3 juillet 2024 |

Ecrit par le 3 juillet 2024

Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

À l’occasion du lancement de sa nouvelle offre de vélos en libre-service, la Communauté d’agglomération du Grand Avignon vient de présenter la nouvelle gamme de vélos électriques à la porte Saint-Roch d’Avignon.

Un nouveau service adapté à tous et innovant
Créé en 2009, Vélopop’, l’offre de vélos en libre-service de l’agglomération, ne proposait jusqu’alors que des vélos ‘classiques’. Désormais, le Grand Avignon a décidé de renouveler son parc en introduisant une nouvelle flotte de 300 vélos à assistance électrique. Ces vélos sont répartis sur 29 stations situées dans les communes du Pontet, d’Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon. Ils fonctionnent avec des stations de recharges pouvant accueillir de 10 à 30 vélos et arborent une nouvelle identité graphique plus colorée. Malgré ce renouvellement, le service Vélopop’ continue de proposer des tarifs avantageux avec deux formules d’accès, ainsi qu’un système d’abonnement : mensuel, annuel et inclus. Des tarifs réduits sont également disponibles pour les étudiants, les personnes sans emploi, les personnes en situation de handicap et les abonnés d’Orizo.
Ce nouveau service s’inscrit dans la politique cyclable du Grand Avignon et vise à encourager les habitants à laisser de côté leur voiture pour se déplacer à vélo. Cette initiative apporte des nouveautés qui favorisent la mobilité durable et accessible pour tous les usagers.
« On a vraiment l’impression de ne pas pédaler et d’avancer plus vite qu’avec les anciens modèles », confie un nouvel utilisateur.

Les partenaires du service Vélopop’
Le Grand Avignon a lancé ce projet en partenariat avec les entreprises Fifteen, qui s’occupe du déploiement des services publics de location de vélos, et Vélogik, qui a développé une mission autour de la mobilité cyclable dans les villes. Ces deux partenaires assureront l’exploitation et l’entretien de cette nouvelle solution de mobilité.
« Fifteen transforme la ville avec un service 100 % électrique et un vélo accessible à plus de personnes » explique la co-fondatrice de Fifteen Amira Haberah. Le modèle de ce vélo permet de s’adapter à toutes les morphologies, il est léger et simple d’utilisation et son assistance électrique sans vitesses permet d’être utilisé par la majorité des tranches d’âge.

Cette nouvelle gamme marque un changement avec les anciens vélos en libre-service du Grand Avignon qui fonctionnaient avec un système de clés et de totem et qui étaient plus complexes à l’usage. Sur ces nouveaux modèles, on a une facilité d’accès avec une application mobile Vélopop’ disponible sur Apple et Android. Il suffit de scanner le QR code et de presser le frein gauche pour lancer la location du vélo.
Les anciens vélos disponibles seront offerts très prochainement à des associations locales.

Déplacements améliorés
Avec sa politique cyclable, le Grand Avignon veut encourager les habitants à favoriser les moyens de transports durables, notamment les vélos. L’agglomération met en place des actions concrètes telles que la création de la maison du Vélo, des consignes de vélos sécurisées, et des subventions pour l’achat de ceux-ci.

A droite, le président du Grand Avignon : Joël Guin.

Pour ce nouveau lancement, le coût d’investissement pour le Grand Avignon s’élève à environ 1,35M€, couvrant l’achat du matériel, les installations et la mise en place des stations. Un projet qui a bénéficié d’une subvention de l’Etat à hauteur de 59% dans le cadre du dispositif Fonds vert destiné à accélérer la transition écologique.
Par ailleurs, Vélopop’ propose une application mobile et un site internet où l’on retrouve des informations concernant le vélo, le stationnement, et d’autres aspects pratiques. Cette combinaison d’outils numériques vise à faciliter l’accès aux informations et à améliorer l’expérience utilisateur pour les cyclistes de l’agglomération.

« Le Grand Avignon a pris le problème à bras le corps. »

Joël Guin, président du Grand Avignon

Cette politique, inscrite dans le plan de déplacement urbain, permet d’améliorer le quotidien des habitants avec un mode de transport durable plus facile d’accès et soucieux de l’environnement offrant la possibilité d’aller plus loin à vélo tout en attirant davantage d’utilisateurs.
« Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Grand Avignon a pris le problème à bras le corps et mène depuis plusieurs années une politique ambitieuse, déterminée, en faveur de mobilités durables et du transport du quotidien décarboné, explique Joël Guin, président de la Communauté d’agglomération. Le Grand Avignon est clairement monté en puissance pour accompagner activement la pratique du vélo sur notre territoire. »
Les projets ne s’arrêtent pas là, puisque l’intercommunalité veut améliorer ses aménagements cyclables dans le futur avec la multiplication de ces stations de vélos électriques mais également avec le projet REV (Réseau express vélo) qui permettrait de créer un réseau cyclable à haut niveau de service fournissant des trajets rapides.

Sarah Ripert & L.G.


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Dans le cadre de l’opération nationale ‘Mai à vélo’, la communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse organise la première édition de son événement LMVélo ce samedi 25 mai. De nombreuses animations seront proposées autour de la pratique du vélo.

Organisé en collaboration avec Vélo Loisir Provence et le Parc naturel régional du Luberon, LMVélo se veut un événement festif et familial qui concernera toutes les communes de l’Agglomération. L’objectif est de rejoindre le centre aquatique de plein air de Cavaillon (rue des Félibres), où un Village vélo et de nombreuses animations attendront les participants. Le but étant de venir à vélo depuis chaque commune et de compter ses kilomètres grâce à l’application Géovélo.

Pour connaître les détails de chaque parcours, cliquez ici.

Le Village Vélo

Le point de convergence de l’événement, c’est le Village Vélo, au centre aquatique de plein air à Cavaillon, qui accueillera le public de 12h à 17h avec divers stands et animations.

Parmi les stands, on trouvera un stand de location et vente de vélos, un stand d’auto réparation de vélo par La Petite Vitesse, ainsi que des stands d’information sur la mobilité, le covoiturage, et les balades à vélo sur le territoire. Plusieurs animations seront proposées aux petits comme aux grands comme des parcours de maniabilité ou chronométrés, des balades à vélo dans les contreforts du Luberon ou au cœur de la plaine du Coulon (inscription obligatoire via le formulaire). Des foodtrucks seront de la partie.


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Le Parc naturel régional (PNR) du Luberon a décidé de s’inscrire au défi ‘Mai à vélo’, en partenariat avec Vélo Loisir Provence, qui consiste à promouvoir et encourager l’usage du vélo. Ainsi, tout au long du mois de mai, en plus de faire du vélo et d’augmenter le compteur kilométrique du Parc, de nombreuses animations autour du vélo sont proposées du samedi 18 et dimanche 26 mai à Villelaure, Lauris et Cavaillon.

Si le mois de mai est déjà bien entamé, il n’est pas encore trop tard pour rejoindre le challenge ‘Mai à vélo’ et tenter de faire monter le PNR du Luberon au sein du classement national. Pour ce faire, il suffit de s’inscrire en ligne puis d’enfourcher votre vélo. L’année dernière, le Parc est arrivé à la deuxième place du classement régional. Cette année, il compte bien atteindre la première place.

En parallèle du challenge, de nombreuses animations sont prévues tout au long du mois dans diverses communes du Parc qui contribuent à la promotion de l’usage du vélo et pour peut-être adopter le vélo à vie. Jeu de piste, concours de décoration de vélo, défilé ou encore ciné-débat sont prévus ces prochains jours à Villelaure, Lauris et Cavaillon.

Le programme

Le samedi 18 mai :
– Rallye vélo avec quiz et jeux au départ du parvis de la mairie de Lauris à 8h30, ainsi qu’un concours du vélo décoré organisé par le club des ainés. Inscription au 06 19 16 23 36.
– L’association Les Pedaloudoux propose de découvrir nouveau tronçon de piste cyclable de Villelaure vers Pertuis avec un jeu de piste à partir de 14h. Inscription gratuite mais obligatoire.

Le jeudi 23 mai :
– L’association cavaillonnaise AVEC propose aux enfants de choisir la mobilité douce d’aller à l’école à vélo.

Le vendredi 24 mai :
– L’association AVEC propose une Vélorution de printemps, c’est-à-dire un défilé à vélo en musique sur le thème des fleurs au départ de la Place du Clos à Cavaillon à 19h.

Le samedi 25 mai :
– La communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse et Vélo Loisir Provence installent un village de vélos avec de nombreuses animations sur le parking du centre aquatique de Cavaillon. Plusieurs balades à vélo seront organisées dans l’après-midi.

Le dimanche 26 mai :
– Le cinéma cavaillonnais La Cigale accueille un ciné-débat sur le thème ‘Les roues de l’avenir’ à 18h15.

Pour ne rater aucune animation, rendez-vous sur le groupe Facebook ‘Luberon Labo Vélo‘.


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Selon une récente étude de l’Institut Paris Région, le vélo est plus populaire que la voiture à Paris et en petite couronne. Réalisée entre octobre 2022 et avril 2023 auprès de 3 337 Franciliens âgés de 16 à 80 ans, l’enquête montre en effet que 11% en moyenne des déplacements dans Paris intramuros les jours ouvrés étaient effectués à vélo, contre seulement 4 % en voiture. Le vélo arrivait également en tête pour les trajets effectués entre Paris et la petite couronne : 14%, contre 12% pour la voiture. 

Comme le remarque l’enquête, l’usage de la voiture augmente avec la distance à Paris : 17% des déplacements entre Paris et la grande couronne se faisaient ainsi en voiture (contre 77% en transports en commun), mais la voiture était utilisée pour 61% des trajets effectués au sein des quatre départements formant la grande couronne, ceux-ci étant moins bien desservis par les transports publics. 

À l’intérieur de Paris, le moyen de transport le plus utilisé reste la marche à pied, qui représentait 53% des trajets effectués dans la ville. Venaient ensuite les transports en commun (30%). L’Institut Paris Région indique également que le principal motif de déplacement chez les Parisiens et les Franciliens reste le travail : environ 34,5 millions de déplacements ont lieu en moyenne les jours ouvrés, 29 millions le samedi, et 19 millions le dimanche.

De Valentine Fourreau pour Statista


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

La Petite Vitesse, située dans l’ancienne gare de Saignon, et l’association laurisienne Au Maquis, ont décidé de s’allier en faveur de l’insertion des demandeurs d’asile du Centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de Cavaillon en leur faisant don de vélos.

La Petite Vitesse est un lieu d’échanges et de partages autour du vélo dans le Luberon situé à Saignon. Elle s’est associée avec l’association Au Maquis, basée à Lauris et qui développe des actions sur le territoire en faveur des citoyens, pour les demandeurs d’asile en leur faisant don de plusieurs vélos. « On n’avait pas de budget pour acheter ses vélos, donc on a fait un appel aux dons via aux particuliers et aux magasins et on est allés voir dans les déchetteries », explique Javier Palacios, chargé du projet La Petite Vitesse.

Une action qui a porté ses fruits puisque sept vélos ont pu être donnés à des demandeurs d’asile du CADA de Cavaillon. Quant aux vélos qui ont nécessité quelques réparations avant le don, tout a pu être fait grâce à des pièces de récupération. Seuls les éclairages et des antivols ont été achetés par l’association Au Maquis. « On ne pouvait pas leur fournir des vélos sans s’assurer qu’ils puissent les attacher et ne pas être en danger la nuit », ajoute Javier.

Une initiative écologique et solidaire

Ainsi, les vélos ont été récupérés afin qu’ils soient réemployés. Une démarche économique et écologique, à l’image des valeurs que veut transmettre La Petite Vitesse qui est un lieu d’échanges permettant de réparer ou recycler son vélo, ou également trouver des pièces détachées dans le but de donner une seconde vie à ce mode de transport.

La Petite Vitesse, tout comme l’association Au Maquis, agit aussi en faveur de la réinsertion des personnes. Ce don de vélo est donc une action qui a du sens. « Ces vélos vont permettre non seulement aux demandeurs d’asile de se déplacer plus facilement à des rendez-vous ou pour trouver du travail, mais ils vont aussi pouvoir se déplacer pour le plaisir, tout simplement, aller plus loin que le centre-ville de Cavaillon », poursuit Javier.

Des ateliers pour la continuité

Lors de la remise des vélos, il était prévu que les demandeurs d’asile bénéficient d’un atelier mécanique pour qu’ils sachent s’auto-dépanner, qu’ils apprennent les réparations basiques. « Ils étaient tellement contents, ils avaient le sourire jusqu’aux oreilles, qu’ils se sont un peu dispersés et on n’a finalement pas eu le temps », explique Javier Palacios.

Un atelier mécanique sera donc prévu dans les prochaines semaines, ainsi qu’un atelier sur le code de la route, afin que les demandeurs d’asile puissent être complétement autonomes avec leur vélo à l’avenir. L’opération du don de vélos a donc été un succès, si bien que La Petite Vitesse et l’association Au Maquis souhaitent renouveler l’expérience. « Il y a déjà une liste d’attente, conclut Javier. Le fait d’en voir certains recevoir un vélo, ça a beaucoup motivé d’autres résidents. »


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Ce lundi 29 janvier, la municipalité de Carpentras organise la 1ʳᵉ rencontre partenariale en faveur de la mobilité douce, où acteurs locaux, organismes d’État, professionnels et collectifs sont invités à venir échanger.

L’objectif est d’en savoir plus sur les différentes structures, leurs champs d’actions et leurs compétences en matière de déplacements à vélo. Ce rendez-vous permettra à la Ville d’évoquer les projets communs et les partenariats possibles afin d’engager des solutions sur la thématique de développement de la mobilité active et de l’usage du vélo au sein de la collectivité. Ces échanges et les partenariats qui en découleront permettront d’assurer une pratique du vélo efficace, confortable et sûre et ainsi produire à terme des aménagements de qualité sur le territoire.

Lundi 29 janvier. 14h. Hôtel de ville. Place Maurice Charretier. Carpentras.

V.A.


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

La 6ᵉ édition de l’After Bike Season a eu lieu au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes, le mardi 12 décembre. Organisé chaque année par l’association Vélo Loisir Provence, cet événement est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les ambitions pour les années à venir.

Ils étaient plus de 70 à se réunir dans le cadre exceptionnel du Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. « C’est la première fois que l’After bike season a lieu sur le territoire du pays d’Apt », a annoncé fièrement Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Cet événement a été l’occasion de revenir sur la pratique touristique du vélo, notamment au cœur des territoires du Luberon et du Verdon, mais aussi sur sa pratique quotidienne.

Ainsi, de nombreux partenaires de Vélo Loisir Provence et acteurs de la filière vélo étaient présents pour cette 6ᵉ édition de l’After Bike Season. Une quinzaine d’intervenants ont pu contribuer au bilan de l’association et apporter leur expertise sur l’avenir de la pratique du vélo, que ce soit dans un contexte touristique, ou au quotidien.

©Vanessa Arnal

Le Vaucluse, un territoire privilégié pour le vélo

Le Vaucluse est un territoire riche en patrimoine naturel, mais qui dispose aussi d’une grande diversité de paysages. C’est pourquoi il présente un potentiel intéressant pour le développement de la filière vélo, notamment grâce au sein de ces parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont Ventoux.

« Le Parc du Luberon est investi dans le vélo depuis 1996, a expliqué Patrick Courtecuisse, vice-président du Parc naturel régional du Luberon. Il comptabilise plus de 700 km d’itinéraire balisé à la découverte du patrimoine naturel. » Le vélo tourisme est donc un fort enjeu de développement pour ce territoire aux nombreux espaces sensibles.

©Vélo Loisir Provence

Découvrir un territoire autrement

En plus de présenter des bénéfices économiques pour un territoire et de nombreux bienfaits sur la santé de ses usagers, le vélo permet découvrir un territoire d’une autre manière. « Aujourd’hui, nous ne cherchons plus à faire la course à la fréquentation, mais plutôt à la qualité du tourisme », a affirmé André Berger, président de Vélo Loisir Provence.

« ‘Les Ocres à vélo’ et ‘Gordes à vélo’ sont des exemples concrets de travail en synergie », a expliqué Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. Ces deux itinéraires font partie des huit itinéraires structurants de ‘Luberon à vélo’. « Le Luberon est un territoire plutôt enclavé mais ça peut être une force pour le tourisme », a ajouté Jean-Noël Baudin, chargé de mission tourisme durable au Parc naturel régional du Luberon.

Le vélo, une filière devenue prioritaire

Ces itinéraires élaborés avec l’aide de Vélo Loisir Provence permettent de mettre en lumière des destinations touristiques via une filière forte : le vélo. Si cette saison estivale a été plutôt particulière avec le recul des clientèles française et belge, le retour des étrangers, et une activité touristique qui a commencé autour du 14 juillet et s’est étalée hors saison, l’émergence de l’activité vélo, elle, est indéniable.

Depuis la crise de la Covid-19, le vélo est devenu un outil crucial pour les touristes, notamment en Vaucluse. « On a remarqué que l’activité séduit de plus en plus de personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du vélo durant leurs vacances, ou même au quotidien », a déclaré Franck Delahaye. 57% des professionnels labellisés ‘Accueil vélo’ indiquent une hausse de la fréquentation des clientèles cyclistes entre 2022 et 2023, avec un attrait pour les vélos à assistance électrique de plus en plus fort. Ainsi, le vélo représente désormais une filière prioritaire pour de nombreux territoires.

Une tendance nationale

Selon France Vélo Tourisme, le vélotourisme en France a généré 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit 68€ dépensés par jour par un vélotouriste contre 55€ pour un touriste motorisé. 22 millions de Français se sont laissés tenter par le vélo durant leurs vacances. Ainsi, si le Vaucluse et le Luberon semblent être des territoires propices à la pratique du vélo, la tendance semble s’étirer à l’ensemble du territoire français.

« On remarque que l’itinéraire ‘Autour du Luberon à vélo’ affiche un taux de fréquentation en constante augmentation », a affirmé Nicolas Pinson, responsable de projets web chez France Vélo Tourisme. Les différents territoires de l’Hexagone ont un objectif commun : hisser la France au rang de 1ʳᵉ destination mondiale pour le tourisme à vélo. France Vélo Tourisme souhaite passer de 8600 à 20 000 offres labellisées ‘Accueil vélo’ d’ici 2030. Aujourd’hui, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en compte 1 700.

Le vélo encore trop peu utilisé au quotidien

Si la pratique du vélo parait gagner du terrain au niveau touristique, la pratique quotidienne, elle, est encore timide. En Vaucluse, moins de 3% des déplacements quotidiens sont réalisés à vélo. « Il y a cette perception que le vélo est fait pour la pratique sportive et pour le loisirs mais pas les déplacements du quotidien, couplée au fait qu’il n’y ait pas assez de pistes cyclables et un manque de stationnement sécurisé », a ajouté Franck Delahaye.

Une tendance qui n’est pas seulement visible en Vaucluse. « La valorisation cyclotouristique d’un territoire ne s’oppose pas à la mobilité douce du quotidien », a affirmé Marion Ferrero, de la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure. Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut développer la pratique quotidienne du vélo. Une ambition qui est au cœur des préoccupations de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui l’a prouvé notamment avec la réhabilitation de l’ancienne gare de Saignon, devenue ‘La Petite Vitesse’, un nouveau lieu d’échanges, de partages et de compétences, autour du vélo.

La Région Sud lance un nouveau Plan Vélo

La Région Sud, elle aussi, suit cette dynamique en affichant son Plan Vélo 2024-2028, qui a été voté en octobre dernier. La première chose qu’a fait la Région a été d’établir la liste des freins à la pratique du vélo, qu’elle soit touristique ou quotidienne : les infrastructures, les parcours usager et intermodalité, l’organisation des acteurs et la gouvernance, la culture et les informations vélo.

À partir de cette liste, la Région Sud a pu établir cinq axes de travail : 

  • Coordonner et soutenir la mise en œuvre des aménagements cyclables (soutenir la réalisation des infrastructures cyclables pour la mobilité du quotidien, soutenir la résolution des discontinuités, soutenir la réalisation d’infrastructures intercommunales, soutenir les projets globaux et proposant un réel maillage cyclable et changement de pratiques à l’échelle d’un territoire pilote, soutenir la réalisation des véloroutes et voies vertes, mise à disposition d’assistance de maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie pour les porteurs de projets).
  • Améliorer le parcours usager et l’intermodalité vélo/autres modes (aménager des stationnements vélo dans et autour des gares, adapter les gares pour que le parcours usagers-cyclistes soit facilité, augmenter les capacités d’emport dans les trains et cars, améliorer l’information pour les voyageurs, utiliser les locaux vacants des gares pour permettre des activités liées au vélo, développer des services vélo en gare, proposer une offre d’équipements en zone urbaine et sur les pôles générateurs de flux pour les habitants et les entreprises).
  • Coordonner et accompagner les actions des collectivités en matière de vélo (animer le réseau d’acteurs sur la mobilité cylcable, accompagner les actions de coordination pour le mise en œuvre de stratégie cyclable, engager une politique régionale d’animation des itinéraires véloroutes).
  • Renforcer la culture vélos pour tous et encourager au changement de pratique (promouvoir le vélo comme outil de mobilité du quotidien, animer le ‘Porter à connaissance vélo’ auprès des élus sur les aménagements et les financements captables, s’appuyer sur le réseau associatif régional, accompagner les acteurs locaux à communiquer sur les bienfaits du vélo et à organisé des événements vélo, ‘La Région fait du vélo’, encourager les pratiques cyclables auprès des lycéens et étudiants, accompagner les acteurs locaux pour que les habitants et salariés se remettent en selle).
  • Améliorer l’information vélo en région pour tous les usagers (fournir à tous les acteurs du vélo une base de données ouverte et actualités des aménagements et services cyclables à l’échelle régionale, fournir un calculateur d’itinéraire des trajets multimodale vélo – Zou, mettre en place une information vélo en gare, connaître les fréquentations vélo en Région et les retombées économiques des itinéraires du SRV, créer une espace régional ‘Ressources vélo’).

Une chose est certaine, les acteurs régionaux et locaux, eux, se sont remis en selle et sont en route pour faire du vélo une priorité, aux niveaux touristique et quotidien.


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Alors que la transition écologique est plus que jamais un sujet d’actualité, de nombreux citoyens ont déjà modifié leurs usages, notamment en ce qui concerne les déplacements. Bien que la part du vélo dans les trajets quotidiens en France reste encore assez faible (couramment utilisé par 12 % des adultes), ce mode de transport séduit de plus en plus d’habitants en ville et nombre de communes ont décidé d’aménager des pistes cyclables ou de repenser la voirie pour permettre aux cyclistes de circuler à moindres risques. Depuis l’année dernière, plusieurs grands plans vélos ont ainsi fleuri dans les métropoles françaises. C’est dans ce contexte que nous nous sommes penchés sur l’indice de cyclabilité des métropoles publié par l’initiative citoyenne Villes.plus. Les territoires étudiés regroupent environ 40 % de la population française et sont les épicentres de l’utilisation du vélo au quotidien en France.

Les scores obtenus dans l’étude, dont la dernière édition se base sur les données d’OpenStreetMap extraites en novembre 2023, rendent compte plus précisément de la proportion de parcours cyclable d’une sélection d’itinéraires importants dans chacune des 22 métropoles de France. Comme le note l’auteur de l’analyse, « ces scores sont étroitement liés à la définition retenue pour qualifier de cyclable un itinéraire ». Ainsi, il est précisé que l’évaluation porte sur la présence de l’un ou l’autre des aménagements suivants : voie destinée aux vélos et séparée physiquement des voitures, vélorue à vitesse réduite où les cyclistes ont priorité sur les automobilistes, chemin partagé piéton/vélo, voie suffisamment large pour une cohabitation sans gêne (rue piétonne), ou voie dotée d’un marquage au sol de séparation piéton/vélo. 

Comme le met en avant notre carte, si l’on se base sur les critères cités plus haut, quatre métropoles françaises semblent sortir du lot en matière d’aménagements pour la sécurité et le confort des cyclistes. L’Eurométropole de Strasbourg arrive en tête du classement, avec un score de 4,4/10 en novembre 2023, suivie de la métropole de Bordeaux (4,2/10), puis de celles de Toulouse (3,5/10) et Grenoble (3,2/10). À titre de comparaison, et notamment afin de pouvoir juger de la sévérité des scores obtenus par les métropoles françaises (qui regroupent plusieurs communes), la capitale mondiale du vélo, Amsterdam, obtient un score de 7,5/10 en appliquant la même méthodologie.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Grand Avignon : les Vélopop’ passent à l’électrique

Dessinateur attitré de l’Echo du mardi, l’illustrateur humoristique avignonnais Wingz sort deux nouveaux albums. L’un sur le trail et l’autre sur le vélo. Des ouvrages qu’il est possible de commander en ligne dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée d’une semaine.

Le dessinateur Wingz édite deux nouveaux albums. Le premier est consacré au ‘trail’ (course à pied sur sentier en pleine nature). Il s’agit d’une récidive puisque l’illustrateur avignonnais avait déjà édité un premier ‘Dingues de trail’ en 2019. Pour ce nouvel opus baptisé, ‘Dingues de trail 2’, Wingz propose plus de 90 illustrations inédites sur cette pratique sportive.
De la difficile période de confinement lié au Covid jusqu’à la reprise des courses, ses sources d’inspiration se sont multipliées. Le matériel, l’entraînement, la nutrition, les blessures, les grandes courses, la vie de famille… tout y passe !

Wingz s’attaque aussi au Vélo
Après le trail, l’artiste vauclusien s’attaque aussi à la petite reine avec l’ouvrage ‘Dingues de vélo’. Un album de plus de 45 dessins, illustrant avec humour le monde du cyclisme à travers l’entraînement, le matériel, les courses et les cols mythiques…
Il faut dire que Wingz connaît bien les deux disciplines puisqu’il collabore avec les magazines Nature Trail et Cyclist depuis leur lancement, respectivement en 2014 et 2016.

« Une illustration originale en lien avec l’actualité, la saison ou la pratique sportive se glisse dans chaque numéro, explique Turbulences Presse et Éditions, l’éditeur auvergnat qui accompagne le projet. Les lecteurs affectionnent particulièrement ce billet ou ce rayon d’humour qu’ils attendent et lisent toujours en premier. Wingz s’amuse à croquer l’univers du vélo avec un regard expérimenté et une drôlerie incroyable. Ancien cycliste amateur et triathlète, il adore caricaturer les travers des passionnés. Il s’inspire au quotidien de l’expérience de pratiquants qu’il suit via les courriers des lecteurs et les réseaux sociaux. Chaque page est un sourire assuré… de la bonne humeur en barre ! »
Les deux ouvrages sont disponibles dans le cadre d’une souscription qui vient d’être prolongée jusqu’au mercredi 15 novembre prochain (voir détail en fin d’article).

« Des heures de travail pour des milliers de sourires volés. »

Dessinateur de presse spécialisé dans les sujets politiques, Wingz dessine des caricatures pour la presse papier, internet, la télévision et l’édition. Fan de sport, le dessinateur n’a pas toujours caricaturé, du moins pas professionnellement. Après un diplôme d’ingénieur spécialisé dans la conception de produits, il travaille 15 ans comme chef de projets en entreprise, à concevoir des capots de voiture, des vélos pour l’enseigne Décathlon notamment, puis du matériel de piscine. En 2006, il décide de se mettre à son compte et réalise alors de nombreux dessins de presse d’actualité ou d’humour. Outre Nature Trail et Cyclist, il dessine, entre autres, pour Metronews, 60 millions de consommateurs, l’Almanach des grosses têtes, l’almanach Vermot, Siné mensuel et Le bouche à Oreille. Wingz accompagne également les entreprises dans leur communication grâce au dessin d’humour.

Wingz, alias Benjamin Roussé.

Humour ‘très con’ pour l’Echo du mardi depuis 2014
Celui qui aime « l’humour très con » est également le dessinateur attitré de l’Echo du mardi depuis près de 10 ans maintenant. Il a réalisé près de 500 dessins pour notre publication.
En 2017, Wingz, de son vrai nom Benjamin Roussé, a notamment remporté le prix du public au festival du dessin de presse Fidep (Festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire) de l’Estaque à Marseille. Auparavant, il a été aussi lauréat 2016 du trophée Presse-Citron dans la catégorie ‘L’enfant terrible de l’année’ du concours organisé par la BNF (Bibliothèque nationale de France) et l’école Estienne (ndlr : l’école supérieure des arts et industries graphiques de Paris). Un prix attribué par un jury de professionnels, parmi plus de 120 dessinateurs de presse professionnels nationale pour un dessin publié dans l’Echo du mardi.
Un dessin, Wingz met entre une et quatre heures à le réaliser « Ça dépend si l’inspiration vient rapidement ou non… ». Des heures de travail pour des milliers de sourire volés.

L.G.

Dingue de trail 2’. 96 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 24 x 16 cm. couverture cartonnée. Prix : 19,90€

Dingue de vélo’. 48 pages en quadrichromie. 1 dessin par page. Format 21 x 28 cm. couverture cartonnée. Prix : 18,90€

https://echodumardi.com/tag/velo/   1/1