22 novembre 2024 |

Ecrit par le 22 novembre 2024

Le Département de Vaucluse inaugure la nouvelle portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines

La portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines vient d’être inaugurée. Le nouveau tronçon de quatre kilomètres vient compléter la Via Venaissia, que les Vauclusiens empruntent depuis 2010 et qui permet désormais d’aller d’Orange à Velleron en passant par Jonquières, Sarrians, Aubignan, Loriol-du-Comtat, Carpentras, Monteux, ainsi que Pernes-les-Fontaines.

Les travaux du tronçon entre Velleron et Pernes-les-Fontaines, qui ont duré dix mois, ne comprennent pas seulement la réalisation de 4 km de voie verte, mais aussi celle de 6 accès et sécurisation de la traversée de la RD28 à Pernes-les-Fontaines, et la réhabilitation de 12 ouvrages hydrauliques. Le montant des travaux s’est élevé à 1 650 000 €, financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse.

Permettant aujourd’hui de parcourir 45km, à terme, la Via Venaissia rejoindra la ViaRhôna au niveau de Caderousse et de Piolenc, ainsi que la véloroute du Calavon à la hauteur de Robion. Telle est l’ambition du Département qui se positionne en faveur des mobilités douces, et qui célébrera d’ailleurs ses véloroutes ce dimanche 14 avril.

©Département de Vaucluse

Le Département de Vaucluse inaugure la nouvelle portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines

Le Conseil départemental de Vaucluse vient d’inaugurer la passerelle de l’Oiselay-Sauveterre. Cet ouvrage suspendu de 200 mètres de long pour 3 mètres de largueur permet de franchir le Rhône, au Nord de la Barthelasse, entre Sorgues et Avignon via le territoire de la commune de Sauveterre (voir vidéo en fin d’article).

L’une des plus grande voie cyclable d’Europe
Ce pont métallique spectaculaire avec ses mâts de 22 mètres hauteur est destiné aux cyclistes, aux piétons et à l’ensemble des modes doux. Il permet le franchissement du fleuve-roi pour assurer la continuité de la véloroute Via Rhôna qui parcourt le Vaucluse, entre Lapalud et Avignon. Long de 815km, cet itinéraire cyclable relie le lac Léman, en Suisse, à la mer Méditerranée en suivant le Rhône. Désigné véloroute depuis 2016, elle est l’une plus grande voie cyclable d’Europe. L’an dernier, elle a accueilli plus de 2,8 millions de cyclistes. Un chiffre multiplié par 2,5 entre 2017 et 2022.

Dans ce secteur, la nouvelle passerelle permet donc l’achèvement de la dernière section de 11km de la Via Rhôna entre Sorgues et Avignon (voir carte ci-dessus).
Une portion dont l’aménagement a représenté un investissement de 8,11M€ HT (dont de 4,17M€ HT pour la seule passerelle) financés par l’Union Européenne (1,1M€), l’Etat (1,31M€), la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur (1, 08M€), la région Occitanie (675 000€), le département du Gard (1,11M€), le département de Vaucluse (995 448€), le Grand Avignon (545 000€), la ville de Sorgues (200 000€) et la CNR (Compagnie nationale du Rhône) à hauteur de 1,09M€.
Pour sa part, bien que la passerelle se situe en territoire gardois, entre les îles de la Motte à Sauveterre et celles de l’Oiselay à Sorgues, c’est le Département de Vaucluse qui a assuré la maîtrise d’ouvrage de ce chantier débuté en avril 2022. Le Conseil départemental du Gard va reprendre, quant à lui, la gestion et l’entretien de la passerelle.

Prochaine étape : la restauration du Pont des Arméniers à partir de 2024
Ultime étape du projet global sur la Via Rhôna en Vaucluse : la restauration du Pont des Arméniers à Sorgues. Un ouvrage inscrit au titre des Monuments Historiques, qui va prochainement débuter suite aux études préalables réalisées cette année. Le démarrage des travaux est envisagé en 2024, pour une durée prévisionnelle de 24 mois.

Le chantier de réaménagement et de restauration du pont des Arméniers devrait débuter l’année prochaine.

Enfin, pour parfaire l’aménagement, une étude est menée concernant la voie verte le long de la RD 228 sur la Barthelasse, entre le giratoire de l’Islon (Chemin des Vignes) et le Pont du Royaume situé entre Avignon et Villeneuve-lès-Avignon.
Objectif ? Offrir des conditions optimales pour les cyclistes et permettre de raccorder les parkings situés sur l’île Piot à Avignon. Le Département a porté les études sur une grande partie du linéaire, excepté en extrémité Sud (un tronçon de 400 mètres) à l’amont immédiat du Pont du Royaume, sous maîtrise d’ouvrage du Grand Avignon.

Cliquer sur l’image pour lancer la vidéo.

Le Département de Vaucluse inaugure la nouvelle portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines

D’une pratique sportive ou de loisir, le vélo pourrait bien aussi devenir une vraie alternative pour les déplacements individuels de courte distance. Crise de l’énergie oblige. Le gouvernement vient d’ailleurs d’annoncer un plan pour « faire de la France une nation vélo ». La petite reine refait, en ces temps difficiles, la une de l’actualité.

Le vélo est un engin exceptionnel et unique. Il est bon pour la santé, il est bon pour la planète et il est bon pour le portefeuille … Qui dit mieux ? Les spécialistes qualifie même le vélo de « véhicule de conception humaine à l’efficacité énergétique surpassant celle de tous les autres ». Avec 1,5 milliard d’engins en circulation, le vélo reste le moyen de locomotion le plus utilisé dans le monde. Il peut servir à beaucoup de choses. Se déplacer bien sûr, transporter des personnes ou des petites marchandises, faire du sport, y compris en appartement, se balader, faire du tourisme… Il peut même devenir, avec le Tour de France, l’un des spectacles télévisuels le plus regardé au Monde.

Un instrument de liberté
Le vélo est aussi un instrument de liberté. On se souvient tous de notre premier vélo, celui qui nous a permis d’explorer d’autres lieux, de faire de nouvelles découvertes, d’aller voir les copains (ou copines c’est selon)… bref d’élargir le cercle des possibles. Après il y aura la « mob » ou le scooter, avant la première « caisse ». Mais ça c’est une autre histoire ! Aujourd’hui, le vélo à assistance électrique élargit encore le cercle des pratiquants. Il permet à ceux qui n’en faisaient plus de s’y remettre ou à ceux qui en faisaient déjà d’aller plus loin.

Lire aussi: Le Ventoux à tout prix

Le Vaucluse : terre de vélo
Ici, en Provence on sait de quoi on parle quand on cause vélo. On a d’abord le Ventoux, sommet mythique (le graal de tous les cyclistes version Grand Sport). On estime que chaque année entre 150 et 200 000 cyclistes en font son ascension à la force du mollet.
La Provence c’est aussi le vélo de tourisme avec, pour le Vaucluse, pas moins d’une quarantaine de circuits balisés et 4 véloroutes. Le cyclisme c’est encore quelques célébrités comme Lucien Aimar, Luc Leblanc ou Richard Virenque (et toujours à l’insu de son plein gré).

La réitération d’un mouvement circulaire, propice à la méditation
Le vélo a beaucoup inspiré les artistes et les écrivains, qui nous ont fait partager leurs indéfectibles passions. Certains philosophes se sont même essayés à expliquer cet engouement. Parmi eux, citons, Jean-François Balaudé, philosophe et ancien président de l’université de Nanterre : «  le vélo constitue une sorte de métaphysique incarnée car il s’agit d’un sport ou d’un mode de déplacement caractérisé par une vitesse modérée, dénué de chocs et de traumatismes, fondé sur la réitération d’un mouvement circulaire, propice à la méditation ». Au-delà de ces considérations métaphysiques, le vélo peut être aussi un objet politique. Ainsi, n’est-il pas devenu, à son insu lui aussi, un symbole et un porte-drapeau des valeurs écologiques. Il vient s’opposer au monde polluant, individualiste voire agressif de l’automobile. Je dirais tout simplement que le vélo est un sport bienveillant et altruiste.

Eh oui, il sait vous récompenser immédiatement de vos efforts. Après une montée il y a toujours une descente. Et elle sait vous faire oublier les souffrances de la montée. Bref une certaine philosophie de la vie !

Ancien directeur général et directeur de la rédaction de Mirabelle TV (télévision régionale en Lorraine), Didier Bailleux a été auparavant consultant dans l’audiovisuel et à travaillé sur plusieurs projets : TNT, SVOD, services en ligne, création de TV locales. En tant que directeur marketing, il a participé, dans les années 1990 et 2000, à la création de plusieurs chaînes thématiques : Canal J, Voyage et Pathé-Sport. Aujourd’hui, il vit en Vaucluse et travaille sur la production de documentaires consacrés aux terroirs.


Le Département de Vaucluse inaugure la nouvelle portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines

L’ancienne carrière située à quelques pas du théâtre antique d’Orange donnera le jour à l’Ecopôle touristique Saint-Eutrope. L’écoquartier accueillera des résidences hôtelières, un parc aquatique ainsi qu’une ferme urbaine. Le lieu offrira des activités liées à l’œnotourisme et invitera à la détente, au fil des saisons, cyclotouristes, artistes, amateurs d’art lyrique et familles.

L’objet de cette transformation ? L’ancienne carrière Saint-Eutrope sans activité depuis 1964 dont Thierry Chéhovah, propriétaire-aménageur a fait l’acquisition en 2014. Un emplacement situé rue du Bel enfant déployé sur 17 hectares où le promoteur entrevoit la construction de bâti sur 4 hectares. Bien sûr les bâtiments seraient labellisés HQE (Haute qualité environnementale) intègreraient la transition énergétique et seraient conçus avec une réelle ambition architecturale.

Architecture innovante et construction écoresponsable bas carbone

«Nous faisons appel au cabinet marseillais international Rougerie-Tangram, spécialiste de l’innovation architecturale et urbanistique, pour le schéma directeur d’aménagement du quartier, la conception des ouvrages et des éléments paysagés, a détaillé le fondateur de la société Immobilis, le quartier disposera d’une offre de restauration issue de l’agriculture de la ferme urbaine et des produits du terroir proche.»

Un quartier sans voiture

Enfin, le projet sera planté sur 5 hectares offrant un poumon vert et un lieu de promenade sans voiture au cœur de la cité antique romaine. «Pour cela l’entrée sud offrira un espace de stationnement aux voitures, véhicules de livraison et cars tandis qu’une association gèrera les mobilités avec des autos zéro émission, les déchets et l’entretien du parc urbain et paysager ainsi que la nature environnante préservée,» détaille le chef d’entreprise.

Bien s’entourer

Pour mener à bien son projet il est nécessaire de bien s’entourer. Et ce sera chose faite promet Thierry Chéhovah qui a scellé des partenariats avec EDF-Dalkia missionné pour rendre le projet 100% décarbonné. Saint-Gobain sera de la partie pour ses matériaux innovants de construction thermiques, acoustiques, visuels et sanitaires. D’ailleurs la R&D (Recherche et développement) a été diligentée pour faire du projet ‘une vitrine de l’innovation’. Cela pourrait prendre la forme d’un centre de formation sur l’écoconstruction et l’éco-climatisation, le tout organisé par les partenaires industriels du projet. Enfin, cerise sur le gâteau, Véolia sera chargée de la résilience et de l’économie circulaire sur la gestion de l’eau et des déchets. L’écoquartier sera aussi Smart (intelligent).

Le pari

Le pari de Thierry Chéhovah ? Donner des buts de rester et de prolonger leur séjour aux 73 000 automobilistes qui passent chaque jour par l’autoroute à Orange, accueillir les touristes qui proviennent des TGV de la gare d’Orange et les cyclotouristes de 2024 qui fréquenteront Orange parce que la ville sera à la croisée des véloroutes entre le cercle polaire en Norvège et la Sicile et entre les côtes Turques et Cadix en Andalousie (Euro vélo 8 de Izmir en Turquie à Cadix en Espagne) ; des Via Venaissia et Rhona (Euro vélo route 17 des sources du Rhône en Suisse à la Camargue). Dans le détail ? On veut aussi séduire les cyclistes qui s’apprêtent à gravir le Mont Ventoux, les Monts de Vaucluse et les côtes du Luberon. Pour l’heure ? La pratique du vélo suscite 200 000 séjours par an dans le Vaucluse et le parc naturel régional du Ventoux propose 300 km de piste VTT.

En savoir plus sur les véloroutes

Via Rhona et Via Venaissia sont connectées à Orange. La liaison douce entre le Pôle d’échange multimodal d’Orange et Jonquières devrait être réalisée d’ici 2024 par le Département, la CCPRO (Communauté de Communes des Pays de Rhône et Ouvèze) et le Syndicat de la Via Venaissia avec le soutien financier complémentaire de la Région dans le cadre du contrat d’axe. Le budget d’élève à 1,4 M€ et prévoit la liaison à la Via Rhona (EuroVélo 17) par une nouvelle passerelle dite du Jonquier-sur-l’Aygues. L’ouvrage normé vélo-route devrait voir le jour en 2022-2023 et être financé par la CCPRO et le Département pour 600 000€. Les études sont déjà lancées et les financements partagés actés entre partenaires institutionnels. La Via Venaissia est connectée, quant à elle, à l’Euro Vélo 8.

L’art lyrique

Et puis il est aussi question de capter une belle proportion des spectateurs des Chorégies avec sa jauge de 5 000 amateurs d’art lyrique ou de concert dont on se rappelle que David Guetta avait fait le plein avec 8 500 billets vendus le 14 août dernier. Il est vrai que l’opéra et la musique classique se pratiquent à Orange depuis… 1869 ! Alors il est question de créer une résidence d’artistes à l’année et même un institut universitaire des métiers liés à l’art lyrique.

Seul c’est bien mais à plusieurs on va plus loin

Et cela, Thierry Chéhovah l’a bien compris qui, pour solidifier son projet, a intégré le Club de l’Amélioration de l’Habitat regroupant des acteurs majeurs, publics et privés, de la filière entretien-rénovation du parc résidentiel privé français. Cette association assure, depuis 1992, la promotion des nouvelles pratiques de management de projets de construction et d’urbanisme qui respectent les engagements de la responsabilité sociétale. Le Club accompagne ainsi le déploiement des innovations de modélisations numériques qui permettent une gestion transversale des projets, tant entre les différents corps de métiers que les usagers et les citoyens. Ces outils assurent l’optimisation de la gestion de l’information et sa transparence en temps réel. On évoque là le déploiement des outils BIM (Building Information Model), CIM (City Information Model) et TIM ((Town Information Model). L’association vous organisera une démonstration des solutions numériques QIM, Quartier intelligent modélisé, outil digital qui devrait être adopté sur Orange.

Cohérence réglementaire et subventions

Le Plan local d’urbanisme (PLU) a été voté en conseil municipal pour mettre le quartier en accord avec les documents de référence : Le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), Le Schéma de cohérence territoriale (Scot), Le quartier se situe hors zone tampon Unesco. Le projet bénéficiera, en partie de subventions notamment dans le cadre du Plan de relance France 2030• Le schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire (SRADDT), du Contrat régional d’équilibre territorial (CRET), du SDDT du Vaucluse 2020-2025 (Schéma Départemental de développement touristique).

Esquisse de l’Ecopôle Saint-Eutrope à Orange. Thierry Chéhovah a acquis les 17 hectares de la carrière dont 4 seront bâtis, 5 seront plantés, paysagés et 8 hectares restant en garrigues. Le lieu présente une très importante dénivellation allant de 10 à 30 m de haut

Le Département de Vaucluse inaugure la nouvelle portion de véloroute entre Velleron et Pernes-les-Fontaines

La voirie d’intérêt communautaire Le Puits des Gavottes à Cavaillon, qui dessert de nombreuses entreprises ainsi que les deux déchetteries intercommunales, fait peau neuve. Débutés en novembre dernier, les travaux doivent se terminer en avril prochain.

Le chantier, qui s’étend sur près de 2 kilomètres, prévoit la mise en sécurité et l’embellissement de cet axe qui était en mauvais état et accidentogène. Les enrobés seront repris sur l’ensemble du linéaire tandis qu’un giratoire non loin de la déchetterie va être réalisé afin de faire ralentir les véhicules. Les éclairages existants seront remplacés par une quarantaine de nouveaux à technologie LED et un cheminement piéton sera mis en place. Les réseaux aériens seront enfouis, un réseau pluvial sera créé et un poste défense incendie sera construit. Enfin, de nombreux espaces verts sous forme de buttes engazonnées vont voir le jour avec, entre autres, la plantation de 144 tilleuls et micocouliers.

L’ensemble des travaux représente un investissement de 1,44 M€ pour l’Agglomération Luberon Monts de Vaucluse, dont 100 000 € pour la partie assainissement. Une fois le chantier terminé, la Ville de Cavaillon entreprendra la remise en état du chemin Dorio, dans la continuité de celui du Puits des Gavottes. Ce sont ainsi près de 600 mètres de voies qui vont être repris en bicouche, pour un coût de 200 000 € supporté par la ville. Les travaux pourraient débuter dès le mois d’avril 2021. Enfin, sous maîtrise d’ouvrage de la ville de Cavaillon, un giratoire à la place du carrefour du Chemin du Puits des Gavottes et de la RD 973 (route de Cheval-Blanc) devrait être créé. Ce rond-point aura pour vocation de sécuriser le carrefour actuel ainsi que la traversée prochaine de la  Véloroute.

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