4 décembre 2024 |

Ecrit par le 4 décembre 2024

Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

La Ville de Carpentras, en association avec la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux-Comtat-Venaissin) s’est lancée dans la lutte contre l’habitat dégradé et la vacance des logements depuis 2011 avec le Programme national des quartiers anciens dégradés (PNRQAD).

La ville, tout un programme

Ce programme, initié par l’Agence nationale de la rénovation urbaine (Anru) et piloté par la ville de Carpentras, prévoit la création de plus de 100 nouveaux logements -regroupés au sein de 6 îlots de bâtiments- grâce à des opérations de réhabilitation ou de démolition/reconstruction. Le PNRQAD permet également la réalisation d’équipements publics et la réhabilitation de commerces. Concernant le volet de l’habitat privé, une Opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (OPAH-RU) a été conduite par la Cove de mai 2013 à juillet 2019 dans le cadre du PNRQAD.

Accompagner les propriétaires

Cette opération permet d’accompagner des propriétaires dans leurs travaux de réhabilitation de logements grâce au versement de subventions. Près de 120 dossiers ont été déposés dans le cadre de cette OPAH-RU, soit un peu plus d’1/5e des bâtiments repérés comme étant en mauvais et très mauvais état. Cette réhabilitation a concerné 108 logements de propriétaires bailleurs et 8 logements de propriétaires occupants, accompagnant également, 4 syndicats de copropriétés pour la réhabilitation des parties communes. C’est ainsi que près de 114 logements ont bénéficié de travaux de rénovation énergétique de l’Anah (Agence nationale de l’habitat).

OPAH-RU 2013-2019 : 4M€ de subventions publiques et 8,3M€ pour le secteur du bâtiment

L’ensemble des travaux intervenus a bénéficié d’un très important soutien financier de l’ensemble des partenaires : Anah, Conseil régional, Conseil départemental et Cove. Le budget global des subventions publiques (suivi-animation et travaux) a ainsi presque atteint 4M€. Plus largement, la réhabilitation des logements a engendré plus de 8,3M€ de travaux dédiés aux artisans ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises du secteur du bâtiment, dont plus de 53% sont basées sur le territoire de la Cove (91% des entreprises ayant leur siège social en Vaucluse). Au-delà des résultats positifs, le travail mené à travers cette OPAH-RU et dans le cadre du PNRQAD a permis d’intervenir contre l’habitat indigne.

Soliha Provence

Soliha Provence avait été désigné par la Cove comme animateur du dispositif. Son rôle était d’accompagner gratuitement les propriétaires, de la finalisation de leur projet jusqu’au versement des subventions en passant par le montage des dossiers financiers et les visites de contrôle. Il a veillé au bon fonctionnement de l’opération, a été présent sur le terrain pour des visites des logements et a tenu permanences et rendez-vous téléphoniques.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Avec le réseau ‘WIFI4EU’, Courthézon dispose désormais d’un réseau wifi public gratuit. Pour cela, la commune abrite 11 bornes relais se situant place Daladier, à la salle polyvalente, à la gare, dans les parcs Charles de Gaulle et du Couvent, devant l’office de tourisme, dans les salles de la Roquette et du Daumier, au stade de la Roquette, au kiosque de l’avenue Gambetta et au belvédère.

L’ensemble de ce dispositif a pu être déployé grâce au programme Wifi4EU de l’Union européenne (UE) de promotion du wifi gratuit dans les lieux publics. Dans ce cadre, la municipalité de Courthézon a pu ainsi bénéficier d’une aide européenne de 15 000 €.

Courthézon figure parmi les 5 communes vauclusiennes (avec Apt, La Bastidonne, l’Isle-sur-la-Sorgue, dont les bornes sont opérationnelles depuis mars dernier, et Valréas) ayant été retenues par l’UE lors du premier appel à candidature lancé fin 2018. Depuis, la ville de Carpentras a également rejoint, mi-2019, cette liste dans le cadre d’un nouvel appel à projet européen.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

A l’instar des hôteliers d’Ajaccio, d’Agde et de Cannes, les hôteliers de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) 84 viennent d’annoncer qu’ils allaient augmenter de 500 % le prix de leur chambre vendue sur la plateforme de réservation en ligne Booking.com.

Cette décision, destinée à marquer leur mécontentement vis-à-vis du comportement de la plateforme créée au Pays-Bas en 1996, concerne pour l’instant la période du 10 au 17 juillet 2020.

Les professionnels locaux de l’hébergement reprochent notamment à Booking sa gestion des avoirs lors de la crise du Covid-19. En effet, durant cette période, l’Umih a dénoncé des pratiques concernant les réservations non échangeables, non remboursables et le taux de commission. Dans ce cadre, l’Union professionnels a demandé depuis le 7 mai dernier une baisse de la commission à 5 %, mais Booking n’a toujours pas répondu à ce jour.

« 500 % d’augmentation. »

« L’urgence est la réussite de la saison estivale et l’objectif est d’attirer la clientèle française et européenne, explique Patrice Mounier le président de l’Umih 84. Pour cela, nous devons mener une politique commerciale efficace en faisant de la pédagogie auprès des clients pour les inciter à réserver en direct et une remise de 10% sur le séjour, à présenter un site performant des prix attractifs et bien visibles, à privilégier le site du ‘Bon Coin’ qui propose la gratuité des commissions jusqu’à la fin de l’année puis une commission de 10 % sur le tarif hors taxe à partir du 1er janvier 2021. » En parallèle l’Union demande également de supprimer Genius, le programme de fidélité de la plateforme détenue par le groupe américain Priceline.

« Cette opération doit faire réagir Booking lorsque la destination ‘Vaucluse’ sera délaissée sur le site mais l’objectif est aussi de faire comprendre aux Français qu’il faut réserver en direct, car la meilleure offre, c’est l’hôtelier qui la donne ! », insiste Patrice Mounier.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Rencontre avec Nicolas Garcera, fondateur et organisateur de Mont Ventoux Dénivelé Challenges.

Nicolas Garcera et Lucie Hiegel ont réussi un défi fou !
Créer une course cycliste professionnelle, « la Mont Ventoux Dénivelé Challenge“, une véritable vitrine internationale du territoire Vauclusien vue par 2,5 millions de téléspectateurs français en 2019.
 
La problématique de l’édition 2020 est budgétaire.
Qui sera au rendez-vous pour participer au financement de la production audiovisuelle de cette compétition en vue d’une diffusion sur France Télévision et dans plus de 70 pays (85h de diffusion TV dans 320 millions de foyers dans le Monde en 2019) ?
 
Nicolas Garcera propose plusieurs solutions en vidéo.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Les campings France 4 Naturisme rouvrent leurs portes ce mois-ci. Leader du naturisme familial en France, ce groupement de six campings a mis en place un protocole sanitaire pour les vacanciers et le personnel, tenant compte des règles définies par le gouvernement et la FNHPA (Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air). C’est ainsi que depuis début juin, les campings Arnaoutchot dans les Landes, Euronat en Gironde et Riva Bella en Corse ont accueilli leurs premiers vacanciers. Le Sérignan plage nature dans l’Hérault et le Domaine de la Sablière en Ardèche ont suivi le 6 juin dernier et, enfin le plus attendu de tous, pour cause de proximité avec le Mont Ventoux, Le Domaine de Bélézy à Bédoin vient d’ouvrir ses portes vendredi 19 juin.

Les réservations s’affolent

En juin, les réservations ont doublé par rapport à l’année dernière avec des journées record en nombre d’appels. Le naturisme, qui a le vent en poupe depuis quelques années, attire chaque saison un nombre considérable de nouveaux naturistes (17% en 2018). Une nouvelle clientèle de jeunes trentenaires ou de familles avec jeunes enfants, stressés par la ville et le travail, cherchent à déconnecter et se ressourcer au plus près de la nature, particulièrement après avoir vécu l’épreuve du confinement.

Dans le détail

France 4 Naturisme propose six villages campings en France autour de la famille ‘pour vivre en symbiose avec soi-même, son corps, son environnement à la mer, à l’océan, en bord de plage naturiste, en montagne, en forêt, en bord de rivière ainsi qu’une offre bien-être et détente avec des piscines, balnéo, spa et thalasso naturistes.

www.france4naturisme.com

 


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Rencontre avec David Lelievre, Président de l’Avenir Sportif Bédarrides Châteauneuf-du-Pape.

David Lelievre, Président de l’Avenir Sportif Bédarrides Châteauneuf-du-Pape nous parle des perspectives d’avenir dans le Rugby Vauclusien.

Ce sport, très significatif dans notre département, a pour but de s’ouvrir davantage aux autres et veut véhiculer une image positive.

Au programme sur le long terme, des projets sociaux pour les jeunes de l’ASBC, la communication entre clubs Vauclusiens.

Des sujets que David Lelievre met à l’honneur sur notre reportage.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

La préfecture de Vaucluse alerte sur le fait que 2 chiens de race Border Collie viennent de mourir, fin avril, de la maladie d’Aujeszki. L’analyse vient d’être réalisée par le laboratoire national qui a confirmé le diagnostic. Cette maladie virale (virus de la famille des Herpesviridae) hautement contagieuse touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers), et de façon accidentelle les carnivores et les ruminants. Elle n’est toutefois pas transmissible à l’Homme. Ces chiens ont eu un contact avec un sanglier dans le Luberon quelques jours avant l’apparition des symptômes. Ils se sont contaminés en ayant mordu l’animal.

« D’autres cas de contamination ont récemment été constatés dans la région. »

« Ces faits confirment que les sangliers du département sont pour certains porteurs de cette maladie, explique la préfecture. D’autres cas de contamination ont récemment été constatés dans la région ainsi que dans le reste de la France. »

La maladie d’Aujeszki, dite ‘pseudo’ rage’, provoque chez les carnivores une encéphalite mortelle à 100 % (comme la rage d’ailleurs). Les chiens deviennent souvent apathiques et se grattent la face jusqu’à s’infliger d’importantes lésions avant de tomber dans le coma et de mourir. Ils se contaminent en mangeant (ou en mordant) des porcs ou sangliers contaminés mais, par contre, ne peuvent pas transmettre eux-mêmes la maladie.

« Ne pas donner de viande crue de porc ou surtout de sanglier. »

En revanche, chez les porcs et sangliers aucun signe nerveux n’apparaît. On ne constate pas d’encéphalite mais éventuellement quelques avortements. Pour sa part, l’Homme n’est pas sensible à la maladie : aucune contamination n’est possible, ni par contact, ni par ingestion d’une viande issue d’un suidé malade, ou par un chien contaminé.

A ce jour, les élevages de porcs sont indemnes de cette maladie. Cependant, il est recommandé aux éleveurs de renforcer les mesures de séparation entre leurs animaux et les sangliers. Concernant les carnivores, la seule prévention consiste en l’évitement des contacts avec la faune sauvage et l’exclusion de la viande de porc ou surtout de sanglier crue dans leur alimentation.

 


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Trois opérations de dépistage ont été organisées dans les abattoirs de Vaucluse par la délégation départementale de Vaucluse de l’ARS (Agence régionale de santé) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, en lien avec la Préfecture de Vaucluse et la direction départementale de la protection des populations. Ces dépistages concernent les établissements Ribot de Lapalud, l’abattoir du Pays d’Apt – Triquefauts et l’abattoir Gaudin à Caseneuve.

Deux laboratoires du département ont été mobilisés sur site pour effectuer des tests virologiques RT-PCR : le laboratoire Biomédival de Bollène et le laboratoire Bioaxiome d’Apt.

Les opérations de prélèvement ont eu lieu entre le 19 et le 25 mai dernier et l’ensemble des travailleurs ont été testés, soit 91 personnes au total, « avec une excellente coopération et réactivité des entreprises concernées » souligne la préfecture. Au final, tous les tests réalisés sont négatifs.


Carpentras : le centre ancien se refait une beauté

Le temps des Cerises s’est installé aux prémices de l’été –dès le 15 mais jusqu’à mi-juillet- et à l’annonce d’un soleil printanier insistant soleil aux chaleurs appuyées. Une douceur que les vergers, associés au travail exigeant des 50 producteurs, réunis en groupement depuis 1978, ont mis à profit cultivant ce fruit généreux. Sur son terroir vauclusien, la cerise des Monts de Venasque représente 800 à 1 200 tonnes de cerises (fourchette de production annuelle), production de 300 hectares de verger sur 21 communes de production ce qui n’est pas pur hasard puisque les Monts de Venasque bénéficient de 300 jours d’ensoleillement par ans en moyenne. Dans ces paysages de coteaux bien exposés, sur les contreforts du Mont Ventoux et des Monts de Vaucluse, les vergers de cerisiers sont abrités du Mistral, ce vent du nord qui peut se révéler violent dans la Vallée du Rhône. Le verger est traditionnellement semi-piéton et s’oriente vers une taille longue pour les nouvelles variétés de type Folfer. Les travaux de taille s’échelonnent entre octobre et mars et le canal de Carpentras assure l’irrigation de 80% du verger.

Le diamant rouge

Le diamant rouge de Provence se décline en plusieurs variétés qui présentent des périodes de maturité successives, permettant la mise sur le marché de la cerise durant 10 semaines. Les variétés dominantes sont la Burlat, précoce et première née de la saison suivie par la Folfer, la Summit charnue et en forme de coeur et la Belge des Monts-de-Venasque plus tardive début juillet, puis, enfin, la variété Régina qui prolonge la saison durant le mois de juillet. Commercialisée dans les 24 heures qui suivent la cueillette, la cerise des Monts de Venasque se conserve 3 jours à l’air ambiant et jusqu’à 5 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur. Malheureusement, du fait de la crise sanitaire du Covid-19, le 14e festival de la cerise prévu en juin n’aura pas lieu.

Les chiffres

Le Vaucluse est le 1er terroir français de la cerise et il est aussi le 1er département français producteur de cerises destinées aux marchés du frais et de l’industrie avec un verger de 2 472 hectares et une production de 15 004 tonnes de cerises en 2016 dont 6 357 tonnes destinées à l’industrie. La Provence-Alpes Côte d’Azur est la 1ère région productrice de cerises avec 2 752 ha de vergers et une production de 16 253 tonnes dont 6 453 tonnes pour l’industrie en 2016.

(Source : Mémento Agreste paru en avril 2018 – données campagne 2016)

La marque

La marque Cerise des Monts-de-Venasque a été créée par des producteurs de la commune de Venasque : Jean-Pierre Ruel, Francis Favier, Jean Cartoux, Régis Borel, Gilbert Ruel, Frédéric Martinez et Marc Jacques. 2019, inauguration de la sculpture Cerise des Monts-de-Venasque. 2018, 40e anniversaire du Groupement des producteurs et 20e anniversaire de la confrérie. 2006, création du Terroir de la cerise et du premier Festival de la Cerise. 1998, création de la première Confrérie de la cerise en France. 1997, création de ‘Cherise’, 2e marque de cerise haut de gamme Monts-de-Venasque. 1978, création des Monts-de-Venasque, 1ère marque française de cerise haut de gamme. La cerise des Mont-de-Venasque est la Summit d’un calibre minimum de 28 mm, code couleur minimum 3.

La production en région

Trois régions assurent l’essentiel de la production française de cerises, la Provence-Alpes-Côte-d’Azur, l’Auvergne-Rhône-Alpes (vallée du Rhône) et l’Occitanie. Le verger de cerisiers en France représente plus de 8 000 hectares (8 153 ha en 2015). La production est de près de 40 000 tonnes dont 8200 tonnes pour la transformation en 2017. Le Provence-Alpes -Côte d’Azur est la 1ère région productrice avec près de la moitié des volumes nationaux.

La route de la cerise des Monts-de-Venasque

En 2006, à l’issu d’un travail appuyé par les communes, le Conseil départemental de Vaucluse, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Union Européenne dans le cadre du programme Leader +, la Confrérie de la Cerise des Monts de Venasque a créé la Route de la Cerise des Monts de Venasque. C’est ainsi qu’entre Ventoux et Luberon, une signalétique routière spécifique identifie les 21 communes de l’aire de production de la Cerise des Monts-de- Venasque, Beaumont-du-Ventoux, Bedoin, Blauvac, Caromb, Carpentras, Flassan, La Roque-sur Pernes, Le Barroux, Le Beaucet, Lioux, Malaucène, Malemort, Mazan, Méthamis, Modène, Mormoiron, Pernes-les-Fontaines, Saint-Didier, Saint-Pierre-de-Vassols, Venasque, Villes-sur -Auzon. Les cerisiers sont en fleurs, au pied du Mont Ventoux dès le début du mois d’avril.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/109/   1/1