Avignon Université donne 24h à ses étudiants pour entreprendre
Avignon Université organise la 5ᵉ édition de l’événement ’24h pour entreprendre’ ces mercredi 5 et jeudi 6 février. L’objectif est de sensibiliser les étudiants à l’esprit d’entreprendre.
En 2024, ils ont été 115 à participer aux ’24h pour entreprendre’. Cet événement permet aux étudiants de rencontrer des professionnels, d’élargir leur réseau et d’acquérir de nouvelles compétences, le tout de manière ludique, afin d’en apprendre plus sur l’aventure entrepreneuriale et susciter des potentielles envies d’entreprendre. Cette 5ᵉ édition sera parrainée par Thomas Fattore, co-fondateur de Lium, jeune startup vauclusienne qui aide les équipes de sécurité et sûreté des sites sensibles à mieux protéger leurs infrastructures et gérer des situations d’urgence.
Les étudiants inscrits à Avignon Université ou dans un des établissements partenaires de l’université peuvent participer à ce défi. Ils seront répartis dans des équipes pluridisciplinaires et mixtes de 3 ou 4 personnes. Ensemble, ils travailleront pendant 24h, jour et nuit, sur un projet de création d’entreprise fictif ou réel pour le présenter devant un jury composé de professionnels et d’enseignants à l’issue du challenge.Les étudiants seront accompagnés par des professionnels et enseignants. De nombreux lots seront à gagner, dont un accompagnement au projet par des structures d’accompagnement de la Région Sud.
Le parrain de cette nouvelle édition fera un discours d’ouverture ce mercredi 5 février à 9h30 et le défi sera lancé à 12h. Chaque équipe présentera son projet le lendemain à partir de 13h30. La remise des prix, quant à elle, aura lieu à 17h30.
Avignon Université donne 24h à ses étudiants pour entreprendre
La Fête de mi-saison à la Garance de Cavaillon : un moment de partage de bonnes et moins bonnes nouvelles
C’est un rendez-vous attendu chaque année depuis que Chloé Tournier a pris la direction de la Garance, Scène Nationale de Cavaillon, en 2022 : organiser un moment de convivialité à mi-saison, un moment de plus grande proximité avec les artistes, l’équipe de la Garance et le public, qui se veut festif avec la présentation des spectacles à venir et qui s’est terminé comme il se doit autour d’un verre… et d’une soupe à l’oignon !
Un bilan élogieux
« La Garance va plutôt bien », se réjouit d’emblée la directrice Chloé Tournier lors de la présentation de la deuxième partie de la saison. Les spectacles rencontrent leur public, d’une manière évidente, chiffres et retours à l’appui. Mais au-delà des chiffres – des spectacles affichent complets plusieurs mois à l’avance – le public est au rendez-vous quelle que soit la proposition artistique : intimiste, scène reconnue ou émergente, thème exigeant. « Quand nous programmons avec l’équipe, on parle de jauge idéale. Pour le spectacle de décembre ‘Indestructible’ par exemple, on avait tablé sur 300 places, or, notre jauge de 506 places a été atteinte. Notre public est donc curieux et confiant. Nous remplissons là totalement notre mission de lien entre projet artistique et ancrage dans un territoire. »
Un avenir plus sombre pour tous les acteurs culturels
« Nous sommes donc très satisfaits, mais nous tirons la sonnette d’alarme. Nous savons déjà que les subventions de la Région pour la saison 2025-2026 baisseront de 10% (toutes les structures recevant plus de 100 000 € de subventions de la Région Sud sont concernées par ce chiffre de 10%). Nous attendons les arbitrages du Département. En 3 ans, la Garance a augmenté de 300 000€ son budget, ce qui a assurément enrichi notre programmation, mais cette masse budgétaire provient d’appels à projets pour projets dédiés avec quelquefois des publics ciblés ou un cahier des charges contraint, donc c’est très contextuel. »
Continuer à travailler autrement
Si les Nomades ne sont pas remis en question, le Festival Manip est menacé pour la saison 2025-2026. La bonne santé des Nomades avec l’augmentation à 19 communes participantes et 37 dates est aussi une anticipation des prochaines municipales, car le changement d’une équipe municipale entraîne quelquefois un changement de politique culturelle. « Dans cette perspective, il est essentiel d’aller chercher de nouveaux publics, en travaillant de manière circulaire, en rayonnant autour du territoire de Cavaillon. La dernière commune intégrée, Mollégès, qui est dans les Bouches-du-Rhône, nous a permis de toucher le public d’Arles. »
Deux projets de résidence
La metteuse en scène Juliette Maricourt se met au vert pendant deux mois
La Garance développe un programme de résidences « au vert » et décentralisées, pour que les artistes puissent créer en ruralité. C’est parce que le cadre de travail en création doit être proche du fond comme de la forme que Juliette Maricourt a choisi de s’installer chez l’habitant à Malemort-du-Comtat en février/mars puis cet automne soit l’équivalent de deux mois pour questionner notre rapport à la nuit, à nos peurs et proposer des alternatives à la luminosité. Quand on sait qu’elle était dans une « autre vie » ingénieure en éclairage de nuit, on attend impatiemment sa sortie de résidence qui prendra la forme d’une veillée partagée le vendredi 28 mars, étape de son travail de collecte de récits auprès des habitants de ce territoire.
Deux chorégraphes palestiniennes en résidence
Le projet de Ramz Sayyam et Nowwar Salem vise à présenter une série d’initiatives sociales et de créations artistiques qui abordent divers sujets liés à la réalité palestinienne, en particulier sous l’angle de l’expérience des femmes. Leur résidence aura lieu au Théâtre du Train Bleu à Avignon au printemps.
Un mois de février concentré sur deux spectacles et une exposition
‘L’Hiraeth’, un concert spectacle d’Arthur H et Loïc Guenin
Ils sont 2 à signer avec 6 musiciens au plateau une réflexion écologique, avec des textes inédits .
Arthur H a écrit les textes, Loïc Guenin a composé la musique de ce concert improbable : en effet « L’Hiraeth » signifie la nostalgie de lieux que l’on ne connaît pas ! Ils seront six au plateau pour cette réflexion écologique et philosophique : « peut-on éprouver de la nostalgie pour un lieu que nous n’avons jamais arpenté ? » Des textes inédits, des chansons et aussi un travail photo de Julien Lombardi. Mercredi 5 février 2025. 20h. 3 à 20€.
‘Blossom’ dans le cadre du festival des Hivernales
Cette création signée Sandrine Lescourant propose une performance chorale chorégraphique, un bal participatif qui va nous transporter à travers divers continents, guidés par la frénésie du beatbox et de nos souffles. Un voyage musical qui engage le corps et la voix. Vendredi 7 février 2025. 20h. 3 à 20€.
Deuxième exposition d’Art Contemporain de la saison : ‘Les Vies Fabuleuses’
Après l’exposition ‘Un étrange ordinaire’ qui nous parlaient des objets enchantés, place maintenant aux êtres magiques qui nous éclairent avec ‘Les vies fabuleuses’ La commissaire de l’exposition Anne-Sophie Bérard engage un processus de réflexion collective sur notre façon d’être au monde et notre engouement pour des mondes imaginaires. Du 26 février au 6 juin. Vernissage et visite le mercredi 26 février 18h.
Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.
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Vincenzo Regine est le chef du Domaine des Andéols, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de tarte au chocolat Tuma Yellow 70% de la maison Xoco avec glace au curry noir.
Recette pour 4 personnes : Sablé breton : – 40 gr de jaune d’œuf – 60 gr de sucre – 60 gr de beurre – 10 gr de curry noir – 150 gr de farine
Au batteur avec la feuille, mélanger les jaunes d’œuf, le sucre et le beurre pommade jusqu’à que ça monte comme un appareil à bombe. Ajouter la farine et le curry noir. Mélanger jusqu’à que la pâte soit homogène, étaler finement dans un moule carré et cuire à 160°C pendant 20 minutes.
Ganache chocolat tuma yellow 70% : – 150 gr de chocolat tuma yellow – 125 gr de crème 35% – 125 gr de lait
Chauffer le lait et la crème ensemble puis verser sur chocolat Tuma Yellow en trois fois puis mettre sur le biscuit breton et réserver au frais.
Crumble curry noir sarrasin torréfié : – 70 gr de farine – 10 gr de curry noir – 10 gr de sarrasin torréfié – 10 gr de grué de cacao – 50 gr de sucre – 50 gr de beurre pommade
Mélangé tous les ingrédients au batteur et mettre sur une plaque à pâtisserie, bien éparpiller, cuire à 180°C pendant 7 minutes.
Glace curry noir : – 60 gr de jaune d’œuf – 100 gr de sucre – 300 gr de lait – 2 gr de stabilisateur – 10 gr de curry noir
Chauffer le lait, blanchir les jaunes et le sucre et le stabilisateur en attendant, ajouter le lait sur le mélange et remettre à cuir jusqu’à 82° C en vannant, ajouter le curry noir et laisser infuser une heure. Passer au chinois étamine et placer dans un bol à pacojet. Laisser congeler avant de le turbiner.
Montage : Couper la tarte en triangle, puis parsemer le crumble sur toute sa longeur. Turbiner la glace et disposer une quenelle sur le côté, puis ajouter des fleurs en décoration.
DR
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Thermomix, cave à vin, un demi agneau, repas gastronomique, paniers gourmands, ustensiles, articles de l’art de la table, et bien d’autres surprises seront à gagner ce dimanche lors du loto des Disciples d’Escoffier Provence Languedoc à L’Isle-sur-la-Sorgue.
Une buvette ainsi qu’une petite restauration seront installées au cœur de la salle des fêtes. Le carton sera au prix de 5€, les cinq à 20€ et les dix à 35€. Tous les bénéfices seront reversés sous forme de bourses à des étudiants en école hôtelière en difficulté financière
Dimanche 2 février. 14h (ouverture des portes à 13h). Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
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Après une mois de fermeture annuelle, l’établissement iconique La Mère Germaine reprend du service avec le chef Adrien Soro arrivé au printemps dernier chez Isabelle et Arnaud Strasser, les propriétaires depuis 2016, de cette maison réputée et étoilée.
Un « Menu autour de la Truffe » propose brouillade et lièvre à la royale au fameux diamant noir. Celui intitulé « La Mère Germaine en dégustation » rend hommage à la créatrice qui s’était installée là en 1922 et avait accueilli les stars de l’époque (Mistinguett, Fernandel, Gabin), suggère baudroie de Méditerranée avec combawa, matelotte au Châteauneuf-du-Pape et pigeon à la drômoise. Pour la Saint-Valentin, carpaccio de crevette, pomme verte, tartare de langoustine et caviar, demi-homard confit, filet de veau à l’ail noir et en dessert une « Création amoureuse autour des agrumes et de chocolat. »
Le Pôle ‘Vins & Hospitalité Maisons & Vignobles’ a nettement progressé puisque le chiffre d’affaires est passé de 3M€ en 2022 à 5M€ en 2024. Et 80 salariés travaillent dans les différents établissements : que ce soit à l’Hôtel 4 étoiles avec spa de Châteauneuf, au Comptoir de la Mère Germaine, un peu plus loin, sur la nouvelle place, les maisons privatives du XVᵉ siècle au-dessus de la mairie. Mais également dans les domaines vitivinicoles. Coyeux, 120 hectares à Beaumes-de-Venise, à l’abri des majestueuses Dentelles de Montmirail, La Pousterle (22ha) à Ansouis, Le Moulin Blanc (8ha à Tavel) et Le Prieuré (25ha en AOC Châteauneuf et Côtes-du-Rhône).
En tout, une dizaine d’adresses dédiées à la gastronomie, au bien-être et à l’art de vivre en Provence où le couple Strasser a apporté sa touche avec une décoration sobre et chic et un design épuré et contemporain. Pas moins de 800 références de vins et surtout un large choix pour les accorder aux mets proposés par le cuisinier et le sommelier qui travaillent main dans la main sur des produits locaux et de saison.
L’été dernier a été créée « Nouba », une animation sur le site de Coyeux, en pleine nature avec des propositions de dégustations en musique. Elles ont attiré des milliers d’amateurs qui pour la plupart ont découvert un lieu immense, à couper le souffle. Cet été, d’autres propositions seront imaginées par Isabelle et Arnaud Strasser pour attirer encore plus de Vauclusiens et de touristes à la recherche d’accueil insolite et chaleureux.
Arnaud et Isabelle Strasser. DR
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Routes barrées pendant le passage des coureurs du CIC Tour de La Provence 2025, sensibilisation à la sécurité routière dans les collèges, ou encore viabilité hivernale des routes départementales. Quels travaux et interventions sont prévus par le Département de Vaucluse au mois de février ?
Le CIC Tour de La Provence 2025 passera par le Vaucluse le samedi 15 février lors de la seconde étape entre Forcalquier et Manosque. Les coureurs arriveront du Nord par la RD 22 avant d’emprunter le Col de Viens (RD 33) et passeront ensuite à Vitrolles-en-Luberon et La Bastide des Jourdans (RD 216 et RD 27). Pour le bon déroulé de la course, les routes départementales empruntées seront coupées ponctuellement, pendant une quinzaine de minutes, le temps du passage des cyclistes.
Le mardi 25 février, le Département interviendra dans le collège Saint-Exupéry de Bédarrides pour une journée de prévention et de sensibilisation ‘Campus Sécurité routière’.
Les agents des centres routiers départementaux se tiennent prêts à intervenir afin de maintenir la praticabilité des routes en période hivernale, notamment en cas de chutes de neige ou de formation de verglas.
Les chantiers en cours
La déviation d’Orange entre le giratoire du Coudoulet et la route de Camaret Les travaux d’aménagement de l’ouvrage de rétablissement du Chemin de Nogaret ont démarré en juin pour 14 mois et ceux d’aménagement de l’ouvrage de franchissement de la route de Jonquières ont débuté en décembre pour une durée de 11 mois.
Aménagement de la Via Venaissia entre Velleron et Robion. Les travaux sont en cours sur la première section comprise entre Velleron et L’Isle-sur-la-Sorgue.
Construction du nouveau bâtiment Memento, pôle des patrimoines de Vaucluse à Avignon. Le chantier est en train de se terminer. Les travaux de finition et essais techniques vont se poursuivre durant le premier trimestre 2025. Le déménagement des Archives départementales ne démarrera pas avant mi-2025, pour une mise en service et ouverture au public prévue en 2026.
Extension du service ‘Livre et Lecture’ à Sorgues. Les travaux ont démarré début avril et pour une durée de 14 mois.
Restructuration du collège Tavan à Montfavet. Les travaux ont démarré en juillet et devraient s’achever en mai 2025.
Réhabilitation du collège Lou Vignarès à Vedène. Les travaux de la phase 2 (restructuration et extension des bâtiments administratifs) vont se poursuivre jusqu’en septembre. Le chantier devrait s’achever début 2026.
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Créée en 1992 par Philippe Lefrancq, l’entreprise Florajet, basée à Cabrières d’Aigues, figure aujourd’hui parmi les leaders français de la livraison de fleurs. L’année dernière, c’est la fille de Philippe, Virgine Lefrancq, qui en a repris les rênes. La nouvelle directrice générale a pour objectif de moderniser la marque et de la développer davantage, tout en préservant les valeurs fondamentales de l’entreprise.
Après deux décennies dans l’entreprise, au sein des services suivi commercial, commercial, et service client, puis directrice de l’expérience client et du digital, Virginie Lefrancq succède à son père Philippe Lefrancq à la tête de l’entreprise en janvier 2024.
Aujourd’hui, Florajet se hisse parmi les leaders français de la livraison de fleurs. Depuis le changement de direction, l’entreprise vauclusienne a déjà procédé à quelques changements, et a notamment dévoilé sa nouvelle identité visuelle au début de l’année 2025. Mais Virginie a bien d’autres projets pour faire fleurir l’entreprise familiale, tout en conservant l’héritage laissé par son père.
La naissance de Florajet
Florajet n’est pas la première aventure entrepreneuriale de Philippe Lefrancq, qui avait ouvert avec sa femme une boutique de fleurs dans le centre-ville de Pertuis au début des années 1990. Très vite, ils avaient souhaité rejoindre un réseau floral, qui leur permettrait d’accéder à la demande des clients qui souhaitaient livrer en dehors de leur périmètre. Alors qu’aujourd’hui cela peut se faire en quelques clics grâce à internet, à l’époque, il y avait davantage de contraintes. « Ils perdaient énormément de temps à chercher les numéros de téléphone, appeler, pour ensuite livrer, car ils faisaient tout eux-mêmes », affirme Virginie Lefrancq.
« Mon père souhaitait créer un service qui faciliterait le travail des fleuristes. »
Virginie Lefrancq
Philippe Lefrancq ne trouvant pas de réseau floral idéal, compatible avec sa manière de travailler, l’idée de Florajet a commencé à germer. « Florajet a pour objectif de s’adapter aux fleuristes, et non l’inverse », ajoute la directrice générale de l’entreprise cabriéraine. Florajet est donc née en 1992 à Pertuis, alors qu’un gros concurrent français était déjà en place depuis plus d’un demi-siècle. Un pari osé qui aujourd’hui porte ses fruits.
600 000 bouquets par an
Avec l’arrivée d’internet au début des années 2000, Florajet est devenue Florajet.com et l’entreprise a commencé à prendre de l’ampleur. « Les objectifs de Florajet.com sont clairs : continuer à être une marque moderne, audacieuse et innovante. En mettant l’accent sur la qualité et la proximité, que ce soit pour un bouquet à petit prix ou une composition plus prestigieuse nous voulons que chaque client et fleuriste se sentent écoutés et valorisés », explique Virginie. Florajet.com grandit et déménage à Cabrières d’Aigues en 2006, où elle est toujours aujourd’hui et comptabilise 80 collaborateurs.
Avec un chiffre d’affaires s’élevant à 30M€, Florajet.com compte parmi les fleurons de l’économie vauclusienne, elle fait notamment la fierté du Sud Vaucluse. L’entreprise permet la livraison d’environ 600 000 bouquets par an et couvre 95% du territoire français grâce à un maillage de 4 500 fleuristes. « Ce maillage est important car il permet d’honorer notre promesse de réactivité, avec une livraison en moins de 3 heures, 7 jours sur 7 », développe la directrice. L’entreprise possède aussi un atelier floral à la Tour d’Aigues où des fleuristes créent des bouquets qui partent par transporteur, ainsi qu’un magasin de fleurs à Pertuis, Fleurs d’O. « Ça nous permet de mettre les mains aussi dans la fleuristerie, parce que ça reste quand même essentiel de continuer à comprendre le métier, et de nous rendre compte de la réalité du terrain », ajoute-t-elle.
D’une enfance au milieu des fleurs à la direction de Florajet.com
Ainsi, depuis sa tendre enfance, Virginie baigne dans les fleurs. « ‘J’ai toujours vu ma mère créer des bouquets, il y avait aussi le corso fleuri qui me rappelle de très bons souvenirs parce que c’étaient des chars qui défilaient dans les rues de Pertuis, et ma mère les décorait la nuit », explique la directrice de Florajet.com. Lors de son BTS Management des unités commerciales, elle réalise son alternance au sein de l’entreprise familiale avant de l’intégrer une fois ses études terminées.
« J’ai fait presque tous les postes de l’entreprise. »
Virginie Lefrancq
Durant 20 ans, Virginie a évolué dans différents services de l’entreprise familiale. Et pourtant, le fait qu’elle reprenne la direction de l’entreprise un jour n’a pas toujours été une évidence. « Florajet.com, c’est comme le bébé de mon père, donc évidemment qu’il espérait qu’un jour l’un de ses enfants ou quelqu’un de sa famille puisse reprendre au lieu de revendre l’entreprise, affirme Virginie. Mais on n’en parlait pas forcément, pour dire la vérité. J’ai fait mon parcours en me disant que ça pouvait faire partie des possibilités, mais pas en me disant que c’était comme ça que ça devait être. » En janvier 2024, Philippe Lefrancq passe le flambeau à sa fille qui souhaite faire évoluer l’entreprise tout en gardant les bases qui sont déjà solides.
Moderniser la marque
Si la nouvelle directrice générale ne souhaite pas révolutionner le concept de l’entreprise, elle a tout de même immédiatement pensé à un changement : la moderniser. Au début de l’année 2025, Florajet.com a dévoilé sa nouvelle identité visuelle avec un nouveau logo plus en mouvement, qui rappelle une feuille, avec une nouvelle couleur. Ce logo se veut le reflet de l’énergie et de la créativité de l’entreprise.
En plus du logo, Florajet.com a décidé de créer une nouvelle signature plus affirmée : « Trop facile de faire plaisir. » Cela représente la réactivité de que promet l’entreprise : en seulement quelques clics, il est possible de commander un bouquet et de le faire livrer dans les heures qui suivent.
Faire davantage connaître Florajet.com
Aujourd’hui, Virginie Lefrancq souhaite faire de l’entreprise l’acteur incontournable de la livraison de fleurs en France. « Jusqu’à présent, on était plutôt discrets, mais aujourd’hui, à l’ère des réseaux sociaux, il faut qu’on s’affirme davantage », dévoile-t-elle.
Florajet.com réalise une grosse partie de son chiffre d’affaires à la fête des mères. Les clients pensent aussi au réseau floral lors de la Saint-Valentin ou encore pour la fête des grands-mères, mais Virginie souhaite que Florajet.com soit le premier choix pour la moindre occasion. « Les fleurs pour les occasions, c’est une bonne idée, mais il n’y a pas que ça, c’est aussi un bon moyen pour se faire pardonner », explique-t-elle. C’est d’ailleurs l’objet d’une nouvelle campagne publicitaire, composée de trois spots réalisés avec humour et qui sont diffusés depuis le 25 janvier sur la chaîne télévisée TF1.
Florajet.com veut renforcer sa présence à l’étranger
Après la modernisation et une présence plus affirmée, Virginie Lefrancq dévoile une troisième ambition pour Florajet.com : l’international. L’entreprise vauclusienne travaille déjà à l’étranger, dans une centaine de pays, mais par d’autres chaînes de transmission florale avec qui Florajet.com a un réseau d’entreprises qui ont elles-mêmes un réseau de fleuristes. Ainsi, l’étranger ne représente aujourd’hui que 3% du chiffre d’affaires. Un marché que l’entreprise cabriéraine souhaite désormais développer.
« On aimerait travailler à l’international, mais de manière différente, peut-être plus en direct pour proposer des offres un peu plus étoffées, développe la directrice générale. Si demain on travaille avec un fleuriste, donc évidemment dans les pays limitrophes pour commencer et dans les villes les plus importantes, les capitales au départ sûrement, c’est pour proposer plus d’offres et des prix attractifs. » Tels sont les objectifs de Virginie pour l’avenir de Florajet.com, qui va sans nul doute continuer de fleurir ces prochaines années.
Avignon Université donne 24h à ses étudiants pour entreprendre
A partir de la mi-juin la compagnie italienne TRENITALIA mettra en service 4 allers-retours quotidiens entre Marseille et Paris, avec des arrêts à Aix, Avignon TGV et Lyon Saint-Exupéry. Baptisé « Frecciarossa » (flèche rouge), ce TGV de 462 sièges proposera 3 classes (standard, business et exécutive). Les tarifs ne sont pas encore connus et les réservations seront ouvertes à partir de la mi-mars.
Après l’ouverture de sa ligne Paris-Lyon en 2021, TRENITALIA se déploie aujourd’hui sur le Marseille-Paris, la ligne la plus rentable en France. 4 allers-retours quotidiens seront proposés : au départ de Paris à 5h55, 11h15, 14h26 et 19h04, au départ de Marseille à 6h52, 9h53, 15h40 et 18h49. La compagnie italienne annonce une durée du trajet de 3h20. Des services de restauration en wagon bar et à la place seront proposés. Pour la classe exécutive (10 sièges seulement) les repas seront préparés par le chef italien Carlo Cracco. Une salle de réunion est également mise à disposition des clients de cette classe. Si à ce jour on ne connaît pas encore le détail des tarifs, il est très probable qu’ils seront attractifs, sur le modèle du Paris-Lyon dont le tarif le moins cher s’affiche à 29 € l’aller. Un sérieux concurrent pour la SNCF dont les tarifs de ses trains à grande vitesse ne cesse de croître depuis plusieurs années.
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Mais comment la petite ‘Société coopérative d’habitations à loyer modéré de Vaucluse’, créée en 1954 pour répondre au besoin en logements du Vaucluse, dénommée Vaucluse logement en 1966 est-elle devenue Grand Delta Habitat ?
Comment est-elle passée de 4 500 logements à 41 000 presque 71 ans –officiellement 59 ans- plus tard ? Sans doute par la ferveur de ses présidents successifs habités par une idée fixe : Que chacun puisse bénéficier d’un toit, première garantie pour la personne logée, de pouvoir exister, de construire un avenir et de faire société. En termes clairs ? Des hommes et des équipes de premier plan pour combattre les inégalités.
Pourtant cette idée de logement pour tous, du logement social au logement intermédiaire a fui les préoccupations étatiques depuis plusieurs décennies. En cause ? La flambée des prix de l’immobilier multipliés par deux en 20 ans ; Le manque d’offre de logements abordables ; Une démographie croissante assortie d’une diminution du nombre de personnes par foyer –célibataires avec enfants- et seniors ; Des parcours de vie professionnels accidentés ; La rareté du foncier ; L’absence de constructions neuves et de constructions de logements sociaux ; La hausse des matériaux et une augmentation croissante de logements inoccupés propriétés de personnes modestes en incapacité de réaliser des travaux et/ou de DPE –Diagnostics de performance énergétique- peu voire pas du tout favorables…
Grand Delta Habitat a reçu le Trophée régional du Renouvellement urbain 2024. Copyright MMH
Comment agir face à la pénurie de logements ? Tout d’abord en dialoguant avec les collectivités et c’est sans doute là, la grande force de GDH qui, de tout temps, a su négocier et surtout convaincre petites comme grandes collectivités territoriales avec un argument imparable, resté inchangé avec les décennies : ‘Un territoire qui vit et se développe est un territoire qui propose des solutions à ses habitants dont, au premier chef, celle d’acquérir ou de louer un logement de qualité, confortable et sobre en énergie dans un environnement vert, paisible et serein où l’on peut aussi se nourrir, se soigner, étudier, se former, pratiquer du sport et accéder à la culture, et plutôt dans une ville à taille humaine ou en secteur rural…’
Le logement pour tous et maintien de la mixité sociale Avec une option de taille, sans doute encore une équation difficilement réalisable : le logement pour tous, des foyers les plus modestes, à ceux des travailleurs qui, aujourd’hui, peinent à trouver des logements intermédiaires car leurs revenus sont tout juste au-dessus des critères requis pour le logement social. Sans logements à proposer, ces familles de la classe moyenne renoncent à des postes, à la mobilité, faute de pouvoir se loger. Et cela a un impact considérable sur le territoire si celui-ci devient en incapacité de maintenir ou développer une diversité de profils d’habitants, la fameuse mixité sociale.
Dans le vif du sujet Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat a ainsi présenté ses vœux au Parc des expositions d’Avignon devant plus de 300 personnes. Dans son discours ? Bien sûr le bilan 2024 de la coopérative et les perspectives 2025. La coopérative, dont les logements sont historiquement basés en Vaucluse continue sa progression dans le Sud de la France, gagnant le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes Maritimes, collaborant avec plus de 200 communes tant en secteurs urbain que rural. Son parc immobilier se monte à 41 000 logements pour 101 076 résidents.
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En 2024, la coopérative a livré 678 nouveaux logements Son crédo ? Favoriser le parcours résidentiel en location sociale dévolue aux ménages, familles monoparentales, seniors et personnes à mobilité réduite. La structure vise de plus en plus le logement intermédiaire afin que les salariés puissent être logés, particulièrement en secteurs tendus comme c’est notamment le cas dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var avec le personnel infirmier. GDH promeut aussi l’accession à la propriété à destination des primo-accédants, des ménages modestes et intermédiaires via des terrains à bâtir viabilisés et libres de choix constructeur ou encore des villas déjà construites. Le bailleur social s’est également positionné en gestion de syndic de copropriétés.
Acquisitions et travaux en cours En 2024, GDH a acquis, rénové et géré 1 452 nouveaux logements. Près de 1 043 autres logements ont été revus pour gagner en performance énergétique. Les travaux de l’expérimentation très attendue de 6 villas autonomes et durables ‘Seul sur Mars’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, ont commencé. «Si le coût de l’opération est élevé, le logement social a toujours été un précurseur de l’innovation en matière d’habitat» s’est plu à rappeler Michel Gontard qui, par ailleurs, précise que «Toutes les nouvelles constructions répondent à un classement énergétique –DPE- A ou B, à loyers maîtrisés et pouvant être adaptées aux personnes en situation de handicap.»
Pas de logements classés en dessous de D En effet, d’ici 2028, aucun logement GDH ne sera classé en D. 1 043 logements ont ainsi été réhabilités en 2024 et 1 267 en cours de réhabilitation. Objectif ? Réduire les charges énergétiques. Une réalisation rendue possible via un important programme Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). Axédia, filiale de Grand Delta Habitat, a ainsi mené une opération de réhabilitation importante à La résidence Croix Rouge à Orange pour un montant de 3,6M€. Des travaux de même facture ont actuellement lieu à Saint-Chamand, à Avignon, dans deux bâtiments totalisant 232 logements. La coopérative propose aux habitants, dans ce cadre, de visiter deux appartements témoins rénovés afin qu’ils puissent se projeter dans leur appartement remis à neuf.
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Deux chantiers en cours en Bail Réel Solidaire «Le bail réel solidaire (BRS) est un nouveau dispositif d’accession à la propriété. Il permet à des ménages modestes de devenir propriétaires d’un logement neuf situé en zone tendue, et ce, à un prix abordable, a rappelé Michel Gontard. C’est une dissociation du foncier et du bâti, ce qui représente de 20 à 40% d’économie en fonction du secteur géographique. Deux chantiers BRS sont en cours à Ollioules (83) et à l’Isle-sur-la-Sorgue. Au chapitre des terrains viabilisés libres de constructeurs, la coopérative va proposer 8 terrains à Brignoles (83), 36 à Jonquières et 7 à Maussane-les-Alpilles ainsi que huit villas à Pertuis. Neuf appartements seront également proposés à Rochefort-du-Gard (30) et 10 à Draguignan (83).
Restauration des centres anciens Ça a été le cas avec ‘Le Centenaire’ à Malaucène avec l’obtention d’une subvention Fonds vert de 742 000€ ; Docteur Medvekowski à la Tour d’Aigues, Côté colline à Loriol-du-Comtat avec 4 logements en acquisition- amélioration. L’ilot Dussaud & Conti à Courthézon avec 27 logements en acquisition-amélioration et, enfin, la livraison de 3 logements ‘Les deux Clés’ à Pernes-les-Fontaines.
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678 nouveaux logements 678 nouveaux logements sont entrés dans le parc du bailleur social ainsi que six nouvelles communes : Vallauris et Peymeinade dans les Alpes-Maritimes, Le Rove et Peynier dans les Bouches-du-Rhône, Puget-sur-Argens et Hyères dans le Var. Le 40 000e logement a été inauguré à la résidence Les Glycines, au Thor, en juin 2024.
‘Laisser aller ce qui est derrière nous‘ Le président Gontard a relevé «les affres de la concurrence en recherche de trésorerie ; les programmes de promoteurs qui ne verront pas le jour et dont 20% auraient été dévolus au logement social. La galaxie du bâtiment touchée depuis les architectes jusqu’aux cuisinistes, en passant par les notaires et agents immobiliers.»’
Confortation de la sécurité «Nous avons fait poser 600 caméras dans nos résidences, dispositifs que nous pousserons à 800 et plus, a souligné Michel Gontard. Nous dialoguons actuellement avec les élus et les préfectures concernées, la Police et la Gendarmerie, sur la protection des espaces publics, immédiatement proches de nos résidences. De même, nous travaillons sur la résidentialisation des résidences qui sont des facteurs avérés de tranquillité et qui repoussent les phénomènes de narcotrafic avec ce que cela implique comme insécurité et danger. Une opération déjà menée à Nîmes avec le Mas Matthieu, qui a retrouvé sa sérénité. Nous avons conduit le même dispositif à Orange sur l’ensemble de la Croix rouge, et, il y a quelques années à la résidence du Lavarin, en plein cœur de Monclar à Avignon, où il n’y a plus de trafic. Dans ce cadre nous poursuivons la signature de convention avec la Justice, la Police et la Gendarmerie.»
Plus de 300 personnes étaient présentes lors des vœux de GDH Copyright MMH
Fédération du BTP 84 «Le président Michel Gontard a remercié la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, toutes les entreprises qui accompagnent les projets GDH et particulièrement l’entreprise Benedetti, la première en Vaucluse à consacrer un très important budget à l’insertion sociale sur les chantiers. Il a rappelé les 6 éditions de labellisation des entreprises partenaires -44 entreprises en 2024-, une reconnaissance de leur excellence, de la qualité du travail, des délais et coûts tenus.»
L’agence d’analyse financière Standard And Poor’s «Nous avons affermi notre note à la Banque de France et reçu notre évaluation de Standard and poor’s (Ndlr : qui évalue la solvabilité des emprunteurs). Nous sommes crédités de la note A+ sur le long terme, et A1+ pour le court terme, ce qui est la meilleure note. Cela est le résultat du travail de tous nos collaborateurs et de la confiance que l’on nous témoigne. Nous avions entamé ce process sur les conseils de la Caisse d’Épargne, cela nous avait un peu effrayés mais aujourd’hui nous en sommes ravis.»
Les chiffres clés 2025 Grand Delta Habitat réalise un chiffre d’affaires de 243M€ et un autofinancement de 22,7M€ ; Loge 101 076 personnes au sein de 41 000 habitations ; La coopérative a acquis 10 900 lots en gestion de copropriété ; S’est portée acquéreur, en 2024, de 1 452 logements ; En a livré l’an passé 678 ; a réalisé 151 ventes ; Accueille 652 collaborateurs ; Travaille en proximité de son parc et des locataires via ses 15 agences commerciales ; Détient un taux de recouvrement des loyers de 99,61% et détient 2,04% de logements vacants en travaux ou en cours de démolition.
Le patrimoine 2024 de GDH en détail Grand Delta Habitat est présent dans 89 communes de Vaucluse avec 1 058 nouveaux habitats. Les Bouches-du-Rhône arrivent en 2e position avec 4 311 logements dans 40 communes avec 510 logements à venir. Le Gard prend la 3e position avec 3 326 logements dans 33 communes où 132 nouveaux logements sont programmés. Le Var propose 2 108 logements dans 22 communes où 1 004 logements sont à venir. Les Alpes-Maritimes accueillent 1 263 logements dans 12 communes avec 300 logements à venir. La Drôme accueille 248 logements dans 2 communes et, enfin les Alpes de Haute Provence avec 222 logements dans 2 communes et 24 logements à venir. La coopérative gère 41 000 logements dans 3 régions, 7 départements et 200 communes.
Gilbert Marcelli président de la CCI de Vaucluse, Corinne Testud-Robert vice-présidente du département de Vaucluse, Michel Gontard président de GDH et Dominique Santoni présidente du Départementde Vaucluse. Copyright MMH