28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

En pleine crise agricole, le sociologue vauclusien Jean Viard défend les forçats de la terre. Depuis près d’un demi-siècle, cet observateur éclairé de nos vies décrypte, décode le milieu paysan. Avec « La campagne inventée » publiée en 1997, « L’archipel paysan, fin de la république agricole » en 2001, « Le sacre de la terre » en 2020, inlassablement, il met ses pas dans le sillon des cultivateurs.

« Aujourd’hui, le monde paysan a l’impression d’être en voie de disparition » précise Jean Viard. « Il ne voit pas son avenir clairement. Il se sent rejeté, déconsidéré, dénigré. Certains ironisent sur les culs-terreux. Or, depuis l’après-guerre, on a gagné 25 ans d’espérance de vie grâce à leur travail, grâce à l’amélioration de l’alimentation. C’est l’époque où le Général de Gaulle a demandé à son ministre de l’agriculture, Edgard Pisani, de faire entrer l’agriculture française dans la modernité pour atteindre la souveraineté alimentaire » ajoute Jean Viard.

Mécanisation de la production et produits phytosanitaires
« C’est aussi l’époque où on a commencé à utiliser des produits chimiques, où on a mécanisé la production, mis en place des organisations professionnelles et des coopératives pour fédérer toute cette main d’œuvre. » Mais ces investissements ont un coût, les paysans se sont endettés en achetant des parcelles toujours plus grandes, des tracteurs toujours plus puissants, climatisés, une moissonneuse-batteuse high-tech, une machine à vendanger qui enjambe les rangées de vignes et trie les grains de raisin, tout cela sous les conseils cyniques et mortifères de certains techniciens et banquiers. Et c’est à eux, les cultivateurs, de rembourser des prêts faramineux qui les étranglent quand ils n’arrivent pas à vivre dignement de leur travail. Certains ont travaillé dur plus de 40 ans pour toucher une retraite de 900€. On recense un suicide de paysan tous les deux jours, c’est dire leur degré d’abandon, dépression et de désespoir. »

Les exclus du progrès social
« Pendant que tous les autres travailleurs ont droit aux congés payés et aux 35h, eux sont exclus du progrès social, s’occupent de leurs vaches, chèvres, brebis et volailles 365 jours par an. Des labels et des normes ont été inventés pour que soient reconnues les appellations d’origine contrôlée ce qui est positif pour la mise en marché de produits du terroir de qualité, pour nos vins AOC, comme le rosé de Provence et le rouge des Côtes du Rhône. En revanche, le marché européen n’impose pas les mêmes mesures drastiques à tous. La preuve avec un seul exemple, la cerise. Nos arboriculteurs de Venasque et du Barroux ne peuvent pas utiliser de diméthoate pour lutter contre la « drosophila suzukii » quand nous importons à tire larigot des milliers de tonnes cerises turques imbibées de diméthoate. On nage en pleine absurdité. »

« On boit plus de bière que de vin »
« Côté viticulture, il faut bien voir que nos habitudes de consommation aussi ont changé. L’an dernier, on a plus bu de bière que de vin en France et les stocks de rouge craquent au point qu’on a autorisé la distillation à grande échelle. Quand on parle de ‘consom’acteurs’, on voit des citoyens aller faire leurs courses dans les fermes, acheter aux producteurs de la ceinture verte d’Avignon ou de Velleron, sur les petits marchés de village plutôt qu’au supermarché. Mais quand on lit le prix des fruits et légumes de nos paysans, face aux tomates importées d’Espagne et du Maroc en plein hiver, là où le prix de la main d’œuvre et des charges est ridiculement bas, les mères de familles monoparentales qui sont au Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) achètent ce qui est moins cher pour nourrir leurs enfants, au détriment de la qualité gustative et nutritionnelle. Mais c’est leur porte-monnaie qui leur impose ce choix. »

Rareté et cherté du foncier
« Pour revenir aux racines de cette crise agricole, il faut aussi évoquer la rareté et la cherté du foncier. Comme Jean Viard l’écrit dans « Le sacre de la terre » : « On a construit 63 000 ronds-points, des lotissements, des supermarchés et on a grignoté 20% de nos terres aux dépens de l’agriculture. Il faut arrêter de défigurer la France ». En 30 ans, le prix de la terre a été multiplié par deux, il faut compter un million d’euro pour une petite exploitation. Et on ne parle pas ici des vignes de Châteauneuf-du-Pape. Quel enfant de paysans a les moyens de dédommager ses frères et soeurs qui n’ont pas choisi d’hériter du domaine familial?  Le sociologue insiste : « Il faut former les jeunes, les inciter à s’installer, cultiver leur jardin, développer des start-up à la campagne ».

Vous avez dit agri-bashing ?
« Autre forme d’agri-bashing, les bobos néo-ruraux, ces ayatollahs de l’écologie. « Ils ont quitté la ville, se sont installés en pleine nature, à côté d’une ferme et ils ont intenté 1 200 procès aux paysans parce que le cri du coq les réveille, l’âne qui brait les dérange, le fumier pue, l’épandage pollue ou le tracteur fait du bruit ». Le défenseur des paysans martèle : « L’agriculture est un métier d’avenir. Elle nous nourrit, nous habille, capte le carbone. Avons-nous déjà oublié les Gilets jaunes qui se sont levés pour l’urgence climatique. Nous avons besoin de retrouver nos racines sur le champ. Le sol est le lieu de ressources, de culture, de mémoire, de territoire de la patrie. Il faut passer de l’agriculture-problème à l’agriculture-solution. Elle est un métier du futur, un lien entre la santé des hommes et le soin de la terre ».

Quelle sera l’ambiance au prochain Salon de l’agriculture ?
Il ajoute, ironique : « Dans un mois, les politiques vont faire les marioles au Salon d’l’Agriculture, se pavaner dans les allées du Parc des Expositions, Porte de Versailles, caresser les paysans et leurs bêtes dans le sens du poil, partager l’apéro et le saucisson, les mêmes qui ont signé subrepticement en novembre un accord avec la Nouvelle Zélande qui prévoit la suppression des droits de douane sur les kiwis, pommes, oignons, viandes, le beurre, le miel, le lait en poudre. 18 000km nous séparent de ce territoire aux antipodes de la France, dans le Pacifique Sud. Et ils prétendent favoriser les circuits courts au Ministère de l’Agriculture ? Interroge Jean Viard. Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Stop à l’hypocrisie, à l’enfumage, au double discours. »
« La  campagne inventée » – L’archipel paysan, la fin de la république agricole » – L’Aube Le sacre de la Terre » – L’Aube www.editionsdelaube.com     

 L’Agriculture en Vaucluse
115 000 hectares de surface agricole  : 31% du territoire (dont 22 761ha en bio).
12 700 emplois : 4 300 dirigeants, 2 800 permanents, 5 600 CDD (Contrats à durée déterminée, occasionnels et saisonniers.
Chiffre d’affaires : 1,106 milliard d’euros.

La production en Vaucluse
N° 1 cerise, raisin de table, ail, courge.
N°2 poire Guyot, pomme Golden & Granny.
N°3 fraise, pastèque , vins AOC.

Viticulture :
50 000 emplois.
2 millions d’hectolitres produits par an.

         

   


Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.


Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Créée en 2017, Geoptis, filiale de La Poste, est spécialisée dans la collecte, le traitement et la restitution de données territoriales grâce à des capteurs embarqués sur des véhicules postaux des collectivités locales concernées pour réaliser un audit neutre en carbone. L’objectif est de collecter et analyser les données de voirie dans le but de programmer les aménagements ou travaux nécessaires.

À Mirabeau, par exemple, petite commune d’environ 1 500 habitants, aux confins du Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône, quand le facteur part en tournée, au volant de sa Kangoo électrique, il branche les deux caméras installées sur le toit de la voiture jaune, une devant et une derrière qui balaient la route à 360°.

Rien ne leur échappe : nids de poules, fissures, dos d’ânes, plaques d’égouts descellées, effritement de l’enrobé, accumulation de gravillons dans les virages, marquage au sol effacé, mobilier urbain abîmé. « Grâce à ces capteurs et caméras embarqués, nous collectons toutes les données du territoire et proposons aux collectivités locales une cartographie précise au centimètre près », explique Pierre-Hubert Martin, délégué au développement régional en charge de la transition énergétique au Groupe La Poste. Il ajoute : « Avec ce scannage en 3D, un audit de la voirie est réalisé puisque nos facteurs sont formés au recensement de la dégradation des routes. Elles sont ensuite classées selon les normes du laboratoire des Ponts et Chaussées, puis des ingénieurs-experts établissent un diagnostic et des préconisations de travaux à réaliser, en les priorisant, entre ce qui est urgent et ce qui l’est moins. C’est une solution clé en main. »

©Geoptis

Robert Tchobdrenovitch est maire de Mirabeau et président de Cotelub (Communauté Territoriale Sud Luberon) qui regroupe 16 communes (Ansouis, La Bastide-des Jourdans, La Bastidonne, Beaumont-de-Pertuis, Cabrières-d’Aigues, Cadenet, Cucuron, Grambois, La Tour d’Aigues, Peypin-d’Aigues, Mirabeau, La Motte d’Aigues, Saint-Martin-de-La Brasque, Sannes, Villelaure et Vitrolles-en-Luberon) et 25 000 habitants. « Je suis à la tête d’une commune rurale et d’un petit EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) et j’ai fait appel à ce service Geoptis qui recense la totalité de notre voirie, explique-t-il. C’est un outil fiable, précis, qui nous aide à prendre les bonnes décisions, à anticiper sur le programme des futurs chantiers de remise en état des routes et trottoirs, à provisionner les investissements à faire. »

Geoptis propose aussi un service concernant les ‘zones blanches’ de la téléphonie 4G avec des capteurs au service des opérateurs (Bouygues, Orange, SFR) pour réaliser une cartographie des secteurs où le signal est faible. La qualité de l’air peut aussi être mesurée par des détecteurs auto-embarqués sur la voiture de notre facteur. Moins il y a de courrier à distribuer, plus le Groupe La Poste se décarcasse et se diversifie.


Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Ce vendredi 19 janvier, la Métropole Notre Dame des Doms d’Avignon a accueilli la messe de la Sainte-Geneviève, patronne des gendarmes, symbole d’abnégation, courage, dévouement, force, humanité et humilité.

À 10h, un mistral glacial souffle sur les hauteurs du Rocher des Doms dont la Métropole accueille la messe tandis que les cloches sonnent à pleines volées. Groupement de Gendarmerie de Vaucluse, Colonel Cédric Garence en tête, Antenne du GIGN, Compagnie d’Avignon, Brigades territoriales, Brigade de Recherche, Corps de soutien technique et administratif, Peloton d’Autoroute, Escadron de Gendarmerie mobile, Gendarmerie de l’air, EDSR (Escadron départemental de Sécurité Routière), Réserve opérationnelle et personnel retraité, tout le monde est là, une marée bleue déferle dans la cathédrale.

Des élus prennent place, Thierry Lagneau, maire de Sorgues et vice-président du Département, Catherine Jaouen et Hervé de Lépineau, députés, Louis Biscarrat, maire de Jonquières, Anne-Sophie Rigault, conseillère régionale et élue d’Avignon. L’aumônier Bruno et le Père Frédéric sont aux commandes et au micro, dans l’autel. « Être là où des hommes, des femmes, des enfants ont besoin de vous. Pour vos familles qui vous soutiennent, malgré vos absences. Je ne suis pas Martin Luther King, ajoute l’aumônier, mais j’ai fait un rêve, cette nuit. Il faut voir du bleu, mais aussi parler de ceux qui travaillent dans l’ombre, dans les bureaux, les mécanos dans les garages qui réparent des voitures parfois déglinguées. Être là, auprès des concitoyens, c’est ça le chemin des gendarmes. »

Dans la Prière Universelle Sainte-Geneviève, il est écrit : « Faisons des gendarmes des ouvriers de la paix. Soutenons les forces de police ou de maintien de l’ordre souvent incomprises et méprisées dans leur mission, quand elles ne sont pas agressées par d’autres citoyens. N’oublions pas les gendarmes victimes du devoir ou du désespoir. En particulier Cédric Lillo, un jeune avignonnais de Montfavet, mort en service au PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmeris) de Joigny dans l’Yonne le 28 octobre dernier. Il avait 25 ans. » Quant à l’aumônier musulman, il insistera sur « la grande famille des gendarmes, leur loyauté, leur disponibilité, leur énergie face à l’obscurantisme. »

Enfin est citée ‘La prière du gendarme’ : « Je dois être vigilant face aux hommes qui peuvent devenir malfaiteurs ou criminels. Et si je dois armer mon bras pour faire respecter la loi, c’est mon devoir d’assurer l’ordre et la sécurité et de sauver des vies menacées. »

Le Père Frédéric (à gauche) et l’aumônier Bruno (à droite).

Une heure et demie plus tard, à la fin de l’office avec orgues et chorale, tout le monde se rend dans la salle des fêtes de la mairie d’Avignon. C’est là que le patron des gendarmes prend la parole pour remercier cet aumônier qui « a fait revivre l’esprit de corps qui anime les gendarmes, eux qui sont là pour servir la population. » Six d’entre eux montent sur la scène, aux côtés de la Préfète, pour recevoir une promotion soit pour leur courage et leur bravoure, soit pour l’élucidation d’affaires et de cambriolages. Cédric Garence insiste sur l’obstination de ces hommes et femmes qui luttent contre la délinquance, la criminalité : « 18 000 faits en 2023, un toutes les deux heures, 22 000 interventions, la violence grimpe, souvent intra-familiale sans parler du trafic de stupéfiants. La guerre des territoires existe, deux homicides et deux tentatives l’an dernier. Sur les routes de Vaucluse, moins de morts mais davantage de blessés, donc de la douleur et de la souffrance. Notre engagement, notre ADN, c’est d’être sur le terrain, au plus près des citoyens. 50 blessés, 216 outrages en France en 2023 pour les gendarmes, c’est inacceptable. Heureusement, dans ce département nous sommes fiers de la confiance que nous témoigne Madame la Préfète », conclut-il.

©Gendarmerie de Vaucluse

Violaine Démaret prend alors la parole. « Je vois une vague de bleue, c’est ça l’esprit de corps, et le mot que j’emploierai c’est soutien. Soutien face aux 18 000 délits commis, nous sommes au 12ᵉ rang en France. Pour les cambriolages, nous sommes 3ᵉ dans l’hexagone. Certes, pour les résidences principales, ils ont baissé de 13% mais ils sont — hélas — compensés par une expansion de 13% des vols en locaux industriels et commerciaux. Je souhaite qu’on redescende du podium. Heureusement, le taux d’élucidation, lui, progresse de + 3%. »

Autre sujet qui préoccupe la Préfète : les violences intra-familiales. « C’est un vrai fléau, nous avons densifié notre réseau de lutte dans les brigades comme dans les commissariats. Il faut savoir que chaque nuit, nos gendarmes ont entre une et trois interventions. Avec souvent des enfants agressés chez eux, dans leur chambre. C’est absolument sordide. »

La traque aux narcotrafiquants est aussi un axe majeur d’action de Violaine Démaret. « Il y a une porosité nécessaire entre policiers et gendarmes pour lutter ensemble contre ces criminels qui ont sévi à Sorgues, Avignon, Carpentras, Cavaillon, Bollène, au Pontet et qui ont été neutralisés. Les amendes contre les consommateurs de stupéfiants ne faiblissent pas : + 79%, 1635 PV dressés. »

Elle évoque les émeutes de cet été, « quatre jours et quatre nuits, un hélicoptère mobilisé et des dizaines de gendarmes pour sécuriser les biens et les personnes. Avec l’opération ‘Tempête 84’, nous avons bénéficié de l’appui de 500 gendarmes qui se sont déployés dans le département, c’était un moment intense. »

2024, année olympique et paralympique. « C’est une fierté d’accueillir le passage de la flamme. N’oublions pas aussi que 4 millions de touristes viennent chez nous, que le Festival d’Avignon, par exemple, attire 100 000 spectateurs par jour dans les rues de la Cité des Papes et alentour. Nous allons avoir aussi des casernes supplémentaires pour assurer la sécurité à La Tour d’Aigues, Caromb, Courthézon. » La préfète conclut :  « Les gendarmes sont là pour protéger les Vauclusiens, mais le moins possible au péril de leur vie. Je salue le travail exceptionnel du Colonel Garence, fait avec efficacité et cœur. Merci à tous pour votre dévouement et votre engagement, vous pourrez toujours compter sur mon soutien. »


Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Logements surpeuplés ou insalubres, violences familiales, dénuement… Pour répondre à l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté, le Mouvement Habitat et Humanisme agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux. Une mission rendue d’autant plus urgente face à la pénurie de logements accessibles, à la hausse des coûts de construction, à la panne de production de logements sociaux et à l’augmentation des dépenses énergétiques qui deviennent insoutenables pour les personnes fragilisées.

Dans ce contexte, et forte des 39 années d’expérience, Habitat et Humanisme lance un appel aux propriétaires de biens à louer pour leur proposer une location sereine, solidaire et avantageuse, notamment dans le département du Vaucluse, sur les agglomérations d’Avignon, Orange, Cavaillon, Carpentras.

Des logements pour les personnes en difficulté
« Il ne s’agit pas de trouver des hébergements d’urgence mais des logements adaptés aux personnes en difficulté. Les bénéficiaires du dispositif sont sélectionnés par nos soins, au travers d’une commission d’attribution. Durant une période d’observation d’un mois, nous cernons le projet de vie des personnes pour leur permettre à terme de retrouver leur autonomie », explique Céline Beaujolin, directrice générale d’Habitat et Humanisme.

Des dispositifs variés
Habitat et Humanisme Vaucluse propose différents dispositifs, parmi lesquels, Le mandat de gestion : Habitat et Humanisme Vaucluse prend le bien en location et en gestion via une son agence immobilière à vocation sociale ou une agence partenaire. La location/sous-location : Habitat et Humanisme Vaucluse devient locataire en titre du logement et le sous-loue à un ménage à faibles ressources dont elle assure la sélection et le suivi social. L’investissement locatif : les équipes d’Habitat et Humanisme Vaucluse accompagnent l’investisseur de façon personnalisée dans les différentes étapes de son projet patrimonial : depuis la recherche des opportunités immobilières jusqu’à la recherche du locataire et la mise en place de la gestion locative adaptée. Dans tous les cas, une prise en charge totale de la gestion du logement est assurée, le propriétaire consent un loyer modéré et bénéficie d’une fiscalité avantageuse, et d’une prime d’intermédiation locative, sous certaines conditions.

Un accompagnement social sécurisant couplé à une gestion locative au plus proche des locataires
Habitat et Humanisme Vaucluse accompagne les locataires dès leur emménagement et durant toute la durée du bail et pratique une gestion locative adaptée qui sécurise le risque locatif : accompagnement de proximité, aide pour pallier tout problème lié au logement, interventions en cas de difficulté …
«Quand on est propriétaire, on a toujours la crainte que son logement va être dégradé, qu’il y aura des impayés mais la garantie, la gestion très rigoureuse et l’accompagnement offert par les bénévoles et les salariés d’Habitat et Humanisme nous rassurent » confient Alain et Dominique L., propriétaires solidaires.

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Un accompagnement pour la rénovation énergétique de votre logement
Enfin, Habitat et Humanisme a un rôle-clé de conseil et d’orientation auprès des propriétaires privés pour la rénovation de leur parc locatif : sensibilisation aux nouvelles normes législatives, information sur les aides à la rénovation et, dans certains territoires, la mise en place d’un service d’accompagnement à la rénovation (AMO, Assistance à maîtrise d’ouvrage).

Bail renov
A cet égard, le Mouvement préside le comité de pilotage de Bail Renov’ depuis décembre 2021. Composé d’un collectif associatif, Bail Renov’ a remporté un appel à projet dans le cadre des Certificats d’Economie d’Energie du Ministère de la Transition écologique. Le dispositif vise à améliorer la performance énergétique des logements locatifs privés et à lutter contre la précarité énergétique des locataires les plus modestes, en apportant les informations et conseils nécessaires aux propriétaires bailleurs. Une opportunité unique face aux récentes évolutions du DPE (Diagnostic de performance énergétique).

Plus de 5 000 propriétaires solidaires confient des logements à habitat et humanisme, permettant ainsi à des familles en difficulté d’être logées dignement.

Habitat et humanisme Vaucluse
Depuis 2015, Habitat et Humanisme Vaucluse agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux sur son territoire. Forte de ses 55 bénévoles et 5 salariées, l’association gère et anime une résidence intergénérationnelle de 18 logements au cœur d’Avignon et d’une trentaine de logements mis à disposition par des Propriétaires Solidaires.

Habitat et Humanisme
Depuis sa création en 1985 par Bernard Devert, pour répondre à l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté, Habitat et Humanisme agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux.

Aujourd’hui, Habitat et Humanisme agit partout en France à travers ses 59 associations territoriales,
2 500 salariés et 6 000 bénévoles qui œuvrent au quotidien en faveur du logement et de l’insertion des personnes en difficulté. C’est ainsi qu’en 2023, plus de 1 800 nouvelles familles en difficulté ont pu accéder à un logement et retrouver le chemin de l’insertion.  www.habitat-humanisme.org
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Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Le Département de Vaucluse et la Ville d’Avignon, en sa qualité de ‘ville hôte’, ont pu choisir onze personnalités incarnant la richesse humaine du territoire. Les 89 autres ont été désignés par les principaux partenaires et les organisateurs des Jeux. Découvrez la liste des porteurs de flamme olympique et leur portrait : ‘Ces Vauclusiens ordinaires qui font des choses extraordinaires’.

En savoir plus
Tous les éclaireurs (terme officiel du COJOP Paris 2024) devaient être «des personnes ordinaires qui font des choses extraordinaires » et répondre à certaines obligations : pas de responsables politiques ou religieux en activité afin de garantir la neutralité olympique, avoir plus de 15 ans au moment de la dépose de leur dossier, porter la flamme uniquement sur leur territoire.
D’autre part, au niveau local, ils devaient aussi faire rayonner la pratique du sport, agir pour une société plus solidaire et plus durable et incarner l’énergie créative et innovante de leur territoire.
La sélection globale sur chaque journée, établie par le COJOP Paris 2024, devait également être paritaire, inclusive et représentant toutes les générations.

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Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

« Meilleurs voeux, meilleurs jeux ! » : la présidente du Conseil Départemental souhaite une année olympique à tous les Vauclusiens

C’est dans le Gymnase du Calavon à Cabrières d’Avignon que Dominique Santoni a adressé ses voeux à la population, un gymnase accueillant, chaleureux, haut en couleurs pour une soirée conviviale.
« Ce choix du lieu n’est pas anodin, le sport est une compétence qui nous tient à coeur sur ce formidable terrain de jeu qu’est le Vaucluse » lance la présidente de l’exécutif. « Nous sommes officiellement entrés dans l’année olympique, en présence notamment ce soir de Michaël Guigou, l’aptésien champion olympique de handball et nous allons pouvoir promouvoir les pratiques sportives et fédérer autour des valeurs du sport (l’engagement, l’effort, le collectif, le courage et l’amour du maillot) avant le passage de la flamme olympique, le 19 juin en Vaucluse ».

Elle ajoute : « Ces valeurs peuvent s’appliquer à toutes les forces vives du département : les talents locaux, les chefs d’entreprises, le monde économique ». Et elle évoque l’ambition du Vaucluse : « Malgré un contexte international et géopolitique lourd, notre gestion rigoureuse des finances nous permet de poursuivre nos investissements, 120M€ par an pendant notre mandature, jusqu’en 2028 ».

Cet argent va servir au nouveau « Schéma d’Autonomie » puisque, dit-elle,  » Le choix de vieillir chez soi est celui de la très grande majorité des séniors. Nous travaillons donc à accompagner les EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, ex-maisons de retraite) dans leur mutation en établissements médicalisés. Elle évoque aussi le « Réseau Départemental de Santé : « 8 médecins généralistes ont déjà été recrutés et salariés par le Département, 3 centres de santé ont ouvert (à Avignon, Cadenet, Apt) permettant à 10 000 vauclusiens de bénéficier de consultations. Plus de 1000 d’entre eux ont retrouvé un médecin traitant et nous allons lancer un bus médical itinérant qui quadrillera les territoires ruraux ».

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Dominique Santoni continue son discours en prônant la préservation de l’unité du Vaucluse. « Je suis attachée à un équilibre harmonieux entre le rural et l’urbain, il n’y a pas un Vaucluse des villes contre un Vaucluse des campagnes, il n’y en a qu’un, riche de sa diversité. C’est la raison pour laquelle nous accompagnons TOUTES les communes dans leur développement d’ailleurs, 41 ont été aidées l’an dernier pour 77 projets. » Des projets d’aménagement routier aussi sont en cours d’exécution, comme le Carrefour de Bonpas, noeud entre l’autoroute A7, la Nationale 7 et la départemental 900 qui est un véritable point de blocage, impactant le quotidien de nos concitoyens et de notre économie, ou le contournement d’Orange ».

Dernier thème abordé par Dominique Santoni dans son discours court, clair et ‘punchy’ : « Deux valeurs doivent nous rassembler cette année 2024, l’unité et la fierté ». Elle développe : « Soyons solidaires au-delà des clivages artificiels, continuons à travailler ensemble sans nous invectiver, sans nourrir des oppositions stériles ou factices. Jouons collectif dans la même équipe, avec le même maillot, celui du Vaucluse. Cette année, au Salon de l’Agriculture à Paris, nous serons le 2ème département de France le mieux représenté, c’est dire notre soutien aux paysans, vignerons et producteurs. Nous avons Cheval Passion la semaine prochaine, la Grande Fête des Véloroutes (152km en Vaucluse) à Loriol-du-Comtat en avril, le « Semi-Marathon des 3C » (Caderousse-Châteauneuf-Courthézon) au printemps ».

Dominique Santoni conclut avec fougue : « Le Vaucluse se prend aux Jeux, puisque nombre de communes, de bénévoles, de clubs, d’associations, de concitoyens seront nos ambassadeurs cette année lors du passage de la flamme d’Apt à Avignon en passant par Rustrel, l’Isle-sur-la-Sorgue, le Ventoux, le Théâtre antique d’Orange. Eux qui prônent les valeurs cardinales de l’olympisme : le respect, la détermination, la solidarité, le courage et l’excellence. Bonne année, meilleurs jeux, meilleurs voeux et une forme olympique à tous les Vauclusiens! »


Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Interkab, structure regroupant les données de 8 500 agences indépendantes françaises, vient de dévoiler les chiffres de son observatoire du marché de l’immobilier en Provence-Alpes-Côte d’Azur ainsi qu’en Vaucluse durant le 4e trimestre 2023. S’il n’y a pas de bouleversement dans les prix au m2, le département affiche tout de même la plus grande dynamique en matière du nombre de transactions réalisées.

Avec un prix moyen au m2 de 2 885€, le Vaucluse arrive en 5e position des prix en Provence-Alpes-Côte-d’Azur au 4e trimestre 2024. Le département est ainsi devancé par les Alpes-Maritimes (5 914€/m2), le Var (5 470€/m2), les Bouches-du-Rhône (4 311€/m2) et les Hautes-Alpes (3 209€/m2). Seules les Alpes-de-Haute-Provence (2 628€/m2) affichent un montant moins élevé.
Un prix en baisse de -1% pour le Vaucluse par rapport au 3e trimestre 2023 alors qu’il diminue de -2% dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-de-Haute-Provence. Dans le même temps, ces tarifs restent stables pour le Var, les Hautes-Alpes ainsi que les Alpes-Maritimes.

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Avignon à la hausse, Pertuis la plus chère
Concernant les 5 principales villes de Vaucluse c’est à Pertuis que l’on trouve le prix au m2 le plus élevé du département avec 3 545€. La proximité d’Aix et du Luberon expliquent cet attrait. Ensuite, selon l’observatoire Interkab, arrivent les communes d’Orange (2 506€/m2), Cavaillon (2 493€/m2), Avignon (2 456€/m2) et Carpentras (2 125€/m2).
En termes d’évolutions entre les 3e et le 4e trimestre 2023, seule Avignon est à la hausse (+1%), Pertuis reste stable mais Carpentras, Orange et Cavaillon sont orientées légèrement à la baisse (-1%).
En région, c’est à Cannes que ce prix y est le plus élevé (7 547€/m2, -14% entre le 3e et le 4e trimestre) devant Antibes (6 628€/m2, +1%) et Aix-en-Provence (6 196€/m2, -5%)

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+26% de transaction en Vaucluse et 3% de marge négociation
Côté transactions, le Vaucluse présente la plus forte hausse régionale (+26%) du nombre de transactions réalisées entre le 3e et le 4e trimestre. Le Département est suivi des Alpes-de-Haute-Provence (+23%), des Hautes-Alpes (+20%), des Bouches-du-Rhône (+5%), du Var (0%) et des Alpes-Maritimes (-3%).

Autre indicateur dévoilé par Interkab : l’écart entre le prix de vente affiché et le montant final lors de la transaction, soit la marge de négociation. Cette dernière s’élève à -4% dans la cité de papes, soit une baisse de 2 points entre les deux derniers trimestres. En Vaucluse, cet écart est moins important et se monte à -3% alors que cette ‘négo’ peut monter jusqu’à -4,7% dans les Alpes-Maritimes, -4,2% dans les Bouches-du-Rhône ainsi que -3,8% dans le Var et Alpes-de-Haute-Provence. C’est dans les Hautes-Alpes que ce rabais est le moins important : -2,9%.

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171 jours de délais pour le Vaucluse, 111 jours pour Avignon
Dans les grandes villes de Paca, c’est à Avignon que le délai moyen de signature du compromis de vente est plus court (111 jours), loin derrière Antibes (167 jours), Aix (152 jours), Cannes (143 jours), Marseille (138 jours) ainsi que Nice et Toulon (134 jours).

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Par ailleurs, que ce soit en Vaucluse ou à Avignon, l’évolution du loyer moyen reste stable entre le 3e et le 4e trimestre avec respectivement 697€ par mois pour le département et 635€ par mois pour la cité des papes.

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Enfin, l’évolution des biens avec une DPE (Diagnostic de performance énergétique) F ou G est orienté partout à la baisse concernant le prix du m2 à la vente (-3% en Vaucluse pour s’élever à 2 755€/m2 en moyenne). A l’inverse, si le montant des loyers reste stable dans le Vaucluse (603€ par mois), les Bouches-du-Rhône et les Hautes-Alpes, il est à la hausse dans le reste de la région, notamment dans le Var (+9%).

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Le soutien de Jean Viard aux forçats de la Terre

Depuis de nombreuses années, la communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin met en lumière le tri des biodéchets en proposant des opérations de sensibilisation auprès de ses habitants, la possibilité d’acheter des composteurs pour un coût avantageux, mais aussi des composteurs partagés installés sur le territoire.

Depuis le 1ᵉʳ janvier, la réglementation européenne et la loi pour la croissance verte rendent obligatoire le tri à la source des biodéchets pour les professionnels comme pour les particuliers. De nombreuses collectivités ont déjà mis en place des solutions depuis plusieurs années pour accompagner leurs habitants. C’est le cas notamment de la Cove qui organisent régulièrement des opérations de sensibilisation depuis une dizaine d’années déjà.

Ces opérations ont pour objectifs de promouvoir le compostage et d’apporter des solution et des moyens pour traiter et valoriser les biodéchets. La Cove délivre notamment des composteurs de jardin ou des lombricomposteurs entre 20 et 25€ et de 300 à 600 litres. Pour s’en procurer un, il suffit de se rendre à l’Hôtel de la Cove entre 8h et 13h, sans rendez-vous, du lundi au jeudi, muni d’un justificatif de domicile et d’un chèque de 20€ ou 25€ (selon modèle choisi) libellé à l’ordre du Trésor Public. L’Agglomération a également installé des composteurs partagés sur son territoire. Pour découvrir où ils se situent, cliquez ici.

Que mettre au composteur et pourquoi ?

De nombreux aliments ou restes, qui finissent généralement à la poubelle, peuvent en réalité être déposé dans un composteur tels que : les coquilles d’œufs écrasées, toutes les épluchures, les restes de fruits et de légumes, les sachets de thé, les agrumes (coupés fins et en faible quantité), le marc et les filtres à café, les restes de repas (sans sauce), les coquillages broyés, les algues, ou encore le pain rassis. En revanche, il est interdit d’y déposer les mégots de cigarettes, le charbon de barbecue, la poussière d’aspirateur, les excréments et litières d’animaux, les déchets de viande et de poisson, les laitages, les pierres, gravats, et verres, les plantes malades ou traitées, les journaux, magazines, et briques alimentaires, les graines et noyaux, l’huile de friture, ainsi que tous les matériaux non biodégradables.

Le compostage permet de réduire d’environ 30% la quantité d’ordures ménagères, de produire un engrais 100% naturel qui améliore la structure du sol, apporte les éléments indispensables au développement des plantes et favorise l’activité biologique du sol, de lutter contre l’appauvrissement de la terre en matière organique et en éléments minéraux, ou encore de maintenir l’humidité du sol et limiter les apports d’eau.

©Cove

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/40/   1/1