26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Le jeudi 11 avril, l’entreprise Enedis, filiale d’EDF, s’est rendue au sein du lycée Alphonse Benoît à l’Isle-sur-la-Sorgue afin de présenter les métiers de techniciens et chargés de projet aux lycéens vauclusiens issus des filières Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable (STI2D), des BTS Électrotechniques ainsi qu’aux étudiants de la branche électricité et de ses environnements connectés (MELEC). 

Enedis poursuit ses missions d’initiation aux métiers techniques auprès des étudiants du Vaucluse. Après les opérations effectuées avec le collège Paul Gauthier, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique s’est rendue le jeudi 11 avril au sein du lycée Alphonse Benoît, à l’Isle-sur-la-Sorgue, afin d’encourager les étudiants aux métiers d’Enedis. 

Cette initiative traduit la volonté de la filiale d’EDF de faire découvrir les métiers d’intervention polyvalent et chargé de projets. Pour cela, un programme de présentation a été proposé sur les missions effectuées par les métiers techniques ainsi que sur les offres d’alternance possibles au sein d’Enedis. Pour appuyer son offre, la structure a également mis en place un atelier pratique animé par des techniciens de l’entreprise. 

La théorie et la pratique 

Cet atelier pratique, qui a été offert aux étudiants l’islois par des professionnels d’Enedis, a permis de faire découvrir une partie des activités de leur quotidien au travail. Les élèves ont pu avoir une première expérience à travers une activité spécifique : la Recherche de Détection de Défaut. 

Accompagnés de leur camion, les techniciens ont pu faire étalage d’une démonstration de cette technologie de pointe qui permet aux techniciens de détecter les défauts des câbles souterrains en un temps extrêmement rapide tout en conservant une très grande précision. 

Enedis poursuit la présentation de ses métiers auprès des professionnels de demain 

Très engagé sur le département de Vaucluse, Enedis maintient son engagement auprès des établissements scolaires de son territoire. Ce n’est pas la première opération de ce type menée par la filiale d’EDF qui a déjà essayé cette formule au sein de l’établissement de la Salle à Avignon, mais également sur des bases opérationnelles d’Enedis de la cité papale lors de la participation d’élèves du collège Paul Gauthier de Cavaillon à des ateliers de découverte du métier de technicien travaux sous tension le 15 février dernier. 

Cette matinée d’échange avec les élèves s’inscrit dans cette démarche visant d’une part à former davantage de jeunes talents aux métiers d’avenir de la filière électrique et d’autre part à favoriser leur insertion professionnelle au sein d’Enedis. Pour faire face à une hausse de ses activités et répondre à un triple défi technique, technologique et écologique, Enedis sur les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes recrute cette année 160 personnes en CDI et alternance. 


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Le cinéma Capitole MyCinewest diffusera le documentaire John Singer Sargent : Mode & Glamour, réalisé par David Bickerstaff, le mardi 7 mai.

John Singer Sargent est connu comme le plus grand portraitiste de son époque. Ses portraits de style ‘grande maniera’ devaient leur particularité à l’autorité du peintre sur ses modèles, leurs habits et comment il les présentait au public. Ce documentaire d’1h30, qui examine l’influence de la pratique unique de l’artiste sur l’art moderne, la culture et la mode, mêle des entretiens de conservateurs de musées, de fashionistas contemporaines et d’influenceurs mode.

Des cadeaux seront à gagner avant la diffusion du documentaire. Pour réserver votre place, cliquez ici.

Mardi 7 mai. 19h30. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

En raison de la neige qui est tombée sur le Mont Ventoux et du verglas, les agents du Département de Vaucluse ont dû fermer temporairement la RD974 du côté Sud afin de travailler librement et de permettre aux visiteurs de circuler en toute sécurité.

La route, qui est fermée depuis ce matin (le vendredi 3 mai) devrait rouvrir en début d’après-midi.

©Département de Vaucluse

Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Le parc aquatique Wave Island, situé à Monteux, lance sa campagne de recrutement pour l’été 2024. Si 50% des saisonniers 2023 reviennent pour une nouvelle saison, il y a tout de même 250 postes à pourvoir. Les contrats sont des CDD saisonniers de 35h de mi-juin à début septembre.

Le Parc recrute pour des postes divers et variés comme : secouristes, analystes, administratifs accueil/caisses, opérateurs des attractions, restauration, maîtres-nageurs, sauveteurs, agents d’entretien, etc. Le Parc, qui facilite l’emploi aux personnes en situation de handicap, recherche des personnes motivées avec l’esprit d’équipe. Des mobil-homes en location sont mis au service des employés qui ont besoin d’un logement le temps de la saison.

Wave Island sera présent lors du forum emplois saisonniers de Sarrians le mercredi 17 avril.

Pour consulter les offres d’emploi et candidater, cliquez ici.


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Comme chaque année désormais, l’Observatoire de l’emploi des entrepreneurs Altares/GSC publie ses chiffres sur le nombre de chefs d’entreprises ayant perdu leur emploi en région en 2023.
Il apparaît ainsi que le Vaucluse enregistre une importante augmentation avec +33,1% d’entrepreneurs ayant perdu leur activité en un an. Ils sont ainsi 671 patrons à l’avoir perdu contre 504 en 2022, 350 en 2021, 394 en 2020 et 499 en 2019.

Augmentation dans toute la région
L’ensemble de la Région Sud connait aussi une augmentation du nombre d’entrepreneurs en situation de ‘chômage’. Le département des Bouches-du-Rhône est le plus impacté avec 2 035 dirigeants ayant perdu leur emploi (+34,5%). Dans les Alpes-Maritimes, 1 293 entrepreneurs sont concernés par la perte d’activité (+27,3%). Ils sont 994 à avoir connu cette situation dans le Var, soit une hausse de 22,1%. Les Alpes-de-Haute-Provence comptabilisent 114 (+25,3%) chefs d’entreprise ayant perdu leur activité professionnelle. Enfin, les Hautes-Alpes enregistrent le plus faible taux d’augmentation des pertes d’activité avec +14,9%, soit 116 dirigeants. Sur l’ensemble du territoire régional c’est au total 5 223 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en Région Sud l’an dernier (+29,3% sur un an).

© Altares/GSC

Chez nos voisins du Gard et de l’Hérault, on dénombre respectivement 597 et 1 119 pertes d’emplois chez les chefs d’entreprise soit des hausses de +34,2% et +34,5%. L’augmentation est encore plus importante dans la Drôme (444 pertes, +46,5%) et dans l’Ardèche (199 pertes, +35,4%).
Au total, selon Altares/GSC, 51 555 chefs d’entreprise ont perdu leur emploi en France en 2023. Une accélération de +33,3% qui marque un retour des niveaux d’avant-crise.

« Des chiffres alarmants, mais pas surprenants. »

Anthony Streicher, président de l’association GSC

« Les chiffres de 2023 sont très alarmants, mais malheureusement peu surprenants, explique Anthony Streicher, président de l’association GSC. Hausse des taux d’intérêt, surendettement des entreprises, fin des aides Covid et du moratoire de l’Urssaf… de nombreux indicateurs laissaient craindre une accélération des liquidations judiciaires en France avec des pertes d’emploi importantes à la clé. En 2023, chaque jour, ce sont plus de 14 chefs d’entreprise qui se sont retrouvés au chômage en Région Sud ! Depuis deux ans, je ne cesse d’alerter sur cette réalité et sur la nécessité d’informer les chefs d’entreprise sur les solutions perte d’emploi à leur disposition. L’inaction ne doit plus être une option. »

Les patrons de TPE en première lignes
« L’âge moyen des entrepreneurs qui ont connu une perte d’emploi en Région Sud est de 47,5 ans, constate l’étude La perte d’activité touche une population mature pour laquelle le rebond professionnel sera plus difficile. Près de 8 entrepreneurs sur 10 ayant perdu leur emploi en 2023 dirigeaient une structure de moins de 3 salariés. Ces chiffres confirment la plus grande vulnérabilité des entrepreneurs à la tête de petites structures. »

Hécatombe dans le commerce, la restauration et le BTP ?
Près de la moitié des pertes d’emploi se concentrent dans les secteurs de la construction et du commerce. Les chefs d’entreprise exerçant des métiers dans la construction connaissent de grandes difficultés : 1 265 hommes et femmes concernés soit une augmentation de +26,1%. Les activités du bâtiment enregistrent la pire tendance (1 138 chefs d’entreprise ; +36,8%).
L’inflation a durement affecté le commerce avec 1 168 dirigeants en situation de ‘chômage’ en Région Sud. Les activités de détail sont plus fortement affectées avec plus des deux tiers des entrepreneurs ayant perdu leur emploi dans ce secteur.

Le secteur de la construction est un des domaines les plus touchés par la perte d’activité des chefs d’entreprise. © Echo du mardi

Dans le secteur de l’hébergement, restauration et débit de boissons, 860 femmes et hommes se sont retrouvés sans activité en 2023 (+51,9%). Les activités de restauration représentent plus de 8 chefs d’entreprise sur 10 impactés du secteur.
Le secteur agricole en Région Sud présente une plus faible hausse des pertes d’emploi des entrepreneurs (+16,7%). Dans le détail, les activités liées à la chasse, la pêche et la forêt enregistrent un recul de -37,5% ainsi que l’élevage (-38,5%).

« L’année 2024 s’annonce tout aussi délicate. »

« Certains secteurs comme le bâtiment devraient voir leur activité repartir mais, l’année 2024 s’annonce tout aussi délicate et doit nous amener à nous interroger sur le devenir de ces hommes et ces femmes, précise Anthony Streicher. C’est désormais une nécessité, pour préserver l’économie, nous devons d’abord penser à protéger toutes celles et ceux qui créent nos richesses et nos emplois dans nos territoires. »

« En 2023, le ralentissement de l’économie s’est confirmé en France comme en Europe fragilisant davantage des entreprises parfois en peine à rembourser une dette devenue trop lourde, confirme Frédéric Barth, Directeur Général d’Altares. Le nombre de défaillances a augmenté de 36%, une tendance lourde mais pas surprenante après la parenthèse Covid. Les très petites entreprises sont les plus nombreuses. Ces TPE sont généralement des structures familiales participant depuis plusieurs années à animer l’économie locale. De santé financière parfois fragile, elles doivent faire face depuis plusieurs mois à une trésorerie qui se dégrade conduisant de plus en plus de dirigeants à devoir solliciter l’accompagnement du tribunal. La croissance est attendue faible pour 2024 et les défauts d’entreprises plus nombreux qu’en 2023. L’anticipation des risques restera déterminante. »


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Cette année, la Dotation pour les Jeunes Talents Gault&Millau de la région Sud-Est a eu lieu à l’École Hôtelière d’Avignon. Depuis 10 ans, cette dotation récompense et soutient les entrepreneurs audacieux qui se lancent dans l’ouverture de leur premier restaurant. Gault&Millau déniche les pépites qui sauront renouveler la scène gastronomique française.

La cérémonie de dotation Gault&Millau a réuni les jeunes entrepreneurs dont le projet d’ouverture a été retenu, ainsi que ses partenaires BtoB du secteur C.H.R. Ces derniers s’engagent à conseiller et à soutenir les lauréats dans leur projet de vie, en leur apportant une bourse pouvant prendre la forme de matériels, de matières premières, ou bien encore de services. Les chefs Michel Portos et Pierre Hochart ont parrainé cet événement.

Ainsi, trois duos d’entrepreneurs ont été distingués :
•Mickaël Marcoux et Marie-Jeanne Rault de la Maison Forte à Farnay (Loire).
•Alicia Chardon et Florian Braissand de La Table Floralie à Aix-les-Bains (Savoie).
•Thomas Flachaire et Estelle Harington du Chalet Flachaire à Abondance (Haute-Savoie).


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Ce samedi 4 mai, le collectif La Caserne, qui regroupe une quinzaine d’artisans de façon permanente, organise son vernissage de printemps. Pour l’occasion, deux artisanes vont rejoindre le groupe jusqu’au mois de juillet.

Ce samedi 4 mai, la vitrailliste Antonia Nicoletti de Pernes-les-Fontaines et la chapelière Céline Prieur de Miramas exposeront leurs œuvres auprès des autres artisans de la Caserne de Bédoin jusqu’au mois de juillet. Tout au long de la journée dans la boutique, Antonia Nicolleti vous proposera une démonstration de son savoir-faire.

À 18h, un apéritif sera offert par la Brasserie Josseline, rythmé par les sons du groupe polyphonique Pantaï an Cor, dirigé par par Marie-Madeleine Martinet de l’association Taxi Pantaï.

Samedi 4 mai. Vernissage à 18h. 49 rue du marché aux raisins. Bédoin.
Ouverture de la Caserne : tous les jours de 10 à 18h les mois d’avril, mai, octobre et décembre ; tous les jours de 10h à 19h les mois de juin, juillet août septembre


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Alors que certaines foires de la région connaissent des difficultés, celle de Cavaillon affiche une excellente santé. Créée, dans sa forme actuelle, il y a maintenant 70 ans, elle semble inoxydable et imperméable à toutes les secousses et évolutions actuelles du monde du commerce et de la distribution. Quelle est la recette de son succès ?

L’histoire des foires est intimement liée à celle du développement économique du monde occidental. Elles ont véritablement pris leur essor au Moyen Âge avec les célèbres foires de Champagne (Troyes, Provins, Bar-sur-Aube et Lagny). Situées au carrefour de grandes routes commerciales, elles étaient des lieux d’échanges entre les populations du sud et du nord de l’Europe. Elles ont été le creuset de nouvelles pratiques commerciales et elles ont jeté les bases de l’actuel droit du commerce. 

Quant à l’histoire de la foire de Cavaillon, elle remonte au XVIᵉ siècle, avec une bulle papale (document juridique scellé) qui acte sa naissance officielle en 1516. Elle a pris le nom de foire de la Saint-Véran en hommage à l’ancien évêque de la ville au VIᵉ siècle. Elle en a encore conservé aujourd’hui l’appellation. Elle avait, à cette époque, une vocation essentiellement agricole. 

« No parking, no job » 

En 1953, à l’initiative du groupement commercial cavaillonnais, la foire se transforma en une foire généraliste. D’abord installée en centre-ville, place du Clos, elle migra, au milieu des années 90, au MIN de Cavaillon qui offrait davantage d’espace, satisfaisant ainsi à la demande croissante des exposants. Le MIN avait également l’avantage d’être plus facile d’accès pour les automobilistes et surtout de disposer d’un très grand parking. Les experts vous le confirmerons : « no parking, no job ». 

Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants

Mais la foire de Cavaillon a la particularité d’être gratuite pour ses visiteurs, comme le parking d’ailleurs. Ce sont les commerçants à l’origine du renouveau de la foire qui prirent cette décision. Cette idée est sans doute pour part importante à l’origine de son succès. Imaginez 60 000 visiteurs, soit deux fois la population de la ville de Cavaillon. Fréquentation enregistrée sur 4 jours d’ouverture et en plein mois de novembre. Une performance qui a de quoi faire des envieux !

Ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value de l’événement, pas l’organisateur

Une entrée qui est gratuite, c’est plus de visiteurs, donc plus d’acheteurs potentiels pour les exposants. Tous les dirigeants de la foire qui ont succédé aux pionniers n’ont cessé de louer ce modèle économique vertueux qui peut se passer de revenus tirés des entrées.  En définitive, ce sont les exposants qui bénéficient de la plus-value créée par l’événement, pas l’organisateur. D’ailleurs, la foire est gérée par une association à but non lucratif et une vingtaine d’administrateurs, tous bénévoles. La démarche est originale et intéressante. Résultat : des fréquentations importantes et un taux de reconduction des exposants de 95 %. Qui dit mieux ?

Mais pour les deux coprésidents de l’association qui gèrent la foire, David Gros et Jean-Philippe Rivet, les raisons du succès ne résident pas uniquement dans son modèle économique original. La foire de Cavaillon est un événement populaire inscrit dans la vie locale et dans les habitudes au même titre que le corso ou la fête du melon. Les visiteurs aiment s’y retrouver chaque année et très souvent en famille. C’est une tradition.

L’ensemble des membres du conseil d’administration de la Foire de Cavaillon.

Un événement post Covid 

Dans les années 2000, les foires n’avaient plus tellement le vent en poupe. Elles apparaissaient même pour certains comme un peu ringardes. Mais aujourd’hui, dans la France de l’après Covid, les foires ont un peu repris du poil de la bête. Elles redeviennent des lieux de rencontres et de socialisation importants, sinon essentiels. Jean-Philippe Rivet va même un peu plus loin et pense que pour de nombreux visiteurs, c’est aussi une occasion de retrouver des « temps anciens. » Nostalgie quand tu nous tiens. « C’est un lieu qui ne change pas et c’est cela qui plait aussi aux visiteurs », affirme-t-il. Même appréciation pour David Gros, l’autre coprésident, si la tradition commerciale de la foire est conservée, « on y vient pour faire des affaires », elle est aussi un lieu de convivialité. « Le soir, on s’y bouscule pour venir dîner dans les restaurants », ajoute-t-il. Avoir su conserver ce qui faisait l’essence même des foires, c’est sans doute la raison qui explique le succès de cet événement 100 % cavaillonnais. La prochaine édition de la foire de Cavaillon aura lieu du 8 au 11 novembre 2024.

Surface : 32 000 m² et 460 stands
Nombre d’exposants : 250, dont une majorité locale et régionale 
Nombre de visiteurs : 60 000 
Budget à l’équilibre de 320 000€ dont 23 000€ de subvention 
Un appui logistique de la ville de Cavaillon 
20 administrateurs bénévoles
1 salariée 


Enedis s’engage pour faire découvrir ses métiers aux étudiants de l’Isle-sur-la-Sorgue

Les Musicales du Luberon, c’est toute l’année !

Concert de Noël, musicales du samedi (musique et conférence), festival d’été dans des lieux prestigieux, festival d’automne, concertini (salons de musique dédiés à des artistes régionaux ou jeunes lauréats de concours) : depuis 35 ans que l’association Les Musicales du Luberon a été créée à Oppède, l’objectif ne varie pas, faire connaître et défendre la musique classique et lyrique par des concerts et activités en favorisant son ouverture au plus grand nombre. 

Pourquoi on continue ? Qu’est-ce qui nous motive ? Se demande le président fondateur des Musicales du Luberon, Patrick Canac, lui qui y était dès le début de leur création

Pour y répondre, Patrick Canac ne se prive pas de faire référence à Beethoven, largement présent dans la programmation de cet été : « La passion bien sûr, mais la musique touche aussi quelque chose dans notre cerveau, nos émotions, d’où le titre de notre festival d’été : Les Sources de l’émotion. On peut faire référence à Beethoven, lui qui avait une vision prométhéenne de la musique. Quand il a été atteint de surdité, il n’entendait plus la musique, mais la musique pénétrait son cerveau d’où une relation spirituelle avec les sons qui lui a fait comprendre que la musique avait la particularité de toucher quelque chose dans le cerveau humain, qu’elle avait un impact, une influence sur les individus. Alors comme nous l’ordonne Beethoven, nous allons chercher dans le cerveau ce qui va permettre d’avoir une vision optimiste du monde. Dans le programme que nous avons concocté, nous allons chercher les Sources de l’Émotion. »

À la recherche des Sources de l’Émotion d’Apt à Lacoste en passant par Gargas, Bonnieux, Ménerbes et Les Taillades

Le 19 mai, les sonates pour violon et piano de Beethoven prolongent la saison 2024 dans l’intimité de l’église de Bonnieux pour un corps à corps piano-violon. Un concept prometteur qui confrontera la jeune violoniste Fanny Clamagirand au pianiste franco-russe Roustem Saïtkoulov. « Carmen intime » — qui ouvre le festival d’été le 5 juillet — est un partenariat avec l’Opéra Grand Avignon qui se déplacera pour un soir au Château de Mille à Apt dans une petite forme lyrique (4 chanteurs et un violoncelle). Une audace voulue par son metteur en scène Frédéric Roels pour retrouver la quintessence de l’œuvre et une proximité avec le public. Un « Beethoven flamboyant » est proposé le 12 juillet avec l’ensemble suisse Microcosme dirigé par le pianiste François-Frédéric Guy (que l’on retrouvera cet été au Festival de la Roque d’Anthéron) dans la Maison Basse de Lacoste spécialement aménagée en auditorium de plein air. « Mozart 1791 » sera assurément le moment fort de ce festival d’été, pour preuve sa retransmission par France Télévision le 23 juillet. Le clarinettiste Pierre Génisson a eu l’idée de rassembler en miroir des œuvres de Mozart, notamment le fameux concerto pour clarinette K.622 avec le Così Fan Tutte ou l’ouverture Don Giovanni. La mezzo-soprano Karine Deshayes interprétera entre autres La Clémence de Titus et la cheffe Debora Waldman dirigera l’Orchestre National Avignon Provence. 

Avec une échappée à Bédoin dans le Ventoux

En effet, le concert « Schubert dans le vent » sera présenté au Domaine de la Citadelle à Ménerbes le 17 juillet et la veille, donné à l’église Saint-Pierre de Bédoin. Deux soirées festives en perspective avec l’ensemble Sarbacanes qui nous fera découvrir les sonorités joyeuses et raffinées d’un Schubert amusant, inédit et chaleureux. L’occasion de découvrir l’ambiance des « Winstubs » viennois. 

Le 9 mai, récital du guitariste Thibault Cauvin 

Nominé aux Victoires de la Musique 2024, le guitariste Thibault Cauvin est une véritable star planétaire de la guitare classique au jeu fascinant. Lors de ce récital, « le petit prince » de la musique classique va nous entraîner dans un voyage musical où classique et contemporain se côtoient au-delà de l’espace temps. 

Au programme 

Piazzolla. Milonga des Angel
Jobim. Felicidade
Grapelli. Les valseuses 5
Cauvin ii. Jeux interdits 5
Bach / Cauvin. Trois préludes autrement 4
Duplessy (ulan). Oulan bator 1
Vachez (raga du soir). Calcutta 3
Domeniconi (Koyunbaba). Istanbul 2

Les élèves guitaristes de l’orchestre à l’école du Sambuc (Arles) feront une démonstration de leurs aptitudes à 17h30, avant le concert de Thibault Cauvin, sur le parvis de l’église Saint Luc. 
Jeudi 9 mai. 18h. 15 à 35€. Eglise Saint Luc. Ménerbes. 06 85 68 65 34. 04 90 72 68 53.

Du 19 mai au 5 octobre 2024. Les Musicales du Luberon. 54 Rue Kléber Guendon. Ménerbes. 06 85 68 65 34. 04 90 72 68 53.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/21/   1/1