23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Le Concours régional du meilleur Croissant vient de se dérouler au CFA du Pays d’Aix en Provence. Il a pour but de mettre en valeur la viennoiserie maison dans les entreprises de boulangerie artisanale, employant plus de 180 000 personnes et pourvoyeur d’emplois. 7 candidats ont représenté leur département, Philippe Lemaire défendait le Vaucluse (Le palais gourmand à Monteux).

Après 2 jours d’épreuves, les candidats ont produits chacun 30 croissants qui ont été noté sur 5 critères par un jury de professionnels : cuisson, aspect, saveur, fondant et feuilletage. Le vauclusien Philippe Lemaire a terminé sur le podium grâce à sa 3e position. Toutefois, il ne pourra pas défendre la région Paca. Seuls les 2 premiers sont sélectionnés pour représenter la Paca Corse lors du concours national qui aura lieu les 25, 26 et 27 octobre prochains à Vannes.

L.M.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Il y a quelques semaines, l’office de tourisme Vaison-Ventoux accueillait (avec la collaboration de VPA : Vaucluse Provence attractivité), 3 influenceurs vélo du réseau Sports’N Connect. Dans le cadre du premier épisode de la série ‘La France à Vélo‘, Quentin Ruel, Nicolas Gervais et Alexandre Marlier ont eu l’occasion de fouler les sentiers du Vaucluse, terre de vélo.

Le programme était chargé, découverte du ‘gravel bike’ au Centre départemental de plein air et loisirs de Rasteau, dentelles de Montmirail, ascension du Mont Ventoux et escale au sein de l’hôtel gite Le Nesk. Les premières vidéos (qui durent chacune une vingtaine de minutes) de leur expérience vauclusienne viennent d’être publiées ! Une belle mise en avant des pratiques du vélo en Vaucluse, et en particulier autour du Mont-Ventoux. Le Vaucluse est ainsi à l’honneur sur des chaines touchant des milliers de sportifs, amateurs ou professionnels, mais surtout férus du dépassement de soi et de la nature.

L.M.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Ce qui différencie un artisan ‘Boulanger de France’ d’un vendeur de produits de boulangerie industrielle ? C’est le ‘fait maison’ ! Dans le Vaucluse, 5 artisans ont le label ‘Boulanger de France’ et une boulangerie est en cours de certification.

Cette marque valorise les artisans boulangers pâtissiers qui s’engagent à respecter de nombreux engagements : à fabriquer tous ses pains, ses croissants et pains au chocolat (ou chocolatines!), à respecter un taux de sel inférieur ou égal à 18g par kg de farine pour tous les pains, à fabriquer le pain avec un pétrissage peu intense et une fermentation lente pour conserver les arômes et augmenter la conservation et enfin à privilégier les circuits courts d’approvisionnement et les produits de saison.

Le Président de la Confédération nationale de la boulangerie française, Dominique Anract a récemment fait le tour du département pour rencontrer ces ‘Boulangers de France’ et échanger avec ces garants de la tradition boulangère. Voici les élus : boulangerie ‘Au pain d’antan’ (Valreas), boulangerie ‘Caractères de pain’ (Piolenc), ‘Boulangerie d’ici’ (Isle-sur-la-Sorgue), le ‘Fournil de mamie Jeanne’ (Gordes), ‘Maison Samson’ (Cabrières d’Avignon, en cours de certification) et la boulangerie Dupré (Avignon).

L.M.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Ce sont au total 9 panneaux reprenant le visuel ‘t’as pas honte, ta route n’est pas une poubelle’ positionnés en bords des routes vauclusiennes et visibles des automobilistes. Objectif ? Interpeller et sensibiliser les insouciants qui jettent par leur fenêtre leurs déchets ou leurs mégots.

Durant la période estivale 2020, le Conseil départemental de Vaucluse avait installé cinq premiers panneaux le long de routes qu’il gère afin de sensibiliser les automobilistes aux bons gestes pour préserver l’environnement et éviter également des départs d’incendie. Positionnés pour un démarrage sur le secteur du Pontet, de Carpentras et de Pernes-les-Fontaines, ces derniers sont rejoints par 4 autres signalisations.

« Un message résolument offensif pour inciter les automobilistes à faire preuve de civisme surtout lorsque l’on connait les conséquences, sur l’environnement et en matière de sécurité, de ces gestes en apparence anodins. Il est à rappeler que le jet de mégots de cigarette est encore plus irresponsable surtout en période de fortes chaleurs. La vigilance y est encore plus indispensable pour éviter les départs de feux. Ce sont plus de 400 tonnes de déchets qui sont ramassées chaque année par les agents du Département. Les équipes en charge de l’entretien des routes programment régulièrement des grandes opérations de nettoyage notamment juste avant le fauchage raisonné des bas-côtés », précise le Département.

Quatre nouveaux sites ont été choisis sur le secteur de l’agence routière départementale de Vaison-la- Romaine : sur le giratoire de la RD 976 et de la RD 72 à Orange, sur la RD 975, à la sortie de l’agglomération d’Orange, sur la RD 26, à Bollène en entrée du département, sur le giratoire de la RD 977 et de la RD 7 à Séguret

4 nouveaux panneaux rigides sont positionnées en Vaucluse.

L.M.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Les règles du jeu étaient simples mais certains ont pourtant failli à la tâche. Une heure pour convaincre les auditeurs de France Bleu Vaucluse, deux règles impérieuses : ne jamais évoquer son canton et ne pas nommer explicitement la partie adverse.

Dans l’arène démocratique, 5 élus sortants : Dominique Santoni (LR), Jean-François Lovisolo (PS), Hervé de Lépinau (RN), Yann Bompard (Ligue du Sud) et Alain Moretti (LREM), ont tenté de convaincre les électeurs de leur légitimité à prendre la tête du Département et répondre aux préoccupations des citoyens. Santé, logement, emploi, service public, crise sanitaire, les élus locaux ont fait face à un animateur des plus aiguisés, Daniel Morin, prêt à bondir à la moindre langue de bois. Entre missives politiques, amertumes profondes, non-dits et immigration, éternel serpent de mer, ce débat tant attendu à quelques jours du 1er tour des élections a certainement laissé les auditeurs dans un flou artistique, à défaut de les avoir convaincus.

« Il n’y a plus de politique car j’ai en face de moi ceux qui ont participé à l’enterrement de ce Département », amorce Hervé de Lépinau. On s’attendait à quelques minutes de répit, le temps que les esprits s’échauffent. L’élu RN en décide autrement et ouvre d’emblée les hostilités. Une argumentation déroulée au fil de l’eau que Dominique Santoni jugera régulièrement de « pas claire », pointant l’incohérence et le manque de lisibilité des propos.

Les Vauclusiens connaissent-ils le rôle du Département ?

De l’aveu du micro-trottoir diffusé en préambule du débat, les citoyens boudent largement les élections départementales. C’est à peine si ces derniers connaissent l’étendue des missions de l’institution à l’égard des vauclusiens. Dominique Santoni se réjouit au moins d’une chose : « ils ont cité les collèges et le sport, ce sont des compétences dont je m’occupe depuis 6 ans ». Jean-François Lovisolo déplore que le département soit devenu ‘un guichet social ‘ servant à donner des prestations sans réelle logique politique. Le maire de la Tour d’Aigues abonde : « les gens ne se reconnaissent plus dans cette institution » et interroge sur la manière d’aménager ce territoire pour répondre aux préoccupations concrètes telles que l’accès au logement et à l’emploi.

L’élu RN Hervé de Lépinau se montre plus tranchant : « On a devitalisé le pouvoir du Département et j’ai en face de moi ceux qui ont participé à cela. La loi ‘Notre‘ a été le coup de grâce en raison du transfert de compétences vers la Région. Je ne suis pas étonné que les représentants de la Macronie donnent les derniers coups de marteau sur les clous du cercueil du Département. »

Une invective qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Tapi dans l’ombre, Alain Moretti (LREM) rétorque avec son flegme légendaire : « je n’ai apporté ni marteau, ni clou. Les gens sont tout simplement saturés par la politique nationale et il y a peut-être un transfert sur les campagnes locales. » Pour Yann Bompard (Ligue du Sud), le désamour à l’égard de l’institution est plus large que le département, il est national : « des LR deviennent macronistes, des ex UMP deviennent RN. Tout se mélange. » L’élu lance un pavé dans la marre et aborde le « torrent migratoire » : « alors que l’on que sait que 80% sont opposés à l’immigration, la majorité LR, main dans la main avec la Gauche, vote pour l’accueil des clandestins ».

Pour Hervé de Lépinau, le transfert de compétences est le cheval de bataille tant il a été dévastateur. « Quand vous voyez que la compétence économique est partie à la région, de même pour le transport et le tourisme, il va nous rester quoi ?, interroge l’élu frontiste. Aujourd’hui, nos compétences se limitent au super guichet social à travers l’attribution du RSA. Jean-François Lovisolo, ou du moins son père, a appartenu à cette majorité, Dominique Santoni sort d’un exécutif qui a dirigé le Département pendant 6 ans, vous n’avez pas suffisamment impacté le quotidien des gens. »

La conseillère LR Dominique Santoni persiste et signe : le département est la collectivité qui a le plus d’influence sur la vie des gens. « Ce sont les routes, les collèges, le sport, nos ainés, on ne peut pas dire que le Département n’est pas dans la proximité », souligne la maire d’Apt qui rappellera à plusieurs reprises que l’immigration est la compétence de l’Etat. Elle rétorquera au RN « vous ramenez tout au social. C’est plutôt vous qui avez éloigné les électeurs du véritable débat. » La réduction de la masse salariale est une priorité pour la Ligue du sud, « il faut faire des économies. Nous subissons les conséquences de la gestion socialiste du Département depuis très longtemps. »

« Nos compétences se limitent au super guichet social »

Si le personnel est important, c’est parce que le département est très pauvre selon le maire de la Tour d’Aigues : « C’est toujours bon de taper sur les fonctionnaires en période électorale. Moi je crois qu’ils font leur travail. Que veulent les gens ? Du logement et du boulot. Il fait déconcentrer l’organisation administrative, redonner la parole sur le terrain et accompagner les politiques publiques en ce sens. »

Dominique Santoni s’appuie sur son bilan, « 114M€, c’est la somme que le Département peut investir chaque année, nous avons redressé les finances et réduit l’endettement. Vous ne pouvez pas dire que ça ne marche pas, la machine nous l’avons bien faite avancer ». Hervé de Lépinau revient sur le bénéfice de l’âge, gagner une présidence dans ces conditions n’est pas « gage de dynamisme ». « Nous avons énormément d’agents qui espèrent que le RN prendra la tête du département dans quelques jours, ils ont senti cette envie de faire avancer les choses », juge l’élu frontiste Yann Bompard (Ligue du sud).

« Nous avions le nez dans le guidon en raison de la crise »

Alain Moretti n’attribut aucun laurier au Département pour la gestion de la crise mais admet tout de même qu’il a « joué son rôle ». Avis partagé pour la Ligue du sud pour qui « le département n’a pas été à la ramasse ». La Vice présidente du conseil départementale tient à recontextualiser les choses : « nous avions le nez dans le guidon. S’il n’y avait pas eu cette crise, beaucoup de chiffres se seraient améliorés, le nombre de bénéficiaires du RSA aurait baissé. Nous avons parfaitement été à la hauteur. »

Et d’aborder les ordinateurs portables distribués aux élèves et professeurs pour réduire cette fracture numérique. « Si nous faisons un nouveau mandat, nous pourrons impulser ces finances que nous avons réussi à redresser », projet Dominique Santoni. L’opinion est plus mitigée chez les socialistes : « le département était transparent, il n’a rien dit, rien fait. Nous n’avions pas de gel, pas de masques, nous nous sommes débrouillés pour s’en procurer et faire du porte à porte. Je me suis senti seul », déplore Jean-François Lovisolo.

Ruralité en danger ?

Socle de l’économie vauclusienne, Daniel Morin sondera les élus sur le maintien de la ruralité et l’accompagnement des agriculteurs. Le RN est catégorique, le Département a totalement failli suite à l’épisode de gel. « La situation était dramatique et la réponse du Maurice Chabert a été d’adresser un simple courrier au ministre de l’Agriculture. Il fallait se battre pour obtenir, non pas des reports, mais des allègements de charges. Notre exécutif est passé à côté du sujet », pointe le RN.

La ruralité, c’est aussi l’inclusion et le maillage des territoires, un champ d’action encore une fois délaissé par le département selon Hervé de Lépinau : « les politiques sont à l’origine du démantèlement du service public. Nous n’avons jamais payé autant d’impôts, et ceux qui sont devant nous dans ce studio ont participé par leur engagement pris par les ténors de leur parti politique à la destruction du service public. » Les Républicains « n’ont pas détruit le service public » hèle Dominique Santoni. « Nous avons agi sur le captage d’eau, travaillé sur agrilocal, favorisé les circuits courts. Comment pouvez-vous dire aujourd’hui que nous n’aidons pas les agriculteurs ?! », s’offusque-t-elle.

Si j’étais à la tête du Département

Jean-François Lovisolo mettrait tout d’abord l’accent sur l’écologie et l’environnement, pour ensuite se concentrer sur l’accession à la propriété. « On ne peut plus devenir propriétaire dans ce Département, notamment les jeunes qui travaillent. On ne peut pas être uniquement animé par les résidences secondaires et les locations saisonnières. Il faut trouver des solutions pour l’aménagement du territoire, mettre en place des pôles clairs. Mon reproche ? Que le Département ne se soit jamais positionné sur la question du service public », explique le maire de la Tour d’Aigues.

Yann Bompard porterait une attention particulière sur l’identité et la sécurité. Le RN, quant à lui, ramènerait le gouvernement à ses obligations financières envers le département. « Pourquoi le 6e département le plus pauvre de France doit supporter une telle part dans la gestion de la pauvreté ? Rendez-nous l’argent, la France contribue plus que ce qu’elle ne reçoit. Les parisiens sont persuadés que nous sommes un département riche, un lieu de villégiature. L’olivier du Luberon cache la forêt de la misère du Vaucluse », abonde Hervé de Lépinau.

Dominique Santoni en chien de faïence : « c’est du bashing ça ! Présentez-vous aux nationales, cela ne fait pas partie des compétences du Département. » Réponse immédiate d’Hervé de Lépinau : « souvenez-vous, j’avais dit au Président Maurice Chabert qu’il pouvait planter sa tente Quechua devant l’Elysée, pour dire au gouvernement d’arrêter de nous voler cette fiscalité locale dont nous avons terriblement besoin. »

Dominique Santoni se montre une fois de plus solidaire du bilan du Département qui a mené une gestion de « bon sens ». « Vous étiez d’ailleurs tous d’accord pour dire que le redressement des finances était effectif. Nous avons deux priorités, la santé et la sécurité. Il faut que les Vauclusiens aient confiance au Département, souligne-t-elle. Il faut donner des bourses aux étudiants en médecine, remettre des médecins dans les espaces de solidarités et déployer la télémédecine. Je n’ai pas honte d’exporter les bonnes idées, aider certaines communes à s’équiper en système de vidéo surveillance ou équiper d’avantage les policiers municipaux. Il faut une vision à long terme, nous travaillerons avec les élus de tous les cantons, nous sommes comme un puzzle, chacun est un morceau du territoire. »

Agriculture et écologie

Selon Yann Bompard, « le problème nous dépasse. Avec la concurrence mondialisée, un agriculteur se suicide tous les jours, le département ne peut pas faire autant que ce qu’il pourrait. » Aux yeux des socialistes, « il en va de la responsabilité de l’Etat qui ne délivre plus de permis et le Département qui n’a pas mené une politique foncière raisonnée. » Et le président de l’Association des maires du Vaucluse d’ajouter : « quand on voit que 300 hectares partent sur des zones logistiques. Il faut des zones d’activité économique mais à la hauteur des enjeux de création d’emploi. »

En matière d’écologie, pour le RN, il faut remettre le Vaucluse sur la carte de France et même du monde. Alors évidemment, il faut éteindre la lumière, couper l’eau mais c’est un effort collectif. « Le foncier agricole est grignoté par l’activité économique, quand vous créez des zones bitumées, forcément elles vont se réchauffer rapidement », regrette le RN. Pour Dominique Santoni : « on est dans une situation d’urgence, le sujet me touche particulièrement puisque je suis présidente du Parc naturel régional du Luberon. Je vous rejoins sur une chose, cela passe par l’éducation de nos enfants. » Jean-François Lovisolo regrette de ne pas avoir eu de filière bois, « on s’est engagé et on s’est finalement retrouvé seuls. Ça aurait pourtant été très intéressant pour le Luberon. J’aurais également souhaité une politique plus volontariste afin d’isoler les bâtiments. »

Possibilités d’alliance ?

Quels sont les cas de figure à l’issue du premier tour ? Les parties peuvent-elle mettre en commun leur volonté et s’allier sous le même drapeau ? Jean-François Lovisolo : « je ne me pose même pas la question du 3e tour, on y va simplement avec l’ambition d’être majoritaire. » Avis partagé par Dominique Santoni : « on part pour gagner. Nous sommes prêts à travailler avec des candidats de la Droite républicaine. Je suis une femme de Droite, je n’ai pas changé ». Hervé de Lépinau : « j’espère que nous serons une vraie majorité départementale, je souris toujours quand je vois les candidats LR et Divers droite revendiquer une majorité départementale qui n’existe pas, vous êtes minoritaires. » La Ligue du sud est prête à collaborer avec les autres partis mais déplore une réciprocité inexistante : « Le RN par exemple ne souhaite pas travailler avec nous. »

Le mot de la fin

Le format touche à sa fin, l’antenne doit être rendue d’une seconde à l’autre. Dominique Santoni mise sur l’héritage: « ce département a besoin de stabilité, de continuité, il ne peut pas changer tous les 6 ans. Dans notre équipe, la plupart sont des maires et des élus, ce sont des gens de terrain. Ma volonté est de permettre à nos enfants de grandir, d’apprendre et de se former. Allez voter dimanche, la mer sera toujours là après 8h. » Alain Moretti viendra conclure ces échanges animés par une sage devise : « la légitimité d’un vote tient à la participation. Votez qui vous voulez, mais votez. »

Retrouvez ici l’intégralité du débat de nos confrères de France Bleu Vaucluse.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

L’association ‘le Printemps des artisans du Sud Luberon’ est née de la volonté de 5 communes fondatrices : Cucuron, Lourmarin, Vaugines, Puget sur Durance, et Puyvert. Avec pour membre d’honneur la Chambre de métiers et de l’artisanat du Vaucluse, l’association organise des évènements pour valoriser et dynamiser les entreprises artisanales des communes rurales du Sud Luberon. La première rencontre aura lieu samedi prochain.

Au programme le 19 juin

4 rencontres professionnelles pour les artisans se dérouleront avec des experts de la Chambre de métiers. Les artisans sont invités à s’inscrire, le nombre de places étant limité : printempsdesartisans@hotmail.com. Il y aura deux food-trucks présents : la ‘Régal’ette’ (crêpes sucrées et salées) et le ‘Cochon qui trinque’ (assiettes charcuterie, fromages de l’Ardèche). La buvette du comité des fêtes sera ouverte ainsi que le ‘Café de la fontaine’ et le ‘P’tit resto’ sur la place de la mairie. Un petit marché artisanal de créateurs sur la place de la mairie (pour l’instant : poterie, artisanat de produits éco responsables, bijoux, plumassière,  etc.)  Le petit marché de producteurs aura lieu également comme tous les samedis matins.

Pourquoi cette association ?

Cette association a pour objet la valorisation des métiers de l’artisanat par l’organisation d’évènements professionnels et grand public conviviaux, festifs. Les communes membres ont toutes la volonté de renforcer le tissu économique local et notamment l’artisanat. Elles avaient signé en octobre la charte de soutien à l’activité économique de proximité de la Chambre de métiers et s’étaient engagées à mettre en place des actions concrètes dans ce sens.

L’artisanat, pilier de l’économie

« L’artisanat dans le Sud Luberon est une force économique incontournable. Elément important de la dynamique locale, il est créateur de valeur ajoutée, d’emplois non délocalisables, facteur d’insertion avec l’apprentissage. » A titre d’exemple, la commune de Vaugines compte 24 entreprises artisanales qui représentent 89% du tissu économique local. 89% de la population salariée de Puyvert travaille dans l’artisanat, 76% pour Puget et 67% pour Vaugines. Néanmoins, les entreprises artisanales restent fragiles. Pour les renforcer, il est nécessaire de pouvoir délocaliser les dispositifs d’accompagnement et de soutien déjà existants mais quasiment absents du monde rural afin de stimuler la dynamique du réseau professionnel local.

L.M.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Même si pour la première fois, la fréquentation estivale des gorges du Toulourenc chutait en 2020 pour tomber à 55 862 visiteurs en juillet et août (valeur similaire à 2015), le site ne demeure pas moins soumis à une fréquentation intense. Joyau niché entre les Baronnies provençales et le Mont-Ventoux, les gorges font partie des lieux emblématiques fréquentés par des visiteurs de plus en plus nombreux.

Les gorges du Toulourenc sont avant tout un écosystème à part entière reconnu au niveau européen. Le lieu est inscrit comme site ‘Natura 2000′ par l’Europe, un dispositif dont l’objectif est de concilier de manière durable activités humaines et préservation de la biodiversité.

Les nouveautés pour la saison 2021

Les parkings de Malaucène et Mollans-sur-Ouvèze ont fait peau neuve avant l’été. Les accès sont stabilisés, les places de stationnement délimitées mais surtout leur nombre réduit (60 par parking). Des toilettes sèches sont désormais mises en place sur le parking de Mollans-sur-Ouvèze, venant compléter celles de Malaucène. Afin de rendre ces aménagements plus discrets dans le paysage et d’offrir de l’ombre, la végétalisation se fera à l’automne, permettant ainsi aux arbres et arbustes une meilleure reprise. Ces aménagements s’accompagnent de la mise en paiement du stationnement sur la saison estivale, de 10€ par véhicule : du 1er juillet et au 31 août 2021, de 9h à 17h30, tous les jours. (Moyens de paiements : carte bancaire côté Mollans-sur-Ouvèze / espèces et chèques côté Malaucène).

Afin de continuer à restreindre le stationnement anarchique les opérations de verbalisation se poursuivront et des agents d’accueil seront à pied d’oeuvre sur les parkings. La Garde régionale forestière (dispositif d’écogardes financé par la Région Sud) sera de nouveau déployée cette année dans les gorges du Toulourenc pour sensibiliser les visiteurs au risque incendie, de crue, ainsi qu’aux bons comportements à adopter en milieux naturels.

Un comité de suivi créé en 2014

Un comité de suivi voit le jour en 2014 pour identifier et mettre en œuvre des actions concrètes. Etat, communes, syndicat de rivière, services de sécurité et de secours sont mobilisés par le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, afin de trouver des solutions face à une fréquentation qui ne cesse d’augmenter. En 2015, des enquêtes de fréquentation permettent de connaître la fréquentation estivale. Les communes de Malaucène et Mollans-sur-Ouvèze font l’acquisition de terrains afin d’organiser l’accueil du public en créant de véritables espaces de stationnement.

Les Conseils départementaux du Vaucluse et de la Drôme se mobilisent en limitant le stationnement anarchique en bord de route (poses de panneaux, lices et enrochements). En 2019, un arrêté est pris par les services préfectoraux pour assurer la sécurité des baigneurs en interdisant l’accès aux gorges lors des alertes de vigilance orange et rouge pour les orages. Le Syndicat mixte de l’Ouvèze Provençale installe à cet effet une signalétique préventive. C’est en 2020 que la Garde régionale forestière est déployée.

L.M.


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Un jour avant le Tour de France, les 12 femmes cyclistes de niveau amateur du projet ‘Donnons des elles au vélo J-1’ réaliseront les mêmes étapes que le peloton masculin. En Vaucluse, c’est le 6 juillet quelles parcourront les sentiers de Sorgues à Malaucène.

Les cyclistes féminines viseront ensemble les mêmes objectifs : favoriser le développement du sport féminin, développer la mixité, solliciter les médias pour une visibilité maximum et créer de l’activité dans les territoires en invitant les cyclistes des régions traversées. Le peloton ‘Donnons des elles au vélo J-1’ repartira du 25 juin au 17 juillet 2021 à l’assaut des 3 400 km de cette épreuve phare. Une compétition qui vise à la médiatisation du cyclisme au féminin à l’échelle locale, nationale et mondiale.

L’équipe des 12 ambassadrices invitera 70 femmes et hommes quotidiennement à participer à tout ou partie d’une étape (inscriptions ouvertes sur le site). Objectif ? Créer une dynamique dans le but sensibiliser dans régions traversées, par des leviers tels que le cyclisme santé, le sport adapté et le savoir rouler.

Le « Coup de projecteur du jour de DDEAV J-1′ mettra quotidiennement en lumière les initiatives locales ou personnes agissant pour le développement de la place des femmes dans le monde du cyclisme, sur le territoire traversé par l’étape. Les personnes et organismes intéressés peuvent candidater jusqu’au 10 juin en cliquant ici.


Concours régional du meilleur croissant, le Vaucluse est 3e

Le préfet du Vaucluse, le directeur de la délégation départementale Agence régionale de santé Paca et la Croix Blanche sont allés dernièrement à la rencontre d’étudiants majeurs du campus de la CCI Vaucluse. L’occasion de distribuer des autotests, de sensibiliser sur la vaccination, mais également d’échanger avec des étudiants du BTS diététique et du Brevet préparateur en pharmacie mobilisés pendant la crise sanitaire.

A date du 2 juin, 200 000 personnes ont reçu une première injection du vaccin contre la covid-19, soit prés de 36% de la population. Depuis le 31 mai, le gouvernement ouvre la vaccination à l’ensemble de la population âgée de plus de 18 ans. En Vaucluse, cette ouverture s’accompagne d’une hausse de 40% des doses du vaccin Pfizer, soit 4 095 flacons disponibles. A compter du mercredi 2 juin, le grand centre de vaccination à vocation départementale situé à Avignon-Montfavet renforce son accueil, élargit ses horaires d’ouverture en soirée et ouvre également le dimanche pour un fonctionnement du lundi au dimanche de 8h30 à 20h. Désormais, les prise de rendez-vous dans ce centre se prennent uniquement en ligne sur les plateformes sante.fr ou maiia.fr. Pour toute demande de renseignement d’ordre général, les usagers peuvent contacter la plateforme nationale au 0 800 009 110.

D’autre part, deux centres de vaccination supplémentaires seront déployés dans le département : les centres de vaccination éphémère de Courthézon et de Camaret-sur-Aygues, ouvert lors du week-end de l’ascension, seront pérennisés (ouverture du centre de Courthézon à compter du 31 mai de 9h à 13h et 14h à 18h et celui de Camaret courant juin). Le département du Vaucluse compte donc désormais 21 centres de vaccination.

Photo: préfecture du Vaucluse

L.M.

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