Réuni devant plus de 200 invités, Bernard Vergier, président de la CPME 84, et lespartenaires de la soirée représenté notamment par Laurent Flavin, responsable du développement commercial d’Allianz, Benjamin Darrioulat, agent au Pontet ainsi que Vincent Galiana, directeur marketing et communication du Groupe Ippolito ont donc présenté les lauréats retenus parmi la trentaine de finalistes vauclusiens.
Les lauréats 2024 Prix du courage : Aurélie Panattoni PDG de l’Ibis Styles Avignon sud. Prix de la créativité :Vincent Chabbert créateur de Tut Tut France à Avignon. Prix de la persévérance :Juliette Durand PDG du Moulin Vallis Clausa à Fontaine de Vaucluse. Prix de la solidarité :Adrien Brusetti président du U Express d’Althen-des-Paluds. Prix de la bienveillance :Hervé Djaouane patron de Simon à Avignon, dont ce sont les équipes qui l’ont inscrit à ces trophées 2024. Prix de l’éco-responsabilité :L’Echo du Mardi, le plus ancien média de Vaucluse en activité a cessé d’être imprimé sur papier depuis 2021 pour se consacrer uniquement au numérique. Il s’agit du premier hebdomadaire d’annonces judiciaires et légales de France à avoir réalisé cette démarche. Prochaine étape : l’hébergement courant 2025 sur le 1er serveur éco-responsable qui va voir le jour à Avignon afin de publier la 1re annonce légale ‘verte’ de l’Hexagone.
L’ensemble des lauréats vauclusiens participera à la 5e édition régionale des Trophées des entrepreneurs positifs de la CPME-Sud qui se déroulera le jeudi 21 novembre prochain au centre des congrès de Gréoux-les-Bains.
Ils auront la lourde tâche d’essayer de succéder à la vauclusienne Dominique Brogi, récompensée l’an dernier par le prix de la solidarité pour Domie digital et, plus particulièrement le dispositif Mon Shérif permettant de lutter contre les violences faites aux femmes.
«Les Trophées des Entrepreneurs positifs c’est un peu les Césars de l’économie.»
« Les Trophées des Entrepreneurs positifs c’est un peu les Césars de l’économie, expliquait l’an dernier Alain Gargani, président de la CPME Sud afin d’évoquer l’ADN de ces trophées. Ils récompensent des entrepreneurs patrimoniaux sur leurs valeurs humaines. Quand on est chef d’entreprise et que l’on traverse les périodes complexes comme celles d’aujourd’hui, s’accorder une bouffée de positivisme ça fait du bien ! Parce que dans ces tempêtes économiques, il y a des chefs d’entreprises, des patrons de TPE ou de PME, qui tiennent bon, qui sont déterminés et pugnaces. Ces Trophées, c’est un hommage à toutes ces personnes-là. Car l’ADN de la CPME et de ses équipes est de placer l’humain au cœur des actions entrepreneuriales avec la certitude qu’une entreprise peut être humaine tout en étant performante. »
La CPME met les entrepreneurs positifs vauclusiens à l’honneur
Les entreprises de retail, c’est-à-dire le commerce de détail, qui représente le dernier maillon de la chaîne de distribution, ont dû s’adapter aux modifications des usages de leurs clients ainsi qu’aux progressions technologiques ces dernières années. Elles se sont donc tournées vers des startups qui collaborent désormais avec des enseignes de grande distribution telles que Lidl, Leclerc, Super U, des enseignes de bricolage comme Leroy Merlin ou Mr Bricolage, mais aussi des enseignes telles que Cora, Ikea, La Fnac, et bien d’autres.
Le magazine numérique et business Alliancy, dans le cadre de son programme ‘What’s Next, CIO ?’, a établi le classement des 10 startups travaillant le plus avec les plus grosses entreprises françaises du retail. Dans ce top 10, on trouve notamment la startup vauclusienne Tut Tut, en 7ᵉ position du classement.
« Nous sommes fiers d’intégrer avec Tut Tut France ce top 10 grâce à notre solution de cotransportage qui révolutionne la logistique du retail », a déclaré Vincent Chabbert, qui a lancé le service de livraison collaboratif en 2021. L’objectif de la startup est de capitaliser sur les trajets déjà̀ existants des particuliers et sur l’espace non utilisé dans les véhicules afin de garantir des livraisons rapides et sécurisées de proximité́́. Cette technique de cotansportage a permis d’économiser plus de 54 tonnes de CO2 en 2023, ce qui représente plus de 756 000 km parcourus en voiture. « Le futur appartient à ceux qui s’adaptent et innovent », conclut le fondateur de la startup avignonnaise.
Tut Tut en chiffres – 40 salariés – 125 000 cotransporteurs – 2 000 enseignes partenaires – 600 000€ de chiffre d’affaires en 2022 – 2,5M€ de chiffre d’affaires en 2023 – 8M€ de chiffre d’affaires prévisionnel en 2024
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La Région Sud et les French Tech de la région ont remis le trophée de l’hypercroissance à la start up Tut Tut, spécialisée dans la livraison collaborative du dernier kilomètre. En seulement 22 mois l’entreprise Tut Tut s’est étoffée avec une équipe de 40 personnes, une couverture nationale ; Plus de 1 500 magasins partenaires, (enseignes de grande distribution) ; Plus d’1 million de km optimisés grâce à la communauté ; Plus de 75 000 co-transporteurs ; un statut d’entreprise à mission et un label mouvement impact France.
Vincent Chabbert fondateur de Tut Tut
C’est quoi Tut tut ? Tut Tut est un service de livraison collaboratif lancé en avril 2021 par son fondateur, Vincent Chabbert. L’idée ? Capitaliser sur les trajets déjà̀ existants des particuliers et sur l’espace non utilisé dans les véhicules afin de garantir des livraisons rapides et sécurisées de proximité́́. Conséquences ? Le service conjugue performance économique et impact positif. L’application Tut Tut est disponible gratuitement sur IOS et Android.
Vive l’esprit collaboratif Si Tut Tut s’appuie sur l’esprit collaboratif et s’adapte aux nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociétaux, la structure répond à une demande grandissante d’attractivité et d’accessibilité en ville comme en campagne et à un enjeux de sous-utilisation des véhicules.
L’innovation ? Faire appel à chacun La grande innovation du Tut Tut ? Faire appel à des coursiers qui restent des particuliers et qui ne sont pas liés par un contrat de travail avec Tut Tut. La rémunération ? C’est un pourboire mensuel accessible à tous.
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Côté particuliers, dans le détail L’application est disponible dans tout l’hexagone pour les besoins, les oublis, les urgences du quotidien. Les particuliers inscrits sur la plateforme en tant que coursiers sont missionnés par d’autres particuliers pour effectuer une course à proximité́ (dans un rayon de 30km). Dès que la demande de course est renseignée sur l’interface par un particulier, l’appli envoie une notification instantanée pour matcher avec un coursier du coin inscrit sur la plateforme, qui empreinte un trajet similaire et qui peut effectuer la livraison. Le coursier gagne un petit complément de revenu à chaque course effectuée. A ce jour, Tut Tut est la seule application à proposer ce service entre particulier.
Coté professionnels La plateforme plait et crée un véritable engouement ; Elle continue de signer des partenariats pour le click and collect des enseignes de grandes distributions comme Intermarché, Carrefour et non alimentaire comme Électro Dépôt, Villa Verde, Truffaut, Bricorama, la Foir’fouille, Centrakor, Weldom …
Le déploiement s’effectue rapidement au niveau national En passant leur commande en ligne par le drive, les particuliers pourront désormais se faire livrer à l’heure et à l’adresse de leur choix par d’autres particuliers. Les utilisateurs bénéficieront du service directement via les sites des magasins partenaires. Les livraisons s’effectueront par les coursiers Tut tut avec leurs propres véhicules, tous les moyens de locomotions sont bons.
Economie collaborative Aujourd’hui Tut Tut opère dans toute la France et consolide chaque jour un réseau de plus en plus important. La start up enregistre 40% de croissance mensuelle, une communauté́ de plus de 30 000 coursiers particuliers, plus de 700 partenariats signés, et des dizaines de milliers de courses effectuées. Par ailleurs, Vincent Chabbert, le fondateur, continue de renforcer ses équipes, Tut Tut compte à ce jour 40 employés, l’objectif est d’en recruter 15 d’ici la fin de l’année.
Ouvrir le capital à la communauté Tut tut « L’esprit de communauté est omniprésent dans la stratégie de développement de Tut tut depuis sa création en avril 2021, explique la société devenue Entreprise à mission durant l’été. Le principe de livraison collaborative repose sur l’entraide entre particuliers. Tut tut permet à tout type de commerce d’intégrer facilement sa solution de cotransportage express, collaborative et responsable. Les livraisons sont effectuées par des particuliers, avec leurs propres véhicules, sur leurs trajets. C’est vraiment la livraison nouvelle génération, engagée et engageante ! Il était donc tout naturel pour Vincent Chabbert, le fondateur, d’ouvrir le capital à sa communauté pour leur permettre de prendre part à ce projet ambitieux. » Cette levée de fonds a pour but de consolider le développement national et d’améliorer les plateformes. Au total, c’est 1,5M€ d’actions, avec un ticket d’entrée d’un montant minimum de 1 000€, qui seront ouvertes à tous.
Comment ça marche ? Tut tut est un service de livraison nouvelle génération, accessible et collaboratif lancé en avril 2021 par son fondateur avignonnais, Vincent Chabbert. L’idée ? Capitaliser sur les trajets déjà existants des particuliers et sur l’espace non utilisé dans leurs véhicules afin de garantir des livraisons rapides, sécurisées et en proximité, dans un rayon de 30 km. Cela peut concerner des drives, des colis, un objet oublié ou encore un encombrant livrés à leur destinataire (selon la taille du véhicule). Le principe ? Il s’appuie sur l’esprit collaboratif de chacun. Tut tut est la seule application à proposer ce service entre particuliers en optimisant la logistique du ‘dernier kilomètre’, souvent le plus cher. « À l’échelle nationale, ce dernier kilomètre pèse environ 20% du trafic, occupe 30% de la voirie et se trouve être à l’origine de 25% des émissions de gaz à effet de serre », expliquait ainsi dans nos colonnes Vincent Chabbert.
Accessible partout en France La solution de livraison est accessible pour tous les particuliers partout en France via l’application Tut tut. Quant aux particuliers désireux de rendre service et de rentabiliser leurs trajets, ils ont une application dédiée : Tut tut coursiers. Grâce à cette dernière, ils rentabilisent leurs trajets quotidiens tout en rendant service ainsi qu’en limitant les émissions de CO2. C’est pour cela que la plateforme connaît un véritable engouement auprès des professionnels. Tut tut vient ainsi de signer des partenariats avec des enseignes de grandes distribution alimentaire comme Intermarché, Carrefour et non alimentaire comme Électro dépôt, Villa Verde, Truffaut, Bricorama, la Foir’fouille, Centrakor, Weldom… « Le déploiement s’effectue rapidement au niveau national et va de pair avec l’accroissement de la communauté des coursiers particuliers. En passant leur commande en ligne, les clients de ces enseignes, pourront désormais se faire livrer à l’heure et à l’adresse de leur choix par d’autres particuliers », conclut l’entreprise vauclusienne.
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Tut Tut, la plateforme de livraison collaborative fondée par Vincent Chabbert en avril 2021 devient entreprise à mission. Ce statut, accordé en 2022 à 250 entreprises françaises, propose de normaliser une économie du lien et du partage.
Tut Tut est un service de livraison nouvelle génération, accessible et collaboratif lancé en avril 2021 par son fondateur avignonnais, Vincent Chabbert. L’idée ? Capitaliser sur les trajets déjà existants des particuliers et sur l’espace non utilisé dans leurs véhicules afin de garantir des livraisons rapides, sécurisées et en proximité́, dans un rayon de 30 km. Cela peut concerner des drives, des colis, un objet oublié ou encore un encombrant livrés à leur destinataire (selon la taille du véhicule). Le principe ? Il s’appuie sur l’esprit collaboratif de chacun.
Également une réponse à la prise en charge du dernier kilomètre «Le dernier kilomètre est le plus coûteux indique Vincent Chabbert. À l’échelle nationale, il pèse environ 20 % du trafic, occupe 30 % de la voirie et se trouve être à l’origine de 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi nous encourageons chaque entreprise à innover et collaborer en faveur d’un monde meilleur. »
35 000 particuliers coursiers occasionnels Avec plus de 35 000 particuliers et un nombre de courses en constante augmentation, le modèle proposé par Tut Tut prouve sa viabilité dans l’économie d’aujourd’hui. Cette démarche concrétise un engagement RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) qui regroupe 3 points clés : l’éco-responsabilité, l’engagement sociétal et la pérennité économique.
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) « La valeur d’une entreprise se mesure de plus en plus par sa qualité à être responsable tant humainement qu’au niveau éco-logistique, souligne Vincent Chabbert le créateur de la livraison de proximité. C’est une volonté que nous avions depuis la création de Tut Tut, nos valeurs et enjeux environnementaux et sociétaux sont désormais inscrits dans nos statuts. »
Tut Tut livraison à domicile avec un coursier-particulier
Eco-responsabilité Au chapitre de l’éco-responsabilité Tut Tut vise la réduction de l’empreinte carbone et la prise en compte du budget carbone individuel et participe aux défis logistiques en faisant preuve d’agilité et d’innovation.
Concernant l’engagement sociétal L’entreprise répond à la prise en charge du ‘dernier kilomètre’, à une demande grandissante d’attractivité et d’accessibilité en ville comme en campagne.
Lutte contre l’isolement social et géographique Et donne un coup de pouce au pouvoir d’achat via la mise en place d’une économie collaborative : en réponse à la surutilisation de véhicules et sous-utilisation de l’espace à vide ; En faisant appel à des coursiers qui restent des particuliers et ne sont pas liés par un contrat de travail avec Tut Tut. Enfin, l’application encourage la modernisation des moyens d’accès aux revenus.
En termes de pérennité économique L’entreprise permet également aux TPE et PME (Petites et moyennes entreprises) d’accéder à une solution digitalisée ; propose un principe d’échange entre service proposé/réalisé et une compensation financière.
le colis est pris selon le gabarit de la voiture
Tut Tut Explique proposer une diversification du revenu des utilisateurs, lutter contre les inégalités sociales (personnes à mobilité réduites) et géographiques (zones rurales et urbaines) en facilitant l’accès à un service de proximité et contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre (neutralité carbone). L’application Tut Tut est disponible gratuitement sur IOS et Android.
Et demain ? Tut-Tut prévoie un déploiement national, en développant l’activité dans les plus grandes villes : Paris, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Nantes, Toulouse … Et est très sollicité par les entreprises : Grande distribution avec la livraison à domicile, fleuristes –notamment lors des pics d’activité-, cavistes –dans un délai de 2h-, chocolatiers… « De la multinationale à la modeste PME, ils utilisent notre réseau de coursiers », détaille Vicnent Chabbert.
Tut Tut recrute Pour son pôle technique : un développeur Full-stack et un développeur application. Pour son pôle support : un chargé de relation clients et pour son pôle commercial un directeur commercial et un business developer grand-Est. www.tut-tut.com Devenir coursier ? Ici.
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Tut tut, la plateforme de livraison collaborative réalise sa première levée de fonds. Objectif ? 800 000€
L’idée émane de Vincent Chabbert installé à Saint-Laurent-des-Arbres qui met en lien utilisateurs de la route avec les particuliers en attente de colis. Le concept ? Créer du lien entre les utilisateurs de voiture et les particuliers en attente de la livraison de leur colis tous les jours y compris les jours fériés. L’appli Tut-tut est dédiée aux particuliers et coursiers-livreurs qui s’y inscrivent, qui sont mis en relation afin que le colis soit livré à une date, à une heure et à un lieu précis. L’objectif est de créer un écosystème où les habitants peuvent à la fois être expéditeurs, coursiers-livreurs et destinataires, tout en générant un petit complément de revenu, pas plus de 500€ par mois puisque 70% du prix de la course revient au livreur.
Objectif : 800 000€
Après seulement 3 mois d’activité, l’entreprise rencontre un vif succès au sein même des grandes enseignes et de la grande distribution. Elle organise un premier tour de levée de fonds sous forme de BSA Air (Bon de souscription d’action – Accord d’investissement Rapide) qui précède une levée de fond en Série A, possiblement réalisée en 2022. L’avantage des BSA Air ? Recevoir un apport de cash rapide. Modèle d’investissement venu des États-Unis sous le nom de « Simple Agreement for Future Equity (SAFE) », le BSA-Air répond aux exigences de rapidité et de souplesse auxquelles les investisseurs et startups prétendent, surtout en ce moment.
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Vous en rêviez ? Il l’a fait ! Quoi ? Trouver une solution au dernier kilomètre. Vous savez, la réception de votre colis pile à votre porte au jour et à l’heure dite, y compris le dimanche et les jours fériés.L’idée ? Elle provient de cet entrepreneur installé à Saint-Laurent-des-Arbres qui met en lien utilisateurs de la route avec les particuliers en attente de colis. Et bingo, ça va cartonner !
Le concept ? Créer du lien entre les utilisateurs de voiture et les particuliers en attente de la livraison de leur colis tous les jours y compris les jours fériés. La solution ? L’appli Tut-tut. Particuliers et coursiers-livreurs s’y inscrivent, sont mis en relation et le colis est livré à une date, à une heure et à un lieu précis. L’appli promet que toute la France soit accessible d’ici la fin de l’année, territoires urbains ou ruraux compris qu’il s’agisse de besoins ponctuels comme la livraison d’un canapé comme des courses tout près de chez soi et jusqu’à un rayon de 200 km. L’autre idée géniale ? Outre le fait que l’on peut suivre l’acheminement de son colis sur son smartphone, on peut, de la même manière l’envoyer.
Ils sont trois à être concernés
Qui est concerné ? L’entreprise ou le commerçant, le coursier-livreur et, -et c’est nouveau- les collectivités ? Pourquoi elles ? Pour se faire les ambassadrices de ce service de livraison externalisé, capable de booster la fréquentation des commerces de proximité. Ce qui, d’ailleurs, était l’idée initiale de Vincent Chabbert pour la création de cette plate-forme collaborative. L’idée fondatrice ? Créer un écosystème où les habitants peuvent à la fois être expéditeurs, coursiers-livreurs et destinataires, tout en générant un petit complément de revenu, pas plus de 500€ par mois puisque 70% du prix de la course revient au livreur. C’est la raison pour laquelle Tut-Tut souhaite entrer en contact avec les managers de centre-ville ou les responsables du commerce des villages, villes ou communauté d’agglo.
Tut-Tut mode d’emploi
1, Les demandes de livraison se font sur le site Tut-Tut.com. Pour les professionnels un espace pro est mis à disposition gratuitement. 2, Dès que la demande de livraison est validée, l’offre de course est envoyée à tous les particuliers vérifiés qui sont inscrits sur l’application Tut Tut dont le profil correspond aux critères (type de véhicule, localisation, disponibilité…) 3, Le premier coursier-livreur à accepter la course se présentera en boutique pour collecter le colis grâce à un code collecte qui lui sera communiqué sur place. 4, En saisissant ce code, un sms automatique est envoyé au destinataire pour l’informer de la prise en charge et du temps qui le sépare de son colis. Exemple ? «Richard P. vient de collecter votre colis à ‘Avignon’, il est en route. Le temps du trajet est estimé à 23 min. Communiquez le code 1234 à Richard P. pour valider la livraison. En cas de besoin, vous pouvez joindre Richard P. au 06…….» 5 La saisie du code de réception valide la course, déclenche le paiement de l’expéditeur (Commerçant ou destinataire) et du coursier livreur.
Vincent Chabbert, fondateur de Tut-Tut et lauréat du réseau Entreprendre Rhône Durance
Mon parcours ?
«Tout petit déjà, après l’école, j’allais travailler. Alors que nous habitions à la campagne, j’allais aider l’agriculteur à ramasser les légumes et en contrepartie, j’avais le droit de conduire le tracteur. A 10 ans, j’ai payé mon premier portable en allant vider, le mercredi, les camions sur le marché de Bagnols-sur-Cèze. J’étais passionné de sport auto, de karting, mais je n’avais pas les moyens de pratiquer ces sports, or, lors de mon stage de collège j’ai pu entrer au pôle mécanique d’Alès. Le mercredi, le week-end, lors des vacances scolaires j’allais y travailler pour, toujours en contrepartie, faire un tour ou deux de karting.»
L’avenir ? On se le trace soi-même
«Ma force ? Aimer me lever le matin pour faire quelque chose. Mon cursus ? Un BEP hôtellerie. Etais-je déjà attiré par l’hôtellerie ? Je n’avais pas plus de conviction que cela. Mon père me disait qu’il y aurait toujours du travail dans cette branche. J’ai commencé en faisant une saison en tant que commis de cuisine, puis de l’intérim. J’avais 18 ans, je commençais à gagner de l’argent, j’avais la voiture. J’étais content. Un jour, je suis entré dans un hôtel Mercure comme commis de cuisine et plonge, j’y suis revenu plusieurs fois puis ai décroché un contrat de commis de cuisine, pour ensuite devenir chef de partie. Le chef de cuisine a été licencié en pleine saison, le second est parti par solidarité. Je me suis retrouvé tout seul en plein été, à la tête de la cuisine et là je me suis débrouillé. Il fallait être organisé, passer les commandes, j’ai appris et à la fin de la saison mon directeur a dit : ‘on va recruter quelqu’un’. Je lui ai dit ‘non, j’ai fait le boulot, je reste !’ Il a dit ‘banco’. J’ai fait tous les postes du restaurant, suis devenu réceptionniste, ai fait du commercial, ai été responsable technique…»
Toujours progresser
«A 21 ans, je suis devenu directeur-adjoint dans un établissement parisien. Deux ans après, mon directeur me rappelait pour prendre la direction du Mercure et de l’Ibis de Cavaillon. Une holding privée de Valence m’a remarqué et recruté pour manager des directeurs puis devenir directeur des opérations du groupe d’hôtel. Ma formation ? En dehors des formations obligatoires sur l’hygiène pour l’alimentation, ou veilleur de nuit –ce qu’exigeait le groupe Accor, j’ai tout appris sur le tas. A quoi dois-je ma réussite ? Je me lève très tôt le matin et je veux tout savoir. J’ai l’esprit ouvert. Ce que je disais à mes équipes ? -Je dirigeais plus de 200 personnes en janvier dernier- : Rien n’est impossible, faites votre boulot et on vous remarquera. Faites-en un poil plus, restez 5 minutes de plus pour apprendre une nouvelle chose, poser une question et vous sortirez tout de suite du lot. C’est réel, je ne leur vendais pas du rêve.»
Et puis j’ai basculé… dans l’entrepreneuriat
«L’idée de mon concept ? Elle m’est venue sur la route, lorsque j’allais d’un établissement à l’autre. Pourtant, mon avenir, à moins de 30 ans dans l’hôtellerie restauration était tout tracé. Simplement j’avais cette idée de messagerie faite par des conducteurs sur leur propre trajet et je ne m’en débarrassais pas. Je m’en suis ouvert à mon directeur-général qui m’a dit : «Tout le monde a des idées et de bonnes idées mais peu sont capables de parier dessus, que décides-tu ?» Alors j’ai décidé de foncer. J’ai commencé par écrire mon projet, à en parler autour de moi : Réseau Entreprendre Rhône-Durance, Terres de Vaucluse, BPI France (Banque publique d’investissement), tout le monde acquiesçait à cette idée. Aujourd’hui nous sommes prêts et agiles car s’adapter est le nerf de la guerre.»
L’équipe Tut-Tut dans ses locaux à Saint-Laurent-des-Arbres
Le mot du parrain
C’est Fabien Hernandez, à la tête de ARG Solutions et Boutigo qui ‘coache’ Vincent Chabbert le fondateur de Tut-Tut. Le premier est le parrain et le second lauréat du Réseau Entreprendre Rhône-Durance installé à Avignon. «Nous nous voyons de une à deux fois par mois. Il m’appelle dans les moments d’euphorie et aussi de doute. Cela lui permet, comme tout dirigeant, de se sentir moins seul, face à des décisions à prendre et de s’appuyer sur quelqu’un qui lui donne un peu de temps. C’est toute l’essence de la démarche du Réseau entreprendre. Cet accompagnement est d’autant plus important qu’il a lancé son application, tut-tut le 26 avril. Nous sommes également proches du fait que chez ARG solutions nous développons des applications, des logiciels et des sites Web sans toutefois, par souci d’éthique –c’est une règle immuable du Réseau entreprendre et des parrains, de ne jamais travailler ensemble. Nous conversons sur l’aide à la décision, les choix techniques, de stratégie commerciale.»
C’est intelligent
«Je crois beaucoup en son projet et son application va cartonner puisque dès le début, beaucoup de coursiers se sont inscrits sur la plateforme et que la demande d’un transport de colis est happée en seulement quelques secondes, détaille Fabien Hernandez. Maintenant, il entre en exploitation. Outre les partenariats possibles avec les commerçants de grands donneurs d’ordre et enseignes qui le sollicitent, il ajuste sa stratégie commerciale. La force du réseau Entreprendre ? Avoir conçu une vraie organisation autour de cet accompagnement avec des indicateurs propres à l’activité du lauréat mais aussi à la qualité de l’accompagnement. Moi ? Je me régale parce que c’est passionnant et concret. Lors de nos soirées nous nous rencontrons entre chefs d’entreprise, repreneurs, créateurs, partageant nos expériences. Nous sommes dans un réseau d’entrepreneurs qui a, surtout, une vraie vocation : créer de l’emploi. C’est la raison pour laquelle j’ai adhéré au réseau Entreprendre.»
Le réseau Entreprendre Rhône-Durance
Réseau Entreprendre Rhône Durance, créé à Avignon en 2003, regroupe 150 membres et lauréats, accordant des prêts d’honneur à des porteurs de projet à taux 0, sans garantie et à condition de créer 5 emplois à 3 ans, tout en assurant, pendant 3 an, l’accompagnement du lauréat par un chef d’entreprise avec des résultats significatifs car 82% des lauréats sont toujours en activité à 3 ans et créent, en moyenne, 13 emplois à 5 ans.
En 2020, le Réseau Entreprendre-Rhône-Durance a accompagné 11 entreprise lauréates : 6 créations, 3 reprises, 2 développement, soulevé 430 000€ de prêt d’honneur, soutient 43 lauréats en cours d’accompagnement, accueille 91 membres, 48 accompagnateurs et 110 emplois sauvegardés à 3 ans pour la promotion 2020.
Réseau Entreprendre compte 130 associations en France et à l’étranger, créé en 1986, il réunit 14 500 chefs d’entreprise bénévoles. Sa mission ? Faire réussir les créateurs, repreneurs, développeurs de futures PME/ETI (Petites, moyennes entreprises et entreprises de taille intermédiaire) par un accompagnement humain et financier réalisé par des chefs d’entreprise en activité pour créer de l’emploi durable.