura toujours été délicieusement imprévisible ! Ce qui a caractérisé notre relation c’est cette soif d’aller au-devant du ‘monde autour’ pour ne pas en perdre une miette et devenir acteur de ce monde, même quand il était en désaccord avec lui. Deux phrases définissent Emile Garcin, elles sont majeures : ‘Vivre c’est choisir et choisir c’est renoncer à tout ce qui reste’ (André Gide) et ‘Ce que tu donnes est à toi pour toujours personne, jamais, on ne pourra te le reprendre (James Joyce). »
Les infos pratiques Dispersion de la collection Emile Garcin, précurseur de la vente de l’immobilier de luxe et de prestige. Samedi 26 novembre à 10h et 14h. Arles enchères. Maître Christelle Gouirand. Commissaire-priseur. 35 bis rue Nicolas Copernic à Arles. contat@arles-encheres.com 04 90 49 84 70. Tout le catalogue ici.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Une vente aux enchères exceptionnelle de saisies douanières est organisée pour le compte de la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI), le 4 novembre à Bercy. Près de 350 lots seront proposés.
Le Domaine (DNID – direction spécialisée de la DGFIP) organise pour la première fois une vente dédiée à la Douane. Tous les biens mis en vente proviennent exclusivement de saisies douanières. Une large gamme de biens sera mise en vente (voiture, maroquinerie, pièce d’or, diamants…) reflétant la diversité des saisies douanières.
La vente débutera à 10h30 et sera précédée d’une exposition publique à partir de 10h. Près de 350 lots seront proposés aux acheteurs qui pourront porter des enchères en salle, mais également par internet via la plateforme Drouot digital. La vente en salle est ouverte au grand public dans la limite des places disponibles. Toute personne qui souhaite participer physiquement doit au préalable s’inscrire sur ce lien.
Cette vente sera l’occasion de présenter aux visiteurs le rôle de la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans la lutte contre la fraude. Les services douaniers luttent quotidiennement contre tous les trafics illicites qui menacent le territoire et la société, afin de protéger les citoyens et l’environnement.
Ils contribuent également à l’attractivité des ports et des aéroports et accompagnent les entreprises françaises dans leurs opérations à l’international. Les résultats ci-dessous illustrent leur mobilisation :
La vente qui aura lieu le 4 novembre est une illustration de la synergie entre le Domaine et la Douane pour valoriser aux mieux les biens saisis en matière douanière.
Le 4 novembre à Bercy à partir de 10h30 – centre de conférences Pierre Mendès, Paris– inscription physique ici et en ligne ici.
J.R.
Ménerbes : exposition des œuvres en vente au profit du centre hospitalier du Pays d’Apt
Patrick Armengau, commissaire-priseur de l’Hôtel des ventes d’Avignon propose une magnifique vente de tableaux et d’art du 20e siècle. Parmi une multitude d’objets plein d’âme nous avons repéré ce Léonard Tsuguharu Foujita (1886-1968) ‘La balançoire, 1918’. Mêlant Tempera, aquarelle, encre de Chine et feuilles d’or sur papier de 33×40 cm estimée à partir de 40 000€.
Le Corbusier Côté meubles un magnifique ensemble de salon Le Corbusier avec sa paire de fauteuils LC2 en cuir noir et acier chromé tubulaire, édition Cassina à partir de 3 000€ et le canapé de même facture à partir de 2 000€.
Charles et Ray Eames On adore le fauteuil de bureau Charles et Ray Eames Lobby ES108 en cuir fauve à partir de 300€. On ne peut évidemment pas passer sous silence le fauteuil lounge et Ottoman le plus connu de Charles et Ray Eames en cuir sur son piétement en métal noir laqué, édition Vitra à partir de 3 000€. On l’a essayé et il est d’un merveilleux confort. On commence à y lire un ouvrage et hop hop hop, on s’endort sur un nuage. On aime aussi énormément cette paire de chauffeuse modèle Barcelona de Ludwig Mies Van der Roche (1886-1969) à partir de 1 600€.
Eero Saarinen Et pour commencer une nouvelle collection et en attendant la table en marbre, cette paire de fauteuils tulipes de Eero Saarinen à partir de 500€ sera du plus bel effet dans votre intérieur qu’il est temps de révolutionner.
Elio Martinelli et Van Lith On a un petit coup de foudre pour la lampe Elio Martinelli (1921-2004) modèle Sepente 599 à partir de 150€. Et pour finir en beauté ce joyeux totem coloré Van Lith singé et daté de 1998 d’une hauteur de 45 cm à partir de 150€.
Exposition & vente Jeudi 20 octobre de 14h à 18h et vendredi 21 octobre de 10h à 12h. Vendredi 21 octobre à 14h et samedi 22 octobre à 10h et 14h. Tableaux & Art du XXe.
Prochaines ventes Samedi 26 novembre : Bel ameublement et objets d’art. Vendredi 9 décembre : Grands vins et alcools et samedi 10 décembre : Bijoux et accessoires de mode. Catalogue et renseignements sur www.avignon-encheres.com et sur www.interencheres.com/84001 Consulter la plaquette illustrée ici. Tout le catalogue ici.