19 avril 2025 |

Ecrit par le 19 avril 2025

Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

En juillet 2024, le Conseil Municipal d’Avignon votait une délibération résiliant à la fois le bail de gestion immobilière qu’elle avait confié à la SCI du Parc Expos et la convention d’exploitation signée avec Avignon Tourisme. Parallèlement, une grande réflexion sur le futur de cet équipement d’envergure était lancée. Ces décisions marquent la volonté de la ville de vouloir trouver rapidement un avenir pérenne et viable au Parc Expos. Un chantier qu’elle n’entend pas mener seule.

La délibération N° 10 du conseil Municipal du 18 juillet 2024 (voir ici) sera sans aucun doute un moment important pour le futur du Parc Expos d’Avignon. En actant la résiliation du bail de gestion immobilière confiée à la SCI (Société Civile Immobilière) du Parc Expos (voir ici) et celle de la convention d’exploitation déléguée à Avignon Tourisme, la ville a souhaité remettre tout à plat. Même si dans les faits la dissolution de la SCI n’est pas effective et Avignon Tourisme poursuit sa mission d’exploitation du site, la volonté de vouloir trouver une solution est bien réelle.

Construction du Hall A au début des années 70. © Collection privée-DR

Depuis la création de ce montage, en 2011, ( SCI pour la gestion immobilière et Avignon Tourisme pour l’exploitation), l’activité était déficitaire. Dans ce schéma, Avignon Tourisme se devait de payer un loyer à la SCI dont une partie était indexée sur les revenus tirés de l’exploitation du site. Mais, malheureusement les revenus n’étaient pas à la hauteur attendue. Et c’est la SCI du Parc Expos, détenue à 45 % par la SEM Citadis (aménageur de la zone d’Agroparc), à 45 % par Avignon Tourisme et à 10 % par la CCI de Vaucluse, qui porte dans ses comptes le déficit. Une situation difficilement tenable, d’autant que la SCI a investi plus de 6 M€ sur le site.

Sources : Rapports d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes Provence-Alpes-Côtes d’Azur concernant la Société d’économie mixte CITADIS ( Exercices 2013 à 2019)
Source : Rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côted’Azur concernant la Société d’économie mixte (future SPL) AVIGNON TOURISME ( Exercices 2010 à 2015)

La ville n’entends plus être seule à bord du navire…

En juillet dernier le Conseil Municipal a également voté la mise en œuvre d’un protocole de développement et de coopération (voir ici) qui a pour mission d’étudier les différents scénarii pour le futur de cet équipement. Sont associés à ce protocole : la Région, le Conseil Départemental, la Communauté d’agglomération et d’autres acteurs comme, la SPL Avignon Tourisme, la CCI de Vaucluse, la SEM Citadis et la Banque des Territoires. Cette dernière apportant son concours pour le financement des études. Ce protocole illustre la volonté de la ville d’élargir le cercle des associés et des partenaires. Elle n’entends plus être seule à bord du navire…

Si les travaux de réflexion sur le futur du Parc Expos viennent à peine à démarrer, de nombreuses idées circulent d’ores et déjà. On le serait à moins. Cet équipement bénéficie d’un emplacement unique, sa surface est conséquente (près de 20 hectares) et les infrastructures existantes sont de réels atouts, même si « des remises à niveau seront nécessaires » concède-t-on du côté de la mairie. Mais d’emblée « une nouvelle vocation s’impose » dit-on du côté de Citadis. C’est sans doute un préalable acquis : le Parc des Expos ne sera plus seulement un lieu évènementiel.

Tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations

Les hypothèses de travail sont aussi nombreuses que variées. Conserver une activité salons et expositions semble une évidence mais avec une modularité accrue. Ensuite d’autres projets sont sur la table. Accueillir sur une partie du site des activités liées à la naturalité et l’agriculture. Il s’agirait de renouer avec la vocation première de la zone, dont le nom est issu : « Agroparc ». Renforcer ce technopole agro-alimentaire peut faire sens. Ces nouvelles activités viendraient en complément des entreprises du secteur déjà installées, de l’implantation de la chambre d’agriculture, de l’INRAe et de l’institut Agrosciences, Environnement et Santé du campus universitaire Jean-Henri Fabre. Sans parler de la toute proximité du MIN d’Avignon.

Doter la zone d’équipements sportifs est également un projet qui semble une évidence et une nécessité. Sur Agroparc vivent 6 000 étudiants, 3 000 résidents sans compter les 10 000 employés qui y travaillent quotidiennement et il n’existe aucun équipement sportif.

Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité et/ou de studios cinéma

Côté ville on verrait bien le hall A utilisé pour des concerts. Une sorte de Zénith en quelque sorte. Une opportunité pour l’agglomération de disposer d’une salle de spectacle de grande capacité (jusqu’à 8 000 personnes), capable d’accueillir, dans d’excellentes conditions, des artistes de renom. Ce qu’elle n’a pas aujourd’hui.

Côté département on imagine qu’une partie des bâtiments existants pourraient être utilisée comme base logistique arrière pour les tournages en extérieur du cinéma et la télévision. Ce projet pourrait constituer une nouvelle étape vers la création d’un pôle image après l’arrivée en septembre dernier de l’École Audiovisuelle 3iS sur la zone d’Agroparc.

En définitive, tous ces projets ont en commun d’ouvrir la zone du Parc Expos vers d’autres activités et vocations. Mais forcement ils réduiront la taille disponible pour des grands événements comme Cheval Passion ou Motor Passion. Devront-ils chercher un autre point de chute ? Un autre question sur laquelle il conviendra de statuer.


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Un concert pour ceux et celles qui disent ne « pas aimer le jazz » ou « le jazz, ce n’est pas pour moi »

Car le quartet de Juliette Meyer que présente le club de jazz avignonnais ce jeudi n’est  pas vraiment du jazz, pas vraiment de la chanson, par vraiment du jazz vocal, mais – excusez du peu — un peu des trois à la fois. On y entend les chansons médiévales de Jean Richafort, l’occitanie insolente, les expérimentations seventies de Saravah et la nouvelle école franco-suisse du jazz-punk-pop. Le quartet de Juliette Meyer fait partie des groupes lauréats accompagnés par Jazz Migration en 2020, un dispositif visant à l’émergence puis à l’accompagnement artistiques des artistes en vue de leur professionnalisation.  

Le projet ‘Haléïs’, comme un cri retentissant où la poésie domine

Haléïs invite à la découverte, à prendre des chemins de traverses musicales, à se lover aux cœur de mélanges fascinants et à plonger dans une atmosphère ombrageuse parfois rock dans son intention. Ce quartet agit sur la corde sensible, celle qui vous intronise amateur de poème, familier des détours farceurs et souverains.

Juliette Meyer : voix, textes, direction
Clément Merienne : piano, piano préparé
Fanny Lasfargues : basse électro acoustique, effets
Benoît Joblot : batterie, batterie préparée

Vernissage de la nouvelle exposition, Dead End de Raphaël Séguinier

Ce vernissage se fera en présence du directeur de l’Ajmi Antoine de La Roncière et de l’artiste photographe Raphaël Séguinier. Un apéritif partagé sera proposé après une présentation et un mot de Raphaël Séguinier, et de son travail photographique.
Mercredi 12 mars .18h à 21h.

Jeudi 13 mars. 20h30. 5 à 16€. Réservation sur internet, sur place les lundis de 15h à 17h30 ou 30 minutes avant le début du concert. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon. 04 13 39 07 85. 


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Ce mercredi 12 mars, le temps d’une soirée, l’Opéra Grand Avignon se transforme pour accueillir la 8ᵉ édition de Campus Sonore, un événement organisé par l’association étudiante Premières Loges ouvert à tous. Le directeur Frédéric Roels, le président d’Avignon Université Georges Linarès et les étudiantes de Premières Loges se réjouissent de ce partenariat qui s’inscrit dans une optique commune d’ouverture et de démocratisation de la culture.

Depuis sa prise de fonction en 2020 à la tête de cette Maison d’Opéra, Frédéric Roels n’a eu de cesse de diversifier les publics et la programmation : immersion dans les coulisses, opéra participatif, accès aux répétitions, conférences… « L’Opéra doit être un lieu pour tous, pas seulement pour les passionnés d’Opéra. Le public étudiant est difficile à saisir car il est captif le temps d’un passage dans la ville,  donc pas très long, quelques années au mieux. Il est également difficile à fidéliser car très sollicité par d’autres activités festives ou professionnelles. Grâce à l’association Premières Loges, on arrive à développer des passerelles qui permettent aux étudiants de franchir les murs de l’Opéra, d’y organiser eux-mêmes des événements. Campus sonore est une Carte Blanche donnée aux étudiants pour occuper les lieux pendant une soirée. Ils proposent une programmation alternative à la mienne et je me réjouis de cette diversité. » 

Une parenthèse enchantée dans une vie étudiante

C’est ainsi que Georges Linarès, président d’ Avignon Université a joliment défini ce projet de Campus sonore. « On va à l’Université pour se former mais aussi pour se construire, s’ouvrir au monde, faire des rencontres. C’est le rôle d’une université que d’offrir un cadre qui contribue à faire des étudiants de bons professionnels mais aussi de bons citoyens afin de pouvoir appréhender le monde dans lequel ils vivent. Le projet Campus sonore est une parenthèse enchantée dans leurs études et leur vie étudiante. » 

L’association étudiante Premières Loges

Fondée en 2010, l’association Premières Loges, dont l’objet est de transmettre au grand public l’amour de la musique classique et de l’opéra, est composée d’étudiants d’Avignon Université. Pour cette 8ᵉ édition, l’équipe de Premières Loges renouvelle le format afin d’encourager l’implication du public, notamment étudiant. Pour les étudiantes qui sont au cœur de cette soirée il s’agit aussi de se réapproprier ce lieu prestigieux, en proposant une programmation décalée de ce qu’on a l’habitude d’y trouver, en célébrant la créativité des étudiants avignonnais, en leur offrant donc cette Carte Blanche. « Si le but initial de l’association était de démocratiser le lyrique, le baroque, nous œuvrons toute l’année pour une ouverture culturelle et musicale la plus large possible : accueil de l’Orchestre Avignon Provence à la rentrée universitaire, sorties à l’Autre Scène de Vedène, ciné-concert en projet. » 

Gratuit et ouvert à tous, un programme varié: musique, danse, théâtre, projections, activités participatives, expositions, ou encore émission radio.

« Il y a eu un appel à projet en direction des étudiants de l’Université et du Conservatoire. Notre choix artistique était de privilégier la diversité tout en maintenant un équilibre qualitatif et de fait nous avons accepté toutes les propositions car nous n’avions pas à porter de jugements sur la programmation », précisent les étudiantes en Master Communication qui ont coordonné cet événement, une belle occasion de mettre leur savoir faire en actes. 

Deux temps forts structureront la soirée : déambulation, enquête et animations dans tous les espaces de l’Opéra puis concerts dans la grande salle

Le mystère de l’incendie criminel de 1846 

Le public pourra ainsi participer à une grande enquête immersive en collaboration avec l’association Au-delà du Plateau, l’association étudiante du Master Théâtre et Ecritures. Inspirée de l’incendie criminel de 1846, cette enquête plongera les participants au cœur du mystère pour recueillir des indices et découvrir le coupable et le secret de ses motivations. Dès 19h30 avec une performance théâtrale sur la grande scène à 20h45 pour clore l’enquête et révéler les conclusions.

Animations variées et bière des étudiant en Génie Biologique !

Projection de courts-métrages d’animation de l’École des Nouvelles Images, performance de danse contemporaine proposée par Alyssa Verrier et Ivan Pitoëff, émission radio en direct par Radio Campus Avignon et même dégustation de bières produites par les étudiants en Génie Biologique se poursuivront jusqu’à 20h45. 

Concerts dans la grande salle 
L’occasion de découvrir les talents musicaux étudiants sur la grande scène (bossa nova, rock, DJ set, rap…) : J. Linder  qui fusionnerap et musique classique, Ness et Alex Barre aux sonoritéspop et funk, Naïs et Esteban  dans une ambiance bossa nova, FireClub du rock pour mettre le feu et Chico From Colombia qui clôturera la soirée avec un DJ set entraînant. De 21h à 23h.

Mercredi 12 mars. De 19h30 à 23h. Entrée libre. Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40.


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Vincenzo Regine est le chef du Domaine des Andéols, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt. Pour régaler vos papilles et celles de vos proches, il vous dévoile sa recette de pintade fermière de la maison Forte rôtie avec réduction d’abricots au Mizkan, caviar d’aubergines brûlées du potager et oignons confits.

Couper le manchon du suprême, puis rouler le blanc de pintade avec la peau dans du film. Mettre sous vide avec une noisette de beurre. Cuire au four vapeur à 66°C avec une température à cœur de 64°C.
Couper l’oignon en deux dans le sens de la longueur. Récupérer le cœur d’oignon, tailler le dos pour que l’oignon soit plat. Mettre sous vide et cuire à vapeur 95°C pendant 30 minutes avec thym, romarin et une noisette de beurre.

Réduction d’abricots au mizkan :
– 300 gr d’abricots
– 50 gr de sirop d’érable
– 25 gr de vinaigre de cidre
– 120 gr de mizkan
– 10 gr de sel

Rôtir les abricots au four à 220°C pendant 1 heure mixer jusqu’à que ce soit lisse, réduire le sirop d’érable en casserole ajouter les vinaigres et laisser réduire à glace, ajouter les abricots rôtis, mixer et laisser cuire 30 minutes, puis mixer et passer au chinois étamine.

Siphon d’oignons confits :
– 50 gr d’oignons émincés
– 10 gr de miel
– 10 gr de beurre
– 30 gr de crème

Confire les oignons émincés avec le miel et le beurre jusqu’à que la coloration soit caramélisée, mixer le tout au Thermomix, bien lisser et incorporer la crème. Mixer à nouveau, saler et mettre en siphon, gazer 2 fois et garder à une température de 50°C.

Caviar d’aubergines brûlées :
– 2 kg d’aubergines
– 40 gr de beurre
– 20 gr de sel

Griller les aubergines et les laisser 30 minutes de chaque côté, récupérer uniquement le cœur de l’aubergine et mixer les avec le beurre et le sel.

Purée d’épinards :
– 300 gr d’épinards frais
– 30 gr de beurre
– 10 gr de sel

Cuire les épinards dans une eau bouillante salée pendant 1 minute à peine, mixer directement avec le beurre salé si besoin, mettre en pipette, servir tiède.

Dressage :
Snacker la peau du blanc de pintade dans une poêle très chaude avec un filet d’huile et du beurre, arroser jusqu’a quand soit bien colorée. Faire reposer et tailler dans le sens de la longueur.
Glacer au beurre le cœur d’oignon confit et disposer dans l’assiette avec le blanc de pintade.
Faire une quenelle de caviar chauffé précédemment et placer dans l’assiette avec la réduction d’abricots et une pointe de purée d’épinards.
Terminer avec le siphon d’oignons et verser le fond de volaille directement à table.

DR


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Les travaux de réhabilitation de la rue Thiers vont reprendre maintenant, s’étendre jusqu’en décembre et devraient avoisiner les 3,7M€. Objectif : arborer et végétaliser la ville pour en ‘upgrader’ le cadre de vie. Mission ? Redonner leur place aux habitants, familles, écoles et commerces de l’intramuros où le tout voiture avait jusqu’alors, préempté la vie sociale.

Après l’inauguration, en février 2024, de l’axe Carnot Carreterie, totalisant 5 ans de travaux, une cinquantaine d’arbres plantés –précisément un tous les 30 m-, 1,2 kilomètres requalifiés et 9M€ investis, c’est au tour de la rue Thiers de se refaire une beauté.

Perspective actuelle de la rue Guillaume Puy avec, de gauche à droite Jean-Marc Bluy, Cyril Beynet, Claude Tummino et Cécile Helle Copyright MMH

La maison du commerce
C’est à la Maison du commerce que Cécile Helle, maire d’Avignon, a présenté la 2e phase des travaux de la rue Thiers, en intramuros, qui en compte 4 et va également révolutionner les jonctions de rues adjacentes Philonarde, Guillaume Puy et Buffon, pour en faire  »des carrefours ou placettes matérialisées par des pavés calcaires, des lieux importants où les habitants peuvent se croiser et se parler », souligne Cécile Helle.

Un centre-ville apaisé
L’esprit reste le même que dans les rues déjà réhabilitées, ponctuées de fauteuils et banquettes en bois, de jardinières, d’éclairage public et de mise en place de caméras -3 pour ce lieu- .  »Une fontaine à boire sera même installée rue du Pont Trouca et la borne rétractable située après la rue Paul Saïn déplacée au droit de la rue Guillaume Puy, pour éviter le flux de voitures dirigé vers le Portail Matheron où les terrasses des cafés et des restaurants ont pris leur aise et en ont bien fait » , remarque Cécile Helle. Enfin, des corbeilles et des appuis de vélos compléteront le dispositif.

La 1re phase
La 1re phase des travaux de la rue Thiers, dans sa partie nord, avait pour objet de requalifier le secteur compris entre la rue de l’Olivier et le carrefour Philonarde-Paul Saïn. Objectif ? Multiplier les ilots de fraîcheur et donner la priorité aux déplacements doux. L’endroit avait été inauguré en décembre 2022. Près de 140 m linéaires avaient été totalement revus, 1 800 m2 de surface aménagés et 1,1M€ investis dont plus de 500 000€ de participation de l’Etat. Depuis, les habitants et les commerces, très heureux de l’apaisement retrouvé, s’inquiétaient de la poursuite de la transformation de cet axe central de la ville.

Cécile Helle interpellée par une avignonnaise qui lui demande la poursuite des travaux de la rue Thiers et la félicite pour ceux intervenus au nord de celle-ci, ‘qui ont transformé et apaisé le quartier’. Copyright MMH

La 2e phase
 »C’est chose faite puisque les travaux reprennent depuis les rues Paul Saïn et Philonarde jusqu’à la porte Thiers’’, indique le maire à une habitante venue la saluer et s’enquérir de la transformation très attendue des lieux. Le cheminement piéton en béton clair désactivé reprend du service sur un linéaire de 380m et une surface aménagée de 4 500m2. Près de 65 arbres seront plantés, accompagnés de végétaux, tandis que 600m2 seront désimperméabilisés. Toujours en phase 2, l’aménagement d’un tronçon entre les rues Guillaume Puy et Buffon est prévu entre janvier et juin 2026. Les travaux en sous-sol pourraient même intervenir dès l’automne 2025.

Les travaux reprennent
Dans un premiers temps, de mars à juin, les sous-sols de l’axe vont être revus avec la rénovation et le dévoiement des réseaux d’eau, d’électricité et de gaz pour, ensuite, travailler en demi chaussée et, lorsque nécessaire, en coupure, principalement les lundis et/ou après le festival d’Avignon ainsi qu’au mois d’août. Des déviations seront, alors, indiquées. Les accès piétons aux immeubles et commerces seront maintenus, cependant que les accès aux garages ne seront pas accessibles durant les travaux, des places de substitution –actuellement au nombre de 7- seront dévolues aux habitants impactés et redirigés au parking des Halles où des emplacements leurs seront réservés, le temps des travaux. Enfin, de fin juillet, après le festival, à décembre, les travaux d’aménagement reprendront.

Le parvis de l’école Simone Veil (ex école Thiers) bénéficiera de la requalification de la rue Thiers Copyright Ville d’Avignon

La phase 3
L’aménagement de la rue Buffon à la porte Thiers est prévu entre les mois de juin et décembre 2026. Les travaux préparatifs en sous-sols pourraient même intervenir dès le printemps 2026.

La phase 4
La phase 4 interviendra sur les rues Guillaume Puy et Buffon entre janvier et juin 2027 et seront réalisés partiellement ou en totalité en même temps que les phases 2 et 3.

Infos et accompagnement
Deux permanences, sous forme d’ateliers, sont prévues mercredi 12 mars de 16h30 à 20h et samedi 22 mars de 9h à 12h30. Elles se tiendront à l’école Simone Viel –située Ecole primaire 1, rue des Ecoles et école maternelle 43, rue Thiers-. Une déambulation dans la rue est programmée samedi 15 mars à 9h30 en présence de Cécile Helle.  Un comité de suivi des riverains sera mis en place. Des panneaux informant des travaux seront installés le long des remparts et en centre-ville et des panneaux de communication -réalisés avec les entreprises- marqueront l’entrée des zones travaux. Claude Tummino, adjoint au maire, délégué au développement économique, commercial et agricole, organisera une rencontre avec les commerçants des Halles et de la rue Thiers.

Des collégiennes ou lycéennes ont demandé un selfie à Cécile Helle Copyright MMH

Des jeux à gratter d’une valeur de 50 000€ pour soutenir le commerce
Deux jeux à gratter – chacun d’une enveloppe de 25 000€, composés de bons d’achat de 5, 10 et 20€, ainsi que des sacs- seront mis en place en mai et à l’automne, aux Halles, où un médiateur de la ville pourra informer habitants et visiteurs sur le déroulé du chantier et faire remonter les avis.

Un peu d’histoire
C’est avec l’arrivée du chemin de fer, en 1854 -au travers de la liaison ferrée Lyon-Avignon-Marseille – et de la voiture, au 19e siècle, que les échanges entre l’intramuros et l’extramuros ont métamorphosé la ville d’Avignon. Celle-ci s’était développée à l’Est en raison de sa proximité avec le Rhône puis au Sud avec la création de la gare. La rue de la République est alors percée entre 1856 et 1867, tandis que la rue Thiers se matérialise entre 1874 et 1877.

Copyright Ville d’Avignon

Cécile Helle, ce qui s’est dit
«Cet aménagement est aussi en lien avec la place Saint-Didier et la rue Bonneterie. Egalement d’ici le mois de mai s’ouvriront les bains Pommer, nouvel espace muséal. Ils ont été créés au moment où la rue Thiers est percée, à la fin du 19e siècle. La ville d’Avignon est en train de se réapproprier cette partie de son histoire urbaine. Désormais, les avignonnais, les touristes et les visiteurs, en provenance du palais des papes ou de la place de l’Horloge, chemineront avec plaisir devant le parvis Sud des Halles puis la rue Bonneterie, pour gagner les bains Pommer.»

La végétalisation
«Il y a une importante attente des habitants, en matière de requalification de la rue Thiers, qui témoignent de la nécessité de réintroduire l’arborisation et la végétalisation de la ville. Cependant il a été très difficile de réintroduire des linéaires d’arbres en ville parce que les architectes des Bâtiments de France voulaient conserver les perspectives Haussmanniennes. Moi, j’ai décidé d’offrir plus de place aux piétons, aux mobilités douces et aux ilots de fraicheurs, notamment vers les placettes aux intersections des rues adjacentes à la rue Thiers, afin de mettre en sécurité les habitants et d’apaiser la ville tout en respectant ces perspectives Hausmanniennes. Si les réunions furent  »animées’’ l’enjeu était de conserver cette position d’un aménagement plat où le trottoir n’est que suggéré afin de donner plus de place, tout d’abord aux piétons, aux personnes à mobilité réduite, aux mobilités douces et, en dernier recours, à la voiture, afin de rendre la ville inclusive, fraîche et végétalisée… »


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

La commission de surendettement de Vaucluse s’est réunie en séance plénière ce mercredi 5 mars dans les locaux de la Banque de France à Avignon, présidée par le préfet Thierry Suquet et avec comme secrétaire Christine Gord, directrice départementale de la Banque de France. L’occasion de faire un bilan de l’année 2024 dans le département.

1165, c’est le nombre de dossiers de surendettement traités en 2024 en Vaucluse. Si ce chiffre est en hausse de +16% (soit 161 dossiers supplémentaires) par rapport à 2023, il reste tout de même en-dessous de celui de 2019 (-7,8%), c’est-à-dire avant la pandémie de Covid-19. C’est le bilan annoncé par Thierry Suquet et Christine Gord à l’issue de la séance plénière de la commission de surendettement de Vaucluse. Cette commission a lieu deux fois par mois et se réunit une fois par an en formation plénière. « C’est un rendez-vous important où sont revus dans le cadre du traitement des dossiers de surendettement, les règlements intérieurs, les évolutions des barèmes, où on dresse aussi tout un bilan de l’activité et où on essaye de voir quelle est la typologie de ces personnes en difficulté financière », explique la directrice départementale de la Banque de France.

Pour cette séance plénière étaient aussi présents Sébastien Maggi, secrétaire général adjoint de la préfecture de Vaucluse, et Michel Laffitte, directeur départemental des Finances Publiques de Vaucluse. L’occasion de dresser un bilan de l’année 2024 et d’afficher les perspectives pour 2025. « On a eu, à l’été 2024, une forte progression des dossiers de surendettement qui s’est quand même endiguée ces derniers mois, affirme Christine Gord. En 2025, on entrevoit plutôt une stabilité, en tout cas une décélération. On le voit déjà sur les deux premiers mois de l’année. »

Qui sont les plus touchés par le surendettement ?

Si les profils des personnes surendettées en 2024 dans le Vaucluse sont assez variés, certains représentent une grosse part des dossiers examinés par la commission, notamment les ménages locataires ou hébergés gratuitement (93%), les employés, ouvriers et personnes sans activité professionnelle (76%), ou encore les ménages composés de personnes seules avec ou sans enfants (74,8%).

©Banque de France – Insee

« La commission de surendettement est très importante, c’est un dispositif ancien qui permet le suivi individuel des particuliers qui sont dans des situations financières difficiles liées à l’endettement et sur lesquelles la commission fait des propositions de plans qui vont permettre d’obtenir des réponses à ces situations difficiles, ajoute Thierry Suquet. Donc c’est un outil de lutte contre la précarité, de lutte contre l’exclusion et de solidarité. »

À quel type de dette sont confrontés les Vauclusiens ?

Sur les plus de 1000 dossiers traités dans le département en 2024, la plus grosse part représente des dettes de consommation (39,9%) et des dettes bancaires et/ou sociales (27,3%). Des chiffres qui sont plus ou moins similaires à ceux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et ceux au niveau national.

©Banque de France

Ces surendettements peuvent aussi survenir à cause de nombreux autres facteurs tels que les accidents de la vie, les difficultés face à l’emploi, les séparations au sein des ménages, ou encore les maladies, etc.

L’accompagnement des surendettés

La commission, qui se veut un dispositif inclusif et de lutte contre la pauvreté, représentable un véritable accompagnement pour les ménages surendettés. « Le travail de la commission fonctionne parce qu’on s’appuie sur des dispositifs de bonne gestion budgétaire proposés par des conseillers en économie sociale et familiale et sur un réseau qui démarre avec les travailleurs sociaux du département, de la CAF ou d’autres organisations qui permettent de présenter le dossier, d’accompagner la démarche des particuliers et puis qui repose aussi sur des formes d’insertion et d’accompagnement derrière », explique le préfet.

« L’objectif du traitement du surendettement, c’est de redonner une seconde chance. »

Christine Gord

Ainsi, les surendettés se voient offrir une seconde chance, voire plusieurs chances, en étant le plus possible accompagnés par des travailleurs sociaux, en retrouvant du travail, les moyens de se loger, de se nourrir et de pouvoir retrouver un rythme de vie normal avec des dépenses raisonnables.

L’éducation financière, un pilier de la lutte contre le surendettement

En 2024, la Banque de France a accompagné près de 2 millions de particuliers sur un sujet d’inclusion financière à travers ses succursales, ses bureaux d’accueil et d’information, sur son site, via email ou téléphone. En Vaucluse, 1100 personnes ont été informées et formées à l’éducation financière au cours de l’année, mais aussi près de 260 travailleurs sociaux, au travers d’ateliers de formation, de webinaires, et de diverses actions en partenariat avec France Travail, la SAS (Structure d’accompagnement vers la sortie) de la prison du Pontet, le CRIA (Centre Ressources Illettrisme et Analphabétisme) d’Avignon, ou encore les EDES (Espaces Départementaux des Solidarités).

« Savoir gérer un budget, on devrait commencer cet apprentissage très jeune », insiste Christine Gord. La Banque de France est aussi intervenue dans plusieurs établissements scolaires en 2024 afin de sensibiliser les lycéens notamment à l’éducation financière. « Il faut aussi préparer un peu les esprits à la recherche indispensable de ces équilibres budgétaires, savoir qu’un crédit ça a un coût, qu’un crédit ça se rembourse, etc », ajoute-t-elle.

En 2025, de nombreuses actions de communication et d’informations sont d’ores et déjà programmées par la Banque de France en Vaucluse qui compte former et sensibiliser plus de 260 intervenants sociaux, une cinquantaine de professeurs, ainsi que près de 30 accompagnateurs d’entreprise. Des moments forts sont prévus comme la Semaine de l’éducation financière, dès ce mois de mars, du 17 au 23, avec l’EDES d’Orange ou encore la Semaine de l’illettrisme en septembre avec France Travail. Tout ces efforts devraient permettre à la courbe de surendettement de se stabiliser cette année dans le département, ou au mieux, de décélérer.


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Le 10 février dernier, le Vauclusien Mathieu Blanchard terminait le Yukon Artic Ultra 2025, une course extrême au Canada, après près de 8 jours d’exploit. Une performance qui a attiré l’oeil des médias, notamment de l’émission télévisée Quotidien, diffusée sur TMC, dans laquelle il est revenu sur son parcours.

Plus 600 km et près de 11 000m de dénivelé positif dans des conditions climatiques extrêmes, avec des températures pouvant atteindre -50°C, le tout en tractant une luge de 30kg ? Impensable pour la plupart, et pourtant, Mathieu Blanchard l’a fait, et ce en 7 jours et 22 heures.

Après un retour à la réalité difficile, et plusieurs jours à l’abri des projecteurs pendant lesquels il a pu réaliser peu à peu l’exploit qu’il a accompli au Canada, Mathieu Blanchard est devenu l’invité phare des podcasts et plateaux télévisés. Il a notamment été sur le plateau de Quotidien, émission de TMC, ce lundi 3 mars. « J’ai beaucoup beaucoup souffert et je ne m’en suis pas tout à fait remis », avoue le Vauclusien à Yann Barthès, présentateur de l’émission Quotidien.

L’ultra-trailer a partagé son expérience, sa préparation, ses difficultés lors de la course, et les leçons qu’il a tiré de cette expérience extrême dans laquelle seuls quelques téméraires osent s’aventurer.


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

Un Sherlock Holmes dansant et musical

En cette année 1910, Sherlock Holmes, flanqué de son fidèle acolyte, le docteur Watson, est chargé d’enquêter sur le vol d’une statue aztèque, joyau d’un grand musée londonien. Holmes va faire équipe avec Emma Jones, jeune détective également engagée sur l’enquête. Pour résoudre cette énigme, les trois héros vont affronter intrigues, conspirations, parcourir le monde, percer les secrets des Indes ou encore découvrir les rites du Mexique.

Lauréat 2023 du Trophée de la comédie musicale jeune public 

Le spectacle des frères Safa (Julien et Samuel), créateurs de Pirates, le destin d’Evan Kingsley, mêle talent artistique, chorégraphie dynamique, décors somptueux, et chansons entraînantes. Un spectacle empli de joie, d’émotion et de suspense à partager et savourer en famille à partir de 5 ans. 

Samedi 8 mars. 16h. 8 à 20€. Famille (2 adultes et 2 enfants). 48€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Avignon : quel avenir pour son Parc des expositions ?

La société de transport Voyages Arnaud, basée à Carpentras, a organisé son 3e Forum de la sécurité routière le 25 février dans son dépôt de Pernes-les-Fontaines.

Destiné à aux chauffeurs de bus de Voyages Arnaud, ce rendez-vous a permis à 160 d’entre eux d’assister à divers ateliers sur le code de la route, sur les effets de l’alcool sur la conduite, sur les risques liés à la vitesse ou encore sur l’entretien des véhicules, animés par la DREAL, le SIDS 84, l’EDSR, la société Michelin, le GMSI 84, mais aussi Voyages Arnaud.

L’objectif était de renforcer les compétences des conducteurs et de promouvoir les meilleures pratiques en matière de sécurité routière. « La sécurité dans les transports publics est au cœur de l’actualité, pour autant nous tenons à rappeler que nous organisons cet évènement pour la troisième fois afin de mobiliser nos collaborateurs autour de nos engagements en matière de prévention des risques », a souligné Jean-Baptiste Fontan, directeur général de l’entreprise carpentrassienne. Ce forum visait également à renforcer le dialogue avec les différents partenaires comme la gendarmerie ou les sapeurs-pompiers.

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