27 août 2024 |

Ecrit par le 27 août 2024

La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

La Cave de Bonnieux, plus ancienne cave coopérative de Vaucluse qui a vu le jour en 1920, va se renouveler en proposant une nouvelle version de sa gamme phare ‘Les Safres’ dans des bouteilles consignées dès le vendredi 19 avril.

Ces bouteilles consignées au design renouvelé, optant pour une sérigraphie et une nouvelle forme élégantes, ont surtout un objectif écologique puisqu’elles seront réemployables plus d’une dizaine de fois. Conçues pour réduire l’empreinte écologique, elles offriront à la clientèle de la Cave une option plus respectueuse de l’environnement. « Une bouteille en verre représente à elle seule une grande part de l’impact carbone global de la Cave, rappelle Laurent Bouet, directeur de la Cave depuis 1999. En une vie, une seule bouteille en verre génère 345 g de CO2. Nous devons changer les mentalités concernant le verre et cela passe par la réutilisation. »

En échange de la restitution des bouteilles, les clients recevront un bon d’achat d’une valeur de trente centimes par bouteille. Elles seront ensuite lavées avant d’être de nouveau remplies et réutilisées. « En plus de faire une action écologique, ce sont des économies certaines sur les coûts des matières sèches », ajoute Laurent Bouet.

D’autres gammes de vin pourraient, elles aussi, avoir leurs bouteilles consignées à l’avenir. Avec cette nouveauté, la Cave de Bonnieux affirme une nouvelle fois sa position concernant les enjeux environnementaux actuels. La cave coopérative avait notamment installé 3000 m² de toitures photovoltaïques en 2011, qui avaient permis, dès la première année, une production en électricité supérieure à 570 000 kwh, soit plus de deux fois la consommation annuelle de la Cave.

Première dégustation de la nouvelle version de la gamme ‘Les Safres’ le vendredi 19 avril à 19h. 4290 Route de la Gare. Bonnieux.


La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

La société Sun’Agri, spécialisée dans les solutions intelligentes de soutien à l’agriculture, et l’exploitation cavaillonnaise Saint-Félix ont inauguré le premier dispositif agrivoltaïque mondial piloté sur des cultures d’abricots bio. L’exploitation devient donc le 34ᵉ site à disposer de la technologie de Sun’Agri.

C’est sous un grand soleil, au cœur de l’exploitation Saint-Félix de 65 ha à Cavaillon, sous le nouveau dispositif agrivoltaïque, que se sont réunis 70 représentants de l’Etat, du territoire et du monde agricole pour découvrir ce dispositif, qui, pour la première fois aux niveaux local et mondial, a pour ambition de protéger des abricots en culture bio.

« C’est une grande satisfaction et l’aboutissement de plusieurs années de travail que d’inaugurer ce projet.« 

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Les persiennes agrivoltaïques ont été installées sur une surface de 2,5 ha dans le but protéger les vergers des changements climatiques, notamment de l’ensoleillement et des températures extrêmes qui peuvent être atteintes en pleine journée durant l’été. L’exploitation Saint-Félix a déjà perdu une grande partie de sa production d’abricots à cause de brûlures dues à la canicule en 2018. Pour attester de la différence à la fin de la saison, une zone de 0,3 ha n’a pas été recouverte de panneaux. La production annuelle prévisionnelle sur la parcelle agrivoltaïque est de 30 tonnes d’abricots bio par hectare.

« Nous avons souhaité apporter une protection agrivoltaïque à nos abricotiers pour gagner en ombrage l’été, renforcer leur résilience face au gel, diminuer les besoins en irrigation et utiliser la structure pour installer des filets para-grêles.« 

Michel André, président de la SARL Saint-Félix

Différents équipements et capteurs seront installés sur le site, au niveau du sol et dans l’air tels que des tensiomètres, des compteurs connectés qui mesurent la consommation en eau sur la parcelle, des stations météorologiques pour mesurer la température, l’humidité dans l’air, la pluviométrie et la vitesse du vent. Le suivi agronomique de la parcelle sera effectué par la Chambre d’Agriculture du Vaucluse, et le suivi écologique du projet par la LPO PACA.

L’agrivoltaïsme en plein essor

Si c’est le premier dispositif agrivoltaïque sur cultures d’abricots bio, ce n’est pas le premier dispositif agrivoltaïque que compte le Vaucluse. Le département dispose déjà de deux autres installations agrivoltaïques à Piolenc, sur des vignes, et Carpentras, sur des cerisiers.

« Protection contre les aléas, augmentation du rendement agricole et baisse de la consommation en eau sont les enjeux de ce projet comme de tous ceux que nous portons. »

Cécile Magherini, directrice générale de Sun’Agri

Ce projet, à Cavaillon, représente un investissement global de 3,2 M€ pour protéger le verger sur les prochaines décennies. Il s’ajoute aux 33 sites agrivoltaïques plantés et embarquant déjà la technologie Sun’Agri sur le territoire national en 2024, et à ceux en cours d’étude ou de développement, pour une surface globale de 260 ha.

©Sun’Agri

La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

Selon une étude* réalisée pour le compte de la Seita (Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes) 37% des cigarettes consommées au 4e trimestre 2023 sur le secteur d’Avignon ne proviendraient pas d’un réseau de buralistes. Les fumeurs de la cité des papes et du Vaucluse s’approvisionneraient ainsi à hauteur de 15% en cigarettes de contrefaçon et à 22% en tabac provenant de duty-free ou d’achats transfrontaliers.

La région Sud champion des réseaux parallèles de tabac
En région Provence Alpes Côte d’Azur, sur la même période, ce chiffre est de 41,8%, ce qui classe la région à la première place des régions françaises où l’on consomme le plus de cigarettes issues du marché parallèle (contrefaçon, contrebande, commerce transfrontalier, duty-free). Ce taux particulièrement élevé est en progression par rapport aux deux trimestres précédents (36,6% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second).

Dans la région, avec 40%, Marseille affiche des taux d’achats en duty-free et transfontaliers largement supérieurs aux autres villes de Paca. Dans le grand Sud, seule la zone de Nîmes (36%) se rapproche de la cité phocéenne.
Chez nos voisins d’Occitanie, ce chiffre s’élève à 36,9% durant le 4e trimestre de l’année écoulée. De quoi figurer en 10e position des régions françaises. Ce taux reste très élevé et en ligne avec les deux trimestres précédents puisque celui-ci était de 40,3% au 3ᵉ trimestre 2023 et 32% au second.
Côté Auvergne-Rhône-Alpes, cette part se monte à 37,3% (9e région française) après 39,5% au 3ᵉ trimestre 2023 et 30,6% au second.

« Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »

5 milliards de recettes fiscales qui partent en fumée
« Avec 41,8% des achats de cigarettes en dehors du réseau des buralistes, la région Paca est un excellent exemple de l’ampleur du phénomène qu’est le marché parallèle en France, insiste Hervé Natali, Responsable des Relations territoriales Seita. Ces chiffres ainsi que les récentes annonces du ministre chargé des Comptes publics concernant les saisies de tabac (521 tonnes en 2023 ; 27 tonnes lors de l’opération ‘Colbert 2’ menée par les Douanes) démontrent que le trafic de tabac gangrène nos territoires. Cette fraude fiscale coûte chaque année à l’État 5 milliards d’euros selon le ministre de la Santé. Tant que la fiscalité sera le seul moyen employé pour diminuer la consommation de tabac, les consommateurs feront le choix de l’optimisation fiscale en s’approvisionnant en dehors du réseau des buralistes. Aujourd’hui, le marché parallèle demeure le premier concurrent de l’ensemble de la filière. »

L.G.

*Étude co-financée par Imperial Brands, maison mère de SEITA. Ces résultats sont issus d’une collecte des paquets vides dans l’espace public. Le panel de l’étude comprend 126 villes de la France métropolitaine, couvrant près de 22% de la population française. La dernière campagne de collecte (T4) a eu lieu entre le 21 novembre et le 21 décembre 2023.


La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

Extension d’un bâtiment à Sorgues, inauguration d’une portion de la Via Venaissia, ou encore mise en service d’un nouveau pont à Pertuis. Quels travaux sont prévus au mois d’avril en Vaucluse ?

Un nouveau chantier va débuter en ce début de mois d’avril en Vaucluse. Il s’agit de l’extension du bâtiment du ‘Service Livre et Lecture’ à Sorgues qui va subir un réaménagement et dont la capacité va augmenter. Les travaux, qui permettront la mise en place de panneaux photovoltaïques, dureront 14 mois.

Les quatre kilomètres de voie verte entre Pernes-les-Fontaines et Velleron ont été réalisés entre mai 2021 et mars 2022. Les travaux ont été financés par l’Union Européenne, la Région Sud et le Département de Vaucluse. Ce bout de la Via Venaissia sera inauguré le mercredi 10 avril à 14h à Velleron.

À la fin du mois, le nouveau pont franchissant la voie ferrée et la nouvelle voie entre le giratoire du Vidalet et la RD973 à Pertuis, dont les travaux ont été réalisés entre janvier 2022 et avril 2024, devrait être mis en service.

Les autres chantiers en cours

  • Aménagement de la déviation de la RN7 à Orange. Les travaux sont prévus jusqu’à la fin de l’année 2026.
  • Aménagement de l’accès à la future maison d’arrêt ZAC du Plan (RD942) à Entraigues-sur-la- Sorgue. Les travaux sont en cours.
  • Aménagement d’un carrefour giratoire entre la RD53 et l’avenue Vidier à Vedène. Les travaux ont démarré le 8 janvier pour une durée de six mois.
  • Réparation du pont de la RD907n au Pontet. Les travaux ont commencé le 11 mars pour cinq mois avec des fermetures de nuit et des déviations locales.
  • Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD228 à Avignon (Barthelasse). Les travaux devraient débuter à la mi-avril, pour 10 jours. Une circulation alternée sera mise en place.
  • Renforcement de la couche de roulement d’une partie de la RD52 à Sarrians et Bédarrides. Réalisation des enduits à la mi-avril avec mise en place d’une circulation alternée.
  • Travaux de restauration du Palais des papes à Avignon. La dernière tranche s’achèvera à la fin du mois d’avril.
  • Restructuration du collège Saint-Exupéry à Bédarrides. Les travaux ont débuté en juillet 2022 et devraient se terminer cet été.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023, pour une durée de 37 mois.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour le dernier trimestre 2024.

La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

Le Parc Spirou Provence, situé à Monteux, rouvrira ses portes au public ce samedi 6 avril, pour une septième saison. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’univers emblématique des éditions Spirou et tous leurs personnages : les Marsupilamis, Boule et Bill, Lucky Luke, ou encore Kid Paddle. Cette année, deux nouveautés font leur apparition.

Jusqu’au dimanche 3 novembre, petits et grands pourront se régaler en découvrant les différents univers des éditions Spirou. Montagnes russes, simulateurs numériques, ou encore attractions à sensations, il y en aura pour tous les goûts. Les restaurants et les boutiques sont prêts à accueillir le public, tout comme l’équipe du parc, mais aussi ses mascottes.

Les nouveautés 2024

Cette année, deux nouveautés s’ajoutent aux attractions du parc. Premièrement, il y a l’attraction Rantanplan. Dédiée au chien de Lucky Luke, cette nouveauté embarquera le public à bord de tonneaux dans l’univers du Far West. Deuxièmement, la tribu des Schtroumpfs débarque au parc avec un tout nouveau film 4D, dans un simulateur à sensations, intitulé « Les Schtroumpfs et le grimoire magique ! ».

Les rendez-vous immanquables de l’année

Comme chaque année, le parc organise plusieurs événements tout au long de la saison, en plus d’accueillir régulièrement des auteurs ou illustrateurs des éditions Spirou. Le Festival Spirou reviendra les samedi 25 et dimanche 26 mai pour un 4ᵉ saison avec au programme : des dédicaces, des animations, mais aussi des dessins en direct, et plein d’autres surprises.

Les célèbres nocturnes, qui permettent au parc de rester ouvert jusqu’à 22h, auront lieu les samedis 6, 13, 20, 27 juillet et les 3, 10, 17, 24, 31 août. Et comme à son habitude, le parc fêtera Halloween avec le public du samedi 5 octobre au dimanche 3 novembre, avec quatre nocturnes les samedi 26 et jeudi 31 octobre et les vendredi 1 et samedi 2 novembre.


La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse s’allie au Festival d’Avignon. Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, et Tiago Rodrigues, directeur du Festival, invitent les acteurs économiques du département à découvrir le programme de la 78ᵉ édition du festival.

Ce lundi 8 avril, les acteurs de l’économie vauclusienne pourront découvrir la programmation du Festival à la renommée internationale, qui aura lieu cette année du samedi 29 juin au dimanche 21 juillet.

Lundi 8 avril. 9h. CCI de Vaucluse. 46 cours Jean Jaurès. Avignon.


La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

Le concours régional des Jeunes créateurs de la coiffure fêtera son 20ᵉ anniversaire ce dimanche 7 avril à Montfavet. Organisé par l’Union nationale des entreprises de la coiffure (UNEC) de Vaucluse, cet événement sera cette année sur le thème des Jeux Olympiques.

Ce dimanche 7 avril, artisans, salariés, et apprentis de la région s’affronteront et mettront leur savoir-faire à l’épreuve lors du concours des Jeunes créateurs de la coiffure. Les inscriptions seront ouvertes dès 9h et le concours débutera à 10h30. Les participants devront réaliser plusieurs coiffures selon les épreuves tout au long de la journée, telles que : une coiffure de mariée, un coiffage tendance femme (brushing), un duo de talents sur le thème des quatre éléments, ainsi qu’une coiffure sur le thème des Jeux Olympiques. Un show coiffure sera organisé à 16h30, suivi de la remise des prix à 17h.

L’objectif de cette journée est de promouvoir le métier de coiffeur. L’événement disposera de plusieurs espaces dont un dédié à la formation avec la présence des campus de métiers de la région et de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Vaucluse, et un dédié à l’emploi où les chefs d’entreprises pourront recruter. Les stands de professionnels seront accessibles toute la journée.

La grande nouveauté de cette année, c’est la Roue de la Fortune Virtuelle, dont l’intégralité des recettes sera reversée à l’Association ‘Agir et Vivre l’Autisme’ après la remise des prix. La fin de l’événement sera aussi l’occasion de faire une rétrospective des 20 dernières années avec un grand show.

Dimanche 7 avril. À partir de 9h. Salle polyvalente de Montfavet. 246 Rue Félicien Florent. Avignon.

Modèle créé by Pixartprinting

La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

Le jeudi 11 avril à partir de 18h30, le cinéma Pathé Cap Sud diffusera le film Un homme pressé de Hervé Mimran avec Fabrice Lucchini et Leila Bekhti sorti en 2018. L’occasion pour la structure d’organiser une soirée d’échanges après la diffusion du long-métrage sur la thématique du « workaholisme ». 

Ce terme qui désigne une forte addiction au travail peut avoir de grosses conséquences sur le salarié ou son entourage. Une problématique traitée par le réalisateur Hervé Mimran dans cette production qui dépeint le bouleversement connu par un homme addict à son travail qui, à la suite d’un accident cérébral, est contraint de réapprendre à parler et faire fonctionner sa mémoire. 

La projection, qui aura lieu à 18h30, sera suivi par un temps d’échange entre les participants et des intervenants professionnels. Les spectateurs pourront en effet débattre et partager leurs expériences avec Amandine Baudy, médecin du travail à l’AIST 84 et Cédric Julien, médecin du travail au CHU de Montpellier et spécialiste du workaholisme. La soirée se terminera par le traditionnel cocktail dinatoire. 

Infos pratiques : 5 édition du « cinéma anime le débat » avec une soirée d’échange autour du workaholisme. Jeudi 11 avril à partir de 18h30. Cinéma Pathé Cap Sud, 175 rue Pierre Seghers, Avignon. Inscription en cliquant ici.


La Cave de Bonnieux se lance dans les bouteilles de vins consignées

C’est quoi, la naturalité ? Un concept qui signifie mettre en valeur des solutions innovantes pour des produits plus sûrs, des procédés de production plus vertueux et des technologies plus propres. Avec un mix entre innovation technologique et sociétale, transition écologique et environnementale. Dans trois secteurs : l’alimentation, la cosmétique et la santé. Le Palais des papes a accueilli la 2ᵉ édition des Journées de la naturalité ces mercredi 3 et jeudi 4 avril.

Une manifestation organisée par Innov’Alliance qui a successivement succédé au ‘Pôle Compétitivité Fruits & légumes’, créé par Yves Bayon de Noyer, le fondateur d’Agis en Zone de Courtine, aujourd’hui maire du Thor, qui ensuite est devenu ‘Terralia’ (Pôle européen alimentation, bien-être et naturalité), puis ‘Pôle Pass’ (Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs). « Nous avons deux marqueurs, le végétal et la naturalité pour bâtir l’avenir de notre écosystème, la durabilité des ressources et leur production éco-performante », explique Jean-François Gonidec, le président d’Innov’Alliance.

Avec l’INRAE, ses laboratoires, son Centre de Recherches au Domaine Saint-Paul à Montfavet, son bâtiment « Abeilles » dédié à la santé des pollinisateurs, son ‘Cœur de Centre‘ mais aussi ses centaines de scientifiques et chercheurs qui travaillent sur l’agroécologie, l’adaptation aux changements climatiques, les ressources en eau, les risques naturels et la nutrition humaine. Avec les écoles ISEMA et ISARA pour les ingénieurs agronomes et experts en naturalité, ses lycées agricoles, Avignon est forcément le cœur battant d’un immense écosystème innovant basé sur la nature.

C’est ainsi qu’ont été lancées ces Journées de la Naturalité il y a deux ans. Pour le grand public, le concept de « naturalité » signifie à 86% qu’un produit est constitué d’ingrédients qui ne sont pas nocifs, à 78% qu’ils sont efficaces et à 66% éthiques. « En 4 ans, la préoccupation d’éthique environnementale a grimpé de 40%, c’est dire l’attente des consom’acteurs avec un trio de tête, pour l’alimentation, la cosmétique et les produits ménagers », explique Jean-François Gonidec.

Il est vrai que des produits comme L’arbre vert aux Taillades, entre Cavaillon et Robion sont plébiscités par les défenseurs des normes environnementales. Le public ne veut plus d’additifs, de conservateurs, de colorants artificiels, de pesticides, de produits qui viennent de l’autre bout de la planète avec le bilan carbone négatif que cela induit. D’après une enquête, 89% des consommateurs font confiance aux produits de beauté naturels, qui n’irritent pas la peau, qui sont sourcés dans des pays où les travailleurs bénéficient de normes sociales. Bref, ils préconisent un cercle vertueux, une économie circulaire avec des entreprises labellisées « RSE », moins de gaspillage d’eau et d’électricité, où on recycle et on réutilise en toute transparence sans gaspiller les ressources.

Une table ronde a ensuite réuni plusieurs partenaires dont Jean-Charles Lhommet pour le Groupe L’Occitane. Basée à Manosque (04) avec un autre site à Lagorce (07), cette entreprise a été créée en 1976 par Olivier Baussan. Passionné de botanique, il commence par distiller de l’huile de romarin avec son vieil alambic, puis passe à la lavande. La marque a de nombreux produits phares comme la crème pour les mains au karité du Burkina-Faso, l’huile de douche aux amandes ou la crème à l’immortelle de Corse. Aujourd’hui, on dénombre environ 10 000 salariés dans le monde entier. « Nous apportons des solutions de bien-être » explique Jean-Charles Lhommet, ancien ingénieur agronome qui a aussi bourlingué au Tchad et à Madagascar avec des ONG (organisations non gouvernementales) avant de se retrouver dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Nous avons besoin, pour être crédibles et légitimes, de raconter une histoire authentique, donc être ancrés dans un territoire, au milieu des plantes qui ont une traçabilité. Nous devons avoir des relations écoresponsables et éthiques avec les agriculteurs qui nous approvisionnent. Ce sont eux qui prennent tous les risques, donc nous devons leur assurer des débouchés, des revenus décents dans un environnement non pollué. Nos lavandes sont 100% ‘Made in Provence’, elles sont reconnues par l’UNESCO comme un Patrimoine Immatériel, elles font partie de notre vie, de nos paysages, de notre territoire, de nos parfums, elles ne sont absolument pas délocalisables. »

Autre intervenante dans le débat, ce mercredi 3 avril, au Centre des Congrès du Palais des Papes : Isabelle Socquet, docteur en pharmacie et responsable de la communication scientifique et médicale d’Arkopharma à Carros, dans les Alpes-Maritimes. « Nous sommes environ 700 sur ce site, près du fleuve Var avec la production, les services de recherche et développement et d’expédition. Nous avons une expertise pharmaceutique depuis plus de 40 ans et nous utilisons environ 300 tonnes de plantes sèches de 120 espèces différentes par an. 40% sont bio et viennent de France, 50% d’Europe. » Parmi les produits les plus connus de la marque : ‘Forcapil’ contre la chute des cheveux, des gélules pour la souplesse articulaire, ‘Arkorelax Sommeil fort 8h’ avec de la mélatonine, pour faciliter l’endormissement et la relaxation, ‘Arkorelax’ à base de dopamine et sérotonine, pour le moral, l’équilibre mental et la réduction de la fatigue. « Aujourd’hui, avec la crise et l’inflation, les consommateurs sont prêts à payer plus cher pour des produits français, mais, en contrepartie, ils nous demandent qu’ils soient réellement efficaces, qu’ils agissent vite et intensément. Nous avons aussi un label ‘Green impact label’ une sorte de nutriscore qui prouve notre engagement en faveur du sociétal et de l’environnemental. » Chiffre d’affaires d’Arkopharma : 250M€.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/28/   1/1