26 août 2024 |

Ecrit par le 26 août 2024

Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Le jeudi 27 juin 2024 s’est tenu la journée portes ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon. Cet évènement qui a été monté pour permettre une découverte totale du lieu et des travaux effectués au sein de l’établissement a réuni plus de 300 visiteurs et 50 élèves de l’école.

Une journée de découverte et de récompenses. Le jeudi 27 juin 2024, l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon a ouvert ses portes à plus de 300 visiteurs, curieux de découvrir cet établissement dans lequel on forme les jeunes vauclusiens aux métiers du bois.

Deux prix pour deux créations

Une journée qui a également été dédiée à la cinquantaine d’élèves de l’école qui étaient présents lors de cet évènement. Pour célébrer le travail et la créativité des étudiants, deux « Prix Louis » ont été attribués par Betty et Philippe Camus, deux spécialistes d’arts décoratifs.

Le premier prix, le « coup de cœur » a été décerné à Filiep pour son « bureau excentré » en bois de châtaignier tandis que le second prix a récompensé Van Tuan pour son bureau « fly tying » en bois de merisier. Les prix ont été remis devant une salle remplie, en présence de plusieurs élus locaux comme Etienne Klein, maire de Châteauneuf de Gadagne ou Yves Bayon de Noyer, maire du Thor.

Filiep, lauréat du prix « coup de coeur » pour ce bureau

L’homme qui a été élu au Thor en 2014 a par ailleurs réaffirmé son soutien à l’école et ses futurs projets tout en soulignant « l’importance de l’école pour l’économie locale ». La journée portes ouvertes marque également le début d’une nouvelle aventure pour les élèves de la promotion 2023/2024, qui s’apprêtent à devenir de véritables professionnels du bois.


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

La préfecture de Vaucluse tient à rappeler que 9 feux sur 10 sont d’origine humaine en France. Même si le département a bénéficié de quelques épisodes de pluie récemment, il faut tout de même rester vigilant, et les services concernés par les incendies de forêt sont mobilisés depuis mi-juin.

En cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint, jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de végétation en quelques minutes seulement. Le Vaucluse est particulièrement sujet au risque feux de forêts en raison de ses 150 000 hectares de forêts, landes et garrigues, qui représentent 43% du territoire.

C’est pourquoi l’accès, la circulation, le stationnement dans les massifs forestiers ainsi que la réalisation de travaux dans les espaces sensibles du département sont réglementés pendant la période estivale par l’arrêté préfectoral du 29 mars 2023. Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires rappelle également les bons gestes à adopter pour éviter les départs de feux et se protéger des feux :


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Un décor à faire frémir

Imaginez : vous entrez dans la salle et vous êtes en réalité à plus de 300 mètres de profondeur. Dans le noir, des bruits, et une voix off qui nous rappelle en quelques minutes l’histoire des corons, des houillères. La reconstitution de la mine est hallucinante et angoissante. Bennes, rails, soutènements, charbon…..soudain, un bruit, la lampe vacille, un survivant apparaît. Nous venons de vivre le drame en direct et pénétrons pendant une heure dans un huis clos dont nous ne sortirons pas indemnes.

Un hommage à ces travailleurs de l’ombre

Parler de la mine, des conditions ouvrières de cette époque, c’est parler aussi d’une région, le Nord-Pas-de-Calais, bassin minier par excellence. Une région qui a accueilli des ouvriers de pays et de religions divers. : près de 29 nationalités. Les deux auteurs de la pièce Kader Nemer – qui joue aussi le rôle d’Ahmed – et Hugues Duquesne ont souhaité rendre hommage à leurs aïeux, respectivement algérien et polonais.

Une leçon de vie

Nous les retrouvons sur le plateau, bloqué dans une poche d’air. Les frontières s’estompent, la hiérarchie aussi. Il ne reste que deux hommes, un algérien et un polonais, qui vont s’épauler afin de ne pas sombrer. Les souvenirs remontent, les regrets aussi. L’espoir renaît quelquefois – on entend des souris, donc il y a de l’oxygène – et si on n’entend pas de canaris, qu’importe, il suffit d’avoir de l’imagination ! On fait des promesses de se revoir au pays, on invente un banquet polonais ou des plats arabes, on s’apprend mutuellement quelques mots de son pays. 

De cet espace angoissant et oh combien claustrophobe va surgir des étincelles de vie et de fraternité. 

Jusqu’au 21 juillet (relâche les lundis). 19h25. 16 à 22,50€. Théâtre du Roi René. 4 bis, rue Grivolas. Avignon. 04 13 68 06 59.


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Inlassablement, depuis 27 ans qu’il est installé Rue des Lices, Greg Germain, l’ancien président du Off d’Avignon, directeur du Théâtre de La Chapelle du Verbe Incarné, se bat pour donner une visibilité à la culture des départements et territoires de ce petit bout de France d’outre-mer.

Greg Germain prône l’égalité des chances, il insuffle un nouvel élan à la création, il met en perspectives toutes les identités culturelles, les imaginaires qu’elles incarnent, que l’on soit guadeloupéen, martiniquais, mahorais, polynésien ou réunionnais. « Le 1ᵉʳ enjeu de cette aventure humaine est de faire en sorte que l’originalité et l’identité d’Outre-Mer soient reconnues comme des éléments de la richesse culturelle de la France d’aujourd’hui. »

Un métissage qui favorise les rencontres et les échanges avec les autres metteurs en scène, comédiens et créateurs de l’Hexagone. Un brassage qui fait émerger une culture différente, avec une trentaine de compagnies invitées du 5 au 21 juillet à Avignon. « Entre les 2 tours des élections, je n’ai pas trop le goût de la fête », précise-t-il lors de la conférence de présentation du programme 2024. « Cette déferlante extrême m’interroge. Qu’avons-nous fait de mal pour en arriver là ? Cette vague nous parle de repli sur soi, d’exclusion, de peur de l’autre. Or, Aimé Césaire nous a appris à nous ouvrir aux autres. Aucun métissage n’a donné de dégénérescence, les musiques créoles ou brésiliennes apportent plutôt du bonheur et de la jubilation. »

Il a ensuite laissé le micro à la codirectrice de la Chapelle du Verbe Incarné, Marie-Pierre Bousquet, pour décliner le programme. Elle a d’abord rappelé l’existence d’un « PASSTOMA » à 25€ pour assister à tous les spectacles, même quand on a peu de revenus. « Pour que la culture soit accessible au plus grand nombre comme l’avait souhaité Jean Vilar. »

Marie-Pierre Bousquet et Greg Germain.

Un temps fort, le jeudi 18 juillet à 10h, la venue de l’ancienne ministre de la Justice, sociologue, Christine Taubira, qui a donné son nom à une loi qui reconnaît la traite et l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité. Auteure notamment d’Egalité pour les exclus : le politique face à l’histoire et la mémoire coloniales, elle lira des pages de l’afro-américain d’origine jamaïcaine Claude McKay, qui a inspiré le concept de « négritude ».

Tous les jours sauf les lundis 8 et 15 juillet, l’affiche propose six spectacles : ‘Kal’, ‘Elles avant nous’, ‘Moi, Kadhafi’, ‘Olympe’ (sur Olympe de Gouges, autrice de La déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, qui sera interprétée par Firmine Richard), ‘Cette guerre que nous n’avons pas faite’, et enfin, ‘La supplication’ (Évocation, après la catastrophe de Tchnernobyl, avec des témoignages bouleversants de journalistes, chercheurs, paysans, enseignants, qui nous amènent à nous interroger sur ce qu’est le sens de la vie). Du mercredi 10 au dimanche 14 à 11h45 sera joué ‘Tropique du Képone’ et du mercredi 17 au dimanche 21 à la même heure ‘Maïwenn, 16 ans et demi’. Il sera aussi question le 12 juillet à 15h avec l’Université d’été de La Nouvelle Sorbonne de ‘Scène et créolisation des arts’. 

En tout, une quinzaine de rendez-vous (théâtre, rencontres, tables rondes, conférences, lectures…) ont été concoctés par Marie-Pierre Bousquet et Greg Germain.

Contact : 21G Rue des Lices Avignon. reservation@verbeincarne.fr / 04 90 14 07 49


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Des inquiétudes pour la tenue du Festival Off d’Avignon ? 

Nenni, pour preuve, des avant-premières qui ont démarré dès le mois de mai pour le plus grand bonheur de la presse locale et des Avignonnais. Preuve s’il en est que certains théâtres ne se contentent pas de louer des créneaux, mais permettent la promotion des spectacles bien en amont. Les compagnies peuvent ainsi s’installer et aborder le festival tranquillement et nous, locaux, savourer des spectacles – pour la plupart des créations — dans des conditions plus sereines.

Les enfants du Diable de Clémentine Baron

Les enfants du Diable, ce sont ces enfants nés sous le règne terrible du couple Ceausescu en Roumanie, qui étaient enlevés et séquestrés dans des « pouponnières » dans des conditions inimaginables. L’autrice et comédienne Clémence Baron replace avec justesse sa propre histoire (sa sœur adoptée roumaine) en créant une fiction émouvante (la rencontre d’une fratrie) sur fond d’images d’archives qui dès le début du spectacle nous éclairent sur ce drame qu’a connu la Roumanie. Le texte est percutant, la mise en scène nerveuse et les comédiens bouleversants. 
Jusqu’au 21 juillet (relâche les lundis 8 et 15). 11h30. 15 à 22€. Théâtre de l’Oriflamme. 3-5 Portail Matheron. 04 88 61 17 75.

Elle ne m’a rien dit de Hakim Djaziri

Elle, c’est Ahlam Sehili, victime d’un féminicide en  2010. Quand sa sœur Hager rencontre l’auteur et metteur en scène Hakim Djaziri, ce sont ses premiers mots « Elle ne m’a rien dit. » Dans cette phrase, on sent la culpabilité bien sûr, la sidération, la peine, mais on comprend que le combat qu’elle va mener ensuite sera une manière de dire, de le raconter et d’être entendu. Le spectacle est découpé en quatre tableaux, de l’enfance d’Ahlam à sa mort et ensuite le parcours judiciaire mené et gagné par Hager. La mise en scène est maîtrisée et porte ce sujet oh combien douloureux avec justesse. Les comédiens qui jouent plusieurs protagonistes rendent crédible et surtout accessible à notre entendement ce fait divers. 
Jusqu’au 21 juillet (relâche les mardis 9 et 16). 12 à 22€. Théâtre de l’Oulle. 18 Place Crillon. 09 74 74 64 90.

Faire Commune 

Une reprise salutaire que ce théâtre citoyen : retracer en 1h30, 150 ans de l’histoire du mouvement ouvrier français avec humour et en musique. Ce voyage historique passe également par la création de la ville de Malakoff dont l’histoire est passionnante et est aussi le fil rouge du spectacle. Ça chante, ça danse, ça crie et au final « Aujourd’hui, on fait quoi ? », se demandent nos cinq comédiens et comédiennes qui élaborent en direct ce spectacle, une sorte de mise en abyme lors de répétitions avec pauses et interrogations.
Jusqu’au 21 juillet. Relâche 8 et 15. 5 à 15€. Bourse du Travail. 8 rue de la Campane. 06 08 88 56 00.

Vieilles

On avait beaucoup aimé leur spectacle de rue, Les Mamées, joué au Kabarouf au Off 2022. Il était déjà question de femmes, de vieilles révoltées et leur humour avait fait mouche. Dans cette nouvelle création, nous les retrouvons dans un Ehpad, 3 centenaires qui ne veulent rien lâcher. Vieilles est né d’une écriture du réel fondée sur les interviews de vieilles femmes (connues ou non, en institution ou pas…). On aborde les conditions de vie, la sexualité, le corps qui fout le camp. Tout est juste, quelquefois cruel, quelquefois tendre. Les 3 – jeunes — comédiennes ont souhaité révéler leurs invisibilités et leur rendre ainsi hommage. Un spectacle nécessaire. 
Jusqu’au 21 juillet. Relâche 8 et 15. 6 à 17€. La Scierie. 15 Bd du Quai Saint Lazare. 04 84 51 09 11.


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

L’été est là. L’envie de plonger dans la Sorgue, dont la température oscille entre 12 et 13°C toute l’année, s’intensifie. Et pourtant, il y a certaines mesures à respecter afin de préserver ce joyau vauclusien, son environnement et sa biodiversité, comme nous le rappelle le Syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS).

Concernant la navigation, tous les types d’engins flottants ne sont pas autorisés. Seuls les bateaux de secours et d’entretien, ainsi que les canoës, les kayaks, les barques de jouteurs et les négo chins peuvent naviguer sur les Sorgues. Les paddles et autres engins de plage gonflables sont interdits. Par ailleurs, du 1er juillet au 31 août, la navigation sur la Sorgue est autorisée uniquement de 9h30 à 18h pour les personnes non licenciées à la Fédération française de canoë-kayak (FFCK). Toute navigation est interdite si le débit de la Sorgue à Fontaine-de-Vaucluse est inférieur ou égal à 4 m3/s durant 2 jours consécutifs. Pour vous informer sur le débit, cliquez ici.

Les berges de la Sorgue et la moitié du lit du cours d’eau appartiennent aux propriétaires riverains. L’accès aux rives, ainsi que toute entrée et sortie du cours d’eau ne peuvent se faire que par des zones du domaine public autorisant l’embarquement ou le débarquement.

Il n’y a aucune plage aménagée et surveillée. La baignade se fait donc sous la responsabilité de chacun, dans le respect des propriétés privées et du milieu naturel. Cependant, la baignade est interdite par arrêté municipal à de nombreux endroits jugés dangereux. Tout personne enfreignant cette règle se verra exposée à une amende.


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Fin juin le Syndicat Mixte du Bassin des Sorgues (SMBS) a missionné l’entreprise RMB pour exécuter des travaux de faucardage sur plusieurs secteurs du Canal de Vaucluse au gré des communes de Jonquerettes, Le Pontet, Vedène et Saint-Saturnin-lès-Avignon.

 Le faucardage consiste à couper la végétation aquatique dans un cours d’eau de façon à limiter son développement. Objectif ? Permettre un meilleur écoulement de l’eau, tout en veillant à la vie aquatique en laissant une bande d’un mètre de large depuis les berges comme refuge pour les poissons.

Un bateau, le faucardeur, équipé d’un outil de taille spécifique vient ainsi tailler les végétaux qui, une fois remontés à la surface, sont interceptés et recueillis par une grille quelques mètres plus loin. Ce type d’opération est effectué chaque année par le SMBS, parfois même plusieurs fois selon la repousse de la végétation subaquatique.

Faucardage à Saint-Saturnin-lès-Avignon Copyright Brulefer


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Envie de fraicheur cet été ? Le Ventoux Magazine estival vous propose une balade au fil de l’eau de la Sorgue et une baignade au naturel dans l’un des nombreux plans d’eau du Vaucluse ou de la Drôme.

Lac des Salettes Mormoiron Copyright Ventoux Magazine

Dans ce nouveau numéro, la rédaction vous entraine aussi à la (re)découverte du joli village de Beaumes-de-Venise, ou du quartier très animé du Four à Chaux à Caromb. Les productions locales sont à l’honneur avec le fromage de chèvre de Julie à Pernes-les-Fontaines ou les nouvelles distilleries de Sault et de Saint-Didier.

Comme à l’accoutumée, Ventoux Magazine se penche avec intérêt sur le sujet de la protection de l’environnement en saluant les initiatives locales comme à Sablet qui se lance dans la géothermie ou dans les gorges de la Nesque où les légionnaires s’associent au Parc naturel régional du Mont-Ventoux notamment pour déblayer les monceaux de ferrailles ! Vous croiserez aussi le regard du Crapaud calamite, charmant petit habitant des zones humides vauclusiennes…

Au sommaire
Infos Région : Toute l’actualité en quelques lignes ; Patrimoine : Sauveur de cathédrale à Vaison-la-Romaine ; Festivités : Pernes-les-Fontaines remonte le temps ; De villes en villages : Beaumes-de-Venise, fleuron des Dentelles de Montmirail ; Économie locale : Du beau et du bon au Four à chaux du Paty à Caromb ; Culture : La Commission du Film Luberon Vaucluse partenaire du cinéma ; Production locale : Julie et ses chèvres ; Dossier «Au fil de l’eau » : La Sorgue, un trésor à préserver ; Baignades au naturel en Vaucluse et Drôme; Environnement : Quand la nature devient une poubelle ! Découverte : Voyage dans le temps au fil des mots ; Faune sauvage : Crapaud calamite, un chanteur des ondes à protéger ; Produits locaux : Dans le Vaucluse, le gin se distille en famille ; Transition énergétique : La commune de Sablet mise sur la géothermie ; Le Guide de vos loisirs : Idées de sorties dans le Vaucluse, la Drôme et les Alpes-de-Haute-Provence ; Randonnée : Le canal de Carpentras et Rocalinaud depuis Beaumes-de-Venise avec Daniel Villanova, accompagnateur en montagne ; Saveurs : Les recettes de Christophe Chiavola du Prieuré* à Villeneuve-lès-Avignon.

VMA CFLV-LMVentoux 2016


Avignon : 300 visiteurs à la journées Portes Ouvertes de l’École Supérieure d’Ébénisterie

Un son et lumière digne de Queen

Queen ? Ce groupe de rock britannique, originaire de Londres, formé en 1970 par Freddie Mercury, Brian May et Roger Taylor. Vous ne connaissez pas bien ? Qu’importe, car le sujet est ailleurs. Bien sûr, les fans de Freddie Mercury reconnaîtront les tubes, les époques et les shows s’ils ont eu la chance de le voir à l’époque. Pour les autres, c’est un seul en scène musical énergique. C’est réglé, digne d’un Olympia, musique, lumière, déplacements : pas de temps morts, un vrai show et on en a plein les mirettes. 

Une performance d’acteur pour un sujet sensible

Le comédien Thierry Margot l’admet : bien sûr, il aimait Queen, il était également fasciné par l’histoire des sosies, mais il avait aussi un compte à régler avec son père. La difficulté de l’exercice était d’en faire une fiction où Freddie Mercury devenait un père de substitution pour un enfant peu valorisé à défaut d’être aimé. Ce spectacle punchy laisse aussi la place à des moments plus intimes où le comédien Thierry Margot se confie avec sincérité. 

La musique peut sauver

C’est le message universel qui est délivré également dans ce spectacle qui peut sembler léger, mais qui fonctionne, car nous avons tous besoin de nous construire en dehors d’un modèle familial quel qu’il soit. Les moments de shows nous permettent de faire notre propre introspection pour découvrir que l’Art est salutaire et l’Amour indispensable dans une vie. 

Jusqu’au 21 juillet (relâche les lundis 8 et 15 juillet). 22h20. 10 à 18€. Théâtre les Lucioles. 10, rue du Rempart St-Lazare. Avignon.

https://echodumardi.com/tag/vaucluse/page/10/   1/1