22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Selon l’agence de communication spécialisées dans les médias sociaux We like travel, le Vaucluse se positionnait à la deuxième place dans le classement des départements les plus touristiques sur les réseaux sociaux en France en décembre dernier.

D’après We like travel, plus de 4 milliards de personnes sont actives chaque mois sur les réseaux sociaux, dont 40 millions de Français. Facebook, Instagram, Youtube, Tiktok et les autres réseaux sociaux constituent un outil important pour le tourisme. Après la pandémie de Covid-19, la communication digitale s’est avéré plus que nécessaire afin de redonner de l’attractivité aux territoires. Facebook se présente comme le leader des stratégies nationales et internationales des destinations françaises, suivi d’Instagram qui est de plus en plus indispensable pour faire de la promotion touristique.

Selon le baromètre des destinations touristiques sur les réseaux sociaux en France, si la Côte d’Azur continue d’attirer et se place en première position concernant la catégorie des régions, le Vaucluse, lui, fait de plus en plus ses preuves et se place dans le top 3 dans la catégorie des départements, en deuxième position en décembre 2022 derrière la Savoie Mont Blanc et devant le Morbihan. Sur Facebook, le Vaucluse présente un fort taux d’engagement avec une progression de 6,68%. Une des progressions les plus forte du classement sur ce réseau social.

V.A.


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Vaucluse Provence Attractivité, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse et les offices de tourisme du département s’allient à Pôle Emploi et Action Logement, et organisent un job dating le 16 février prochain pour recruter leurs saisonniers.

30 postes sont à pourvoir. Pour postuler, les candidats doivent choisir une seule offre d’emploi parmi celles proposées et indiquer la référence de l’offre, indiquée sur le site de Vaucluse Provence Attractivité, sur la lettre de motivation et le CV. Ces deux derniers doivent être envoyés par mail à l’adresse job-ot@vaucluserpovence.com avant le 22 janvier. Les candidats sélectionnés seront convoqués le 16 février à la CCI pour les entretiens avec les offices de tourisme.

Ces offres d’emplois saisonniers s’adressent à tout type de profil. Les postes requièrent une certaine maîtrise de l’anglais. D’autres langues telles que l’italien, l’espagnol ou l’allemand sont parfois requises.

V.A.


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Vaucluse Provence attractivité (VPA) et Enedis Vaucluse viennent de signer une convention de partenariat dans l’accompagnement aux entreprises et start-up voulant s’installer sur le territoire vauclusien. Un accord qui a eu lieu dans les locaux carpentrassien de Green spot technologies , première entreprise à bénéficier de ce nouveau dispositif visant à renforcer l’attractivité économique du département.

Une première régionale de la part d’Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, représenté par Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse, qui s’est déroulée dans les locaux de l’entreprise Green spot technologies (GST), nouvellement implantée à Carpentras. Start up d’origine néo-zélandaise fondée par la brésilienne Ninna Granucci, GST est la première entreprise à avoir bénéficié de ce nouvel accord.

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Un accord qui va plus loin que l’implantation d’une seule start-up
L’apport d’Enedis dans cet accord nouvellement signé est d’accélérer et de faciliter encore plus l’implantation d’entreprise pour faire rayonner le territoire à différents niveaux.
Prévenu en amont par VPA de la volonté d’entreprises de s’implanter en Vaucluse, Enedis s’engage donc à mettre en relation ces sociétés avec un conseiller qui sera l’interlocuteur privilégié entre le gestionnaire du réseau d’électricité et le nouvel arrivant. Le but étant de veiller à une bonne qualité de fourniture en électricité et donc favoriser l’implantation de ces nouvelles entreprises sur le territoire vauclusien.

« Le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »

Sébastien Quiminal, directeur d’Enedis Vaucluse

« L’objectif de cet accompagnement est de prendre en compte la capacité et le maillage du réseau électrique local dans l’installation rapide et confortable de l’entreprise sans complication majeure lié au raccordement », explique Sébastien Quiminal qui rappelle également que « le Vaucluse dispose d’une bonne qualité de fourniture électrique favorable à l’implantation de nouvelle industrie. »
La convention de partenariat lie les deux structures, VPA et Enedis, pour les deux prochaines années.

Au cœur de la cible de VPA
« En facilitant l’accès au réseau d’énergie, nous avons permis l’implantation de Green spot technologie, se félicite Pierre Gonzalvez, président de Vaucluse Provence attractivité, co-signataire de cet accord. VPA se donne pour mission de valoriser, accompagner et dynamiser le territoire en prospectant de nouvelles entreprises comme cela a été le cas avec Green spot technologie qui représente le cœur de cible de notre agence car elle est innovante, circulaire dans ses échanges et participe à des relations nationales et internationales. ».
Pour Sébastien Quiminal, le choix de GST est aussi justifié « car en accélérant et en facilitant l’implantation d’entreprises qui ont une volonté de ‘décarboner’ leur production, nous satisfaisons aux valeurs d’Enedis et ce d’autant plus que GST ambitionne une production ‘zéro déchets’. »
« Dans tous les cas, tout ce qui facilite les démarches des entreprises souhaitant s’installer sur notre territoire est une bonne chose pour nous et pour le Vaucluse », poursuit Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité.

Une entreprise aux objectifs et valeurs dans l’air du temps
Green spot technologie devient donc une entreprise ambassadrice de cette volonté commune de développement de l’attractivité des territoires des deux partenaires.
GST, dont l’usine est maintenant installée dans la zone du Marché gare, a pour ambition d’embaucher d’ici la fin de l’année une quinzaine d’employés et, à terme, de se développer pour atteindre une centaine d’employés.
Nina Granucci, récemment distinguée par le Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices, a fondé cette entreprise à l’issue de sa thèse en Nouvelle-Zélande où elle a développé un moyen de production de farines fermentées à hautes valeurs ajoutées produites par fermentation de coproduits (ndlr : dit aussi ‘fermentation en milieu solide’ nécessitant 20 fois moins d’eau qu’une fermentation en milieu liquide) en valorisant les restes alimentaires encore consommables et utilisables provenant des productions agro-alimentaires industrielles (essentiellement aujourd’hui la pomme, la tomate et la drêche de brasserie).

Nina Granucci, créatrice de GST, et Benoît de Sarrau, directeur technique de Green spot technologie ont mis au point un procédé innovant fermentation en milieu solide permettant de valoriser les restes alimentaires provenant des productions agro-alimentaires industrielles. © Alain Hocquel/ VPA

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Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices pour la néo-vauclusienne Ninna Granucci

« Nous voulons devenir un acteur industriel majeur de la chaîne de valeur agroalimentaire tout en gardant notre ambition zéro déchet et en diminuant les tensions sur les ressources », complète Benoît de Sarrau, directeur technique de GST dont la production à l’échelle industrielle devrait véritablement débuter durant le 1er semestre de cette année.
« Des acteurs locaux pour une portée internationale », c’est l’objectif de la fondatrice de GST dont le siège et la R&D se situent à Toulouse et dont Carpentras sera le 1er site de production. Une implantation en Vaucluse justifiée par l’existence d’un ‘gisement’ de coproduits liée à la présence d’une forte activité agricole ainsi qu’agro-alimentaire.
Pour se développer, GST, qui bénéficie déjà d’un budget d’investissement public, lance également une levée de fonds de l’ordre de 6 à 7M€ pour un investissement intermédiaire total d’environ 10M€.

Maylis Clément


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Ninna Granucci, cofondatrice et présidente de Green Spot Technologies, vient de se voir décerner le prix européen ‘Women innovators of 2022’. Attribué par le Conseil européen de l’innovation (CEI), ce prix doté de 100 000€ par lauréates a aussi été octroyé à l’espagnole Rocío Arroyo et l’irlandaise Ciara Clancy.
« Je suis très reconnaissante au Conseil européen de l’innovation ainsi qu’à l’EISMA (l’agence exécutive du Conseil européen de l’innovation auprès des PME) et au jury pour cette reconnaissance de mon travail et de l’impact de Green Spot Technologies », a précisé Ninna Granucci suite à la remise de son prix.

© DR

Implantée en France depuis 2018, Green Spot Technologies est une société agroalimentaire engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Née en Nouvelle-Zélande à l’initiative de Ninna Granucci, la startup a choisi Carpentras pour développer son volet industriel.
Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, Green Spot Technologies s’est implanté tout récemment dans un bâtiment de 1 600m2 situé au Marché gare pour une production attendue pour le début de l’année 2023.
La jeune société a également été retenue dans le cadre de l’appel à projet ‘Première usine’ doté de 2,3 milliards d’euros afin de soutenir les start-up industrielles françaises. Green Spot Technologies figure ainsi parmi les 3 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir été retenue pour le premier appel à projet 2022-2026.

« Nous honorons des femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires. »

Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse

Dans le même temps, afin de célébrer l’Année européenne de la jeunesse, 3 autres ’innovatrices montantes’ âgées de moins de 35 ans ont aussi été mises à l’honneur par le CEI : la bulgare Iva Gumnishka, l’irlandaise Niamh Donnelly et la portuguaise Mehak Mumtaz. A ce titre, elles ont reçu 50 000€ chacune de la part du Conseil européen de l’innovation.

Les six lauréates du Prix de l’Union européenne des femmes innovatrices 2022 dont Ninna Granucci, en robe verte au centre. © DR

« Nous honorons 6 femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires, explique, Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, qui a remis les prix lors de cette édition 2022. Six femmes entrepreneurs qui connaissent la réussite et ont mis leurs innovations sur le marché ; 6 femmes entrepreneurs talentueuses qui inspireront nos jeunes et les lauréats de demain. »

Lire également : “La startup agroalimentaire Green Spot Technologies s’implante à Carpentras“

Métropole Aix-Marseille Provence capitale européenne de l’innovation
Par ailleurs, le CEI a aussi dévoilé les lauréats de la 8e édition du prix de la capitale européenne de l’innovation. C’est la Métropole Aix-Marseille Provence qui remporte ce titre 2022 ainsi qu’une récompense de 1M€. Le prix de la ‘ville européenne montante de l’innovation’ a été décerné à Haarlem aux Pays-Bas.
Les prix décernés récompensent les efforts à long terme que déploient les villes pour créer un environnement propice à l’innovation. Les finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation étaient Espoo (Finlande) et Valence (Espagne), tandis que Mayence (Allemagne) était deuxième et Aveiro (Portugal) troisième du classement pour le prix de la ville européenne montante de l’innovation.
« Les villes finalistes du prix iCapital jouent un rôle d’accélérateur dans la mise en place d’écosystèmes d’innovation florissants dans toute l’Europe, insiste Mariya Gabriel. Je suis impressionnée de voir à quel point les villes sont des lieux d’expérimentation pour l’innovation, testant divers types d’approches, de services et de produits en vue de rendre le monde urbain de demain meilleur, plus durable et plus numérique. »


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Le Vaucluse a un incroyable talent et veut le faire rayonner dans le monde entier. C’est au coeur de la magnifique et prestigieuse Bibliothèque Inguimbertine (classée monument historique en 1862) à Carpentras que s’est déroulée mercredi 16 novembre la soirée “ le Vaucluse a du talent «  destinée à mettre en valeur les pépites, génies et savoir-faire des entreprises locales qui portent haut les couleurs du territoires à travers ses filières d’excellence.

C’est l’équipe de « Vaucluse Provence Attractivité » que dirige Cathy Fermanian qui a organisé ce moment de convivialité présenté avec talent et humour par David Bérard. Avec d’abord le maire de Carpentras, Serge Andrieu, ravi d’accueillir cette manifestation économique « Tout le monde a mis le paquet pour promouvoir notre territoire et les entreprises qui le font vivre ».

© Alain Hocquel / VPA

Dominique Santoni, la Présidente du Conseil Départemental est une femme pragmatique qui veut du concret. « Nous avons eu l’idée de créer ce club pour fédérer le privé et le public. 38 chefs d’entreprises nous ont déjà rejoints, mais notre « Team Vaucluse » ne demande qu’à se développer, quelles que soient leur taille et leur activité. Ce n’est qu’un début. Nous avons un vrai potentiel de ressources, de développement économique exogène, nous devons vendre le Vaucluse à l’extérieur. La pertinence de notre démarche c’est de montrer qu’il y a un intérêt réel à travailler ensemble, avec des hommes et des femmes dynamiques, des projets locaux et une volonté politique forte“. Elle ajoute : « L’idée c’est de partager nos forces, nos valeurs, de trouver des axes d’actions. Nous avons créé plusieurs groupes de travail sur des thèmes comme le recrutement, le foncier, la mobilité, la faisabilité, la saisonnalité et nous allons continuer. « Et vous, vous êtes nos meilleurs ambassadeurs » conclura-t-elle à l’adresse du parterre de chefs d’entreprises.

Dominique Santoni, Présidente du Conseil départemental de Vaucluse © Alain Hocquel / VPA

Pierre Gonzalvez, président de « Provence Vaucluse Attractivité » poursuit : « Le Sud ce n’est pas que le soleil, l’environnement paysager, la fête et le tourisme l’été. C’est toute l’année, donc nous avons un fort potentiel de développement, des besoins en main d’oeuvre qualifiée, en talents. Nous devons nous tourner vers des écoles performantes, pas seulement d’ingénieurs, tisser des réseaux avec des dirigeants renommés qui vivent en Vaucluse et qui ont une réelle expérience, un carnet d’adresses, trouver aussi un emploi pour le conjoint (ou la conjointe), valoriser les éco-systèmes d’excellence. L’identité de notre territoire ce sont des marques comme le Ventoux, la viticulture, les festivals et les sites remarquables. »

Pierre Gonzalvez, Président de Vaucluse Provence Attractivité © Alain Hocquel / VPA

A la tribune, également Violaine Démaret, la préfète de Vaucluse. « Cela fait 100 jours ou presque (en fait 86) que je suis arrivée en Vaucluse, en descendant la Durance, des Hautes Alpes vers les Alpes de Haute-Provence, pour arriver à Avignon en août. Ici on mange bien, on boit bien, on a des paysages à couper le souffle et je suis d’accord avec Madame la Présidente Santoni : nous devons faire des choses concrètes, fédérer les entreprises, collectivités locales, associations, bonnes volontés et faire rayonner le Vaucluse. Je peux vous dire que quand je suis à Marseille ou à Paris je le fais, vous pouvez tous compter sur moi comme ambassadrice. »

“Vous pouvez tous compter sur moi comme ambassadrice.“

Violaine Démaret, Préfète de Vaucluse

C’est au tour des représentants des groupes de travail de s’exprimer. A commencer par Sébastien Quiminal, patron d’Enedis en Vaucluse qui s’occupe du secteur ‘Talents – Attractivité’ :  » Nous avons commencé par identifier nos besoins, poser un diagnostic, donner envie de venir chez nous, faire visiter nos entreprises pour montrer nos compétences, notre savoir-faire et attirer de nouveaux talents ». Pour le groupe ‘Eco-systèmes’, c’est Jean-Baptiste Vayson (qui fait du whisky à base de petit épeautre au Barroux) et Alain Etievant ( INRAE Avignon – Montfavet) qui évoquent la campagne : « Ici nous avons des graines, des semences, des producteurs de fruits, de légumes, d’herbes arômatiques, des transformateurs, des entreprises d’agro-alimentaire, des centaines d’ingénieurs et de chercheurs en agronomie, une chambre d’agriculture, une université, des paysans, un pôle de compétitvité Innov’Alliance, nous pouvons mutualiser nos laboratoires et aller bien plus loin« .

Plus de 200 décideurs locaux étaient réunis à l’Inguimbertine © Alain Hocquel / VPA

Frédéric Roels, directeur de l’opéra-théâtre du Grand Avignon, qu’on n’attendait pas forcément sur ce sujet, prendra la parole à son tour : « Nous devons rendre cette terre attractive tout au long de l’année. Certes il y a « Les Hivernales de la danse » et « Fest’Hiver » en dehors de l’été. Les randonnées à pied et à vélo qu’on peut faire toute l’année. On pourrait aussi lier séminaires culturels et gastronomie, sports et oenologie! »

“Nous devons rendre cette terre attractive tout au long de l’année.“

Frédéric Roels, directeur de l’opéra-théâtre du Grand Avignon

Cathy Fermanian qui se bat bec et ongles depuis des décennies pour faire avancer l’attractivité du Vaucluse, insiste : « Nous allons chercher des entrepreneurs partout, lors de salons en France et à l’étranger, nous prospectons, nous convainquons, nous accompagnons environ 300 projets d’installations par an. Nous jouons sur la séduction et la beauté qu’exercent nos paysages pour accroître notre visibilité. Parmi les secteurs en pleine expansion, les jeux video et l’économie créative qui connaissent une croissance à deux chiffres en France. Nous devons attirer de nouveaux studios d’animation chez nous ».

Nina Granucci, Co-fondatrice et Présidente de Green Spot Technologies © Alain Hocquel / VPA

Autre temps fort de la Soirée « Le Vaucluse a du talent », un gros plan sur quelques entreprises qui ont choisi notre département. ‘Selt Biotech France’‘, une entreprise qui utilise des algues pour gélifier et épaissir les chocolats, pâtisseries et sauces. Green Spot Technologies‘, une start-up qui s’est installée sur le Marché-Gare de Carpentras pour lutter contre le gaspillage alimentaire en recyclant la nourriture grâce à la fermentation, avec à sa tête une jeune néo-zélandaise, Nina Granucci. Ensuite, Semaxone‘, une société qui analyse ce qui se passe dans le cerveau d’un pilote avec un capteur et qui passe au crible sa voix pour avoir une idée de son stress ou de sa fatigue. Elle s’est implantée au coeur de la technopole “Pégase“, à côté de l’aéroport. Enfin Circus‘, un studio d’animation audio-visuelle en 3D, de création d’effets spéciaux qui va emménager à Avignon.

“Nous accompagnons environ 300 projets d’installations par an.“

Cathy Fermanian, directrice de Vaucluse Provence Attractivité

Dominique Santoni aura le mot de la fin, avant de laisser les invités monter au 1er étage pour un cocktail dînatoire avec une sélection des meilleures cuvées d’AOC Ventoux de La Bastide du Laval, des truffes de chez Plantin et des douceurs de la Chocolaterie Castelain. “Toutes ces belles choses m’ont galvanisée et donnée une envie farouche de continuer.“

Spot “Le Vaucluse à du Talent“

Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Destination culturelle, patrimoniale et gastronomique déjà mondialement reconnue, le Vaucluse s’affirme aussi comme une desdestinations ‘nature’ tendance de l’Hexagone. Un véritable plébiscite pour ce département alliant grands espaces et pratique des loisirs de plein air. Découverte de ce Vaucluse encore plus séduisant alors que l’automne arrive.

Pour beaucoup, le Vaucluse est avant tout une terre d’Histoire avec ses nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le Palais des Papes, le célèbre pont Saint-Bénezet où l’on y danse tous en rond, les 4,33 km de remparts d’Avignon ainsi que le Théâtre antique et l’Arc de triomphe d’Orange. C’est aussi une terre de culture avec le Festival d’Avignon, le plus grand festival de théâtre francophone de la planète (plus de 1 600 spectacles lors de l’édition 2022), ou bien encore les Chorégies d’Orange, le plus ancien festival lyrique du monde créé en 1869. C’est encore une terre de gastronomie et d’art de vivre (8 crus des Côtes-du-Rhône dont l’emblématique Châteauneuf-du-Pape), près d’une vingtaine de tables étoilées et l’un des premiers producteurs agricoles de cerises, melons, truffes, fraises, raisins de table, figues, pommes, poires… produits sous toutes formes de labels garantissant leur qualité (AOP, IGP, Bio, AOC).

Mais le Vaucluse, a toujours été aussi un département ‘nature’ que les Français découvrent – ou redécouvrent – à nouveau. Loin des dérives du tourisme de masse, ce territoire est ainsi la destination verte ayant enregistré les plus fortes demandes en France parmi les grandes plateformes de réservation en ligne sur internet depuis les vacances de Pâques. Tout cela grâce à une offre à taille humaine respectueuse de son environnement.

Le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers de randonnées balisés sur les contreforts du Ventoux mais aussi au cœur des vignes, des champs de lavandes et des plus beaux villages de France. ©Thomas O’Brien-VPA

A pied ou à vélo mais toujours à taille humaine

À tout seigneur, tout honneur : le Ventoux – et son nouveau Parc naturel régional – illustre cette offre nature. Que ce soit sur ses flancs ou sur ses routes, le géant de Provence a de quoi satisfaire les amateurs de grand air. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si plus de 155 000 cyclistes ont gravi l’an dernier ses 1910 mètres, soit 35 000 de plus que l’année précédente. Que les moins aguerris se rassurent il existe plus de 40 circuits balisés pour arpenter le Vaucluse à vélo, en VTT ou en vélo à assistance électrique. Le tout adossé au réseau ‘La Provence à vélo’ (www.provence-a-velo.fr) qui regroupe plus de 400 professionnels (location, transport, accompagnement, mais aussi hébergement et restauration) afin de réserver le meilleur accueil à ces visiteurs à deux roues.

Même philosophie, pour les randonneurs qui arpentent les chemins de Vaucluse. Entre balades au cœur des vignobles, des champs de lavandes et découverte des villages, dont 7 figurent parmi les 168 plus beaux villages de France, le Vaucluse offre 3 000 km de sentiers balisés au sein d’une soixantaine de circuits de différentes difficultés.

Après l’effort, le réconfort

Au final, que ce soit sur les contreforts du Luberon, les forêts des Monts de Vaucluse ou au bord des rivières s’écoulant de Fontaine-de-Vaucluse jusqu’à la plaine des Sorgues, les amoureux de la nature pourront se ‘requinquer’ grâce à une très large offre œnotouristique. En Vaucluse, quoique l’on fasse, les bons vins comme les bonnes tables ne sont jamais très loin.

Laurent Garcia de l’Echo du Mardi pour Réso Hebdo Eco

©Thomas O’Brien-VPA

Télévacances : Et si on restait ?

« Avant je disais que je travaillais à Paris et que je passais mes week-ends dans le Luberon, nous expliquait un grand producteur audiovisuel français. Aujourd’hui, je dis que j’habite en Vaucluse et que je ‘monte’ à Paris 3 ou 4 jours par semaine pour mes activités. »

Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à avoir choisi le Vaucluse pour s’y installer. Un besoin de nature ayant déjà débuté avant le Covid mais que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. Il faut dire que le Conseil départemental de Vaucluse a eu la bonne idée d’accélérer le déploiement du réseau de fibre optique sur son territoire. Ainsi, depuis fin 2021, la zone d’intervention publique est désormais couverte à 100%, avec 10 ans d’avance, par le réseau Très haut débit (THD) faisant du Vaucluse le département de la Région Sud le plus avancé en la matière et l’un des plus en pointe au niveau national. De quoi inciter de nombreux visiteurs à envisager une installation pérenne pour améliorer leur qualité de vie. Le tout à 2h40 de Paris ou 1h de Lyon en TGV.

Les infos pratiques

   


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Le département de Vaucluse poursuit son développement numérique. En même temps qu’il achève le déploiement de Très Haut Débit (THD) sur tout le territoire et qu’il équipe 170 sites touristiques de bornes wifi gratuites, il lance une nouvelle application destinée à faire découvrir la diversité de ses richesses : Explore Vaucluse.  

Le département de Vaucluse poursuit son développement numérique en lançant une application d’ores et déjà disponible sur smartphone, PC et tablette : Explore Vaucluse. Cette application permet à chacun et de n’importe où d’obtenir une multitude d’informations sur le Vaucluse.

Couplée à l’installation de bornes wifi sur les sites touristiques (places de village, musées…), cette application permet aux visiteurs d’accéder gratuitement à : la présentation complète des sites touristiques, d’événements, d’activités, des marchés, etc. ; des propositions de sorties ou de visites ; une cartographie interactive des points d’intérêt ; toutes les informations pratiques sur les sites ; la météo, les alertes, les fréquentations, etc.

Le département a développé ce nouvel outil en collaboration avec Vaucluse Provence Attractivité (VPA), son agence de développement, et grâce au soutien financier de l’Union Européenne via le fonds européen de développement régional (FEDER). L’occasion de répondre aux nouvelles attentes des visiteurs en matière d’accès direct et rapide à l’information tout en favorisant la découverte de lieux moins connus.

En complément, l’installation de bornes wifi
Près de 170 sites (musées, cœurs de villes et de villages, sites de loisirs et de vélos, offices de tourisme, etc.), soit environ 700 points d’accès, sont en cours d’équipement en bornes wifi. Cette nouvelle infrastructure devrait être achevée d’ici la fin 2022.

Ce réseau de bornes wifi permettra de mieux connaître les besoins et demandes des visiteurs par l’analyse des données enregistrées (durée des visites, sites fréquentés, etc.). L’offre et les services proposés pourront être améliorés et/ou adaptés.

Le département assure l’installation et la maintenance des bornes notamment grâce à l’aide du fonds européen FEDER qui a financé 70% des 2,5 M€ du projet.

Pour accéder à la web application : www.explorevaucluse.com

J.R.


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

Dans le cadre du SCAD Film Festival qui a eu lieu à Lacoste, Vaucluse Provence Attractivité (VPA) et le Conseil départemental de Vaucluse ont présenté leur Plan Cinéma. Un projet ambitieux dont l’objectif est de favoriser la création audiovisuelle et de pérénniser la filière au sein du département.

C’est dans le cadre idyllique du village de Lacoste, accueillis par le Savannah College of Art and Design (SCAD) de Lacoste et par son directeur Cédric Maros, que les membres du Conseil départemental de Vaucluse ainsi que ceux de VPA, et des professionnels de la filière cinéma se sont réunis afin de présenter leur nouvelle ambition commune : faire du département une terre de cinéma. Un choix géographique « évident pour lancer le plan » selon Cédric Maros, puisque Lacoste vient d’accueillir la 1ère édition du Festival du film du SCAD Lacoste.

Si la Provence et le Vaucluse ont déjà accueilli de nombreux tournages de films connus de tous tels que Jean de Florette et Manon des sources, tournés à Vaugines, ou encore A good year à Bonnieux, l’objectif du Plan Cinéma serait d’attirer davantage les acteurs de la filière afin de développer cette dernière et de créer un réel impact sur la fréquentation du département et sur son économie.

« Nous sommes prêts à avoir le même impact dans le milieu du cinéma qu’aux Etats-Unis »

Cédric Maros, directeur du SCAD Lacoste

Sur le continent Nord-Américain, c’est l’état de la Géorgie qui accueille le plus de tournages. État dans lequel se situe le SCAD Savannah, d’où l’importance du soutien et de la collaboration du SCAD Lacoste dans ce Plan Cinéma.

Une météo et des décors de rêve

Le département de Vaucluse est riche en histoire, en culture et en patrimoine. Ce qui en fait un lieu propice aux tournages grâce à ces nombreux décors qui attirent déjà beaucoup d’artistes et de cinéastes français, mais également étrangers, et ce, depuis plus d’un siècle. Côté décors de rêve, il est vrai que le Vaucluse n’est pas en reste. Plus de 500 décors naturels sont référencés au sein du département. Le Mont Ventoux, le Luberon, le colorado provençal, les innombrables vignobles, ou encore les forêts et cours d’eau qui viennent enrichir la diversité du paysage vauclusien, les possibilités de tournages sont inquantifiables. « Nous avons des décors incroyables qu’il faut exploiter dans cette direction-là », affirme Alex Berger, producteur qui a notamment travaillé sur la célèbre série Le Bureau des légendes.

C’est sans parler de la météo, qui elle aussi, profite aux cinéastes. Avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an, le Vaucluse est peu contraignant pour les tournages qui ne sont donc pas forcés de s’arrêter pour intempéries. C’est comme si la météo, elle aussi, voulait faire partie intégrante du Plan Cinéma et voulait inciter les acteurs de la filière à venir travailler en Provence, mais également à y poser leurs valises. Telle est l’ambition de Vaucluse Provence Attractivité qui souhaite développer le Vaucluse sous toutes ses formes afin qu’il devienne un département où l’on s’installe, et pas seulement que l’on visite.

Le Vaucluse, une terre aimée des producteurs

Aujourd’hui, bon nombre de producteurs de cinéma font de la Provence leur lieu de résidence. D’autres y sont même nés, et l’ont quitté avant d’y revenir. C’est le cas du producteur avignonnais Jules Pochy, qui après avoir vécu quelques dizaines d’années à la capitale, est revenu à sa terre natale. Le producteur nous avait confié vouloir que l’industrie du cinéma se développe en Provence, en affirmant ne pas comprendre « pourquoi il y avait si peu d’activité audiovisuelle dans une région à fort taux d’ensoleillement, une région qui séduit le monde entier, qui a fait rêver les plus grands artistes, peintres, photographes. »

Comme Jules Pochy, le producteur de la série Le Bureau des légendes Alex Berger vit en Vaucluse. C’est donc au milieu des terres rouges roussillonnaises qu’il a déposé ses valises il y a une quarantaine d’années. Lui aussi, voulant développer l’industrie du cinéma dans son département. « Pour les 2 prochaines années, il n’y a plus de studios disponibles en France, a-t-il expliqué. Il y a un réel besoin de sédentariser les productions en Provence et en Vaucluse. »

La nécessité de créer des formations et des structures

Le Vaucluse accueille de plus en plus de formations liées au monde du cinéma. Le SCAD Lacoste, qui propose des formations en film et télévision, en animation et en théâtre, se révèle une nouvelle fois comme étant un partenaire déterminant pour l’exécution de ce Plan Cinéma. L’école des Nouvelles images à Avignon, quant à elle, se spécialise dans les métiers de l’animation & l’image de synthèse. Trois étudiants sortant de cette école ont vu leur film nommé aux Oscars. « Nous proposons une formation forte qui encourage les studios à s’installer en Vaucluse », développe Julien Deparis, le directeur de l’école. C’est sans compter sur les écoles dédiées au jeu vidéo telles que l’Esa Games et la Game Academy, ou encore l’Institut des métiers de la communication audiovisuelle et l’Institut supérieur des techniques du spectacle.

Il y a un an, le département a également accueilli le studio d’animation La Station animation, qui travaille beaucoup avec les étudiants des Nouvelles images. « Nous croyons beaucoup en la Région, notamment le Vaucluse, a expliqué Michel Cortey, directeur de production du studio. Nous souhaitons importer les productions mélangeant animations et prises de vue réelles, une technologie qui devrait ne plus se développer seulement à la capitale et dans les métropoles. »

Malgré cette volonté de donner l’occasion au Vaucluse de s’imposer dans le milieu du cinéma, cela n’est pas suffisant. Le département manque de structure.

« Nous devons aller plus loin. Marseille et Nice ont des infrastructures dédiées au cinéma, pourquoi pas nous ? »

Dominique Santoni, président du Conseil départemental de Vaucluse

Depuis la crise du Covid-19, beaucoup fuient les métropoles. Les acteurs du cinéma n’échappent pas à la règle. La Provence se révèle être l’endroit idéal pour venir se ressourcer, que ce soit de façon temporaire ou sur une période plus longue. Seulement, la création de structures et de formations supplémentaires se présente comme une nécessité. Un projet de grand pôle cinéma, qui s’implanterait dans la zone Courtine à Avignon, est en train de se dessiner pour venir soutenir la création et la recherche de talents, et ainsi, développer la filière.

Une soutien indispensable de la Région Sud

Au Conseil régional de la région Provence-Alpes-Côtes d’Azur, neuf élus vauclusiens travaillent en synergie sur ce Plan Cinéma. Renaud Muselier l’avait annoncé en 2020, « la Région Sud prendra toute sa part au plan culture. » Un plan d’un budget de 5 millions d’euros visant à soutenir les artistes, les compagnies et les structures des domaines de la musique, du livre, des arts plastiques, et bien entendu du cinéma. Aujourd’hui, la Région fait une nouvelle fois preuve de soutien envers la filière du cinéma avec un budget total de 11 millions d’euros qui lui est dédié.

La Région Sud se place parmi celles où le monde de l’audiovisuel prend le plus de place. Même si elle est en train de perdre du terrain face à l’Occitanie qui accueille de grosses productions comme Demain nous appartient ou Ici tout commence, toutes deux diffusées sur la chaîne télévisée TF1, la Région Sud, qui elle voit sa plus grosse production Plus belle la vie s’arrêter, n’en démord pas. La région a tout de même vu plus de 6000 jours de tournage en 2021.

« Aujourd’hui les choses se précisent et se concrétisent en Vaucluse. Il faut travailler en synergie, la région soutient le département. »

Michel Bissière, conseiller régional de la Région Sud délégué à la vie artistique et culturelle

Un nouveau tournant pour l’économie vauclusienne

Derrière ce Plan Cinéma se cache une volonté de la part du Conseil départemental de Vaucluse et de VPA de propulser l’économie du département. En 2021, la Commission du film Luberon Vaucluse a recensé 73 tournages dans le département, qui ont permis la création de 1078 emplois au total. Et qui dit accueil d’une équipe de tournage dit des commerces qui en profitent, et une économie qui se réjouit. « Nous estimons que les retombées économiques de ces tournages se sont élevées à environ 4 265 680€ », développe Pierre-Emmanuel Audoyer, vice-président de la Commission du film Luberon Vaucluse.

Ainsi, non seulement les tournages profitent à l’économie dans une temporalité immédiate, mais ils lui profitent également sur le long terme. Ils permettent de faire la promotion du département de Vaucluse, ce qui peut encourager le tourisme ou bien l’installation permanente. Les tournages permettent également de mettre en avant les atouts des paysages et décors vauclusiens afin d’attirer d’autres acteurs de la filière. C’est ainsi que le Vaucluse souhaite devenir et s’imposer comme une terre de cinéma.


Le Vaucluse, 2e destination touristique départementale sur les réseaux sociaux

L’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité (VPA) vient d’organiser son assemblée générale ordinaire au parc de l’Arbousière à Châteauneuf-de-Gadagne. L’occasion de dresser le bilan de l’année 2021 et de présenter son plan pour 2022.

L’agence Vaucluse Provence Attractivité, qui a acquis une réelle légitimité auprès du territoire depuis sa naissance en 2017, se démène chaque année pour proposer un plan qui fera rayonner le département aux niveaux national et international. Les membres de l’organisme tiennent à mettre en avant l’esprit coopératif de ce dernier qui émerge d’une étroite collaboration entre le Conseil départemental, les EPCI, les chambres consulaires et des organismes privés et publics. « Nous sommes très attachés à cette proximité », explique Pierre Gonzalvez, président de VPA.

Si ces dernières années ont été placées sous le signe du Covid-19, l’attraction touristique du Vaucluse n’a pas pour autant disparu. Durant la première année de crise sanitaire en 2020, le département a tout de même perçu 93% de la fréquentation touristique de 2019. Ainsi, la pandémie s’est présentée comme un accélérateur pour l’élaboration d’un plan d’attractivité effectif, que ce soit pour le tourisme du Vaucluse, ou bien pour venir s’y installer. L’année 2021 s’est traduite par un plan d’adaptabilité. Avec un budget ressources s’élevant à plus de 3,6 millions d’euros et un budget dépenses d’un même montant, qu’en sera-t-il de l’année 2022 ?

L’attraction par différentes formes de tourisme

L’année 2021 a marqué un retour quasiment à la normale en terme d’attraction touristique avec 20,6M de nuitées enregistrées, ce qui représente -7% par rapport à 2019 mais +28% par rapport à 2020 avec +11% de touristes venant de la France. Cette augmentation, en comparaison avec la première année du Covid-19, peut se traduire par le renforcement de la filière ‘vélo’ ainsi que la création de la filière ‘rando’. Cette dernière a été mise en place dans le but de renforcer le ‘slow’ tourisme, « vers un art de vivre slow et éco en Vaucluse », comme le présente Alain Gévodant, chef de projet tourisme de VPA. Le slow tourisme privilégie les déplacements propres, à pied, à vélo ou à cheval, dans une optique de s’imprégner pleinement de la nature mais aussi de la préserver.

En 2022, VPA souhaite renforcer les filières ‘vélo’ et ‘rando’ tout en développant d’autres formes de tourisme. Parmi celles mises en avant par l’agence, il y a la relance du ‘tourisme & handicap’. Aujourd’hui, 10 lieux ont ce label en Vaucluse, comme le Musée de la lavande à Cabrières-d’Avignon, le pont d’Avignon, l’hôtel First Inn à Apt, et bien d’autres que vous pouvez retrouver sur le site Provence Guide. Le tourisme de savoir-faire va également être mis en lumière cette année. « Nous souhaitons répondre à une demande de connaissance, mais aussi d’authenticité », développe Cathy Fermanian, directrice générale de VPA. Un aspect important de la saison estivale qui arrive va résider dans la gestion des flux, notamment sur les sites à enjeu.

L’installation en Vaucluse

Si attirer les touristes est important pour le rayonnement du Vaucluse, attirer les entrepreneurs et les chefs d’entreprise l’est tout autant. En 2021, 340 projets ont été détectés, dont 97 accompagnés, ce qui a déclenché 67 visites qui ont façonné de nouvelles opportunités d’installation dans le département. Au total, 21 entreprises sont venues s’y implantées dont 4 étrangères. La création d’un guide ’S’installer dans le Vaucluse’, pour aider ces chefs d’entreprise, a également marqué l’année passée.

Le guide est disponible en librairie et sur toutes les plateformes de vente en ligne.

Cette année, l’idée serait de continuer de fédérer n réseau de chefs d’entreprise, notamment grâce à la Team Vaucluse qui vient d’être créée par le Conseil départemental. L’objectif de VPA est d’attirer des projets à impact en lien avec les circuits courts, l’économie sociale et solidaire, mais également la transition écologique. « Le Vaucluse a un écosystème très attractif », explique Cathy Fermanian en donnant l’exemple de la reprise de l’hôtel des Monnaies à Avignon qui vient d’être signée.

Une communication d’envergure

Ces deux dernières années, la Région Sud a voulu relancer son tourisme, notamment à travers sa campagne #OnatousbesoinduSud qui a fait l’objet d’une troisième édition en 2022. Lancée en 2020 pour contrer les effets de la pandémie sur le tourisme, cette campagne, qui, cette année, va durer jusqu’au mois de juin, a pour objectif d’inciter les Français à redécouvrir la richesse des territoires.

« Cette année, nous allons notamment pouvoir faire rayonner le Vaucluse à travers l’émission ‘La carte aux trésors’ qui a été tournée dans le département en 2021 et qui devrait être diffusée cet été sur France 3 », a développé Florence de Meyer, directrice de la communication de VPA. Ainsi, la campagne poursuit son chemin tout en s’amplifiant afin de créer une envie de Vaucluse.

Des relations indispensables avec les étrangers

L’année 2021 a également été placée sous le signe des accueils de presse pour VPA. L’agence a pu accueillir 75 médias français et européens et a également entrepris à une tournée médiatique en Suisse, à Zurich et Lausanne où elle a pu rencontrer 25 supports de presse. Le Vaucluse a également pu accueillir 5 journalistes belges directement à la cité des papes grâce à la liaison aérienne entre Anvers et l’aéroport d’Avignon desservie par la compagnie belge Tui Fly depuis juin 2021.

Si le concept du ‘tour-opérateur’ a été largement promu en 2021 avec l’accueil d’Américains et l’émergence d’une nouvelle clientèle avec des Mexicains, 2022 devrait perpétuer ce concept avec la reprise des grands rendez-vous ‘tour-opérateur’. « 2022 sera l’année de l’investissement financier, mais surtout de l’investissement humain », poursuit Cathy Fermanian.

Internet, l’outil clé

Ces dernières années, les 6 sites de VPA ont eu le droit à une refonte complète afin de créer une cohérence entre les uns et les autres. En 2020, l’agence a remarqué une augmentation de 7% de la fréquentation sur ses différents sites. De plus, le Vaucluse développe un réseau wifi touristique. L’objectif, à terme, serait d’implanter des bornes wifi en extérieur et en intérieur sur 172 sites du département. 

Cet accès internet permettrait aux touristes d’utiliser l’application ‘Explore Vaucluse’ qui s’adapte au séjour de l’utilisateur et lui propose des activités en fonction de ses dates de séjour mais aussi de la météo. Ainsi, VPA prévoit de pousser ce nouvel outil auprès des touristes, mais aussi des Vauclusiens à travers diverses campagnes.

Un nouveau partenariat pour favoriser l’attraction

Durant l’assemblée générale ordinaire de Vaucluse Provence Attractivité, l’agence a également signé un nouveau partenariat avec le Comité des banques de Vaucluse de la Fédération française des banques. Une alliance qui est lancée pour les trois prochaines années sous la forme d’une enveloppe financière.

Ce nouveau partenariat a pour objectif de faciliter l’implantation et le développement des entreprises dans le département. Les deux entités s’allient pour développer les territoires vauclusiens et ainsi, rendre le département toujours plus attractif.

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