28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).

Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.

Dans le détail
Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Alimentation sécurisée
Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.

Les critères de maintenance
La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.

Le diagnostic
Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.

En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés.
Mireille Hurlin

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

Guerre en Ukraine, conflit israélo-palestinien, invasion du Haut-Karabagh par l’Azerbaïdjan, inflation, coût de l’énergie… On en oublierait presque que le Covid est encore là. Petit point de situation en Vaucluse et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Actuellement, le taux d’incidence du Covid pour 100 000 habitants s’élève 23,09 en Vaucluse. C’est loin de la moyenne nationale des cas positifs qui se monte à 38,25 sur la période du 9 au 15 octobre derniers.
C’est en Meurthe-et-Moselle, 93,16 cas pour 100 000 habitants, que l’on trouve le niveau de contaminations le plus élevé au niveau hexagonal. A l’inverse, c’est dans les Pyrénées-Atlantiques que l’on observe le taux de Covid le plus bas en ce moment (15,32).

Plus généralement, c’est dans le Grand Est que les taux d’infections sont les plus importants  en France en ce moment.
Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, ces taux s’élèvent à 19,14 pour les Hautes-Alpes, 24,76 pour les Alpes-de-Haute-Provence, 29,96 pour les Bouches-du-Rhône, 30,81 pour les Alpes-Maritimes et 40,16 pour le Var.
Dans même temps, le taux d’incidence chez nos voisins est de 16,33 pour le Gard, 29,17 pour le Drôme et 35,36 pour l’Ardèche.

Recul plus important dans le Vaucluse
Si le niveau d’infection était plus haut en Vaucluse qu’au niveau national de fin jusqu’à mi-septembre (jusqu’à 44,23 en Vaucluse contre 40,40 en France), le département est passé sous la moyenne hexagonale à partir du 9 septembre (voir graphique ci-dessus).
Depuis, malgré une hausse à la fin du mois dernier, le Vaucluse est resté sous les chiffres français. Fort heureusement, on reste très loin des niveaux d’incidence de la fin du mois de janvier 2022 où les niveaux de contamination s’était envolé en Vaucluse (3 624).

L.G.


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

Jusqu’à présent, l’association d’entrepreneurs Carpensud s’adressait aux entreprises du bassin de Carpentras et Pernes-les-Fontaines. Lors de sa dernière assemblée générale, elle a décidé d’élargir son champs d’action et de s’adresser à toutes les entreprises du département de Vaucluse.

Ce changement a donc nécessité une modification du logo de l’association. Avant, on pouvait y lire « Association d’entreprises, Carpentras et COVE Pernes-les-Fontaines », puis seulement « Association d’entreprises. » Désormais, sous ‘Carpensud’ est indiqué « Association d’entreprises du Vaucluse. »

« Ce changement était essentiel pour nous, indique Théa De Filippo, assistante communication en alternance de l’association. Carpensud était souvent associé uniquement à Carpentras, ce qui laissait penser que seuls les entrepreneurs de cette ville étaient concernés. Nous accueillons désormais tous les entrepreneurs du Vaucluse. »

L’ancien logo à gauche et le nouveau à droite.

V.A.


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse a rencontré le Ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, à propos des filières de la lavande, de la cerise et de l’élevage en Vaucluse.

Le sénateur a obtenu du ministre qu’il porte devant l’Europe un mécanisme d’exemption clair et sans ambiguïté pour les huiles essentielles, dans le cadre de la révision des règlements européens REACH et CLP (classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges et la réaffectation des 4M€ -non utilisés- vers des projets de recherche pour la filière lavandicole.

Le sénateur vauclusien a également évoqué la nécessité de faire passer le loup ‘d’espèce protégée’ à ‘espèce en voie de prolifération’. « Le loup prolifère plus vite que les quotas de tirs de régulation », a justifié Lucien Stanzione. Cependant, Concernant la cerise, le ministre de l’agriculture ne dispose pas de solutions. » a-t-il conclu.


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

Un emploi, un parrain fête ses 5 ans. Depuis son démarrage en 2018, le dispositif « 1 parrain, 1 emploi » impulsé et financé par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en partenariat avec Pôle emploi, a permis de coacher plus de 2 500 jeunes diplômés, âgés de moins de 26 ans et en recherche d’emploi. D’octobre à fin novembre, les équipes se mobilisent pour faire connaitre le dispositif et créer des binômes employeurs/demandeurs d’emploi avec une vingtaine d’évènements dans toute la région. En Vaucluse, 259 jeunes ont bénéficié de cet accompagnement avec un taux de retour à l’emploi de 75%.

Les agences Pôle emploi de Cavaillon et d’Avignon Joly Jean organisent une rencontre à l’aveugle entre jeunes demandeurs d’emploi et futurs parrains
le 23 octobre. Durant la matinée, futurs parrains et filleuls se présenteront à tour de rôle dissimulés derrière un paravent en mettant en avant leur cursus, secteur d’activité et ce que représente pour eux le parrainage pour créer de futurs binômes. Après cette première étape le dispositif leur sera bien précisé avec le témoignage d’un parrain et les échanges se poursuivront entre les différents binômes pour approfondir leur rencontre et signer leur contrat de parrainage. Parmi les employeurs présents, on peut citer des représentants du GEIQ BTP, de Transdev, d’Aroma zone ou de la Brioche dorée.

Ce parrainage permet à des jeunes en recherche d’emploi de bénéficier du soutien et du réseau d’un parrain chef d’entreprise ou cadre.

Les résultats sont au rendez-vous avec un taux de retour à l’emploi de plus de 75%. Pour les parrains et marraines l’expérience est également enrichissante puisque 88% d’entre eux sont volontaires pour renouveler l’expérience. D’octobre à fin novembre, les équipes se mobilisent pour faire connaitre le dispositif et créer des binômes employeurs/demandeurs d’emploi avec une vingtaine d’évènements dans toute la région.
Mireille Hurlin

DR


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

La CPAM 84 –Caisse primaire d’assurance maladie Vaucluse – a présenté aux membres de son Conseil les objectifs nationaux de la Convention d’Objectifs de Gestion (COG 2023-2027) ainsi que le Convention Pluriannuelle de Gestion (CPG) du Vaucluse. Pour la première fois, en France, des membres du Vaucluse –également représentants syndicaux- ont voté contre et s’en expliquent.

Une première en France
Si le Conseil de la CPAM 84, dans une très grande majorité, a approuvé les 6 axes de gestion, il a cependant sévèrement taclé la CPG (Convention pluriannuelle de gestion)- de Vaucluse. Une première en France. En cause ? Un budget de la masse salariale établi, en moyenne, 1,5% d’augmentation alors que l’inflation est au-delà des 5% ; La suppression programmée de plus de 22 postes à partir de maintenant et jusqu’en 2027 ; Un traitement des indemnités journalières effectué à +30 jours pour les assurés sociaux –non subrogés-, et plus de 47 jours pour les entreprises, des retards de paiement dûs au rationnement de moyens.  

Alors même que la CPAM 84 est classée 7e sur les 104 existantes
en termes de classement de satisfaction ce qui est une très bonne place, soulignent les membres du Conseil de la CPAM 84 , les moyens manqueront de plus en plus pour satisfaire à la demande des assurés sociaux, précisent-t-ils. Pour Jacques Gas conseiller CPAM, Jean-Paul Sadori, président de la CPAM 84 ; Virginie Casamatta 1re vice-présidente et Jean-Marc Gruselle, conseiller, c’est le cœur même de la Sécurité sociale qui est mis en danger.

Fuite des personnels experts
Les membres du Conseil de la CPAM 84 réclament de nouvelles propositions et souhaitent un arrêt de la dégradation des services. ‘On nous demande de voter pour ces six axes –que nous approuvons- mais on ne nous donne pas les moyens de les appliquer’ ; ‘Et l’on nous dit qu’il faudra renoncer, au plan national, à 1700 emplois, dont plus de 22 pour le Vaucluse’ ; ‘Les métiers de la CPAM ne sont plus attrayants et les personnels experts, récemment formés, fuient pour des postes plus engageants, ailleurs’.

De gauche à droite Jacques Gas conseiller CPAM 84, Jean-Paul Sadori, président de la CPAM 84 ; Virginie Casamatta 1re vice-présidente CPAM 84et Jean-Marc Gruselle, conseiller CPAM 84

L’intelligence artificielle en cause
‘IL est finalement évoqué un gain de productivité qui ne se fait pas encore actuellement mais qui sous-entend l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) qui n’est pas encore mise en place et qui ne devrait l’être qu’en 2027, mais en attendant cela n’est pas le cas’ détaille Jean-Paul Sadori.’ ‘De plus l’accueil numérique a ses limites’ reprend Virginie Casamatta,. Quant à l’accueil physique, il ne se fait plus sans prise de rendez-vous au préalable.’ Autres chiffres ? En Vaucluse, le nombre d’appels téléphoniques a doublé depuis 2019 et le nombre de courriels devrait augmenter de 38% d’ici 2025′.

Trop de réduction d’effectifs pour faire face
‘Nous voulons mettre un terme au rationnement des moyens mis en œuvre depuis des années et qui dégrade le service Vauclusien, d’autant que la situation ne se présente pas sous les meilleurs augures avec une augmentation du vieillissement de la population et des maladies chroniques. C’est une véritable atteinte, depuis des années, aux acquis de la Sécurité sociale, qui dispose de moins en moins de moyens pour des demandes de plus en plus affluentes. Aujourd’hui, en Vaucluse, nous avons décidé de dire Stop !’ Nous demandons plus de postes !’ martèlent les membres du Conseil.

Les 6 axes de gestion
Garantir aux usagers une offre de services performante et personnalisée ; Assurer l’accessibilité territoriale et financière du système de soins ; Faire de la prévention, des enjeux de la transition écologique et de la santé publique un marqueur de l’engagement de l’assurance maladie ; Impulser et accompagner la transformation et l’efficience du système de soins ; Déployer une stratégie ambitieuse de lutte contre la fraude ; Soutenir opérationnellement nos ambitions grâce à la performance et l’efficience de la branche.


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

En 1983, le Vaucluse a été l’un des premiers départements français a créé son service d’archéologie après les lois de décentralisation. Le Département célèbre donc les 40 ans de ce service et propose deux jours d’animations au public à L’Isle-sur-la-Sorgue ces vendredi 6 et samedi 7 octobre.

Pour fêter son anniversaire comme il se doit, le Service d’archéologie du Département de Vaucluse s’est associé à la Direction du patrimoine de L’Isle-sur-la-Sorgue. Le public sera donc accueilli à l’espace culturel Les Platrières pour découvrir l’histoire archéologique du département.

Au programme : le suivi archéologique des travaux du Théâtre d’Orange, les dernières études archéologiques du patrimoine juif de L’Isle-sur-la-Sorgue, l’exploitation de l’argousier à Pertuis, présentation de l’ouvrage ’40 ans d’archéologie en Vaucluse’, les premiers résultats des fouilles réalisées aux environs des Thermes du Nord à Vaison-la-Romaine, ou encore les recherches récentes sur la colline de Lampourdier à Orange.

Pour découvrir tout le programme en détail, cliquez ici.

Vendredi 6 et samedi 7 octobre. De 8h à 18h. Réservations au 04 90 16 11 81 ou par mail à l’adresse archeologie@vaucluse.fr. Espace Les Platrières. 36 Boulevard Paul Pons. L’Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

16e édition du festival ‘Brin de culture‘ avec des fermes qui vous ouvrent leurs portes pour des expos, concerts et ateliers.

Dans le Vaucluse, 10 fermes vous souhaitent la bienvenue jusqu’au 1er novembre pour des pièces de théâtre, des conférences, des balades contées… Au Château de Clapier à Mirabeau par exemple, ‘Atelier de photo-transparence’ le 7 octobre, à la Ferme-Auberge La Maguette de Sault; le 14 ‘Soirée Saveurs-Musique’, le même jour, à l’Atelier d’Hippolyte à Malaucène, dès 9h ‘La grenade sous toutes ses formes’ ; au Domaine Plain Pagnier de Mazan, le 21 octobre à 10h, atelier sensoriel sur ‘La robe du vin’ et le 28 octobre au Domaine Saint-Pierre d’Escarvaillac à Bonpas (Avignon-Montfavet), concert de jazz-manouche.

C’est justement là que s’est tenue la conférence de presse de présentation de ce Festival Brin de Culture. Un domaine de 12 hectares qui affiche avec bonheur ses 700 ans d’histoire, au sud des remparts d’Avignon, avec une maison de maître à l’architecture romane, autrefois rattachée à la Chartreuse de Bonpas, entre les mains de la Famille Requin depuis plus d’un siècle et demi (1880). Un vignoble qui produit exclusivement du rouge AOC Côtes-du-Rhône (30 000 bouteilles par an avec 4 cépages Grenache, Carignon, Syrah et Cinsault) et des vignes anciennes, de 60 à 90 ans. Cette oasis de verdure profite de la proximité de la Durance et d’une généreuse nappe phréatique qui favorise la pousse d’arbres fruitiers et d’oliviers donc la production de jus de fruits et d’huile d’olive. « Nos cuves sont en pierre de taille, creusées en partie dans la roche, nos fûts proviennent de Châteauneuf-du-Pape et nos vins sont vendus dans un rayon de 30km aux cavistes et restaurateurs », explique Andreas Guest au nom de la famille Requin. « Nous avons aussi un gîte avec des chambres en pleine nature et nous organisons des spectacles du Festival Off d’Avignon, des concerts, des mariages et des congrès pour diversifier notre trésorerie ».

Découvrir les métiers de la terre
Organisé par la Chambre régionale d’agriculture, par le réseau Bienvenue à la Ferme (420 adhérents en Paca), avec le soutien de la Région Sud, ce Festival Brin de Culture permet aux visiteurs de découvrir les métiers de la terre, aux enfants de voir de près les animaux de la ferme, les coulisses de l’exploitation, au public de participer à des repas gourmands, des ateliers de dégustation des vins de la Vallée du Rhône, du Ventoux, du Luberon, d’assiter à des spectacles et des concerts et surtout de dialoguer avec les paysans de leur travail, de leurs difficultés, de leur passion et de leurs produits.

Record de participation dans la Région Sud
André Serri, vice-président de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse et président du réseau Bienvenue à la Ferme 84 explique : « C’est un record, la participation de 32 fermes de la Région Sud à ce festival. Nous sommes là pour aider les paysans à élargir leur clientèle, à accueillir le public chez eux, ce qui les oblige à avoir des locaux aux normes de sécurité, d’hygiène, des heures d’ouverture. En plus de l’oeno-tourisme et de l’agri-tourisme, avec leur propre ferme auberge qui cuisine des menus de qualité avec les fruits et légumes du jardin sans oublier la vente directe de leurs productions. Il y a aussi les drive-fermiers, les casiers et la formule click & collect. Les jeunes agriculteurs ont bien compris l’intérêt de ces nouvelles pratiques pour rendre plus visible et plus viable leur exploitation avoir un revenu décent, bref, ne pas mettre leurs oeufs dans le même panier. »

Andre Sérri, président du réseau Bienvenue à la Ferme 84, organisateur du Festival « Brin de Culture ».

Grâce à Brin de Culture, rendez-vous dans les fermes pour une expo, un concert ou une conférence et profitez-en pour faire aussi le plein de fruits, légumes, fromages, vins, œufs, charcuteries, jus de fruits, pâtes de coings, miels et huiles d’olive produits sur place.

Contacts : www.bienvenue-a-la-ferme.com/paca


Entraigues-sur-la-Sorgue, Enedis modernise les lignes électriques aériennes

La liste des 238 nouvelles brigades de gendarmerie qui vont être créées en France afin de renforcer le maillage du territoire vient d’être dévoilée par le président de la République. Parmi elles figurent la création de trois sites en Vaucluse avec une brigade fixe et deux brigades mobiles. Elles s’ajoutent aux 23 brigades déjà implantées dans le département où l’on dénombre plus de 700 militaires (officiers, sous-officiers, gendarmes, contractuels et personnels civils) ainsi que 450 réservistes répartis dans les 4 compagnies (Avignon, Carpentras, Orange et Pertuis), l’escadron départemental de sécurité routière, la MCPF (Maison de confiance et de protection des familles) et l’ART (Antenne du renseignement territorial).

Une brigade fixe, 2 brigades mobiles
La brigade fixe verra le jour à Courthézon. Selon la préfecture de Vaucluse, elle « vise à densifier le maillage territorial de la gendarmerie dans une zone à forte croissance démographique, traversée par des axes routiers à forts enjeux locaux et nationaux et exposée à une densité délinquante significative ».
Les deux brigades mobiles seront déployées à Caromb et la Tour d’Aigues. Celle de Caromb, dite brigade mobile du Mont Ventoux, aura vocation à couvrir le territoire situé à l’Est/Nord-Est de l’agglomération de Carpentras dans une zone touristique estivale importante, connaissant une certaine pression démographique et exposée aux cambriolages. Une dizaine de gendarme y seront affectés.
Celle de la Tour d’Aigues, désignée brigade mobile du Pays d’Aigues, vient renforcer la présence de la gendarmerie dans un secteur constituant à la fois une zone touristique estivale importante du département, mais également une zone de croissance économique et démographique, connaissant une densité délinquante significative. Chacune de ces brigades mobiles sera constituée de 6 gendarmes.

L’implantation des futures brigades de gendarmerie de Vaucluse.

Implantation à Saint-Andiol et Pélissanne
Juste à côté du Sud Vaucluse, une brigade mobile va aussi être implantée, dans le Nord des Bouches-du-Rhône, à Saint-Andiol et une fixe à Pélissanne. Dans les autres départements limitrophes une brigade fixe va voir le jour à Villeneuve et une mobile à Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour le Gard : 3 brigades mobiles à Aimargues, Saint-Hippolyte-du-Fort et Saint-Jean-du-Gard. Pour l’Ardèche : 2 brigades mobiles à Rosières et Vernoux-en-Vivarais. Enfin pour la Drôme : 2 brigades fixes à Tourrettes et Châteauneuf-de-Galaure.

Compenser les 500 fermetures de brigades dans les années 2000
Au niveau national, 145 brigades mobiles et 93 fixes vont voir le jour. Elles compléteront les 3 049 existantes.  Cette mesure vise à la fois à renforcer le service public de la sécurité dans les territoires, alors que près de 500 brigades avaient été supprimées au début des années 2000, mais également à adapter le maillage territorial de la gendarmerie aux évolutions de la démographie et de la délinquance. Ce déploiement de nouvelles brigades correspond à 2 144 gendarmes supplémentaires. Plus de 300 militaires seront formés chaque année pour rejoindre ces unités.

Les 238 nouvelles brigades de gendarmerie prévue dans le cadre des annonces du président de la République.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/44/   1/1