25 novembre 2024 |

Ecrit par le 25 novembre 2024

L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

L’année 2024 marque un tournant dans la production d’électricité en Europe. Selon le suivi du think thank spécialisé sur les questions énergétiques Ember, au premier semestre, les énergies éoliennes et solaires ont produit plus d’électricité dans l’Union européenne (UE) que l’ensemble des combustibles fossiles. Comme l’indique notre graphique, ces deux énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 30 % au mix électrique de l’UE de janvier à juin, soit plus que le gaz, le charbon et le pétrole réunis (27 %). Par ailleurs, en ajoutant les autres énergies renouvelables — principalement l’hydroélectricité, dont la production connaît un fort rebond cette année — plus de la moitié de l’électricité générée dans la région est désormais issue de sources renouvelables.

Les analystes d’Ember indiquent que la forte croissance de l’éolien et du solaire a été le principal facteur de la baisse des énergies fossiles dans le mix électrique européen au premier semestre. La production solaire a augmenté de 20 % (+23 TWh) et la production éolienne de 9,5 % (+21 TWh) par rapport aux six premiers mois de 2023. Ensemble, l’éolien et le solaire ont progressé de 13 % (+45 TWh).

Dans le même temps, à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la plupart des pays de l’UE ont accéléré leurs plans visant à réduire leur dépendance à l’égard des combustibles fossiles. La production d’électricité issue du charbon a fortement chuté au premier semestre, avec une baisse de 24 % par rapport à la même période en 2023 (-39 TWh), et celle issue du gaz a diminué de 14 % (-29 TWh). Cette évolution fait suite à des baisses importantes l’année précédente. 

En troisième position, l’énergie nucléaire produit actuellement autour de 20 % de l’électricité de l’UE.

Le coût de production des énergies renouvelables a fortement diminué

D’après Ember, un think tank dont la mission est d’accélérer la transition vers l’énergie propre, 30 % de l’électricité produite dans l’Union européenne au premier semestre 2024 provenait de l’éolien et du solaire, dépassant pour la première fois les combustibles fossiles (27 %). La production d’électricité à partir d’énergie fossile a diminué de 17 % (soit -71 TWh) au premier semestre 2024 par rapport à la même période l’année précédente. Après une forte chute de la demande d’électricité en 2022 et 2023, celle-ci a repris cette année, et la mise en service de nouvelles capacités éoliennes et solaires ont permis à l’Union européenne d’y répondre.

Comme le montre notre infographie, basée sur des données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables compilées par Our World In Data, le coût moyen de production d’énergie solaire photovoltaïque a diminué de façon significative depuis 2010. Cette année-là, produire un kilowattheure d’électricité à partir de l’énergie solaire coûtait 42 centimes de dollar en moyenne sur l’ensemble de la durée de vie de la centrale électrique (donnée corrigée de l’inflation). En 2022, ce coût n’était plus que de 6 centimes de dollar, soit un montant similaire à celui nécessaire à la production d’un kilowattheure d’électricité avec l’énergie éolienne : 5 centimes de dollar. Le coût nécessaire à la production électrique d’origine éolienne a également diminué, bien que dans une moindre mesure, puisqu’il était de 14 centimes de dollar en moyenne en 2010.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Selon le dernier rapport annuel du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, le nombre de personnes déplacées de force dans le monde à cause de violences, de conflits ou de crises (réfugiés, demandeurs d’asile et déplacés internes) a dépassé 117 millions en 2023, soit une augmentation de 8% par rapport à l’année précédente, et de 31% par rapport à 2021. Il s’agit du nombre le plus élevé jamais mesuré par l’organisation. Les guerres au Soudan, au Myanmar (Birmanie) et à Gaza ont encore aggravé une situation déjà rendue extraordinaire par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la crise humanitaire en Afghanistan. Les données révèlent que plus de trois quarts des personnes qui ont fui à l’étranger ont été accueillies dans des pays voisins.

Notre carte dresse un état des lieux des principaux pays d’accueil dans l’Union européenne en proportion de leur population. Située en Méditerranée, au croisement des routes migratoires reliant l’Europe, l’Asie et l’Afrique, l’île de Chypre est le pays qui héberge le plus de réfugiés et de demandeurs d’asile : environ 79 pour 1 000 habitants à la fin de l’année 2023. La Tchéquie et l’Allemagne (chacune autour de 36 réfugiés pour 1 000 habitants) complètent le podium des principaux pays d’accueil dans l’UE.

En France, on recensait environ 740 000 réfugiés et demandeurs d’asile en décembre dernier, soit 11 pour 1 000 habitants. En valeur absolue, l’Hexagone est le troisième pays d’accueil dans l’Union européenne derrière l’Allemagne (près de 3 millions) et la Pologne (980 000), mais se classe au 21ᵉ rang si l’on rapporte ce chiffre à la taille de la population. En moyenne, dans les 27 pays européens étudiés, le taux d’accueil moyen à la fin de l’année 2023 était d’environ 22 réfugiés pour 1 000 habitants.

Les principaux pays d’origine des réfugiés

Chaque année, le 20 juin marque la Journée mondiale des réfugiés, définis par les Nations Unies comme les personnes « qui, craignant avec raison d’être persécutées du fait de leur race, religion, nationalité, appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques, se trouvent hors du pays dont elles ont la nationalité et qui ne peuvent ou, du fait de cette crainte, ne veulent se réclamer de la protection de ce pays. » Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) estime que chaque minute, 20 personnes dans le monde se voient contraintes de tout abandonner pour échapper à la guerre, à la persécution ou à la terreur. 

D’après le plus récent rapport du HCR, le nombre de personnes fuyant la guerre, les persécutions et les conflits a dépassé 117 millions en 2023, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année précédente, et de 31 % par rapport à 2021. Comme le montre notre infographie, l’Afghanistan était en 2023 le pays comptant le plus de réfugiés hors de ses frontières : ils étaient plus de 6,4 millions à la fin de l’année. Plongé dans la guerre pendant plus de 40 ans, l’Afghanistan a vu sa situation continuer à se détériorer après le retrait chaotique des troupes américaines du pays en 2021, qui a conduit au retour au pouvoir des talibans.

Plusieurs autres conflits et crises continuent de forcer le déplacement de populations locales. C’est le cas, par exemple, de la guerre civile syrienne, qui dure depuis plus d’une décennie, ou encore de l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, qui a créé de très forts flux de réfugiés en Europe

Il est important de noter que les réfugiés palestiniens, que les Nations unies estiment actuellement à plus de 6 millions dans le monde, ne sont pas inclus dans cette infographie, car ils ne sont pas inclus dans la population que le HCR protège ou assiste : ils sont sous le mandat de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

En 2023, 75 % des réfugiés dans le monde étaient accueillis dans des pays à faible et moyen revenu. L’Iran (3,8 millions), la Turquie (3,3 millions) et la Colombie (2,9 millions) étaient les trois principaux pays d’accueil des réfugiés dans le monde.

De Tristan Gaudiaut et Valentine Fourreau pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Les élections européennes approchent à grands pas, et en France, la liste du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella, caracole toujours en tête. Créditée de 31,5 % des intentions de vote dans la plus récente édition du baromètre Harris Interactive, la liste RN dépasse ainsi de loin celle de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer (15 %), alors que la liste PS-Place Publique de Raphaël Glucksmann se rapproche lentement mais sûrement de cette dernière (14,5 %). Traditionnellement plutôt eurosceptique, le RN indique dans son programme vouloir mettre un frein à plusieurs politiques de l’UE, comme son élargissement, ou encore le projet de défense commune. Le RN dénonce également les mesures européennes pour l’écologie, qu’il juge punitives, et accuse l’« Europe passoire » d’être responsable d’une situation qu’il qualifie de « chaos migratoire ».

Sans surprise, selon le dernier Eurobaromètre des institutions européennes, réalisé à la fin de l’année 2023, les Français sont parmi les citoyens européens les plus sceptiques envers l’UE. En effet, seuls 35 % déclarent qu’ils tendent à avoir confiance dans les actions de l’institution, soit la plus faible proportion, ex æquo avec Chypre. Comme le montre notre infographie, les niveaux de confiance les plus élevés, c’est-à-dire plus de 55 % de la population, sont observés dans les pays nordiques (Danemark, Suède, Finlande, Lituanie), ainsi qu’au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Irlande et à Malte. À l’inverse, les citoyens des pays du pourtour méditerranéen (Grèce, Italie, Espagne), ainsi que les Tchèques et les Slovènes, sont plus sceptiques : entre 38 et 43 % affirment faire confiance à l’UE.

De Valentine Fourreau pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Ce 23 mai, l’Allemagne célèbre les 75 ans de sa « Loi fondamentale », c’est-à-dire sa constitution. Promulguée le 23 mai 1949 à Bonn, elle marque la fondation de la République fédérale d’Allemagne. Bien que ce texte ait servi de modèle à des pays comme l’Espagne, le Portugal et les États post-soviétiques pour l’élaboration de leurs propres constitutions, certaines des plus anciennes constitutions encore en vigueur dans l’Union européenne remontent au 19ᵉ siècle, comme le montrent les données du Comparative Constitutions Project.

La Constitution des Pays-Bas, par exemple, a été ratifiée en 1815 et reposait en partie sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de l’Assemblée nationale française de 1789. Elle incluait déjà certains droits fondamentaux et le droit à la liberté de la presse. Également au 19ᵉ siècle, la Belgique et le Luxembourg ont adopté leurs constitutions actuelles en 1831 et 1868. En France, si la toute première constitution remonte à 1791, celle actuellement en vigueur a été adoptée en 1958, même si elle a depuis connu de nombreuses révisions (25 au total). La Constitution corse, adoptée par des représentants de l’île lors de l’autoproclamation de la République corse en 1755, est considérée par certains auteurs comme la première du genre en Europe, si l’on exclut la Magna Carta britannique de 1215 et les Statuts de Saint-Marin de 1600, qui toutes deux ne correspondent pas directement à une constitution unique.

Les constitutions les plus récentes de l’UE incluent celles des anciens pays satellites de l’Union soviétique, comme la Bulgarie, la Roumanie, la Slovénie (toutes de 1991), ou encore la Tchéquie, l’Estonie et la Lituanie (toutes de 1992). La Hongrie est à ce jour le dernier membre de l’UE à avoir adopté une nouvelle constitution. En 2010, le cabinet du premier ministre Viktor Orbán avait lancé les travaux d’une nouvelle constitution, qui a été adoptée en avril 2011.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

La France est le premier bénéficiaire de subventions agricoles dans l’Union européenne (UE). Selon les évaluations du tableau de bord du budget de l’UE, la France a reçu près de 9,5 milliards d’euros de subventions européennes en 2022, distribués à plus de 400 000 bénéficiaires du secteur agricole tricolore. Comme le montre notre graphique, seuls trois autres pays ont reçu plus de 5 milliards d’euros en subventions agricoles de la part de l’UE au cours de la même année : l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. Ensemble, ces quatre pays représentent environ la moitié de la surface et de la valeur de production agricole de l’UE.

Autre fait marquant : pour ces quatre puissances agricoles européennes, les subventions agricoles représentent autour de la moitié de l’ensemble des aides financières accordées par l’UE. La France arrive en tête avec une part de 56 %, suivie par l’Espagne (48 %), l’Allemagne (45 %) et l’Italie (39 %). D’autres pays de l’UE, comme la Pologne, qui a également reçu près de 5 milliards d’euros de subventions agricoles en 2022, sont subventionnés en premier lieu dans d’autres secteurs économiques.

L’agriculture est un secteur très subventionné en Europe. Au total, près de 243 milliards d’euros ont été budgétés pour les subventions dans l’UE en 2022, dont environ 57 milliards d’euros pour les seules subventions agricoles. Ces subventions, appelées Politique agricole commune (PAC), ont été introduites à l’origine en 1962 comme un outil de garantie pour les agriculteurs européens contre les fluctuations des prix et les années de mauvaise récolte.

Sur le budget de l’UE de 1 200 milliards d’euros prévu pour les années 2021 à 2027, 387 milliards d’euros sont dédiés à la PAC, dont la majeure partie est consacrée aux aides directes aux agriculteurs qui font preuve de « bonnes pratiques agricoles et environnementales », aux jeunes exploitants, ainsi qu’aux mesures de soutien au marché agricole, dont l’objectif est de répondre aux perturbations des prix.

Mais sachant que l’aide provenant de la PAC prend essentiellement la forme de paiements liés à la surface agricole, les petites exploitations, parmi les plus vulnérables et pourtant essentielles à l’évolution structurelle de l’agriculture, passent encore en grande partie à travers les mailles du filet. Ainsi, l’une des principales critiques faites à la PAC est qu’une grande part des fonds reste distribuée à de grosses exploitations de l’agrobusiness qui n’en ont pas forcément le plus besoin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Dans l’Union européenne (UE), il existe des différences significatives en ce qui concerne les acteurs détenant la dette des administrations publiques. Parmi les pays de l’UE pour lesquels les données étaient disponibles en 2022, la part de la dette publique détenue par les sociétés financières résidentes était la plus élevée au Danemark (75 %), suivi de la Suède (74 %), de la Croatie (67 %), de l’Italie (64 %), de la Tchéquie (63 %) et de Malte (60 %).

À l’inverse, la part la plus importante de la dette détenue à l’étranger (tous secteurs du reste du monde) était enregistrée à Chypre (93 %), devant l’Estonie (74 %), la Lettonie (64 %), l’Autriche et la Lituanie (61 % chacun), puis la Belgique (55 %). En France, la part de la dette publique détenue à l’étranger était de 47 % en 2022, tandis que les sociétés financières résidentes en détenaient 51 %. 

En général, dans les pays de l’UE, moins de 10 % de la dette était détenue par les secteurs non-financiers résidents (sociétés non financières, institutions sans but lucratif au service des ménages), à l’exception notable de la Hongrie et de l’Allemagne (22 % chacun), de Malte (18 %), du Portugal (14 %), de l’Irlande et de la Suède (11 % chacun).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Alors que le Sénat examine actuellement le projet de loi sur l’immigration déposé par le gouvernement, le sujet est à nouveau au centre du débat politique. Ce projet de loi controversé a reçu de vives critiques de la part des partis d’opposition, en lequel beaucoup voient une tentative de la part du gouvernement de multiplier les expulsions tout en limitant les droits des étrangers et demandeurs d’asile.

Si la France était en 2021 le troisième pays ayant accueilli le plus de migrants (environ 336 000), derrière l’Allemagne (874 000) et l’Espagne (529 000), ce nombre était l’un des plus faibles par rapport à la population totale du pays, comme le montre notre carte, basée sur des données de l’agence européenne de statistiques Eurostat. Ainsi, la France n’avait à l’époque reçu que 5,1 migrants pour 1 000 habitants, ce qui plaçait la France en bas de classement, devançant seulement le Portugal (4,9) et la Slovaquie (1,1). En tête du classement, on retrouvait le Luxembourg, pays de 640 064 habitants en 2021, qui avait alors accueilli plus de 25 000 migrants, soit environ 40 pour 1 000 habitants. Venaient ensuite Malte (35 pour 1 000) et Chypre (27 pour 1 000).

De Valentine Fourreau pour Statista


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Mardi 8 août, Copernicus, programme de l’Union européenne qui collecte et restitue des données climatiques, confirme un record inquiétant : juillet 2023 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur la planète. Dans son dernier rapport, Copernicus indique en effet que la température moyenne globale a atteint 16,9 degrés le mois dernier, contre 16,6 degrés enregistrés en juillet 2019, le record jusque-là. Par ailleurs, juillet 2023 a été 0,72 degré plus chaud que la moyenne des mois de juillet entre 1991 et 2020, avec une température moyenne se situant 1,5 degré au-dessus du niveau préindustriel, limite fixée par les Accords de Paris.

Dans son rapport, Copernicus relève également que les températures moyennes mondiales à la surface de la mer continuent d’augmenter, et ont atteint des niveaux jusqu’alors jamais vus en juillet. Sur l’ensemble du mois, elles étaient supérieures de plus d’un demi-degré à la moyenne des années 1991 à 2020, avec un record de 20,96 degrés le 30 juillet.

L’année 2023 est actuellement la troisième année la plus chaude recensée sur Terre.

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Vers une intensification des catastrophes naturelles ?

D’importants incendies de forêt viennent de ravager l’île de Maui, dans l’archipel d’Hawaï. Les premières flammes sont apparues mardi 8 août autour de la ville de Lahaina ; attisées par les conditions météorologiques et nourries par les plantes non locales qui prolifèrent sur l’île depuis les années 1990, elles auraient dorénavant détruit plus de 80% de cette ville historique. Plus de 90 personnes auraient perdu la vie, et des milliers d’autres ont dû être évacuées.

L’Europe n’est pas épargnée par ces catastrophes naturelles : l’Italie, l’Espagne, la Grèce, la Croatie et le Portugal ont également été touchés par de sévères incendies cette année. Et, comme le montre notre infographie, ces phénomènes semblent être en hausse, ce qui pourrait en partie être dû aux conditions propices créées par les conséquences du réchauffement climatique.

En 2022, seul le nombre de glissements de terrain était inférieur à la moyenne des années 2002 – 2021. Les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre, les phénomènes de sécheresse et les feux de forêt étaient tous en progression. Sur cette même année, il est estimé que 30.704 personnes sont décédées à cause de catastrophes naturelles.

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Valentine Fourreau, Statista.


L’éolien et le solaire ont dépassé les énergies fossiles dans l’UE

Depuis le récent coup d’État qui a secoué le Niger à la fin du mois dernier, la question de l’approvisionnement en uranium des pays européens est sur toutes les lèvres. Au sein de la classe politique française, le sujet a été abordé par plusieurs personnalités de bords différents, comme l’écologiste Sandrine Rousseau, ou bien le président du groupe présidentiel Renaissance à l’Assemblée, Sylvain Maillard. Ce dernier s’est même dit inquiet de l’impact économique du coup d’État au Niger sur la France, citant l’uranium comme l’une des raisons derrière cette inquiétude. En effet, le Niger est le pays qui fournit le plus d’uranium à la France.

Au niveau européen, le Niger conserve également la première place. En 2021, il fournissait en effet près du quart de l’uranium utilisé par l’Union européenne selon Euratom, devançant ainsi le Kazakhstan (qui représentait 23 % de l’uranium importé par l’UE), la Russie (19,3 %), l’Australie (15,5 %), ou encore le Canada (14,3 %). Les conséquences des troubles politiques que connaît actuellement le Niger pourraient ainsi se faire ressentir à l’échelle européenne.

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Valentine Fourreau, Statista.

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