27 % des jeunes de moins de 17 ans de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sont totalement vaccinés contre 32,4 % en France. Dans ce contexte, les Agences régionales de santé et les rectorats ont reçu pour instruction d’organiser un comité de pilotage dans chaque département associant l’Education nationale, la Préfecture, le Département et la Région afin de mettre en place un dispositif de vaccination en milieu scolaire pour les élèves de 12-17 ans, non vaccinés.
Afin de garantir l’ouverture de 100 % des lycées de la région, dans le respect du protocole sanitaire, Christophe Mirmand, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, Président de la Région Paca et Philippe De Mester, Directeur général de l’Agence Régionale de Santé, se sont mobilisés pour proposer une offre de vaccination à tous les jeunes de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, hier, lundi 13 septembre, ils ont lancé conjointement le dispositif du ‘vaccinobus’ dans les lycées, en partenariat avec la Croix blanche et la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).
Pour accélérer la vaccination et la rendre accessible aux lycéens, la Région est donc à la manœuvre pour déployer le dispositif gratuit du Vaccinobus dans les lycées éloignés des centres de vaccination :
4 vaccinobus se déplaceront dans les lycées des 6 départements de la région,
Horaires de vaccination : 9h00-16h00, utilisation du vaccin Pfizer- Comirnaty,
Sont concernés les lycées publics et privés éloignés d’un centre de vaccination,
Uniquement dans les établissements volontaires avec l’accord du chef d’établissement,
La vaccination est ouverte aux mineurs mais aussi aux équipes pédagogiques et administratives et agents des lycées,
La vaccination des mineurs de moins de 16 ans est soumise à l’autorisation parentale.
En Vaucluse, voici les établissements concernés : Vedène – domaine d’Eguilles (4 octobre) ; Orange – De l’arc (20 septembre) ; Carpentras – Jean-Henri Fabre (21 septembre) ; Cavaillon – Ismael Dauphin (22 septembre) et Pertuis – Val de Durance (28 septembre).
Le programme des animations gratuites, les 18 et 19 septembre prochain, s’annonce riche et varié grâce aux visites proposées par les 5 musées départementaux. Leurs portes, ainsi que celles des Archives départementales, seront grandes ouvertes durant tout le week-end.
Musée d’histoire Jean Garcin Le public pourra voir l’exposition « Mémoires républicaines en Vaucluse – La mémoire douloureuse : de la réunion d’Avignon et du Comtat Venaissin à la France jusqu’à la chute de Robespierre 1791-1794 » qui se termine le 19 septembre prochain. Des visites guidées de l’exposition « La vie quotidienne pendant la guerre », samedi et dimanche à 14h30, mais aussi une lecture musicale « Les oiseaux parlent aux oiseaux » par la compagnie La Belle Etoile, le dimanche à 16h30, sont programmées. Réservation et pass sanitaires obligatoires pour toutes les animations. 271, chemin de la Fontaine, Fontaine-de-Vaucluse ; 04 90 20 24 00 ; Musee-appel-liberte@vaucluse.fr
Musée-bibliothèque François Pétrarque Entrée gratuite tout le week-end et autour de l’exposition « Vallée Close », des visites commentées par l’artiste Christine Ferrer sont programmées à 11h les deux jours. Un atelier d’écriture « cœur cousu », animé par Ema Del, est aussi prévu le dimanche à 14h pour un public à partir de 15 ans. Réservation obligatoire pour toutes les animations. Rive gauche de la Sorgues, Fontane-de-Vaucluse ; 04 90 20 37 20 ; conservation.departement@vaucluse.fr
Musée de la Boulangerie Stands des différents métiers de la boulangerie et dégustations de pains divers pour le musée ouvert exceptionnellement les deux jours de 11h à 13h et de 14h à 18h. 12, rue de la République, Bonnieux ; 04 90 75 88 34 ; museedelaboulangerie@vaucluse.fr
Musée de la Vannerie Portes ouvertes tout le week-end de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h. Seront proposées une exposition (créations originales avec présentation des végétaux utilisés) et des démonstrations de vanneries contemporaines (fabrication d’un filet en cordelette de feuilles d’iris) par la vannière Christine Thépenier, de 14h30 à 18h pour les deux jours. Avenue Philippe de Girard, Cadenet ; 04 90 68 06 85 ; musee-vannerie@vaucluse.fr
Musée du Cartonnage et de l’Imprimerie Autour de l’exposition à visiter durant les deux jours « Jolies frimousses – l’art du cartonnage des boîtes à poudre de riz de la Belle Epoque aux années 1950 », sont prévues deux animations dont : une visite parfumée de l’exposition le samedi à 11h par la parfumeuse Christèle acquemin (attention aux places limitées), mais aussi une exposition et une démonstration d’objets en dentelle de papier par « Les libellules rouges », le dimanche à partir de 14h30. Pour ces deux actions, les réservations sont obligatoires. 3, avenue Maréchal Foch, Valréas ; 04 90 35 58 75 ; musee-cartonnage-imp@vaucluse.fr
Les Archives départementales, situées au Palais des papes à Avignon, ne seront pas en reste grâce à des visites guidées prévues de 15h à 20h le samedi (toutes les 30 minutes, 15 personnes maximum) et de 13h à 19h le dimanche.
Exposition « Archéo-sexisme/Visages d’archéologues vauclusiennes ». La visite se fera le samedi de 10h à 18h avec une conférence « enjeux du sexisme en archéologie, l’archéologie du genre et problématiques afférentes » programmée à 15h ce même jour (réservation et pass sanitaires obligatoires) dans la cour de la chapelle Saint-Charles. 4, rue Saint-Charles, Avignon. 04 90 16 11 81 ; archéologie@vaucluse.fr
L.M.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
AG2R La Mondiale Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de remettre, pour la 1re édition, les trophées régionaux des initiatives sociales et solidaires. L’un des lauréats est Sorénis, entreprise Vauclusienne saluée pour son concept de résidence intergénérationnelle situéeà Entraigues-sur-la-Sorgue.
L’AG2R la Mondiale vient de récompenser 4 initiatives sociales et solidaires de Paca, avec, parmi elles, la société Sorénis pour le prix ‘Meilleure initiative intergénérationnelle’ pour le projet de résidence intergénérationnelle Julien Lauprêtre, 30 route de Sorgues à Entraigues-sur-la-Sorgue.’ Le jury a récompensé les 4 lauréats avec, chacun, une dotation financière de 7 000 €, une enveloppe budgétaire de 1 500 € pour développer sa communication et un accompagnement au développement de 2 jours par un consultant.
Le concept ?
Le concept est signé Corinne Ettouati, directrice générale de Sorénis pour des logements intergénérationnels adaptés aux locataires, avec la création d’usages partagés pour créer du lien et de l’entraide au sein des bâtiments tout en émaillant un écosystème avec l’extérieur. Ça commence au sein des bâtiments avec la création d’une Maison partagée –un appartement- accessible à tous selon des horaires et proposant un espace informatique, jeux, accès aux animations, activités diverses, cuisine, aide aux devoirs, un salon de jeux et TV… Et l’idée ne s’arrête pas là puisqu’il s’agit aussi de bâtiments conçus proches ou en cœur de ville afin d’inclure les usagers des bâtiments à la ville ou au village avec les commerces et services de proximité, des aménagements bien pensés comme des trottoirs plans, des passages piétons permettant aux habitants, familles, enfants, seniors d’accéder à la ville à pied, en sécurité.
Les prix
Prix de la ‘Meilleure initiative de coopération territoriale entre association et entreprise’ a été décerné à l’association 60 000 rebonds Sud pour le projet ‘Parcours envol et élan ou la dynamique de rebond entrepreneurial et salarial’. Les entrepreneurs du Club des entreprises du rebond et les bénévoles aident des hommes et des femmes devant faire face à un échec entrepreneurial à se reconstruire sur le plan personnel et ainsi à rebondir vers un nouveau projet professionnel. Plus d’infos ici.
Prix de la ‘Meilleure initiative bénévole’a été attribué à l’association Habitatet Humanisme Alpes-Maritimes pour le projet ‘Résident bénévole’. L’association a mis place des relais résidents au sein des immeubles où elle détient plusieurs logements. Ces derniers ont pour principale mission de favoriser la convivialité et l’entraide. Plus d’infos ici.
Le Prix ‘Coup de cœur’ a été décerné à LVD Energie pour le projet ‘L’îlot’. L’îlot est une unité d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences conjugales dont les logements ont été créés à partir de containeurs maritimes. Plus d’infos ici.
En savoir plus
Dans le cadre de son engagement sociétal, Ag2r la mondiale, spécialiste de la protection sociale et patrimoniale en France, a lancé en octobre 2020 les Trophées régionaux des initiatives sociales et solidaires dans toutes les régions métropolitaines et en Guyane afin de récompenser des actions concrètes permettant de développer des solidarités de proximité et le lien social, dans les territoires. Cette première remise des prix s’est faite en présence de Caroline Bruynoghe, Directeur régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse et de Magali Minamba, Responsable Développement des Activités sociales. Les articles Sorenis déjà publiés ici et ici.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
Depuis sa création en 2003, Omnivore défriche la cuisine contemporaine à travers ses publications, son guide et ses événements en France et à l’international. Lors d’Omnivore food festival organisé au parc Floral de Paris, deux restaurateurs vauclusiens ont décroché un prix, gages de leur engagement pour une alimentation responsable.
200 invités, hommes et femmes, acteurs du changement, sont allés défendre leurs visions de la cuisine, de l’agriculture et de l’entreprenariat responsable. Un esprit de partage et la joie des grandes retrouvailles autour de 5 scènes, d’un marché de producteurs, d’un grand foodcourt, de 120 masterclass et tables rondes… 6 prix nationaux ont été décernés : 2 ont été remportés par des restaurateurs vauclusiens. Les élus ? Nadia Sammut (Auberge de la Fenière, Cadenet) a décroché le prix créateur, Florent Pietravalle (La Mirande, Avignon), est reparti avec le prix de la révélation.
De Shanghai à New York
‘Omnivore food festival’, sous la houlette de son directeur Romain Raimbault, voit le jour en 2006 dans un gymnase au Havre puis prend rapidement son essor à Deauville, avant de rallier Paris à partir de 2011. En 2012, après son rapprochement avec le groupe GL Events, Omnivore lance Omnivore World Tour, le premier festival de cuisine mondial associant les chefs internationaux et les chefs résidents, avec des étapes à Shanghai, New York, Moscou, Londres, Mexico, Istanbul et Montréal. Animé depuis l’origine par des valeurs de transmission et de partage, Omnivore a ainsi mis en lumière le travail et le parcours de plus d’un millier de chefs, artisans, pâtissiers, bartenders et révélé des centaines de personnalités du monde de la restauration.
Nadia Sammut (Auberge de la Fenière)
Le festival est unanime: « Quand il s’est agi de déterminer le Créateur ou la Créatrice 2021, en concordance avec ce festival, placé sous le signe de l’ouverture et de la diversité, il n’y a pas eu photo. L’expérience vécue à la table de Nadia Sammut correspond en tous points à ce qu’Omnivore met comme substance dans cette distinction, fusion de technique, d’imagination et de liberté d’expression pour une cuisine renouvelée, voire révolutionnaire. » L’établissement de renom se situe route de Lourmarin, 84160 Cadenet. Site internet, cliquez ici.
Florent Pietravalle (La Mirande)
« C’est le prix de l’avenir et de la jeunesse, la marque de l’attachement d’Omnivore à ce qui est, qui arrive, qui percute, qui fout les poils et qui incite à s’attacher, comprendre la démarche et suivre l’évolution. Le paradoxe, c’est que Florent Pietravalle, à l’âge christique, nous a assis, dans un endroit, fastueux, dans un jus de bon goût de la livrée cardinalice qu’il fut, a priori improbable pour nous, avec un truc qui date de la Rome antique ! » déclare le comité Omnivore food festival. Adresse : 4 place de l’Amirande, 84000 Avignon. Site internet, cliquez ici.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
Enedis, gestionnaire de réseau de distribution d’électricité (ex ERDF) et le Châtaigner, entreprise adaptée pour le travail des personnes handicapées située à Cavaillon ont renouvelé leur partenariat acté en 2019.En 2020, l’entreprise d’électricité a investi 14M€ dans les entreprises du secteur protégé et adapté et 2,80M€ dans l’insertion par l’activité économique.
Les personnes employées par le Châtaigner œuvreront à réparation et au changement de portes de coffrets électriques ainsi qu’au débroussaillage de postes de distribution publique d’électricité. Dans la foulée la société Enedis s’est engagée dans l’achat solidaire, responsable et de proximité en Vaucluse.
Dans le détail
La convention de partenariat, établie entre Enedis et le Châtaigner, d’une durée d’un an, consiste en la professionnalisation de personnes handicapées –volets sécurité et environnement- pour la réparation de 600 portes de coffrets. La société d’électricité versera également 10 000€ au Châtaigner, hors fourniture de matériel et selon les interventions réalisées et dans le cadre de l’accord Handicap 2021-2023. Enedis s’est également engagée à organiser des visites à caractère industriel dans le cadre du projet pédagogique de découverte des métiers.
La RSE en pratique
«Les enjeux de développement durable sont au centre de la démarche RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), a souligné Emilie Blondel, adjoint au directeur Enedis en Vaucluse dans le cadre du Projet Industriel et Humain 2020-2025, qui vise à concilier performance industrielle et approche durable, au plus près des territoires et des clients, en faveur de la transition écologique. Cette démarche responsable et solidaire est une action concrète qui contribue, aux travers de nos achats, à faire changer les regards sur la question du handicap, ainsi qu’à inclure les personnes en situation de handicap dans un véritable projet professionnel. D’autre part, nous dédions certains de nos marchés au secteur protégé. Par exemple, le recyclage des compteurs Linky et le nettoyage de vêtements ‘image de marque’. Enfin, 3 marchés d’élagages sur les 17 dernièrement passés sont dévolus au secteur protégé, les travaux débuteront le 1er janvier 2022.»
Le Châtaigner
L’entreprise adaptée le Châtaigner, ancien atelier autonome, a été créée par l’association Vauclusienne d’entraide aux personnes handicapées. C’est une société par action simplifiée unipersonnelle (Sasu). Elle est agréée Entreprise solidaire et sociale. Elle salarie et accompagne les travailleurs handicapés en facilitant leur adaptation et leur apprentissage au poste de travail tant en terme de savoir être que de savoir-faire ; La production de biens ou de services dans le souci de la satisfaction des clients -délai et qualité- ; L’accompagnement lié à la santé et à la sécurité du personnel et socio-professionnel dans le respect de la personne. Les salariés interviennent dans la sphère du multi services en second œuvre bâtiment : peinture, électricité, plomberie, maçonnerie, carrelage, climatisation ; en espace vert ; dans la prestation en atelier et en entreprises. L’entreprise adaptée se situe 199, route de Cavaillon à Robion.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
Les élections aux Chambres de métiers et de l’artisanat auront lieu du 1er au 14 octobre 2021. Pour l’occasion, l’U2P Vaucluse La voix des artisans –Union des entreprises de proximité- et l’ensemble des organisations membres de l’artisanat ont dévoilé leur bilan ainsi que les 35 noms qui porteront l’artisanat en Vaucluse. Yannick Mazette, Valérie Coissieux et Philippe Herzog sont également têtes de liste en Région Paca.
Ils se sont rassemblés pour porter haut et fort la voix de l’artisanat à l’orée des élections départementales et régionales des Chambres de métiers et de l’artisanat. Qui ? L’U2P représentée par sa tête de liste : Yannick Mazette, Valérie Coissieux et Philippe Herzog, entourés de leurs alliés : la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), la CGAD (Confédération générale de l’alimentation en détail) et les Cnams (Confédération nationale de l’artisanat des métiers de service et de fabrication). Pour convaincre, car s’ils sont la première liste à entrer en campagne -d’autres sortiront bientôt du bois-, ils ont présenté leur bilan et surtout les 35 membres qui se battront au quotidien pour faire avancer l’artisanat en Vaucluse ainsi qu’à la région.
Différenciation
«Les listes U2P Vaucluse -La voix des artisans sont composées d’artisans issus de tous les métiers de l’artisanat qui se mettront au service exclusif des artisans à la différence des listes des organisations concurrentes comme les fédérations du Medef et de la CPME qui défendent des entreprises de plus grande taille aux intérêts contraires à ceux des entreprises artisanales,» certifie Yannick Mazette, tête de liste de l’U2P La voix des artisans, artisan boulanger et pâtissier à l’Isle-sur-la-Sorgue.
En lice
U2P La voix des artisans aura à se battre face à deux listes issues du Medef (Mouvement des entreprises de France) et de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises).
Physionomie de l’artisanat
Le département accueille plus de 34 210 entreprises artisanales sur les 333 640 présentes en Paca, soit 65% des entreprises du secteur marchand. 24% sont des professions libérales techniques et du cadre de vie ; 23% sont des artisans du BTP ; 17% sont des professionnels libéraux de la santé ; 15% œuvrent dans les services ; 8% en hôtellerie restauration ; 6% en artisanat et commerce d’alimentation et 5% dans la fabrication.
Feuille de route
U2P La voix des artisans a pris 7 engagements : 1 Assurer un service de proximité à chaque artisan, au plus près de son lieu d’activité, en toute circonstance ; 2 Tendre à la simplification des formalités administratives, notamment en défendant la déclaration unique et simplifiée pour toutes les administrations ; 3 Garantir une offre de formation initiale et continue adaptée aux besoins des entreprises ; 4 Faciliter l’accès aux marchés publics et faire la promotion de la consommation locale ; 5 Renforcer l’accompagnement des porteurs de projets et créateurs repreneurs en facilitant également les transitions écologique et numérique ; 6 Défendre les aménagements commerciaux et urbains ; 7 Refuser la fusion des Chambres de métiers et de l’artisanat avec les Chambres de commerce et d’industrie.
Ils ont dit
André Bendano, président de l’U2P Provence-Alpes Côte d’Azur
«Les petites entreprises représentent 95% du tissu économique de toute la région Paca, cela veut dire que sans toutes ces petites entreprises l’économie ne se ferait pas. Nous sommes toujours mobilisés sur les conséquences de la crise sanitaire et économique et nous nous engageons dans les élections confiants et déterminés. Les entreprises de proximité ont repris la place qui est la leur. Ce sont les petites entreprises qui ont sauvé l’économie pendant cette crise et nous, U2P et Chambre des métiers et de l’artisanat avons soutenu chacun de nos adhérents. Nous présentons 210 candidats à ces élections issues de tous les métiers des territoires et de chaque bassin économique. Nous portons un programme pour tous les artisans conçu par les artisans.»
Yannick Mazette, tête de liste U2P Vaucluse aux élections départementales et régionales
«La Chambre de métiers et de l’artisanat est gouvernée par des artisans et pour les artisans. Les Chambres contribuent à préserver un patrimoine précieux, nos entreprises, des savoir-faire qui constituent notre culture, notre identité, le développement équilibré de l’espace et l’avenir de nos sociétés en s’appuyant sur des entreprises créatrices d’emploi, pourvoyeuses de services de proximité et de lien social. Les enjeux auxquels nous sommes confrontés ? Rééquilibrer le phénomène de mondialisation, proposer une offre de produits et services de qualité valorisant les circuits courts indispensables à la préservation de l’environnement. La France accueille 1,7 million d’entreprises artisanales, environ 20 000 en région et 34 210 en Vaucluse. L’enjeu de représentation est donc important.»
Cathie Clota présidente de l’U2P Vaucluse
«Les 34 210 entreprises de Vaucluse et les 333 640 de Paca ont globalement bien résisté à la crise sanitaire, d’une part grâce aux aides mises en place par l’U2P nationale comme le fonds de solidarité, le prêt garanti par l’Etat (PGE) ainsi que les aides de la Région Sud. Les entreprises se sont remises en question et ont innové pour trouver des solutions. Les voyants sont au vert, les chiffres en progression. Les difficultés ? Elles sont de l’ordre de la mise en place du Pass sanitaire dans certaines professions, entraînant des baisses de fréquentation et donc du chiffre d’affaires ; l’obligation vaccinale notamment auprès du personnel ; des difficultés accrues en terme de recrutement ; ou de l’adéquation du niveau de formation aux besoins de nos entreprises. C’est la raison pour laquelle nous aurons besoin d’une Chambre de métiers forte et proche des artisans.»
Les victoires de l’U2P Vaucluse ?
«Nous nous étions fixés d’être plus visibles, a repris Cathie Clota, notamment auprès des partenaires, parlementaires, de la préfecture, de la Direccte (Direction départementale de l’emploi, du travail et de solidarités de Vaucluse), d’être plus présents sur le terrain. Nous avons demandé à ce que les produits non-essentiels des grandes surfaces ne soient pas accessibles par souci d’équité puisque nous ne pouvions plus, nous-mêmes, les proposer ainsi que la fermeture des galeries marchandes de plus de 20 000m2 alors que, de notre côté, nous étions astreints à la distanciation sociale dans nos petites surfaces. Enfin, nous avons atteint notre objectif de faire reconnaître que nous portons, au quotidien, l’économie de proximité qui est l’économie du réel.»
Valérie Coissieux, présidente de la Cnams Vaucluse (Confédération nationale de l’artisanat des métiers de service et de fabrication) et tête de liste U2P
«Ce qui nous rassemble ? C’est le partage et la passion. Je représente les 37 familles de la Cnams et j’invite les entreprises de l’artisanat à voter l’U2P la voix des artisans.»
Philippe Herzog, vice-président de la Capeb Vaucluse (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) et tête de liste U2P
«La Capeb en Vaucluse représente plus de 9 000 entreprises, 7 métiers et souhaite représenter et promouvoir l’artisanat auprès de toutes les instances. Notre 2e axe sera de défendre la formation et la qualification au sein des entreprises et auprès des artisans.»
Thierry Despeisse, président de la CGAD Vaucluse (Confédération générale de l’alimentation en détail)
«Nous représentons 3 000 entreprises et 9 000 actifs. Nous voterons l’U2P la Voix des artisans.»
L’U2P en chiffres
L’Union des entreprises de proximité en France ce sont 3 millions d’entreprises –soit les 2/3 des entreprises françaises ; 250 000 apprentis –soit un contrat d’apprentissage sur 2 en France- ; 400 métiers représentés ; 120 organisations professionnelles nationales et un tissu économique où 1 chef d’entreprise sur 3 est une femme.
Tous les candidats de la liste
Les candidats de l’U2P Vaucluse La voix des artisans sont : 1 Yannick Mazette, Alimentaire, Pâtissier à l’Isle-sur-la-Sorgue ; 2 Valérie Coissieux, Services, Coiffeuse à Avignon ; 3 Philippe Herzog, Bâtiment, plombier- chauffagiste à Avignon. 4 Pierre Bonnet-Bruna Fabrication, mécanique à Sarrians ; 5 Najet Kandoussi Alimentaire, boulangerie pâtisserie à Avignon ; 6 Didier Garcia, Bâtiment peinture et plâtre au Thor ; 7 Corinne Mallet, Fabrication, sellier garnisseur à Sarrians ; 8 Didier Roger, Services coiffure à Avignon ; 9 Jean-Christophe Mamalet, Alimentation, restauration à Avignon ; 10 Pascale Solis, Bâtiment, maçonnerie générale à Courthézon ; 11 Isabelle Figuière, Services, taxis à Pertuis ; 12 Sandrine Cibrario, Fabrication, fabrication de vêtements sur mesure à Morières-lès-Avignon ; 13 Rabah Otmani, Bâtiment, maçonnerie générale au Pontet ; 14 Catherine Clota service, taxis à Pernes-les-Fontaines ; 15 Laurent Brunet, Alimentation, boucherie charcuterie à Carpentras ; 16 Olivier Roignau, Bâtiment, peinture revêtement des sols à Morières-lès-Avignon ; 17 Sabrina Gervais, Fabrication, fabrication de linge de maison à Cavaillon ; 18 Yann Gourhan, Services, fleuriste au Pontet ; 19 Nadir Hadj Hacène, Bâtiment, plomberie chauffagiste à Montfavet ; 20 Audrey Llorca-Rubira, Alimentation, fabrication de plats cuisinés à Sorgues ; 21 Annie-Marie Corda, Services, coiffure à Althen-des-Paluds ; 22 Frédéric Busca, Bâtiment, maçonnerie générale à Sarrians ; 23 Nathalie Berthet, Services, Coiffure à Mornas ; 24 Jérôme Roland, Alimentation, pâtisserie au Pontet ; 25 Grégory Clota, Bâtiment, maçonnerie générale à Saint-Saturnin-lès-Avignon ; 26 Nicolas Pommier, Alimentation, boulangerie Pâtisserie à Bollène ; 27 Jean-Marc Recol, Services, taxis à Avignon ; 28 Philippe Rico, Bâtiment, maçonnerie générale à Lapalud ; 29 Sandy Zamora, Service, Coiffure à Sorgues ; 30 Séverine Gamba, Services, esthétique onglerie à Entraigues-sur-la-Sorgue ; 31 Jean-Claude Rancurel, Bâtiment, installation de chauffage à Violès ; 32 Jean-Philippe Dupré, Alimentation, boulangerie-pâtisserie à Avignon ; 33 Cyrielle Toreau, Fabrication, création fabrication textile à Jonquières ; 34 Jean-Daniel Colleman, Bâtiment, peinture revêtement des sols à Avignon ; 35 Sandrine Haxaire, Services, Coiffure, Isle-sur-la-Sorgue.
Les chiffres des Chambres des métiers et de l’artisanat en France
3,1 millions d’actifs ; 1,3 millions d’entreprises artisanales ; 260 000 porteurs de projets informés et orientés chaque année ; 140 000 apprentis formés chaque année dont 80% intègreront, dans les 6 mois, un emploi à l’issue de leur formation ; 75 000 entreprises artisanales informées et accompagnées chaque année ; 800 opérations de développement de l’artisanat en partenariat avec les collectivités territoriales ; 450 études économiques et territoriales sur la situation des entreprises artisanales. La France accueille 1,7 million d’artisans.
Chambres de métiers et de l’artisanat, rôle et missions
Elles représentent les intérêts généraux de l’artisanat, lui donne place et visibilité dans la société l’économie, accompagnent la structure et le développent les entreprises du secteur, leur apportant aide et proximité, également pour l’accomplissement des formalités nécessaires. Les CMA participent à la formation des chefs d’entreprise, aux conjoints collaborateurs et aux apprentis, notamment via les Universités régionales de métiers et de l’artisanat (Urma) et les Centres de formation des apprentis (CFA).
Le vote
Les élus sont des artisans choisis par leurs collègues lors d’une consultation électorale. Pour se présenter et être élus ils doivent être chefs d’entreprises, dirigeants sociaux, dont la structure est immatriculée au répertoire des métiers depuis au moins deux ans à la date de clôture du scrutin âgés de moins de 65 ans. Le scrutin se fait par voie électronique ou par correspondance au domicile de l’électeur.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.
« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. » Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur. « C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans ! Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement). « Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.
Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens « Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni. Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.
Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. » L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans. De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.
Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet. « Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. » Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet. « Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.
Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône. « La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. » « Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.
Les autres chantiers Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.
Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025. Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.
Repenser le rapport avec les autres collectivités « Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente. Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements. Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité. Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.
Culture, sécurité, santé… En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé. « C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. » Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département. Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ». Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. « Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »
Un département connecté « Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. » Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ». Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.
« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. » Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud. Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…). « L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »
« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni. Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale. « Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
Le centre départemental Rasteau dévoile sa nouvelle programmation. La saison 2021/2022 sera marquée par la variété de son offre faite de musiques actuelles ou du monde, de chanson, de théâtre, de danse.
A Rasteau, la saison proposée est une invitation à la découverte, elle permet à la diversité artistique de s’exprimer, avec une programmation à dominante musicale – chanson française, musique du monde, jazz et slam, jazz et BD, danse contemporaine, flamenco – qui a pour ambition de vous emmener à la rencontre d’artistes, d’univers, de styles variés. C’est une invitation au voyage, certes immobile, mais qui ouvre des horizons proches ou lointains, de quoi aiguiser les esprits, satisfaire les curiosités et parfois déclencher de délicieux chocs émotionnels ou esthétiques
Tarifs de 3€ à 12€. Centre départemental – Rasteau 746 Route du stade, 84110 Rasteau. Retrouvez la programmation : http://urlr.me/2mJgL. Réservation : 04.32.40.33.33.
L.M.
Le ‘vaccinobus’ roule vers les lycées du Vaucluse
L’association des maires de Vaucluse (AMV) contre une règlementation du ‘Pacte vert’ européen qui menace directement la production de lavande et lavandin. En cause ? Leurs molécules naturelles auxquelles l’Europe préfèrerait l’industrie chimique de synthèse.
L’AMV avec, à sa tête Jean-François Lovisolo, maire de La Tour d’Aigues et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue ont voté une mention de soutien à la filière lavandicole et à l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. Objectif ? Contrer la décision de la Commission européenne du ‘Pacte vert’.
Soutien à la filière
L’AMV soutient la Filière lavandicole et l’Union des professionnels des plantes à parfums, aromatiques et médicinales. En effet, si vous avez visité la région cet été, vous aurez probablement aperçu des panneaux ‘Lavande en danger’ devant les champs aux couleurs violettes. Et pour cause : l’huile essentielle de lavande et lavandin pourrait entrer dans la catégorie des produits chimiques et toxiques dixit la Commission européenne.
Contrer la décision
Alors pour contrer la décision, l’AMV a décidé de s’opposer avec détermination à ce diktat de la Commission Européenne en signant dans un premier temps la pétition contre la disparition des huiles essentielles et des produits naturels, sur change.org et invite chacun à faire de même ici. 143 698 personnes ont déjà signé la pétition.
Explications
«En signant cette pétition, exigeons ensemble de la Commission européenne une approche spécifique adaptée aux produits naturels et aux huiles essentielles, car si nous n’intervenons pas dès maintenant, ce sont des produits de consommation de tous les jours (comme le savon à la lavande), des exploitations agricoles et de nombreux savoir-faire authentiques qui pourraient venir à disparaître, soulignent les agriculteurs et distillateurs de la filière Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM). Ainsi, seule la prise en compte de la complexité des matières premières végétales permettra de garantir la sécurité du consommateur, de l’environnement et la poursuite de ces cultures telles que nous les connaissons aujourd’hui.»
La lavande considérée comme un produit toxique ?
«Star de l’aromathérapie depuis I’Antiquité -les Romains l’utilisaient déjà pour leurs ablutions-, elle est en effet dans le viseur de la Commission Européenne qui, au vu d’une nouvelle législation dénommée ‘Le pacte vert »’, la rentrerait, d’ici 2025, dans la catégorie des chimiques et toxiques à cause des molécules qui la composent », rappelle Jean-François Lovisolo.
Ses molécules mises en cause
«Si cette nouvelle réglementation ne prévoit pas directement d’interdire la lavande, mais plutôt ses molécules, ce sera pour la filière lavandicole une véritable catastrophe. Des produits naturels vont se retrouver ainsi sur une liste noire et, même si légalement il n’y a pas d’interdiction à les utiliser, aucun fabricant de cosmétique, de parfumerie ou de produits alimentaires ne les mettra dans ses recettes. Ce qui ouvrira, de facto, la porte à l’utilisation des produits et parfums de synthèse… », précise Pierre Gonzalvès.
Un impact certain sur l’emploi local
«Agriculteurs, négociants, entrepreneurs, la filière lavande réunit les forces vives du territoire provençal, continue Jean-François Lovisolo. En effet, outre les exploitations agricoles, plusieurs négociants, coopératives en huile essentielle ont aussi implanté leur entreprise dans les zones de production ou à proximité, favorisant ainsi l’emploi local.»
Un coup d’arrêt sur l’or bleu
«Les projets de l’Union européenne porteraient un funeste coup au tissu économique local. En effet, il en découle toute une économie, et plus particulièrement pour le Pays de Sault, apicale, touristique et commerciale. Que serait notre département de Vaucluse sans ses emblématiques champs de Lavande, d’Or Bleu ?» s’étonne Pierre Gonzalvès. La Commission Européenne précise qu’il n’y aura pas de proposition législatives avant fin 2022 mais une possible entrée en vigueur avant 2025.
Repères
5 000 hectares de lavandes et 20 000 hectares de lavandin sont cultivés en France, une culture croissante qui a augmenté de 47% en 10 ans. Deux variétés de lavande existent : la lavande fine –avec un rendement de 15Kg à l’hectare- et la lavande aspic –aussi cultivée en Espagne-. Le terroir originel de la lavande est la Drôme, le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence. Le changement climatique permet d’en étendre la culture à l’Ardèche, le Quercy, la région parisienne et les Hauts-de-France. La culture de la lavande représente 26 000 emplois en Provence. La récolte est réalisée entre mi-juin et août. L’huile essentielle de lavande est employée dans les secteurs du luxe et du bien-être. Le 1er producteur mondial est la Bulgarie. La Chine et l’Ukraine sont également producteurs.