4 décembre 2024 |

Ecrit par le 4 décembre 2024

Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Depuis une vingtaine d’années, l’association vauclusienne Bienvenue en Provence regroupe les sites de visite répartis dans cinq départements dans une démarche commune pour faire de la publicité sur lieu de vente. Aujourd’hui, ses dépliants sont distribués dans 1 700 points d’information et sa présence numérique est de plus en plus forte.

Ce jeudi 21 novembre, les membres du conseil d’administration de l’association Bienvenue en Provence vont se rendre dans l’un des sites adhérents, la Chartreuse à Villeneuve-lès-Avignon, pour l’assemblée générale. L’occasion pour tous les adhérents de se réunir afin que l’association fasse un bilan des services qu’elle a proposés dans l’année. « On offre un service moyennant un coût, donc il est normal que tous les ans on vienne présenter les résultats, c’est-à-dire combien de dépliants on a distribués, où, comment, l’état du réseau, les résultats sur le plan numérique et sur la distribution des dépliants, les actions de communication que nous avons mis en place, etc », explique Jean-Paul Trinquier, président de Bienvenue en Provence.

L’association évoquera également les axes de développement pour l’année suivante et présenter les budgets pour montrer où va l’argent des adhérents. « Ça permet d’avoir une transparence totale au niveau des actions qui sont menées et des financements qui sont engagés », ajoute le président. Depuis deux décennies, Bienvenue en Provence met en lumière les sites touristiques du large territoire qu’est la Provence, en allant de Montélimar au Nord à Montpellier à l’Ouest, à Saint-Tropez à l’Est, et jusqu’à la Méditerranée au Sud.

Une association qui mutualise

Avant, chaque site essayait de distribuer son dépliant sur les points d’impact touristiques, c’est-à-dire les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc. Si aujourd’hui, certains le font encore, le constat est évident pour Jean-Paul Trinquier. « Ce système a très vite montré ses limites, puisque si tout le monde se met à faire ça, ça créerait véritable capharnaüm », affirme-t-il. C’est là qu’intervient l’association Bienvenue en Provence.

Le cœur du travail de l’association, c’est la publicité sur lieu de vente, autrement dit de distribution des flyers. C’est comme cela que Bienvenue en Provence a débuté. Puis, l’association s’est étoffée et a commencé à proposer des services en fonction de l’évolution des dispositifs et des besoins des adhérents, des touristes qui sont en séjour sur la zone et des visiteurs.

La création d’un guide

« Nous avons créé un guide de visite qui regroupe une grande partie des adhérents », explique Jean-Paul. Le guide ‘Bienvenue en Provence’ est tiré à plus de 400 000 exemplaires par an et mis à jour tous les ans avec les nouvelles données, les nouveaux tarifs, les nouvelles animations et les nouveaux événements.

« Le guide permet d’avoir un outil de mutualisation, mais aussi de réduire les coûts pour les adhérents. »

Jean-Paul-Trinquier

Afin de permettre la diffusion des informations de chaque site touristique, l’association implante un réseau de présentoirs important qui distribue les dépliants de ses adhérents, mais aussi le guide ‘Bienvenue en Provence. Ce sont autour de 1 700 points d’informations qui possèdent ces présentoirs et permettent le rayonnement des sites qu’encadre l’association.

Bienvenue en Provence dispose de présentoirs de comptoir, mais aussi de présentoirs sur pied. Certains sont même accompagnés d’un écran. ©Bienvenue en Provence

Une présence sur le numérique

Ces dernières années, le numérique s’est développé, ainsi que les réseaux sociaux. Force est de constater, ils représentent aujourd’hui un atout majeur dans la communication des sites touristiques. Ainsi, Bienvenue en Provence, elle aussi, s’est mise à la page et a développé sa présence sur le numérique.

« Cette année, nous avons fait de gros efforts pour être de plus en plus présents sur le numérique. »

Jean-Paul-Trinquier

Aujourd’hui, l’association possède un site internet, qui comptabilise environ 80 000 visiteurs par an, des réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook, sur lesquels Bienvenue en Provence partage des idées de sortie, les nouveaux événements proposés par ses adhérents, des bonnes adresses ‘Art de vivre’, des itinéraires touristiques, des parcours artistiques, et bien d’autres choses. L’association envoie également sept newsletters par an entre mars et octobre. Elle dispose aussi de présentoirs munis de QR codes pour les touristes qui préfèrent avoir les informations et les divers itinéraires sur leur smartphone plutôt qu’en version papier.

Une cinquantaine d’adhérents

Parmi la cinquantaine d’adhérents de l’association, on retrouve une multitude de sites aussi différents les uns que les autres, comme des monuments historiques, des musées et des sites ‘Art de vivre’ comme des domaines viticoles par exemple. Cela témoigne de la diversité de la Provence. « La promotion des territoires se fait bien le biais des organismes territoriaux qui sont liés à des frontières administratives (communes, départements, régions, offices de tourisme), explique Jean-Paul Trinquier. Notre axe de travail, c’est justement de ne pas rentrer dans ce zonage administratif, mais plutôt de le gommer pour faire une unité de communication et de circulation entre les sites de visite sur ce vaste territoire. »

Ainsi, l’association travaille sur un territoire assez large, qui s’étale sur trois régions (PACA, Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie) et sur cinq départements (Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Drôme, Gard, Ardèche). Parmi les sites adhérents, on trouve : Ôkhra (Roussillon), le Pont Saint-Bénézet (Avignon), le Château La Coste (Le Puy-Sainte-Réparade), le Salin de Giraud (Arles), les Arènes de Nîmes, le Château de Suze-la-Rousse, la Grotte de la Salamandre (Méjannes-le-Clap), le Château de Montélimar, et bien d’autres.

Une synergie avec des offices de tourisme

S’il peut sembler que l’association fait de la concurrence aux différents offices de tourisme du territoire, la réalité est tout autre. Bienvenue en Provence travaille avec les offices de tourisme, dans lesquels les dépliants des adhérents sont distribués. « On a des fortes relations avec les offices de tourisme, les hôtels, les campings, les sites de visite, les résidences de vacances », ajoute le président de l’association.

Bienvenue en Provence se veut le lien entre les sites de visite et les opérateurs. « On est complémentaires parce que les offices de tourisme font la promotion de leur territoire et des sites de visite mais après, quand on leur demande des infos sur des sites en dehors de leur zone d’action, il faut qu’ils aillent chercher l’information de ces lieux, explique Jean-Paul Trinquier. Nous, on leur apporte cette information. » Ainsi, l’association facilite la diffusion de la communication et de l’information des sites de visite, non seulement auprès des touristes directement, mais aussi auprès des prescripteurs, que sont les offices de tourisme, les hôtels, les campings, etc.

Pas de nouveau projet en vue pour l’association. Pour le moment, Bienvenue en Provence souhaite renforcer les services qu’elle propose déjà et continuer de développer sa présence sur le numérique afin de satisfaire au mieux les touristes, mais aussi ses adhérents.

© Bienvenue en Provence


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

C’est à la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse, lors de son Assemblée générale, que la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) a fait un point d’étape sur le marché vauclusien, arrêté en juillet 2024 et sur 12 mois glissants. Le département compte un parc de 308 180 logements dont 6 486 ont été vendus. Résultat ? Le marché immobilier accuse une baisse de volume de plus de 19%. En cause ? L’instabilité politique, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt et une capacité d’emprunt des futurs acquéreurs minorée par les banques. Pour autant, Jonathan Le Corronc Clady annonce ‘Une vraie reprise dès janvier 2025‘, grâce, notamment au retour des primo-accédants auparavant éjectés du marché.

Lors de l’Assemblée générale Copyright MMH

«Clairement, aujourd’hui, on ne doit pas confondre rattrapage et redémarrage, observe Jonathan Le Corronc Clady, président de la Fnaim Vaucluse (Fédération nationale des agents immobiliers) et vice-président de la Fnaim Région Sud. Le plus dur est sans doute passé. Les cycles de l’immobilier sont longs et la capacité d’achat des acquéreurs n’est pas encore restaurée. Les signaux positifs ? Une tendance à la stabilisation des prix corrélée à la légère baisse des taux d’emprunt. Ceux-ci ont d’ailleurs été au-dessus de 4% durant 6 mois entre septembre 2023 et février 2024, ce qui a sensiblement ralenti le marché de l’immobilier. Celui-ci a connu un léger rattrapage au printemps et en été avec une part des acquéreurs qui a reporté ses projets afin de profiter de taux plus bas, comme par exemple cela a pu être le cas pour un couple accueillant un enfant qui a reporté son achat, ne pouvant se résoudre à perdre 25% de sa capacité d’achat.»

Pas de vraie reprise avant 2025
«La vraie reprise n’aura pas lieu avant 2025. Le marché atteindra son plein dynamisme lorsque les primo-accédants auront retrouvé une meilleure capacité d’achat. Celle-ci a été fortement impactée par la hausse des taux d’intérêts et l’instabilité politique a été pénalisante ce qui a provoqué un attentisme certain.»

Production de crédit divisée par 3 en 2 ans
«La production de crédit a été divisée par trois en deux ans, pâtissant de la baisse des ventes dans l’ancien et de la chute du neuf. Elle se redresse depuis quelques mois mais demeure moitié moins élevée que lors de ses plus hauts niveaux. Cette évolution récente pourrait être le signe d’une stabilisation à venir des ventes. Le niveau encore relativement bas de la nouvelle production de crédit se traduit par la baisse des encours. D’ailleurs, le remboursement des crédits reste supérieur aux mensualités des nouveaux crédits.»

Copyright Fnaim 84

Stabilisation des ventes
«Nous sommes sur un pallier de stabilisation bas des ventes. Au plan national, fin juin 2024, 792 000 ventes avaient été réalisées sur 12 mois. C’est -21% sur un an et -31% sur trois ans. Cette baisse des ventes concerne tous les territoires. La baisse de l’activité se prolonge cependant au ralenti avec une baisse légère ces derniers mois. Une stagnation qui devrait se poursuivre ces prochains mois.»

La baisse des prix des biens ne compense pas la hausse des taux
«De manière générale, la baisse des prix ne compense pas la hausse des taux, même en tenant compte de la hausse relative des revenus sur les deux dernières années. La capacité d’achat des acquéreurs se redresse en 2024 sous l’effet de la hausse des revenus et de la baisse des prix couplés à une légère baisse des taux, mais cela sera sans doute insuffisant pour une reprise pérenne avant 2025. Toutefois nous sommes sur la bonne voie pour passer de la crise à la reprise.»

25% de capacité d’emprunt perdu durant deux ans
«Nous sommes déjà sur un rattrapage et un redémarrage des volumes. Les banques ont envie de prêter et les français reviennent vers l’achat, on le sent. Ils ont mis leurs projets entre parenthèses pendant deux ans, à cause de la remontée des taux de crédit, -ils avaient perdu jusqu’à 25% de capacité d’emprunt-, ils n’attendront pas plus longtemps. Cela a aussi concouru à la crise du logement.»

Des prix en baisse sur tous les territoires
«Nous observons que les prix baissent sur tous les territoires. Le volume des ventes est en recul de -19,4% en région Sud-Paca, par rapport à l’année dernière, -19,7% en Vaucluse sur un parc de 308 000 logements (hors locaux et entreprises), soit 6 846 logements vendus, contre 10 à 12 000 ventes de biens certaines années. La dernière bonne année immobilière ? 2022 ! Une année record avec 1,2 millions de ventes immobilières en France et aux environs de 12 000 transactions en Vaucluse.»

Le top 20 des villes du département
«Avignon arrive en tête, représentant près 20% des ventes de Vaucluse avec ses 1 290 ventes de biens. Les prix ont augmenté ces 5 dernières années de 18,9% alors que les prix n’ont baissé que de 0,4% sur un an. Pourquoi ? Parce que les taux ont baissé au printemps alors les vendeurs n’ont pas voulu baisser leur prix de vente. La baisse des prix n’a donc pas été celle que l’on aurait pu attendre. Pourtant celle-ci restaurerait la capacité d’achat des acquéreurs.»

Un marché d’acquéreurs
«Nous sommes donc sur un marché d’acquéreurs où il ne faut pas hésiter à négocier et surtout à retourner voir les banques parce que les taux baissent. La fenêtre de tir à prendre ? Les taux devraient continuer de baisser en 2025. Nous sommes actuellement sur des taux allant de 3 à 3,60% selon les profils contre 4 à 4,5% l’an dernier à la même époque. Nous devrions atteindre les 3% en janvier prochain.»

Copyright Fnaim 84

Le Vaucluse par rapport à la région
Le Vaucluse est plutôt sauvegardé face à la région. Les prix ont baissé en un an sur la région de 1,2%, contre -0,4% en Vaucluse. Nous observons que sur le dernier trimestre, alors que les taux baissent, les prix remontent. Quant aux loyers, ils augmentent de  +4,5% sur 5 ans et +3% sur1 an.»

Les Diagnostics de performance énergétique
«Près de 40% des logements en France sont des passoires thermiques, le Vaucluse n’y échappe pas qui s’y inscrit à hauteur de 37%. Un décalage de la loi Climat et résilience est donc toujours attendu selon les dernières déclarations du gouvernement Barnier et de la Ministre du logement, Valérie Létard.»

Les Vauclusiens sont satisfaits de leurs agents immobiliers
«Les vendeurs sont satisfaits du travail de leur agent immobilier à plus de 95%, sur une base de 2 725 avis clients, dont + 350 avis client sur un an, et contre 92% au national. Nous avons été jugés sur l’accueil, la qualité de service, la compétence, l’accompagnement et le rapport qualité-prix. Sur les 6 846 ventes vauclusiennes dont 67% sont passées par les agents de la Fnaim.»

Le prochain grand rendez-vous
«Les Assises de l’immobilier du Vaucluse, prochainement à l’Hôtel de ville d’Avignon, couplées aux vœux à la profession, le 28 janvier prochain, avec la découverte des chiffres de l’immobilier de l’année 2024. »

Copyright Fnaim 84

Dans le détail
« Tout se vend. Le marché ne connait pas réellement de saisonnalité en dehors des marchés de niche ou des bien d’exception comme Gordes, le Luberon où les biens se vendent du printemps jusqu’en octobre… Le reste se vend toute l’année grâce à une clientèle d’actifs qui vit et travaille dans le département. Avignon représente 20% des ventes des biens du département. Un bien au prix du marché est vendu en trois mois, 87 jours exactement. Les négociations à la baisse se font à hauteur de 3 à 5% du prix du bien. Le bien qui se vend le plus ? le T4. »

Autour de Jonathan le Corronc Clady, au centre et en costume sombre, le conseil d’administration de la Fnaim Vaucluse composé, de gauche à droite par Michele Surdon, Alain Jacques, Stephanie Bueno, Gaetan Lacroix, Audrey Ceysson, Raphael Laborie et Guy Farjon. Copyright MMH

Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Roland Paul, président de GSE, est le nouveau président du Medef Vaucluse. Elu pour un mandat de 3 ans, il  succède à Jean-Louis Maurizi, président du Medef Sud, qui assurait l’intérim depuis juin dernier. Si l’élection du patron avignonnais d’une des plus belles entreprises du département lors de l’assemblée générale du mouvement qui vient de se tenir à la Collection Lambert n’est pas une surprise, elle devrait cependant mettre un terme à la reprise en main par les instances nationales de la gouvernance locale du Mouvement des entreprises de France en Vaucluse.

Juste avant l’été le syndicat patronal avait dépêché plusieurs de ses dirigeants nationaux et régionaux pour venir mettre de l’ordre au sein du Medef 84. A cette occasion, c’est Bruno Arcadipane, premier vice-président du Medef national en charge des adhérents, qui avait endossé le rôle du ‘nettoyeur’. « Cela s’est bien passé. On a tourné la page de façon propre », précisait-il alors.
Celui qui est aussi président d’Action Logement nous avait également expliqué que lorsque Patrick Martin, le nouveau président national du Medef élu en juillet 2023 « avait fait le tour d’horizon des territoires où il y avait des problèmes à régler, le Vaucluse était apparu en haut de la pile des priorités. Il était, de ce fait, indispensable de recréer une dynamique. Ce territoire, avec la qualité des entreprises et son tissu économique qui le composent, le mérite. Il est donc important que le Medef retrouve sa place. »
Un nouveau départ qui a pris la forme de la création d’une nouvelle association, la mise en place de 12 administrateurs, d’un conseil d’administration enrichi au fil des semaines ainsi que la récupération des divers mandats patronaux comme l’Urssaf, la CPAM, la Caf, les prud’hommes…
« Désormais, nous allons veiller à ce que le Medef Vaucluse respecte bien les statuts et l’éthique du national », avait ensuite fermement annonçait Bruno Arcadipane.

Un signe déjà ? C’était dans les locaux ‘modèles’ du siège social de GSE dans la zone d’activité de l’aéroport de la cité des papes que s’était tenu cette première AG ayant débouchée sur la désignation de Jean-Louis Maurizi.

Près de 6 mois plus tard, c’est donc le président de GSE qui a pris en main les destinées du Medef 84. Pour l’occasion, le nouveau patron des patrons vauclusiens a même été adoubé par Patrick Martin. Le président du Medef national est ainsi venu en personne visiter le siège de GSE, puis l’entreprise Naturex, leader mondial des ingrédients naturels issus des plantes basé dans la zone d’Agroparc à Avignon, avant d’assister à l’AG du Medef 84 et l’élection de son nouveau président local.

« Je suis très heureux que l’on assiste à une renaissance du Medef Vaucluse. »

Patrick Martin, président du Medef

« Je suis très heureux que l’on assiste à une renaissance du Medef Vaucluse, se réjouit d’ailleurs Patrick Martin. Nous sommes convaincus que le Vaucluse et ses entreprises ont besoin d’un Medef départemental puissant et dynamique. Je suis absolument ravi que Roland Paul se soit présenté, qu’il ait été élu, parce qu’il fait partie des chefs d’entreprise les plus emblématiques de ce département, et également au niveau national. C’est de très bon augure pour l’avenir de ce Medef. »

Avant de participer à l’AG du Medef Vaucluse, Roland Paul a fait découvrir le siège de la société GSE au président national ainsi qu’aux principaux acteurs économiques du territoire. ©LG/L’Echo duMardi

« Ce que l’on pouvait reprocher à l’ancienne structure, c’est qu’elle avait oublié ce qu’était le rôle du Medef, confie pour sa part Jean-Louis Maurizi. Elle gérait surtout les mandats, mais elle avait oublié que le principal rôle d’un Medef territorial, c’est d’être là pour les adhérents. C’est-à-dire d’aller d’abord à la rencontre des entreprises, leur dire pourquoi il était important qu’elles adhèrent afin de bénéficier des réseaux du Medef en matière de développement de la formation professionnelle ou de l’apprentissage par exemple. »
Et le président du Medef Sud d’insister : « il fallait reconstruire cette relation avec les adhérents. C’est pour cela que nous avons pris la décision de rebâtir à zéro ».

« Je n’étais pas dans ce monde, reconnaît en toute franchise Roland Paul, mais développer une entreprise, ça, je connais un petit peu. GSE a beaucoup été mis sous les projecteurs grâce au territoire, et que c’est aussi un principe de réciprocité que de venir donner de son temps pour aider à ce que le territoire se développe. »
Celui qui s’est toujours pleinement consacré à son entreprise et qui avoue avoir hésité à accepter cette présidence par crainte de ne pas avoir assez de temps pour s’occuper pleinement de ses nouvelles fonctions rappelle que nous vivons « une période qui n’est pas des plus simples actuellement. Où il est plus facile de promettre de la sueur et des larmes que du succès. »

« Prendre soin de la nature, prendre soin de l’humain, prendre soin du territoire. »

Pourtant, celui dont la devise pourrait être ‘Prendre soin de la nature, prendre soin de l’humain, prendre soin du territoire’ constate que pendant longtemps GSE a travaillé sur les territoires mais pas avec les territoires. « Aujourd’hui, plus ça va, plus on travaille avec les territoires. Et si on ne travaille pas avec les territoires, cela ne fonctionne pas. »
Ce fils d’un paysan du Ventoux a donc compris que quand on porte un projet, il faut que tous les acteurs de ce territoire soient alignés pour que ce projet se développe.

Roland Paul est élu pour un mandat de 3 ans à la présidence du Medef de Vaucluse. ©DP/L’Echo duMardi

« L’ambition que j’ai pour notre cher Vaucluse, c’est de faire en sorte que l’on se fédère tous autour du projet du territoire. Que l’on travaille tous ensemble, à la fois la Région, les chambres de commerce, le Medef bien sûr, mais aussi tous les acteurs économiques et les collectivités locales. »
Enfin évoquant les ‘dissensions’ qui peuvent survenir dans le monde patronal vauclusien, Roland Paul coupe court : «  Ces petites guerres que je ne connais pas d’ailleurs, il ne faut plus qu’elles existent. Que l’on travaille ensemble pour développer, pour développer ensemble. Globalement, quand on travaille pour créer de la valeur commune, tout le monde s’y met. Je n’ai aucun doute là-dessus. »

« Pour construire, il faut une stabilité. »

Patrick Martin, président du Medef

Lors de cette assemblée générale vauclusienne, Patrick Martin en a également profité pour évoquer la situation nationale des entreprises en France. « Nous constatons un panorama politique plutôt inquiétant parce qu’on ne voit pas une trajectoire très claire. Nous, entrepreneurs, ce qui nous importe, c’est de construire. Et pour construire, il faut avoir des perspectives, il faut avoir une stabilité. »
« En tant que partenaire social et premier mouvement représentatif des patrons, nous voulons contribuer à ce que le pays s’apaise d’abord », poursuit le président du Medef qui rappelle cependant que « c’est quand même bien nous qui créons la richesse. C’est nous qui créons l’emploi. C’est nous qui sommes à l’origine du pouvoir d’achat et que donc, il ne faut rien faire pour entraver la dynamique entrepreneuriale. »

Réunis à la Collection Lambert où ils ont été accueillis par son directeur, François Quintin, les adhérents du ‘nouveau’ Medef de Vaucluse ont élu leur nouveau président. ©LG/L’Echo duMardi

Pour Patrick Martin, qui représente 200 000 entreprises et 10 millions de salariés en France, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis devrait engendrer un monde un peu plus compétitif chaque jour. Dans cette conjoncture, il déplore « un décrochage en termes de performances économiques, de performances sociales, de performances environnementales de l’Europe et de la France par rapport au reste du monde ».
« Nous appelons de nos vœux une prise de conscience collective pour éviter de prendre des mesures qui iraient à l’encontre de la dynamique économique et qui pourraient se traduire par des destructions d’emplois. Il commence déjà à y avoir des destructions d’emplois dans le secteur privé. Nous, nous avons plein de projets, nous avons plein d’ambitions. Il faut faire confiance aux entreprises, il faut leur laisser les moyens de se développer. »

« L’entreprise n’a jamais été aussi populaire en France. »

Conscient de la dégradation des finances publiques, le patron des patrons français ne veut pas que cela se fasse au détriment des entreprises. « Les entreprises françaises, les grandes, les moyennes, les petites, sont déjà les plus taxées au monde, insiste-t-il. Mais si l’argent n’est plus dans les poches des entreprises, il ne sera pas consacré à l’investissement, l’emploi, les hausses de salaires… »
« L’entreprise n’a jamais été aussi populaire en France. Et quoiqu’en disent certains commentateurs, de bonne ou de mauvaise foi, l’entreprise est considérée par nos concitoyens comme étant la hauteur de ses responsabilités en matière économique, en matière sociale, en matière environnementale de plus en plus, en matière sociétale. Donc, il est important que la voix de l’entreprise, qui quand même est à l’origine de la création de richesses, de la création d’emplois, soit mieux entendue dans le débat public et la décision publique. Mais franchement, si les entrepreneurs, dont toute leur diversité, étaient mieux considérés dans ce pays, j’affirme que le pays marcherait mieux. »

A la découverte de Roland Paul et de GSE

Président de GSE depuis 2019, Roland Paul était auparavant directeur général de la société vauclusienne fondée en 1976 par Jean-Pierre et Michel Hugues, deux frères architectes. En 2019, c’est la société de construction allemande Goldbeck qui reprend GSE.

Aujourd’hui, l’entreprise avignonnaise spécialiste de l’immobilier d’entreprise vient de réaliser un chiffre d’affaires annuel de 875,5M€, après avoir franchi le cap du milliard d’euros de CA l’année précédente. Elle emploie 619 collaborateurs, dont 387 ingénieurs. GSE dispose de 12 agences en France, dont son siège de la cité des papes regroupant près de 200 salariés. Elle est aussi implantée dans 5 pays d’Europe.

Société à mission depuis juillet 2023, classée parmi les entreprises les plus performantes en matière de RSE et développement durable, GSE est aussi particulièrement impliquée dans le bien-être de ses employés : 87% recommandent fortement leur entreprise. Depuis sa création, la société vauclusienne a construit 21 millions de m2 d’immobilier d’entreprise dont les usines Juste bio à Carpentras et Charles & Alice à Monteux ou bien encore le siège de Claranor à Avignon ou la mûrisserie de fruits exotiques de Westfalia à Graveson.

« On construit des usines un peu partout en France actuellement et pas qu’à Paris », se félicite le nouveau président du Medef 84.


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Avec la baisse des températures et les chutes de neige qui sont survenues ce mardi 12 novembre, le Département de Vaucluse a décidé de fermer l’accès au sommet du Mont Ventoux un peu plus tôt que prévu du côté Nord (Mont Serein).

La RD974, qui mène au sommet du Géant de Provence, qui devait fermer le vendredi 15 au plus tôt, est d’ores et déjà fermée à la circulation depuis la station du Mont Serein, et ce, jusqu’au printemps. Du côté Sud, entre le Chalet Reynard et le sommet, la route reste encore accessible pendant quelques jours. La décision quant à la fermeture de ce côté sera prise le lundi 18 novembre.

L’objectif de ces fermetures hivernales est de préserver la sécurité des personnes sur ce site aux conditions parfois dangereuses. La route du versant Sud devrait rouvrir en avril prochain et celle du versant Nord en mai prochain, sous réserve des conditions météorologiques.

Jusqu’en mai 2025, les véhicules devront être équipés de pneus hiver ou des équipements équivalents s’ils circulent sur la RD974 côté Sud entre le lieu-dit ‘Saint-Estève’ à Bédoin et la barrière du lieu-dit ‘La Grave’, sur la RD974 côté Nord entre le lieu-dit ‘Le Groseau’ à Malaucène et la barrière du Mont Serein, sur la RD164, route de Sault au Chalet Reynard, entre le lieu-dit ‘La Reynarde’ à Aurel et le carrefour RD164 / RD974 à Bédoin, ainsi que sur la RD 164a desservant, en impasse, la station du Mont Serein.


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

C’est Albin Lieutaud qui, au XIXᵉ siècle, a créé cette entreprise dans les Baronnies, à l’époque des diligences, des fiacres, des charrettes et des corbillards tirés par des chevaux. Avec Paul, puis avec Roger, on est passé de l’hippomobile au moteur à explosion, ensuite avec les frères Jean-Paul et Pascal, puis aujourd’hui avec Julie et Guillaume, la 5ᵉ génération des Lieutaud, on met le turbo.

Cette maison évolue tous les jours pour être en phase avec les attentes des voyageurs. « Avec 150 autocars et bus pour les lignes régulières, le ramassage scolaire, les express au niveau régional, entre Valréas, Vaison, Carpentras et la gare TGV d’Avignon, le Réseau Zou!. Avec un bus touristique, un cabriolet à impériale, comme à Londres, entre La Cité des Papes et Villeneuve-les-Avignon avec casques, audio-guides et plaids si le mistral souffle trop fort, sans oublier les Petits Trains qui peuvent accueillir jusqu’à 800 touristes par jour et serpenter dans les rues de la Cité des Papes », explique Pascal Lieutaud, le PDG.

©Transports Lieutaud

« Nous avons également une flotille d’une douzaine de 2 CV pour des séminaires d’entreprises, des mariages dans les vignes, des circuits touristiques entre Alpilles et Luberon. Nous transportons les clients de 21 des 23 bateaux de croisiéristes sur le Rhône. »

Le grand tourisme, c’est leur affaire, avec des propositions à la carte, Tour de France, journées à thèmes, voyages sur-mesure, clés en main vers le Mont Saint-Michel, Nice et sa Promenade des Anglais, les vignobles de Châteauneuf-du-Pape, les Baux de Provence ou le Pont du Gard avec hôtels et restaurants de prestige. Toutes les tailles de berlines de luxe, mini-vans et autocars équipés de frigos, vidéo, toilettes, wifi et climatisation, bref grand confort jusqu’à 72 places.

Les Transports Lieutaud, c’est aussi une boutique au cœur d’Avignon, en face de la Cité Administrative. Une vraie vitrine du savoir-faire local « Nous avons les meilleurs artisans installés à 30km maximum d’ici, l’huile d’olive, les fruits confits de chez Lillamand, les nougats de Sault, les berlingots de Serge Clavel à Carpentras, le vin de Châteauneuf-du-Pape, des t-shirts made in France, ici, pas question de contrefaçons chinoises », insiste Pascal Lieutaud.

L’environnement au cœur des préoccupations de l’entreprise

Au-delà du maillage territorial, Lieutaud se préoccupe d’enjeux pour la planète, d’énergies non polluantes et renouvelables. « Nous changeons nos véhicules tous les 4 ou 5 ans, nous avons deux dépôts de biocarburants à Orange et Vaison, ajoute le Président Directeur Général. L’hydrogène n’est pas encore prêt, il a besoin de beaucoup d’électricité. »

Et pour les 150 ans de l’entreprise, un projet va sortir de terre : 20 000 m², 2 hectares de terrain situés dans la zone industrielle des Écluses, à Vaison-la-Romaine. « Une plateforme multiénergies où seront transférés nos ateliers d’ici 2017, où la sécurité sera le maître-mot de nos installations au gaz. Nous aurons du photovoltaïque sur le toit, nous récupèrerons l’eau de pluie pour nettoyer les autocars. Nous avons en plus des chauffeurs qui parlent anglais pour répondre aux questions des touristes du monde entier, des mécaniciens, des carrossiers, des selliers, des électriciens, des climatiseurs qui ont une immense compétence et qui s’occupent de la maintenance de tous nos véhicules, pour cela, nous faisons de la marche à pied ensemble, se félicite-t-il. Souvent, ils sont là de père en fils. »

« Les êtres humains priment sur le business »

« Après le Covid, nous avons dû réinventer les postes de travail de notre centaine de salariés. Le confinement, l’isolement, la solitude avaient atteint certains d’entre eux psychologiquement, ça m’a attristé. Nous avons donc dû repenser notre façon de travailler, redonner un sens à l’esprit d’équipe. Par exemple, en faisant des marches à pied ensemble, nous sortons hors les murs pour des réunions au grand air, en Camargue. Ça permet de tisser des liens, de bâtir une forme de cohésion, de forger une appartenance commune. L’été, nous les invitons aux avant-premières des Chorégies d’Orange, à des visites privées de musées, c’est une respiration en dehors du travail. Les entreprises ne s’en sortiront qu’en prenant en compte la personne, l’âme, le cœur de leurs collaborateurs. Chez nous, les êtres humains priment sur le business », conclut le PDG Pascal Lieutaud.

Et ça marche ! Mieux : ça roule ! Plus de 5 millions de kilomètres par an. Et un chiffre d’affaires qui grimpe, il s’affiche à 12M€.

Pascal Lieutaud, PDG de l’entreprise.

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Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Pour la nouvelle édition de son assemblée générale, l’AMV (Association des maires de Vaucluse) quitte Monteux pour rallier Avignon. Un changement qui va permettre de doubler le nombre d’exposants ainsi que d’ouvrir davantage l’événement aux collaborateurs des élus lors de ce ‘Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse 2024’ qui se tiendra jeudi 14 novembre au parc des expositions.

« Au fil des ans, nous avons constaté qu’il y avait de plus en plus de personnes qui venaient à notre assemblée générale et au salon qui était proposé en parallèle, explique Pierre Gonzalvez, président de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. Il y a d’abord eu les maires, puis des adjoints, des conseillers municipaux, des responsables de services administratifs et techniques des communes… C’est devenu un rendez-vous d’importance très attendu, qui constitue également désormais une base d’animation de nos équipes. »

« C’est la seule occasion réelle que l’on a de pouvoir échanger avec tous les élus de notre territoire. »

Julien Merle, maire de Sérignan-du-Comtat

« Cela permet aux maires et aux élus de pouvoir échanger, complète Julien Merle, maire de Sérignan-du-Comtat et président de la CCAOP (Communauté de communes Aygues Ouvèze en Provence). Car en fin de compte, c’est plutôt rare que nous ayons des moments comme cela. Des moments où nous pouvons partager des choses avec les élus et se poser afin de discuter entre nous. Nous nous voyons à l’intérieur des intercommunalité, mais rencontrer les élus de l’autre bout du département, que l’on croise parfois une fois par an, et voir les choses qu’ils peuvent faire. C’est vraiment la seule occasion réelle que l’on a de pouvoir échanger avec tous les élus de notre territoire. »

Un format plus grand et plus ambitieux
Une volonté de voir plus grand rendue possible par AP Média, l’agence d’événementiel héraultaise, qui a en charge l’organisation de cette journée des maires de Vaucluse depuis 2022.
« L’année dernière, nous avons a constaté combien nous étions désormais trop à l’étroit dans la salle des fêtes du château d’eau à Monteux, confirme le président de l’AMV. AP Média nous a alors proposé de rejoindre le parc des expositions à Avignon, puisque nous sommes sur un format bien plus grand et plus ambitieux. »
Il faut dire qu’AP Média ne pars pas dans l’inconnue. La structure organise déjà 18 salons de ce type, de Perpignan à Nice (dont ceux du Gard et des Bouches-du-Rhône) et jusqu’en Alsace. Et pour l’organisation de ce ‘Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse’, c’est un local qui est à la manœuvre : le pontétien Thierry Robin, directeur associé et développement au sein d’AP Média. « C’est vrai que pour moi qui habite ici, ce salon c’est un aboutissement », reconnait ce dernier.
Par ailleurs, en 2016, à l’initiative du président du Grand Avignon d’alors, Jean-Marc Roubaud, AP média avait déjà investi le parc des expos de la cité des papes avec une manifestation équivalente qui avait rencontré un vrai succès avant de s’arrêter deux ans plus tard. Maintenant que l’organisateur et l’AMV sont au diapason, l’objectif est donc de gérer une crise de croissance.

De gauche à droite : Julien Merle, maire de Sérignan-du-Comtat et président de la CCAOP, Pierre Gonzalvez, président de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) aussi maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, Sandrine Raymond, maire de Saint-Pierre-de-Vassols et Thierry Robin, directeur associé et développement au sein d’AP Média.

« Il y a un véritable engouement pour ce salon. »

Thierry Robin, directeur associé et développement au sein d’AP Média

« Il y a un véritable engouement pour ce salon, assure Thierry Robin. Nous sommes passés de 40 exposants l’an dernier à quasiment 80 cette année et malgré cela nous avons refusé une vingtaine de sociétés » (voir liste des exposants en fin d’article).
Côté pratique, le déménagement au parc des expositions va faciliter le stationnement pour les visiteurs et les exposants. Ces derniers pourront aussi installer leur emplacement la veille.
« C’est vrai que pour nous, le parc c’est plus facile. Cela devrait nous permettre de franchir un pas », reconnaît l’organisateur.
« Il faut conserver l’état d’esprit que nous avions à Monteux, rajoute pour sa part le président de l’AMV. C’est-à-dire que ce n’est pas une foire où on va courtiser l’élu. On est dans une logique de partenaire avec des échanges de qualité. »
« Il faut ce lien de convivialité, confirme Thierry Robin. C’est pour cela que nous avons aussi essayé de favoriser au maximum les exposants locaux. »
Au final, après les 700 participants de l’an dernier, cette édition 2024 ‘Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse’ espère attirer un millier de visiteurs.

« On jongle en permanence avec nos budgets. »

Pierre Gonzalvez, président de l’AMV

L’occasion de parler des problématiques des maires
Cette assemblée générale et ce salon, où s’exprimeront notamment Véronique Pouzadoux, la secrétaire général adjoint de l’AMF (Association des maires de France), Dominique Santoni, la présidente du Conseil départemental de Vaucluse, Renaud Muselier, le président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Thierry Suquet, préfet de Vaucluse, seront aussi l’occasion d’évoquer les problématiques actuelles des maires du département.
« D’année en année, la vision est de plus en plus restreinte et les perspectives ne sont pas faciles à imaginer, regrette Pierre Gonzalvez. On jongle en permanence avec nos budgets, c’est-à-dire que nous sommes aux limites de notre capacité, que ce soit en termes de  fonctionnement, qu’en termes d’investissement. »
Et entre désengagement de l’État et déficits inconditionnels du pays, les maires ont de plus en plus de mal à se projeter dans l’avenir même s’ils ont conscience « que le pays ne peut pas continuer comme ça ».

Le programme du salon

➢ 8h15 : Ouverture du salon au public, café d’accueil offert servi sur les stands. 9h – 12h30 : Assemblée Générale de l’AMV 84, en salle à l’étage.

➢ 9h – Mot d’accueil de Cécile Helle, maire d’Avignon.

➢ 9h15 – Présentation par les représentants de l’AMV 84 : rapport d’activités par Christian Gros, secrétaire général, puis rapport financier par Gilles Vève, trésorier. Lecture du rapport du Commissaire aux comptes sur les comptes annuels. Approbation des comptes de l’exercice clos le 30 septembre 2024 et affectation du résultat. Vote du budget 2025. Vote du taux de cotisation 2025. 9h45 du rapport moral par Pierre Gonzalvez, président.

➢ 10h Intervention de Véronique Pouzadoux, secrétaire général adjoint de l’AMF (Association des maires de France).

➢ 10h15 Intervention de Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse.

➢ 10h30 Intervention de Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

➢ 10h45 Intervention de Thierry Suquet, préfet de Vaucluse.

➢ Questions diverses.

➢ 12h30 : Inauguration du salon.

➢ 12h45 : Cocktail déjeunatoire servi sur les stands.

➢ 13h30 : Signature de convention entre Enedis et la FBTP Vaucluse sur le stand.

➢ 14h30 – 15h30 : ‘Comment conduire des politiques publiques tout en appréhendant le risque ?’ par le SNDGCT Vaucluse avec l’intervention de Maître Samuel Dyens, avocat au Barreau de Nîmes.

« Nous, les maires, nous devons toujours trouver le moyen de nous adapter. »

Sandrine Raymond, maire de Saint-Pierre-de-Vassols

« Nous, on va alerter sur le fait que freiner sur les collectivités, cela aura tout un effet en cascade, poursuit le président de l’AMV. Cet effet, il faut le mesurer afin d’évaluer si la décision ne va pas amener plus d’éléments négatifs que l’économie réalisée. Parce qu’on va avoir un impact pour toutes les entreprises de travaux publics dont 60 à 70% de la commande est effectuée par les collectivités territoriales. »
« Et comme nous avons plein de points d’interrogation, c’est de plus en plus compliqué de préparer un budget », explique Julien Merle , maire de Sérignan-du-Comtat. La solution : l’étalement en réalisant en 3 ans ce que vous aviez prévu de faire en 2 ans. Et parfois, il faut arbitrer en renonçant à certains projets.
« Il y a aussi le temps de l’administration qui peut paraître long pour nos concitoyens, constate Sandrine Raymond, maire de Saint-Pierre-de-Vassols. Mais nous aussi, nous attendons même si on essaye d’accélérer les choses. On doit accepter de passer par des phases. Donc, forcément, nous n’avons pas toujours la même vision. Alors il faut être pédagogue pour pouvoir expliquer aux personnes et aux usagers qu’on a bien pris en compte leurs attentes même si cela ne va pas assez vite pour eux. C’est là où nous, les maires, nous devons toujours trouver le moyen de nous adapter. »

Laurent Garcia

‘Salon des maires, des élus locaux et des décideurs publics de Vaucluse 2024’. Jeudi 14 novembre. 8h15 à 15h30. Parc des expositions. Avignon. Entrée libre sur inscription. Parking gratuit à proximité. www.salondesmaires-vaucluse.fr

La liste par ordre alphabétique des 78 exposants de l’édition du salon de l’association des Maires de Vaucluse 2024

– 4M PROVENCE ROUTE

– ACTION LOGEMENT SERVICES
– AGENCE D’URBANISME RHONE AVIGNON VAUCLUSE
– AGENCE TECHNIQUE DEPARTEMENTALE VAUCLUSE INGENIERIE
– AGILIS
– AGIRC-ARRCO, RETRAITE COMPLEMENTAIRE DES SALARIES
– ANGELOTTI AMENAGEMENT
– GROUPE ANGELOTTI
– APY MEDITERRANEE AGENCE QUALI-CITÉ
– ASSOCIATION DES MAIRES DE VAUCLUSE AMV 84
– AVIGNON UNIVERSITÉ

– BANQUE DES TERRITOIRES
– BLACHERE ILLUMINATION
– BORIES ENVIRONNEMENT MOBILIERS ET MATERIELS URBAIN
– BOUYGUES ENERGIES ET SERVICES
– BOUYGUES TELECOM

– CDG FPT 84
– CFP84 CUISINIE FROID PROFESSIONNEL 84
– CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE VAUCLUSE
– CHAMBRE DE METIERS ET ARTISANAT PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR
– CITEOS AVIGNON VINCI ENERGIES
– CNAS L’ACTION SOCIALE
– COLAS
– COMMUNES FORESTIERES DE VAUCLUSE
– COMPAGNIE NATIONALE DU RHONE-CNR
– CREDIT AGRICOLE ALPES PROVENCE COLLECTIVITES PUBLIQUES DE PROXIMITÉ
– CREDIT MUTUEL

– EDF
– ENEDIS
– EUROVIA, ROBERT TP

– FEDERATION ADMR DE VAUCLUSE
– FEDERATION BTP84

– GENDARMERIE NATIONALE
– GEOMETRES-EXPERTS DE VAUCLUSE
– GHM-ECLATEC Eclairage AGORA mobilier urbain
– GRDF
– GROUPAMA MEDITERRANEE
– GROUPE CITADIS SPL TERRITOIRE VAUCLUSE
– GROUPE ISOTEC INVEST ISOLEA/ISOLIS

– HERVE THERMIQUE

– IDVERDE
– INEO EQUANS
– IPSUMEDIA – SOLUTION DE COMMUNICATION DIGITALE
– ITELIA TELECOM

– KOMPAN

– LA POSTE
– LEASE PROTECT France
– LUMIERES DE FRANCE

– MA COM’UNE
– MIDITRACAGE
– MINERIS
– MNT, MUTUELLE NATIONALE TERRITORIALE, MUTUALITE FRANCAISE SUD

– NEOTRAVAUX, NEOSOLAR

– ORANGE
– OVERACT EUROPE

– PANNEAUPOCKET
– PIETO
– POLICE NATIONALE VAUCLUSE
– PREFECTURE DE VAUCLUSE, SERVICES DE L’ETAT EN VAUCLUSE

– RAMBIER AMENAGEMENT GROUPE IMMOBILIER
– REGION SUD
– RLB INDUSTRIE

– SDIS 84
– SIGNATURE MEDITERRANEE
– SNEF CONNECT
– SOBECA
– SOLIHA VAUCLUSE
– SOLS PROVENCE-GROUPE SOLS
– SUDCO MOBILIER URBAIN
– SUEZ
– SYNDICAT D’ENERGIE VAUCLUSIEN
– FONDS CHALEUR / PV / IRVE

– TOTALENERGIES BIOGAZ France

– UNICEM SUD PACA CORSE Carrières et matériaux

– VALOREM
– VAUCLUSE NUMERIQUE AXIONE
– VAUCLUSE PROVENCE ATTRACTIVITÉ (VPA)
– VEOLIA EAU
– VOYAGES ARNAUD


Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

Fermeture de la route vers le sommet du Mont Ventoux, déclenchement du plan de viabilité hivernale, réalisation d’une voie verte, ou encore restructuration de collèges. Quels travaux sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de novembre ?

Comme chaque année au mois de novembre, le Département de Vaucluse va fermer la RD974 qui donne l’accès au sommet du Géant de Provence. La date sera fixée au vendredi 15 ou au vendredi 22 novembre en fonction de l’évolution des conditions météorologiques.

Le carrefour giratoire de l’Arbalestière, situé sur la RD28 entre Vedène et Morières-lès-Avignon subira des travaux de rabotage et de renouvellement de la couche de roulement les lundi 18 et mardi 19 novembre de 9h à 16h30. Une déviation locale sera mise en place.

Mi-novembre, le Département déclenchera son plan de viabilité hivernale, qui vise à garantir la sécurité des usagers sur l’ensemble des routes départementales, notamment en cas de chutes de neige ou de formation de verglas. Les agents des centres routiers se concentreront sur trois axes : anticipation, mobilisation et sécurité. À noter que les pneus hiver (ou équipements équivalents) sont obligatoires dans certaines communes de Vaucluse depuis le 1ᵉʳ novembre.

Les autres chantiers en cours

  • Aménagement entre le giratoire du Coudoulet à Orange et la RD975 (Route de Camaret). Les travaux de l’OA 9 (franchissement de la voie ferrée) sont désormais terminés. Les travaux de l’OA 7 (rétablissement du Chemin de Nogaret) se poursuivent et ceux de l’OA 10 vont démarrer ce mois-ci.
  • Réparation du mur de soutènement sur la RD77 à Mallemort-du-Comtat. Le chantier a débuté le 21 octobre pour quatre semaines. Une route barrée a été mise en place avec une déviation par Mazan.
  • Depuis le mois de juillet, le Département de Vaucluse aménage une piste cyclable le long de la RD901 entre L’Isle-sur-la-Sorgue et Le Thor. La chaussée de la RD901 va aussi être refaite entre les deux giratoires. Les travaux devraient se poursuivre jusqu’en janvier 2025.
  • Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Le chantier a été entamé en février 2023. Les travaux des phases 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) et 3 (emménagement dans les bâtiments administratifs, démontage et évacuation du collège provisoire et aménagement de la cour et des clôtures) se déroulent jusqu’en janvier 2026.
  • Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. La fin de ce chantier est prévue pour la fin de l’année.
  • Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
  • Construction de la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) à Avignon. Le chantier a débuté en septembre pour 18 mois.
  • Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet pour une durée de 7 mois.

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Dans le cadre de l’opération ‘Tour de France – Soutiens ton club engagé’, la Fondation du Sport français s’est arrêtée en Vaucluse pour une soirée dédiée à la promotion et au soutien des clubs sportifs amateurs, coorganisée par le Département de Vaucluse et accueillie par la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse à l’Académie Vaucluse Provence à Avignon. L’occasion pour ces derniers d’en apprendre plus sur comment diversifier leurs sources de financement et pour les entreprises et particuliers de s’engager localement à travers des projets sportifs.

Le dispositif ‘Soutiens ton club’, initié par la Fondation du Sport français, est dédié aux clubs sportifs souhaitant financer leurs projets par le mécénat. Dans le cadre de son Tour de France, coorganisé avec France Travail et Les entreprises s’engagent, la Fondation a fait une halte à Avignon le jeudi 24 octobre pour faire découvrir ce dispositif aux représentants des clubs vauclusiens, ainsi qu’aux chefs d’entreprises.

Pour l’occasion, une cinquantaine de clubs sportifs de Vaucluse étaient présents et ont pu prendre connaissance du dispositif, proposé par la Fondation, dont l’objectif est de démocratiser la pratique sportive amateur et d’encourager les clubs à s’impliquer dans des démarches de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Promouvoir le mécénat

L’objectif de ce Tour de France est de promouvoir le mécénat comme levier de la RSE dans le sport. Pour ce faire, la Fondation du Sport français se base sur trois points :

  • Tiers de confiance, à l’intersection du monde économique et associatif
  • Une méthodologie solide pour recenser les projets sportifs à fort impact social
  • Une banque de projets, avec un impact sociétal à différentes échelles, pour accompagner les mécènes dans leur démarche RSE

« Pouvoir échanger et donner les clés pour développer le mécénat à nos associations sportives était notre leitmotiv. »

Stéphane Garcia, président du club BMX Sarrians

Deux entreprises impliquées en Vaucluse et mécènes de la Fondation du Sport français ont dévoilé leur témoignage. Il s’agit de Nhood, représentée par Jacques Lèze et Anaïs Bourguin, directeur et responsable communication et animations de la zone commerciale Aushopping Avignon Nord, mais aussi NGE, qui possède sa filiale Agilis au Thor, représentée par Pierre Thomasse et Emma Ragasse, chargés de communication.

Un dispositif engageant

En plus de rendre accessible le mécénat aux clubs amateurs dans un cadre sécurisé, et de simplifier et automatiser le don, le dispositif ‘Soutiens ton club’ met en valeur des projets impactants à échelle locale et les actions menées par les clubs sportifs qui répondent aux thématiques RSE phares telles que la mixité et la féminisation des pratiques, le sport santé, le développement durable et la transition énergétique, l’inclusion handicap, l’insertion socio-professionnelle et l’éducation par le sport.

« Cet événement a montré la complémentarité des dispositifs de la Fondation du Sport français, a expliqué Pauline Paganon, déléguée territorial Sud-Est de la Fondation. Les pilotes Romain Mahieu et Camille Maire bénéficient du Pacte de Performance, et leur club, le BMX Sarrians, utilise ‘Soutiens Ton Club’ pour sa stratégie de mécénat. » Le président du club sarriannais, Stéphane Garcia, a témoigné de la réussite du club grâce au dispositif.

10 clubs vauclusiens récompensés pour leur engagement

Durant la soirée, huit clubs vauclusiens, un gardois et un bucco-rhôdanien, ont été félicités pour leur engagement RSE et ont pu remporter 500€ chacun :

  • Le club de rugby Étoile Sportive à Saint-Saturnin-lès-Avignon
    Le club de football US Une Autre Provence à Puyméras
    L’AS Bédarrides Tennis
    La société nautique à Caderousse
    L’entente Gymnique à Avignon
    Le Motoball Club à Robion
    L’US Pontet Natation
    Le No age boxing club à Courthézon
    Le BMX Club d’Avignon – Les Angles
    Le Tennis club de Graveson

Bienvenue en Provence, l’association qui met en lumière le territoire en mutualisant les sites touristiques

A partir de ce vendredi 1er novembre, il faudra équiper son véhicule avec des pneus hivers, ou bien détenir des chaînes ou chaussettes à neige, afin de circuler dans certaines communes. Neuf communes vauclusiennes sont concernées par cette obligation.

La Loi Montagne exige que les véhicules à quatre roues ou plus soient équipés de pneus hiver ou de chaînes ou chaussettes à neige pour circuler dans certains communes françaises afin de réduire les risques liés à la conduite sur routes enneigées ou verglacées entre le 1er novembre et le 31 mars. En cas d’absence de neige ou de verglas, les dispositifs amovibles, à savoir les chaînes ou chaussettes à neige, doivent être conservés à bord du véhicule. Seuls les véhicules portant des pneus à clous sont exonérés de ces obligations.

A partir de ce 1er novembre, seuls les pneus relevant de l’appellation 3PMSF sont admis en équivalence aux chaînes. Tous les pneus 4 saisons n’étant pas des pneus 3PMSF, il faut faire attention pour être dans les règles. Ces bon pneus sont identifiables grâce à un marquage du ‘symbole alpin’ illustré par une montagne à 3 pics contenant un flocon de neige.

Les communes vauclusiennes concernées

En Vaucluse, neuf communes sont concernées par cette réglementation :

  • Aurel
  • Beaumont-du-Ventoux
  • Bedoin
  • Lagarde-d’Apt
  • Malaucène
  • Monieux
  • Saint-Christol
  • Saint-Trinit
  • Sault

Un panneau de signalisation indique aux usagers de la route, l’entrée dans une zone où les obligations d’équipements s’appliquent ou sa sortie, où ces obligations ne s’appliquent plus

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/2/   1/1