28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

Consacré au Vaucluse, le premier numéro Masterchef de l’année, titré février-mars-avril 2024, est le fruit d’un partenariat du Département de Vaucluse, de l’agence Vaucluse Provence Attractivité et de l’équipe du magazine Masterchef.

Ce numéro de février-mars-avril 2024, élaboré avec l’accompagnement du Département de Vaucluse et l’agence Vaucluse Provence Attractivité (VPA), met à l’honneur l’excellence des acteurs de la gastronomie du Vaucluse, des produits et des lieux où elle s’exprime. C’est une invitation au plaisir de la dégustation et au séjour sur notre territoire. L’occasion de découvrir 15 chefs parmi les plus renommés et, pour chacun d’entre eux, l’une de leurs recettes.

Au fil de ses 190 pages, le magazine distingue également des producteurs, artisans, domaines et maisons d’exception qui font la réputation de notre terroir. Des itinéraires, escales et visites sont également proposés aux lecteurs désireux de découvrir le Made in Vaucluse. Ce numéro paraîtra le lundi 12 février et sera disponible en kiosque dans toute la France jusqu’à fin avril 2024. Il sera tiré à 80 000 exemplaires.

Une avant-première gourmande

Partenaires institutionnels, culturels, presse, chefs, élus du Département, se pressaient dans les locaux de VPA pour découvrir ce numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef.  En attendant les diverses prises de paroles, chacun feuilletait fébrilement ce numéro spécial de 190 pages, avec gourmandise comme il se doit, avide de découvertes, de grands noms, de recettes, de bonnes adresses. Au premier abord il semble très complet, très coloré, avec de belles prises de vues, un vrai rédactionnel organisé comme une balade gourmande, une découverte sensible du territoire.

Dans la salle, les pancartes des chefs qui vont nous faire déguster leurs spécialités se dressent sur les tables blanches, vides… mais qui nous font déjà saliver.  On ne s’y trompe pas. L’ambiance est à l’image de notre département : rayonnante. Chacun est radieux, satisfait, impatient et même fier, disons-l, de vivre dans le Vaucluse.

Le Vaucluse terre de saveurs, terre de senteurs

Cathy Fermanian, directrice générale de VPA, rayonnait de bonheur en nous accueillant lors de sa prise de parole. Ravie de présenter l’agence Vaucluse Provence Attractivité, chargée de l’attractivité globale du département dans les domaines touristiques économiques et résidentiels. « Une agence qui promeut notre territoire où il fait bon vivre, travailler, et séjourner. Une qualité de vie que beaucoup nous envient grâce à plusieurs ingrédients : une nature préservée, un patrimoine exceptionnel, une culture qui rayonne toute l’année, des productions emblématiques (truffe, fraise, cerise, agneau, épeautre etc…) , des producteurs qui ont beaucoup de talents et qui inspirent des chefs passionnés, créatifs, qui nous font vivre des expériences culinaires uniques. »

Un magazine qui est un véritable outil pour l’attractivité du territoire

« Tout cela est très bien retranscrit dans ce magazine qui va devenir un vrai outil pour toute notre équipe de VPA : pour le pôle presse touristique, bien sûr, mais aussi pour de nouveaux investisseurs, de nouveaux actifs qui font le choix de notre territoire. Il met en valeur l’ensemble de nos talents. Il souligne la filière agroalimentaire,  première filière industrielle de ce département. »

Une démarche collective

Il y a eu une belle mobilisation collective de tous les acteurs du département pour le succès de ce numéro : producteurs, offices de tourisme, vignerons, professionnels, chefs étoilés ou pas.

« Ce département est en complète adéquation avec notre ligne éditoriale car il correspond à nos deux portes d’entrée qui sont tourisme et gastronomie, a souligné Philippe Heullant, éditeur de Masterchef magazine. À travers les chefs, c’est toute une agriculture, toute une industrie pour certains, des artisans qui sont derrière, au service des chefs qui font que nous pouvons goûter une cuisine extrêmement raffinée, goûteuse par les produits que l’on trouve sur le terroir mais également grâce à des éleveurs, des apiculteurs. Le Vaucluse est aussi une terre de vin avec une multiplicité de cépages, de vignobles. Pour mon équipe, ce fut de belles découvertes touristiques, gastronomiques et humaines. »

Vous êtes les gardiens d’un art de vivre

Dominique Santoni, présidente du Conseil Départemental, a rappelé qu’être épicurien était une qualité et se réjouit que l’excellence soit mise à l’honneur. « C’est une belle reconnaissance pour nos agriculteurs, vous ne manquez jamais de respect pour les produits, vous êtes les gardiens d’un art de vivre, des alchimistes, des épicuriens et des grands chefs  d’orchestre, a-t-elle adressé aux chefs présents dans la salle. Vos partitions viennent de la terre, de la rivière. »

Dans cette belle symphonie gastronomique, Dominique Santoni a tenu à saluer dans la salle la présence de Nadia Sammut, de l’Auberge La Fenière à Cadenet, seule femme cheffe étoilée de notre département.

Du Beau, du Bon…..que du Bonheur !

Dans le magazine , nous pourrons découvrir 15 portraits de chefs, qui nous offrent une recette originale. Dès à présent nous avons pu tester des bouchées de certains d’entre eux qui ont pu se libérer des fourneaux. Chef Florent Pietravalle du restaurant La Mirande à Avignon nous a proposé des œufs de truite marinés au saké, Nadia Sammut de l’Auberge La Fenière à Cadenet une tartelette au sarrasin et crevettes , tarama et œufs de poutargues, Eric Sapet de la Petite maison de Cucuron a choisi de travailler la truffe avec des champignons rosés sur une tarte fine, Brice Lambeaux du Café de la Paix de Valréas a également mis la truffe à l’honneur avec un tartare de Noix de Saint Jacques.

Amour du goût, invention, recherche esthétique, ces «  mises en bouche » suffisent à nous convaincre de rendre visite à tous les chefs étoilés ou pas et aux adresses coups de cœurs également mentionnées dans ce guide.

Masterchef, un guide pratique également pour les yeux et les papilles

Le magazine met à l’honneur les chefs et la gastronomie en commençant par le portrait, très complet de 15 Chefs. On part ensuite à la découverte des différents produits phare du Vaucluse avec leurs origines, leur économie, leurs producteurs et quelques focus (la fraise de Carpentras, les confiseries carpentrassiennes, l’huile d’olive de Pertuis, le fruit confit d’Apt). Des itinéraires sont proposés du Nord au Sud du département avec comme fil conducteur les rencontres humaines ou comment faire du tourisme autrement. Les évasions vigneronnes occupent une large place rédactionnelle tant le vignoble du Vaucluse s’étale sur une mosaïque de terroirs du Géant de Provence à Châteauneuf-du-Pape en passant par le Luberon.

Mais vous trouverez aussi des adresses coups de cœur, la liste des marchés hebdomadaires de producteurs, les principaux événements gastronomiques à ne pas manquer, des recettes de cocktails made in Vaucluse, des escales dans des domaines ou maisons d’hôtes d’exception… et les moyens de locomotion dont les tracés des trois véloroutes du département.

Prochain rendez-vous gourmand

Le Département de Vaucluse organise pour la 7ème édition Terroirs en fête les samedi 8 et dimanche 9 juin prochains. Cette édition aura lieu dans le Parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. L’entrée est libre. Marché, bistronomie, musique et dégustations au programme.


Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

Un one- woman-show interactif et hilarant à souhait ce samedi 10 février.

C’est un seul-en-scène inclassable que nous livre la truculente Marianne James, une conférence sur le chant mais également une master class et un drolatique spectacle musical. C’est surtout une rencontre avec notre propre voix que propose cette artiste surdouée.

Dans ce spectacle où elle dégaine tout son savoir-faire, Marianne James s’adresse à ceux qui savent chanter, à ceux qui ne savent pas, à ceux qui pensent savoir et à ceux qui ignorent qu’ils savent… avec son humour trash et sa sensibilité, elle nous embarque dans un one- woman-show interactif et hilarant à souhait où l’on apprend que chanter c’est un peu révéler son âme.

Samedi 10 février. 20h30. 13 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

La préfecture de Vaucluse vient d’annoncer que les conditions météorologiques (temps nuageux, vents faibles) seront propices à une détérioration de la qualité de l’air et que le niveau information-recommandations sera activé dans le département ce mercredi 7 février.

Une hausse des particules fines est attendue et va entraîner une dégradation de la qualité de l’air en Vaucluse, à cause des polluants émis par les industries et par le trafic routier, qui s’ajoutent à ceux issus du chauffage au bois qui se dispersent peu.

En application de l’arrêté interpréfectoral du 20 janvier 2022, la préfète de Vaucluse décide le renforcement :

  • des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces
    de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services
    concernés ;
  • de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la
    voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
  • des contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
  • des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.

Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

La 1re antenne de l’Ecole supérieure de l’immobilier, hors Paris, s’installe au Campus de la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse. L’école ouvrira en septembre prochain et formera les futurs collaborateurs de la filière immobilière tant en formation initiale qu’en formation continue. La CCI, la Fnaim et l’Ecole supérieure de l’immobilier (ESI) ont présenté le projet.

La 1re formation Bac +3 sera un Bachelor Responsable développement commercial immobilier qui sera d’ailleurs présentée demain, à l’occasion des Portes ouvertes grand public de ce samedi 3 février, au campus de la CCI, allée des Fenaison à Avignon. Pour Gilbert Marcelli, président de la CCI Vaucluse, l’arrivée de l’Ecole supérieure d’immobilier est un acte fort qui signe la 18e formation proposée sur le campus, avec la possibilité de passerelles entre les différentes formations ce qui offre davantage de chances aux étudiants d’intégrer des voies qui les satisfassent et nourriront le territoire de leurs talents et de leurs expertises.

Une première en France
«Provence-Alpes-Côte d’Azur fait partie des régions les plus prisées en terme d’activité immobilière, en France, a souligné Didier Bertrand, Président de la Fnaim Région Sud, relevant que la Fnaim, au niveau régional, comptait 1700 adhérents -10 000 agences au niveau national-, plus de 11 000 collaborateurs et réalisait 1 milliard de chiffre d’affaires.»

Pourquoi l’ESI s’installe à Avignon
«C’est la 1re fois qu’une antenne de ESI, référence dans le métier, s’installe hors Paris, à 2h40 de la capitale. Son implantation à Avignon se révèle donc centrale car la région Sud qui réunit, à elle seule, de grandes métropoles, de grandes, moyennes et petites villes, également de l’agriculture, de l’industrie de pointe comme le nucléaire, du tertiaire, du bord de mer, de la montagne et de la campagne. Proposer les 13 métiers de l’immobilier en Vaucluse, au cœur d’une région qui réunit autant de reliefs géographiques et d’activités économiques, faisait sens. A termes, les futures formations proposeront les diplômes du BTS au master, en passant par le bachelor. C’est-à-dire les mêmes formations qu’à Paris.»

Une école créée par une Fédération
«Cette école a été créée par la Fédération nationale de l’immobilier qui est le 1er syndicat des professionnels de l’immobilier en France et en Europe avec une expertise professionnelle, juridique et économique a entamé Céline Deytieux, Directrice générale de l’Ecole supérieure de l’immobilier. Nous formons plus de 20 000 professionnels par an, tant en formation initiale que continue, en présentiel comme en distanciel. L’un de nos plus grands atouts ? Nous avons la capacité de monter, pour chaque entreprise, une formation sur mesure. Nous proposons plus de 19 cursus qui sont autant de diplômes universitaires, ce qui est une nécessité lorsque l’on sait que l’on ne reste pas plus de 10 à 15 ans dans le même métier. Nous espérons une trentaine d’étudiants pour la rentrée de septembre pour atteindre très vite la cinquantaine d’étudiants. L’autre atout du campus est de proposer de pouvoir y vivre ce qui est très précieux pour les étudiants qui éprouvent de grandes difficultés à se loger, particulièrement dans les grandes villes.

La nécessité d’un vivier de collaborateurs
«Cette région nécessitait de pouvoir faire appel à un vivier de collaborateurs formés d’autant qu’Avignon est la porte de la Provence et de la région Sud, soulevait Jonathan le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse et Vice-président de la Fnaim Région Sud. Il était essentiel pour les professionnel de l’immobilier d’accueillir à demeure, l’école référente de l’immobilier qui offre des solutions de formation à nos jeunes et à nos collaborateurs. L’important ? Il sera de répondre aux défis de cette année charnière, notamment en ‘attaquant’ par des bachelors qui sont déjà en 3e année de formation, alors que nous subissons une très grave crise du logement.

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Le point sur l’immobilier en Vaucluse
«Après de premiers frémissements sur l’année 2022, le marché de l’immobilier a poursuivi son ralentissement de façon marquée et termine l’année 2023 en net repli. Après une période prolongée de dynamisme du marché, les ventes enregistrent une chute historique et inédite, avec des prix en baisse sur la majeure partie du territoire, relate Jonathan le Corronc Clady.

Une chute historique des ventes de 22%
«Les ventes de logements existants enregistrent une chute historique de 22%, inédite sur ces 50 dernières années. En Vaucluse la baisse des volumes est de 16,3 %.»

Au plan national
«Environ 875 000 ventes ont été réalisées en 2023, (contre 1 115 000 transactions en 2022) soit un retour 7 ans en arrière. Les prix sont en baisse dans la majeure partie du territoire, en particulier dans les grandes villes. À Paris, la baisse est de 5,7% dans un contexte d’inflation des prix à la consommation d’environ 5% en moyenne annuelle.»

Inflation, hausse des taux, difficile accès au crédit immobilier
«Cette décélération s’explique par l’effet combiné de l’inflation, de la hausse des taux et des difficultés croissantes d’accès au crédit immobilier : les Français ont perdu 15% de pouvoir d’achat immobilier en 2 ans.» 

Les prix marquent le pas 
«Côté prix, après des années de hausse sur l’ensemble de l’Hexagone, la plupart des territoires connaissent une baisse en 2023. Demeure une exception  sur la côte méditerranéenne, le Sud de la France et la Corse, dont les villes, comme Perpignan, Montpellier ou Nice, résistent avec des prix en hausse de 1 à 3%. C’est aussi le cas du Vaucluse avec une hausse de 1% sur un an cependant les prix baissent localement comme à Avignon avec -4,8%. Pour autant, toujours en Vaucluse, les loyers ont augmenté de 6,3 % en 5 ans dont 4,3% sur la seule année 2023.»

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Quelles perspectives pour 2024 ? 
«Après des mois de hausse, grippant l’ensemble du marché, les taux d’intérêt pourraient se stabiliser autour de 4% au cours du 1er trimestre 2024, redonnant un léger souffle au marché. Côté volume, le nombre de ventes devrait encore baisser sur l’année 2024 d’environ 10%, et plafonner aux alentours des 800 000 ventes.»

Une baisse des prix actée
«La baisse des prix, elle, devrait s’accélérer et prendre le relais de la baisse des volumes au cours de l’année. Les baisses observées dans les grandes villes les plus chères devraient se poursuivre.»

2024, année de transition
«2024 sera pour le marché immobilier une année de transition. Empêchés de mener à bien leurs projets immobiliers par l’explosion des taux et des prix toujours élevés, les Français auront encore des difficultés pour concrétiser leurs projets. Mais la fin de la hausse des taux d’emprunt et la baisse des prix devraient redonner du pouvoir d’achat aux ménages.» 

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Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

Aucun nouveau chantier n’est prévu en Vaucluse pour ce mois de février, mais certains travaux qui ont débuté en janvier ou avant vont se poursuivre.

Ce début d’année 2024 est marqué par le transfert de 44 km de Routes Nationales au Département de Vaucluse depuis le 1ᵉʳ janvier. Ce transfert concerne 38 km de RN7 : au Sud, entre le giratoire avec la RD 900 à Bonpas et le giratoire dit de l’Amandier à Avignon, et au Nord, entre le giratoire d’accès à l’A7, péage d’Orange Sud et la limite avec le Département de la Drôme. Il y a également 4,352 km de RN86 entre le giratoire avec la RD994 et la RN7 et l’approche du pont sur le Rhône à Pont-Saint-Esprit, ainsi qu’1 km de RN129 entre le giratoire avec la RD900 et la RN7 et l’accès à l’A7, péage d’Avignon Sud.

Ainsi, la RN7 transférée est renommée RD907, la RN129 devient une bretelle d’accès à la RD907 et est dénommée RD907g, et la RN86 transférée est renommée RD986. Le Département de Vaucluse sera officiellement gestionnaire de ces routes le 1ᵉʳ avril prochain. Jusqu’au 31 mars, la DIR Méditerranée en reste le gestionnaire.

Les chantiers en cours

  • Réalisation de la déviation provisoire de Pertuis entre le giratoire du Vidalet et le Chemin de la Beaume. Le chantier a débuté à la mi-mars 2023 pour une durée prévisionnelle de 10 mois.
  • Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
  • Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
  • Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. Les travaux débuteront mi-janvier pour environ un mois.
  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont démarré le 8 janvier pour une durée de six mois.
  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022.
  • Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera début 2024.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
  • Mise en sécurité du Château de La Tour d’Aigues. Les travaux ont démarré en septembre 2023, pour une durée de six mois.

Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

Vendredi soir, 19h dans les rues d’Avignon que l’on remonte jusqu’au Restaurant de la Tour vers le haut des remparts, avec, derrière eux, le quai de la ligne. Nous avons rendez-vous avec Catherine Jaouen, députée de Vaucluse pour les voeux 2024.

Au milieu d’une cinquantaine d’invités, Catherine Jaouen, députée du Rassemblement national, prend la parole, sacrifiant aux traditionnels vœux de bonne année. Cela fait six mois qu’elle siège dans l’hémicycle, invitée à reprendre le fauteuil de Joris Hébard qui s’est fait épingler en mars 2023, pour sa présence à l’inauguration de la nouvelle mosquée As-Sunnah du Pontet.

Résultat ?
Il écope d’un blâme du Rassemblement national. C’est qu’à Paris, Marine Le Pen et Jordan Bardella n’ont pas compris le poids électoral des communautés religieuses, musulmanes et particulièrement franco-turque au Pontet… Joris Hébard reprend le chemin de la Mairie, serre la main de Patrick Suisse –qui l’avait remplacé au fauteuil de maire et grand perdant de l’histoire- quand sa suppléante, Catherine Jaouen, avocate, se hisse au siège de députée.

Ce que Catherine Jaouen a dit
«Les sujets dont je m’empare sont vastes, comme la sécurité sans laquelle il n’y a pas de quiétude sociale, de sérénité économique et donc pas d’issues pour ceux qui ont l’ambition d’entreprendre. L’avocate rappelle alors la réponse surprenante qui lui est faite par un 1er ministre, fébrile, il répond ‘Nîmes et le Gard’ alors qu’elle l’interroge, lors d’une question au Gouvernement, sur Avignon et le Vaucluse… C’est tout dire !» se défend-elle.

Le sous-emploi des personnes en situation de handicap
«Je me suis engagée à défendre les questions de sous-emploi des personnes en situation de handicap, particulièrement au sein de l’Education nationale et dans les administrations afin qu’elles soient exemplaires alors qu’elles imposent sans cesse des quotas aux entreprises.»

Le combat contre les dérives
«J’ai dénoncé les dérives de l’écriture inclusive et du wokisme. Je défends l’initiative économique, l’entrepreneuriat et le pouvoir d’achat, la protection, l’entretien et la préservation du patrimoine et l’appel au mécénat. Je m’insurge contre la fermeture des parloirs le samedi, même aux avocats pour visiter leurs clients au centre pénitentiaire du Pontet qui souffre de manque de personnel et pourrait également fermer le vendredi. Enfin, Catherine Jaouen conclut, Ma permanence parlementaire vous est ouverte pour échanger et travailler ensemble à l’amélioration du quotidien de tous.»

Dans le détail
Catherine Jaouen a voté : pour le projet de loi immigration ; pour la Motion de rejet du projet de loi immigration ; contre le projet de loi pour le plein emploi ; S’est abstenue pour le Projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique ; A voté pour la proposition de loi facilitant la mise en œuvre de la lutte contre l’artificialisation des sols Zan et pour la loi de programmation militaire 2024-2030.

Ils étaient là
Parmi les personnalités politiques l’on pouvait reconnaître le maire du Pontet, Joris Hébard ; Bénédicte Auzanot, députée de la 2e circonscription ; des Conseillers départementaux et Régionaux ; des chefs d’entreprises ; des chefs d’établissements de l’enseignement ; le président de l’Ordre des médecins, des représentants du Barreau, des représentants consulaires : Chambre d’agriculture, des Métiers et de l’artisanat, de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, de la Fédé BTP84, de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier)…

Le poids de la droite de la droite en Vaucluse
Le Rassemblement National et la Ligue du Sud auront élu domicile dans cinq villes et villages de Vaucluse sur les 151 que compte le département et talonnent, en deuxième place dans les suffrages des municipales, des bassins de vie comme Avignon, Carpentras, Bollène et Cavaillon sans oublier le petit village d’Aubignan.

Ces partis qui ont déjà conquis…
Ces partis d’extrême droite auront déjà conquis le Pontet avec Joris Hébrard, Camaret-sur-Aigues avec Philippe de Beauregard, également Orange avec Jacques Bompard –dont le siège est finalement revenu, après de nouvelles élections, à son fils Yann Bompard le 30 novembre 2021, sous la bannière Ligue du Sud, bannière également partagée par Louis Driey pour Piolenc, tandis que Grégoire Souque pour Morières-lès-Avignon est élu sous l’étiquette du RN.

Ces villes où ils talonnent le 1er fauteuil
En revanche le parti de la droite de la droite arrive en deuxième position, à Avignon avec Anne-Sophie Rigaud, à Bollène avec Marie-Claude Bompard, à Carpentras avec Bertrand de la Chesnais et Cavaillon avec Bénédicte Auzanot.

Les RN progressent à la députation
Catherine Jaouen (RN) a remplacé Joris Hébrad (RN)
 –il avait été élu à hauteur de 14 700 voix- pour la 1re circonscription qui comprend Avignon Nord, Sud, Est, Ouest, le Pontet et Morières-lès-Avignon. Bénédicte Auzanot (RN) -à hauteur de 19 200 voix- dans la 2e circonscription qui comprend Bonnieux, Cadenet, Cavaillon, L’Isle-sur-la-Sorgue. Hervé de Lépinau (RN) –à hauteur de 19 600 voix- dans la 3e circonscription qui comprend Bédarrides, Carpentras Sud et Pernes-les-Fontaines. Mais le score le plus haut est atteint avec Marie-France Lorho (RN) –à hauteur de 29 000 voix- dans la 4e  circonscription comprend Beaumes-de-Venise, Bollène, Malaucène, Orange Est, Orange Ouest, Vaison-la-Romaine et Valréas. La femme politique est d’ailleurs la seule députée sortante à retrouver son siège. Enfin, tous batailleront à l’Assemblée nationale jusqu’en 2027.

Le point sur l’Assemblée Nationale
L’Assemblée Nationale totalise 88 députés Rassemblement national sur 577, dont 33 femmes pour ce parti. Renaissance en compte 161 ; la France insoumise 74 ; les Républicains 58 ; les Démocrates : Modem et Indépendants 51…

Le saviez-vous ?
Sur les 577 députés 220 sont des femmes, soit 38%. Elles étaient 13% entre 1997 et 2002. En 1958 elles n’étaient que 8 femmes. C’est dans les partis Ecologiste-Nupes que les femmes députées sont le plus représentées à 57% puis chez Renaissance à 42% et la France Insoumise LFI Nupes à 41%. La moyenne d’âge des députés est de 50,3 ans. La grande majorité des députés est cadre, dans chaque groupe politique où les professions intellectuelles –à 70%- sont les plus représentées comme avocat, médecin ou ingénieur. Peu de députés étaient employés ou ouvriers ce qui représente pourtant le tiers de la population.


Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

«Au-delà de ma présence ces derniers jours aux côtés des agriculteurs qui manifestent à Montélimar et à Piolenc, je souhaite ici leur renouveler tout mon soutien en ma qualité de présidente de la Chambre d’agriculture de Vaucluse mais aussi en ma qualité d’agricultrice », a entamé Georgia Lambertin.

Le compte n’y est pas
«Nous avons entendu les annonces du premier ministre Gabriel Attal mais pour nos productions vauclusiennes le compte n’y est pas : Viticulture, Arboriculture, lavande, maraichage, élevage, apiculture… Nous restons mobilisés. »

Vivre dignement de son travail
«Les agriculteurs manifestent aujourd’hui pour exprimer leur détresse et leur inquiétude, et pour demander à pouvoir vivre dignement de leur travail. Nos agriculteurs sont conscients du rôle fondamental qu’ils jouent pour nourrir la population. J’ai aussi bien entendu une pensée émue pour cette famille d’Ariège anéantie par la perte de deux êtres chers. Je pense à ce père de famille qui est rentré seul dans sa ferme. Quelle tragédie !*»

Ce qui s’est passé
(Ndlr) Mardi 23 janvier, Alexandra Sonac, originaire de Marseille, éleveuse de bovins et productrice de maïs, âgée de 36 ans et une de ses filles Camille 12 ans, présentent aux côtés de leur époux et père ont été fauchés à 5h45, derrière un mur de paille, par un véhicule qui a forcé le barrage de manifestants sur la RN20, près de Pamiers, dans l’Ariège. La mère a été tuée sur le coup et sa fille est décédée des suites de ses blessures. La famille est originaire de Saint-Félix-de-Tournegat.

La Chambre d’agriculture auprès des paysans
«La Chambre d’agriculture de Vaucluse accompagne nos agriculteurs au mieux tout au long de l’année et j’affirme et souhaite le faire encore davantage en ce moment de mobilisation historique dans notre pays. Nos services, notre directeur, le bureau et moi-même sommes déjà engagés à mettre en œuvre les avancées obtenues. Nous sommes aux côtés des représentants syndicaux pour proposer des mesures concrètes concernant notre département au gouvernement.»
MH


Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

En pleine crise agricole, le sociologue vauclusien Jean Viard défend les forçats de la terre. Depuis près d’un demi-siècle, cet observateur éclairé de nos vies décrypte, décode le milieu paysan. Avec « La campagne inventée » publiée en 1997, « L’archipel paysan, fin de la république agricole » en 2001, « Le sacre de la terre » en 2020, inlassablement, il met ses pas dans le sillon des cultivateurs.

« Aujourd’hui, le monde paysan a l’impression d’être en voie de disparition » précise Jean Viard. « Il ne voit pas son avenir clairement. Il se sent rejeté, déconsidéré, dénigré. Certains ironisent sur les culs-terreux. Or, depuis l’après-guerre, on a gagné 25 ans d’espérance de vie grâce à leur travail, grâce à l’amélioration de l’alimentation. C’est l’époque où le Général de Gaulle a demandé à son ministre de l’agriculture, Edgard Pisani, de faire entrer l’agriculture française dans la modernité pour atteindre la souveraineté alimentaire » ajoute Jean Viard.

Mécanisation de la production et produits phytosanitaires
« C’est aussi l’époque où on a commencé à utiliser des produits chimiques, où on a mécanisé la production, mis en place des organisations professionnelles et des coopératives pour fédérer toute cette main d’œuvre. » Mais ces investissements ont un coût, les paysans se sont endettés en achetant des parcelles toujours plus grandes, des tracteurs toujours plus puissants, climatisés, une moissonneuse-batteuse high-tech, une machine à vendanger qui enjambe les rangées de vignes et trie les grains de raisin, tout cela sous les conseils cyniques et mortifères de certains techniciens et banquiers. Et c’est à eux, les cultivateurs, de rembourser des prêts faramineux qui les étranglent quand ils n’arrivent pas à vivre dignement de leur travail. Certains ont travaillé dur plus de 40 ans pour toucher une retraite de 900€. On recense un suicide de paysan tous les deux jours, c’est dire leur degré d’abandon, dépression et de désespoir. »

Les exclus du progrès social
« Pendant que tous les autres travailleurs ont droit aux congés payés et aux 35h, eux sont exclus du progrès social, s’occupent de leurs vaches, chèvres, brebis et volailles 365 jours par an. Des labels et des normes ont été inventés pour que soient reconnues les appellations d’origine contrôlée ce qui est positif pour la mise en marché de produits du terroir de qualité, pour nos vins AOC, comme le rosé de Provence et le rouge des Côtes du Rhône. En revanche, le marché européen n’impose pas les mêmes mesures drastiques à tous. La preuve avec un seul exemple, la cerise. Nos arboriculteurs de Venasque et du Barroux ne peuvent pas utiliser de diméthoate pour lutter contre la « drosophila suzukii » quand nous importons à tire larigot des milliers de tonnes cerises turques imbibées de diméthoate. On nage en pleine absurdité. »

« On boit plus de bière que de vin »
« Côté viticulture, il faut bien voir que nos habitudes de consommation aussi ont changé. L’an dernier, on a plus bu de bière que de vin en France et les stocks de rouge craquent au point qu’on a autorisé la distillation à grande échelle. Quand on parle de ‘consom’acteurs’, on voit des citoyens aller faire leurs courses dans les fermes, acheter aux producteurs de la ceinture verte d’Avignon ou de Velleron, sur les petits marchés de village plutôt qu’au supermarché. Mais quand on lit le prix des fruits et légumes de nos paysans, face aux tomates importées d’Espagne et du Maroc en plein hiver, là où le prix de la main d’œuvre et des charges est ridiculement bas, les mères de familles monoparentales qui sont au Smic (Salaire minimum interprofessionnel de croissance) achètent ce qui est moins cher pour nourrir leurs enfants, au détriment de la qualité gustative et nutritionnelle. Mais c’est leur porte-monnaie qui leur impose ce choix. »

Rareté et cherté du foncier
« Pour revenir aux racines de cette crise agricole, il faut aussi évoquer la rareté et la cherté du foncier. Comme Jean Viard l’écrit dans « Le sacre de la terre » : « On a construit 63 000 ronds-points, des lotissements, des supermarchés et on a grignoté 20% de nos terres aux dépens de l’agriculture. Il faut arrêter de défigurer la France ». En 30 ans, le prix de la terre a été multiplié par deux, il faut compter un million d’euro pour une petite exploitation. Et on ne parle pas ici des vignes de Châteauneuf-du-Pape. Quel enfant de paysans a les moyens de dédommager ses frères et soeurs qui n’ont pas choisi d’hériter du domaine familial?  Le sociologue insiste : « Il faut former les jeunes, les inciter à s’installer, cultiver leur jardin, développer des start-up à la campagne ».

Vous avez dit agri-bashing ?
« Autre forme d’agri-bashing, les bobos néo-ruraux, ces ayatollahs de l’écologie. « Ils ont quitté la ville, se sont installés en pleine nature, à côté d’une ferme et ils ont intenté 1 200 procès aux paysans parce que le cri du coq les réveille, l’âne qui brait les dérange, le fumier pue, l’épandage pollue ou le tracteur fait du bruit ». Le défenseur des paysans martèle : « L’agriculture est un métier d’avenir. Elle nous nourrit, nous habille, capte le carbone. Avons-nous déjà oublié les Gilets jaunes qui se sont levés pour l’urgence climatique. Nous avons besoin de retrouver nos racines sur le champ. Le sol est le lieu de ressources, de culture, de mémoire, de territoire de la patrie. Il faut passer de l’agriculture-problème à l’agriculture-solution. Elle est un métier du futur, un lien entre la santé des hommes et le soin de la terre ».

Quelle sera l’ambiance au prochain Salon de l’agriculture ?
Il ajoute, ironique : « Dans un mois, les politiques vont faire les marioles au Salon d’l’Agriculture, se pavaner dans les allées du Parc des Expositions, Porte de Versailles, caresser les paysans et leurs bêtes dans le sens du poil, partager l’apéro et le saucisson, les mêmes qui ont signé subrepticement en novembre un accord avec la Nouvelle Zélande qui prévoit la suppression des droits de douane sur les kiwis, pommes, oignons, viandes, le beurre, le miel, le lait en poudre. 18 000km nous séparent de ce territoire aux antipodes de la France, dans le Pacifique Sud. Et ils prétendent favoriser les circuits courts au Ministère de l’Agriculture ? Interroge Jean Viard. Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages. Stop à l’hypocrisie, à l’enfumage, au double discours. »
« La  campagne inventée » – L’archipel paysan, la fin de la république agricole » – L’Aube Le sacre de la Terre » – L’Aube www.editionsdelaube.com     

 L’Agriculture en Vaucluse
115 000 hectares de surface agricole  : 31% du territoire (dont 22 761ha en bio).
12 700 emplois : 4 300 dirigeants, 2 800 permanents, 5 600 CDD (Contrats à durée déterminée, occasionnels et saisonniers.
Chiffre d’affaires : 1,106 milliard d’euros.

La production en Vaucluse
N° 1 cerise, raisin de table, ail, courge.
N°2 poire Guyot, pomme Golden & Granny.
N°3 fraise, pastèque , vins AOC.

Viticulture :
50 000 emplois.
2 millions d’hectolitres produits par an.

         

   


Lancement du numéro spécial Vaucluse du magazine Masterchef

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/39/   1/1