23 janvier 2025 |

Ecrit par le 23 janvier 2025

Un centre de vaccination pour Courthézon

Nicolas Paget, édile de Courthézon, et son équipe municipale ont fait de la lutte contre la Covid-19 une priorité. Un centre de dépistage était en service depuis plusieurs mois, complété désormais par un centre de vaccination. L’ouverture en janvier du centre de dépistage, avec la collaboration des pharmacies fournissant les tests antigéniques et la disponibilité des infirmières locales, a motivé la mairie à tout mettre en œuvre pour obtenir cette accréditation. Plus de 400 personnes pourront ainsi recevoir le vaccin Pfizer du 17 au 21 mai 2021, à la salle polyvalente. Le centre de dépistage rouvre quant à lui le jeudi 20 mai 2021. Les tests se font sans rendez-vous, de 10h à 13h à la salle polyvalente de Courthézon.

La municipalité de Courthézon investit dans la santé mais également dans le numérique. En témoigne une nouvelle borne Wifi installée au boulodrome. Cette 17ème offre vient compléter la couverture internet gratuite de la commune. Pour pouvoir surfer sur le net, il suffit de se connecter sur le réseau ‘WIFI4EU’ et accepter les conditions générales d’utilisation.


Un centre de vaccination pour Courthézon

Synergie, groupe de services en ressources humaines et premier groupe français indépendant, présente les dernières tendances de recrutement dans le Vaucluse.

Le nouveau baromètre emploi Synergie est issu d’un partenariat avec Jobfeed, qui recense chaque semaine l’ensemble des offres d’emploi publiées en ligne pour la région provençale. Cette collecte exhaustive, portant sur plusieurs milliers d’offres hebdomadaires, toutes entreprises confondues, permet de détecter avec précision les évolutions de l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur et notamment dans le département du Vaucluse.

Les contrats à durée indéterminée

Depuis janvier 2021, 935 nouvelles offres ont été répertoriées dans le Vaucluse. Les CDI les plus fréquemment proposés sont dans l’ordre d’importance : garde d’enfant, responsable adjoint, vendeur, équipier restauration rapide, aide-soignant, chef de rayon grande et moyenne surface, ingénieur commercial, conducteur livreur, technicien de maintenance et infirmier.

Dans un environnement où se succèdent confinements et couvre-feu, les services à la personne forment plus que jamais le gros des bataillons de recruteurs. Le palmarès au premier trimestre 2021 met ainsi en exergue les métiers du ‘care’ dont la garde d’enfant en première position, ou l’aide aux soins en 5e et 10e position. Les commerciaux sont tout aussi convoités. Parmi les métiers les plus ciblés par des offres en CDI dans la région provençale, figurent ainsi ceux liées à la vente (vendeur, ingénieur commercial, technico-commercial). «Parce que nous sommes dans une période pleine d’incertitudes, les entreprises se concentrent sur le nerf de la guerre, c’est-à-dire la capacité de vendre, d’augmenter ou a minima de maintenir leur chiffre d’affaires », indique Delphine Leignel, directrice de solution au sein du groupe Synergie.

Les dix entreprises les plus actives en offres de CDI dans le Vaucluse sont : Lidl, la Fédération hospitalière de France, Système U, le groupe Vinci, la boulangerie Marie Blachère, Saint Gobain, Chausson matériaux, groupe Berto, Buffalo Grill et le Crédit Agricole. Concernant le niveau d’éducation, les offres publiées étaient majoritairement destinées aux titulaires de bac+2 (185), bac+ 5 (82), et de Cap Bep (52).

Les offres d’interim et de remplacement

Depuis janvier 2021, 2 488 nouvelles offres d’interim et de remplacement ont été répertoriées. Résultat : les profils qualifiés en logistique et en transport sont particulièrement convoités. Parmi les postes les plus recherchés en Vaucluse, par ordre de grandeur : cariste, préparateur de commande, conducteur de poids lourds, manutentionnaire, électricien, magasinier, ouvrier du bâtiment, technicien de maintenance et conducteur d’engin de chantier.

« Nous développons au maximum les contrats d’apprentissage et de professionnalisation pour offrir une formation solide dans différents métiers et répondre aux besoins de nos clients. Quelqu’un qui s’oriente vers ce secteur d’activité, aujourd’hui, est quasi-certain de trouver un emploi, que ce soit en intérim, en CDD, en CDI intérimaire ou en CDI », explique Delphine Leignel. Les Bep et Cap sont les niveaux d’étude les plus recherchés (291), suivis du bac professionnel (257) et bac+2 (187).

Les contrats à durée déterminée

Depuis janvier 2021, 4 591 nouvelles offres de CDD ont été répertoriées. Parmi les postes les plus recherchés, par ordre d’importance : infirmier, serveur en restauration, assistant administratif, aide-soignant, vendeur, cuisinier et technicien de maintenance. Les 10 entreprises les plus actives en offres de CDD dans le Vaucluse sont : la Fédération hospitalière de France, Airelles la Bastide des Gordes, Relais et Châteaux, Qualisens, hôtel Crillon le Brave, Orano, boulangerie Marie Blachère, Carrefour France, Belambra et Best western. Concernant le niveau d’éducation, les offres publiées ciblaient majoritairement les Cap et Bep (553), suivis des bac+2 (417), bac+3 (319) et enfin niveau bac (279).


Un centre de vaccination pour Courthézon

Les hôpitaux privés du Vaucluse Eslan organisent un ’jobdating’ le 8 juin, de 10h à 17h à Novotel Avignon nord (135 Avenue Louis Pasteur, Sorgues).

Cette session de recrutement aura pour but de compléter les équipes avec des IDE (Infirmier diplômé d’Etat) et des Ibode (Infirmier de bloc opératoire). Une vingtaine de postes est à pourvoir. Parmi les avantages proposés par le groupe Elsan : plannings aménagés, pas de rotation jour/nuit, place en crèche, formations innovantes, tutorat, politique de qualité de vie au travail… Les inscriptions se font par mail à : drh.hpv@elsan.care

Les hôpitaux privés du Vaucluse Elsan regroupent : la clinique Fontvert, le centre chirurgical Montagard, la clinique d’Orange, la clinique Rhône Durance, et la polyclinique Urbain V. Acteur de référence de l’offre de soins en France, Elsan est présent dans l’ensemble des métiers de l’hospitalisation et dans toutes les régions de l’hexagone. 25 000 collaborateurs et 6 500 médecins exercent au sein des 120 établissements du groupe et soignent plus 2 millions de patients par an.


Un centre de vaccination pour Courthézon

Dans le cadre du programme ‘Entrepreneuriat pour tous’, le ministère chargé de la Ville et Bpifrance lancent la nouvelle édition de ‘Talents des Cités’. Il s’agit là d’un concours ouvert aux entrepreneurs en devenir et en activité dans les Quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Les entrepreneurs ont jusqu’au 13 juin 2021 pour candidater.

Le concours ‘Talents des Cités’ a pour objectifs de repérer, récompenser et accompagner les réussites entrepreneuriales issues des quartiers prioritaires de la ville. Chaque année, il récompense une trentaine de créateurs d’entreprises. En 2020, la tarasconnaise Souad El Boutahiri avait ainsi obtenu le prix régional dans la catégorie ‘création’. L’institut ‘Dermo Beauty by S’ , proposant des soins de beauté à l’aide de technologies innovantes a bénéficié d’une dotation financière et d’une belle exposition médiatique.

« Dans les quartiers, on a, autant qu’ailleurs, l’envie d’entreprendre et le droit de réussir. La création d’entreprise est un levier fort d’émancipation mais aussi d’attractivité pour ces territoires fragiles. Celles et ceux qui osent, qui prennent des risques, doivent être soutenus et récompensés », indique la ministre chargée de la Ville, Nadia Hai. En 20 ans d’existence, ce sont près de 600 entrepreneurs récompensés.

Qui peut participer ?

Tout candidat résidant en quartier prioritaire de la ville*, ayant installé ou ayant le projet d’y créer une entreprise. Le candidat doit être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise.

*liste des quartiers prioritaires sur https://sig.ville.gouv.fr/

Quels critères de sélection ?

Les candidats seront évalués sur leur parcours, leur motivation, leur profil entrepreneurial et bien-sûr à l’aune de leur viabilité économique et de l’impact de leur activité sur le quartier (créations d’emplois et de lien social).

Comment y participer ?

Il suffit de candidater avant le 13 juin sur la plateforme: https://talentsdescites.plateformecandidature.com/. Les référents locaux BGE, réseau national d’appui à la création et la reprise d’entreprises, en lien avec les responsables créations et entrepreneuriat de Bpifrance, sont à la disposition des candidats pour répondre aux questions.

Deux catégories

La catégorie émergence est destinée aux porteurs de projet issus des QPV* et/ou souhaitant s’installer dans un QPV*. La catégorie création est destinée aux créateurs d’entreprise en activité depuis moins de trois ans, issus et/ou implantés dans un QPV*. Ils doivent avoir bénéficié d’un accompagnement par une structure d’appui à la création d’entreprise.

Quelles dotations ?

Les lauréats régionaux de la catégorie création se verront remettre une dotation de 2 000 euros, ceux de la catégorie émergence, une dotation de 1 000 euros. Les lauréats nationaux recevront des dotations monétaires pouvant aller jusqu’à 7 000 euros (montant défini par le partenaire récompensant le prix) ou une campagne de visibilité média.


Un centre de vaccination pour Courthézon

Depuis le passage du département en vigilance renforcée début avril, l’amélioration des indicateurs sanitaires ne s’avère pas aussi importante que lors des deux précédents confinements. Alors qu’Emmanuel Macron a communiqué hier les étapes de déconfinement à l’échelle du territoire, le doute plane au sujet de l’évolution des contaminations sur le territoire, justifiant la nécessite absolue de ne délaisser aucun geste barrière.

1 000 décès

Le seuil des 1 000 décès a été franchi depuis le début de l’épidémie. Entre janvier 2020 et janvier 2021, le nombre de décès a augmenté de 20%. Le taux d’incidence qui avait pratiquement doublé en 1 mois (du 8 mars au 5 avril) n’a baissé que de 25 % depuis le passage en vigilance renforcée début avril. Cet indicateur reste le même qu’en date du 23 avril : 357 pour 100 000 habitants. Cette situation se traduit dans les faits par un impact très fort sur les hospitalisations. Actuellement, le nombre de patients en réanimation et soins intensifs ne diminue pas (31 patients), le nombre de patients en hospitalisation conventionnelle reste toujours élevée (175 patients).

121 000 personnes vaccinées

Près de 121 000 personnes se sont d’ores et déjà faites vacciner en Vaucluse à la date du 26 avril, soit 21,6 % de la population. Pour se faire vacciner, un rendez-vous doit être pris auprès des centres de vaccination du département dont la liste (reprise dans la carte au bas de l’article) est également disponible sur santé.fr ou auprès des professionnels de santé (pharmacie, médecin, infirmier) si vous avez 55 ans et plus.

Certains élus ont manifesté leur soutien aux familles ayant perdu un être cher durant cette période. Cécile Helle, maire d’Avignon exprime notamment sa solidarité à travers une vidéo: « je voulais que l’on ait tous une pensée aux victimes et à leurs proches. […] On a décidé d’être présent sur l’ensemble des marchés, n’hésitez pas à vous rapprocher des agents municipaux et des élus et à contacter la cellule senior pour vous renseigner sur la vaccination. […] Pour que le festival ait lieu, soyons pleinement prudent. »

Source: Préfecture de Vaucluse

Un centre de vaccination pour Courthézon

Il y a quelques jours, Loïc Dombreval, député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes proposait un « dimanche sans chasse », fustigeant ainsi, selon Julien Aubert, « la chasse, la corrida, ou encore la chasse à la glu ». Des propos regrettés par le député LR du Vaucluse, soutien de première heure à la chasse et aux pratiques rurales dans sa 5e circonscription, mais également dans le cadre des travaux parlementaires liés à la biodiversité et au climat.

« Comme je l’ai souvent dit, il y a la chasse, régulatrice de la faune sauvage, et une minorité se comporte mal : qu’on la sanctionne. On ne fait pas une journée sans automobile, parce qu’il y a des chauffards ! Arrêtons de stigmatiser la ruralité ! » Le ton est donné. Le député rappelle que condamner tout un pan des traditions locales en raison des débordements d’une minorité est une erreur. Il souligne par ailleurs la vocation de la chasse en tant que régulatrice des écosystèmes et prône une pratique « responsable et cadrée ».

Et d’ajouter : « Considérant qu’il y a une totale différence d’approche de la ruralité entre la vision de M. Dombreval et la mienne, je plaide pour une clarification auprès de Renaud Muselier, à l’approche des prochaines échéances électorales. »

Pour l’heure, la cour de justice européenne s’oppose à la chasse à la glu en France. Le Conseil d’État avait posé la question à la justice européenne suite à deux recours formulés par la Ligue de protection des oiseaux et One Voice, réclamant l’abolition de cette pratique traditionnelle en Provence. En cause : la méthode de capture avec la glu, piégeant ainsi toutes les espèces confondues, et pas uniquement des grives.


Un centre de vaccination pour Courthézon

« Nous avons besoin de votre aide ! Nous avons reçu ces derniers temps de nombreux jeunes écureuils roux mis en péril par des élagages. » C’est en ces termes que le Centre de sauvegarde de la faune sauvage situé à Buoux en appelle à la solidarité des Vauclusiens ou simples amoureux des animaux.

Après plusieurs semaines de biberonnage, le temps du sevrage est arrivé́ pour la quinzaine de jeunes écureuils en soin et les stocks de nourriture descendent à vue d’œil. Pour les nourrir le temps de leur émancipation, le centre a cruellement besoin de fruits secs variés et en quantité.

Amandes, noisettes, pignons de pin

Le public est vivement invité à apporter son soutien en envoyant des amandes, des noisettes, des pignons de pin ou des noix (entières ou décortiquées) à l’adresse suivante :  LPO PACA, Centre de sauvegarde de la faune sauvage, château de l’environnement, 84480 Buoux. Pour contribuer à l’achat de médicaments et de nourriture, vous pouvez également faire un don ici : https://paca.lpo.fr/don.

Le centre de sauvegarde en appelle donc une nouvelle fois à la mobilisation du public, qui s’était massivement impliqué suite à la fermeture du centre pour faute de budget en 2019, impliquant un manque de financement estimé à 40 000 €. La fermeture avait suscité un élan de solidarité impulsé par les citoyens, bénévoles et partenaires, mais également par le grand public et les médias qui n’acceptaient pas la disparition de cet établissement, seul centre régional habilité à recueillir la faune sauvage en détresse. La mobilisation financière des collectivités publiques, des mécènes et des donateurs ont finalement permis la réouverture.

1 500 animaux recueillis chaque année

Le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux accueille environ 1 500 animaux sauvages en détresse par an (essentiellement des oiseaux). Ces animaux, principalement des espèces protégées de la faune locale, sont généralement découverts par de simples citoyens et acheminés depuis toute la région jusqu’au centre grâce à un réseau de bénévoles : bénévoles engagés dans l’association mais également des professionnels bénévoles (vétérinaires, pompiers).

Crédit: Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage de Buoux

L.M.


Un centre de vaccination pour Courthézon

Le Service national universel (SNU) a été lancé en 2019 dans 12 départements dont le Vaucluse. Celui-ci s’adresse à tous les jeunes de 15 à 17 ans, nés entre le 2 juillet 2003 et le 20 avril 2006, et qui n’ont aucun autre engagement pendant la période du séjour de cohésion.

Ce dispositif vise à faire découvrir aux jeunes de nouveaux horizons et à promouvoir une culture de l’engagement. Depuis la première année de lancement, ce sont plus de 300 jeunes vauclusiens qui ont participé au SNU. A ce jour, 53 structures d’accueil ont proposé 80 missions d’intérêt général et 223 places.

Trois phases clés

Le service comprend trois étapes :

La première phase correspond à un séjour de cohésion pour une durée de deux semaines, du 21 juin au 2 juillet 2021, dans un département de la Région Sud, autre que celui de Vaucluse. Il constitue un moment de vie collective autour d’activités dont les thématiques sont diverses : sport, culture, santé, défense et mémoire, éducation, sécurité, culture, etc. Cette quinzaine de cohésion offrira aux jeunes l’occasion « d’apprendre la vie en communauté, de rencontrer des jeunes d’autres territoires et d’autres milieux sociaux que le sien, de développer sa culture de l’engagement et d’affirmer ainsi sa place dans la société. » En fonction du contexte sanitaire, les protocoles sanitaires en vigueur pour les accueils collectifs de mineurs seront appliqués dans les centres SNU.

La deuxième phase porte sur la Mission d’intérêt général (MIG), qui se traduit par la réalisation d’une mission bénévole d’une durée de 84 heures au sein du département d’origine : créer une junior association, aider aux Restos du Cœur, participer à la création d’un festival, faire une préparation militaire, créer un atelier de sport adapté.

La troisième phase correspond à l’engagement volontaire qui offre la possibilité pour chaque jeune de poursuivre, s’il le souhaite, un engagement volontaire d’au moins 3 mois en rejoignant les formes d’engagement existantes comme le service civique ou les réserves (réserves citoyennes, réserve civique,…).

Les bonus

Le SNU propose également des avantages et des bonus, avec la gratuité du premier passage du code de la route, la participation à la Journée défense et citoyenneté incluse dans le séjour, ou encore des points supplémentaires sur parcoursup.

Les jeunes français de 15 à 17 ans peuvent s’inscrire en ligne sur le site www.snu.gouv.fr

L.M.


Un centre de vaccination pour Courthézon

A l’initiative de la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), des élus de tous bords appellent à soutenir la transition vers une agriculture plus écologique. Lucien Stanzione, sénateur socialiste du Vaucluse, est le seul du département à figurer parmi les 17 signataires de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Alors que les négociations autour de la prochaine Politique Agricole Commune (PAC) sont en cours, plusieurs médias de la presse quotidienne publient une tribune signée de plus de 300 élu(e)s pour demander à l’Etat de prendre sa part dans les efforts de transition alimentaire et agricole.

1 milliard d’euros pour la bio

La PAC consacre « seulement 2% de son budget au soutien à l’agriculture biologique ». Pour atteindre l’objectif européen de 25% de surface agricole utile en bio en 2030, c’est un budget multiplié par 5 que la PAC devrait consacrer, soit 1 milliard d’euros par an, de 2023 à 2027. Parmi les signataires de cette tribune relayée par ‘Bio de Provence-Alpes-Côte d’Azur’ : des élus de grandes villes de France (Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Grenoble), de nombreux présidents de communautés d’agglomérations (Dunkerque, Strasbourg, Mulhouse), la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté et le président de la région Nouvelle Aquitaine ainsi qu’une soixantaine de parlementaires du Sénat et de l’Assemblée Nationale.

Cantine et loi ‘Egalim

« Les institutions doivent prendre leur part dans l’effort de transition agricole et alimentaire. C’était l’un des objectifs de la loi Egalim (ndlr : loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous) qui portait l’ambition de 15% de surfaces agricoles biologiques en 2022 et 50% de produits durables en restauration scolaire, dont 20% de bio. Pourtant le compte n’y est pas […] Comment pouvons-nous introduire des produits biologiques dans les cantines sans conversion des surfaces agricoles ? Nous voulons une production française de qualité, gage de la souveraineté alimentaire du pays et nous voulons démocratiser les produits bio et français en restauration collective. […] En tant que collectivités nous disposons de nombreux outils pour avancer vers la transition écologique mais nous avons besoin que l’Etat prenne sa place. L’urgence sociale, l’urgence climatique, la dégradation rapide des écosystèmes nous dit d’aller plus vite plus loin. L’Europe promet déjà 25% de surfaces agricoles bio en Europe en 2030, pourquoi pas nous ? Pourquoi ne visons-nous pas une cantine bio pour tous ? Avec au moins 50% de produits bio en restauration scolaire et une généralisation de la tarification sociale ? Certains d’entre nous y sont déjà, d’autres auront besoin du soutien de l’Etat pour y parvenir. […] »

L.M.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/103/   1/1