22 janvier 2025 |

Ecrit par le 22 janvier 2025

L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

Harmonie Mutuelle a organisé la 5ᵉ édition de son Prix Santé Entrepreneurs qui récompense les projets d’entrepreneurs ayant pour objectif d’améliorer leur santé, mais aussi celle de leurs collaborateurs et de leurs clients. C’est une entreprise vauclusienne qui a remporté le 1ᵉʳ prix national.

Chaque année, Harmonie Mutuelle valorise, à travers son Prix Santé Entrepreneurs, les initiatives menées dans les territoires en faveur de la santé, de la solidarité et de la transition écologique. Ce sont six entrepreneurs qui ont été récompensés lors de l’édition 2024.

Du 1ᵉʳ juin au 25 septembre derniers, près de 300 entrepreneurs, répartis sur l’ensemble du territoire, ont concouru afin de présenter les initiatives. Trois lauréats ont été récompensés en région Provence-Alpes-Côte d’Azur dont l’entreprise Les Monocyclettes, basée à la Bastide des Jourdans. Parmi les 32 lauréats dans les différentes régions, 3 lauréats nationaux, dont l’entreprise vauclusienne, ont été choisis par le public et par les membres de la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs et ont reçu un prix. Trois autres projets ont également été récompensés par le Prix ‘Coup de cœur de la commission Harmonie Mutuelle Entrepreneurs’, le Prix ‘Coup de cœur des Experts-comptables’ et le Prix ‘Coup de cœur de la transition écologique’.

Les Monocyclettes, fondées par Angélique Lecomte en 2019, ont reçu le 1ᵉʳ Prix national Santé Entrepreneurs. Cette entreprise est une marque de lingerie post-mastectomie spécialisée dans le concept de soutien-gorge mono-bonnets modulables, personnalisables et ergonomiques. Ce prix la récompense pour son engagement en faveur des femmes atteintes du cancer du sein. Angélique a également reçu un chèque de 5 000€ qui lui permettra de continuer à œuvrer pour la mise en œuvre de nouvelles gammes. « Avec le soutien d’Harmonie Mutuelle, nous allons pouvoir poursuivre nos objectifs dans ces prochains mois en créant une gamme balnéaire pour l’été prochain et en développant notre offre avec de nouveaux modèles, conclut la fondatrice des Monocylettes. Nous envisageons également d’étendre notre offre aux femmes ayant une asymétrie mammaire naturelle, afin de leur proposer (enfin) une alternative à la chirurgie mammaire. »


L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

Après le rassemblement de la semaine dernière, les agriculteurs de Vaucluse se mobilisent à nouveau pour une manifestation à Avignon. La circulation risque être particulièrement difficile en début de matinée sur la route de Marseille ainsi qu’aux abords de la préfecture.

A l’appel des Jeunes agriculteurs de Vaucluse et de la FDSEA 84 (Fédération départementale des syndicats d’exploitants Agricole), ce rassemblement se déroulera ce mercredi 27 novembre devant la Chambre d’agriculture de Vaucluse située dans la zone d’activités d’Agroparc.
Attendus avec leur tracteurs et leurs bennes, les agriculteurs réclament « de stopper les sur-contraintes et la surrèglementation ».

Notre fin sera votre faim
« Nos revendications demeurent inchangées, expliquent les représentants du monde agricole locale. Des mesures conjoncturelles et de trésorerie pour soutenir les agriculteurs et les agricultrices, une simplification administrative drastique par des mesures à la main du gouvernement, légiférer pour remettre le gout d’entreprendre au cœur des politiques agricoles, stop aux incohérences européennes et mondiales : pour redonner une ambition à la souveraineté alimentaire européenne. »
Le cortège partira d’Agroparc vers 8h pour rejoindre le centre-ville et bloquer les administrations, les agences et les services de l’Etat. Au moins, deux points d’arrêt sont prévus.

Crédit : DR/Jeunes Agriculteurs de Vaucluse/FDSEA 84/Facebook

L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

À l’occasion de la parution des Carnets de voyage ‘Sud Luberon’ et ‘Ventoux, des terres au sommet’, l’équipe du Petit Futé a également présenté les prochains guides Vaucluse et Provence, dont la parution est prévue au printemps 2025, dans les salons du prestigieux Hôtel de La Mirande à Avignon.

Petit Futé devenu grand

Le Petit Futé, toujours détenu par ses deux fondateurs Dominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, n’en finit pas de voyager et de grandir. Le temps est loin où ces deux étudiants lancèrent en 1976 la première édition du Petit Futé, un guide des bonnes adresses de la ville de Nancy. Près de 50 ans plus tard, la collection s’est étoffée : Carnets de voyage, City book, City-guides, Country guide, Mag, guides thématiques qui vont du chocolat aux circuits en camping-car… et des services comme se créer un guide de voyage personnalisé avec Mypetitfute.fr. Avec 130 salariés et 800 pigistes dans le monde entier, le Petit Futé couvre 192 pays sur 195 reconnus par l’Organisation des Nations Unies.

Passage au Web

Quand le Petit Futé passe au web en 2000, c’est déjà un précurseur dans le monde de l’édition des guides de voyage. Encore aujourd’hui, tout est en accès libre et gratuit et « nous sommes les seuls éditeurs francophones à proposer ce service », ajoute fièrement Michel Granseigne, responsable régie locale. « En 2023, on a pu compter 66 000 000 visiteurs dont 6 500 000 d’étrangers. Le temps moyen sur le site est de 3 minutes et 43 secondes, ce qui est énorme. On est bien référencé, 80% des internautes arrivent par le moteur de recherche. Il y a 430 000 opt-in actifs : l’opt-in actif oblige l’internaute à cocher une case qui autorise l’éditeur du site à le contacter par émail ou par SMS pour recevoir des offres du Petit Futé. »

Une communauté active

On peut compter 1 950 000 membres de la communauté Petit Futé dont 600 000 abonnés à la newsletter hebdomadaire, 700 000 membres sur les réseaux sociaux.  Cette newsletter se veut un magazine de suggestion pour de nouvelles destinations ou de nouvelles pratiques thématiques. 

Les petits derniers de la collection : ‘Carnets de voyage’

Comme son nom l’indique, le carnet de voyage est une édition de poche, du sur-mesure qui permet de découvrir un territoire ou une thématique. « C’est un guide pratique :  adresses, portraits, photos sans sacrifier à une qualité rédactionnelle qui donne envie d’explorer le territoire. »

Carnets de voyage « Ventoux, des terres au sommet »

« C’est un guide qui va à l’essentiel, celui du Ventoux est offert via les offices de tourisme des communes du Ventoux », précise Véronique Dardoize, responsable d’édition. Le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, créé en 2020, nous évoque instantanément son plus haut sommet à la couleur calcaire si particulière. Trônant à 1912 mètres d’altitude, il est pris d’assaut par les cyclistes du monde entier dès la belle saison… Mais ce carnet de voyage dépasse la notoriété d’une appellation : Ventoux. Il nous emmène dans les chemins de traverse et nous découvrons aussi bien une randonnée qu’une bonne table, une chapelle qu’une association de spéléologie.  

Carnet de Voyage ‘Sud Luberon’

Après le Carnet de Voyage Luberon classique (Luberon nord et Luberon sud) qui va sortir en novembre 2024, ce carnet Sud Luberon est une édition sur mesure à destination des nouveaux arrivants et des habitants. Il nous emmène dans le Sud du Luberon, plus précisément entre Durance et Pays d’Aigues pour découvrir ses 16 communes de caractère. 

Avec les City book, finies les mauvaises surprises !

Guide de ville, puis city-guide et enfin city book en 2018 avec un « relookage » en 2023, cette collection qui compte 35 villes en France est un guide à destination de ses habitants. Beaucoup de mairies l’offrent aux nouveaux arrivants de leur commune. On va trouver des adresses de tous les jours : coiffeur, boulanger, école, cordonnier etc… Mais aussi un agenda des rendez-vous incontournables de l’année. Un format adapté à feuilleter sur une table à la maison avant de se décider pour une course, une visite ou un loisir.

Le parti pris ici est d’être interactif : en chargeant une application dans le navigateur de son smartphone, on prend en photo un pictogramme qui nous donne accès à un contenu additionnel. Ainsi finies les mauvaises surprises : on consulte le menu du jour du restaurant, les fermetures exceptionnelles d’un musée ou une promotion dans un magasin. L’édition city book sur Marseille en parution 2024 est particulièrement attractive : belles photos, papier lisse, idées d’escapade, et coups de cœurs sincères. La périodicité annuelle, la diffusion nationale et les deux versions (papier et numérique) à prix accessible achèvent de le rendre attractif.

Le Petit Futé dans six régions de France

Cette collection sortie en 2023 se veut à mi-chemin entre le beau livre et le guide. Il s’adresse plutôt au touriste francophone qui veut voyager à environ une heure autour de chez soi. On est sur une notion de proximité, sur une idée de tourisme durable et responsable.

Le Mag

Depuis 19 ans, le Mag sort deux fois par an, en kiosque, mais il est également offert sur des salons, car ce sont des ouvrages sur mesure, avec des reportages conçus pour inspirer des destinations nouvelles. 

Le country guide, conçu par les acteurs du cru

Lancés en 1992, les country-guides du Petit Futé sont des guides de voyage sur les pays étrangers. La force éditoriale de cette collection est qu’elle est conçue par des auteurs du cru : une destination, un auteur ! « Les country-guides ne cessent d’investir de nouveaux horizons et proposent aujourd’hui encore des destinations sur lesquelles aucun guide n’existe. Ainsi, après plus de 20 ans de travail et 209 destinations, les country-guides sont la plus importante collection francophone en nombre de titres… et le défrichage continue ! »


L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

Le Département de Vaucluse a organisé une réunion d’information dédiée aux associations sportives le jeudi 14 novembre à l’Auditorium du Thor. C’est la première fois qu’une réunion de ce type a été organisée dans le département. 215 clubs vauclusiens y ont participé.

Après avoir fait venir la Fondation du Sport français dans le cadre de son opération ‘Tour de France – Soutiens ton club engagé’ pour une soirée dédiée à la promotion et au soutien des clubs sportifs amateurs, le Département de Vaucluse a de nouveau mis les clubs vauclusiens à l’honneur lors d’une réunion d’information au Thor.

Cette réunion a été l’occasion de présenter aux clubs les dispositifs d’aides publiques de l’État existants, mais aussi ceux du Département et de la Région Sud. Le Département de Vaucluse a également évoqué son nouveau téléservice de dépôt des demandes de subvention.

Les dispositifs de l’État

Après les interventions de Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Conseil Départemental de Vaucluse et présidente de la Commission Sport – Vie Associative – Collèges, et de Hervé Liberman, conseiller régional de la Région Sud et président de la Commission Sport – Préparation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et 2030, qui ont fait un état des lieux du sport et des clubs sur le territoire, c’est Maxime Lagleize, responsable du service départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports, qui a pris la parole pour présenter les dispositifs d’aides publiques de l’État.

Il a d’abord abordé le sujet de l’honorabilité et la question des violences dans le milieu sportif. Le guide ‘Contrôle de l’honorabilité des éducateurs et exploitants bénévoles licenciés des fédérations‘ a d’ailleur été mis en œuvre en 2021. Le dispositif, quant à lui, repose sur la transmission automatisée par les fédérations des données permettant aux services de l’État de contrôler l’honorabilité des bénévoles éducateurs sportifs ou des exploitants d’établissements d’activités physiques et sportives.

Maxime Lagleize a aussi évoqué d’autres dispositifs comme Pass Sport, qui permet d’obtenir 50 euros pour se mettre au sport ou découvrir une pratique sportive, Savoir Rouler à Vélo, qui permet aux enfants d’apprendre à se déplacer à vélo pour l’entrée au collège, ou encore 2 heures de sport en plus au collège, qui offre de nouvelles opportunités d’activités physiques, ludo-sportives, à des collégiens éloignés d’une pratique régulière. La place du handicap dans les clubs sportifs a aussi été mentionnée.

Les dispositifs du Département et de la Région

Les associations sportives ou les associations œuvrant dans le domaine du sport, les sportifs ou leur représentant légal (pour les mineurs) dans le cadre du sport de haut niveau, et les communes, les groupements de communes ou autres syndicats dans le cadre de l’organisation de manifestations sportives, peuvent bénéficier d’aides du Département de Vaucluse et de la Région Sud.

Parmi les dispositifs proposés par le Département et la Région, il y a : Le Sport pour tous, Soutenir le sport fédéral, le soutient à l’acquisition d’équipement, le soutien à l’acquisition d’un véhicule de transport collectif, le soutien aux travaux sur équipements sportifs collectifs, Le Sport scolaire, Le Sport de haut niveau, Le Sport vecteur d’éducation, de santé et d’inclusion, le soutien aux manifestations sportives, le soutien à l’organisation de manifestations sportives, Le Sport Nature.

De plus, le Département fait régulièrement des dons de matériels sportifs aux clubs vauclusiens de sports collectifs. Au total pour la saison 2024/2025, le Département de Vaucluse va offrir 2 40 ballons, 9 800 balles de tennis et tennis de table et 1 200 volants de badminton qui vont profiter à 246 clubs, représentant 35 000 licenciés. Trois distributions auront lieu dans les prochains semaines : le mardi 26 novembre à 18h, à l’Espace Gérard-Sautel à Visan pour les clubs du Nord Vaucluse, le lundi 2 décembre à 18h, à la Maison départementale des Sports à Avignon pour les clubs proches de la Cité des papes, ainsi que le mercredi 4 décembre à 18h, à l’Espace Jardins de Madame à Oppède pour les clubs du Sud Vaucluse.

Un téléservice départemental pour déposer sa demande de subvention

Afin de faciliter les demandes de subventions, le Département de Vaucluse vient de créer son propre téléservice pour déposer sa demande de subvention facilement en quelques clics. Pour accéder à ce service, il suffit de se rendre sur le portail de démarches ‘Vaucluse Services‘, qui est accessible en continu, et de se connecter.

Il faut ensuite aller dans l’onglet ‘Accueil’ puis cliquer sur ‘Mes demandes d’aides financières’, puis aller dans le menu ‘Mes aides’ et sélectionner ‘Déposer une demande d’aide’. Puis, il suffit de renseigner les informations demandées, de déposer les pièces à fournir et de transmettre sa demande. Celle-ci sera ensuite évaluée.

© Département de Vaucluse
© Sophie Duffaut / Auditorium du Thor – Département de Vaucluse

L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

A l’occasion de la semaine européenne de la réduction des déchets, le groupe Suez vient de publier son 5e baromètre annuel ‘Les Français et la réduction des déchets’. Selon cette enquête de l’institut de sondage Odoxa il apparaît que Vauclusiens ainsi que les habitants de la région Sud ont très majoritairement adopté le geste de tri et progressent dans le tri des biodéchets, mais qu’ils peinent encore à réduire leurs déchets.

« Cette 5e étude confirme une progression sociétale de fond que nous constatons partout sur le territoire : le tri est une pratique désormais très largement adoptée, qui s’est élargie avec le tri des biodéchets, explique François Pyrek, directeur Services aux collectivités Sud-Est chez Suez recyclage et valorisation France. Cependant, on mesure aussi la difficulté pour les citoyens de réduire véritablement leurs déchets. Ces évolutions soulignent l’importance de réengager les usagers dans certains domaines. »

« 92% des Vauclusiens jugent qu’il est facile de trier ses déchets. »

Ainsi aujourd’hui, les habitants du Vaucluse ont très majoritairement adopté le geste de tri, constate le groupe Suez leader des solutions circulaires dans les déchets. Ils sont 87% à reconnaître s’impliquer au quotidien pour limiter leurs déchets. Un engagement que les Vauclusiens expliquent à 53% pour réduire leur impact sur la planète, à 32% pour consommer mieux avec des produits plus sains et moins d’emballages ainsi qu’à 25% pour faire des économies.
Il faut dire que les Vauclusiens estiment à 92% (+8 points par rapport à 2023) qu’il est facile de trier ses déchets. Ils sont même 42% à juger que cela est très facile (+5 points). Alors forcément, ils sont 81% à constater que la quantité de déchets de leur poubelle grise (déchets résiduels) a diminué ces dernières années. 38% d’entre eux jugent même qu’elle a fortement diminué.

La Région Paca un peu en retrait du Vaucluse
Une prise de conscience en faveur du tri partagée par l’ensemble des habitants de la région Sud-Paca puisqu’ils sont, en moyenne, 8 sur 10 disent à s’impliquer au quotidien pour les limiter leurs déchets. Avec des motivations variées cependant : réduire leur impact sur la planète (51%,  +5 pts au regard de la moyenne nationale) mais aussi consommer mieux avec des produits plus sains et moins d’emballages (36,4%) et faire des économies (34%).

Dans le même temps, 83,3% des citoyens de la région déclarent qu’ils respectent bien les consignes de tri quelles que soient les catégories de déchets. Dans le détail, 89% respectent les consignes de tri des emballages papiers et plastiques, 85% pour jeter les équipements de la maison (mobilier, jouets…), 84% pour le verre, 82% pour les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). Par ailleurs, 84% des habitants de la région Sud-PACA disent qu’il est facile de trier ses déchets (en recul de 2 points vs 2023). Pour autant, leurs efforts de tri portent leurs fruits : 75% d’entre eux disent que la quantité de déchets qu’ils mettent dans leur poubelle grise (déchets résiduels) a diminué ces dernières années. 30% jugent même que la quantité de déchets a «beaucoup » diminué. C’est un peu moins bien que dans le Var (40%) et le Vaucluse (38%, voir ci-dessus).

Réduction des déchets et tri des biodéchets : peut mieux faire !
Mais au-delà du tri, les habitants de Sud-Paca peinent encore à réduire leurs déchets, et seuls 64% d’entre eux jugent cela ‘facile’, un chiffre en retrait de 2 points vs 2023. Si certains écogestes réducteurs de déchets ont progressé, par exemple le renoncement aux produits jetables (68% en 2024, +3 points vs 2023), certains comportements ont reculé comme la revente sur les sites de seconde main, tels que Vinted ou Le Bon Coin (67% en 2024, -3 points vs 2023). Autant de signaux qui soulignent la nécessité d’identifier des leviers plus performants pour renforcer l’engagement citoyen à réduire ses déchets et le placer au même niveau que l’engagement pour bien les trier.

Sur un autre plan, le tri des biodéchets progresse, passant de 25% à 31% (+6 points en un an), boosté par l’entrée en vigueur de la nouvelle règlementation. En effet, depuis le 1er janvier 2024, conformément au droit européen et à la loi anti-gaspillage de 2020, le tri des biodéchets a été généralisé et concerne désormais tous les professionnels et les particuliers. Les collectivités locales sont tenues de mettre à disposition des particuliers des solutions de tri des biodéchets.

Ce mouvement reste toutefois minoritaire : seuls 31% des habitants de la région le pratiquent systématiquement. Parmi les populations les plus ‘converties’, on trouve en premier lieu les habitants de communes rurales (54%) et de petites villes (39%), mais aussi les varois (42%) et les vauclusiens (43%).
Ces résistances subsistent car certains craignent des nuisances (nuisibles ou mauvaises odeurs: 31%), tandis que d’autres n’ont pas de solution de dépôt adaptée mise à leur disposition par la collectivité (50%) ou disent manquer de place pour ajouter une nouvelle poubelle de tri (44%)

François Pyrek

« À Vedène, dans le Vaucluse, nous transformons les ordures ménagères des habitants du département en énergie. »

François Pyrek, directeur Services aux collectivités Sud-Est chez Suez recyclage et valorisation France

« Suez est pleinement mobilisé pour accompagner les collectivités dans cette sensibilisation de leurs citoyens qui constitue un levier essentiel de leur transition écologique, rappelle François Pyrek. C’est en ce sens que, en région Sud-Paca, notre objectif est d’accompagner les habitants, les collectivités et les entreprises en les aidant à réduire leurs quantités de déchets d’une part, et à trier et valoriser au maximum les déchets qui restent d’autre part. Nous avons par exemple mis en place cette année pour la Métropole Aix-Marseille-Provence une solution de compostage des déchets alimentaires. Ces derniers sont compostés à Istres et valorisés chez les agriculteurs de la région. Avec 100 kg de déchets alimentaires, nous produisons 50kg de compost ! À Vedène, dans le Vaucluse, nous transformons les ordures ménagères des habitants du département en énergie : nous produisons ainsi de l’électricité pour 18 000 foyers et de la chaleur sur l’usine de valorisation énergétique du territoire. »

*Enquête réalisée par internet en partenariat avec l’institut de sondage Odoxa du 18 au 30 septembre 2024, sur un échantillon de 12 179 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, en termes de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de région, de département et de catégorie d’agglomération.


L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

C’est parti pour la Promo 2025 des Entrep’ Vaucluse avec 83 défis coordonnés par Véronique Coppin et présidés par Stéfan Ré.

L’ADN d’Entrep’84, c’est « Agir pour une jeunesse entreprenante », de 30 ans et moins, qui va profiter des conseils et de l’expertise de professionnels pour s’entraîner à reprendre ou lancer sa PME ou sa start-up. « Nos valeurs sont le partage, l’innovation, la gratuité, la diversité, l’humilité et l’empathie », précise Véronique Coppin. Une aventure humaine à base de volontariat des deux côtés, des jeunes et des experts, donc d’un engagement réciproque. Parmi ces entrepreneurs, on trouve Brigitte Borel, Directrice du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Lionel Dosne, patron de la Chocolaterie Castelain à Châteauneuf-du-Pape, Brice de Forsanz, ancien Directeur Général de McCormick France (Ducros et Vahiné) en Vaucluse.

La soirée de lancement s’est déroulée au Conseil Départemental de Vaucluse, en présence notamment de Christophe Roux de Bbifrance et les 18 équipes en lice ont présenté leur projet. Notamment, une plate-forme de jeux de simulation pour les démocratiser ‘SGL Export’, ‘Diagnostic Immo’ pour cibler les pertes énergétiques des habitations et trouver des solutions en amont pour un logement écologique et un amortissement financier. Mais aussi ‘Mottaz Agency’, une agence dans le mannequinat qui valorise des personnes issues ou non de ce milieu, ‘Valora’, des cosmétiques nature à base d’épluchures de fruits et légumes pour éviter le gaspillage et valoriser le travail des paysans. Autre proposition, « Moût de raisin », un produit alcoolisé, ou encore ‘Toilettes japonaises’, un concept emprunté aux Nippons qui proposent des jets nettoyants, un siège chauffant et un déodorant anatomique qui économisent papier et eau.

Autre projet, ‘Le Taxi Mahaorais’, un système destiné à Mayotte, qui permettrait des transferts directs depuis l’aéroport vers les hôtels de l’île, sensibilise à la biodiversité et à sa conservation. Également ‘Bali Pack’, un sac à dos modulable pour médecins urgentistes, pompiers, militaires, secouristes, ‘Brain Factory’ un cabinet de conseil éthique en finances et écologie numérique, ou encore une ‘Cave à vins intelligente’ en libre-service avec trois tailles de verres, qui se recharge et offre planches de charcuterie ou de fromage, ‘Stanislaw’, une vodka aromatisée kiwi-banane, par exemple et enfin, une ‘Aide au handicap’, application qui met en relation bénévoles et handicapés via des appels vidéo et audio qui permet une assistance en temps réel pour des taches quotidiennes.

Les équipes de la Pomotion 2025 des Entrep’Vaucluse.

Et pour parrainer cette Promotion 2025, les organisateurs ont eu la bonne idée de faire appel à un jeune chef d’entreprise innovant et dynamique : Jantien Rault, le fondateur de POWERiti à Agroparc. Le 1ᵉʳ site de France à proposer une offre globale de solutions et de sécurisation de vos données sensibles sur internet. Notamment ‘My Serenity’ qui rend vos fichiers inviolables, impénétrables par des intrus, un vrai barrage contre la cybercriminalité. Or, il faut savoir que 54% des PME sont victimes de hackers, ce qui souvent les oblige à mettre la clé sous la porte.

Contact : avignon@lesentrep.fr


L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

Depuis une vingtaine d’années, l’association vauclusienne Bienvenue en Provence regroupe les sites de visite répartis dans cinq départements dans une démarche commune pour faire de la publicité sur lieu de vente. Aujourd’hui, ses dépliants sont distribués dans 1 700 points d’information et sa présence numérique est de plus en plus forte.

Ce jeudi 21 novembre, les membres du conseil d’administration de l’association Bienvenue en Provence vont se rendre dans l’un des sites adhérents, la Chartreuse à Villeneuve-lès-Avignon, pour l’assemblée générale. L’occasion pour tous les adhérents de se réunir afin que l’association fasse un bilan des services qu’elle a proposés dans l’année. « On offre un service moyennant un coût, donc il est normal que tous les ans on vienne présenter les résultats, c’est-à-dire combien de dépliants on a distribués, où, comment, l’état du réseau, les résultats sur le plan numérique et sur la distribution des dépliants, les actions de communication que nous avons mis en place, etc », explique Jean-Paul Trinquier, président de Bienvenue en Provence.

L’association évoquera également les axes de développement pour l’année suivante et présenter les budgets pour montrer où va l’argent des adhérents. « Ça permet d’avoir une transparence totale au niveau des actions qui sont menées et des financements qui sont engagés », ajoute le président. Depuis deux décennies, Bienvenue en Provence met en lumière les sites touristiques du large territoire qu’est la Provence, en allant de Montélimar au Nord à Montpellier à l’Ouest, à Saint-Tropez à l’Est, et jusqu’à la Méditerranée au Sud.

Une association qui mutualise

Avant, chaque site essayait de distribuer son dépliant sur les points d’impact touristiques, c’est-à-dire les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc. Si aujourd’hui, certains le font encore, le constat est évident pour Jean-Paul Trinquier. « Ce système a très vite montré ses limites, puisque si tout le monde se met à faire ça, ça créerait véritable capharnaüm », affirme-t-il. C’est là qu’intervient l’association Bienvenue en Provence.

Le cœur du travail de l’association, c’est la publicité sur lieu de vente, autrement dit de distribution des flyers. C’est comme cela que Bienvenue en Provence a débuté. Puis, l’association s’est étoffée et a commencé à proposer des services en fonction de l’évolution des dispositifs et des besoins des adhérents, des touristes qui sont en séjour sur la zone et des visiteurs.

La création d’un guide

« Nous avons créé un guide de visite qui regroupe une grande partie des adhérents », explique Jean-Paul. Le guide ‘Bienvenue en Provence’ est tiré à plus de 400 000 exemplaires par an et mis à jour tous les ans avec les nouvelles données, les nouveaux tarifs, les nouvelles animations et les nouveaux événements.

« Le guide permet d’avoir un outil de mutualisation, mais aussi de réduire les coûts pour les adhérents. »

Jean-Paul-Trinquier

Afin de permettre la diffusion des informations de chaque site touristique, l’association implante un réseau de présentoirs important qui distribue les dépliants de ses adhérents, mais aussi le guide ‘Bienvenue en Provence. Ce sont autour de 1 700 points d’informations qui possèdent ces présentoirs et permettent le rayonnement des sites qu’encadre l’association.

Bienvenue en Provence dispose de présentoirs de comptoir, mais aussi de présentoirs sur pied. Certains sont même accompagnés d’un écran. ©Bienvenue en Provence

Une présence sur le numérique

Ces dernières années, le numérique s’est développé, ainsi que les réseaux sociaux. Force est de constater, ils représentent aujourd’hui un atout majeur dans la communication des sites touristiques. Ainsi, Bienvenue en Provence, elle aussi, s’est mise à la page et a développé sa présence sur le numérique.

« Cette année, nous avons fait de gros efforts pour être de plus en plus présents sur le numérique. »

Jean-Paul-Trinquier

Aujourd’hui, l’association possède un site internet, qui comptabilise environ 80 000 visiteurs par an, des réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook, sur lesquels Bienvenue en Provence partage des idées de sortie, les nouveaux événements proposés par ses adhérents, des bonnes adresses ‘Art de vivre’, des itinéraires touristiques, des parcours artistiques, et bien d’autres choses. L’association envoie également sept newsletters par an entre mars et octobre. Elle dispose aussi de présentoirs munis de QR codes pour les touristes qui préfèrent avoir les informations et les divers itinéraires sur leur smartphone plutôt qu’en version papier.

Une cinquantaine d’adhérents

Parmi la cinquantaine d’adhérents de l’association, on retrouve une multitude de sites aussi différents les uns que les autres, comme des monuments historiques, des musées et des sites ‘Art de vivre’ comme des domaines viticoles par exemple. Cela témoigne de la diversité de la Provence. « La promotion des territoires se fait bien le biais des organismes territoriaux qui sont liés à des frontières administratives (communes, départements, régions, offices de tourisme), explique Jean-Paul Trinquier. Notre axe de travail, c’est justement de ne pas rentrer dans ce zonage administratif, mais plutôt de le gommer pour faire une unité de communication et de circulation entre les sites de visite sur ce vaste territoire. »

Ainsi, l’association travaille sur un territoire assez large, qui s’étale sur trois régions (PACA, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) et sur cinq départements (Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Drôme, Gard, Ardèche). Parmi les sites adhérents, on trouve : Ôkhra (Roussillon), le Pont Saint-Bénézet (Avignon), le Château La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade), le Salin de Giraud (Arles), les Arènes de Nîmes, le Château de Suze-la-Rousse, la Grotte de la Salamandre (Méjannes-le-Clap), le Château de Montélimar, et bien d’autres.

Une synergie avec des offices de tourisme

S’il peut sembler que l’association fait de la concurrence aux différents offices de tourisme du territoire, la réalité est tout autre. Bienvenue en Provence travaille avec les offices de tourisme, dans lesquels les dépliants des adhérents sont distribués. « On a des fortes relations avec les offices de tourisme, les hôtels, les campings, les sites de visite, les résidences de vacances », ajoute le président de l’association.

Bienvenue en Provence se veut le lien entre les sites de visite et les opérateurs. « On est complémentaires parce que les offices de tourisme font la promotion de leur territoire et des sites de visite mais après, quand on leur demande des infos sur des sites en dehors de leur zone d’action, il faut qu’ils aillent chercher l’information de ces lieux, explique Jean-Paul Trinquier. Nous, on leur apporte cette information. » Ainsi, l’association facilite la diffusion de la communication et de l’information des sites de visite, non seulement auprès des touristes directement, mais aussi auprès des prescripteurs, que sont les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc.

Pas de nouveau projet en vue pour l’association. Pour le moment, Bienvenue en Provence souhaite renforcer les services qu’elle propose déjà et continuer de développer sa présence sur le numérique afin de satisfaire au mieux les touristes, mais aussi ses adhérents.

© Bienvenue en Provence


L’entreprise Les Monocyclettes remporte le 1er Prix Santé Entrepreneurs d’Harmonie Mutuelle

C’est à la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, lors de son Assemblée générale, que la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) a fait un point d’étape sur le marché vauclusien, arrêté en juillet 2024 et sur 12 mois glissants. Le département compte un parc de 308 180 logements dont 6 486 ont été vendus. Résultat ? Le marché immobilier accuse une baisse de volume de plus de 19%. En cause ? L’instabilité politique, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et une capacité d’emprunt des futurs acquéreurs minorée par les banques. Pour autant, Jonathan Le Corronc Clady annonce ‘Une vraie reprise dès janvier 2025‘, grâce, notamment au retour des primo-accédants auparavant éjectés du marché.

Lors de l’Assemblée générale Copyright MMH

«Clairement, aujourd’hui, on ne doit pas confondre rattrapage et redémarrage, observe Jonathan Le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse (Fédération nationale des agents immobiliers) et vice-président de la Fnaim Région Sud. Le plus dur est sans doute passé. Les cycles de l’immobilier sont longs et la capacité d’achat des acquéreurs n’est pas encore restaurée. Les signaux positifs ? Une tendance à la stabilisation des prix corrélée à la légère baisse des taux d’emprunt. Ceux-ci ont d’ailleurs été au-dessus de 4% durant 6 mois entre septembre 2023 et février 2024, ce qui a sensiblement ralenti le marché de l’immobilier. Celui-ci a connu un léger rattrapage au printemps et en été avec une part des acquéreurs qui a reporté ses projets afin de profiter de taux plus bas, comme par exemple cela a pu être le cas pour un couple accueillant un enfant qui a reporté son achat, ne pouvant se résoudre à perdre 25% de sa capacité d’achat.»

Pas de vraie reprise avant 2025
«La vraie reprise n’aura pas lieu avant 2025. Le marché atteindra son plein dynamisme lorsque les primo-accédants auront retrouvé une meilleure capacité d’achat. Celle-ci a été fortement impactée par la hausse des taux d’intérêts et l’instabilité politique a été pénalisante ce qui a provoqué un attentisme certain.»

Production de crédit divisée par 3 en 2 ans
«La production de crédit a été divisée par trois en deux ans, pâtissant de la baisse des ventes dans l’ancien et de la chute du neuf. Elle se redresse depuis quelques mois mais demeure moitié moins élevée que lors de ses plus hauts niveaux. Cette évolution récente pourrait être le signe d’une stabilisation à venir des ventes. Le niveau encore relativement bas de la nouvelle production de crédit se traduit par la baisse des encours. D’ailleurs, le remboursement des crédits reste supérieur aux mensualités des nouveaux crédits.»

Copyright Fnaim 84

Stabilisation des ventes
«Nous sommes sur un pallier de stabilisation bas des ventes. Au plan national, fin juin 2024, 792 000 ventes avaient été réalisées sur 12 mois. C’est -21% sur un an et -31% sur trois ans. Cette baisse des ventes concerne tous les territoires. La baisse de l’activité se prolonge cependant au ralenti avec une baisse légère ces derniers mois. Une stagnation qui devrait se poursuivre ces prochains mois.»

La baisse des prix des biens ne compense pas la hausse des taux
«De manière générale, la baisse des prix ne compense pas la hausse des taux, même en tenant compte de la hausse relative des revenus sur les deux dernières années. La capacité d’achat des acquéreurs se redresse en 2024 sous l’effet de la hausse des revenus et de la baisse des prix couplés à une légère baisse des taux, mais cela sera sans doute insuffisant pour une reprise pérenne avant 2025. Toutefois nous sommes sur la bonne voie pour passer de la crise à la reprise.»

25% de capacité d’emprunt perdu durant deux ans
«Nous sommes déjà sur un rattrapage et un redémarrage des volumes. Les banques ont envie de prêter et les français reviennent vers l’achat, on le sent. Ils ont mis leurs projets entre parenthèses pendant deux ans, à cause de la remontée des taux de crédit, -ils avaient perdu jusqu’à 25% de capacité d’emprunt-, ils n’attendront pas plus longtemps. Cela a aussi concouru à la crise du logement.»

Des prix en baisse sur tous les territoires
«Nous observons que les prix baissent sur tous les territoires. Le volume des ventes est en recul de -19,4% en région Sud-Paca, par rapport à l’année dernière, -19,7% en Vaucluse sur un parc de 308 000 logements (hors locaux et entreprises), soit 6 846 logements vendus, contre 10 à 12 000 ventes de biens certaines années. La dernière bonne année immobilière ? 2022 ! Une année record avec 1,2 millions de ventes immobilières en France et aux environs de 12 000 transactions en Vaucluse.»

Le top 20 des villes du département
«Avignon arrive en tête, représentant près 20% des ventes de Vaucluse avec ses 1 290 ventes de biens. Les prix ont augmenté ces 5 dernières années de 18,9% alors que les prix n’ont baissé que de 0,4% sur un an. Pourquoi ? Parce que les taux ont baissé au printemps alors les vendeurs n’ont pas voulu baisser leur prix de vente. La baisse des prix n’a donc pas été celle que l’on aurait pu attendre. Pourtant celle-ci restaurerait la capacité d’achat des acquéreurs.»

Un marché d’acquéreurs
«Nous sommes donc sur un marché d’acquéreurs où il ne faut pas hésiter à négocier et surtout à retourner voir les banques parce que les taux baissent. La fenêtre de tir à prendre ? Les taux devraient continuer de baisser en 2025. Nous sommes actuellement sur des taux allant de 3 à 3,60% selon les profils contre 4 à 4,5% l’an dernier à la même époque. Nous devrions atteindre les 3% en janvier prochain.»

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Le Vaucluse par rapport à la région
Le Vaucluse est plutôt sauvegardé face à la région. Les prix ont baissé en un an sur la région de 1,2%, contre -0,4% en Vaucluse. Nous observons que sur le dernier trimestre, alors que les taux baissent, les prix remontent. Quant aux loyers, ils augmentent de  +4,5% sur 5 ans et +3% sur1 an.»

Les Diagnostics de performance énergétique
«Près de 40% des logements en France sont des passoires thermiques, le Vaucluse n’y échappe pas qui s’y inscrit à hauteur de 37%. Un décalage de la loi Climat et résilience est donc toujours attendu selon les dernières déclarations du gouvernement Barnier et de la Ministre du logement, Valérie Létard.»

Les Vauclusiens sont satisfaits de leurs agents immobiliers
«Les vendeurs sont satisfaits du travail de leur agent immobilier à plus de 95%, sur une base de 2 725 avis clients, dont + 350 avis client sur un an, et contre 92% au national. Nous avons été jugés sur l’accueil, la qualité de service, la compétence, l’accompagnement et le rapport qualité-prix. Sur les 6 846 ventes vauclusiennes dont 67% sont passées par les agents de la Fnaim.»

Le prochain grand rendez-vous
«Les Assises de l’immobilier du Vaucluse, prochainement à l’Hôtel de ville d’Avignon, couplées aux vœux à la profession, le 28 janvier prochain, avec la découverte des chiffres de l’immobilier de l’année 2024. »

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Dans le détail
« Tout se vend. Le marché ne connait pas réellement de saisonnalité en dehors des marchés de niche ou des bien d’exception comme Gordes, le Luberon où les biens se vendent du printemps jusqu’en octobre… Le reste se vend toute l’année grâce à une clientèle d’actifs qui vit et travaille dans le département. Avignon représente 20% des ventes des biens du département. Un bien au prix du marché est vendu en trois mois, 87 jours exactement. Les négociations à la baisse se font à hauteur de 3 à 5% du prix du bien. Le bien qui se vend le plus ? le T4. »

Autour de Jonathan le Corronc Clady, au centre et en costume sombre, le conseil d’administration de la Fnaim Vaucluse composé, de gauche à droite par Michele Surdon, Alain Jacques, Stephanie Bueno, Gaetan Lacroix, Audrey Ceysson, Raphael Laborie et Guy Farjon. Copyright MMH

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