27 août 2024 |

Ecrit par le 27 août 2024

Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

L’Opéra Grand Avignon participe aux Journées Nationales Tous à l’Opéra, portées par la ROF (Réunion des Opéras de France) les samedi 4 et dimanche 5 mai prochains. Cette année, la thématique de ces journées est ‘L’esprit d’équipe’ pour faire lien avec les Jeux Olympiques de Paris et le parrain est le danseur Guillaume Diop.

Les 26 maisons d’Opéra à l’initiative de cette 17ᵉ édition se donnent comme tous les ans l’ambition d’inciter tous et toutes à franchir les portes des théâtres lyriques. Durant tout un week-end, chacun pourra découvrir librement une répétition, une exposition, la singularité d’un métier…

Guillaume Diop, parrain de Tous à l’Opéra !

Guillaume Diop, danseur Étoile très remarqué du Ballet de l’Opéra national de Paris a accepté avec générosité et enthousiasme d’être le parrain de la prochaine édition de Tous à l’Opéra !

Le choix d’un parrain issu du monde chorégraphique, hautement symbolique à l’approche de Paris 2024, portera haut les singularités du métier de danseuse et danseur : l’exigence et la discipline nécessaire, l’importance du groupe sans omettre l’imaginaire qu’il développe chez les jeunes générations. 

Pour l’Opéra Grand Avignon, Tous à l’Opéra c’est toute l’année !

L’Opéra Grand Avignon met en œuvre toute l’année de nombreuses passerelles entre les publics et les artistes : conférences, rencontres avant spectacles, visites, mais ce week-end-là sera exceptionnel, car il permettra de s’immerger pour ceux qui le souhaitent pendant deux jours dans le processus de fabrication technique et artistique d’un Opéra : Luisa Miller de Guiseppe Verdi prochainement programmé. 

Le programme, en entrée libre, est construit autour de Guiseppe Verdi et plus particulièrement autour de la nouvelle coproduction de l’Opéra Grand Avignon, Luisa Miller qui sera jouée les 17 et 18 mai prochains. 

Samedi 4 mai à partir de 10h

Open Barre par le ballet sur le parvis de l’Opéra. Libre participation avec le Ballet de l’Opéra Grand Avignon à la classe (Barres). 10h.11h30.

Ouverture publique de la répétition de Luisa Miller. Travail de mise-en-scène avec tous les artistes lyriques, solistes et chœur, accompagnés du piano. Salle de spectacle. 14hà 17h.

Rencontre avec des artistes. Échanges avec le chef d’orchestre, chef de chœur, solistes à l’issue de la répétition. 17h15 à 17h45. Salle de spectacle

Dimanche 5 mai à partir de 10h

« Le théâtre dans la lumière » rencontre avec Laurent Castaing, auteur de ce livre et éclairagiste de Luisa Miller. 10h à 11h. Salle de spectacle.

Découverte du travail du metteur en scène Frédéric Roels et des équipes techniques pour le montage d’un opéra. Une occasion d’être au cœur du processus d’élaboration d’un opéra en vivant l’expérience d’être sur scène. 11h15 à 12h15. Salle de spectacle.

Atelier chant autour des grands airs de Verdi. Apprentissage collectif de quelques chœurs des opéras de Verdi animé par Aurore Marchand. 14h30. 16h. Salle de spectacle.

Durant ces deux journées portes ouvertes

Exposition de costumes autour de Verdi. Grand foyer.

Exposition de photographies de Maia Flore, artiste associée à l’Opéra Grand Avignon. Coursives du 2ᵉ étage. Le bar est ouvert de 10h à 12h et de 14h à 17h30.


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

Carte blanche à Cécile McLorin Salvant, accompagnée des 40 musiciens de l’Orchestre National Avignon Provence (Onap), pour un voyage musical à la croisée des influences et des genres ce samedi 4 mai à Confluence Spectacles.

Les 40 musiciens de l’Onap vont interpréter des compositions originales et des reprises sur des arrangements orchestraux inédits (par Darcy James Argue). Ils seront pour l’occasion dirigés par Bastien Stil, un artiste qui excelle aussi bien dans les répertoires symphoniques que lyriques, tant en France qu’à l’international. Un concert qui s’annonce vibrant et éclectique qui se produira également le 5 mai au Théâtre des Salins à Martigues et le 6 mai au Théâtre de Nîmes. 

Cécile McLorin Salvant, une des grandes voix du jazz actuel

Considérée comme l’une des grandes voix du jazz actuel et récompensée de trois Grammys Awards, pour 3 albums consécutifs en 2016, 2018, 2019, l’artiste franco-américaine Cécile McLorin Salvant sort l’album Mélusine, pour la première fois tout en français en mars 2023. Cette artiste aux inspirations multiples se produit sur les scènes du monde entier. Elle sera accompagnée pour l’occasion du pianiste Sullivan Fortner, du bassiste David Wong et du batteur Kush Abadey.

Samedi 4 mai. 19h30. 20 à 35€.  Salle Confluence spectacles. Gare TGV. Courtine. Avignon. 


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

En tongs au pied de l’Himalaya

Marie est la maman d’Ali. À deux ans et demi, le diagnostic est établi. Ali est autiste. Marie se retrouve plongée dans un monde rempli d’initiales médicales qu’elle ne connaît pas, avec l’impression d’être en tongs au pied de l’Himalaya, une boussole cassée à la main. Sur un ton à la fois tendre et grinçant, mélangeant personnages et adresse au public, elle nous raconte cette ascension.

L’auteur et interprète Marie-Odile  Weiss nous en dit plus

« La Genèse de ce projet rempli d’amour est pourtant née d’une colère. À l’époque, mon fils était en maternelle, et je venais d’avoir un accrochage assez tendu avec sa maîtresse. De retour chez moi, j’ai écrit un paragraphe cinglant la concernant pour soulager mes nerfs. Cela m’a fait du bien. J’ai donc pris l’habitude de consigner ainsi les joies, les coups durs, les remises en question de mon quotidien. » Marie-Odile Weiss veut témoigner d’une manière universelle de la difficulté de prise en charge de l’autisme et d’une manière générale de tout enfant atypique. 

La metteuse en scène Julie Bargeton a accompagné dès le début ce projet

Avec ‘En tongs aux pieds de l’Himalaya’, Julie signe sa première mise en scène sur un sujet qui la touche profondément — le droit à la différence — dans la continuité de son travail : des thèmes forts et engagés, traités avec un humour grinçant et humaniste. Elle a choisi de traiter ce sujet avec une mise en scène épurée, un jeu sobre, un décor minimaliste, un jeu de lumière et un accompagnement musical délicats. 

En tongs au pied de l’Himalaya sera joué aussi pendant toute la durée du festival, dès le 29 juin, au théâtre du Chêne Noir. 

Samedi 4 mai. 20h. 12 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

À commencer par le Théâtre Antique qui affiche le 31 mai ‘Stars 80, encore’, des tubes du Vauclusien d’adoption Patrick Hernandez, mais aussi d’Émile & Images, Jean-Pierre Mader, Zouc Machine et Phil Barney. Les 7-8 juin : ‘Spectacul’Art’, les 2 700 choristes et 25 musiciens emmenés par l’Avignonnais Vincent Fuchs et accompagnés de la chanteuse Anggun interprèteront les chansons de Florent Pagny.

Le 19 juin, jour où passera la Flamme Olympique, ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV.  Le 23, l’auteur-compositeur-interprète Mika avec un orchestre philharmonique, le 29 la diva du piano Khatia Buniashvili pour le célébrissime concerto pour piano n° 1 de Tchaikowski.

En juillet, ça continue avec ‘Black Legends’, du gospel au jazz le 16. Le 22, retour devant le Mur d’Auguste du chouchou des Chorégies, Roberto Alagna dans une version concert de l’opéra de ‘Tosca’, à l’occasion du centenaire de la mort de Puccini. Autre style, MMA (Arts martiaux mixtes) le 25 juillet, de la boxe coups de pieds-poings-genoux le 27 avec le 6ᵉ Championnat du monde de kick-boxing. Le 30, ‘Deep Purple’, les britanniques pionniers du hard rock.

Dès le 2 août, un autre groupe mythique, les californiens de ‘Toto’ qui ont fêté leurs 40 ans en 2018 et qui continuent leurs tournées entre pop, rock et heavy metal avec leurs tubes Africa ou Rosanna. Le lendemain leur succèderont les chanteurs et musiciens de ‘Dire Straits Experience’, les ‘Sultans of swing’. Du 16 au 18, autre temps fort, avec le ‘Positiv Electronic Festival’, Charlotte de Witte, Tchami et Carl Cox, des shows high-tech son, lumière, video et mapping exceptionnels, l’an dernier il avait attiré 40 000 amateurs.

Enfin, en septembre, on pourra voir et écouter le pianiste et compositeur italien Ludovico Einaudi qui a notamment écrit la musique du film  Intouchables et pour conclure ces concerts, l’indémodable troubadour Francis Cabrel comblera ses fans en septembre. Déjà plus de 11 000 places ont été réservées et comme les gradins comptent 8313 places, il a fallu ajouter une seconde date, en plus du 13, le 14.

À titre d’information, les réservations vont bon train : déjà 4589 pour ‘Stars 80’, 2817 pour ‘Deep Purple’, 2957 pour ‘Toto’. Ce qui ravit le maire d’Orange, Yann Bompard. « Avec le Positiv Festival, le Théâtre antique est plein comme un œuf ! Chaque été, il y en a pour tous les publics, tous les âges, ceux qui aiment la chanson, l’opéra, la danse, le rock. Grâce à Sting, David Guetta ou Jamiroquai, il ne restait pas une seule place à vendre. Et les fans venus du monde entier, d’Australie, d’Angleterre, du Japon, des États-Unis ou d’Asie, ont réservé dès l’annonce du concert leur place et leur hôtel. C’est une véritable aubaine pour notre Théâtre Antique, notre ville, notre image et notre attractivité. »

D’après l’Office de Tourisme, autour de 500 000 touristes sont venus à Orange l’an dernier. Et pour conforter cette fréquentation, les services de la ville font le maximum pour proposer des animations tous’azimuts pour les familles et pas seulement au cœur de l’hémicycle du Théâtre Antique. Avec ‘La java du Cochon’ les 1er et 2 juin, un festival de gastronomie populaire « façon Rabelais » qui met à l’honneur le terroir et la charcutaille et avait attiré 20 000 participants l’an dernier. Il y a aussi les mardis et jeudis du Parc Gasparin avec pique-nique. Ou encore, un festival de Jazz gratuit du 13 au 19 juin avec notamment l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau.

Avec ces innombrables rendez-vous festifs, le maire ne cache pas sa satisfaction. Elle s’affiche aussi avec tous les chantiers dont bénéficie Orange. À commencer par la Base Aérienne 115 de Caritat qui attend cet été l’arrivée des avions de chasse Rafale avec un investissement de plus de 250M€ pour la piste de décollage, les hangars, le mess des officiers. 50M€ ont été débloqués — au terme de décennies d’atermoiements et de tergiversations pollitico-politiciennes — pour la fameuse déviation de la RN7 qui décongestionnera le centre-ville asphyxié par le passage de 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids-lourds. Enfin, pour 20M€, mise en valeur et sécurisation de la Colline Saint-Eutrope au-dessus des gradins du Théâtre Antique, sous la direction de l’architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Repellin.

Prochain temps fort donc, le 19 juin avec le passage de la Flamme Olympique. On sait qu’un Village Olympique sera monté le matin avec des démonstrations de volley, basket, triathlon, hip-hop, escrime, judo, boxe, arts de rues… avec nombre d’associations, mais aussi les pompiers et les militaires de la BA 115. Évidemment, la circulation sera interdite au cœur de la ville et des restrictions de stationnement sont prévues. « C’est dommage, regrette Yann Bompard, on perd le caractère populaire à cause du sécuritaire. »

Yann Bompard (avec l’affiche) et ses collaborateurs.

Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

« Maître Claire Baudry a l’honneur de vous faire part que, par arrêté de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, en date du 25 octobre 2023, paru au Journal Officiel du 3 novembre 2023, la SARL « CLAIRE BAUDRY NOTAIRE » a été nommée notaire à la résidence de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), office créé, dont Maître Claire Baudry est notaire associée. »

L’Office Notarial a ouvert ses portes le 1er mars 2024 au Parvis de Rode situé 465 Route de Carpentras, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue.


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

Une chorale de 20 femmes dirigée par Lilia Ruocco

Ce groupe vocal polyphonique de 20 femmes, aborde un répertoire polyphonique traditionnel provenant de différents pays du monde, un répertoire de chants traditionnels à travers différents pays et langues : italien, napolitain, bulgare, géorgien, malgache, occitan, espagnol, portugais, arabe, hébreux, marocain, crétois… Pour ses 10 ans d’existence, on découvrira 10 nouveaux chants.

Arteteca ? Du napolitain Arteteca : impossibilité de rester immobile
Autant d’histoires à raconter au travers d’un groupe qui bouge et vibre, interprétant avec passion des histoires d’ailleurs qui nous sont finalement bien proches. Sans partition, elles bougent, elles chantent, elles respirent la vie et leur énergie est communicative. Elles sont formidables et il sera difficile de rester immobile. Réservation conseillée.

Samedi 4 mai. 20h. 10€. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. Avignon. 04 90 82 20 47.


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

Situé au cœur de Lourmarin, certains le surnomment « la petite Villa Médicis de Provence. » Le Château de Lourmarin, racheté dans les années 1920 par Robert Laurent-Vibert, est géré par la Fondation qui porte son nom. Aujourd’hui, en plus d’être un édifice classé au titre des Monuments historiques, le Château livre un accès à la culture à travers ses expositions, ses œuvres exposées depuis des décennies, et les concerts qu’il accueille.

À peine le panneau d’entrée de la commune de Lourmarin franchi, il est impossible de le rater. Le Château de Lourmarin, beau et imposant, domine le village. Dès lors qu’on franchit ses portes, on se situe dans la cours basse, qui offre une vue imprenable sur le Luberon, les toits de Lourmarin et ses trois clochers. « Autrefois, Lourmarin faisait office de gardien de la route, qui était à l’époque mal fréquentée et qu’on appelait ‘la route des brigands’ », explique Caroline Pettavino, directrice de la Fondation Laurent-Vibert.

Aujourd’hui, le Château de Lourmarin est le quatrième Monument historique le plus visité de Vaucluse après le Palais des Papes, le Pont d’Avignon et le Théâtre antique d’Orange. En 2023, l’édifice a accueilli près de 60 000 visiteurs, une fréquentation en constante augmentation depuis une dizaine d’années (hors période covid). « Ce qui est intéressant, et nos offices de tourisme travaillent énormément dessus, c’est de voir que les visiteurs n’affluent pas forcément en juillet et août mais plutôt pendant les ailes de saison », ajoute Caroline Pettavino.

Le Château est entouré d’un Parc de 7 ha, comprenant un jardin, une oliveraie et un bois. ©Vanessa Arnal

Un Château sauvé de la ruine

En débutant la visite du Château, dans une cour face aux balcons, appelés loggias, on en apprend plus sur l’histoire de l’édifice, notamment son abandon. Après sa construction, le Château a été déserté par la famille d’Agoult, qui est partie de Lourmarin pour aller vivre à La Tour-d’Aigues. Le Château a été légué de familles en familles qui se sont davantage intéressées aux terres à cultiver aux alentours.

« Le château était complètement dévasté lorsque Robert Laurent-Vibert l’a racheté. »

Caroline Pettavino

Quand l’industriel amoureux de la culture Robert Laurent-Vibert visite la Provence en 1920, il tombe amoureux du village de Lourmarin, mais aussi de son château qui est alors envahi par la végétation et destiné à être vendu au prix de la pierre de récupération. Il a donc décidé d’acheter le Château et de le restaurer complètement. Les loggias ont donc été reproduites à l’identique, comme beaucoup d’autres coins de l’édifice. Telle était l’ambition de son nouveau propriétaire.

Les loggias, qui ont été refaites à l’identique. ©Vanessa Arnal

Une architecture préservée

« L’architecture, même si elle a été refaite, a été bien préservée », insiste Caroline Pettavino. Les visiteurs observent donc une architecture de la Renaissance, qui a été inspirée des voyages de Robert Laurent-Vibert en Italie. Tout au long de la visite, ils attestent d’une architecture exceptionnelle, notamment l’escalier à vis à double torsade, conservé en l’état.

Si l’on observe le Château en prenant du recul, on remarque deux parties de l’édifice : une avec une architecture médiévale, tel un château défensif, et l’autre avec une architecture de la Renaissance, qui représente davantage un château de plaisance. « C’est une vraie caractéristique du Château de Lourmarin, d’avoir une partie médiévale du XVe siècle, et d’avoir une autre partie plus esthétique, qui a davantage la fonction de montrer à quel point on savait faire de beaux châteaux à l’époque pour accueillir de belles réceptions », développe la directrice de la Fondation Laurent-Vibert.

La partie de droite est la partie dite « médiévale » du Château, et la partie de gauche est celle qui est plus « esthétique. » ©Vanessa Arnal

Un Château pour les artistes

Robert Laurent-Vibert est décédé seulement quelques années après avoir acheté et restauré le Château de Lourmarin. Dans son testament, il a indiqué qu’il léguait le monument à l’Académie des sciences, agriculture, arts et belles-lettre d’Aix, dont il était membre associé régional, et qu’il souhaitait que le Château devienne un lieu de résidence pour artistes. 

Au cours de sa visite, le public peut admirer de nombreuses œuvres, dont certaines n’ont pas bougé depuis plus de 40 ans. Chaque année, une douzaine d’artistes posent leurs valises au sein du château. Les visiteurs peuvent donc attester de la vie du Château, qui accueille une belle programmation culturelle toute l’année, mais qui garde aussi certaines pièces meublées telles que la cuisine et les chambres.

La Fondation

Lorsque le Château a été légué à l’Académie d’Aix, est née la Fondation Laurent-Vibert, qui est chargée de l’entretien et de la gestion de l’édifice et de ses collections, qui est aujourd’hui dirigée par Caroline Pettavino. La Lourmarinoise de naissance, après une formation de logisticienne et transport de fret, a commencé à travailler au Château les étés en tant que guide.

« C’est un pur bonheur de pouvoir ouvrir la grille d’entrée tous les matins depuis 22 ans, je ne me lasse pas de la vue sur le village, de la tour du Château… »

Caroline Pettavino

De fil en anguille, elle a commencé à s’occuper de l’animation culturelle de l’édifice, puis la direction artistique des concerts et des résidences, jusqu’à devenir la directrice de la Fondation. « C’est une chance de gérer un tel monument, surtout quand on est native de Lourmarin », s’enthousiasme Caroline. La Fondation s’auto-finance à plus de 90%, l’entretien du Château et la charge de personnel sont complètement à la charge de la Fondation. « Les visiteurs, en payant l’entrée, contribuent au fonctionnement et à la restauration de l’édifice, à la sauvegarde du patrimoine français », affirme la directrice. Seules les grosses campagnes des travaux vont bénéficier d’aides (à hauteur de 60% maximum de manière générale) de la Région Sud, de la Direction régionale des Affaires culturelles (Drac), ou encore du Département de Vaucluse

Un lieu d’expositions et de concerts

Au cours de sa visite du Château, non seulement le public peut s’imprégner de l’histoire de l’édifice, mais il a aussi accès à une exposition. En ce moment, c’est l’exposition ‘L’Océan’ qui est en place jusqu’au vendredi 31 mai prochain. L’exposition présente le travail de quatre artistes (Rachael Talibart, Henley Spiers, Hélène Baumel et Jean Chièze) qui, à travers photographies et gravures, contribuent à une réflexion et une prise de conscience autour de l’environnement, de l’océan et ses écosysèmes, affectés par le changement climatique. Après le 31 mai, ce sera au tour d’une nouvelle exposition de prendre place durant un an.

Tout au long de l’année, particulièrement l’été et aux ailes de saison, le Château accueille des concerts et des récitals. Le prochain étant le samedi 11 mai. La pianiste Irina Chkourindina fera redécouvrir au public les classiques de Mozart, Beethoven, Rachmaninoff et Chopin. Pour réserver votre place, cliquez ici.

Informations pratiques

Le Château est ouvert de 10h30 à 18h45 de mai à septembre. De 10h30 à 12h45 et de 14h30 à 17h15 de novembre à mars. Il est également ouvert de 10h30 à 13h15 et de 14h30 à 17h45 aux mois d’avril et d’octobre. La billetterie à l’accueil ferme 45 minutes avant la fermeture du Château.

L’entrée est au prix de 8€ pour un adulte, 6,50€ pour les groupes de +12 personnes, les étudiants, les demandeurs d’emploi et Provence Escapade. Pour les enfants de 6 à 12 ans, l’entrée est à 3,50€ et est gratuite pour les moins de 6 ans. L’exposition est comprise dans le prix de la visite.


Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

Les agriculteurs du réseau Bienvenue à la ferme vont entamer leur programme 2024 avec 10 marchés dans 10 communes différentes qui vont être mis en place sur le département du Vaucluse de mai à décembre 2024. Ils auront comme objectif de mettre en avant la diversité des produits locaux et de valoriser le lien entre les consommateurs et les producteurs. 

Le réseau « Bienvenue à la ferme » qui accompagne chaque année plus de 10.000 producteurs et agriculteurs va s’installer sur le département du Vaucluse de mai à décembre 2024 avec 10 marchés qui commencera avec une première date le jeudi 2 mai à Sarrians, au Domaine Fontaine du Clos et une date finale à Sault le samedi 14 décembre 2024, à la Ferme Auberge La Maguette.

Organisés sur 8 exploitations agricoles différentes, ces marchés auront à cœur de proposer aux vauclusiens une expérience singulière qui mettra en avant la diversité des produits locaux et qui favoriseront la relation et les liens entre les consommateurs et les producteurs.  

3 nouvelles exploitations en cette année 2024

Les festivités débuteront dès le mois de mai avec la mise en place du premier stand de légumes, fruits, fromages, miels, viandes, œufs, céréales, mis en lumières par des animations, tombolas, espaces restauration, visites guidées. 

Les visiteurs auront l’opportunité de déambuler à travers les stands, de tester les produits des fermes locales et d’échanger avec des agriculteurs de leur territoire qui feront découvrir leurs pratiques comme les processus de production. 

Cette année, trois nouvelles exploitations rejoignent la série : le Domaine Fontaine du Clos à Sarrians, Le panier de la Comtesse à Uchaux et La ferme aux hirondelles à Orange.

Infos pratiques : Les 10 marchés vauclusiens du réseau Bienvenue à la ferme. Du jeudi 2 mai au samedi 14 décembre 2024. Programme 2024 complet : le 2 mai 2024 de 17h à 20h au domaine du Clos à Sarrians. Le samedi 15 juin 2024 de 10h à 18h au panier de la Comtesse à Uchaux. Le samedi 29 juin 2024 de 10h à 19h à la Ferme La Reboule, à Avignon. Le samedi 29 juin 2024 de 10h à 18h à la ferme Auberge La Maguette, à Sault. Le dimanche 30 juin 2024 de 10h à 21h au Domaine du Vas, à Aubignan. Le samedi 13 juillet 2024 de 10h à 19h aux Fruits du Campredon, à l’Isle-sur-la-Sorgue. Le samedi 27 juillet 2024 de 9h à 19h à la ferme aux hirondelles, à Orange. Le vendredi 6 septembre 2024 de 17h à 20h à Earl Berger, à Althen-des-Paluds. Le vendredi 13 décembre 2024 de 14h à 19h à Earl Berger, à Althen-des-Paluds. Le samedi 14 décembre 2024 de 10h à 18h à la Ferme Auberge La Maguette, à Sault.

Le Domaine Fontaine du Clos

Tous à l’Opéra Grand Avignon ce week-end, un grand moment de découverte et de partage

Suite à la crise sanitaire, les recrutements ont connu une croissance significative. Une tendance qui a été perturbée par des défis environnementaux, des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement et des tensions géopolitiques, créant une baisse du nombre de projets d’embauche de près de 14% sur un an. Selon l’enquête ‘Besoins en main d’œuvre 2024’ réalisée par France Travail, 34 060 emplois potentiels ont été recensés en Vaucluse, ce qui représente une baisse de 5 540 projets de recrutement par rapport à l’année précédente.

Près de 2 intentions de recrutement sur 3 (65%) émanent d’entreprises comptant moins de 20 salariés. Notamment dans les secteurs des services (55%), qui représentent la plus grande part de ces intentions à l’instar de la région, de l’agriculture et industrie agroalimentaire (26%), et du commerce (10%). Parmi les 34 060 projets de recrutement du département, 20 540 (soit 60%) sont jugés difficiles par les employeurs.

Au niveau de l’emploi saisonnier, il représente 1 projet de recrutement sur 2 en 2024, dépassant la moyenne régionale qui est à 40%. Les intentions d’embauche saisonnières représentent 17 170 projets de recrutement.

Les services
Le secteur des services est le plus gros recruteur du département avec 18 630 projets de recrutement (en recul de plus de 8% sur un an). Les projets sont principalement situés dans le bassin d’Avignon (40%). Les métiers les plus recherchés sont ceux de serveurs de cafés et restaurants, d’aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration, d’agents d’entretien de locaux, d’employés de l’hôtellerie et de cuisiniers.

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L’agriculture et l’agroalimentaire
C’est le Vaucluse qui compte le plus de projets de recrutement dans le secteur de l’agriculture et l’agroalimentaire parmi tous les départements de la région avec 8 950 projets. Ils se situent majoritairement dans les bassins Nord Vaucluse (34%) et Est Carpentras (31%). 86% des projets sont saisonniers, mais seulement 54% sont jugés difficiles, soit 6 points de moins que la moyenne départementale. Les profils les plus recherchés sont ceux de viticulteurs et arboriculteurs, d’agriculteurs, de maraîchers et horticulteurs, d’ouvriers peu qualifiés des industries agroalimentaires.

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Le commerce
3 330 projets de recrutement concernent les établissements commerciaux, majoritairement situés dans les bassins d’Avignon (42%) et du Sud Vaucluse (28%). Les profils les plus recherchés sont ceux d’employés de libre-service, de manutentionnaires et déménageurs peu qualifiés, de caissiers, de vendeurs en habillement et accessoires, articles de luxe, de sport, de loisirs et culturels, de caissiers et d’ouvriers mécaniciens de véhicules.

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La construction
2 080 projets de recrutement proviennent de ce secteur, principalement situés dans le bassin Avignon (39%). 82% des projets sont jugés difficiles. Les profils les plus recherchés sont ceux de maçons qualifiés, d’ouvriers en électricité du bâtiment, de plombiers chauffagistes, d’ouvriers en travaux de façade, d’étanchéité et d’isolation.

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Les 10 métiers les plus recherchés par les employeurs sont :
1) Viticulteurs, arboriculteurs 
2) Agriculteurs 
3) Serveurs de cafés et restaurants
4) Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration 
5) Agents d’entretien de locaux
6) Employés de l’hôtellerie
7) Cuisiniers
8) Professionnels de l’animation socioculturelle
9) Artistes (musique, danse, spectacles)
10) Aides à domicile et auxiliaires de vie

Les 10 métiers jugés les plus difficiles à recruter sont : 
1) Agriculteurs 
2) Viticulteurs, arboriculteurs
3) Serveurs de cafés et restaurants
4) Agents d’entretien de locaux 
5) Aides de cuisine et employés polyvalents de la restauration
6) Aides à domicile et auxiliaires de vie 
7) Cuisiniers
8) Employés de l’hôtellerie 
9) Professionnels de l’animation socioculturelle
10) Aides-soignants

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