23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Dans le cadre des 30 ans de la Fête de la science et de la Semaine européenne du développement durable, l’association animant le réseau www.eco-lab.fr organise un événement en direction des décideurs du Vaucluse (élus, responsables d’institutions et chefs d’entreprises).

A la manette ? Les structures du réseau Education à l’environnement et au développement durable du Vaucluse (EEDD84), porté par l’association Eco-lab’ Environnement. Lundi 27 septembre 2021, au centre de Congrès du palais des Papes, « Nous invitons les élus à venir expérimenter l’atelier scientifique Fresque du climat, sur une demi-journée, et donner ainsi de la visibilité aux questions de développement durable sur notre territoire. » Objectif ? Déployer largement cet outil pédagogique dans le Vaucluse. Il sera suivi d’une conférence animée sur les leviers d’action à leur échelle pour répondre aux enjeux de la transition.

Qui sera présent ?

80 personnes sont attendues, parmi lesquelles des maires du Vaucluse et élus des collectivités locales, des responsables d’institutions, des représentants du tissu économique du territoire, des chefs d’entreprise… Le Préfet de Vaucluse, Bertrand Gaume sera également présent. Le lien d’inscription : https://forms.gle/pHAzP6PBRKDtAksc7 ou par téléphone au 06 23 60 14 08.

La Fresque du climat

La Fresque du climat a été élaborée avec les données du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), elle permet de comprendre les liens de causes à effets entre les activités humaines et leurs conséquences climatiques. Depuis 2019, 200 000 personnes l’ont déjà expérimentée en France et dans le monde. Plus d’informations : https://fresqueduclimat.org


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Le raisin est arrivé sur les marchés du soir des producteurs de Vaucluse: du blanc (Chasselas, Ora), du noir, du Muscat. C’est aussi le début des récoltes des poires et des pommes. Les producteurs raviront votre palais même à la rentrée, et nul besoin de pass sanitaire pour déambuler.

Sur les marchés du soir des producteurs, retrouvez bien sûr tous les légumes de saison (haricots de la soupe au pistou, tomates et tout pour une bonne ratatouille) mais aussi les pommes de terre de l’année. Certains soirs, de marchés les agriculteurs avec l’appui du réseau Bienvenue à la Ferme et les communes proposent des animations des jeux, une tombola… Suivez l’actualité des marchés du soir des Producteurs sur le site de la Chambre d’agriculture de Vaucluse, la page Facebook de Bienvenue à la Ferme Vaucluse et sur celle dédiée à ces marchés du soir des producteurs en cliquant ici.

Actualités des marchés du soir

A Cavaillon, le jeudi 26 août, une roue de la fortune est à tourner pour emporter des cadeaux. Attention le marché est déplacé ce jour-là à cause de la fête foraine, retrouvez les producteurs devant la mairie.

A Châteauneuf-de-Gadagne, le mardi 31 août, le marché exceptionnellement est élargi pour préparer la rentrée. Les vignerons proposeront des dégustations vente, Laure et Antoine des ‘Gourmets Z’Ailés’ et leur miel et hydromel viendront avec une ruche de démonstration. Les paysans boulangers de ‘La conquête des pains’ vous proposeront entre autres du pain de petit épeautre mais aussi des cookies et des brioches. Jean-Christophe, producteur de plantes aromatiques viendra avec sans doute du basilic mais aussi ses eaux florales, ses tisanes et sirops etc. Retrouvez vos maraîchers et producteurs de fruits habituels : Cachou et ses légumes bio , les vergers de Bonpas avec des légumes mais surtout raisin pommes et poires bio, Fabien avec des olives, Marie du Gaec La Tourette, et tout ce qu’il faut pour la ratatouille. Rendez-vous à 17h30 pour l’ouverture du marché en musique. Venez tourner aussi la roue de la Fortune Bienvenue à la Ferme pour gagner des cadeaux et des gourmandises.

A Pernes-les-Fontaines, le mercredi 1er septembre : changement d’heure le marché débutera à 17h pour finir à 19h.

Rappel jours des marchés du soir des producteurs

Lundi : Avignon : Allées de l’Oulle 17h à 19h
Mardi : Châteauneuf de Gadagne : Place du Marché aux Raisins 17h – 19h
Mardi : Pertuis : Parking Cave des Bons Sachants 17h – 19h
Mercredi : Pernes les Fontaines : Place Frédéric Mistral à partir du 1er sept: 17h – 19h
Jeudi : Cavaillon : Place du Clos (à proximité de l’Office de Tourisme) 17h – 19h
Vendredi : Montfavet : Place de l’Eglise : 16h30 – 19h
Vendredi : Morières lès Avignon : Place de la Liberté: 17h -19h

Ces marchés sont organisés en partenariat entre les villes qui les accueillent, la Chambre D’agriculture de Vaucluse et l’association Bienvenue à la Ferme Vaucluse avec le soutien du Conseil départemental de Vaucluse et la Région Sud Provence- Alpes-Côte d’Azur.


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Entre le 1er juin et le 25 juillet 2021, 1200 noyades ont été recensées en France. C’est ce que révèle l’enquête annuelle de Santé publique France. 131 de ces noyades étaient mortelles (23%).

Le commandant Alain Jalabert, adjoint au chef de groupement ‘interventions en milieu aquatique’ et chef de la compagnie Orange du SDIS 84, a ouvert ses portes à L’Echo du mardi. Par-dessus tout, l’homme souhaite sensibiliser pour éviter qu’une énième inconséquence ne détruise une nouvelle famille.

18% des noyades dans des piscines privées

Pour le commandant, il convient de distinguer les baignades en piscines privées de celles en milieux naturels. « 15% des noyades en France concernent les moins de 6 ans, 18% ont lieu dans des piscines privées. Mon premier conseil, c’est de ne jamais se baigner tout seul, insiste-t-il. Dès lors qu’il y a des enfants et qu’ils ne sont pas en âge de savoir nager, on s’équipe de barrières métalliques, d’alarmes, de couverture de sécurité, d’abris piscine type véranda coulissante… Toutefois, on a beau avoir une piscine qui coche toutes les cases de la norme réglementaire, il faut surveiller. Deux minutes d’inattention suffisent pour qu’un enfant se noie. On part arroser son géranium à l’autre bout du jardin, on répond à un bref appel, et tout se joue. »

Amende de 45 000€

« Systématiquement, les forces de l’ordre nous accompagnent lorsqu’une noyade est déclarée. Ils sont présents car cela reste un sujet hautement sensible. Lorsque l’enquête est lancée, on s’aperçoit rapidement que les mesures de sécurité autour de la piscine étaient inexistantes, c’est là que le bât blesse, alerte le commandant. Je le répète, un enfant se noie en quelques secondes, la surveillance est permanente et elle ne se délègue pas. » Les propriétaires qui disposent d’une piscine sur leur terrain doivent l’équiper d’un dispositif de sécurité. À défaut, ils encourent une amende de 45 000 €.

Attention aux plongeons dangereux

Le commandant rappelle aussi que, bien souvent, ce qui créé le drame, ce sont les plongeons. « Les gens sautent dans 20cm d’eau, cela entraîne des traumas du rachis et donc tétraplégie », alerte-t-il. Pour le sapeur-pompier aussi, trop de personnes se baignent après avoir bu ou consommé des stupéfiants. « Alcool et drogue ne font pas bon ménage avec la baignade. Ce sont des facteurs aggravants de réactions. Je veux impressionner les copains, au-delà de mes propres capacités. Les écarts entre une température ambiante ressentie et une eau à 16 degrés suffit à ce que le corps se mette en état de choc, explique-t-il. Nos amis pompiers des gorges de l’Ardèche sont régulièrement confrontés au problème. On se réceptionne mal, on rencontre un rocher dans l’eau, on se casse les cervicales sur le pont du Diable… »

« Une personne qui se noie ne crie pas au secours »

« Ayez un comportement responsable. Surveillez-vous les uns les autres, c’est un acte citoyen. Dois-je rappeler qu’une personne qui se noie ne crie pas au secours. En cas d’urgence, composez le 112 ou le 18 », exhorte le commandant Jalabert. 4 noyades sur la voie publique ont eu lieu depuis le début de l’année, notamment au lac du Pontet. « La noyade est médiatique car on n’accepte pas cet accident », souligne-t-il.

Un seul mot d’ordre : surveillance permanente des enfants autour de la piscine.

La noyade en 4 stades

Pour simplifier la communication entre les sauveteurs et les secours, des numéros ont été attribués en fonction la gravité de chaque noyade. L’aquastress (stade 1) : la personne présente des signes de fatigue, voire d’épuisement. Mais elle est consciente, ne présente pas de troubles ventilatoires ni circulatoires. La petite hypoxie (stade 2) : c’est un début de noyade. Il s’agit en général d’une personne qui va tousser, avoir froid, être épuisée, angoissée. Mais sa conscience et son pouls seront normaux. Ses voies respiratoires seront plus ou moins encombrées.

La grande hypoxie (stade 3) : la personne est soit inconsciente, soit désorientée, son pouls est perceptible mais sa respiration est plus ou moins efficace. « Dans ces cas-là, on est face à un véritable noyé, explique le commandant. On met alors la personne en position latérale de sécurité, puis sous oxygène, en attendant qu’elle soit hospitalisée. » L’anoxie (stade 4) : la victime est inconsciente et ne respire plus. On ne perçoit quasiment plus son pouls. Elle est soit en état de mort apparente, soit en danger d’arrêt cardiaque. Dans ce cas, on lui ingère de l’oxygène par insufflation avant d’entamer la réanimation cardio-pulmonaire.

Une centaine d’hommes et de femmes sont repartis en 20 plongeurs et 80 sauveteurs aquatiques sur tout le territoire vauclusien. Un reportage de Strike workout vient d’être publié sur la toile. Objectif ? Mettre un coup de projecteur sur ces sauveteurs aquatiques du SDIS 84 et leur mobilisation intense en période estivale. Quelques minutes pour découvrir leurs techniques pour mieux vous secourir et sensibiliser le public. A noter : la baignade à Fontaine-de-Vaucluse est interdite.

« La Durance est un endroit clé d’intervention »

« Depuis les années 2006, le SDIS a souhaité rendre plus réactive sa capacité de réponse face à un risque aquatique quel qu’il soit, de la noyade jusqu’à la voiture qui tombe dans un canal, en passant par l’inondation. Nos équipes balaient un spectre large d’interventions », explique-t-il. Un territoire au cœur de la vigilance ? La Durance.

« C’est un milieu très attractif, l’eau vient des Alpes, on l’identifie comme propre mais la baignade demeure interdite en raison de l’activité hydroélectrique EDF. Les eaux peuvent monter brusquement et le courant s’accélérer à tout moment en raison des lâchers d’eau dus aux installations hydroélectriques installées en amont. L’eau peut isoler une personne et l’empêcher de revenir à la berge. Repérez un rocher qui émerge de l’eau. S’il disparaît, c’est que le niveau monte. Dans ce cas-là, il faut s’éloigner », conseille le commandant. La balade fait certes partie des libertés fondamentales, elle n’en demeure pas moins règlementée, par la mairie jusqu’à la préfecture.

Lieuteant-colonel Chaussinand (gauche) et commandant Jalabert (droite). Crédit photo: Linda Mansouri

« Tous les cours d’eau canalisés sont interdits, rappelle le commandant. Exemple, le canal de Carpentras, c’est un courant fort, une pente bétonnée et vaseuse. Idem pour les baignades dans les carrières. En cas de noyade, c’est la responsabilité de tout le groupe qui est engagé. Les accompagnants se doivent de porter assistance. Pour les communes, il convient de déployer les meilleurs dispositifs d’information à destination du public, pas uniquement un seul panneau. D’ailleurs, toute collectivité devrait posséder en bibliothèque le bouquin du magistrat Christian Belhache. »

En cas de noyade ou d’accident, la responsabilité des acteurs locaux est de plus en plus souvent mise en cause. La législation et la réglementation applicables en matière de baignades, changeantes, parfois inadaptées à leur finalité et souvent mal connues, se révèlent d’une rare complexité…

Phénomène d’inondation

« Le risque d’incendie et d’inondation pèse sur le Vaucluse comme il pèse sur tout l’arc méditerranéen. La pluie fait déborder un cours d’eau, une rivière sort de son lit, le ruissellement urbain prend vie, le torrent en ville gagne de l’intensité avec des effets de pente… La ville de Nîmes par exemple a engagé de grands aménagements depuis quelques années avec les cadereaux, un réseau souterrain de captation d’eau de pluie pour éviter le ruissellement », cite le commandant.

Plusieurs fois par an, les pompiers du Vaucluse sont affectés à d’autres départements voisins, le Gard, l’Hérault, l’Aude, le Var… « Une intervention qui m’a le plus marqué ? Dans la nuit du 15 octobre 2018, l’Aude subissait de terribles précipitations sur l’ouest du département, engendrant des crues responsables de 15 morts et de centaines de millions d’euros de dégâts. L’eau qui s’écoulait était chargée de galets qui pesaient une dizaine de kg. Tous les pompiers ont des événements marquants, comme on dit, à mesure que l’on s’éloigne du précédent, on se rapproche du prochain », poursuit-il.

« Ne bravez pas les interdictions en voiture »

La mortalité s’explique en grande partie par l’inconséquence des conducteurs à bord de leur véhicule. « Lorsque vous roulez et que vous apercevez un panneau d’interdiction, ne bravez pas le danger, rappelle-t-il. Si la route est barrée, c’est bien volontaire. Ecoutez la radio, les infos, soyez en veille. A de nombreuses reprises, nous récupérons les gens qui nous attendent, apeurés sur le pavillon de leur voiture. Ils sont sauvés in extremis des eaux. »

Les pompiers sont interopérables

En cas d’inondation, le Coz (centre opérationnel de zone) affecte les pompiers et les moyens en fonction de l’urgence de la situation. Les pompiers sont interopérables et le Coz utilise des groupes spécialisés de sauvetage aquatique (voir vidéo ci-dessus). Chaque SDIS de l’arc méditerranéen entretient une capacité rapide de déploiement avec équipements particuliers. Les techniques sont les même que dans les autres départements. La réponse technique a été bâtie dans les années 2006 et 2007. C’est le fruit de l’exposition aux risques, nous avons mis en place des outils de sécurisation. L’inondation est l’affaire de tous les pompiers et implique une réponse exceptionnelle. Les primo intervenant bénéficient d’une formation solide, c’est un axe fort du SDIS.

Et pour la suite ?

Le Vaucluse va renforcer sa participation dans la prévention des phénomènes d’inondation. L’ensemble des casernes va être équipée de capteurs météo, contenant des mailles deux fois plus fines que Météo France. Avec ces capteurs météo, nous serons capables d’avoir une meilleure anticipation de la pluie et de son parcours sur une durée de deux heures. « Nous saurons également la quantité précise de pluie qui tombe sur chaque point du département », conclue le commandant.

Lire aussi : Colonel Chaussinand : « la technique du contre-feu est une spécialité en Vaucluse »


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Un été éprouvant pour les soldats du feu. Plus de 250 hectares ravagés dans le secteur de Beaumes-de-venise, deux décès dans le Var et 4000 hectares partis en fumée. Le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement opération au sein du SDIS 84, a ouvert ses portes à L’Echo du mardi avant que les dramatiques incendies ne foudroient nos paysages provençaux. Objectif ? Expliquer, sensibiliser et mettre en lumière une mobilisation de tout instant.

Depuis le début de l’année, les pompiers du Vaucluse sont intervenus pour 549 feux de broussaille et 18 feux de forêt. Le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, c’est l’homme clé des situations périlleuses. Il évalue le risque, élabore un plan d’action, échange avec la préfecture et les élus, supervise les hommes sur le terrain… Tel est le cas pour les pompiers envoyés en Grèce, sur l’île d’Eubée, où de nouveaux incendies ont sévit le 23 août. Plus de 50 000 hectares avaient déjà été ravagés par les flammes dans le nord de l’île.

La technique du ‘contre-feu’

Deux détachements séparés ont eu lieu en Grèce. Un 1er détachement de 4 personnes du SDIS 84 spécialisées dans l’intervention pour les feux tactiques a été déployé. « La technique du contre-feu ? On brûle tout une zone délimitée, de manière à ce que lorsque le feu se propage et atteint cette zone brûlée, il s’arrête automatiquement car plus aucune matière combustible n’existe. Ce sont des allumeurs, ils font un peu comme faisaient nos anciens en brûlant les mauvaises herbes. » Cette méthode est réalisée en toute sécurité, les zones brulées sont choisies stratégiquement et délimitées avec rigueur.

« C’est une spécialité vauclusienne mise en œuvre par des pompiers aguerris. En faisant cela, on économise de l’eau, nos hommes et nos moyens. Le contre-feu est préférable, plutôt que de lutter contre des flammes de 40m de haut avec de l’eau. La difficulté en Grèce, c’était justement de trouver de l’eau. » La technique de la lutte contre le feu naissant est tout autre. « A tout départ de feu, on envoie des hommes armés d’eau, au détriment d’autres zones où les incendies sont peut-être plus importants. » L’année dernière, la cellule ‘feux tactique’ a engagé une action déterminante pour éteindre les feux dans la commune de Faucon. L‘incendie avait parcouru plus de 130 hectares et nécessité 480 sapeurs-pompiers. La cellule ‘feux tactiques’ est opérationnelle depuis 2019 en Vaucluse. Elle compte 24 équipiers brûleurs, 2 cadres brûlages dirigés, et 1 cadre feu tactique, expert au Sdis et travaillant par ailleurs à l’ONF.

15 hommes envoyés en Grèce

Un second détachement a suivi, avec cette fois-ci 11 pompiers munis d’engins de feu de forêt. « Ils ont roulé jusqu’à Angone en Italie, puis ont pris le bateau pour arriver en Grèce. Parmi eux, des brûleurs et des pompiers engagés avec une colonne classique de feu de forêt. Ce sont des missions qui se décident au jour le jour. Au total, 5 engins ont été réquisitionnés, 3 engins incendie et deux véhicules de commande 4X4. Nous protégeons les personnes en priorité, les biens, puis ensuite l’environnement. Si un feu démarre dans un massif et que les engins manquent, les personnes sont protégées en premier lieu. Evidemment, si les forces sont conséquentes, tout est mis en œuvre pour sauver la totalité. »

Au total, 15 pompiers du SDIS 84 ont été réquisitionnés pour aider la Grèce. Photo: SDIS 84

« Les saisons estivales se prolongent »

« Un élément feu laisse place à une inondation. Les saisons ne sont pas marquées comme elles l’étaient auparavant. Le Rhône est passé en crue à 4m20 fin juin. lls inondent alors les allée de l’Oulle de manière à ce qu’il n’y ait pas de rupture de digue. Il y a quelques années, on mettait une chaine de commandement, et on renforçait cet effectif en été de 11 officiers supplémentaires. Depuis 3 ans, cela se poursuit jusqu’à fin octobre en raison des feux de forêt car la saison s’éternise. Auparavant, les inondations intervenaient en septembre et octobre. Aujourd’hui, on a des inondations jusqu’à fin mars. »

Lire aussi : Commandant Jalabert du SDIS 84 : « La Durance est un endroit clé d’intervention »

Incendie Beaumes-de-Venise. Photo : SDIS 84

« Il y a 3 ans, 45 degrés à Carpentras »

En Grèce, la semaine tournait aux alentours de 42 degrés, voir 45 degrés dans certaines zones. Des températures arides qui rappellent au colonel Chaussinand celles du Vaucluse. « Il y a 3 ans, il faisait 45 degrés à Carpentras. Sur trois journées de plus de 40 degrés, nous avions vécu des phénomènes d’inflammation rapide d’arbres. Je l’ai vu en direct sur un feu à proximité de Cavaillon. Un peuplier blanc s’est embrasé sous mes yeux alors qu’il avait les pieds dans l’eau. La chaleur était tellement intense que tout s’embrasait. En Grèce, la sècheresse, les températures élevées, plus le feu qui génère son propre vent ont rendu l’exercice extrêmement pénible. » Autant d’éléments qui nous poussent à y réfléchir à deux fois avant de jeter un quelconque mégot qui pourrait embraser la terre entière. « Un simple mégot qui part de la bande centrale de la route, termine son voyage dans la végétation, aidé par une bourrasque de vent. » Et le cataclysme se produit.

« Un des feux qui m’a le plus marqué ? Un incendie dans les Bouches-du-Rhône, notamment en raison de l’état de sècheresse et de l’inflammabilité des végétaux. Les plantes essentielles sont hautement inflammables, comme le ciste cotonneux. Le romarin, sous la chaleur, diffuse dans l’air une essence, la propagation est redoutablement rapide. »

Lieuteant-colonel Chaussinand (gauche) et commandant Jalabert (droite). Crédit photo: Linda Mansouri

Flotte aérienne conséquente

Le Coz, le Centre opérationnel de zone est supérieur au Codis (Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours) de chaque département. Le Coz affecte les moyens en fonction des besoins de la situation. « Pour les feux de forêts, nous avons l’appui d’une flotte d’avions bombardiers d’eau et de Canadairs. Nous avons un hélicoptère bombardier d’eau depuis 2 ans, une chance qu’il soit à Avignon. Cet hélicoptère est dédié à tout le sud de la France. »

« Nous avons une flotte aérienne conséquente, 12 canadairs et 5 Dash. » Le Dash (gros porteur blanc) est un bombardier d’eau de grande capacité, 10 tonnes d’eau contre 6 maximum pour un Canadair. Sa vitesse lui permet de couvrir l’ensemble de la zone sud-ouest : le Dash peut relier Nîmes-Bordeaux en une heure, contre deux pour le Canadair. Lors des opérations d’écopage, lorsque l’avion effectue un vol au ras de la surface de l’eau pour procéder au remplissage de ses soutes, il est strictement interdit de s’approcher des appareils sous peine d’une amende. C’est une opération délicate pour le pilote. « Le canadair prend son eau dans le Rhône. L’avion peut larguer de l’eau nature ou additionnée de ‘retardant’, un produit coloré (rouge) qui revêt la végétation d’une pellicule ignifuge. »

« Sur des périodes à risque (mistral, sècheresse), des hélicoptères font des rondes pour détecter des fumerolles. Ils éteignent les feux naissants, et sont complétés par l’envoi de pompiers au sol. C’est un travail complémentaire, on ne peut pas imaginer des pompiers seul avec leur lance. » Outre l’aérien, le SDIS possède près de 700 engins et véhicules, dont : 73 véhicules de secours à personne, 101 camions feux de forêt, 35 engins incendie urbain, 10 motopompes, 50 embarcations et 9 échelles pivotantes séquentielles.

Crédit photo: SDIS 84

Solidarité entre les départements

Des colonnes de renfort préventif regroupant des pompiers du Service départemental d’incendie et de secours de la Drôme et Sapeurs-Pompiers de l’Ardèche, sous le commandement des pompiers 84, ont effectué une mission de 4 jours dans l’Aude. Il y a quelques années, à la demande du Centre opérationnel de zone (Coz), des groupes de sapeurs-pompiers vauclusiens ont été envoyés dans l’Aude (62 pompiers – mission de 48 heures) et en Corse (25 pompiers – mission de 15 jours) pour lutter contre des feux de forêt. « Pour les renforts de proximité, on fait appel à la cellule la plus proche. Pour un feu qui prendrait en bordure de Durance, à côté du Luberon, on fera appel aux pompiers des Bouches-du-Rhône, sur la base d’une convention départementale. »

Le SDIS 84, une affaire d’équipe

Le SDIS 84 compte plus de 130 PATS (personnels administratifs, techniques et spécialisés). Ces personnels travaillent principalement dans les différents groupements et services du siège de l’établissement. « Nous sommes au total 2 000 au sein du SDIS 84. Il n’y a pas que les sapeurs-pompiers, il y a les employés en communication, en finance, en ressources humaines. Tout ce microcosme nous donne une force de frappe considérable. Impossible de travailler l’un sans l’autre. Un pompier seul avec sa lance mais sans back office ne sert à rien. Un exemple concret, si les engins ne sont pas révisés, si des mécaniciens n’interviennent pas, notre performance est largement impactée. »

Convention avec les entreprises

« Nous avons besoin des sapeurs-pompiers bénévoles. Il faut expliquer aux chefs d’entreprise que des partenariats peuvent être mis en place avec le SDIS 84 pour fixer les modalités et permettre aux salariés d’être réquisitionnés en cas de besoin sur le terrain », explique Audrey Rousset, cheffe de service communication. Le volontariat chez les sapeurs-pompiers constitue un enjeu majeur de notre société. Ils sont des acteurs indispensables dans la sécurité civile et démontrent leur impérieuse nécessité pour soulager les professionnels éreintés par les graves incendies. Afin de pouvoir fiabiliser la réponse opérationnelle, notamment pendant les heures ouvrables, le SDIS a la possibilité de conclure une convention avec les employeurs (article L.723-11 du Code de la sécurité intérieure). Elle précisera les modalités de la disponibilité opérationnelle et de la disponibilité pour la formation des sapeurs-pompiers volontaires en fonction des nécessités du fonctionnement de l’entreprise.

500 sapeurs-pompiers professionnels

Le SDIS 84 compte près de 500 sapeurs-pompiers professionnels. Les sapeurs-pompiers professionnels sont répartis dans les centres de secours principaux et les centres de secours du département, mais également dans certains groupements et services du siège de l’établissement. Ces centres sont appelés centres mixtes car ils sont composés de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires. Les 4 Centres de secours principaux (SPV) se situent à Avignon, Carpentras, Cavaillon et Orange. Les 9 centres de secours se trouvent à L’Isle-sur-la-Sorgue, Sorgues, Bollène, Monteux, Vaison-la-Romaine, Valréas, Apt, Cadenet et Pertuis. Ces SPV sont répartis dans les 3 types de centres, à savoir les centres de secours principaux (CSP), les centres de secours (CS) et les centres de première intervention (CPI).

Lieutenant Hélène Roux au sein de la plateforme d’appels. Chaque jour, plus de 600 appels sont traités. Photo: Linda Mansouri

376 000 appels reçus, plus de 40 000 interventions

Plusieurs SDIS ont fait le choix de ce type de plateforme 15, 18, 112, mais le SDIS 84 reste un précurseur car son CTAU – CODIS a été le premier à travailler avec un outil de gestion de l’alerte commun. Ainsi, des Assistants de régulation médicale (ARM) du SAMU réceptionnent les appels vers le 15, tandis que les sapeurs-pompiers répondent quant à eux aux appels vers le 18 et 112. Chaque opérateur interroge son interlocuteur afin d’obtenir le maximum de précisions pour déclencher les moyens adaptés à la situation. Les médecins régulateurs, sous l’autorité du SAMU , déterminent quant à eux le degré d’urgence et orientent les victimes vers les différents centres hospitaliers, en fonction des pathologies. En 2020, 376 000 appels ont été reçus pour plus de 40 000 interventions enregistrées.

Stop aux appels abusifs

Les appels malveillants ou les fausses alertes sont des fléaux auxquels sont confrontées toutes les plates-formes qui reçoivent des appels d’urgence. La sollicitation inutile est le cas où le requérant appelle les sapeurs-pompiers pour un motif qui ne le justifie pas. L’article 322-14 du Code pénal punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende la personne qui communique ou divulgue une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours. Le Code pénal réprime, également les appels malveillants. L’article 222-16 punit d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ces appels lorsqu’ils sont réitérés et destinés à nuire. Ainsi, une personne qui submerge le standard du CTA d’appels voués uniquement à en perturber le fonctionnement commet l’infraction.

Capitaine Christophe Arnaud. Photo: Linda Mansouri

Le SDIS 84 travaille en étroite collaboration avec la DDT (Direction départementale des territoires), l’ONF (Office national des forêts) et les comités communaux. « C’est assez historique, on a toujours très bien travaillé avec eux. Ils nous donnent l’alerte lors de leur patrouille dans les massifs, et pour certains commencent à éteindre des début d’incendie. Ce n’est pas toujours le cas dans d’autres départements. C’est un peu notre cocorico vauclusien. »

Lire aussi : Prolongation de l’interdiction d’accès aux massifs forestiers du Vaucluse


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

En raison du niveau de sècheresse persistant et du renforcement du vent attendu dans les prochains jours, le risque d’incendie de forêt reste élevé sur l’ensemble des massifs forestiers du Vaucluse. L’arrêté interdisant l’accès jusqu’au 25 août est donc prolongé par la préfecture jusqu’au 29 août 2021, minuit inclus.

Cette interdiction ne s’applique pas :

  • aux résidents dont le domicile est situé à l’intérieur des massifs concernés
  • aux usagers des campings, hôtels, gîtes, dont l’hébergement est situé à l’intérieur des massifs concernés, sous réserve d’emprunter l’itinéraire le plus court
  • aux usagers du sentier du Sahara du Colorado provençal à Rustrel
  • aux usagers de la partie balisée de la cédraie du petit Luberon sur les communes de Lacoste et Bonnieux
  • aux usagers du vallon de l’Aiguebrun à Buoux
  • aux activités et sites touristiques et sportifs encadrés par un professionnel

Plus d’informations, cliquez ici.


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

A vous, chauvins provençaux, incollables sur l’histoire et le patrimoine de votre département, toujours prompts à enfiler vos chaussures de randonnée pour découvrir le monde… Etes-vous capables de dresser la liste complète, sans lancer le moteur de recherche Google, des villages du Vaucluse classés « Plus beaux villages de France » ?

Depuis 1991, l’association Les Plus Beaux Villages de France a établi une véritable démarche qualité reposant sur un processus et des critères de sélection des villages quasi scientifiques. Avec une moyenne d’à peine 20% de candidatures acceptées, cette méthode a prouvé sa rigueur, gages de la crédibilité du label. Au total, pas moins de trente critères servent de référentiel à l’évaluation des villages candidats, dont : le patrimoine protégé au sein du village, les qualités patrimoniales et architecturales du village, les efforts de mise en valeur… La liste complète des critères est à découvrir en cliquant ici.

Le Vaucluse tire son épingle du jeu avec pas moins de 7 villages classés « Plus beaux villages » de France. De quoi nous enorgueillir chaque jour un peu plus…

Venasque

Au pied du Mont Ventoux, accroché à un piton rocheux dominant vignes, garrigues et cerisiers, Venasque est une ancienne cité médiévale dont subsistent aujourd’hui les vestiges des remparts et trois tours sarrasines. Au coeur du village provençal, on découvre ruelles escarpées, maisons de pierres dorées mais aussi l’église-cathédrale Notre-Dame et un magnifique baptistère originaire du XIe S.

Gordes

Aux confins du Parc Naturel Régional du Luberon, au cœur des monts de Vaucluse, Gordes est l’emblème du village perché provençal. Mille fois décrit, photographié, admiré, il doit son aura aux illustres artistes qui l’ont autrefois révélée et y ont laissé une empreinte culturelle toujours vivace.

Roussillon

Situé au coeur du plus important gisement d’ocre d’Europe, Roussillon clame sa singularité minérale par une étonnante palette de couleurs flamboyantes. En parcourant ses ruelles et ses escaliers, en contemplant ses façades, souvent simples et naturellement belles, vous admirerez le résultat de savoir-faire plus que millénaires.

Ménerbes

Au sommet d’un éperon rocheux surplombant les vignes, Ménerbes célèbre, à travers ses productions de vins et de truffe, tout le terroir du Luberon. De Nicolas de Staël à Peter Mayle en passant par Picasso, de nombreux artistes ont été séduits par la douceur de vivre du village.

Séguret

Au pied du massif des Dentelles de Montmirail, dominant la vallée du Rhône dans un paysage de vignes, Séguret est dominé par la tour de son ancien château médiéval. Au fil de la visite fléchée dans le village, on découvre la porte Reynier, vestige des fortifications, la fontaine des Mascarons, la lavoir et le beffroi ainsi que l’église romane Saint-Denis…

Lourmarin

Entre la Durance et le Luberon, au milieu des oliviers et des arbres fruitiers, Lourmarin donne à son goût pour les arts et pour l’innovation tout le charme de son identité provençale.

Ansouis

Tout au sud du Vaucluse à une trentaine de km d’Aix-en-Provence, Ansouis et son château millénaire font face au Grand Luberon dont le village est séparé par un paysage de vignes.


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Ce sont désormais 240 hectares qui ont brûlé (30 hectares de plus qu’hier). À l’heure actuelle, les interventions sont toujours en cours sur le secteur de Beaumes-de-Venise. Le feu a connu une évolution défavorable en fin de nuit avec un emballement de feux résiduels vers 4h du matin, au bas de Piè Logier, en raison de vents tourbillonnants. Il s’agit d’une situation exceptionnelle.

« Les effectifs qui étaient intervenus dans la journée et mis au repos en fin de journée, ont été rappelés dans la nuit. 2 pélicans ont procédé à 8 largages et depuis 7h30, un hélicoptère super puma a procédé à 14 largages, l’hélicoptère bombardier d’eau est en cours d’intervention pour compléter le dispositif aérien. Actuellement une trentaine de personnes ont été recueillies à la salle polyvalente du Barroux qui a été rouverte dans la nuit », explique la préfecture de Vaucluse.

Circulation autour du lieu

La route départementale 90 a été rouverte entre Beaumes de Venise et Lafare. La RD 90A est toujours coupée. La route départementale 21 entre Beaumes de Venise et St Hippolyte-le-Graveyron est toujours fermée. La RD 938 est coupée au nord du Barroux à l’intersection avec la RD 19 qui dessert le col de la Madeleine, et au sud du Barroux avec l’intersection avec la RD 21. Il convient d’éviter les secteurs de Beaumes de Venise, St Hippolythe-le-Graveyron et Caromb. La circulation est réorientée vers Malaucène et Suzette pour éviter le secteur de l’incendie.

Actuellement 15 gendarmes sont mobilisés pour réguler la circulation et informer les automobilistes et effectuent des rondes pour sécuriser les biens qui ont dû être évacués, notamment sur la commune de Saint Hippolyte-le-Graveyron. La gendarmerie est en train de diligenter une enquête judiciaire afin d’identifier l’origine du feu.

Un arrêté d’interdiction d’accès aux massifs de tout le département a été pris par le Préfet de Vaucluse

Conseils à la population

À ce stade, l’ARS précise qu’aucun problème n’a été rencontré quant à la qualité de l’eau, en revanche, compte tenu de la prise d’eau importante effectuée pour combattre le l’incendie, la population doit rester vigilante si elle constate une eau du robinet trouble, rougeâtre ou turbide. Il convient dans ce cas de se rapprocher de sa mairie. Le SDIS, Suez, l’ARS, la préfecture et les mairies concernées sont mobilisés pour assurer à la population un approvisionnement en eau optimal et fiable.

Les fumées produites par cet incendie ayant pour origine la combustion de végétaux, les conditions de combustion n’induisent aucun risque d’intoxication pour le voisinage. Aucune mesure de confinement n’est donc requise. Elles peuvent toutefois causer des gènes respiratoires.

Le Préfet de Vaucluse recommande donc aux habitants des communes de Beaumes de Venise, St Hippolyte-le-Graveyron et Caromb, notamment les plus fragiles, les comportements suivants :

  • Mettez-vous à l’abri dans le bâtiment le plus proche : fermez les portes et les fenêtres ;
  • Tenez-vous informés (écoutez la radio), restez calme et respectez les consignes des autorités ;
  • Si vous sentez une gêne, placez un linge humide sur votre visage et respirez à travers ;
  • Ouvrez le portail de votre terrain pour faciliter l’accès des pompiers.

Informations : https://bit.ly/3z0LmxG

L.M.


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

Compte-tenu de la persistance de l’épisode de pollution de l’air par l’ozone, le préfet de la zone de défense Sud, a déclenché la procédure d’alerte relative à la pollution de l’air par l’ozone pour la journée de demain, vendredi 13 août 2021.

Le préfet de Vaucluse a décidé la mise en œuvre des mesures d’urgence suivantes :

• Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h.
• Renforcement des contrôles sur route :
 – contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
 – contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
 – contrôles de l’homologation des dispositifs d’échappements des véhicules par les forces de police et de gendarmerie ;
 – vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
 – contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs.
• Renforcement des contrôles liés à l’interdiction de brûlage des déchets verts à l’air libre.

Par ailleurs, le préfet appelle les automobilistes circulant sur le Grand Avignon et en périphérie à s’équiper de la vignette Crit’Air sans attendre : https://www.certificat-air.gouv.fr/.

Pour toute information complémentaire sur :
 – l’évolution du pic de pollution : https://www.atmosud.org
 – les recommandations sanitaires : http://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/air-exterieur

L.M.


La Fresque du climat : les décideurs du Vaucluse face aux enjeux de transition

La quatrième vague n’épargne pas le Vaucluse. En l’espace de trois semaines, le taux d’incidence pour 100 000 habitants est passé de 80 à 444 (semaine 31). Le variant Delta représente 93% des tests positifs. La préfecture informe, à compter du 13 et jusqu’au 31 août 2021, l’application du pass sanitaire, déjà appliqué au magasin Ikea Vedène et au centre-commercial Auchan Avignon Nord, devient obligatoire pour l’ensemble des centres commerciaux de plus de 20 000m² du département de Vaucluse :

• le magasin IKEA – 84 270 Vedène,
• le centre commercial « Auchan Avignon Nord » – 84 130 Le Pontet
• le centre commercial « Cap Sud Avignon » – 84 000 Avignon,
• le centre commercial « Auchan Mistral 7 » – 84 140 Avignon,
• le centre commercial « E. Leclerc Carpentras » – 84 200 Carpentras.

Lire aussi : Le point sur la situation sanitaire en Vaucluse

L.M.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/80/   1/1