22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

Matthieu Petit, 36 ans, est à la tête d’Eose (voir vidéo ci-dessous), entreprise de conseil en santé et sécurité au travail. L’entreprise travaille sur la prévention des troubles musculo-squelettiques, les risques psychosociaux, la qualité de vie au travail et met au point des formations de pratiques et des techniques de management.

Pour créer sa société Matthieu Petit s’est entouré d’associés actifs, chacun expert dans chaque domaine proposé par la structure, s’est fait accompagner par le Rile, pépinière d’entrepreneurs de Carpentras et ‘Bras droit des dirigeants’.

La création

«Pourquoi ai-je créé Eose ? Pour réunir mes têtes. Parce que j’ai toujours exercé plusieurs activités et statuts. Alors que je poursuivais des études d’ostéopathe j’ai, en même temps, fait un master 2 d’ergonomie et de gestion des risques professionnels. Je pense avoir emprunté cette voix parce que je cumulais, depuis mes 17 ans, les petits boulots : manutentionnaire, conducteur machine, magasinier d’usine, restauration… Autant d’expériences qui m’ont apporté des CDI (Contrat à durée déterminée) qui me permettaient de poursuivre mes études et de travailler toute l’année durant mon temps libre.»

Un processus d’observation et d’analyse des ressentis

«Ce sont la juxtaposition de ces expériences professionnelles, mes contacts avec d’autres salariés et les expériences que je vivais qui m’ont fait prendre conscience qu’il y avait un lien très fort entre l’activité professionnelle, les douleurs physiques ressenties et le métier d’ostéopathe que j’apprenais. J’ai ainsi travaillé en médecine du travail, enseigné l’ostéopathie et mené des missions dans les entreprises sur la santé et la sécurité, la prévention des troubles musculo-squelettiques, les risques psychosociaux et la qualité de la vie au travail.»

Quelle est la demande des entreprises ?

«Nous travaillons particulièrement sur la sécurité, l’amélioration des conditions de travail et les démarches de qualité de vie. Les entreprises sont demandeuses puisque le document unique et l’évaluation des risques professionnels sont obligatoires. Certaines le font par obligation quand d’autres y voient un axe de travail et une mise en conscience. C’est là, précisément qu’émergent des cultures d’entreprise.»

L’intérêt de l’employeur

«L’intérêt d’un employeur est de mettre en place de bonnes conditions de travail, car ainsi, les employés ont les moyens de travailler plus rapidement, plus qualitativement et peuvent y prendre du plaisir en ayant des temps de co-construction et de partage. C’est un peu comme une vie de famille où règne une bonne ambiance générant plus d’activités et d’entraide.»

Plus d’acuité

«Les employés, aujourd’hui, sont plus regardants sur leurs conditions de travail et de qualité de vie. Ils ont acquis une perception du travail. Les nouvelles générations n’ont pas les mêmes relations à l’entreprise et à l’employeur que nous ou nos parents pouvaient avoir. A poste et salaire équivalents ils sont plus enclins à travailler dans une petite qu’une plus grande structure. En cause ? Des relations humaines plus valorisées et une meilleure qualité de vie au travail.»  

Un marché concurrentiel

«Oui, c’est clairement un marché concurrentiel sur l’ensemble des champs. Le marché de la sécurité est très ‘dur’ avec des tarifs qui varient beaucoup certains cassant les prix tandis que d’autres se positionnent sur des démarches très qualitatives, voire haut de gamme. Sur l’aspect ergonomie et risques psychosociaux les concurrents sont, là aussi, nombreux. En revanche nous sommes peu sur la qualité de vie au travail à avoir une vision complète de la problématique. Là où il y aurait de la concurrence et créneau sur lequel nous ne travaillons pas ? Le bien-être au travail avec son cortège de ‘baby foot’, de ‘paniers de fruits’ et de séances de yoga. Ce n’est pas notre sujet.»

Notre savoir-faire ?

«Notre savoir faire ? Nous savons autant travailler avec les toutes petites entreprises locales (moins de 5 salariés) qu’avec les grands comptes pourvus d’implantations mondiales. Nous intervenons aussi pour l’association ‘100 000 entrepreneurs’ qui oeuvre auprès des jeunes pour les sensibiliser à l’entrepreneuriat. Nous intervenons sur toute la France, même si nous sommes basés dans le Sud-Est où nous réalisons entre 60 et 70% de notre chiffre d’affaires. Nos devis s’étendent de 1 000€ à plusieurs dizaines de milliers d’euros et nous travaillons autant sur le secteur public que le secteur privé.»

Stratégie de croissance

«Nous continuons à structurer notre démarche commerciale avec Charles Navarre de ‘Bras droit des dirigeants’ rencontré lors d’une réunion au sein de la CPME 84 (Confédération des petites et moyennes entreprises). Nous travaillons sur l’aspect communication et marketing qui vise à développer l’image de marque de l’entreprise et sa notoriété. Nous réfléchissons à une offre qui permettrait d’externaliser la fonction de la sécurité dans les entreprises. Cela permettrait de créer de la récurrence chez nos clients. Cette offre va dans le même sens que le DRH (Directeur des ressources humaines) et le directeur commercial externalisés qui travaillent à temps partagé pour plusieurs structures. Cette personne relèverait et gérerait l’ensemble des tâches relevant de la sécurité dans et pour plusieurs entités. Cela permet d’apporter les compétences techniques et opérationnelles aux employeurs ainsi que de la sérénité.»

Notre actualité ?

«Il est important, aujourd’hui, que les employeurs s’appuient sur des ressources externes, notamment pour toute la gestion liée à la Covid-19 car beaucoup de salariés, actuellement en télétravail, aspirent à regagner leur bureau. Le risque infectieux étant prégnant, les dirigeants d’entreprise auront à être particulièrement vigilants.»

Ce qui me tient à cœur ?

«La qualité de vie au travail est une démarche de fond, de gestion de projet et d’entreprise. C’est parce que le chef d’entreprise et son équipe vont faire en sorte de développer la qualité de vie au travail que les employés vont s’accomplir. On est là, loin du bien-être ou du bonheur gadget avec son baby-foot et autres… ce n’est pas le bonheur qui rend productif mais c’est parce qu’on permet aux employés d’être productifs qu’ils vont pouvoir s’épanouir dans leur vie professionnelle et qu’on participera à leur bonheur.»

Une vraie prise de position

«C’est une vraie prise de position, loin des démarches cosmétiques autour du bien-être au travail : salle de pause, cours de yoga…Cela cache parfois ‘Beyrouth’ dans l’entreprise avec un management compliqué, une communication inexistante, des objectifs déconnectés de la réalité, et un personnel sous pression. Ce n’est pas de la qualité de vie au travail mais un pansement sur une hémorragie. Vendre une démarche qualité de vie au travail est difficile car il y a une telle distorsion de perception entre ce qu’est une démarche qualité de vie au travail et ce qu’aujourd’hui on en fait, que les gens nous prennent pour des extra-terrestres ! Pourtant un accord national interprofessionnel entre l’Etat, les représentants patronaux et les salariés a été signé en 2013 sur la qualité de vie au travail.»

Les hommes et le travail

Alors, les hommes et le travail ça donne quoi ? «Un salarié du secteur privé est en moyenne absent plus de 16 jours par an, poursuit Matthieu Petit. Pour ‘compenser’ l’arrêt de travail de 30 jours d’un employé spécialisé, l’entreprise devra réaliser, en moyenne, 20 000€ de chiffre d’affaires additionnel. Enfin et surtout, la productivité d’une équipe heureuse augmenterait jusqu’à plus de 12%.»

Eose. 68, rue du refuge à Carpentras. 09 73 61 01 40 / contact@eosefrance.com / www.eosefrance.com 

 

Vidéo de notre confrère La Tribune où Mathieu Petit fît une présentation d’EOSE en 2017 dans « La Tribune des PME, Parole d’Experts. »


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

La chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de rendre public son rapport sur la gestion de la politique du logement de la communauté d’agglomération du Grand Avignon. Ce travail, portant sur la période 2015-2018, constate que sur la période 2012 à 2017 le Grand Avignon n’a pas atteint les objectifs assignés de production. Ainsi, selon l’organisme de contrôle, seuls 1 966 logements sociaux ont été construits entre 2012 et 2017, au lieu des 2 640 prévus.

Abandonner la logique de guichet

Par ailleurs, la Chambre régionale estime que « l’offre nouvelle correspond imparfaitement à la demande » puisque « 70% des logements construits sont des T3 et T4 alors que l’objectif était de développer la production de T2 et de T5 ». ;

« Au total, le Grand Avignon n’a dépensé que 8,7M€ en faveur de cette politique entre 2012 et 2017, contrairement aux 12,4 M€ annoncés », constate ensuite la Chambre qui conclut « que l’amélioration de la politique intercommunale de l’habitat et du logement, dans un contexte budgétaire contraint, passe par l’abandon par le Grand Avignon de la logique de guichet pour intervenir plus en amont dans la conception des opérations, l’amélioration de la cohérence entre ses différents outils, et le renforcement le suivi des bailleurs. »

L’agglomération en chef de file

Dans sa réponse adressée à la Chambre, Joël Guin, le nouveau président du Grand Avignon, rappelle la volonté de l’intercommunalité à soutenir fortement « la production et souhaite que la politique de l’habitat et du logement soit portée en commun par l’agglomération et les communes dans le respect de leurs compétences respectives, objectif réaffirmé dans notre projet de 3e PLH (Programme local de l’habitat) ».

« Je considère que l’agglomération joue pleinement son rôle de chef de file de la politique locale de l’habitat », poursuit Joël Guin qui rappelle notamment que « nous avons instauré l’automaticité des garanties d’emprunts dès lors qu’un dossier était subventionné, et ce de manière à fluidifier le montage, déjà très complexe, des dossiers de financement portés par les bailleurs ».

Retrouvez ici le rapport complet de la Chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la gestion de la politique de logement de la Communauté d’agglomération du Grand Avignon 


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

Une minute de silence, avant d’ouvrir les micros, en hommage à l’ancien président Giscard d’Estaing. Et la dernière séance de l’année commence par l’aménagement d’une piste cyclable sur le carrefour de Réalpanier au Pontet, avec des espaces verts, des trottoirs, un éclairage public et une signalisation adaptée. Toujours pour améliorer la circulation et l’insertion paysagère, à l’échangeur Beaulieu à Monteux, une série d’accotements, remblais et bassin de rétention des eaux seront aménagés sur près de 12 000m2, ce qui fera grincer les dents de Sylvie Fare, l’élue écologiste qui dénoncera « un camouflage paysager surdimensionné et des terres agricoles grignotées, 100 hectares artificialisés, donc sacrifiés en 10 ans ». Autre projet, la voie de liaison entre la départementale 973 et le sud-ouest de Pertuis, co-financée avec la Métropole Aix-Marseille-Provence, pour un montant total de 15M€. Un schéma département de la voirie suivra avec le Pôle d’échange d’Orange, les véloroutes, la LEO (Liaison Est Ouest d’Avignon), le renforcement des ouvrages d’art et les murs de soutènement pour une facture de 52M€.

 

Le haut débit fait débat

Le ‘Très Haut Débit’, axe fort de développement du Vaucluse, confié par DSP (Délégation de service public) à Vaucluse Numérique fait état de 50 420 prises raccordées fin 2019 pour une somme de 68M€ dans la 1ère phase de déploiement. Pour le second plan à l’horizon 2021, il y aura 55 287 prises connectées pour 80M€. Jean-François Lovisolo (PS) regrettera l’absence de mutualisation des gaines, Darida Belaïdi (Divers gauche) précisera qu’il n’y a pas de fibre pour les milliers de riverains de la Rocade Charles de Gaulle à Avignon, Hervé de Lépinau dénoncera « Le flou artistique du rôle que doivent jouer mairies, opérateurs et communautés de communes. On se demande qui fait quoi, c’est du vite fait, mal fait. A quoi le président Maurice Chabert répondra : « nous savons qu’il y a des problèmes, l’Association des Maires les a fait remonter, si nécessaire nous demanderons des pénalités ».

Dans le même secteur, le 2ème Schéma Numérique des Collèges (2021-2024) prévoit l’activation des connexions dans les 54 établissements pour les 30 000 élèves. « Avec la crise sanitaire et le confinement, les élèves ont eu besoin d’un ordinateur pour suivre leur scolarité. Dès la rentrée 2021, 21M€ seront alloués à l’achat de tablettes, à la mise en place de Wi-Fi dans les collèges, à la création d’un Espace numérique de travail (ENT) étendu aux 54 collèges pour permettre les échanges entre les élèves, les professeurs et les parents » précise Dominique Santoni responsable de l’Education au Conseil Départemental. Hervé de Lépinau (RN) cite l’exemple des Bouches-du-Rhône où dès réception des tablettes gratuites pour les collégiens, elles se sont parfois retrouvées en vente sur ‘Le bon coin’…

 

Faire face au réchauffement climatique

Le Programme Départemental d’Aménagement Hydraulique doit permettre au monde agricole de survivre malgré le réchauffement climatique, les périodes de sècheresse et d’orages intenses. Sur les 39 000 hectares irrigables de Vaucluse, 25 000 sont gérées par des associations syndicales. 388 000€ de subventions seront alloués par le Département, 354 000 par la Région Sud et 148 000 par la Communauté Européenne.

Face à l’impact du coronavirus, un ‘Plan de Relance de l’Investissement’ a été voté pour sauvegarder les entreprises et sauver les emplois, tout en gardant en tête l’esprit de transition écologique. Ce plan pluriannuel sera doté de 49M€.

Enfin, au bout de 2h de séance, les élus départementaux ont entamé l’examen des 328 pages et tableaux du BP (Budget primitif) 2021. Powerpoint à l’appui, c’est Jean-Baptiste Blanc, le nouveau sénateur (LR) toujours en charge des finances qui l’a présenté en détails. « Dans un contexte de crise sanitaire sans précédent et de recul de la part départementale de la taxe foncière comme de la Dotation globale de fonctionnement (DGF), le projet de budget de Vaucluse s’équilibre à 699,1M€. Les dépenses sociales grimpent de façon significative, 113M€ pour le RSA (Revenu de solidarité active) contre 103,5 en 2020, la charge nette pour le département s’élève à plus de 50M€ alors qu’elle était de 12M€ en 2011. L’évolution de dépenses du personnel est en hausse de +1,5%. Le nombre d’agents a spectaculairement reculé de 2318 en 2014 à 2168 aujourd’hui, mais avec la revalorisation indiciaire des salaires et le GVT (Glissement vieillesse technicité), la masse salariale passe à 130M€.

 

Nombreuses dépenses d’équipement

Parmi les futures dépenses d’équipement, 1,4M€ pour la construction des nouvelles Archives Départementales sur le site d’Agroparc, 1,8M€ pour le chantier de réhabilitation des façades et de la couverture du Palais des Papes, 0,4M€ pour la construction d’un Ehpad (Etablissement hébergeant des personnes âgées dépendantes) de la Croix Rouge à Avignon et la même somme pour le développement des usages et services du numérique en télémédecine.

C’est Yann Bompard (Ligue du Sud) qui entamera le débat « Grâce à Valéry Giscard d’Estaing et sa loi sur le regroupement familial, nous accueillons toute la misère du monde, toujours plus d’immigrés, une fraude massive au RSA, une catastrophe économique, financière et sanitaire avec le coronavirus et une paupérisation de nos concitoyens en hausse ». Darida Belaïdi (DG) insistera sur le rôle majeur que joue le département dans la solidarité due aux plus faibles. « Elle est notre 1ère mission et leur seul patrimoine. Nous ne sommes pas au CAC 40 pour faire fructifier l’argent des actionnaires, mais pour porter une attention soutenue aux précaires. Là, le compte n’y est pas. Avec la Covid-19, les 900 agents des services sociaux de département ont été méprisés par la hiérarchie. A force de réduire les effectifs, de vouloir laver plus blanc, ça fait tâche. »

Le président Chabert répondra qu’il n’y a eu aucune diminution de personnel, il a même gagné 6 personnes, et qu’en plus de la réorganisation des 16 Espaces départementaux des solidarités (Edes) est prévue la création de 3 autres structures à Carpentras-Graville, à Sault et Apt.

Jean François Lovisolo (PS) reconnaît que « l’exercice est compliqué, les marges de manœuvres minces, la détresse sociale et psychologique mondiale, l’humain doit être au cœur de nos préoccupations. » André Castelli (PC) dénonce « l’Etat régalien qui se défausse de ses responsabilités sur les collectivités locales ». Jean-Baptiste Blanc conclura que « ce budget a vocation à renforcer l’accompagnement des publics de plus en plus en difficulté, limiter l’effet ciseaux du recul des dotations, de la crise sanitaire, économique, sociale pour conforter le développement de notre territoire. Nous sommes fiers de vouloir favoriser une solidarité humaine et territoriale ».


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

A l’image des autres adolescents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les ados vauclusiens devraient recevoir une enveloppe de 100€ d’argent de poche de la part de leurs parents à l’occasion des fêtes de Noël.

Selon cette étude réalisée par l’Institut Poll & Roll pour le compte de Pixpay, la banque pour ados, 80% des jeunes Français reçoivent de l’argent pour Noël. En moyenne, cette somme s’élève à 82,9€ pour l’ensemble de l’Hexagone. Les ados de la région sont plutôt bien lotis puisqu’il figure en 2e position au niveau national, derrière ceux des Hauts-de-France (103€) mai devant Centre-Val de Loire (93€), Nouvelle-Aquitaine (83€) et l’Ile-de-France (83€).

Là aussi des inégalités homme-femme
Dans ce palmarès apparaissent ensuite nos voisins d’Occitanie (81€) et d’Auvergne-Rhône-Alpes (79€) suivis du Grand Est (78€), de Bourgogne-Franche-Comté (69€), des Pays de la Loire (66€), de Normandie (65€) et de Bretagne (64€) qui sont les moins gâtés. Par ailleurs, plus les adolescents grandissent, plus ils tendent à recevoir de l’argent comme cadeau pour Noël. Ils sont aussi plus de la moitié à recevoir une somme symbolique de 50€ (33%) ou de 100€ (23%). Enfin en France, les garçons (90€) reçoivent en moyenne 16€ de plus que les filles (74€) à Noël.


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

En partenariat avec la Fondation Agir contre l’exclusion (Face) Vaucluse, Enedis s’engage contre la précarité énergétique avec la mise en œuvre d’actions de Médiation Sociale Energie.

Patrice Perrot, directeur territorial Enedis en Vaucluse et Pierre-Hubert Martin, président de Face Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat portant sur la mise en œuvre d’actions de Médiation Sociale Energie. Enedis s’engage à prendre contact avec les clients en amont du déplacement pour impayés dans le but d’éviter la coupure ainsi qu’à établir une médiation auprès des clients lors des interventions techniques clientèles en accompagnant les techniciens Enedis.

Ces dispositifs s’inscrivent dans une démarche de prévention ‘coupure’ pour laquelle Face Vaucluse est chargée de contacter les clients pour lesquels une interruption d’électricité est prévue afin d’envisager avec eux les meilleures solutions de traitement de leur situation (explications et orientation vers le fournisseur d’électricité choisi par le client, contacts avec les services sociaux, aide à la gestion du budget énergie, etc.). A ce jour, 6 500 dossiers ont été confiés et traités par Face Vaucluse avec un taux d’annulation sur contact établi de l’ordre de 20 %.


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

La baisse du taux d’incidence se poursuit en Vaucluse. Après un pic observé fin octobre (725 tests positifs pour 100 000 habitants), cet indicateur se situait à 177 la semaine dernière. « Ce taux est en nette baisse même s’il diminue moins fortement que durant ces 3 dernières semaines, explique Caroline Callens-Ageron, déléguée départementale de l’ARS-Paca (Agence régionale de santé- Provence-Alpes-Côte d’Azur). Aujourd’hui, il s’élève à environ 150 même si les tests antigéniques ne sont pas encore pris en compte dans ces résultats. »

Le nombre de tests est aussi en baisse, s’établissant à 1200 par jour avec un taux de positivité des tests en baisse de 13,7%. Ainsi, moins d’une personne testée sur 7 est aujourd’hui positive en Vaucluse. Avec 82 clusters actuellement en cours d’investigation par l’ARS, ce nombre est là-aussi à la baisse. Les zones de la Vallée du Rhône et urbaines (Valréas, Grand Avignon, Sorgues du Comtat, Pays d’Orange, Rhône-Lez-Provence) sont celles les plus exposées.

Enfin, les tests antigéniques peuvent être désormais réalisés dans 14 sites (Camaret-sur-Aygues, Pernes-les-Fontaines, Morières-lès-Avignon, Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue, Robion, Le Thor, Velleron, Cheval-Blanc, Pertuis, Vedène, Gargas, Mormoiron et Piolenc) alors que 10 autres centres dédiés sont en cours d’enregistrement (Bédarrides, Entraigues, Malaucène, Saint Saturnin-lès-Avignon, Saint-Didier), Caromb, Avignon, Bollène, Bédoin et Crestet). L’ensemble de ces tests antigéniques peuvent être réalisés dans un cabinet médical, infirmier ou en pharmacie d’officine ainsi que dans un centre de tests dédié, à l’initiative des professionnels libéraux et avec le soutien des collectivités, sous le régime de la déclaration.

 « Le virus circule encore. »

« Le virus circule encore, prévient cependant Bertrand Gaume, le préfet de Vaucluse. N’oublions pas que ce seuil de 150/160 correspondait à celui de ‘Vigilance renforcée’ que l’on a connu à la rentrée dans le département. » « Le virus a eu un impact très fort », confirme la déléguée départementale de l’ARS qui rappelle que « le Vaucluse figurait parmi les 10 départements les plus touchés » lors de cette seconde vague. Par ailleurs, 374 personnes sont actuellement hospitalisées, dont 30 en réanimation et soins intensifs, en raison du Covid en Vaucluse. « Cette diminution permet déjà de reprendre progressivement les autres interventions médicales qui avait été déprogrammée », annonce Caroline Callens-Ageron.

Au bilan, le Vaucluse dénombre 395 décès en tout depuis le début de l’épidémie (soit +22 depuis le début de la semaine), dont 310 à l’hôpital et 85 en Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes).


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

Afin de soutenir le commerce dans le département, le Conseil départemental de Vaucluse et son agence de développement ‘Vaucluse Provence Attractivité’, ainsi que les Offices du tourisme, la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre d’Agriculture, et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, lancent un grand marché de Noël virtuel.

Baptisée ‘Noël en Vaucluse-Provence’, la plateforme de e-commercialisation est mise à disposition par la société Coq-Trotteur, entreprise spécialisée dans la mise en œuvre de solutions numériques pour les acteurs du tourisme. Facile d’utilisation, la plateforme présente des produits authentiques et qualitatifs du Vaucluse, de la gastronomie jusqu’à l’artisanat d’art et permet d’effectuer une recherche par catégorie de produits (artisanat, gourmandises, vins et spiritueux, décoration…). Les artisans, créateurs ou producteurs dont l’activité reflète une identité provençale ainsi que les entreprises ayant leur siège social ou une activité prépondérante en Vaucluse peuvent s’y inscrire. De son côté de Département de Vaucluse espère donner un nouveau souffle à l’économie locale en cette période de crise sanitaire et a annoncé vouloir pérenniser la plateforme au-delà de cette période singulière.


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

Retrouvez, commune par commune, le détail des baisses d’impôts sur le revenu pour les villes de Vaucluse ainsi que celles de la Grande Provence.

Avec la réforme du prélèvement à la source, le Gouvernement a voté la baisse du barème de l’impôt sur le revenu dans la loi de finances pour 2020. De fait, il a appliqué cette baisse dès janvier dernier, alors qu’elle ne l’aurait été qu’en 2021 avec l’ancien système. Cette décision est destinée à profiter aux ménages les plus modestes parmi les redevables de l’impôt sur le revenu. La mesure bénéficie à 17,3 millions de foyers fiscaux pour un montant total de 5,2 milliards d’euros, soit une baisse d’impôt moyenne de 300 € par ménage.

Davantage de baisse chez nos voisins

En Vaucluse, cette mesure a concerné 131 827 bénéficiaires pour un montant total de 39,14 M€ et un gain moyen de 297 € par ménages. A part les Alpes-Maritimes (296 € de gain par ménage), il s’agit du plus faible avantage en Provence-Alpes-Côte d’Azur (voir tableau I). Nos voisins du Gard (301 €), de l’Ardèche (302 €) et de la Drôme (305 €) affichent également des gains supérieurs au Vaucluse.

Dans le détail (voir tableau II), c’est à Gignac que cette baisse bénéficie le plus aux ménages du département (404 €), devant Sannes (376 €), Buisson (366 €), Saint-Marcellin-lès-Vaison (358 €) et Modène (353 €). Pour les principales villes du Vaucluse, ces diminution d’impôts s’élèvent à 301 € à Orange, 298 € à Bollène, 293 € à l’Isle-sur-la-Sorgue, 286 € à Vaison-la-Romaine, 282 € à Valréas, 281 € à Carpentras, 277 € à Apt, 274 € à Avignon et 267 € à Cavaillon.

Poursuite de la réduction des impôts

Enfin, pour le bassin de vie d’Avignon et la Grande Provence (voir tableau III) c’est Sauveterre qui bénéficie des plus importantes baisses (356 €), devant Chusclan (332 €), Rognonas (331 €), Pujaut (330 €), Rochefort-du-Gard (327€) et Boulbon (323 €).

Dans les principales villes alentours, ces diminutions s’élèvent à 304 € à Châteaurenard, 300 € à Bagnols-sur-Cèze, 298 € à Villeneuve-lès-Avignon, 291 € à Arles, Saint-Rémy-de-Provence et Beaucaire, 285 € à Tarascon ou bien encore 283 € à Nîmes.

« Depuis 2017, le Gouvernement a massivement et durablement baissé les impôts de tous les Français, explique Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics auprès de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance. Face à la période de crise que nous traversons, nous allons poursuivre la réduction des impôts pour tous les ménages. ».


« La performance est aussi un investissement social » Matthieu Petit, fondateur d’Eose

Pour ceux qui l’auraient loupé, demain, il y aura tout juste une semaine que le Ventoux aura eu les honneurs du journal télévisé du 20h de TF1. La première chaîne a ainsi consacré un reportage de plus de 6mn au géant de Provence. « Entre Alpes et Vaucluse », la montagne solitaire permet ainsi de découvrir les cyclistes qui sont de plus en plus à le gravir, le chantier de réaménagement de la partie sommitale, sa station de ski, sa faune et ses paysages dans le sillage du jeune photographe Lenny vidal, son marchandising, l’huile d’olive du moulin du Comtat à Caromb ainsi que les instruments du facteur de flûtes Philippe Bolton à Villes-sur-Auzon.

Le Ventoux et le Comtat Venaissin semblent séduire les rédactions des JT nationaux puisqu’il y a quelques semaines, c’est le journal de 13h de France 2 qui a consacré un reportage à la redynamisation du cœur de ville de Carpentras.

Voir la vidéo : https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/mont-ventoux-les-secrets-dun-geant-25699636.html

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/93/   1/1