28 août 2024 |

Ecrit par le 28 août 2024

Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

A Cavaillon, le marché des producteurs reprend dès ce jeudi 21 mars au Grenouillet, face aux arènes. Le maire de la ville, Gérard Daudet, lancera officiellement le marché à 16h.

Tous les jeudis de 16h à 18h30, les Cavaillonnais pourront trouver des produits locaux de qualité et de saisons. L’occasion idéale de soutenir l’agriculture vauclusienne.

En plus des fruits et légumes de saison, peuvent s’ajouter des produits tels que huile d’olive, jus de fruits, miel et produits de la ruche, fromage et terrine de chèvre, œufs et volaille.

Le marché des producteurs sera en place tous les jeudis jusqu’au 26 septembre.


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Comme chaque année, la Ville de Monteux organise une exposition des plus belles photos de son feu d’artifice de l’année précédente. Cette année, les photos du Feu de Monteux 2023 seront rendues visibles au public les vendredi 22 et samedi 23 mars à la Chapelle des Pénitents Noirs.

En 2023, la Ville avait proposé un nouveau concept : un festival d’art pyrotechnique. Le public, qui avait pu découvrir les cultures pyrotechniques très différentes des Etats-Unis, de la Chine et de l’Espagne, pourra de nouveau effectuer ce voyage gratuitement à travers l’exposition.

Le vernissage aura lieu le vendredi 22 mars à 18h30.

Vendredi 22 mars à partir de 18h. Samedi 23 mars de 10h à 12h30 et de 14h à 17h. Gratuit. Chapelle des Pénitents Noirs. Rue Alphonse Daudet. Monteux.


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Le festival cinématographique Les Rencontres du Sud, qui a lieu du lundi 18 au samedi 23 mars à Avignon, rend hommage à Disney qui a fêté ses 100 ans en 2023, en lui dédiant une matinée ‘Ciné Pitchoun’ ce samedi 23 mars au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet.

Les enfants pourront choisir leur séance de cinéma parmi huit films cultes proposés. La Reine des neiges, Winnie l’Ourson, Ratatouille, Cars, ou encore La Petite Sirène, il y en aura pour tous les goûts. Les enfants sont invités à venir déguisés en leur personnage Disney préféré. Des animations seront organisées et de nombreux cadeaux seront à gagner.

Pour l’occasion, la place sont au prix de 6€. Pour réserver, cliquez ici.

Samedi 23 mars. 9h30. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Ce samedi 23 mars, nous retrouverons sur la grande scène de l’auditorium du Thor Luis de La Carrasca avec son nouveau spectacle Baró Drom.

Andalou de Grenade, Luis de la Carrasca s’impose comme l’une des plus emblématiques signatures du monde flamenco. Sous son impulsion a été créé L’Association Andalouse Alhambra (AAA) , une manière pour cet auteur-compositeur, musicien et chanteur andalou de se rapprocher de sa culture. L’AAA produit ses albums et diffuse ses spectacles depuis 2014.

Un état d’esprit, un message rempli d’amour et de générosité

Pour Luis de La Carrasca, « le Festival Andalou représente toute l’âme qu’un bon andalou doit avoir en lui. Il vit cette âme de l’intérieur. Cela est sa culture, sa personnalité, sa vie, sa manière de ressentir en fait sa propre existence qu’il prend plaisir à partager avec le public, les aficionados de ce trésor culturel. »

Baró Drom ou « Le grand chemin pour les gitans de l’Inde »

Dans ce nouveau spectacle, il poursuit son exploration sonore entre tradition et modernité. Tiré de son cinquième disque éponyme, Baró Drom (Le grand chemin pour les gitans de l’Inde) invite le public à embrasser le flamenco dans toute sa diversité : Jazz, cancion, rumba gitana, fusions de guitares flamencas et d’instruments traditionnels indiens, mélopées arabo-andalouses, piano-voix intimiste. Tout concourt à nous offrir une musique sans limite.

Luis de la Carrasca : auteur-compositeur, création artistique, chant
José Luis Dominguez et Manuel Gomez : guitares
Domingo Moreno : cajón/percussions
Olivier Lalauze : contrebasse
Antonio Paz : piano
Céline Daussan « la Rosa Negra » : chœurs, palmas et danse

Samedi 23 mars. 20h30. 10 à 23€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Le Syndicat mixte du bassin des Sorgues va mener une étude inédite visant à comprendre le fonctionnement des eaux souterraines de la plaine des Sorgues. Un projet qui se déroulera sur 18 communes d’avril à juillet 2024. 

Le Syndicat mixte du bassin sorguais (SMBS) poursuit sa mission de préserver les milieux naturels du bassin des Sorgues. D’avril à juillet 2024, un agent du SMBS effectuera de nombreux prélèvements et relevés de profondeur de la nappe au sein de forages et de puits des habitants. 

Ces travaux auront lieu sur l’ensemble des 18 communes de la plaine des Sorgues (L’Isle-sur-la-Sorgue, Lagnes, Le Pontet, Le Thor, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Saumane, Sorgues, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène, Velleron, Jonquerettes, Fontaine-de-Vaucluse, Entraigues-sur-la-Sorgue, Châteauneuf-de-Gadagne, Caumont-sur-Durance, Bédarrides, Althen-des-Paluds).

Une meilleure gestion des ressources en eaux à venir

Les mesures récoltées serviront à mieux comprendre le fonctionnement de la nappe et ses interactions avec la Sorgue, mais surtout à établir une cartographie de profondeur des eaux souterraines. Les résultats de l’étude seront essentiels pour établir une meilleure gestion des ressources en eaux et mieux appréhender et anticiper les impacts du changement climatique sur le territoire. 


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Devant l’affluence lors de ses précédentes AG (Assemblée générale), la CPME 84 a vu les choses en grand cette année pour ne pas être trop à l’étroit. Fort de près d’un millier d’adhérents directs, la première organisation patronale du département a tenu son événement annuel dans l’une des salles du cinéma Pathé Cap Sud à Avignon. L’occasion pour son président, Bernard Vergier, de dresser le bilan de l’année écoulée ainsi que d’évoquer 2024. Le tout sous le regard d’Alain Gargani, président régional de la CPME-Sud, admiratif du dynamisme de sa section vauclusienne.

Après la mobilisation sans précédent lors de l’AG 2023 au Novotel Avignon-Nord à Sorgues, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse s’est résignée à quitter son lieu d’organisation habituel pour abriter cette AG 2024. 

Ainsi, après les 300 participants de l’an dernier, ils étaient près de 400 ce jeudi 14 mars au Pathé Cap Sud d’Avignon à assister à cette assemblée générale ordinaire. 

Inquiétude pour les filières Immo et BTP

Après avoir tenu à rappeler l’engagement de François Asselin, président national de la Confédération, sur les problématiques « de la crise énergétique, de l’inflation, des difficultés de recrutement et plus récemment sur la nécessité de simplification administrative », Bernard Vergier a ensuite évoqué ses craintes pour l’année à venir.

« Notre inquiétude première en cette année 2024 se tourne vers la filière de l’immobilier et du BTP, ainsi que l’ensemble des activités connexes, explique-t-il. Nous devons impérativement aboutir à une stabilisation des taux de crédit afin de relancer l’activité des transactions immobilières. De nombreuses filières subissent l’effet de ce marché atone, cela passe par l’activité des banques, aux études notariales, aux agences immobilières, aux architectes et bien entendu sur l’ensemble de la filière du bâtiment. »

Baisse du moral des entrepreneurs 

« La dernière enquête de conjoncture réalisée par la CPME en fin d’année 2023 confirme la baisse de moral des entrepreneurs, constate ensuite à regret Bernard Vergier. Quasiment tous ressentent l’impact de l’inflation qui se traduit par une baisse des marges pour la moitié d’entre eux. Plus de la moitié des dirigeants estime que le prix de l’énergie est actuellement un problème pour leur entreprise. Plus de la moitié (52%) des dirigeants interrogés jugent difficile l’accès au crédit bancaire, tandis que les trois quarts (78%) estiment que les conditions de financement se sont durcies par rapport à l’année dernière, ce qui pénalise les investissements et l’emploi. Plus d’un quart (28%) des entreprises ayant souscrit un PGE disent rencontrer de plus en plus de difficultés pour le rembourser. Ces entreprises demandent un étalement du remboursement de leur PGE sans dégradation de la cotation Banque de France. » 

Le miroir aux alouettes de l’entrepreneuriat individuel

Évoquant tour à tour la multiplication des contraintes administratives et règlementaires, la récente polémique sur l’acquisition de congés payés durant un arrêt-maladie, ou bien encore la faiblesse de revenu de certains patrons (75 % des chefs d’entreprise de TPE-PME perçoivent moins 4000€ par mois et 20 % gagne moins que le Smic), le président de la CPME 84 a aussi mis en garde contre le mirage de l’entrepreneuriat individuel. « Trop de personnes se lance dans l’entrepreneuriat sans modèle économique réel, il existe une vraie précarité entrepreneuriale. Ce public-là devient des invisibles. Oui à l’entrepreneuriat, mais pas dans n’importe quelles conditions ! »

Les difficultés de recrutement ne sont pas une fatalité

Pour la CPME 84, cette AG 2024 a été aussi l’occasion de rappeler les tensions sur le marché du travail : « Comme nous le disions l’an dernier lors notre Assemblée Générale, dans ce contexte global viennent se rajouter d’importantes difficultés de recrutement qui concernent toujours l’ensemble des filières. Le Vaucluse enregistre malheureusement le plus fort taux de chômage de la région et le 11ᵉ rang national. Un niveau de qualification insuffisant impacte lourdement l’économie locale, particulièrement sur le bassin du Grand Avignon. Les chefs d’entreprise y rencontrent de grandes difficultés de recrutement. Ces difficultés ne doivent pas être une fatalité. »

Pour cela, la Confédération patronale vauclusienne continue à œuvrer activement pour pallier ces difficultés de recrutement et accompagner ses entreprises, en lien avec les acteurs publics.

« Les chefs d’entreprise de TPE et PME doivent nécessairement se remettre en question sur l’attractivité des postes proposés et travailler leur ‘marque employeur’, souligne le président Vergier. Dans ce cadre, nous pouvons nous réjouir du prolongement des aides liées à l’apprentissage. Nous rappelons qu’il s’agit à ce jour d’un des meilleurs dispositifs de recrutement, de formation et de fidélisation de nos collaborateurs. »

« Les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! »

« Malgré cela, les entreprises vauclusiennes restent agiles et résilientes ! », se réjouit Bernard Vergier, qui figure dans la promotion 2024 de l’ordre national de la Légion d’honneur. 

« L’atout de notre économie, la large diversité des activités. Nous comptons bien évidemment sur une activité touristique soutenue en 2024 afin de tirer l’économie vers le haut. Nous devons continuer à renforcer nos filières fortes comme l’agroalimentaire, l’agriculture-viticulture, notre industrie métallurgique, la logistique et les services. Nous devons maintenir l’accompagnement des activités de niche et les filières en croissance comme l’industrie créative et culturelle notamment. Nous devons également continuer à favoriser l’implantation foncière des grosses PME et des ETI (Entreprise de taille intermédiaire). » 

La meilleure CPME de France ?

Participant fidèle à cet événement, Alain Gargani, président de la CPME Sud a rappelé combien la CPME 84 était la plus dynamique de la région est l’une des plus actives de France. Pour preuve, la forte mobilisation des chefs d’entreprise vauclusiens pour participer au grand salon régional ‘Made in PME’ qui se déroulera les 18 et 19 avril au Parc Chanot de Marseille. « Pour l’instant, ce sont les adhérents du Vaucluse qui ont réservé le plus de stands », se réjouit le président régional qui en a profité notamment pour confirmer la présence de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances.

Aux côtés de tous les entrepreneurs

Enfin, avant de clôturer cette AG, Bernard Vergier a remis la médaille de la CPME à Michel de Saint Auban, Hervé Belmontet et Michel Disdet. Les instances de la Confédération vauclusienne ont également procédé aux votes des rapports d’activités et financier ainsi que le renouvellement du conseil d’administration. 

« 2023 n’a pas été une année facile, 2024 sera aussi une année compliquée, prévient le président de la CPME 84. Sachez que votre Confédération a les moyens de vous accompagner en cas de difficultés et de vous orienter vers d’autres structures comme les centres d’information sur la difficulté des entreprises (CIP), les Pôles de Prévention, le dispositif APESA (aide aux chefs d’entreprise en difficultés psychologiques), l’Association CAIRE 84 (aide aux dirigeants atteints de cancer) ainsi que l’association 60 000 rebonds pour l’accompagnement des entrepreneurs post-liquidation. La CPME est là, bien présente pour ces entreprises, qu’elles aillent bien ou moins bien. »


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Abysses, une adaptation du texte de l’auteur italien Davide Enia, qui raconte l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa

Alexandra Tobelaim et son équipe plongent dans le texte de Davide Enia, Abisso. En seulement 25 pages, l’auteur italien a réussi à raconter l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa. Tout y est, les rencontres, les échanges, l’accueil, la solidarité, la douleur collective aussi et la complexité des rapports humains face à cette crise humanitaire qui se déroule sur les plages du Sud de l’Europe et dans nos villes.

La parole est aux sauveteurs

Ce texte choral distribue les paroles : celles et ceux qui font les sauvetages en mer, les autres qui sont là pour accueillir, les familles de l’île bouleversées par ces arrivées, ce gardien de cimetière qui ne peut se résoudre à ne laisser aucune trace de ces vies. S’entremêle à la grande Histoire le parcours plus intime de l’auteur avec son père, qui regardent tout cela se dérouler sous leurs yeux. 

Sur scène, un comédien, une musicienne

Dans cette mise en scène épurée et émouvante, le comédien Solal Bouloudnine, accompagné par la musicienne Claire Vailler, approchent par l’émotion cette tragédie contemporaine. Interprétation splendide de ce texte délicat qui permet d’entrevoir une expérience humaine dans toute sa complexité, avec foi, courage et énergie.

La Garance est fidèle à la comédienne et metteuse en scène Alexandra Tobelaim

En amoureuse des mots, Alexandra Tobelaim aime à faire récit. La Garance a accueilli ses spectacles Italie-Brésil 3 à 2 en 2014, Face à la mère en 2018 et In-Two en 2019.

Jeudi 21 mars. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

Les Rencontres du Sud 2024 investissent Avignon du 18 au 23 mars. Cette manifestation cinématographique, créée en 2011 pour implanter dans le Sud de la France un évènement capable de contribuer aux rencontres et aux échanges entre les différents professionnels, est devenue un évènement qui prend de l’ampleur. Cette 12ᵉ édition (2020 et 2021 ayant été annulées en raison de la crise sanitaire) va permettre de découvrir 17 films en avant-première dont neuf en compétition. Dix équipes de films seront présentes. Un événement partiellement ouvert au grand public. Rencontre avec René Kraus président des Rencontres du Sud et directeur général du multiplex Capitole MyCinewest au Pontet.

Quelle est la place aujourd’hui de cette manifestation dans le milieu du cinéma ?

D’une idée de départ qui était de relancer le Capitole centre Avignon, c’est devenu rapidement des rencontres professionnelles importantes. Un passage incontournable en début d’année. Il y a trois manifestations cinématographiques importantes de ce type, les Rencontres de Bretagne, celles de Gérardmer dans les Vosges et les Rencontres du Sud à Avignon. Ce qui montre la bonne forme de cet évènement, c’est qu’il y a de plus en plus d’exploitants, de films, et un jury de haute qualité. 

Le jury va attribuer le prix des « Montreurs d’images » …

L’an passé, le prix a récompensé Chien de la casse qui a eu cette année deux Césars, un pour Raphaël Quenard et un pour le réalisateur Jean-Baptiste Durand. On a un peu prophétisé ce qui arrivait grâce à notre jury présidé par Raphaël Maestro et nos programmateurs qui avaient fait déjà une très belle sélection. Cette année, nous passons à un niveau supérieur. Il y aura les réalisateurs Bruno Podalydès, Pascal Bonitzer, un film américain majeur Laroy qui a eu trois prix à Cannes, et le film Jusqu’au bout du monde de Viggo Mortensen.

Quel est le but de cette compétition ?

À Cannes, Thierry Frémaux choisit dans son jury des réalisateurs, acteurs, musiciens de cinéma, des critiques, mais jamais d’exploitants. On voit toujours le côté très glamour, mais il y a aussi les exploitants et les distributeurs qui sont essentiels et méritent d’être mis à l’honneur. Notre commission de professionnels est donc composée d’exploitants qu’Agnès Varda appelait montreurs d’images, et de distributeurs comme cette année Isabelle Laherrere de Metropolitan. Indépendamment, nous avons un jury de lycéens qui délivre son propre prix. 

Comment s’est faite la programmation ?

Nous avons deux programmateurs : Jimmy Andréani et Jean-Paul Enard. La programmation s’organise à ce moment-là de l’année avec les films qui vont sortir. Il y a toujours cette difficulté par rapport au Festival de Cannes. Si un film est sélectionné pour Cannes, il ne peut être montré que là-bas, pas dans un autre festival. Notre sélection s’effectue selon des critères qualitatifs. Nous choisissons des films qui sont dignes du Festival international de Cannes. 

Ces rencontres, c’est pour les professionnels du Sud ?

C’est plus pour eux, mais on a des exploitants qui viennent de Bretagne, de Paris et d’ailleurs parce qu’ils apprécient Avignon, la douceur de vivre du Sud, l’organisation de la manifestation qui se passe pour eux entièrement dans l’intra-muros au Vox, à Utopia, avec aussi un passage à la CCI de Vaucluse et à la mairie d’Avignon. Hôtels, restaurants tout est central, ça leur plaît. Pour le grand public, les cinémas Capitole MyCinewest au Pontet, Utopia, et le Vox présenteront des films à 5,50€.

Le jeune public est à la fête aussi ?

Samedi 23 mars est organisé au Capitole My Cinewest au Pontet le Ciné Pitchoun. Une matinée spécial Disney avec huit films au choix au tarif unique de 6€. Avec des animations, des cadeaux à gagner. Trois programmes sont proposés au public scolaire des maternelles et écoles élémentaires de la petite section au CM2. Les films sont proposés en matinée à Utopia et au Capitole au Pontet. Il y a également au Pontet le 19 mars la Journée des collèges et lycées. 

Et les Victoires du cinéma cette année ? 

Nous mettons en avant un exploitant emblématique comme nous avons pu le faire pour la famille Bizot à Avignon ou l’an dernier Jocelyn Jouissy l’ancien directeur général de CGR. Cette année, cela sera François Thirriot dont la famille a eu un premier cinéma dans les années 1915-1920 à Paris. Une passion familiale qui s’est poursuivie. François a été reconduit pour la 4ᵉ fois à la tête du plus grand syndicat de cinémas français : le syndicat français des théâtres cinématographiques (SFTC). Nous allons l’honorer comme il se doit. Le président de la Fédération Richard Patry sera là. C’est amplement mérité pour tout son travail. 

Quelle est la place du cinéma en France actuellement ? 

L’an passé, nous avons fait 180 millions d’entrées, ce qui est une bonne année, mais je me souviens qu’avant 2019 on disait qu’on faisait une mauvaise année avec 190 millions d’entrées. Les prix ont augmenté, d’autres types de salles ont émergé comme l’Imax, la 4dx, ou des salles plus technologiques, mais on peut considérer que l’ensemble du parc français avec plus de 6000 salles est calibré pour faire 200 millions d’entrées. Quand on est en dessous, il y a des difficultés, selon les exploitations. 

Les conséquences de la crise sanitaire ?

Le covid nous a totalement esquintés. Des habitudes ont été prises par rapport au streaming, notamment Netflix et d’autres plateformes. Mais la production américaine, notamment les majors se rendent compte que ce n’est pas là où ils gagnent plus d’argent, mais lorsqu’ils sortent des films importants dans les salles du monde entier. Le reste est toujours en devenir. Le modèle Netflix leur est propre, les plateformes Disney, Paramount, Werner, luttent toujours un peu. 

Il reste un cap à passer ?

Exactement. En ce début d’année jusqu’à fin août, à mon avis, on ne fera pas des entrées exceptionnelles, l’offre américaine étant beaucoup moins importante. Il y a eu la grève des auteurs, des artistes, des scénaristes américains pendant plus de huit mois et cela se reporte maintenant. Après la grève, il faut reprendre les tournages et il y a un décalage. Il y a moins de films commerciaux américains, plus de films d’auteurs évidemment européens ou américains comme LaRoy. 

L’offre française est là ?

Oui, mais les comédies françaises fonctionnent moins bien. Il faut compter sur plus de films d’un certain niveau comme Anatomie d’une chute, Palme d’or à Cannes qui a triomphé avec six Césars et au niveau international avec l’Oscar du meilleur scénario original. C’est un très grand film. Il peut faire 1 500 000 à 1 800 000 entrées, ce qui est déjà énorme pour ce type de film. Nous n’avons pas pour le moment un film français qui serait à 4 ou 5 millions d’entrées. 

Vous restez optimiste ?

Ce premier semestre est difficile, mais je ne perds pas espoir. Je crois que le 2ᵉ semestre, avec la reprise de l’offre américaine et des comédies en place, permettra de rebondir et nous amener vers les 160 à 170 millions d’entrées. Au niveau mondial, les trois plus gros marchés sont les États-Unis, la Chine, la France. Nous avons une politique culturelle, un parc de salles exceptionnel, une production cinématographique française qui existe et qui marche bien aussi à l’international.

Vous êtes soutenus par une politique culturelle favorable ?

 Le monde entier nous envie le système lié au centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) avec une taxe (TSA)  qui est ponctionnée sur le prix du billet pour aider au financement. Cela fonctionne, mais il faut qu’on fasse des entrées. Si comme le début d’année va le montrer, on est un peu en déficit d’entrées, il peut y avoir problème. Surtout qu’on a beaucoup « d’attaques » administratives via la réforme de l’art et essai, les engagements de programmation qui n’ont pas encore débouché, et le nouveau rapport Cluzel sur la distribution alors que le reste n’est pas réglé…

Comment va le cinéma local ?

La petite exploitation et l’art et essai s’en sont bien sortis, la preuve, le Vox qui était à 20 000 entrées est passé à 60 000 et Utopia a récupéré ses entrées. Mais le Pathé Cap Sud et le Capitole MyCinéwest n’ont pas récupéré les chiffres de 2019. Le Capitole faisait 800 000 entrées, l’année dernière, il en a fait 600 000. C’est la grande exploitation qui est la plus touchée et comme c’est la plus grande pourvoyeuse de taxe sur les entrées en salles de spectacles cinématographiques, cela peut poser problème. 

Avez-vous un projet en particulier ?

Depuis octobre 2023, je suis président de l’Union des Cinémas du sud de la France (UCF). Je représente plus de 400 salles. Dans ce cadre, je travaille sur un changement de projecteurs. Ils sont numériques, mais on veut changer la puissance de diffusion en remplaçant les lampes au xénon par du laser. Ainsi, nous ferions une économie sur l’électricité qui serait très importante. J’ai fait une demande d’aide à Michel Bissière représentant de la Région Sud et j’attends la réponse. Cela serait en lien avec le développement durable et tout le monde ferait des économies.

Programme complet sur www.lesrencontresdusud.fr

Propos recueillis par Jean-Dominique Réga


Le marché des producteurs de Cavaillon fait son retour

L’Orchestre National Avignon Provence, le Grenier à Sel et la compagnie Les Clés de l’Écoute proposent un parcours d’exposition immersif, visuel et sonore, un spectacle et un atelier autour de la figure de Ludwig van Beethoven.

Les questions de l’écoute et de la perception des autres seront au cœur de ce projet global. Un Beethoven jeune, sourd, fougueux et républicain prêt à participer à l’invention d’un monde post Révolution française, totalement fasciné par la figure de Napoléon dont il sera déçu, fait écho à la jeunesse d’aujourd’hui, prête à inventer un nouveau monde plus égalitaire, plus social, plus durable.

Atelier d’initiation à la langue des signes autour de Ludwig Van et de son Hymne à la joie avec Sylvie Dhailly, interprète en langue des signes française. Autour de la figure de Beethoven, le concert Ludwig van interroge sur la question de la perception, de la communication, de la différence, à travers la notion d’écoute. Cette promenade sera une initiation à la langue des signes, avec l’apprentissage d’une partie de l’Hymne à la joie chansigné (langue des signes chantée) qui sera proposé lors du spectacle.
Mercredi 20 mars 2024. 17h. Ouvert à tous à partir de 8 ans. Gratuit sur inscription. Bibliothèque Ceccano. Avignon. 07 88 36 02 61 / communication@orchestre-avignon.com

Le concert Ludwig Van…..

À travers le personnage de Beethoven qui est sourd et isolé, comment le monde d’aujourd’hui réagit face à la différence et à l’isolement ? En explorant l’œuvre de Beethoven, c’est toute la question de la différence qui est explorée dans ce concert. Ce concert est Accessible aux personnes sourdes et malentendantes (traduction LSF & gilets SUBPACS). Tarif réduit pour les personnes qui auraient visité l’exposition le 22 et 23 mars (sur présentation du coupon remis par le Grenier à sel).
Dimanche 24 mars. 16h.  6 à 12€. L’autre Scène. Avenue Pierre de Coubertin. Vedène. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr 

Direction musicale : Débora Waldman
Autrice et Metteuse en scène : Géraldine Aliberti-Ivanez
Comédien : Jean-Christophe Quenon
Créateur lumière : Xavier Duthu
Arrangements : Simon Cochard
Conseillère Artistique : Suzanne Marrot de la Compagnie Les Clés de l’écoute 

Exposition « Ludwig Van, Écouter pour s’entendre » 

Cette exposition s’appuie sur l’expérience de ce génie hors normes, sourd et isolé socialement, pour explorer les différentes facettes de l’écoute et de la perception à travers des œuvres littéraires, cinématographiques, des installations artistiques, des expériences immersives ou interactives.  Qu’elle soit physiologique, mentale, sociale ou politique, elle est omniprésente en chacun de nous. Un parcours en trois temps :

•Beethoven, artiste sourd, # Qu’est-ce que l’écoute ?
Installations d’écoute par conduction osseuse, témoignages de musiciens sourds, expositions de cornets acoustiques anciens, découverte d’illusions sonores, installation immersive & documentaire Auris Incognita…

•Beethoven, homme isolé # De la perception de soi à l’écoute des autres
Percevoir le monde qui est en nous comme celui qui nous entoure, à travers des extraits vidéo et littéraires allant de la websérie « Cher futur moi » à Peer Gynt, en passant par des extraits de films.

•Beethoven et l’Europe # Vers l’entente collective
Une fin en forme d’ouverture, avec l’Ode à la joie, hymne européen et symbole du langage universel de la musique, interprété en chansigne – ou langue des signes chantée – auquel le visiteur est invité à s’initier. 
Du 22 mars au 15 juin 2024. Entrée libre et gratuite sans réservation. Du mercredi au samedi. 14h à 18h (dernière entrée à 17h30). Grenier à Sel. 2 rue du rempart Saint-Lazare. Avignon. 04 32 74 05 31 / accueil@legrenierasel-avignon.fr

Collèges au concert, un dispositif du Conseil Départemental de Vaucluse

Chaque année, le Département de Vaucluse propose aux enseignants des établissements publics et privés de faire participer leurs élèves à des actions éducatives, civiques et culturelles. Parmi celles-ci, Collèges au concert constitue un temps fort de découverte et de partage d’un art auquel ils n’ont pas forcément accès. Les 21 et 22 mars prochains, après des temps de préparation au sein de leur établissement, 1 900 collégiens découvriront la musique classique grâce au spectacle musical sur la vie de Ludwig Van Beethoven. 

Un véritable accompagnement culturel 

Le spectacle musical et théâtral Ludwig Van constitue l’ultime étape d’un ambitieux parcours de sensibilisation.  Pour cette année scolaire, 36 collèges participants sont accompagnés par l’Orchestre National Avignon-Provence (ONAP), la cheffe d’orchestre Débora Waldman et la metteuse en scène Géraldine Albertini-Ivanez de la compagnie Les Clés de l’écoute

De décembre à février, Géraldine Albertini-Ivanez a rencontré les collégiens et les professeurs vauclusiens dans leur établissement. À cette occasion, les élèves se sont confrontés à la surdité, au travers d’une présentation de Beethoven et d’un atelier chansigne.  Ces temps ont permis aux élèves de s’interroger sur les notions « d’écoute », « de perception » et de « différence » et de les préparer au concert qui sera suivi d’un temps d’échange entre la cheffe d’orchestre, les musiciens, les artistes et les collégiens. 

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/34/   1/1