Le port d’Arles a accueilli les premiers conteneurs fluviaux en provenance de Fos-sur-mer
Dans le cadre du soutien d’Electrosteel au développement des voies fluviales pour le transport de marchandises, l’entreprise vient d’inaugurer la première barge de plus de 100 conteneurs au port d’Arles.
Dans son projet de décarbonation de ses transports de marchandises, la société Electrosteel, spécialisée dans les canalisations en fonte ductile, a assisté à l’arrivée de la première barge de 104 conteneurs remplis de matériel au port d’Arles. 312 autres devraient arriver dans les prochains jours, répartis sur 3 autres barges. C’est une première sur la voie fluviale qui relie les ports de Fos-sur-mer et d’Arles. Ainsi, les canalisations ont parcouru 47kms depuis Fos-sur-mer avant d’arriver au port d’Arles, situé à 300m de la plateforme logistique d’Electrosteel.
Quel est l’impact écologique ?
Le transport de marchandises par ces 4 barges de plus de 100 conteneurs chacune va permettre d’économiser 5 200 litres de carburant et de diviser les émissions de CO² par 7,2. En effet, les 4 barges remplacent près de 400 camions qui sont normalement en charge de ce transport. « Si l’on met en perspective les 4h que représente le déplacement entre le port de Fos-sur-Mer et celui d’Arles par camion, le développement du transport par voie fluviale est judicieux pour diminuer l’empreinte carbone de toute activité économique sur l’environnement », a précisé Cyrille Hahang, directeur général délégué d’Electrosteel.
Le développement de l’attractivité du territoire
En plus de s’inscrire dans une démarche environnementale, le développement du transport par voie fluviale a également pour objectif de redynamiser le port d’Arles, telle est l’ambition de la Chambre de commerce et d’industrie du Pays d’Arles, et de rendre le territoire davantage attractif pour les entreprises. Non seulement l’inauguration de cette barge a ouvert la porte aux entreprises de la région Paca pour le transport de leurs marchandises par conteneurs, mais elle a également pour but d’ouvrir la voie au commerce international. Désormais, les marchandises pourront être plus facilement acheminées vers tous les pays de la mer Méditerranée et vers le continent africain limitrophe.
V.A.
Le port d’Arles a accueilli les premiers conteneurs fluviaux en provenance de Fos-sur-mer
Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’AFT Paca Corse viennent de conclure un partenariat afin de « faciliter et anticiper les recrutements du secteur transport-logistique » dans la région. L’enjeu est de taille car cette activité constitue un secteur phare de l’économie locale avec plus de 100 000 salariés. La filière représente 8% de l’emploi régional et a affiché une croissance de 16,5% de ses effectifs au cours des 5 dernières années. En Vaucluse, le transport et la logistique représente 12 206 salariés répartis dans 696 établissements. Par ailleurs, le nombre de DPAE (déclaration préalable à l’emploi) s’est monté à 8 499 en 2021 dans le département (+12% en un an) alors que le nombre d’offres d’emploi s’élève actuellement à 1 816 dont 1 135 en CDI (Contrat à durée indéterminée).
Mieux anticiper les besoins Le but de ce partenariat est d’anticiper les évolutions du secteur pour pouvoir répondre aux nouveaux besoins en compétences notamment en mettant en place des actions de formation. Les deux institutions travailleront également ensemble pour livrer des diagnostics et portraits de secteur afin d’affiner et partager leurs connaissances sur les enjeux du secteur. Ce rapprochement entre les deux réseaux va aussi permettre aux 450 conseillers entreprise de Pôle emploi de mieux connaitre les conditions d’exercice, les spécificités des différents métiers et les attentes des professionnels du transport logistique en termes de savoir-faire et savoir-être. « Accompagner le développement économique des secteurs stratégiques de la région fait pleinement partie des missions de Pôle emploi, nous avons un rôle à jouer pour mettre à mal les a priori sur certains métiers et favoriser la mixité professionnelle en incitant les jeunes, les femmes, les demandeurs d’emploi de longue durée à s’orienter vers ces métiers », explique Pascal Blain, directeur régional de Pôle emploi.
Des métiers méconnues et parfois en tension Avec plus de 5 900 établissements en région, Pôle emploi estime que le secteur est un vivier d’emplois important qu’il s’agisse du transport de voyageur, de marchandises ou sanitaire et certains métiers connaissent même des tensions. Pour Caroline Gouy, déléguée régionale de l’AFT « cette situation s’explique en partie par une méconnaissance des métiers et des conditions de travail qui ont pourtant beaucoup évolué notamment en termes de pénibilité. » Pour les adhérents de l’AFT Paca-Corse, ce partenariat sera donc l’occasion de mieux appréhender l’offre de services de Pôle emploi dédiée aux entreprises et de pouvoir s’en emparer. Présentation des aides à l’emploi, accompagnement dans la mise en place d’actions de formation, de pré-recrutement et de sélection des candidats grâce aux différents formats de rencontres (‘job dating’, ‘escape game’, ateliers découverte des métiers) proposés par les agences Pôle emploi… ils pourront mobiliser selon leurs besoins toute l’expertise d’un service RH (Ressources humaines) dédié.
L’avenir appartient aux femmes Identifiée par Pôle emploi comme l’une des 12 filières porteuses en Paca dans le cadre de son programme ‘Expertises d’avenir’, l’organisme entend notamment y orienter les demandeurs d’emplois dont les profils ne sont pas forcément les premiers auxquels on pense. Et plus particulièrement les femmes. « Le transport logistique compte seulement 19 % de femmes, rappelle Caroline Gouy. Sensibiliser et attirer les femmes vers ces métiers est une des possibilités de répondre aux difficultés de recrutement. » Il s’agira alors de capter précisément les besoins, de les traduire en achats de formation et si nécessaire d’y répondre ensuite.
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La compagnie aérienne irlandaise Ryanair va ouvrir une nouvelle ligne entre Dublin et l’aéroport Nîmes-Alès-Camargue-Cévennes. La compagnie low-cost proposera 2 vols par semaine, les mardis et samedis, du 1er avril au 31 octobre 2022. Les temps de vols seront de 2h35 depuis la Provence et de 2h20 depuis l’Irlande. Il faudra compter au moins une cinquantaine d’euros pour un trajet aller (même si certains vols sont encore proposés à seulement une vingtaine d’euros selon les dates). Cette nouvelle ligne viendra compléter le retour des dessertes de Bruxelles, Londres, Fès et Marrakech proposées par Nîmes Métropole et son délégataire Edéis depuis la plateforme aéroportuaire gardoise située à Garons. « Nous sommes ravis d’annoncer cette nouvelle route vers Dublin qui améliorera encore la connectivité entre la France et l’Irlande », se félicite Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair.
Nîmes ne manque pas d’Eire « Nous sommes en train d’inverser la tendance et de redonner une dynamique économique et touristique à cette infrastructure majeure de notre territoire », complète Franck Proust, président de Nîmes Métropole dont le but est de « faire de cet aéroport l’un des grands atouts de notre territoire ». Auparavant, l’agglomération et son délégataire se sont activés en 2021 pour retrouver toutes les destinations antérieures à la période Covid. Cela étant fait, l’objectif est désormais d’ouvrir de nouvelles lignes et de diversifier les destinations au départ de Nîmes, à l’image de cette nouvelle ligne vers la capitale de la république d’Irlande. Car au-delà de la connexion à Dublin, il s’agit de créer un lien avec le 2e plus gros hub de la compagnie Ryanair, permettant la connexion à plus d’une centaine de villes en Europe (le plus gros hub étant l’aéroport de Londres-Stansted auquel Nîmes est déjà connecté). En outre, une escale par l’aéroport de Dublin permettra aussi de réaliser l’ensemble des formalités d’entrée pour les voyageurs se rendant aux Etats-Unis, avant leur départ, grâce au système de ‘preclearance’ (= installations de pré-contrôle aux frontières des États-Unis).
Porte d’entrée de la Grande Provence et site majeur de la sécurité civile « Cette nouvelle ligne permet à l’aéroport d’entamer la diversification de son réseau pour se connecter à de nouveaux marchés touristiques et ancrer le positionnement de l’aéroport nîmois comme porte d’entrée de la Grande Provence », souligne Grégory Merelo, directeur de l’aéroport. En parallèle, Edeis s’est engagé à compléter les investissements réalisés par l’Agglo pour améliorer ‘significativement’ la rénovation des infrastructures destinées aux passagers. Par ailleurs, accueillant déjà depuis 2017 la flotte des bombardiers d’eau de la sécurité civile française, Nîmes Métropole a lancé la rénovation des bâtiments de bord de piste et la construction de nouveaux hangars pour accueillir des entreprises sur cette la base aéroportuaire est en passe de devenir un des sites majeurs européen de la sécurité civile.
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A l’occasion des fêtes de fin d’année, le Grand Avignon offre la gratuité des transports sur le réseau bus et tram Orizo, les 23 et 24 décembre et les 30 et 31 décembre 2021.
Par ailleurs, comme de coutume, le réseau s’adapte aux vacances scolaires avec un fonctionnement différent (ou pas) selon les lignes. A (re)découvrir par ici ici : https://urlz.fr/h0LU
A compter du 3 janvier 2022, les lignes évoluent. Trajets modifiés (plan Faubourg), arrêts déplacés, horaires ajustés, découvrez les modifications de la rentrée sur ce lien https://urlz.fr/h0Jt. Le moteur de recherche est à votre disposition sur orizo.fr et sur l’application mobile.
L.M.
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A partir du 16 décembre prochain, la compagnie aérienne espagnole Volotea ouvre depuis la plate-forme aéroportuaire de Marseille-Provence une nouvelle ligne aérienne à destination d’Oran en l’Algérie. La compagnie aérienne proposera 2 vols par semaine pour les fêtes jusqu’à janvier et offrira sur cette ligne environ 70 000 sièges par an. Les billets sont ouverts à la vente en France sur le site de Volotea et sur l’ensemble des canaux de distribution. Cette nouvelle ligne s’ajoutera aux 22 lignes déjà exploitée par Volotea depuis l’aéroport de Marseille. Elle positionne Volotea comme la deuxième compagnie de l’aéroport Marseille Provence en termes de destinations desservies, qui est la 5e base de la compagnie ouverte en France depuis 2018. « Nous sommes très heureux d’annoncer ces nouvelles liaisons au départ de Marseille et Bordeaux vers Oran et Alger, explique Carlos Muñoz, fondateur et PDG de cette compagnie créée en 2011. C’est une grande réussite pour nous, qui stimule notre croissance et élargit notre offre en France. Nous sommes très impatients de débuter les opérations vers l’Algérie pour célébrer la réouverture des frontières aériennes. Les billets sont déjà ouverts à la vente en France, sur le site de Volotea et sur l’ensemble des canaux de distribution. En Algérie, les clients pourront réserver leurs vols dans les agences de voyage. »
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Cela fait plus d’un siècle que l’aventure a débuté pour Voyages Arnaud. L’entreprise basée à Carpentras a su traverser le temps afin de s’adapter à son territoire ainsi qu’à son époque. Aujourd’hui, les nouveaux défis passent notamment par la transition écologique et la difficulté à recruter de nouveaux chauffeurs.
L’aventure familiale dédiée aux voyages en car a débuté il y a plus d’un siècle, en 1920 chez les Arnaud, à Saint-Zacharie à la limite des Bouches-du-Rhône et du Var dans le Pays d’Aubagne. C’est le grand-père, Aloys Arnaud, qui a eu l’idée de créer cette entreprise avec au début, des chevaux qui tractaient. Lui ont succédé Adrien, son fils, puis Gabriel, son petit-fils. Le premier autocar de la société a été acquis en 1938. En 1981, ‘Les Voyages Arnaud’ s’installent à Carpentras avec une autre adresse un peu plus tard à l’Isle-sur-la-Sorgue et des dépôts désormais à Orange, Cavaillon et Le Thor notamment.
En tout l’entreprise totalise 150 véhicules dont une quinzaine dédiée aux transports de proximité. On voit ainsi des bus Arnaud qui irriguent les transports urbains de Sorgues, Châteaurenard et dans les agglomérations du Grand Avignon et de Carpentras (Cove). Tout le reste, en dehors des mini-bus, ce sont majoritairement des autocars (où l’on est assis confortablement et on fait de plus longs trajets), dans le Vaucluse mais bien au-delà, vers l’aéroport de Marseille-Provence à Marignane, les gares routière et TGV d’Aix et dans l’Europe entière pour des déplacements touristiques.
« Nous avons aussi une agence de voyages pour les groupes, les clubs, les associations de retraités par exemple, explique Jérôme Mouret, le président actuel du groupe. Elle crée du sur-mesure, avec un itinéraire à la demande, un programme culturel, patrimonial, on réserve les hôtels et les restaurants. Bref, du clef en main. » Evidemment, avec la crise sanitaire pendant plus d’un an et demi, l’entreprise a vécu au ralenti. « Confinement, télé-travail, lieux culturels fermés, festivals annulés, tourisme en berne, tous les cars étaient garés sur le parking, sans bouger. Mais avec la vaccination anti-Covid, on sort de la crise, petit à petit, notre activité reprend », se réjouit-il. Car une flotte de 150 véhicules, c’est d’abord un coût d’achat (200 à 300 000€ pour un bus en ville, 350 à 400 000€ pour un car long-courrier), il faut les renouveler tous 5 à 10 ans, les entretenir grâce à une dizaine de mécanos, carrossiers, électriciens, passer à la pompe pour remplir d’énormes réservoirs avec un prix des carburants en hausse constante depuis des mois « Et on ne peut répercuter les hausses qu’un an après, éventuellement » regrette Jérome Mouret.
Le coût de la transition écologique Aujourd’hui, pour parcourir 4 850 000 km par an, le groupe vauclusien dispose des véhicules thermiques (Iveco et Mercedes-Setra) « Mais la transition s’amorce pour suppléer le gas-oil avec l’hydrogène et l’électrique, le problème c’est que les coûts sont exorbitants, explique le patron, ils doublent pour l’hybride et ils triplent pour l’hydrogène. Il nous faudra attendre un peu pour qu’ils deviennent abordables. » Fin 2013 Voyages Arnaud a été la première entreprise Vauclusienne à avoir signé la charte d’engagement volontaire de réduction des émissions de CO2 des transporteurs routiers de voyageurs. Cette charte a été renouvelée en 2017.
Recherche chauffeurs désespérément Autre préoccupation majeure pour l’entreprise, et elle n’est pas la seule dans ce cas : le manque de chauffeurs. Du coup, en octobre, elle a imaginé et lancé avec Pôle-Emploi le ‘Job Bus Tour Voyages Arnaud’, qui a notamment fait étape à Sorgues, Carpentras, Mazan, Sarrians, Jonquières, Monteux pour aller au-devant des chômeurs, des séniors privés d’emplois, des jeunes qui ne sont pas encore entrés dans la vie active. Objectif : leur expliquer l’intérêt de ce métier, les services qu’il rend, le contact avec les voyageurs. Elle les forme, notamment à conduire un bus scolaire, s’assurer que les élèves ont attaché leur ceinture, ne soient pas trop dissipés et évitent de distraire le chauffeur. Elle les embauche quand ils sont aptes.
Le bus de l’OM Sujet de satisfaction même s’il est peu connu… « Arnaud Voyages » a un contrat avec l’OM pour transporter l’équipe de foot iconique dans tous ses déplacements en championnat de Ligue 1. « On a la chance de voir les stars de l’OM dans notre bus quand ils ne prennent pas l’avion. Mais on transporte de toutes façons le matériel, les tenues d’entraînement, les maillots bleus et blancs, les survêtements, les ballons. Parfois, on bénéficie d’une escorte pour certains matches à haute tension, mais c’est rare. L’Olympique de Marseille a des supporteurs d’une telle ferveur que c’est un bonheur de ramener leurs champions au Stade Vélodrome après une victoire. »
« Après plus d’un siècle de transports, Arnaud qui a survécu à 2 guerres mondiales a la chance d’avoir toujours eu des personnels de qualité (160 salariés aujourd’hui) qui ont su au fil des décennies, quoi qu’il arrive, préserver cette entreprise familiale. La résilience, c’est notre ADN » conclut Jérôme Mouret qui affiche un chiffre d’affaires de 14M€.
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Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.
2,15M€ pour la navette express avec Les Angles Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).
187 dossiers retenus pour se partager 900M€ En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022. « Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.
Le port d’Arles a accueilli les premiers conteneurs fluviaux en provenance de Fos-sur-mer
Inauguré le 22 septembre 1981, l’emblématique train à grande vitesse français, le TGV, fête ses quarante ans cette année. Alliant confort, rapidité et une faible empreinte carbone comparée à d’autres modes de transport, le train à grande vitesse représente une alternative crédible à l’avion pour de nombreuses destinations. Si le Japon et la France ont été les pionniers du transport sur rail à grande vitesse, d’autres nations se sont à leur tour équipées de trains capables de rouler à 300 km/h (voire plus) sur leur réseau ferroviaire. Notre graphique propose un tour d’horizon des trains les plus rapides du monde.
Le record mondial de vitesse est actuellement détenu par le Maglev japonais. Lors d’un trajet d’essai en 2015, un prototype de cette nouvelle génération de trains à lévitation magnétique qui reliera Tokyo à Nagoya à l’horizon 2027 a atteint la barre des 603 km/h. La vitesse commerciale annoncée de ce train du futur pourra s’élever à 505 km/h, soit bien au-delà de celle pratiquée par les trains à grande vitesse classiques.
Si l’on exclut les trains à sustentation magnétique, le TGV possède toujours le record de vitesse sur rail, avec une pointe à 575 km/h enregistrée en 2007 lors d’un trajet expérimental sur la LGV Est européenne. La vitesse du TGV est toutefois limitée à 320 km/h en service commercial, à l’image du Shinkansen japonais (génération actuellement utilisée) et du TGV marocain Al Boraq, inauguré en 2018. Construit par Alstom, ce dernier est le tout premier train à grande vitesse d’Afrique.
C’est le Fuxing chinois (modèle CR400) qui affiche actuellement la vitesse commerciale la plus élevée : 350 km/h. Dans les autres pays qui disposent d’un réseau ferroviaire à grande vitesse, les trains sont autorisés à rouler à une vitesse moins élevée : 310 km/h pour l’AVE espagnol, 305 km/h pour le KTX sud-coréen, puis 300 km/h pour l’ICE allemand et le Frecciarossa 1000 en Italie.
Le port d’Arles a accueilli les premiers conteneurs fluviaux en provenance de Fos-sur-mer
La ville de Paris a décidé de limiter la vitesse à 30 km/h à partir du 30 août dans pratiquement toutes les rues de la capitale (à l’exception de certains grands axes). Les principaux objectifs de cette mesure sont d’accroître la sécurité des piétons et des cyclistes, ainsi que de diminuer les nuisances sonores liées à la circulation automobile. Le passage aux 30 km/h en ville est un mouvement qui se généralise ces dernières années, en France comme dans le reste de l’Europe.
Comme le montre notre carte, Paris n’est pas pionnière en la matière. Selon les données du site ville30.org, environ 200 communes françaises ont ainsi déjà passé le cap, dont quinze de plus de 100 000 habitants. Parmi ces dernières, Grenoble et Angers ont été les premières à annoncer un passage aux 30 km/h, respectivement en 2016 et 2017. Dans les autres grandes villes, telles Toulouse, Rennes, Lille ou Strasbourg, cette mesure est plus récente, datant de 2019 ou 2020, alors que la dernière en date avant Paris était Montpellier (1er août 2021).