28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Vaucluse : les travaux prévus en mars

Réparation d’un pont au Pontet, poursuite des chantiers de Memento, du collège collège Saint-Exupéry à Bédarrides ou encore de la déviation d’une route à Orange. Quels travaux sont prévus au mois de mars en Vaucluse ?

Un nouveau chantier va débuter le lundi 11 mars prochain en Vaucluse. Il s’agit de la réparation du pont de la RD907n au Pontet qui présente une fissuration importante. Les travaux devraient durer cinq mois, des fermetures de nuit et déviations locales sont à prévoir.

Les autres chantiers en cours

  • Réalisation de la déviation provisoire de Pertuis entre le giratoire du Vidalet et le Chemin de la Beaume. Le chantier a débuté à la mi-mars 2023 pour une durée prévisionnelle de 10 mois.
  • Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
  • Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont démarré le 8 janvier pour une durée de six mois.
  • Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera à la fin du mois d’avril.
  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022 et devraient se terminer cet été.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
  • Mise en sécurité du Château de La Tour d’Aigues. Les travaux ont démarré en septembre 2023, pour une durée de six mois.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.

Vaucluse : les travaux prévus en mars

En présence de nombreux invités, Dominique Santoni s’est félicitée de la taille du stand Vaucluse au coeur de l’espace de la Région Sud au Salon international de l’agriculture à Paris : « 192m2, jamais il n’a été aussi grand. Mais jamais non plus, les difficultés que traversent les paysans n’ont été aussi grandes ! Et si l’effectif pèse peu, 1% de la population française, il pèse lourd dans le cœur des Français et surtout, il les nourrit. »

« Ce stand c’est notre façon à nous de dire 192 fois aux agriculteurs que nous les aimons et que nous les soutenons, a déclaré Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse. Il faut leur proposer des salaires décents, une simplification administrative et arrêter les contrôles tatillons et intempestifs. » Dans ce Village des Saveurs, fontaine de pierre et épicerie fine mettent en valeur 175 références de confiseries, miels, huiles d’olive, charcuteries, conserves, pâtés, confitures, vins, biscuits, sirops, tisanes, nougats, viandes, bières et chocolats…

Le Vaucluse, une terre agricole

« Grâce à eux, c’est tout un art de vivre qui tient en quatre mots : manger bien et boire bon, ajoute la présidente du Département. L’agriculture façonne nos paysages, elle donne une âme à la ruralité, elle permet au Vaucluse d’être la 1e terre nourricière de la Région Sud. Notre département compte 5 200 exploitations. Grâce à son travail, chaque paysan nourrit 108 vauclusiens. D’ailleurs, nous consacrons 6,3M€ pour soutenir cette politique agricole et forestière, promouvoir la Fraise de Carpentras, le raisin Muscat du Ventoux ou la Cerise des Monts de Venasque. Nous avons mis en place le ‘Plan Eau’ pour atténuer les effets du changement climatique, nous protégeons le foncier agricole et luttons contre les friches, nous favorisons le pastoralisme et l’installation des jeunes agriculteurs (54 depuis la création du dispositif ‘Graine d’avenir’). Avec ‘Agrilocal.fr’  9000 repas par jour sont servis en circuits courts dans les cantines des 32 collèges du département. ‘Terroirs en Fête’, à l’Arbousière en juin, attire plus de 10 000 visiteurs chaque été. Le chef étoilé de La Mirande, Florent Pietravalle est en couverture d’un numéro de la revue gastronomique Masterchef’. Enfin, n’oublions pas  que nous comptons 42 IGP et 74 AOP, c’est dire le niveau d’excellence de nos productions labellisées. »

En l’absence de Renaud Muselier, le patron de la Région Sud pour raison de santé, c’est le président délégué, le maire de Nice Christian Estrosi qui a pris la parole : « Le Sud, ses 20 000 exploitations, ses maraichers, ses vignerons, ses 3Mds€ de chiffre d’affaires, son mimosa, sa truffe, son huile d’olive, sa pôle position mondiale en vin rosé, il fait rêver. Comme le Vaucluse, ses paysages, ses cerises, ses fraises et ses melons. »

Christian Mounier, fils de paysans et conseiller départemental vauclusien en charge de l’agriculture insiste : « Les plus grands défenseurs de l’environnement, ce ne sont pas les écologistes, mais les cultivateurs. Et toute la société leur est redevable. Ils nous nourrissent. Il faut les accompagner dans la diversification des cultures avec  par exemple des pistaches ou des amandes. »

Inauguration de l’espace de la Région Sud.

Le Vaucluse, bien représenté au Salon de l’agriculture

Au fil des déambulations dans le Village de Vaucluse, on tombe sur la Confrérie de la Fraise de Carpentras qui a intronisé François Hollande, Gérard Larcher ou le chanteur Patrick Hernandez (‘Born to be alive’). Ou sur le Domaine de Mayol, installé sur 40 hectares en Luberon. Détenu depuis l’an 910 par la même famille Viguier, 100% bio qui exporte 40% de ses 150 000 à 200 000 bouteilles.

Un peu plus loin, une cave à bières, la Brasserie artisanale du Ventoux d’Alexandre de Zordi, créée en 2015 à Carpentras et qui vient d’obtenir une médaille d’or au Concours Général Agricole pour sa canette ‘Altitude 1050’,  brassée avec du malt d’orge et de blé, blonde, ambrée, fruitée qui titre 4,5°. « Elle a du goût et elle désaltère, dit-il. Et nous sommes une petite équipe, avec Corinne, Christophe, Hervé et Emmanuel. Notre chance, c’est la qualité de notre eau de source qui est d’une totale pureté. On en produit 4 500hl /an et notre chiffre d’affaires est de 1,5M€. »

Une nouvelle venue au Salon de l’agriculture de Paris : Laurence Castelain et sa Chocolaterie éponyme. « Avec notre Team 84, on fait bloc, on joue collectif avec une gamme à l’accent provençal, comme la fraise de Carpentras ou l’ail de Piolenc, explique-t-elle. Plus on est nombreux, plus on a de la valeur ajoutée. » Elle qui travaille aussi avec les jus de fruits Kookabarra ou l’apiculteur de Goult David Ganet qui expose à Paris ses miels d’acacia, de châtaignier et de lavande. Il commercialise entre 3 et 6 tonnes de miel par an.

Aurélie Ricard est présente aussi Porte de Versailles. Venue de Montfavet où sa fabrique familiale de rideaux en perles de buis date de 1909. 115 ans de savoir-faire qui  innove et devient furieusement tendance dans la décoration intérieure. Elle travaille avec architectes et designers. « Je viens de collaborer avec la maison Hermès pour un défilé de mode organisé à la Villa Noailles à Hyères, ce qui me donne une sacrée visibilité », se félicite-t-elle. Elle qui exporte aux USA comme à Dubaï et dont le chiffre d’affaires à 2 chiffres a explosé de + 20% l’an dernier.

Le président des Vignerons Indépendants de Vaucluse, Thierry Vaute. Ce modèle représente 60% de la production viticole française. « Des vins d’auteurs signés par des artisans engagés », qui se doivent, dit-il, « de permettre aux vignerons de passer le cap des années de crise que nous traversons, de recalibrer l’offre notamment dans le vin rouge dont la filière est en souffrance et de soulager la trésorerie exsangue des caves frappées par l’inflation. »

Enfin dans le Stand ‘Interfel’ (l’Interprofession qui soutient et développe la consommation de fruits et légumes frais), conférence de presse sur la cerise des Côteaux du Ventoux, la 1e et seule cerise reconnue IGP en France depuis 2021 par la Commission européenne. Elle regroupe une cinquantaine de producteurs sur 300 hectares avec un potentiel de 3 000 tonnes de Burlat, Bigalise et Sweetheart. René Reynard insiste sur la nécessité de mise en place d’un ‘Plan Cerise’  avec des orientations pour les producteurs et il donne rendez-vous le 16 mai à Blauvac pour l’inauguration de la Stèle ‘Cerise des Côteaux du Mont-Ventoux IGP’ et le lancement de la campagne 2024.

Dans un large sourire, Violaine Démaret a conclu devant les élus et les producteurs vauclusiens assemblés sur le stand Vaucluse : « Je tenais à être parmi vous pour vous dire ma grande fierté, mon immense admiration pour tout ce que vous faites. Vous êtes le talent de notre terroir. » Avant de conclure sous un tonnerre d’applaudissements : « Et surtout n’oubliez que je vous aime ! »


Vaucluse : les travaux prévus en mars

L’entreprise Gaz Réseau Distribution France (GRDF) a nommé Olivier Bonifay au poste de directeur territorial de Vaucluse en Région Sud-est. Il a pris ses fonctions le 1er février dernier et a succédé à Philippe Rechiniac.

« Je suis très heureux de revenir dans le Vaucluse », déclare Olivier Bonifay qui avait déjà occupé ce poste de 2016 à 2020 dans le département. Aujourd’hui, il assure également la direction des Bouches-du-Rhône. « Je souhaite poursuivre l’accompagnement des collectivités vers plus de sobriété et d’efficacité énergétique, et participer au renforcement de la place du gaz et notamment du gaz renouvelable, dans la transition énergétique, afin de contribuer à la décarbonation du territoire », ajoute-t-il.

En Vaucluse, GRDF comptabilise trois sites à Avignon, Orange et Carpentras, 1591 km de réseau sur 57 communes, et 1.4 TWh de gaz acheminés.

V.A.


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Le mardi 20 février dernier, le lieutenant Vincent Bertin a officiellement pris ses fonctions de commandant du Peloton Autoroute d’Orange. Il a été installé par le commandant de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR) de Vaucluse, le capitaine Arnaud Boque-Lazdinis.

La cérémonie s’est déroulée devant l’Arc de Triomphe d’Orange en présence de Yann Bompard, maire d’Orange, Philippe De Brion, secrétaire général de la sous-préfecture de Carpentras, et Valérie Andres, conseillère départementale.

Le lieutenant Vincent Bertin compte 33 gendarmes, hommes et femmes, sous ses ordres, afin d’assurer la sécurité des mobilités, principalement sur l’A7 entre Bollène et Avignon Sud et sur l’A9 entre Orange et Remoulins.


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Le Concours Général Agricole a lieu cette année lors du Salon international de l’agriculture à Paris. Cette année, 136 vins vauclusiens ont remporté une médaille d’or.

Créé en 1870, le Concours Général Agricole se divise en trois grandes catégories : les Concours des Animaux, les Concours de Jugement par les Jeunes, et les Concours des Produits. Ces derniers récompensent les meilleurs vins et les meilleurs produits du terroir français.

Beaumes-de-Venise, Cairanne, Châteauneuf-du-Pape, Côtes du Rhône, Côtes du Rhône Villages, Gigondas, Grignan-les-Adhémar, Luberon, Muscat de Beaumes-de-Venise, Rasteau, Vacqueyras, Ventoux, IGP des coteaux des Baronnies, IGP du Vaucluse, IGP Méditerranée, toutes les appellations du département de Vaucluse sont au palmarès du Concours général agricole cette année.

En tout, 279 vins vauclusiens ont obtenu une médaille (contre 284 l’année dernière), dont 136 la médaille d’or (116 en 2023), 115 la médaille d’argent (113 en 2023), et 28 la médaille de bronze (55 en 2023). Les vins en Luberon se sont largement démarqués puisqu’ils ont obtenu le plus de médailles d’or (24), à égalité avec ceux des Côtes du Rhône, suivis de près par les vins du Ventoux. Parmi les médaillés d’or, 89 sont en rouge, 21 en rosé, et 26 en blanc.


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de sauvegarde des biens culturels (PSBC)  et des œuvres (PSO) du Palais des Papes, la Ville d’Avignon, Avignon Tourisme, le SDIS 84 (Service Départemental d’Incendie et de Secours de Vaucluse), la Préfecture de Vaucluse et la Police nationale ont organisé un exercice d’envergure simulant une intervention de sauvegarde des œuvres au cœur du Palais des papes.

Cet exercice fait suite à l’incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris intervenu les 15 et 16 avril 2019 et tend à s’organiser efficacement dans la lutte contre l’incendie dans un édifice historique.

  • Dans le détail
    Il s’agissait de tester l’interaction COS (Commandant des opérations de secours) – représentant de l’établissement ; Tester et valider la méthodologie d’intervention sur une opération PSO (Plan de sauvegarde des œuvres) et de mettre en œuvre l’ETARE 360° (Plans établissements répertoriés) du Palais des Papes.

L’exercice diligenté par le commandant Pailloux a débuté ce mardi 27 février à 8h15 sur le parvis du Palais des Papes (en particulier côté montée Jean XXII) et a mobilisé 17 véhicules stationnés sur la place du palais jusqu’à midi, ainsi que 33 professionnels du SDIS 84.

Copyright O Tresson

L’exercice a consisté à simuler une intervention de sauvegarde d’œuvres au sein du monument, en particulier dans les salles du Consistoire et de Jésus, au rez-de-chaussée du monument.

Le Palais des Papes a été, par conséquent, exceptionnellement fermé aux visiteurs jusqu’à 12h, et l’accès à la circulation des piétons sur le parvis devant le monument a été limité.
MH

Copyright O Tresson


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Cardère éditeur, installé à Avignon, a sorti le 1er tome de la Pastothèque, une description éco-pastorale des milieux naturels du Sud de la France dans un contexte de changement climatique. Le tome 1 fait état des étages alpins, subalpin et montagnard, comprenant également le Vaucluse.

Cet ouvrage scientifique propose de réactualiser les inventaires réalisés à la fin des années 1990, de la haute montagne à la Méditerranée, dévoilant la diversité des milieux mobilisés par les troupeaux pastoraux. Ce livre est d’autant plus important que le changement climatique a bouleversé les milieux et donc leur gestion pastorale, permettant aux éleveurs et bergers de s’enrichir de nouveaux retours d’expérience développés ces dernières années.

Un ouvrage dévolu aux éleveurs, bergers et pastoralistes
La Pastothèque  Tome 1, Montagne s’adresse aux éleveurs, bergers et pastoralistes pour les aider à s’adapter aux changements climatiques. Outil opérationnel, il aide à l’identification des milieux pastoraux de grande diversité. L’ouvrage identifie chaque milieu, recense l’éventail des fonctions d’alimentation mobilisables pour satisfaire aux besoins des animaux, précise les modes de gestion adaptés, détaille les dynamiques des milieux avec un objectif de reconquête pastorale des espaces.

Dans le détail
De la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes, garrigues et maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces milieux non cultivables, c’est par la seule pratique pastorale que les éleveurs auront à s’adapter aux accidents climatiques plus fréquents et plus intenses. C’est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les milieux pastoraux les plus sensibles et ceux les plus résilients, susceptibles de fournir des solutions au pâturage.

Les espaces pastoraux de saison en saison
C’est en effet l’atout majeur des végétations pastorales que de proposer une diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il faut savoir jongler de saison en saison. Herbes grossières, buissons comestibles et abri des sous-bois fournissent une palette de possibilités en complément de l’herbe verte et tendre.

La Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée.
Conçue pour la plupart des services pastoraux avec l’appui de chercheurs, elle propose une typologie unifiée des milieux pastoraux en permettant de les caractériser, de décrire les fonctions d’alimentation mobilisables pour chacun, de quantifier les ressources et aborde leurs fonctionnalités climatiques pour fournir aux éleveurs, bergers et acteurs du monde pastoral quelques clés d’adaptation aux effets du changement climatique.

Les infos pratiques
La Pastothèque. Tome 1. Montagne, étages alpin, subalpin, montagnard. Le nouveau référentiel des milieux pastoraux du Sud de la France. Cardère éditeur. Imprimé en Europe, en avril 2023. 512 pages. 30€. 24cm X 16,5cm. Isbn 978-2-37649-036-4  https://carderre.fr


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Marie-Pierre Monier, sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse ont réuni des représentants de la filière lavande et lavandin, la coopérative France Lavande ainsi que des élus locaux à Montguers pour faire le point sur la situation et élargir le champ de réflexion sur l’arboriculture, l’élevage, la viticulture des territoires de montagne sèche. Tour d’horizon également de l’avancée des sujets traités.

Mais avant que ne débute la réunion une trentaine d’agriculteurs s’est présentée,
interpellant les élus sur les difficultés rencontrées sur la filière lavandicole et notamment sur les 4M€ sur les 10 obtenus par les sénateurs. Ils ont également exprimé leur crainte quant à l’absence de relève professionnelle concernant leurs secteurs d’activité. Il résulte de cette réunion que nombre de filières agricoles partagent de grandes difficultés dans une conjoncture où la spéculation règne corrélée à des prix systématiquement revus à la baisse.

S’organiser pour continuer à exister
Dans le même temps, les filières s’organisent notamment pour entamer le travail en montagne sèche, s’adonner à la polyculture pour enrichir le sol, nourrir le partage des bonnes pratiques et des échanges d’expérience ainsi que pour s’informer des dernières avancées de la recherche, comme les sélections variétales, la lutte contre les ravageurs et maladies, « même si 20 % du financement reste à la charge des filières et sont, dans la situation actuelle, difficiles à mobiliser,  » observe le sénateur Stanzione.

Seul le poids du collectif fera pencher la balance
Marie-Pierre Monier, la sénatrice de la Drôme et Lucien Stanzione, le sénateur du Vaucluse ont salué le travail collectif qui s’engage tant entre les filières qu’entre les chambres d’agricultures départementales. Ils estiment ces liens porteurs d’espoir pour l’avenir. Ils vont, de leur côté, continuer à sensibiliser le ministère et les collectivités territoriales sur la nécessité de considérer la situation d’ensemble des territoires de montagne sèche et de leurs filières en difficulté, ainsi que sur la prise en compte particulière de la polyculture de diversification.

Au quotidien ?
Plaider pour un soutien spécifique de toutes les filières agricoles –arboriculture, viticulture, lavande, cerise…- par tous les moyens pour maintenir les exploitations ; mieux considérer les spécificités territoriales ; parvenir à un prix de vente qui ne soit jamais inférieur au coût de revient et qui permette, aux agriculteurs, de vivre du revenu de leur travail. Pour Lucien Stanzione, la recherche, le développement de solutions alternatives aux produits phytosanitaires sont les pistes les plus sérieuses à explorer pour soutenir durablement l’ensemble des filières. 

Dans le détail

La distillation
Le 13 février dernier, au Sénat, Lucien Stanzione a évoqué les difficultés rencontrées par les filières vauclusiennes : viticulture, lavande, cerise de bouche et d’industrie, la truffe, la recherche face à la ministre déléguée de l’agriculture, Agnès Pannier-Runacher.
«Alors que depuis 2021, je ne cesse d’alerter le gouvernement sur l’ampleur de la crise viticole et l’urgence de déployer des mesures d’accompagnement concrètes pour les exploitants en difficulté, je vois mes demandes rejetées. Et c’est seulement face aux braises de la colère, que le Gouvernement déploie un fonds d’urgence de 80M€ pour accompagner les exploitations viticoles les plus en difficultés. Je remarque, cependant, que seulement 4,7M€ sont annoncés pour le Vaucluse alors que près de 1,2 million d’hectolitres pour les Côtes-du-Rhône rouges, sont encore en cuve, malgré 3 distillations.

La lavande, la cerise, la truffe
Le sénateur Stanzione s’étonne que le reliquat de 4M€ sur les 10M€ d’aides votées par le Sénat  l’été dernier ne soit toujours pas versé aux lavandiculteurs. Le maire honoraire d’Althen-des-Paluds continue à se battre pour la cerise de bouche et d’industrie pour laquelle la couverture filet reste inefficace contre les ravageurs. Il demande le soutien aux producteurs de truffe dont l’exploitation reste aléatoire, notamment au regard du réchauffement climatique. Quant au volet prédation et de survie du pastoralisme, le sénateur redoute le manque de moyens et le nouveau plan loup qui ne répond pas aux attentes des éleveurs.

Un amendement retoqué
Le 8 décembre 2023 lors de l’examen des crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales du projet de loi de finances pour 2024, la majorité et la droite sénatoriales avaient émis un avis défavorable sur l’amendement proposé par Lucien Stanzione, visant à créer un fonds d’urgence de 20M€ pour la filière des côtes du Rhône, à l’exception de certains grands crus comme le Châteauneuf-du-pape où le Gigondas, les exploitations des Côtes-du-Rhône souffrant de surproduction. 

Ci-dessous, Marie-Pierre Monier, Alain Aubanel, Le Maire de Revest-du-Bion (04), Patrice de Laurens (ancien DRAAF Paca et Président du Comité Interministériel sur les Huiles essentielles)


Vaucluse : les travaux prévus en mars

Ce lundi 19 février, le Département a procédé à une distribution de balles et de volants auprès de l’ensemble des 102 clubs vauclusiens de tennis, tennis de table et badminton. Un choix loin d’être anodin en cette année olympique où tous les sports sont mis à l’honneur et où les sports de raquette prennent de plus en plus d’importance. 

En décembre dernier, le Département avait procédé à une distribution de ballons pour les clubs de sports collectifs. Ce lundi 19 février, la collectivité territoriale a poursuivi son engagement en faveur de l’esprit et de la pratique sportive avec une distribution de balles et de volants auprès des clubs de tennis, tennis de table et badminton du territoire vauclusien.

Une action qui rentre dans le cadre de l’offre départementale et qui apporte une plus-value matérielle très importante pour les associations sportives concernées. Un acte significatif en cette année de jeux olympiques qui se dérouleront à Paris.

Une aide financière pour un apport essentiel !

En termes de chiffres, c’est plus de 1 200 volants et près de 7 000 balles (6 950 pour être précis) qui ont été distribués aux 102 clubs de sports de raquette vauclusiens. Le tout pour un coût total de 11 650€. « Grâce à cette opération, qui a lieu six mois avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Département agit activement en faveur de l’accès à la pratique sportive, en offrant aux clubs les moyens d’accueillir les licenciés dans de bonnes conditions », a déclaré Christelle Jablonski-Castanier, vice-présidente du Département chargée des Sports, de la Vie associative et des Collèges, présente pour l’occasion.

Cette manifestation a été également l’occasion pour les agents départementaux d’échanger avec les sportifs et membres des associations sportives. La distribution de ce matériel apparait comme nécessaire voire essentiel face à la multiplication du nombre d’adhérents dans les sports de raquette, à commencer par le tennis.

La Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur a dépassé la barre des 100 000 licenciés, une première. Un regain d’intérêt qui peut également s’expliquer par la montée en puissance de la pratique du padel qui a généré une nouvelle dynamique autour des sports de raquette. Ce surplus matériel devrait permettre aux 102 clubs et associations d’accueillir leurs adhérents dans de meilleures conditions, renforcer la qualité des entrainements et une recrudescence du nombre de pratiquants.   

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/37/   1/1