Du grand rien dans du grand nulle-part. Un tout, d’où surgit « La grâce » d‘Ilya Povolotsky, cinéaste russe. Dur et magistral.
C’est une histoire dure. Alors elle se raconte en silence, car elle est habitée par l’indicible chagrin de la fille, l’éblouissante Maria Lukyanova. Et de son père – le valeureux Gela Chitava – qui l’accompagne de la rivière à la mer. On ne sait rien d’autre. La seule chose qui aille, c’est leur van qui brinqueballe. Dans un néant inouï. Vivre, c’est persister. Tout est tragique, rien ne nous sauve. On baigne dans la Russie éternelle de Dostoïevsky, écrasée par un quotidien d’airain. Le réel est le signe de son au-delà. Il faut apprendre à distinguer, faute de savoir lire. Voyons ça.
Le van est rouge. Comme le sang de la fille. Elle se lave dans la rivière, en rapporte un bidon d’eau qu’elle réussit à peine à porter, comme tous ceux qui en ont fait la nécessaire expérience : l’eau, c’est la vie. Mais c’est aussi un fardeau que nos forces ne peuvent jamais excéder malgré notre volonté. Il faut bien voir de quel bois nous sommes faits. Le ton est donné.
Le van porte un logo a trois branches. La fille fait face à un soleil pâle, en route pour le Nord. L’éolienne géante la masque, à chaque rotation de ses trois pales qui semblent la décapiter sans fin. C’est périlleux un voyage à deux, quand on ne sera plus jamais trois.
La mère est morte. Le père n’a pas de plan, comme le souligne cruellement la fille qui s’inquiète de savoir ce qu’il pourra bien faire quand « tout le monde aura Internet ». C’est-à-dire quand il n’y aura plus la moindre poésie possible. Déjà, tout accable, rien ne sourit : le paysage atroce, le vide des âmes, les personnages aux boussoles fantomatiques – prodigues de paroles rares et énigmatiques – sous un ciel plombé.
Enfin, la station météo usée au-delà de la corde, laminée sans fin par la mer de Barents. Elle survit dans un froid glacial grâce à une femme étrange et pénétrante comme dans un rêve. La clé des songes. Elle pourrait faire redémarrer le van, au pare-brise fendu mais pas brisé, en route vers la grâce…
Comme disait Dostoïevsky, vivre sans espoir, c’est cesser de vivre.
Mon conseil : payez votre place pour embarquer dans ce « Road movie » d’une toute autre trempe de ceux que vous avez déjà vu. Partez si c’est trop dur. Vous aurez aidé un jeune cinéaste rempli de talent, maniant le symbole en orfèvre. Restez, si vous entrevoyez que la Grâce pourrait se rencontrer dans l’abîme du courage, la vie renaissant de l’abnégation de son cycle.
La grâce. Long métrage/119 minutes/Vostf. Jusqu’au mardi 13 février au cinéma Utopia d’Avignon La Manutention.
Cinéma : En route pour la Grâce ?
Dans le cadre du Printemps des poètes, le cinéma Utopia diffusera lors d’une séance unique le documentaire « Choubaï, parler à nouveau », ce vendredi 17 mars à 17h45. La projection sera suivie d’une session questions-réponses avec le réalisateur du film, Mykhaïlo Kroupievskyï et l’artiste et traductrice, Kseniya Kravtsova.
La poésie a rarement un destin heureux dans les régimes totalitaires… Celle de Choubaï fut interdite avant même qu’elle ne rencontre son public. Réalisé par Mykhaïlo Kroupievskyï, le film documentaire « Choubaï, parler à nouveau » plonge le spectateur dans cette période dramatique. Acteurs, écrivains, peintres, musiciens et poètes, pour ce film le réalisateur réuni celles et ceux qui ont côtoyé Choubaï pour qu’ils le racontent. Entre documentaire, fiction et pièce de théâtre, le film est composé de traces qui ont appartenu à l’artiste (icônes, livres, photos, peintures). L’acteur Serghiï Ghadan incarne à l’écran le poète avec un incontestable magnétisme. Pas-à-pas, le spectateur fait connaissance avec « Grytsko » Choubaï, ses réflexions sur la nature des choses et des êtres qui dépassent largement les frontières de sa culture et de son époque.
Le cinéma Utopia propose de découvrir ce film documentaire projeté pour la première fois en France, vendredi 17 mars à 17h45. En plus de son inscription dans le cadre du Printemps des poètes, cette diffusion s’inscrit dans le long travail effectué par Kseniya Kravtsova pour faire découvrir la poésie de Choubaï aux Français, mais également aux Ukrainiens. En effet, si les enfants de Choubaï, Solomiya et Tars, sont connus du peuple ukrainien, le poète, décédé à l’âge de 33 ans, ne l’est que très peu.
Résumé : « Figure phare de la ‘génération condamnée’ en Ukraine, Ghryghoriï Choubaï est une étoile fugace qui a éclairé l’horizon sombre de son époque. Agé d’à peine 20 ans, Choubaï arrive à Lviv à la fin des années 60. Sa poésie inspire la jeunesse et inquiète les bourgeois de la région. Il est fréquemment invité à lire ses œuvres dans les soirées, puis le couple de poètes-dissidents, Ighor et Iryna Kalynets le prennent sous leur aile. Avec ses amis, il lance alors la première autoédition du magazine littéraire et artistique ‘Skryniya’ (‘coffre’) dans lequel paraît son poème ‘Vértép’. En janvier 1972, le KGB commence une opération spéciale à l’encontre du journal. Choubaï, le couple Kalynets ainsi que d’autres représentants de l’intelligentsia ukrainienne sont arrêtés et condamnés à neuf ans d’emprisonnement. Il sera finalement relâché, mais sa vie se transforme en cauchemar. »
« Choubaï, parler à nouveau » de Mykhaïlo Kroupievskyï, séance unique le vendredi 17 mars à 17h45, à l’Utopia, 4 rue des esc. Sainte-Anne, Avignon.Durée 1h43 – VostFR.
Cinéma : En route pour la Grâce ?
Après une mémorable 9e édition en mars 2019 les Rencontres du Sud avaient été annulées pour cause sanitaire en 2020 et 2021. Avec cette manifestation cinématographique professionnelle ouverte partiellement au public, Avignon redevient capitale du 7e art du mardi 15 au samedi 19 mars 2022. Près de 300 professionnels sont attendus pour échanger et découvrir 17 films dont une partie en avant-première, et cinq équipes de films. Rencontre avec René Kraus, président de l’événement et directeur général du multiplex Capitole Studios au Pontet.
Quel impact a eu la crise sanitaire sur le cinéma ? « Avec ce que nous avons subi et dont nous souffrons encore, le cinéma a été en sérieuse difficulté. Nous avons été à l’arrêt il y a deux ans. Nous avons repris par périodes mais avec des difficultés liées au passe sanitaire, au passe vaccinal, au décalage des films, au développement des plateformes, à la suppression de la confiserie qui fait partie du rêve que nous vendons, et représente 15 à 20 % de notre chiffre d’affaire. Heureusement pour se maintenir nous avons eu des aides de l’État, aussi bien du ministère de l’Économie que du centre national du cinéma. »
Le cinéma reprend des couleurs ? « Spider-Man sorti en décembre 2021 a incroyablement bien marché. Puis début janvier avec toutes les contraintes réglementaires les entrées ont encore plongé de 40 à 50 %. Le 16 février la vente de la confiserie a été autorisée, depuis le 28 février il n’y a plus la contrainte des masques et à partir du 14 mars plus l’obligation de contrôler le passe vaccinal. Les gens seront plus sereins et à l’aise. Même si de nouvelles habitudes ont été prises, notamment par les seniors, j’ai bon espoir de voir le cinéma remonter rapidement la pente grâce à cette liberté retrouvée et aux films qui vont sortir. »
La France a une population attachée au cinéma ? « Tout à fait ! En 2019 une année extraordinaire nous avons fait plus de 200 millions d’entrées ce qui en faisait le 3e marché au monde. Nous sommes derrière les Etats-Unis et la Chine mais les premiers en Europe. Cela est dû à notre production interne française mais aussi à ce parc de salles qui est le plus gros. Le cinéma donne du rêve et le public aime toujours vivre cette expérience dans les salles. »
Le territoire local est bien pourvu ? « Sur Avignon nous avons une belle diversité entre le Pathé Cap Sud, le Capitole Studios, Utopia qui est plutôt un cinéma d’art et essai, le Vox cinéma du centre-ville. Vraiment il y a une belle présentation et c’est très éclectique au niveau de la programmation. Les exploitants sont bien en place pour reprendre la situation en main avec le public qui je pense et je l’espère va continuer à nous suivre. »
Comment sont nées les Rencontres du Sud ? « Il y a 12 ans, les rencontres cinématographiques régionales existaient à Gérardmer dans les Vosges, en Bretagne, dans le Nord, mais rien dans le Sud. Nous avons été quelques-uns dans une petite équipe, à penser que c’était une bonne idée de lancer l’équivalent à Avignon. Des rencontres spécifiques à la profession, rassemblant exploitants, distributeurs, etc, autour de films présentés en avant-première avec la venue d’acteurs, d’équipes de films. Dans un moment sans autre manifestation du genre, situé idéalement entre les festivals de Cannes et celui de Berlin. »
Quel est le chemin parcouru par cette manifestation ? « Les deux années précédentes elle a dû être annulée. En nombre d’éditions nous arrivons à la 10e. Au fil des années avec des films commerciaux et des films d’auteurs, les Rencontres ont pris de l’ampleur. Nous avons eu plus de 150 équipes de films. Nous avons aussi mis en avant des personnes qui sont moins dans la lumière mais cruciales pour le métier. La manifestation s’est ouverte aux étudiants, aux petits avec le ciné-pitchouns, au public. Notre esprit a évolué pour faire participer l’ensemble du territoire mais en même temps cela reste des rencontres professionnelles. »
Et cette année ? « C’est une édition différente, un peu édulcorée parce qu’on reprend. Elle ne se passera pas au Capitole centre repris par Frédéric et Mélanie Biessy de la Scala à Paris. Ils vont en faire la Scala Provence à Avignon après une très grosse restauration des salles pour le théâtre mais aussi le cinéma puisqu’ils nous recevront en 2023. Les Rencontres du Sud se dérouleront essentiellement au centre-ville au Vox et Utopia. Au Capitole Studios Le Pontet aussi. Le Vox cela nous est apparu comme une évidence puisque cette année c’est les 100 ans du cinéma qui a été créé par la famille Bizot. »
Des exploitants emblématiques ? « Tout à fait ! Jean-Paul et Léonie Bizot sont toujours présents auprès de leur fils Emmanuel et de sa compagne Sherazed. C’est Joseph Bizot le grand-père de Jean-Paul et arrière-grand-père d’Emmanuel qui s’est lancé dans le cinéma en 1922. Voilà qui nous rappelle que cet art qu’est le cinéma s’est renouvelé, a changé, évolué avec le son, la projection, le numérique, le 3D. L’évolution s’est faite et les Bizot sont toujours à la tête du Vox. là. Nous tenons particulièrement à célébrer cette famille en 2022. »
Quelles sont les particularités cette année ? « Il n’y aura pas les Victoires, cérémonie prestigieuse de clôture où était dévoilé le palmarès du festival des montreurs d’images. Il y aura seulement un prix remis par les étudiants. Mais nous avons une programmation de qualité avec 17 films qui seront dévoilés et 5 équipes de films présentes. Même s’il y a eu peu de manifestations, les exploitants ont fait beaucoup de visios. Se retrouver là, discuter des films et voir comment on va les défendre c’est quand même notre ADN. »
La programmation est éclectique ? « Internationale avec des films espagnol, argentin, japonais, coréen notamment du réalisateur Ryusuke Hamaguchi qui a fait ‘Drive my car’. Il présentera son 3e film. Nous recevrons entre autres Delépine et Kerven réalisateurs de ‘En même temps’, Cédric Klapisch pour ‘En corps’, Thierry Demaizière et Alban Teurlai avec leur documentaire ‘Allons enfants’, Jean-Pierre Améris qui sera là pour ‘Folies Fermières’. Nous ferons pour les enfants le Ciné Pitchoun au Capitole Studios le samedi matin 15 mars. »
Êtes-vous soutenus ? « Par nos partenaires institutionnels, Région, Département, Grand Avignon, Mairies d’Avignon et du Pontet, oui bien sûr. Ils nous ont suivi pendant ces années covid et nous voulons également leur montrer que nous sommes toujours présents. Que nous aimerions dès l’année prochaine élargir à plus de public. Notre volonté c’est de devenir un festival beaucoup plus important avec plus de films et des thématiques très précises. »
Après le succès en 2020 de ‘ La belle époque’» dont vous étiez co-producteur, vous investissez-vous encore dans la production ? « Je n’ai pas chômé ces deux dernières années. En 2022 je suis également co-producteur indépendant avec François Fontès, de ‘Mascarade’ prochain film de Nicolas Bedos, avec Pierre Niney, François Cluzet, Isabelle Adjani, Charles Berling, Emmanuelle Devos et Marine Vacth qui est l’héroïne principale. On espère le film au festival de Cannes mais il sortira peut-être plus tard. C’est une histoire qui se passe sur la Côte-d’Azur dans la jet-set. Une histoire très subtile. Je n’en dévoile pas plus, mais comme dit Bedos ‘ la vie c’est une gifle et une caresse’ »…
Un autre projet ? « Je me suis lancé dans un autre film, ‘Quand tu seras grand’ d’Eric Métayer et Andréa Bescond qui avaient fait le film ‘Les chatouilles’, sur le thème de la pédophilie et qui en 2019 étaient au festival d’Avignon avec une création sur le thème de l’euthanasie. Là c’est un film avec Vincent Macaigne, Marie Gélin, Eric Métayer sur la vie en maison de retraite, les relations entre les uns et les autres, les difficultés qui existent… Quand Eric m’a parlé de son projet je lui ai dit que je pouvais dire comment cela se passe car avant d’être dans le cinéma j’ai été directeur d’un Ehpad à Salon-de-Provence. Je ne sais pas quand le film va sortir, je pense plutôt en octobre. »
Avez-vous des ambitions sur Arles avec la construction d’un multiplexe ? Nous en discutons depuis un certain temps avec Jean-Paul Capitano et Robillard les exploitants locaux. On développerait 8 ou 9 salles pour des films commerciaux, d’auteurs, d’art et essai. On discute avec la mairie pour trouver le meilleur endroit. Parce que la ville le mérite. Arles bouge. La ville a une véritable dimension culturelle. Il y a Acte Sud, le festival de la photographie, la Luma et le Parc des ateliers de Maya Hoffmann, le musée Arles antique, etc. Il y a la possibilité de développer un multiplexe classique avec une programmation bicéphale mais aussi de créer un festival. » Retrouvez le programme complet des Rencontres du Sud 2022
Propos recueillis par Jean-Dominique Réga
Bio express Après la faculté de droit, René Kraus n’a pas spécialement en tête de tenter la magistrature ou de devenir avocat. Son père biologiste l’oriente sur l’ouverture d’une maison de retraite. « J’ai fait une école de management, l’Institut Bocuse à lyon, et pendant 14 ans je me suis occupé d’un Ehpad de 90 lits à Salon-de-Provence. Après la vente, avec Raoul Aubert un ami de mon grand-père qui tenait un cinéma, nous avons ouvert en avril 2009 le Capitole Studios au Pontet où je suis entouré aujourd’hui de collaborateurs passionnés comme moi. »
Cinéma : En route pour la Grâce ?
L’union syndicale Solidaires 84 organise un forum social autour de la régression sociale. Étalée sur un week-end, cet événement inédit devrait permettre la réunion d’une quarantaine de structures, telles que des associations et des syndicats de différents domaines. Le forum accueillera également les individuels qui s’opposent à toute forme de néolibéralisme, patriarcat, racisme, oppression… La liste des participants est toujours ouverte.
Entre éducation, territoire, minorités sexuelles et citoyenneté, de nombreux sujets pourront être abordés et faire l’objet de débats. Les thématiques sociétales se mélangeront aux thématiques politiques. Parmi ces thèmes sont annoncés : féminisme, démocratie et répression, écologie, racisme et discrimination, droit au logement, licenciement, services publics et débouchés politiques de ce forum.
Diffusion du documentaire « Un pays qui se tient sage »
La rencontre débutera avec un débat autour d’un film. En partenariat avec le cinéma avignonnais Utopia, le forum diffusera le vendredi 9 octobre à 20h le documentaire « Un pays qui se tient sage » réalisé par David Dufresne. La séance centrée sur les violences policières ne requiert pas de réservation. Une assemblée clôturera le forum le dimanche 11 octobre avec l’élaboration d’un manifeste sur les bases de convergence immédiates en Vaucluse et alentours.
L’objectif de cet événement est de réfléchir aux dangers de la régression sociale et de discuter des solutions qui peuvent être apportées pour y pallier. Ce forum permettra à ceux dont les aspirations et les combats sont similaires de se rencontrer et d’échanger, mais aussi d’élaborer un parcours vers une transformation sociale globale. Des actions concrètes sont attendues à l’issue de cet événement.
Vendredi 9 au dimanche 11 octobre. Parc des libertés. Avignon. 09 82 29 74 92. solidaires84@riseup.net
Cinéma : En route pour la Grâce ?
A l’occasion de la sortie en salles d’Epicentro, documentaire en forme de portrait immersif et métaphorique de Cuba, le cinéma Utopia Manutention accueille Magali Kabous, maître de conférences à l’université Lumière Lyon 2, et spécialiste du cinéma latino-américain.
Le cinéaste Hubert Sauper, réalisateur de Nous venons en amis et du Cauchemar de Darwin, nommé aux Oscars, a réalisé Epicentro, portrait utopiste et postcolonial, où résonne encore l’explosion de l’USS Maine en 1898. Ce Big Bang a mis fin à la domination coloniale espagnole sur le continent américain et inauguré l’ère de l’Empire américain. Au même endroit et au même moment est né un puissant outil de conquête : le cinéma de propagande. Dans Epicentro, Hubert Sauper explore un siècle d’interventionnisme et de fabrication de mythes avec le peuple extraordinaire de La Havane — en particulier ses enfants, qu’il appelle « les jeunes prophètes » — pour interroger le temps, l’impérialisme et le cinéma lui-même.
Jeudi 3 septembre. 20h30. Cinéma Utopia manutention. 4, rue des Escaliers Sainte-Anne. Avignon.
L’impossible, l’impensable a eu lieu : tous les cinémas de France ont été fermés, si les écrans noirs hantent peut-être nos nuits blanches*, cette absence confirme que les films vus au cinéma sont vitaux à notre bien-être, à notre santé et à notre intelligence. En attendant de revoir les films en salle, le réseau des cinémas Utopia a choisi de garder le lien via son site et facebook.
Accéder librement aux films Utopia
Sur la colonne de gauche du site figure la liste des films auxquels vous pouvez librement et facilement accéder, en accord et grâce à la gentillesse des réalisateurs et ayant-droits, dont certains films ne manqueront pas de faire écho à notre état d’esprit actuel, comme le documentaire d’Agnès Fouilleux ( 2017) ‘Etre plutôt qu’avoir : à l’école autrement’. Plutôt d’actualiténon ? ‘Léger tremblement du paysage’(2008) et ‘Cosmodrama’ (2015) «un cinéma qui se donnerait pour objectif de faire réfléchir le spectateur, d’activer son intelligence» dixit Philippe Fernandez le réalisateur de ces 2 longs-métrages. Prémonitoire non ? ‘La méthode Ken Loach’ d’Emmanuel Roy offre au spectateur, sur le site du film, la possibilité de composer son propre film au gré de ce qui l’intrigue, le met en colère, le désespère et de faire entendre sa voix. Pourquoi s’en priver ? Le documentaire ‘J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma’ de Francis Fourquou (2004) propose une joyeuse immersion dans lessalles de cinéma indépendantes dont le réseau Utopia.Nostalgie ou avenir ?
Dans le documentaire ‘J’aime la vie, je fais du vélo, je vais au cinéma’ de Francis Fourquou (2004), vous pourrez apercevoir Michèle Périn –qui collabore à l’Echo du mardi pour la culture- à 26 puis 45 ans !