20 avril 2025 |

Ecrit par le 20 avril 2025

Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Atmosud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, agissant sur délégation du préfet de Vaucluse, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, dans le département, de la procédure préfectorale d’information-recommandations pour la journée d’aujourd’hui, mardi 18 février 2025.
Les conditions météorologiques stables et froides favorisent l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. La qualité de l’air se dégrade progressivement, principalement en raison des émissions de particules fines par le chauffage au bois, le trafic routier et l’activité industrielle.
S’il est prévu que le dépassement journalier des particules fines PM10 puisse être atteint aujourd’hui en Vaucluse, la tendance est également à la persistance de cet épisode de pollution avec le déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1 pour la journée de demain, mercredi 19 février.

Ainsi, à compter de ce jour, mardi 18 février, outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse décide le renforcement :

  • des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
  • de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
  • des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
  • contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
  • des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Crédit : Atmosud.

À compter de la journée de demain, mercredi 19 février correspondant au déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1, en complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation listés ci-dessus, les mesures suivantes sont mises en œuvre :
➢ Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ;
➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE.
➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles).
➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes.
➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…)
➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation).
➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts.
➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles.
➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.

En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées par les services de la préfecture de Vaucluse.

L.G.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Pour cette édition 2024, la Ville de Carpentras a comptabilisé 132 600 visiteurs contre 159 800 en 2023, 130 300 en 2022 et 114 000 en 2021.

Au chapitre de la provenance, près de 35 700 visiteurs provenaient d’Avignon en 2024, contre 29 200 en 2023 et de 20 100 en 2022 ; 7 400 venaient d’Orange en 2024, contre 8 800 en 2023 et 10 000 en 2022 ; 13 400 s’étaient déplacés de l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023, contre 11 900 en 2023 et 10 000 en 2022.

Fréquentation des Noëls insolites
La fréquentation du festival Noëls Insolites 2024 à Carpentras met en lumière un fort ancrage local, témoignant de l’attachement des vauclusiens pour ces manifestations festives de fin d’année, tandis que la participation des visiteurs issus d’autres régions françaises notamment de Provence-Alpes-Côte d’Azur a été en recul en 2024. De plus, l’on observe une baisse notable de la fréquentation étrangère sur l’affluence globale de la manifestation.

Les spectacles en intérieur plébiscités
La fréquentation des spectacles au chaud des ‘Noëls Insolites 2024’ a été globalement très élevée. Plusieurs représentations, comme celles de « La renne de Noël » ou « Debout là-dedans », « Léonie en hiver » « Kéto ou la recherche du silence », ont affiché complet, atteignant 100 % de leur capacité. Les autres spectacles ont également connu un succès significatif, avec des taux de remplissage variant entre 65,5 % et 99,5 %. La diversité des spectacles et l’organisation bien répartie sur plusieurs jours ont contribué à cet engouement, confirmant l’attractivité de cet événement pendant les fêtes.

Déambulations dans la rue, Les filles de l’air Copyright Ville de Carpentras

Noëls Insolites 2024 : 6 824 entrées enregistrées à la patinoire
La patinoire des « Noëls Insolites 2024 » a connu une très forte affluence. Au total, 6 824 entrées ont été enregistrées, incluant les billets classiques ainsi que les accès gratuits pour les enfants de moins de 1,30 m. Un chiffre en hausse puisque l’an dernier, elle avait comptabilisé 5597 entrées. Cet engouement confirme l’attrait de cet espace de glisse éphémère, qui a su séduire un large public. L’ambiance festive et l’organisation fluide ont largement contribué à cette belle fréquentation, faisant de la patinoire un incontournable des festivités.

Les rues les plus fréquentées
En comparaison à une situation hors événements, certaines zones de Carpentras ont particulièrement gagné en dynamisme pendant l’événement, comme la place Maurice Charretier : + 117 %, la rue de la République : + 59%, la Place Charles de Gaulle : + 50% et la rue d’Inguimbert : + 30%.
MMH

Déambulations dans la rue, La balade de Léon Copyright Ville de Carpentras

Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Patiente 66, une lobotomie américaine

La pièce évoque le destin de Rosemary Kennedy, fille aînée de Joseph et Rose et soeur de John. À l’âge de 23 ans, elle devient la soixante-sixième lobotomisée du docteur Freeman, célèbre chirurgien, pionnier de la lobotomie aux Etats-Unis. 

Le destin brisé de Rosemary Kennedy, patiente 66 du docteur Freeman

« Quand nous avons découvert Patiente 66, de Dorothée Zumstein, le texte nous a paru idéal pour parler de cet aspect encore trop souvent méconnu de la médecine moderne, et pour dénoncer la violence et les ravages de la psychiatrie – en particulier sur les femmes – durant la première moitié du XXème siècle. » explique Laurent Eychenne , metteur en scène de la Compagnie Le Jardin d’Alice qui s’est emparé du texte de Dorothée Zumstein.

La voix de l’Amérique nous raconte l’histoire des Kennedy

Deux jeunes explorateurs urbains visitent un couvent abandonné. Que vont-ils y découvrir ? L’intrigue est totale… Les spectateurs sont alors transportés au début du XXème siècle, à l’arrivée de la famille Kennedy en Amérique. Ils assistent à la naissance de Rosemary, puis à sa mise à l’écart dans un couvent, et enfin à cette lourde décision de la faire lobotomiser. Le personnage de Rosemary est incarné sur scène ce qui permet de s’attacher au personnage. Une comédienne accompagne le spectacle en interprétant ses propres compositions au piano, compositions qui reflètent la vie intérieure de Rosemary. 

Vendredi 21 février. 20h. A partir de 14 ans. Théâtre des Carmes. 6 place des Carmes. 04 90 82 20 47.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Le Groupe Apave, spécialisé dans la maîtrise des risques techniques, environnementaux, humains et numériques, lance une campagne de recrutement. Le Groupe, qui possède une agence à Avignon, cherche notamment plus de 130 nouveaux collaborateurs en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Depuis sa création en 1867, Apave aide les entreprises, quelle que soit leur taille, à gérer et maîtriser leurs risques techniques, environnementaux, humains et numériques. Présent dans 60 pays et fort de 17 500 collaborateurs, le Groupe réaffirme son engagement en faveur de la sécurité des biens et des personnes et prévoit de recruter 1 700 nouveaux collaborateurs en France, dont 133 en PACA.

93 de ces 133 postes à pourvoir en région PACA seront des contrats à durée indéterminée. Conseiller clientèle, ingénieur bâtiment en contrôle technique de construction, assistant administratif et commercial, et bien d’autres emplois sont à pourvoir dans l’une des 11 agences régionales du Groupe, dont celle située à Avignon.

Ce plan de recrutement s’inscrit dans une dynamique de croissance soutenue en France et à l’international. « En intégrant nos équipes, les collaborateurs participent à accompagner les transitions d’un monde qui change, déclare Philippe Maillard, directeur général du Groupe Apave. Notre rayonnement mondial pourra leur offrir des belles perspectives d’évolution et de mobilité professionnelle. »

Pour voir les opportunités d’emploi proposés par Apave, cliquez ici.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Chaque année depuis environ 10 ans, le Département de Vaucluse organise une collecte de dons auprès de ses agents et de ses élus. En 2024, 2 206,55€ ont été récoltés pour l’association AFM-Téléthon qui œuvre pour la recherche scientifique et qui accompagne les malades et leurs familles.

Le lundi 10 février, Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, a remis un chèque de 2 206,55€ à Martine Décher, coordinatrice de l’association AFM-Téléthon de Vaucluse. Les dons ont été récoltés auprès des agents et élus du Département à l’occasion de divers événements qui ont eu lieu en 2024 et au cours desquels chacun pouvait consommer des boissons et viennoiseries dont les recettes étaient reversées au profit de l’association.

« Les Vauclusiens sont généreux et ils se sont fortement mobilisés, s’est enthousiasmé Martin Décher. Oui, on peut changer le monde en vendant des ballons et des bonbons, la preuve avec le Téléthon qui a déjà fait avancer la recherche scientifique. » Quant à Dominique Santoni, elle a tenu à remercier les agents et les élus qui se sont mobilisés ainsi que les organisateurs. « La solidarité est l’une de nos compétences majeures », a-t-elle conclu.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Le comparateur de taux immobiliers, de crédits et d’assurances meilleurtaux.com vient de réaliser une étude sur l’impact de l’âge et de la localisation de la plaque d’immatriculation sur le prix de l’assurance auto. Et au jeu des disparités régionales, les conducteurs vauclusiens sont loin d’être gagnants puisque le département est le 5e plus cher de France.

Meilleur taux assurances, vient de réaliser une étude sur les variations des prix de l’assurance auto en fonction de l’âge ou de la zone d’immatriculation du souscripteur. L’étude porte sur 4 profils-types :

  •  Conducteur, 20 ans, étudiant, locataire, assurance Tiers, bonus 5%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Conducteur,30 ans, salarié, propriétaire, garantie Tiers+, bonus 49%, Renault Clio III diesel, 8000 km/an.
  • Couple 2 enfants, salariés, conducteur principal 40 ans, conducteur secondaire 37 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel, 12000 km/an.
  • Couple seniors, retraités, conducteur principal 69 ans, conducteur secondaire 67 ans, propriétaire, garantie Tous Risques, bonus 50%, Peugeot 3008 diesel , 12000 km/an.

Ainsi, après la flambée des coûts des pièces détachées (+8,5%), de la main-d’œuvre (+6,6%) et du carburant (+5%) le montant de son assurance peut également être directement impacté par sa localisation. Un critère discret mais déterminant sur le calcul de sa prime de son véhicule qui reste à ce jour, le moyen de transport privilégié des Français.

Les Bretons payent le moins
« Pour cette nouvelle étude, des profils représentatifs des habitudes de conduite et d’achat des Français ont été observés, explique Meilleur taux. En premier lieu, les familles et les seniors adeptes des véhicules plus spacieux et confortables comme les SUV et Crossover. De l’autre, les actifs et jeunes conducteurs plus enclins à rouler en citadines d’occasion. Quatre profils aux habitudes, niveaux et modes de vie très différents, mais réunis autour d’un même enjeu : la variation de leur prime d’assurance en fonction de leur lieu de résidence. »
Il apparaît qu’il existe de grandes disparités régionales concernant le prix de son assurance auto.
Ainsi, les départements de la façade Atlantique se démarquent par des primes inférieures à la moyenne nationale. La Bretagne, en premier lieu, permet à ses habitants de bénéficier de tarifs 9,3% moins chers que la moyenne nationale, soit 617€/an contre 680,95€ au niveau national. Les Pays de la Loire et la Normandie s’inscrivent eux aussi dans cette dynamique avec, respectivement des primes moyennes annuelles – tous profils confondus – de 637€ et 652€.

« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante. »

Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances

La Région Sud plus chère que l’Île-de-France et la Corse
À l’opposé, les automobilistes de la région PACA voient leurs primes s’envoler jusqu’à 19% au-dessus de la moyenne nationale, atteignant 811,83€ en moyenne contre 680,95€ à l’échelle nationale. La Corse et l’Île-de-France, respectivement, 721,46€ et 722,59€, suivent cette tendance, pénalisées par une circulation dense, une forte exposition aux sinistres environnementaux et une offre de stationnement limitée sur la voie publique.
« Les régions Corse, Paca et Île-de-France occupent régulièrement le haut du classement en termes de primes du fait d’une sinistralité plus importante, précise Samuel Bansard, porte-parole de Meilleur taux assurances. À l’inverse, la Bretagne et les Pays de la Loire bénéficient d’une densité de population et du parc automobile plus faible et donc de conditions globalement plus favorables en termes de sinistralité. Ces éléments contribuent à maintenir les tarifs d’assurance parmi les plus accessibles. »

Le Vaucluse 5e département le plus cher de France
Dans le détail (voir tableau ci-dessous), si la région Provence-Alpes-Côte d’Azur affiche les primes d’assurances les plus élevées de France en moyenne, c’est dans le département des Bouches-du-Rhône que ce montant est le plus important (976,34€ en moyenne). Derrière on retrouve les Alpes-Maritimes (895,45€) et le Var (781,84€). Arrive ensuite le Vaucluse (767,31€) suivi par les Alpes-de-Haute-Provence (729,82€) et les Hautes-Alpes (720,24€). Seul dans tout le reste de l’Hexagone, le département de la Seine-Saint-Denis (795,70€) fait pire que le Vaucluse. Bien loin des Côtes d’Armor, champion français de la prime auto la plus abordable avec 608,61€ par an en moyenne.

Quand l’âge et l’expérience font flamber les primes
Sans surprise, les jeunes conducteurs, considérés comme plus à risque en raison de leur manque d’expérience, paient le prix fort. En moyenne, un jeune conducteur doit débourser 871,66€ par an pour assurer son véhicule avec une formule au tiers, contre 328,43€ pour un trentenaire bénéficiant d’un bonus et une couverture légèrement supérieure (Tiers +). Des primes qui peuvent parfois atteindre des sommets comme dans le département des Bouches-du-Rhône appliquant un tarif moyen de 1 175,66€ par an contre 734,94€ dans la Manche ou bien encore 1 028,86€ en Vaucluse.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. »

Et, si l’inexpérience des jeunes conducteurs entraîne des primes élevées, les conducteurs plus âgés ne sont pas épargnés. En effet, en dépit de leur expérience, les automobilistes de 60 à 70 ans semblent subir une augmentation de leurs primes d’assurance, justifiée par les risques accrus liés aux déficiences cognitives associées à l’âge.
Avec un véhicule et un usage identique par exemple, un couple de septuagénaires déboursera en moyenne 100€ de plus par an qu’un couple de quadragénaires, soit 811,90€ par an pour un profil sénior contre 711,81€ pour un couple d’actifs.
Une hausse des primes assurantielles pour les seniors qui soulève des questions sur les moyens de sensibilisation et de prévention à adopter.

« Les conducteurs plus âgés ont tendance à utiliser leur véhicule moins fréquemment mais la sinistralité par kilomètre parcouru gagne en intensité plus on avance dans l’âge. Ce contexte peut jouer dans la tarification pratiquée par certains assureurs », souligne Samuel Bansard.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

« Investir dans l’agriculture c’est semer l’avenir. Pour avoir du beau et du bon dans nos assiettes, donc dans notre alimentation et pour notre santé, nous avons besoin absolument de nos agriculteurs », martèle Dominique Santoni, la présidente de l’exécutif vauclusien qui finance les 200 m² du stand installé dans le Hall 7 du Parc des Expositions Porte de Versailles à Paris, du 22 février au 2 mars.

Entre fontaine de village, frondaisons, façades ocres et rideaux de buis de chez Amélie Ricard de Montfavet, l’Épicerie de Vaucluse propose aux visiteurs 183 produits de 47 productions : vins, bières, whiskies, nougats, chocolats, miels, safran, huiles d’olive, confitures, charcuteries. Comme les Petits biscuits du Ventoux, les Fruits de Campredon mais aussi la Roumanière et ses confitures de Robion, Pilou Nature et ses rillettes de truite et caillettes aux épinards, la Balméenne et son huile d’olive, Conserverie M ses soupes et ristes ou encore le gin, le pastis et le rhum de Théo le Vadrouilleur de Sault et enfin la maison Plantin et sa truffe de Puyméras, leader européen du diamant noir.

Dans ce stand, comme chaque année, les habitués retrouveront bar, boutique, carré des producteurs mais découvriront aussi une 1ère cette année : le restaurant d’application de l’École Hôtelière des Fenaisons, sous l’égide du chef Patrice Leroy, maître-cuisinier de France. Il a formé Saïd Soumalia, le talentueux chef de 26 ans du Quai des Saveurs, nouveau restaurant bistronomique imaginé par Gilbert Marcelli, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse et inauguré le 19 décembre sur le parvis de la Gare d’Avignon-Centre. Grâce à ce partenariat avec la CCI, une brigade de cuisiniers poposera pendant le Salon International de l’Agriculture des plats réalisés sur place à partir de produits de saison 100% vauclusiens.

La présidente du Conseil Départemental inaugurera le stand Vaucluse le mardi 25 février. Elle reviendra sans doute sur le poids socio-économique de l’agriculture : 70% dédiées à la vigne et à l’arboriculture, où le bio représente 30% de la surface cultivée, avec 11 800 emplois et un chiffre d’affaires de plus d’1Mrd€. Dominique Santoni apporte chaque année avec les élus départementaux 6,3M€ en soutien au monde agricole local et qui participe à l’évolution de l’agriculture face aux enjeux climatiques. Après un été caniculaire en 2022 où des citernes avaient dû apporter de l’eau potable aux habitants du plateau de Sault, elle avait lancé les « États Généraux de l’Eau » le 1er décembre avec la préfète Violaine Démaret. Et elle continue avec un soutien financier de 4M€ sur la période 2023-2028 pour sécuriser, moderniser et étendre les réseaux d’eau comme le « HPR », projet Hauts de Provence Rhôdanienne et côté Durance, irriguer 2 300 hectares dans le Sud Vaucluse avec une nouvelle convention signée avec la Société du Canal de Provence pour 2025-2034.

Sans oublier non plus le soutien aux agriculteurs avec agrilocal.fr, une plateforme qui raccourcit les circuits du champ à l’assiette pour les cantines des 34 collèges publics de Vaucluse où sont servis 9 000 repas par jour avec des fruits, légumes et fromages des producteurs de chez nous.

Le stand du Vaucluse sera situé à l’entrée du hall 7.1 et de l’espace Région Sud. ©Département de Vaucluse

Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

Youpi !

C’est un café-librairie, mais aussi une cantine et une épicerie.On peut profiter du salon de thé toute la journée, de la cuisine végétarienne de saison le midi, le tout fait maison avec de bons produits à déguster dedans ou en terrasse. Et il se passe toujours quelque chose à Youpi : des débats, des rencontres littéraires, des ateliers créatifs…

Le café-librairie Youpi nous propose de parler d’écologie autour des Marchands de soleil de Sylvie Bitterlin et Clément Osé et des luttes pour la Montagne de Lure 

Détruire une forêt pour y installer des panneaux solaires est-ce vraiment « écologique » ?Rencontre avec Sylvie Bitterlin et Clément Osé pour leur livre au cœur de la lutte dans la montagne de Lure. Un récit à deux voix, sensible, documenté et politique sur le photovoltaïque dans les espaces naturels et agricoles, à travers une immersion dans la lutte contre le photovoltaïque dans les forêts de la montagne de Lure, à deux pas d’Avignon.

Ouvrir le débat sur l’avenir énergétique souhaité

Cette rencontre sera l’occasion de poser un regard critique et documenté sur l’énergie, notamment renouvelable et l’activisme écologiste ; de rouvrir le débat politique, trop souvent confisqué par des considérations techniques ; et de suggérer des alternatives compatibles avec le désir de garder notre Terre vivante et habitable.
Jeudi 20 février. 19h30 à 20h30. Entrée libre.

Rencontrer, se retrouver entre parents du quartier 

Voilà une chouette initiative qui donne l’occasion de discuter, d’échanger de bons plans, de permettre aux enfants de passer un bon moment ensemble. Une matinée en toute convivialité autour de boissons chaudes,  de gourmandises à partager…dans un coin adapté avec un coin enfants, des chaises et couverts adaptés et même une table à langer !
Samedi 22 février. De 10h15 à 11h45. Gratuit et ouvert à toutes. 

Café librairie Youpi. 26 avenue Saint Ruf. Avignon. 04 90 82 07 49.


Début d’un épisode de pollution de l’air en Vaucluse

« Brume de café », c’est le nom évocateur choisi par Héloïse Barthélémy, une jeune ingénieur agronome passionnée de café, pour lancer son activité d’artisan torréfacteur. Installée sur Avignon (zone d’AGROPARC), cette jeune entreprise propose une gamme d’une dizaine de café dits « spécialisés ». Cette offre haut de gamme répond à une vraie demande qu’il s’agisse de professionnels ou de particuliers exigeants.

Dans bien des aspects « faire du café » s’apparente à la confection du vin. L’importance des terroirs, des conditions climatiques, des variétés ou des cépages, de la sélection rigoureuse des grains, de la maturation… Peu surprenant en définitive puisqu’il s’agit dans les deux cas de produits issus de la terre et du travail de l’homme.

© Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

« Je n’étais pas une amatrice de café, je trouvais cela trop amer ou trop brûlé au goût »

Cette passion d’Héloïse pour le café est d’abord passée par le thé. En effet, c’est en participant à un atelier sur les arômes du thé qu’elle a rencontré, Claude Lagarde un torréfacteur de Guebwiller qui lui a fait découvrir son métier. « Je n’étais pas une amatrice de café, je trouvais cela trop amer ou trop brûlé au goût » dit-elle. « Mais quand j’ai découvert son atelier j’ai tout de suite été séduite par l’odeur de la torréfaction, un vrai coup de cœur » ajoute-elle. Elle a d’abord appris à ses côtés et ensuite elle a suivie plusieurs formations, avant de se lancer dans l’aventure fin 2024. « Ma formation scientifique m’aide beaucoup dans mon métier, pour analyser les caractéristiques techniques du café mais aussi pour anticiper ce qui va se passer dans les différentes étapes de la torréfaction  » précise-t-elle. Il faut savoir qu’Héloïse a travaillé pendant une dizaine d’années dans la recherche scientifique et en particulier dans le domaine des phéromones.

« Il faut savoir s’arrêter au bon moment »

Outre la sélection rigoureuse des cafés qu’elle effectue avec l’importateur Belco, installé à Mérignac (Gironde), le secret d’un bon café, c’est sa torréfaction. « Il faut savoir s’arrêter au bon moment » dit-elle. Seul un nez entrainé (comme pour le vin) peut savoir si la torréfaction est arrivée à son terme. Avant c’est trop amer après c’est trop brulé. « Le taux d’humidité des grains, leur densité, leur variété, l’altitude où ils ont poussé, tous ces éléments sont déterminants pour la « cuisson ». « C’est l’odeur qui nous indique le bon moment » précise Héloïse.

© Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Aujourd’hui, les cafés de spécialité c’est 5 % de la production totale

Le café de spécialité par opposition au café « industriel » est issu de petites parcelles, avec des variétés spécifiques sur des terroirs clairement identifiés, bénéficiant de modes d’exploitation agricoles durables comme l’agroforesterie. Aujourd’hui, les cafés de spécialité c’est 5 % de la production totale. Une niche. Pour bénéficier de l’appellation café de spécialité il faut satisfaire à toute une série de critères et être soumis à l’appréciation d’experts qualifiés. La Specialty Coffee Association (SCA) établit des directives spécifiques et une échelle de points de 1 à 100. Pour obtenir l’appellation de café de spécialité il faut obtenir au moins un score de 80.

Le marché des bars et des restaurants est plus difficile

Savoir sélectionner et torréfier un bon café n’est pas suffisant il faut aussi savoir le vendre. Pour cela Héloïse Barthélémy cherche à se développer à la fois sur le marché des particuliers comme sur celui des professionnels. Elle a ouvert un site permettant l’achat en ligne www.brumedecafe.fr, elle participe également à plusieurs marchés de producteurs comme celui de Coustellet. Les entreprises soucieuses de proposer à leurs collaborateurs et clients un café de grande qualité font également appel aux sélections d’Héloïse. Le marché des bars et des restaurants est plus difficile, ces établissements sont généralement sous contrats avec leurs fournisseurs. Cela n’a pas empêché le Bistrot du Paradou (Zone de l’aéroport d’Avignon) de proposer à ses clients les cafés d’Héloïse.

© Didier Bailleux / L’Echo du Mardi

Du café acheminé par bateaux à voile

L’importateur Belco vient de se lancer dans l’acheminement de ses cafés par bateau à voile. Cette démarche qui répond à des impératifs climatiques est loin d’être anecdotique. Chaque bateau peut transport 1 000 tonnes de marchandises et le voyage depuis la Colombie se fait en 20 jours, là où un cargo met 40 jours, à cause du cabotage. Cette approche c’est d’abord une conviction pour Héloïse Barthélémy mais c’est aussi une réponse apportée à celles de clients soucieux d’une démarche associant éthique et durabilité. Et cela à un moment où le nombre d’amateurs de café progresse ne manière exponentielle, en particulier sur le marché asiatique.

©DR

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/15/   1/1