22 janvier 2025 |

Ecrit par le 22 janvier 2025

20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

La Région Sud et le Parc naturel régional du Luberon mettent en place sur le terrain une équipe de 20 gardes régionaux forestiers dans le cadre du programme régional ‘Guerre du feu’ afin de surveiller les massifs forestiers du Luberon et sensibiliser le public au risque incendie.

Le 1er juillet dernier, au Colorado provençal à Rustrel, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Parc naturel régional du Luberon ont lancé la campagne 2020 ‘Guerre du feu’. Jusqu’au 31 août, 20 jeunes vont être mobilisés afin de prévenir au mieux les incendies de forêt par une sensibilisation accrue des touristes et des résidents pendant la période estivale.

Les gardes seront déployés par binômes à l’entrée des sites naturels les plus fréquentés du territoire : la forêt des Cèdres du Petit Luberon, le vallon de l’Aiguebrun, le colorado de Rustrel, les gorges de Régalon, d’Oppedette et de Véroncle, la colline Saint-Jacques à Cavaillon et une partie du Sud Luberon (Lourmarin, Cucuron, Cabrières d’Aigues, Peypin d’Aigues).

« Sensibilisation de 78 000 personnes en 2019. »

Créée en 2018, la Garde Régionale Forestière a pour mission de développer la culture du risque incendie auprès de la population résidentielle ou passagère. Elle permet également de renforcer les capacités des acteurs régionaux en matière de prévention, information, sensibilisation, et surveillance du risque incendie aux abords des espaces naturels et forestiers sur la saison estivale.

En tout, 134 jeunes de 18 à 25 ans, formés par des professionnels du feu et connectés aux sapeurs-pompiers, seront déployés sur 11 collectivités du territoire régional de Paca pour appuyer la sécurité civile. Le budget dédié à cette opération est passé en 2020 à 670 000€ contre 580 000€ en 2019.Dans ce cadre, l’enveloppe consacré au PNRL s’élève à 105 106 €, financé à hauteur de 80 % par le Conseil régional. L’an dernier, le dispositif a permis de sensibiliser plus de 78 000 personnes aux risques d’incendie.

« Accès aux forêts encadré par un arrêté préfectoral valable du 28 juin au 15 septembre. »

Rappelons que dans le Vaucluse, l’accès aux forêts est encadré par un arrêté préfectoral valable du 28 juin au 15 septembre. Ainsi, en cas de risque incendie exceptionnel l’accès aux massifs est interdit, à toute heure et pour tout le monde. Lorsque le risque incendie est ‘Très Sévère’, cet accès est autorisé de 5h à 12h sur les massifs forestiers du Petit et Grand Luberon, Monts de Vaucluse, Basse Durance. Les jours où le risque incendie est ‘Sévère’, ‘Modéré’, ‘Léger’, ‘Faible’ l’accès est autorisé. Mais le bivouac et le camping sauvage restent interdits.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

L’entreprise vauclusienne, référence dans les cosmétiques et les produits d’entretien faits maison, ouvre une boutique de 600 m² à Aix en Provence dédiée à l’aromathérapie et à la cosmétique.

Après Paris, Lyon et les ‘shop-in-shop’ de Metz, Strasbourg et Lille, c’est du côté d’Aix-en-Provence qu’Aroma-Zone a choisi ouvrir sa nouvelle boutique. Située au sein de l’hôtel particulier Boyer d’Eguilles dans le centre historique d’Aix, le magasin propose bon nombre d’huiles essentielles, macérats et gels d’aloe vera ainsi que des ateliers d’aromathérapie et de cosmétiques pour apprendre à fabriquer soi-même ses cosmétiques.

Fondée il y a 20 ans, la PME familiale fait office de référence dans l’aromathérapie et la cosmétique maison. Après s’être posée dans un premier temps à Malemort du Comtat en 2005, l’entreprise s’installe à Cabrières d’Avignon en 2007 avec un site dédié à la production et à la recherche. Elle rachètera par la suite un second site à Châteauneuf-de-Gadagne pour la plateforme et la logistique.

Aroma-Zone, Hôtel Boyer d’Éguilles 6, rue Espariat. Aix-en-Provence.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

Pourquoi le gouvernement a-t-il encouragé les regroupements des pôles de compétitivité ayant pour but de renforcer l’innovation et dynamiser une compétitivité faisant notoirement défaut à notre pays ? Dans notre région, le nouvel ensemble Terralia-Pass devient Innov’Alliance, pôle de compétitivité français spécialisé sur les thèmes de l’alimentation, du bien-être et de la naturalité. Que peuvent attendre les entreprises adhérentes de ce nouvel élan ?

L’étau se resserre : le gouvernement a donné son accord en 2019 à la poursuite de l’activité de 48 ‘pôles de compétitivité’ pour une durée de 4 ans. Ces petites structures, au nombre de 71 quinze ans après leur lancement en 2004, avaient pour but de réunir sur un territoire donné des entreprises de toute taille, des acteurs de la recherche et des établissements de formation pour développer des ‘synergies’ – comme on le précisait dans le langage d’alors – et des coopérations autour d’un secteur d’activité précis. Ce modèle, propre à la France, n’a cessé d’évoluer.

Le nombre de pôles fait débat depuis le début. Les plans initiaux – inspirés par une politique de compétitivité – prévoyaient d’en limiter le nombre à une douzaine. Au fil du temps, les tenants d’une politique d’aménagement du territoire l’ont emporté. Qui n’avait pas son pôle ? La réalité de ces derniers étant dès lors très différente. Dès 2007, les financements sur les projets des pôles les plus prestigieux sont 15 fois supérieurs à ceux que l’on a constitués pour des intérêts locaux et territoriaux. Pour mettre bon ordre, on a recréé une ‘coupe des Champions’ et une ‘coupe de la Ligue’.

En 2016, il avait ainsi été envisagé de distinguer deux catégories de pôles, les premiers à vocation internationale relevant de l’Etat ; les seconds centrés sur une présence régionale sous la responsabilité des régions. Finalement, le gouvernement s’est orienté vers une fusion des pôles pour acquérir une taille critique et garantir une visibilité sur leurs futurs financements.

Le nouveau périmètre de Terralia

C’est ainsi que 56 dossiers de candidature ont été déposés en 2018 dans le cadre de la quatrième phase de l’appel d’offre des pôles de compétitivité. Huit ont été mis en sursis et 48 retenus. C’est le cas du pôle inter régional ‘Alimentation, Bien-être, naturalité’ qui a dévoilé, la semaine dernière, ses objectifs pour 2022 sous la marque ‘Innov’Alliance’.

Celle-ci regroupe désormais les activités du pôle avignonnais Terralia, centré sur l’agro-alimentaire, et du pôle Pass (Parfums, arômes, senteurs, saveurs) installé à Grasse. Le nouvel ensemble représente près de 450 adhérents, présents dans trois régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’association, qui veut « apporter des services identiques sur tout le territoire », emploie 20 personnes, dont 14 à Avignon qui accueille le siège et les principaux services supports : communication, direction administrative et financière, ressources humaines. « L’équipe d’accompagnement à l’innovation réside aussi à Avignon où nous disposons d’un espace (400 m2) pour les études sensorielles et marketing », précise Gilles Fayard, directeur général d’Innov’Alliance. Un laboratoire de dégustation, un espace culinaire et une salle de formation qui réalise une centaine d’étude par an et s’appuie sur un panel de milliers de testeurs pour développer des recettes de cuisine.

Premier ‘Living lab’ sur l’agriculture durable

« Nos adhérents vont pouvoir expérimenter sur de vrais terrains agricoles (plein champ et serre) des solutions technologiques et faire des démonstrations avec des robots et des équipements qui permettront de réduire les traitements phytosanitaires, d’améliorer le traitement des sols ainsi que de mesurer et prévoir la météo en liens étroits avec les chercheurs et les producteurs ».

C’est le premier ‘Living lab’ en France sur cette thématique. Il est au service d’un projet global autour de la naturalité, de la matière première agricole jusqu’à sa transformation artisanale ou industrielle. Le nouveau pôle maîtrise l’ensemble de la chaîne de valeur d’une ‘innovation ouverte’ sur ces sujets pour tester grandeur nature des services, outils, usages nouveaux.

En pratique, ce laboratoire sera installé fin 2020 sur les terrains de l’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) situé sur le Campus d’Agroparc et sur une parcelle du lycée agricole François Pétrarque pour la viticulture. Doté de 2 M€, ce projet abondé par le Conseil régional (600 000 €) et la Communauté d’agglomération (400 000 €) est financé, pour le reste, par le pôle (1 M€). Il prévoit la construction de nouveaux bâtiments sur un terrain de 4 000 m2 pour l’accueil de l’équipe, du labo et d’une dizaine de start-up issues des quatre grands métiers représentés par le pôle d’innovation :

  • La durabilité des ressources et productions végétales : innovation variétale, santé des plantes et des sols, agriculture biologique, gestion de l’eau et des énergies, agriculture technologique, numérique, robotique.
  • Les procédés éco-performants et ‘l’usine du futur’ : sobriété des procédés, biotechnologies et bioprocédés, extraction purification, chimie verte, numérisation des procédés, robotisation.
  • La sécurité et l’innocuité des produits : réduction des intrants agricoles et contaminants, développement des techniques analytiques, authentification, caractérisation, sécurité sanitaire, toxicologie.
  • La performance des produits : optimisation des qualités nutritionnelles, performances sensorielles, formulation, éco-emballages performants, nouveaux usages, objets connectés et applications consommateurs, nouveaux modes de commercialisation.

Les pôles de compétitivité sont-ils performants ?

Avant les regroupements auxquels la quatrième phase de l’appel d’offre des pôles de compétitivité vient d’aboutir, les pôles étaient gérés par une équipe de deux à 15 personnes pour un budget variant de 200 000 € à 3 M€ par an, leur rôle est d’animer la coopération entre les adhérents, de les aider à concrétiser des projets de R&D et à trouver des financements.

D’ordinaire, on retient que les dix bougies des pôles ont célébré l’émergence de 1 700 projets pour un montant de dépenses de R&D proche de 7 milliards, porté à 60% par les entreprises et 40% par l’Etat et les collectivités. Mais l’effet d’entraînement sur les performances des entreprises n’est pas démontré. Les évaluations les mesurent mal, notamment les brevets, les exportations, l’emploi ou la productivité qui découleraient de ces investissements.

Innov’Alliance revendique au bilan des deux pôles qui le constituent 545 M€ d’investissement R&D pour près de 250 projets. Gilles Fayard, son directeur général, ancien cadre de Nestlé chargé du transfert technologique au sein du groupe mondial, est à l’origine du pôle avec Yves Bayon de Noyer. « En 15 ans d’existence, le pôle est passé d’un à vingt salariés. Notre activité de soutien aux entreprises a-t-elle réussi ? Nous sommes le premier pôle à avoir créé un fonds d’investissement au profit de nos adhérents. Terralia venture innovation a été mis en place en 2017 avec la Banque populaire Méditerranée et sept actionnaires, le pôle étant le seul opérateur. Il est doté de 450 000 euros. A ce jour, cinq jeunes entreprises ont été financées en phase d’amorçage : Le petit béret (boissons sans alcool, Bézier), Cosmoz (soin de la peau, Lyon), MC2 solution (développeur d’application web et mobile, Avignon), Mo’Rice (dessert végétal), Telaqua (optimisation de l’irrigation, Aix-en-Provence) ».

Le budget d’Innov’Alliance est de 2 M€ par an, la moitié provenant de fonds publics. Son taux de financement privé le situe dans le peloton de tête des pôles. La vente de services représente 25% du budget de l’association. « Notre objectif est de 30% en 2022 en souhaitant, d’ici là pouvoir recruter deux collaborateurs de plus et réunir 600 membres », avance Yves Faure, le président. Les cotisations des 440 adhérents actuels apportent les 450 000 € restants. Mais pour combien de temps ?

Ne pas ralentir la R&D

« Nous venons de vivre une période d’adaptation extrêmement forte », souligne Jean-François Gonidec, directeur général des laboratoires M&L et l’Occitane en Provence. « Le constat environnemental est de plus en plus présent dans l’esprit du consommateur qui recherche un bien-être et un bénéfice écologique. C’est un défi qui pèse sur notre valeur ajoutée. Il concerne à la fois les intrants, les procédés et les modes de distribution de nos industries ».

Les adhérents, pour l’instant, répondent présent. « Il ne faudrait pas ralentir les efforts de R&D qui représentent le chiffre d’affaires des trois ou quatre prochaines années », plaide Gilles Fayard. Le pôle dispose de quelques atouts pour convaincre. Il est en effet le seul à avoir mis en place un baromètre de l’emploi et de la croissance pour comparer les entreprises du pôle et celles qui n’en font pas partie. « En dehors de 2008 et de 2011, nous enregistrons entre trois et cinq points de croissance en plus dans nos entreprises. Parfois même beaucoup plus, le chiffre d’affaires 2018 de nos adhérents ayant connu une hausse de +11%. Nous observons aussi une bonne dynamique de l’emploi ces deux dernières années, progressant de +5% en moyenne par an. »

Hervé Tusseau

 

Les pôles de notre région (2019 à 2022)

  • Capenergies : décarbonner les usages et améliorer l’efficacité énergétique via nucléaire et les renouvelables (Aix-en-Provence)
  • Safe Cluster : sécurité, environnement, aéronautique et espace (Aix-en-Provence)
  • Eurobiomed : médicaments, diagnostics, e-santé (Marseille)
  • Optitec : Défense, sécurité et grands projets de recherche, villes et mobilité, santé et science du vivant, agriculture de précision (Marseille)
  • SCS microélectronique, ‘Big Data’, Intelligence artificielle sécurité numérique (Valbonne)
  • Mer Méditerranée : Défense, sûreté et sécurité maritimes, Naval, Nautisme, biologie marine, Port, littoral
  • Alimentation Bien-être, Naturalité (Avignon)

 

 

Légende = Yves Faure, président d’Innov’Alliance, était président de Terralia depuis 2017. A la tête de l’entreprise agroalimentaire Agro’Novae créée en 1986, implantée près de Manosque et labellisée ‘Entreprise du patrimoine vivant’, il avait alors succédé à Chantal Minier du groupe Panzani. Déjà présent à la création du Pôle en 2005 en tant que président du Critt (Centre régional d’innovation et de transfert de technologie) agroalimentaire, Yves Faure a ensuite était membre du conseil d’administration et trésorier de l’association du pôle de compétitivité.

20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

Avec un taux de demandes de 19 %, Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région la plus plébiscitée par les vacanciers pour échanger leur maison. Elle est suivie de la Nouvelle-Aquitaine, de la Bretagne, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes dans ce top 5 des régions les plus prisées.

Dans un contexte inédit où de nombreux Français s’interrogent encore sur leurs vacances suite aux annonces du déconfinement, la plateforme française d’échange de maisons et d’appartements entre particuliers homeexchange.com, leader mondial dans le secteur, enregistre un record de croissance sur les réservations en France. Plus de 700 000 nuits sont disponibles en juillet et en août dans les maisons et appartements proposé dans l’Hexagone par cette société fondée en 1992 par Emmanuel Arnaud sous le nom de ‘Guest to guest’.

« Si habituellement les Français aiment voyager vers de nouveaux horizons, ils privilégient cette année les voyages en France », explique la plateforme regroupant une offre de plus de 400 000 maisons et appartements (dont 200 000 en France) dans 187 pays.

« La demande domestique des Français a doublé depuis l’an dernier. »

De par les circonstances, le marché français est plus que jamais au cœur des préoccupations de cette entreprise comptant 78 collaborateurs à Paris et Cambridge, dans l’Etat du Massachusetts aux Etats-Unis. En effet, 91 % des demandes envoyées par les Français sur le site de réservation Home exchange sont des demandes domestiques (demandes d’échanges en France). C’est le double comparé à l’année dernière, quand ces demandes ne représentaient que 45 % des demandes totales des Français. Par ailleurs, le nombre d’échanges finalisés par jour sur la plateforme a été multiplié par 30 de début mai à aujourd’hui. Depuis le début du mois de juin, en France, les demandes d’échanges par jour sont deux fois supérieures à celle de l’année dernière et la tendance est au local pour cet été.

« Les 5 premières régions représentent près de 80 % des demandes. »

Avec un taux de demandes de 19 % Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région française la plus choisie devant la Nouvelle-Aquitaine (18 %), la Bretagne (16 %), l’Occitanie (13 %) et Auvergne-Rhône-Alpes (12 %). Ce top 5 des destinations représente 78% des demandes sur le site. « Le point commun à ces destinations ? La nature qui y est présente sous de nombreux paysages, les points d’eau – océan, mer ou lacs – permettant de se baigner et la pluralité des monuments à visiter », constatent la plateforme qui affiche plus de 3,5 millions de nuitées sur les 12 derniers mois (février 2019 à février 2020).

« Les Provençaux préfèrent la Provence. »

Actuellement, les utilisateurs provençaux de Home exchange sont 2 fois plus nombreux à utiliser la plateforme que l’an dernier (89 % contre 47 %) afin de finaliser des échanges en France. Dans ce cadre, les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur plébiscitent, par ordre de préférence, la Bretagne, l’Auvergne et  la Nouvelle-Aquitaine.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

La Ville de Carpentras, en association avec la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin) s’est lancée dans la lutte contre l’habitat dégradé et la vacance des logements depuis 2011 avec le Programme national des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

La ville, tout un programme

Ce programme, initié par l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru) et piloté par la ville de Carpentras, prévoit la création de plus de 100 nouveaux logements -regroupés au sein de 6 îlots de bâtiments- grâce à des opérations de réhabilitation ou de démolition/reconstruction. Le PNRQAD permet également la réalisation d’équipements publics et la réhabilitation de commerces. Concernant le volet de l’habitat privé, une Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (OPAH-RU) a été conduite par la Cove de mai 2013 à juillet 2019 dans le cadre du PNRQAD.

Accompagner les propriétaires

Cette opération permet d’accompagner des propriétaires dans leurs travaux de réhabilitation de logements grâce au versement de subventions. Près de 120 dossiers ont été déposés dans le cadre de cette OPAH-RU, soit un peu plus d’1/5e des bâtiments repérés comme étant en mauvais et très mauvais état. Cette réhabilitation a concerné 108 logements de propriétaires bailleurs et 8 logements de propriétaires occupants, accompagnant également, 4 syndicats de copropriétés pour la réhabilitation des parties communes. C’est ainsi que près de 114 logements ont bénéficié de travaux de rénovation énergétique de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

OPAH-RU 2013-2019 : 4M€ de subventions publiques et 8,3M€ pour le secteur du bâtiment

L’ensemble des travaux intervenus a bénéficié d’un très important soutien financier de l’ensemble des partenaires : Anah, Conseil régional, Conseil départemental et Cove. Le budget global des subventions publiques (suivi-animation et travaux) a ainsi presque atteint 4M€. Plus largement, la réhabilitation des logements a engendré plus de 8,3M€ de travaux dédiés aux artisans ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises du secteur du bâtiment, dont plus de 53% sont basées sur le territoire de la Cove (91% des entreprises ayant leur siège social en Vaucluse). Au-delà des résultats positifs, le travail mené à travers cette OPAH-RU et dans le cadre du PNRQAD a permis d’intervenir contre l’habitat indigne.

Soliha Provence

Soliha Provence avait été désigné par la Cove comme animateur du dispositif. Son rôle était d’accompagner gratuitement les propriétaires, de la finalisation de leur projet jusqu’au versement des subventions en passant par le montage des dossiers financiers et les visites de contrôle. Il a veillé au bon fonctionnement de l’opération, a été présent sur le terrain pour des visites des logements et a tenu permanences et rendez-vous téléphoniques.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

Avec le réseau ‘WIFI4EU’, Courthézon dispose désormais d’un réseau wifi public gratuit. Pour cela, la commune abrite 11 bornes relais se situant place Daladier, à la salle polyvalente, à la gare, dans les parcs Charles de Gaulle et du Couvent, devant l’office de tourisme, dans les salles de la Roquette et du Daumier, au stade de la Roquette, au kiosque de l’avenue Gambetta et au belvédère.

L’ensemble de ce dispositif a pu être déployé grâce au programme Wifi4EU de l’Union européenne (UE) de promotion du wifi gratuit dans les lieux publics. Dans ce cadre, la municipalité de Courthézon a pu ainsi bénéficier d’une aide européenne de 15 000 €.

Courthézon figure parmi les 5 communes vauclusiennes (avec Apt, La Bastidonne, l’Isle-sur-la-Sorgue, dont les bornes sont opérationnelles depuis mars dernier, et Valréas) ayant été retenues par l’UE lors du premier appel à candidature lancé fin 2018. Depuis, la ville de Carpentras a également rejoint, mi-2019, cette liste dans le cadre d’un nouvel appel à projet européen.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

A l’instar des hôteliers d’Ajaccio, d’Agde et de Cannes, les hôteliers de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) 84 viennent d’annoncer qu’ils allaient augmenter de 500 % le prix de leur chambre vendue sur la plateforme de réservation en ligne Booking.com.

Cette décision, destinée à marquer leur mécontentement vis-à-vis du comportement de la plateforme créée au Pays-Bas en 1996, concerne pour l’instant la période du 10 au 17 juillet 2020.

Les professionnels locaux de l’hébergement reprochent notamment à Booking sa gestion des avoirs lors de la crise du Covid-19. En effet, durant cette période, l’Umih a dénoncé des pratiques concernant les réservations non échangeables, non remboursables et le taux de commission. Dans ce cadre, l’Union professionnels a demandé depuis le 7 mai dernier une baisse de la commission à 5 %, mais Booking n’a toujours pas répondu à ce jour.

« 500 % d’augmentation. »

« L’urgence est la réussite de la saison estivale et l’objectif est d’attirer la clientèle française et européenne, explique Patrice Mounier le président de l’Umih 84. Pour cela, nous devons mener une politique commerciale efficace en faisant de la pédagogie auprès des clients pour les inciter à réserver en direct et une remise de 10% sur le séjour, à présenter un site performant des prix attractifs et bien visibles, à privilégier le site du ‘Bon Coin’ qui propose la gratuité des commissions jusqu’à la fin de l’année puis une commission de 10 % sur le tarif hors taxe à partir du 1er janvier 2021. » En parallèle l’Union demande également de supprimer Genius, le programme de fidélité de la plateforme détenue par le groupe américain Priceline.

« Cette opération doit faire réagir Booking lorsque la destination ‘Vaucluse’ sera délaissée sur le site mais l’objectif est aussi de faire comprendre aux Français qu’il faut réserver en direct, car la meilleure offre, c’est l’hôtelier qui la donne ! », insiste Patrice Mounier.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

Rencontre avec Nicolas Garcera, fondateur et organisateur de Mont Ventoux Dénivelé Challenges.

Nicolas Garcera et Lucie Hiegel ont réussi un défi fou !
Créer une course cycliste professionnelle, « la Mont Ventoux Dénivelé Challenge“, une véritable vitrine internationale du territoire Vauclusien vue par 2,5 millions de téléspectateurs français en 2019.
 
La problématique de l’édition 2020 est budgétaire.
Qui sera au rendez-vous pour participer au financement de la production audiovisuelle de cette compétition en vue d’une diffusion sur France Télévision et dans plus de 70 pays (85h de diffusion TV dans 320 millions de foyers dans le Monde en 2019) ?
 
Nicolas Garcera propose plusieurs solutions en vidéo.


20 gardes forestiers pour surveiller les forêts du Parc naturel régional du Luberon

Les campings France 4 Naturisme rouvrent leurs portes ce mois-ci. Leader du naturisme familial en France, ce groupement de six campings a mis en place un protocole sanitaire pour les vacanciers et le personnel, tenant compte des règles définies par le gouvernement et la FNHPA (Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air). C’est ainsi que depuis début juin, les campings Arnaoutchot dans les Landes, Euronat en Gironde et Riva Bella en Corse ont accueilli leurs premiers vacanciers. Le Sérignan plage nature dans l’Hérault et le Domaine de la Sablière en Ardèche ont suivi le 6 juin dernier et, enfin le plus attendu de tous, pour cause de proximité avec le Mont Ventoux, Le Domaine de Bélézy à Bédoin vient d’ouvrir ses portes vendredi 19 juin.

Les réservations s’affolent

En juin, les réservations ont doublé par rapport à l’année dernière avec des journées record en nombre d’appels. Le naturisme, qui a le vent en poupe depuis quelques années, attire chaque saison un nombre considérable de nouveaux naturistes (17% en 2018). Une nouvelle clientèle de jeunes trentenaires ou de familles avec jeunes enfants, stressés par la ville et le travail, cherchent à déconnecter et se ressourcer au plus près de la nature, particulièrement après avoir vécu l’épreuve du confinement.

Dans le détail

France 4 Naturisme propose six villages campings en France autour de la famille ‘pour vivre en symbiose avec soi-même, son corps, son environnement à la mer, à l’océan, en bord de plage naturiste, en montagne, en forêt, en bord de rivière ainsi qu’une offre bien-être et détente avec des piscines, balnéo, spa et thalasso naturistes.

www.france4naturisme.com

 

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/113/   1/1