23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Le ministère de la Culture, la FDJ (Française des jeux), l’historien et présentateur Stéphane Bern, et la Fondation du patrimoine mènent plus d’une centaine de projets dans le cadre de la Mission Patrimoine, dont plusieurs, en Vaucluse, sont déjà en cours.

Parmi plus de 4 000 projets signalés par le grand public depuis 2018, cette sélection se caractérise par sa très grande diversité car tous les types de patrimoine y sont représentés : édifices religieux, industriels et techniques, habitations, châteaux, maisons d’artistes, bibliothèques, moulins, jardins. En Vaucluse le village troglodytique de Barry à Bollène, l’abbaye de Sénanque ont déjà bénéficié de ce programme. Cette année, c’est le Rocher de la cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à Vaison-la-Romaine qui a attiré l’attention de Stéphane Bern.

La cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption à Vaison-la-Romaine

La cathédrale Sainte-Marie de l’Assomption est située dans la ville haute de Vaison-la-Romaine. Nichée à plus de 40 m sur un éperon rocheux à-pic, l’église érigée au XVe siècle est une prouesse architecturale. L’édifice résulte d’agrandissements successifs qui ont repoussé les élévations à l’extrémité de la falaise. Pillée pendant la Révolution française, la cathédrale se retrouve peu à peu délaissée au profit de Notre-Dame de Nazareth située dans la ville basse. En 1992, son mauvais état entraine sa fermeture, mais grâce à son classement au titre des monuments historiques et à l’engagement d’une association d’amis de la cathédrale pour éviter sa disparition, elle rouvre finalement au public en 2013.

Fragilité de la falaise

La cathédrale est aujourd’hui gravement menacée par l’extrême fragilité de la falaise haute de 40 m sur laquelle elle repose. L’effondrement des strates du rocher serait également une catastrophe pour les maisons situées en contrebas, au bord de l’Ouvèze. La sécurisation de l’éperon rocheux est un préalable urgent à la restauration requise de l’édifice. Ses toitures ne sont plus étanches, provoquant des infiltrations d’eau qui fragilisent le bâtiment et les décorations intérieures​.

Nature des travaux

Le confortement du rocher fragilisé doit être entrepris d’urgence ​(Mission Bern). Une fois la stabilité de la falaise solutionnée, la cathédrale pourra être restaurée tout d’abord en revoyant étanchéité sur la toiture puis en opérant la rénovation du clocher et des chapelles.

Une église de style roman

L’église est le témoin des origines du village. De style roman, elle est datée des XI-XIIe siècles. Au premier plan d’un panorama sur le Mont Ventoux, elle cristallise le dépouillement de l’art roman, qui fut d’abord un art de maçons et de tailleurs de pierre. Le clocher plat à double arcade, ouvert sur les montagnes, surplombe le chevet animé d’une vague de pierres formées par l’abside et ses deux absidioles. De plus, l’église accueille le festival d’été ‘Musique d’été’ depuis 30 ans, ainsi que le festival ‘Autour du Ventoux’. L’église souffre d’infiltrations d’eau, qui s’accumule au bas des murs. Près 10 800€ seront nécessaires.

Le village troglodytique de Barry à Bollène

Le village troglodytique de Barry à Bollène a bénéficié d’une aide de 198 000€. Depuis l’époque néolithique et jusqu’au milieu du XXe siècle, plusieurs civilisations se succèdent sur le site de Barry, village accroché au flan d’une colline. Les Ligures, les Celtes puis les Romains ont fait de Barry, la Capitale du Tricastin en y développant un commerce intense par où transitaient les marchands phéniciens et grecs qui remontaient le Rhône puis la voie Agrippa. Tout concourt à penser à l’antique cité Aéria mentionné par Strabon. Le village, constitué de maisons troglodytiques, a été habité jusqu’au XXe siècle. Avant l’ouverture des carrières en 1850, les  gens vivaient de l’élevage de brebis, ânes, cochons et de la terre : vigne, erse, arbres fruitiers et oliviers

Une vie intense

Ce site a abrité une vie intense. Les carriers exploitant la pierre du massif depuis l’époque romaine vivaient dans ce village. Des chapelles y étaient érigées, une seule demeure la chapelle Notre Dame d’Espérance, que la commune a restaurée courant 2014. Depuis 2009, un arrêté municipal interdit l’accès au public du fait de l’instabilité de la falaise. Cette instabilité met fortement en péril le village troglodytique et tout le patrimoine bâti.

Fragilité de la falaise

La ville de Bollène a commandé plusieurs phases de sondages de la falaise entre 2009 et 2010, ces derniers mettent en évidence sa fragilité et sa dangerosité. Les objectifs poursuivis sont la valorisation du site par des actions de sauvegarde, de consolidation et de sécurisation. Les travaux seront de plusieurs natures et porteront sur la falaise, le bâti et les espaces verts.

Mesures de sauvegarde

Sur le bâti les interventions seront axées sur la dévégétalisation des toitures, des façades, le remaillage de fissures, le confortement des maçonneries, la réfection de joints à la chaux, la consolidation d’enduits existants, la réfection de toitures et  la création de couvertures en lauzes.

S’agissant des cheminements, ils seront sécurisés avec la création de murets en terrasse, la restauration et le rehaussement de restanques et enfin au moyen de l’installation de garde-corps à deux lisses. Les calades seront remises en valeur. L’objectif principal est de sauvegarder ce site et cette mémoire mais aussi de le sécuriser pour le public car malgré l’arrêté un très nombreux public fréquente Barry, familles, groupes organisés, sportifs… et enfin, d’y amener de l’animation ponctuelle. Le village de Barry a bénéficié de 198 000€ provenant de la ‘mission’ Bern, cependant sa réhabilitation complète est estimée à 2,11M€.

L’Abbaye de Sénanque à Gordes

Lors de la mission patrimoine 2019, 707 493€ avaient été remis au monastère pour lancer la restauration de cet édifice religieux cistercien fondé au XIIe siècle constituant un joyau de l’art roman provençal classé Monument historique depuis 1921. Estimé à 2,8 M€ les travaux prévoient la stabilisation de la nef ainsi que de la coupole du clocher, le renforcement des fondations et la consolidation des murs pignons et des murs gouttereaux. Le chantier est supervisé par l’architecte Renzo Wieder basé à Arles et Valenciennes.


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Dans le cadre des prochaines élections sénatoriales, la Préfecture de Vaucluse vient de dévoiler les modalités ainsi que les dates du dépôt des candidatures.

Les déclarations de candidature seront reçues du lundi 7 septembre au vendredi 11 septembre prochain, à la préfecture de Vaucluse, 2 avenue de la Folie à Avignon de 9h à 11h30 et de 13h30 à 16h, jusqu’à 18h le vendredi.

A noter que le dépôt des candidatures se fait sur rendez-vous, en adressant un message à l’adresse suivante : pref-elections-senatoriales@vaucluse.gouv.fr.

La préfecture indique qu’aucune candidature ne sera acceptée en dehors de ces délais et qu’aucun autre mode de déclaration de candidature, notamment par voie postale, par télécopie ou par messagerie électronique n’est admis.

La déclaration de candidature est déposée par tout candidat, remplaçant d’un candidat ou mandataire désigné à cette fin par eux. Dans le cas où une déclaration collective est déposée par un mandataire, elle doit être signée par tous les candidats.

Sur chacune des listes, l’écart entre le nombre de candidats de chaque sexe ne peut être supérieur à un. Chaque liste est composée alternativement d’un candidat de chaque sexe.

Les listes doivent comporter à peine d’irrecevabilité, deux candidats de plus que de sièges à pourvoir.

Les imprimés CERFA, les modèles de mandat, le mémento du candidat et toutes les informations utiles sont disponibles en ligne sur le site internet de la préfecture à cette adresse : http://www.vaucluse.gouv.fr/elections-senatoriales-2020-r3802.html

Pour rappel, les élections sénatoriales se dérouleront le dimanche 27 septembre prochain.


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Le nombre de cas positifs augmente dans le département faisant passer, depuis le 12 août, le Vaucluse en ‘vulnérabilité modérée’ ce qui a eu pour incidence d’imposer le port du masque dans les secteurs de grands flux de personnes et de rappeler les gestes barrières et la distanciation sociale. De fait, la Préfecture, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre de métiers et de l’artisanat Région Paca et l’Ars (Agence régionale de santé) de Vaucluse, qui observent un relâchement des comportements, ont tenu à rappeler aux entreprises de veiller à la protection de la santé de leurs employés en veillant au strict respect des consignes sanitaires sur les lieux de travail et d’identifier les signaux d’alerte. D’ailleurs, les salariés peuvent désormais se faire tester sans prescription médicale, dans le laboratoire de leur choix, afin de contenir les risques de propagation du virus. Les éventuels cas positifs devraient être isolés et feraient l’objet d’une campagne de contract-tracing menée par la Caisse primaire d’assurance maladie et de l’agence régionale de santé.

Egalement, La ministre du Travail, Élisabeth Borne, a annoncé que le port du masque dans les lieux clos collectifs des entreprises : salles de réunion, couloirs, open space sera obligatoire à partir de mardi 1er septembre. Objectif ? Enrayer les contaminations et éviter une deuxième vague d’épidémie. Les salariés qui refuseront de se plier à cette l’obligation pourront être sanctionnés.

Les consignes sanitaires par fiches métiers du ministère du Travail sont disponibles sur https://bit.ly/2B33Xjw et la liste des laboratoires sur https//sante.fr/


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Suite à l’annonce du ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran le 21 juillet dernier, une distribution massive de masques de protection individuelle pour les personnes en situation de précarité est en cours dans toute la France. Au total ce sont 50 millions de masques grand public, lavables 20 fois pour 21 utilisations possibles, qui vont être envoyés par courrier postal à 8,2 millions de Français disposant de revenus modestes. Dans le Vaucluse, la Poste a commencé depuis le 19 août, la distribution de 445 000 masques à 74 164 personnes. Chaque destinataire recevra 6 masques qui lui assureront une protection pour au moins 60 jours.


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

La vauclusienne Brune Poirson n’a pas finalement été reconduite dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Jean Castex. Elle est remplacée par Bérangère Abba désormais chargée de la Biodiversité auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire.

« Très honorée d’avoir pu faire avancer la transition écologique en France en portant la loi anti-gaspillage qui a transformé le secteur des déchets, a-t-elle commenté suite à cette décision. Allant à l’encontre d’intérêt puissants, c’est bien notre majorité qui a reformé un secteur qui ne l’avait pas été en 30 ans. Merci ! »

Elue députée La république en marche (LREM) de la 3e circonscription du Vaucluse en 2017, Brune Poirson avait a été nommée dans la foulée au gouvernement. Elle n’avait alors passé que 3 jours à la tête de sa circonscription et avait tout de suite cédé sa place à son suppléant Adrien Morenas qui assure l’intérim depuis. Cette dernière devrait toutefois retrouver son mandant d’ici le 4 août prochain, date limite pour Brune Poirson afin de retrouver son siège dans l’hémicycle.

C’est d’ailleurs à cette date que l’on saura si tout ou partie de l’équipe de collaborateurs d’Adrien Morenas sera reprise par l’ancienne secrétaire d’Etat à la transition écologique. Par ailleurs, Brune Poirson devrait être dans l’obligation de quitter la vice-présidente de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement (Anue). En effet, cette fonction n’est réservée qu’à des ministres en exercice. Elle était la première Française à occuper ce poste au sein de cette structure de l’ONU basée à Nairobi au Kenya.


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

La Jeune chambre économique du Grand Avignon sollicite les entreprises du territoire à travers une enquête destinée à réaliser un diagnostic du département de Vaucluse sur l’implication des entreprises sur le thème du développement durable.

Et si le développement durable et la croissance économique pouvaient aller dans le même sens ? Comment se réinventer économiquement dans l’après-Covid ? Afin de répondre à ces questions, les membres de la Jeune chambre économique du Grand Avignon (JCEGA) lancent une grande enquête (initiée au national par la JCE française) auprès des entreprises du territoire, tous secteurs économiques confondus, afin de connaître l’impact que le Covid-19 a pu avoir au sein de leurs activités respectives. Elaborée en partenariat avec le Pôle éco-conception, missionné par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’enquête aborde l’impact de la crise sanitaire actuelle et la gestion des ressources au sein des entreprises et des organisations. « L’enjeu de ce sondage est d’allier développement économique et durable, explique Agnès Zwaenepoel, présidente de la JCEGA. En cette période si particulière, il est important de mettre en lumière les opportunités et les problématiques révélées par cette crise. » Une analyse approfondie des résultats permettra de réaliser un diagnostic à l’échelle départementale afin de mettre en œuvre des projets concrets à destination des entreprises sur le territoire.

Date limite pour participer : 31 juillet 2020. Lien pour répondre à l’enquête : https://urlz.fr/cMeH


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Le département de Vaucluse compterait 920 résidents Britanniques. Un chiffre qui a baissé depuis 2011 (1 026) mais qui est en augmentation régulière depuis 1990 (624). Au total, les sujets de sa gracieuse majesté sont 11 140 en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et près de 150 000 en France. Il s’agit du deuxième pays d’accueil en Europe derrière l’Espagne.

Ces résidents originaires du Royaume-Uni vivent majoritairement en couple, sans enfant, dans des territoires peu peuplés de l’ouest du pays comme la Charente, la Dordogne ou la Haute-Vienne. En Vaucluse, c’est dans le bassin de vie d’Avignon (611) que l’on en trouve le plus devant celui d’Apt (137), Vaison-la-Romaine (83) et Cadenet (75). Arrivent ensuite les secteurs de Pertuis (42), Valréas (33), Sault (32), La Tour d’Aigues (31), Bollène (21) et la Piolenc (20). Ces vauclusiens à l’accent ‘british’ sont essentiellement des Britanniques retraités à l’exception du secteur de Pertuis où ils sont principalement des salariés ou des étudiants en raison de la proximité avec le projet Iter à Cadarache ainsi qu’avec la métropole Aix-Marseille.

Près d’un tiers disposaient d’une carte de séjour avant le Brexit. Depuis le 31 janvier dernier, ces derniers sont tous dans l’obligation de demander le nouveau titre de séjours prévu par l’accord de retrait. Autre conséquence pour ces derniers, depuis 1er février 2020, ils ne sont plus électeurs ni éligibles aux élections municipales et européennes. En effet, en droit français, en l’absence de la nationalité française, il faut être un ressortissant d’un autre état membre de l’Union pour pouvoir voter.


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Au titre des mouvements de terrain survenus lors des intempéries fin 2019, l’arrêté interministériel du 16 juin 2020, publié au journal officiel ce jour, 10 juillet 2020, a reconnu comme étant en état de catastrophe naturelle, les communes de Cadenet, Lourmarin, Puget et Saignon.

Au titre de la sécheresse et réhydratation des sols 2019, l’arrêté interministériel du 17 juin 2020, publié au journal officiel ce jour, 10 juillet 2020, a reconnu comme étant en état de catastrophe naturelle, les communes d’Avignon, Le Barroux, Bédarrides, Blauvac, Bollène, Cairanne, Camaret-sur-Aigues, Caumont-sur-Durance, Cavaillon, Châteauneuf-de-Gadagne, Entraigues-sur-la-Sorgue, Gargas, L’Isle-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Lagarde-Paréol, Lioux, Malaucène, Mazan, Mérindol, Mormoiron, Mornas, Pernes-les-Fontaines, Roussillon, Saint-Saturnin-lès-Apt, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sérignan-du-Comtat, Le Thor, Travaillan, Uchaux, Valréas, Vedène, Velleron, Villedieu et Villes-sur-Auzon.

Les personnes sinistrées disposent d’un délai de 10 jours au maximum à compter de la publication de l’arrêté au journal officiel, soit le 20 juillet 2020, pour déclarer les dégâts subis auprès de leur compagnie d’assurance.

Les arrêtés sont consultables en ligne sur le site www.legifrance.gouv.fr

 


Vaucluse : sauvegarder le patrimoine

Le théâtre antique d’Orange, dont nous vous présentons la programmation, ouvrira ses portes tout au long de l’été. Mais au fait, quelle est l’histoire de ce monument à l’architecture si particulière ? Pourquoi et comment a-t-il été conçu et qu’en avons-nous fait au fil des siècles ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans ce récit construit au gré des découvertes d’historiens, architectes, amoureux de l’histoire de l’homme et de ses ambitions. Il était une fois le Théâtre antique d’Arausio…

Orange, Arausio en latin, entre dans l’histoire en 105 avant J.-C. Conquise par les Romains depuis un quart de siècle, elle doit résister aux envahisseurs germaniques, les Cimbres. À l’occasion de cette terrible défaite des armées romaines, le nom d’Arausio est mentionné pour la première fois par les auteurs antiques, il faut ensuite attendre 36 ou 35 avant J.-C. pour que soit attestée la création d’une ville romaine jouxtant la colline de Saint-Eutrope. Arausio est alors une colonie fondée par les vétérans de la IIe légion gallique de César auxquels a été confiée la création de la cité.

Fondations des villes romaines

Conformément aux principes de la fondation des villes romaines, la construction de la cité répond à un plan géométrique au tracé régulier et s’organise autour des monuments publics que sont les sanctuaires et le théâtre. Pour le pouvoir romain, le théâtre est un moyen de diffuser la culture latine dans les populations colonisées mais aussi de les éloigner de toute préoccupation politique et de prévenir d’éventuelles revendications nationalistes

La construction

Bien que les techniques permettant de bâtir un théâtre sur un terrain plat aient été maîtrisées au temps de la Rome Impériale, l’édifice a été adossé à la colline Saint-Eutrope suivant une technique empruntée aux Grecs. Les Romains avaient deux méthodes pour bâtir ce genre d’édifices : soit ils construisaient d’énormes murs pour soutenir les gradins, soit ils utilisaient la configuration naturelle du terrain. C’est le choix qui a été fait à Arausio puisque les gradins, qu’on appelle la cavea, sont directement appuyés sur la colline Saint-Eutrope, avec des infrastructures destinées à régulariser les inégalités du terrain.

Le placement, reflet de l’ordre social

Un habitant d’Arausio ne pouvait pas s’installer n’importe où dans la cavea. Ce n’était pas une question d’argent puisque les spectacles étaient gratuits pour tout le monde, mais une question d’origine sociale. En effet, la répartition dans les différents gradins était parfaitement codifiée en fonction du statut de chacun et la circulation dans les couloirs et les galeries conçue de telle sorte que l’on ne se mélangeait pas. En somme, les places des spectateurs reflétaient parfaitement la hiérarchie sociale de la cité.

De hiérarchiques assises

Devant la scène, dans l’orchestra, prenaient place les personnalités civiles et militaires, installées sur des sièges mobiles. Derrière, séparés de l’orchestra par un parapet en pierre, les premiers gradins étaient réservés aux membres de l’ordre équestre, les chevaliers. Plus haut, s’installaient les magistrats, les membres des collèges sacerdotaux et les corporations d’artisans et de commerçants qui jouaient un rôle très important dans la ville. Les magistrats étaient en effet les représentants de l’Empereur. Au fur et à mesure que l’on montait, les gradins étaient occupés par des classes de plus en plus modestes, jusqu’aux pullati, les marginaux de la société installés tout en haut : mendiants, prostituées, mais aussi étrangers ne bénéficiant pas du privilège de la citoyenneté romaine. C’est à ces personnes qu’était réservée la galerie couverte qui couronne les gradins. Une précision importante : les femmes avaient le droit d’assister aux spectacles donnés au théâtre, seul endroit public où l’on pouvait les côtoyer.

Jours de spectacle

Les jours de représentation, les habitants d’Arausio accouraient vers le théâtre. Les spectacles les plus fréquemment donnés étaient sans doute des mimes, des pantomimes, des récitals de poésie ou des joutes oratoires, des comédies ou des atellanes ainsi que d’autres divertissements comme les jongleurs, les prestidigitateurs ou les montreurs d’ours. Les mimes étaient des farces qui parodiaient aussi bien la vie domestique que la politique ou la mythologie. Joués par des acteurs en costume mais sans masque, ils alternaient dialogues, danses et chants, accompagnés de la tibia, un instrument à vent à anche double et du scabellum, une paire de petites cymbales fixées à des semelles de bois articulées que le musicien actionnait par un mouvement du pied.

Les pantomines

Elles étaient entièrement exécutées par des danseurs muets qui évoluaient en solo et portaient des masques à bouche fermée. Ils imitaient, par leurs mouvements et une gestuelle codée, des intrigues d’inspiration tragique, épique ou poétique que chantait un chœur. Ce dernier était accompagné d’un orchestre constitué de tibiae et scabella, de cithares, lyres, syrinx, tambourins et cymbales. L’atellane était une farce, assez proche de la commedia dell’arte. Elle mettait en scène quatre personnages qui portaient des masques de convention : Pappus le vieillard, Doscenus le bossu, Bucco toujours affamé et Maccus le niais. Leurs péripéties comiques étaient largement inspirées de la vie quotidienne.

Répertoire théâtral

Le répertoire théâtral avait oublié depuis longtemps les tragédies grecques. Le public ne s’intéressait qu’aux mises en scène. Mais ces dernières évoluèrent vers un genre de plus en plus spectaculaire et vers des épisodes de plus en plus sanglants. Mais, au fur et à mesure du temps, les spectacles périclitèrent. Privés de dialogue, ils mirent en scène des actions violentes et immorales. Le public assistait à des meurtres ou à des viols de prisonniers et de condamnés à mort. Le théâtre devenait un lieu de perdition, de cruauté, proche des jeux du cirque romains. En l’an 391, le christianisme fut proclamé religion officielle de l’Empire. L’Église s’organisa pour combattre le paganisme et la déviance et ordonna ainsi la fermeture du Théâtre.

Le grand sommeil

Au IVe siècle, l’Empire romain d’Occident est démantelé. En 412, le théâtre subit l’assaut des Wisigoths qui pillent la ville. Ils jettent à terre la statue de l’Empereur, brûlent le toit qui couvrait la scène, détruisent les gradins pour en faire des sarcophages et démantèlent les marbres et les mosaïques. Au Moyen Âge et à la Renaissance, Guillaume au Cornet, un comte de Toulouse et parent de Charlemagne, ayant reçu des mains de ce dernier le comté d’Orange, s’est vaillamment battu contre les Sarrasins. Le petit cor sur les armoiries de la ville d’Orangea été choisi en souvenir de Guillaume au Cornet. La principauté, créée au XIIe siècle, est ensuite passée aux seigneurs des Baux puis à la famille de Chalon. En1530, le dernier de cette lignée la laisse en héritage à son neveu René de Chalon, prince de Nassau, dont les descendants resteront princes d’Orange jusqu’en 1702. Cette famille règne encore aujourd’hui aux Pays-Bas.

Un monument en déshérence

Pendant ce temps, le théâtre s’abîme même si sa superbe muraille est toujours debout. L’épisode des invasions barbares a été suivi de pillages. Les pierres, les marbres et les mosaïques du monument sont réutilisés pour d’autres bâtiments, privés ou publics. Au Moyen Âge, le théâtre sert un moment de poste de défense et on bâtit une guérite sur son enceinte. Pendant les guerres de religion, Orange est gouvernée par des princes protestants. Pour éviter les massacres, une partie de la population se réfugie derrière le mur du théâtre. Quelque temps plus tard, la paix revenue, les habitants se trouvent à l’étroit à l’intérieur des murailles de la cité. On construit alors dans l’enceinte du théâtre, adossées au mur de scène et sur les gradins, quelques maisonnettes qui se multiplieront et finiront par former un véritable quartier traversé par une rue. Dans l’épaisseur des murs sont aménagées des prisons qui serviront jusqu’au XIXe siècle, en particulier pendant la Révolution durant laquelle les détenus sont gardés dans des conditions infamantes.

Le temps des restaurations

Délaissé pendant des siècles, le Théâtre antique d’Orange a retrouvé sa fonction d’origine au XIXe siècle pour le plus grand plaisir du public. En 1825, Prosper Mérimée (1803-1870), alors Inspecteur des Monuments historiques, lance un vaste programme de rénovation. Partiellement restauré, le théâtre accueille en 1869 les fêtes romaines, organisées par l’écrivain et compositeur de musique Antony Réal (1821-1896). On y chante une cantate à la gloire des Romains, Les Triomphateurs, ainsi qu’un opéra d’Étienne Méhul, Joseph. Le succès est immédiat, l’atmosphère magique du théâtre et son acoustique étonnante ravissent les spectateurs. En 1902, les manifestations régulièrement organisées prennent le nom de Chorégies et deviennent annuelles.

Les célébrités se succèdent

Les célébrités se succèdent sur les planches : en 1903, la grande Sarah Bernhardt (1844-1923) interprète l’un de ses plus beaux rôles dans Phèdre de Racine. Jusqu’en 1969, le théâtre parlé alterne avec les œuvres musicales, opéras ou pièces symphoniques. À partir de cette date, le théâtre parlé est attribué à Avignon et les spectacles lyriques à Orange. 1971 marque la naissance des nouvelles Chorégies. Les plus grands artistes lyriques viennent se produire devant le célèbre mur de scène : Barbara Hendrix, Placido Domingo ou plus récemment Roberto Alagna et Angela Gheorghiu. Somptueusement mises en scène, les grandes œuvres, comme La Tosca de Puccini, Aïda de Verdi ou encore Carmen de Bizet, enthousiasment chaque année les spectateurs venus du monde entier.

Tout l’art de faire exister un monument

En 2002, la Commune d’Orange décide de faire appel à Culturespaces pour mettre en valeur et animer le Théâtre Antique. En 2006 est installé le toit qui protège actuellement la scène, une immense verrière de plus de 1000 m2, à 32mètres de hauteur.

«L’on ne peut se lasser de considérer cette muraille si grande, si simple, si bien bâtie et si bien conservée», Stendhal, Mémoire d’un touriste. Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) en 1981, le Théâtre antique d’Orange témoigne de la grandeur de l’Empire romain en Occident.

Le Théâtre le mieux conservé de l’Empire romain

Le Théâtre d’Orange est le seul à avoir été conservé en Europe et deux autres seulement subsistent dans le reste de l’Empire romain : l’un à Aspendos en Turquie et l’autre à Bosra en Syrie. Le Théâtre Antique d’Orange constitue un témoignage historique unique. La façade extérieure ‘La plus belle muraille de mon royaume’. C’est en ces mots que Louis XIV qualifiait le post scaenium, imposante façade du théâtre, de 103 mètres de long, 1,80 mètre d’épaisseur et 37 mètres de hauteur. Comme le mur de scène, elle comporte trois parties : la partie inférieure ornée de dix-neuf arcades d’ordre dorique qui s’intercalent entre les trois portes, un mur lisse uniquement paré de son bel appareil de pierres et, enfin, le niveau supérieur avec ses vingt-et-une arcades postiches qui semblent dessinées dans le mur.

Le mur de scène

Le mur de scène, le frons scaenae, était décoré de marbres, stucs, mosaïques, statues et autres colonnes. On pouvait également y voir des Victoires ailées conduisant des biges ou encore des centaures porteurs d’offrandes. Ces êtres mythologiques illustraient la victoire de l’ordre sur le chaos. S’il est aujourd’hui dépourvu de ses trois niveaux de riches décors, le Théâtre d’Orange possède la particularité exceptionnelle d’avoir conservé son mur de scène. La niche centrale, au-dessus de la porte royale, abrite une statue impériale d’Auguste de 3,55 mètres de haut. Cette niche a d’abord dû accueillir une représentation d’Apollon et il est probable que l’empereur triomphant ne lui ait été substitué que dans un deuxième temps. Il est vêtu du manteau de général, le paludamentum imperatoris et tient son bâton de commandement. Il rappelle à tous que, pour préserver la paix romaine, il faut respecter ses lois. Cette riche décoration était protégée par un grand toit en appentis. Pour faciliter certains effets (enlèvements, ascensions et apparitions), les machinistes et les acteurs pouvaient circuler entre le plafond décoré de caissons et la couverture du toit en tuiles ainsi que dans les couloirs cachés superposés sur deux niveaux dans le mur.

La scène

La scène, d’une largeur de 61 mètres et d’une profondeur de 13 mètres, elle est bordée à l’est et à l’ouest par deux tours, appelées parascaenia. Constituée d’un plancher reposant sur des poutres, elle était percée de trappes pour faire surgir des acteurs ou des machineries. A la limite de l’orchestra et de la scène s’élevait le mur du pulpitum, mur rectiligne décoré de statues servant de fontaines. Un ingénieux dispositif de câbles, treuils et contrepoids permettait de masquer aux spectateurs les acteurs et les praticables à l’aide d’un rideau de 3mètres de haut environ.

Les parascaenia

Ces deux tours se trouvaient de chaque côté de la scène. A l’intérieur étaient disposées des salles qui servaient de foyer. Pendant les représentations, les acteurs, les chars et les dispositifs scéniques y étaient rassemblés pour leur entrée en scène. Le ou les étages supérieurs devaient être utilisés comme magasins pour les décors ou accessoires.

Les gradins, la cavea,

Ils s’organisent autour d’un orchestra demi-circulaire et sont bâtis à flanc de colline pour en faciliter la construction et la solidité. Divisée en trois séries, la cavea est distribuée par des escaliers rayonnants. La série supérieure était couronnée d’un portique. Par temps de pluie ou de canicule, une grande toile, le velum, protégeait le public. Ce système se mettait en place grâce à des poutres fixées aux corbeaux couronnant les murs. Le velum recouvrait ainsi soit la scène soit le théâtre tout entier.

L’orchestra et la fosse

D’un diamètre de 19 mètres, ce demi-cercle est l’épicentre des gradins. Cet espace est un héritage de la tradition grecque. Il accueillait les chœurs des tragédies qui représentaient souvent la voix du destin et fournissaient au public, en chantant et en dansant, des explications sur le drame. Cependant, au cours des siècles, le répertoire théâtral romain a évolué et la voix du chœur s’est peu à peu estompée. La surface de l’orchestra, d’abord en terre battue, était recouverte d’un pavement, aujourd’hui disparu.

Le nymphée

À l’ouest du théâtre, un hémicycle a été taillé dans la colline et en son centre, un temple du IIe siècle, consacré aux nymphes, ces divinités des rivières et des eaux. Cette partie, traditionnellement appelée ‘chambre de la courtisane’, se trouve dans le prolongement d’une grotte naturelle qui aurait abrité une source.

Le toit de scène

Le Théâtre antique d’Orange était à l’origine recouvert d’une charpente datant du IVe siècle après JC, qui a disparu dans un incendie. Depuis le XIXe siècle, de nombreux projets de couverture ont été imaginés pour protéger les parements antiques du grand mur de scène, se dégradant inexorablement. En effet, le ruissellement des eaux de pluie et les nombreuses intempéries fragilisaient de plus en plus ce magnifique héritage de la Rome Impériale. Mais une restauration à l’identique était inenvisageable. Les vestiges romains étaient insuffisants pour tenter une restitution et aucun document, aucune archive n’avaient été préservés. Par ailleurs, la structure d’origine était en bois et la reconstruire aurait nécessité de faire peser une charge bien trop lourde sur l’édifice déjà érodé.

Une structure de verre et d’acier

Aussi, après de nombreuses années d’études et de réflexion, l’audacieux projet de Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques, fut finalement retenu. Responsable des chantiers de restauration de la Villa Médicis à Rome et du Palais des Papes à Avignon, il s’entoura des agences Arep et de la société Eiffel ayant collaboré aux campagnes de rénovation du Grand Palais et proposa une structure contemporaine de verre et d’acier. Ainsi, l’immense verrière de plus de 1000 m² du Théâtre Antique d’Orange est constituée de structures métalliques sur lesquelles s’appuient des plaques de verre. Cette toiture ne pèse que 200 tonnes, soit 50%de moins qu’une structure de bois. Préservant le monument, elle ne repose pas sur les pierres antiques mais sur une gigantesque poutre transversale de 61,70 mètres de long qui prend appui sur les bâtiments latéraux, renforcés par des injections de chaux dans la pierre. Ce projet préserve parfaitement l’acoustique unique et extraordinaire du Théâtre antique d’Orange.

L’installation du toit

Le toit a été installé à 32 mètres de hauteur alors que la voix humaine ne monte qu’à 25 mètres et le chant à 27. De plus, une membrane acoustique a été mise en place sous cette couverture de scène et joue le rôle de ‘l’abat-son’. En intégrant les normes actuelles de sécurité, l’installation sert également de support aux éclairages et au rideau, qui, cachés par un fin maillage métallique, s’intègrent discrètement au décor. Ce toit de scène a été imaginé pour ne dénaturer ni le paysage ni le monument, la toiture ne dépassant pas le mur nord et n’étant pas visible des perspectives environnantes.

Le Musée d’art et d’histoire d’Orange

Depuis 1933, un hôtel particulier du XVIIIe siècle abrite le Musée d’art et d’histoire d’Orange. La visite offre un complément indispensable à celle du théâtre, puisqu’au rez-de-chaussée sont conservés les fragments des frises provenant du décor du mur de scène : aigles, amazones et centaures y poursuivent, depuis des siècles, leur course figée dans la pierre. D’autres objets donnent une idée de ce qu’a pu être l’éclat de l’Orange impériale, entre autres la mosaïque aux centaures, la mosaïque aux amphorettes du IIIe siècle, les bustes en ronde bosse ainsi qu’une quantité d’objets de la vie courante, poteries, verres…Précieux document archéologique, l’impressionnant cadastre romain datant du premier siècle de notre ère, témoigne de l’implantation romaine en Narbonnaise. Il rend compte des questions fiscales et foncières à l’époque gallo-romaine. Les plaques de marbre fixées au mur sont admirablement conservées, et donnent à voir le cadastre le plus complet à ce jour.

L’Arc de Triomphe

Autre témoignage de la grandeur romaine à Orange, l’Arc de triomphe est également inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit en fait d’un arc urbain à caractère commémoratif servant de porte à l’entrée de la ville et non d’un arc de triomphe dans la mesure où les triomphes étaient exclusivement célébrés à Rome. Érigé sous Tibère en hommage aux vétérans de la IIe Légion gallique qui avaient fondé la ville, c’est un monument exceptionnel de l’art romain provençal. Constitué d’une porte monumentale à trois baies et d’un double attique, il est agrémenté d’un riche décor de panneaux d’armes : boucliers, casques, enseignes… Sur le premier attique, la présence exceptionnelle d’attributs maritimes est une allusion originale à la suprématie de Rome sur le monde des mers.

Culturespaces

Culturespaces est un acteur privé ayant pour objet –depuis 28 ans- la gestion globale de monuments et musées, la création de centres d’art, l’organisation d’expositions temporaires et numériques immersives. L’entreprise gère 14 sites, totalise 4,2M de visiteurs en 2018, conçoit 13 expositions temporaires par an et sa fondation a accueilli 8 000 enfants. La vision de l’entreprise ? Concevoir une expérience culturelle autour du visiteur ; Participer à la restauration des monuments historiques ; Valoriser et entretenir des parcs et jardins ouverts au public ; Etre en lien avec les commissaires d’expositions, prêteurs, conservateurs, scénographes, graphistes, artistes ; Produire des expositions et des créations contemporaines numériques ; Mettre en place des communications ciblées auprès des visiteurs et inciter à la culture ; Organiser des colloques meetings et réunions professionnelles dans ses sites de réception privés ; offre de librairies-boutiques et de restaurants et salons de thé ; Création d’événements d’envergures comme les Grands jeux romains (Nîmes) ; Garantir la sécurité des visiteurs, des lieux, œuvres, collections.

 

Visites théâtralisées et nocturnes

En juillet et août, Le Théâtre antique d’Orange propose des visites théâtralisées pour tous et ouvre ses portes exceptionnellement en soirées avec un piano en accès libre sur la scène.

Les Augustales

Les Augustales invitent à un voyage dans le temps, plus précisément au 1er siècle après Jésus-Christ, au gré d’un cheminement théâtralisé et ponctué d’animations comme des ateliers, de la musique, des contes et des saynètes historiques.

Tous les jours : 6 visites théâtralisées par jour avec deux thèmes, ‘Le théâtre romain : toute une histoire !’ Horaires : 10h30-13h30 et 15h30, durée 30 à 40 min et ‘Légionnaires, engagez-vous !’ Horaires : 11h30-14h30 et 17h, durée 20 à 30 min. En plus de ces visites théâtralisées, le théâtre propose des visites guidées en français et en anglais : ‘L’histoire du théâtre à travers le temps’. Horaires : à 10h, 11h, 14h et 16h, durée 40 min.

De jeudi 9 Juillet à vendredi 31 Août de 10h À 18h. Tarifs plein 11,50€, réduit : 9,50€, offre famille 36€. Tarifs Orangeois : plein 7,50€, réduit 6,50€, famille : 21,50€. Complément visite virtuelle : 3€ par personne.

 

Les visites nocturnes

Soirée avec piano en libre accès sur la scène, visite audio-guidée. ‘Piano en scène’ de jeudi 23 juillet à vendredi 21 août sauf les lundis 27 juillet, 10 août et samedi 15 août. Soirée avec piano en accès libre sur la scène.
Dernière entrée à 22h.

Panique en coulisses

Lundi 6 et jeudis 23 et 30 juillet et jeudi 6, mercredi 12, jeudi 13 et 20, mardi 25 et jeudi 27 août.  Découverte des secrets du spectacle romain à l’aide d’un livret-jeux ponctué d’ateliers à partir de 7 ans et Escape Game.
Dernier départ « Panique en coulisses » à 21h30. Dernier départ de l’Escape Game à 21h.
Galerie multimédia ‘Des romains aux Chorégies’ accessible pour chaque nocturne.
Visite virtuelle non accessible en soirée.

Tarifs de 19h à 21h30 : 11,50€, réduit : 9,50€, famille 36€. De 21h30 à 22h 8,50€ ; réduit  6,50€, famille 26€,  tarif Orangeois 5€ livret-jeux inclus.

 

Escape game ‘Teutobod : la malédiction des barbares’
‘Teutobod, la malédiction des barbares’ propose une redécouverte du théâtre et de son histoire en résolvant énigmes et défis. En équipe de 2 à 6 personnes, cette nouvelle activité propose une redécouverte du Théâtre et de son histoire tout en résolvant énigmes et défis.
5€ en complément du billet d’entrée.

Fête romaine

La fête romaine réunit les passionnées d’histoire le temps d’un week-end durant lequel se déroulent des animations, des ateliers pour grands et petits et des rencontres avec des reconstituteurs. Deux jours en immersion pour revivre l’époque des fondateurs de la colonie romaine d’Orange en 35 avant notre ère.

La réalité virtuelle

La réalité virtuelle s’invite au théâtre antique. Cette visite permet la reconstitution digitale du Théâtre à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. Le lieu révèle ainsi au public son histoire de l’édification à l’inauguration, révélant toute sa splendeur passée. Les visiteurs font un bond dans le temps, vivant une nouvelle expérience sensorielle et émotionnelle.

Les romains aux Chorégies

Les visiteurs sont entraînés au cœur des grandes heures qui ont rythmé l’histoire du théâtre : la Belle époque, Orange 75 le Woodstock français, le monde des Chorégies et de l’opéra lyrique. Réalisé par Bruno Cohen, ce parcours mêle théâtre optique, projections vidéo et extraits musicaux et permet aux jeunes d’appréhender l’histoire du théâtre antique de façon ludique.

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