Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Après avoir exercé leur droit de retrait suite à l’agression hier d’un de leur collègue, les chauffeurs du réseau Orizo vont progressivement reprendre leur poste aujourd’hui. Le réseau de transport en commun de l’agglomération du Grand Avignon devrait donc être à nouveau pleinement opérationnel d’ici le début de l’après-midi du mercredi 26 février.
Le président du Grand Avignon condamne l’agression « Je tiens à apporter mon entier soutien à tout le personnel d’Orizo, et en particulier aux conducteurs qui travaillent 7 jours sur 7 pour permettre aux habitants de notre Agglomération de se déplacer pour aller étudier, travailler ou pour leurs loisirs », a tenu à réagir Joël Guin, le président du Grand Avignon qui a la compétence transport sur son territoire via l’exploitation du réseau Orizo par la SPL (Société publique locale) Tecelys.
« J’ai bien sûr une pensée particulière pour le conducteur agressé hier de manière gratuite par un passant à un terminus, poursuit le président du Grand Avignon. Il déposera plainte dans la matinée aux côtés de la direction d’Orizo. Je condamne de la manière la plus ferme cette violence, totalement inadmissible vis-à-vis d’un salarié dévoué pour apporter un service public, aux publics. Je salue également le grand esprit de responsabilité de tous les agents, qui acceptent de reprendre le travail. »
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Atmosud, association agréée par l’État pour la surveillance de la qualité de l’air, agissant sur délégation du préfet de Vaucluse, informe la population et les collectivités territoriales de l’activation, dans le département, de la procédure préfectorale d’information-recommandations pour la journée d’aujourd’hui, mardi 18 février 2025. Les conditions météorologiques stables et froides favorisent l’accumulation des polluants dans les basses couches de l’atmosphère. La qualité de l’air se dégrade progressivement, principalement en raison des émissions de particules fines par le chauffage au bois, le trafic routier et l’activité industrielle. S’il est prévu que le dépassement journalier des particules fines PM10 puisse être atteint aujourd’hui en Vaucluse, la tendance est également à la persistance de cet épisode de pollution avec le déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1 pour la journée de demain, mercredi 19 février.
Ainsi, à compter de ce jour, mardi 18 février, outre les recommandations sanitaires et comportementales diffusées auprès de la population en particulier pour les personnes sensibles, le Préfet de Vaucluse décide le renforcement :
des contrôles du respect des vitesses réglementaires sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles antipollution des véhicules circulant sur la voie publique par les services concernés ;
de la vérification des contrôles techniques obligatoires des véhicules circulant sur la voie publique par les forces de police et de gendarmerie ;
des contrôles de présence de matériels de débridage sur les cyclomoteurs ;
contrôles du respect des prescriptions ICPE ;
des contrôles du respect des interdictions de brûlage de déchets verts à l’air libre.
Crédit : Atmosud.
À compter de la journée de demain, mercredi 19 février correspondant au déclenchement de la procédure préfectorale d’alerte de niveau 1, en complément des renforcements de contrôles de la procédure d’information et de recommandation listés ci-dessus, les mesures suivantes sont mises en œuvre : ➢ Abaissement de 20 km/h des vitesses maximales autorisées sur l’ensemble des voiries du département, sans toutefois descendre en dessous de 70 km/h ; ➢ Mise en œuvre des prescriptions particulières de niveau 1 prévues dans les autorisations d’exploitation des ICPE. ➢ Raccordement électrique à quai des bateaux fluviaux en substitution à la production électrique de bord par les groupes embarqués (dans la limite des installations disponibles). ➢ Suspension de l’utilisation d’appareils de combustion de biomasse non performants ou groupes électrogènes. ➢ Report des travaux d’entretien ou de nettoyage effectués avec des outils non électriques (tondeuse, taille-haie…) ou des produits à base de solvants organiques (white-spirit, peinture…) ➢ Maîtrise de la température dans les bâtiments (chauffage ou climatisation). ➢ Respect de l’interdiction des brûlages à l’air libre des déchets verts. ➢ Suspension de la pratique de l’écobuage et des opérations de brûlage à l’air libre des sous-produits agricoles. ➢ Report des épandages de fertilisants minéraux et organiques.
En fonction de l’évolution de l’épisode de pollution, des mesures complémentaires pourraient être déclenchées par les services de la préfecture de Vaucluse.
L.G.
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Suite à un incendie accidentel, la Banque alimentaire de Vaucluse s’est retrouvée sans camion frigorifique pendant les fêtes. C’est le groupe Chabas, créé et installé à Cavaillon depuis 1951 et spécialisé dans le transport de denrées périssables, qui est venu en aide à l’association.
Pour les fêtes de fin d’année, les bénévoles et dirigeants de la Banque alimentaire de Vaucluse étaient à la recherche d’un remplacement d’urgence du véhicule suite à un incendie accidentel qui les a privés de leur camion frigorifique.
Suite aux recherches des équipes de la Banque alimentaire, de l’Union des Entreprises Transport et Logistique de France Méditerranée (TLF) et de la Région Sud, c’est finalement l’entreprise vauclusienne Chabas qui a pu mettre à disposition un véhicule adapté dès le 14 décembre jusqu’à remplacement définitif du camion. Une location d’urgence prise en charge par la Région Sud et le Département de Vaucluse. « Nous pensons particulièrement à ceux qui souffrent en cette période de fêtes, et à tous les bénévoles qui seront à leurs côtés dans le Vaucluse, comme partout en région Sud et en France », ont déclaré Renaud Muselier, président de la Région Sud, et Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
C’est Albin Lieutaud qui, au XIXᵉ siècle, a créé cette entreprise dans les Baronnies, à l’époque des diligences, des fiacres, des charrettes et des corbillards tirés par des chevaux. Avec Paul, puis avec Roger, on est passé de l’hippomobile au moteur à explosion, ensuite avec les frères Jean-Paul et Pascal, puis aujourd’hui avec Julie et Guillaume, la 5ᵉ génération des Lieutaud, on met le turbo.
Cette maison évolue tous les jours pour être en phase avec les attentes des voyageurs. « Avec 150 autocars et bus pour les lignes régulières, le ramassage scolaire, les express au niveau régional, entre Valréas, Vaison, Carpentras et la gare TGV d’Avignon, le Réseau Zou!. Avec un bus touristique, un cabriolet à impériale, comme à Londres, entre La Cité des Papes et Villeneuve-les-Avignon avec casques, audio-guides et plaids si le mistral souffle trop fort, sans oublier les Petits Trains qui peuvent accueillir jusqu’à 800 touristes par jour et serpenter dans les rues de la Cité des Papes », explique Pascal Lieutaud, le PDG.
« Nous avons également une flotille d’une douzaine de 2 CV pour des séminaires d’entreprises, des mariages dans les vignes, des circuits touristiques entre Alpilles et Luberon. Nous transportons les clients de 21 des 23 bateaux de croisiéristes sur le Rhône. »
Le grand tourisme, c’est leur affaire, avec des propositions à la carte, Tour de France, journées à thèmes, voyages sur-mesure, clés en main vers le Mont Saint-Michel, Nice et sa Promenade des Anglais, les vignobles de Châteauneuf-du-Pape, les Baux de Provence ou le Pont du Gard avec hôtels et restaurants de prestige. Toutes les tailles de berlines de luxe, mini-vans et autocars équipés de frigos, vidéo, toilettes, wifi et climatisation, bref grand confort jusqu’à 72 places.
Les Transports Lieutaud, c’est aussi une boutique au cœur d’Avignon, en face de la Cité Administrative. Une vraie vitrine du savoir-faire local « Nous avons les meilleurs artisans installés à 30km maximum d’ici, l’huile d’olive, les fruits confits de chez Lillamand, les nougats de Sault, les berlingots de Serge Clavel à Carpentras, le vin de Châteauneuf-du-Pape, des t-shirts made in France, ici, pas question de contrefaçons chinoises », insiste Pascal Lieutaud.
L’environnement au cœur des préoccupations de l’entreprise
Au-delà du maillage territorial, Lieutaud se préoccupe d’enjeux pour la planète, d’énergies non polluantes et renouvelables. « Nous changeons nos véhicules tous les 4 ou 5 ans, nous avons deux dépôts de biocarburants à Orange et Vaison, ajoute le Président Directeur Général. L’hydrogène n’est pas encore prêt, il a besoin de beaucoup d’électricité. »
Et pour les 150 ans de l’entreprise, un projet va sortir de terre : 20 000 m², 2 hectares de terrain situés dans la zone industrielle des Écluses, à Vaison-la-Romaine. « Une plateforme multiénergies où seront transférés nos ateliers d’ici 2017, où la sécurité sera le maître-mot de nos installations au gaz. Nous aurons du photovoltaïque sur le toit, nous récupèrerons l’eau de pluie pour nettoyer les autocars. Nous avons en plus des chauffeurs qui parlent anglais pour répondre aux questions des touristes du monde entier, des mécaniciens, des carrossiers, des selliers, des électriciens, des climatiseurs qui ont une immense compétence et qui s’occupent de la maintenance de tous nos véhicules, pour cela, nous faisons de la marche à pied ensemble, se félicite-t-il. Souvent, ils sont là de père en fils. »
« Les êtres humains priment sur le business »
« Après le Covid, nous avons dû réinventer les postes de travail de notre centaine de salariés. Le confinement, l’isolement, la solitude avaient atteint certains d’entre eux psychologiquement, ça m’a attristé. Nous avons donc dû repenser notre façon de travailler, redonner un sens à l’esprit d’équipe. Par exemple, en faisant des marches à pied ensemble, nous sortons hors les murs pour des réunions au grand air, en Camargue. Ça permet de tisser des liens, de bâtir une forme de cohésion, de forger une appartenance commune. L’été, nous les invitons aux avant-premières des Chorégies d’Orange, à des visites privées de musées, c’est une respiration en dehors du travail. Les entreprises ne s’en sortiront qu’en prenant en compte la personne, l’âme, le cœur de leurs collaborateurs. Chez nous, les êtres humains priment sur le business », conclut le PDG Pascal Lieutaud.
Et ça marche ! Mieux : ça roule ! Plus de 5 millions de kilomètres par an. Et un chiffre d’affaires qui grimpe, il s’affiche à 12M€.
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Après Sorgu’en Bus, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat dévoile Mont’en Bus, une nouvelle ligne de bus qui répond aux besoins des habitants de Monteux.
« Autonomie, économies, écologie sont les 3 mots qui pourraient résumer cette ligne », a affirmé Christian Gros, président des Sorgues du Comtat et maire de Monteux lors de l’inauguration de la nouvelle ligne Mont’en Bus, aussi appelée « Ligne M », à la fin du mois d’août.
Depuis le lundi 2 septembre, les Montiliens bénéficient de cette nouvelle ligne qui a pour objectifs de mieux répondre aux besoins des habitants de l’Agglomération, de proposer un réseau plus attractif et plus performant, de permettre aux usagers d’éviter le coût du carburant et les frais de stationnement, mais aussi de limiter la circulation et lutter contre la pollution.
« Cette ligne de bus ne joue pleinement son rôle que si elle est complétée par d’autres offres : le train bien sûr, les lignes ZOU, les pistes cyclables sécurisées, le covoiturage (…), a ajouté Christian Gros. Un travail commun avec les intercos voisines se fait, avec la Cove, le Grand Avignon, celles de l’Isle-sur-la Sorgue, Cavaillon et Vaison, en proximité, en bonne intelligence, en concertation. Cet espace de dialogue s’appelle la Conférence des Territoires. »
Cette nouvelle ligne, qui apparaît 13 ans après la ligne Sorgu’en Bus, est le résultat d’une collaboration entre la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat, la Ville de Monteux et l’entreprise Voyages Arnaud. Le marché public qui lie les Sorgues du Comtat aux Voyages Arnaud prévoit le renouvellement de bus et le déploiement de nouveaux véhicules électriques afin de poursuivre les efforts engagés en faveur des mobilités durables. Une démarche également portée par la ville de Monteux dans le cadre de son projet de ville.
La ligne Mont’en Bus compte donc un bus électrique et un véhicule thermique qui fonctionne au biocarburant. Le développement du réseau permet d’accompagner la baisse des émissions de polluants sur le territoire en proposant une alternative à la voiture individuelle, qui plus est en mettant en service des véhicules respectueux de l’environnement, qui s’inscrive dans le cadre du Plan Climat Air Énergie Territorial piloté par la communauté d’agglomération.
Le trajet
La ligne M dessert la plupart des principaux lieux de la ville de Monteux tels que : la gare, le stade, les écoles, le centre-ville, les parcs Parc Spirou Provence et Wave Island, mais aussi le Lac de Monteux.
Afin que les Montiliens puissent essayer la ligne, la communauté d’agglomération Les Sorgues du Comtat la laisse gratuite jusqu’au dimanche 3 novembre. Après cette date, elle restera gratuite pour les -6ans, les +65ans non imposable, et pour les personnes en situation de handicap. Le ticket unitaire est au prix de 0,60€, le 10 voyages à 5,50€, et le Pass Journée à 1,50€. L’abonnement, quant à lui, est à 17€ pour le mois et 145€ pour l’année. Les scolaires, étudiants, bénéficiaires du RSA et demandeurs d’emploi ont le droit à des tarifs réduits. Les titres de transports s’achètent directement dans le bus ou à l’office de tourisme de Monteux.
Pour plus d’informations concernant les tarifs et les horaires, cliquez ici.
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Le territoire du bassin de vie d’Avignon figure parmi les 9 nouveaux projets de Services express régionaux métropolitains (SERM) que vient de labelliser le ministère des Transports. Ce dispositif, porté tout particulièrement par la Région Sud, le Grand Avignon et la ville d’Avignon, visent le renforcement des épines dorsales ferroviaires avec une fréquence de type RER et la recherche d’une meilleure complémentarité avec les réseaux de bus urbains, d’autocars interurbains et l’offre de mobilité douce (piste cyclable, co-voiturage, autopartage). Pour Avignon, ce SERM concerne huit intercommunalités de l’ensemble de son ‘étoile’ ferroviaire qui s’étend jusqu’à Carpentras, Orange, Arles et Pont-Saint-Esprit. Une zone comprenant 715 000 habitants dont 90% se situent à moins 15 minutes d’une des 26 gares de ce bassin de vie. Le potentiel est particulièrement important pour le territoire puisqu’à ce jour seulement 6% des déplacements sur cette zone sont réalisés en transports en commun. Cette labellisation n’est qu’une première étape qui doit se poursuivre par l’obtention du statut définitif par arrêté. Cette décision sera prise sur la base d’un dossier approfondi, qui précisera les objectifs, la feuille de route, le financement et la gouvernance des projets. Le calendrier des actions à venir s’’étendra donc jusqu’en 2040 via plusieurs phases dont la prochaine devrait prendre la forme d’une période d’études dont le coût est estimé à 7M€.
« Il s’agit d’un pas de plus pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains. »
Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur
Vers une tarification unique et une ouverture à la concurrence ? Dans la Région Sud, les territoires d’Aix-Marseille-Provence, Toulon et Nice-Côte d’Azur figurent également dans cette 2e vague de labellisation. « Le Ministre a été sensible au caractère très particulier de nos 4 projets, dans le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes et qui sont tous reliés entre eux par des trains et des bus régionaux rapides et cadencés : un véritable réseau express qui nous permet de desservir nos 4 SERM et qui n’existe nulle part ailleurs, se félicite Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il s’agit d’un pas de plus, complémentaire à la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur et aux effets de l’ouverture à la concurrence de nos TER, pour apporter des réponses concrètes aux attentes des habitants de la Région qui souhaitent plus de trains, plus de bus et une tarification unique. » Ces neuf projets viennent s’ajouter aux quinze issus de la première vague de labellisations intervenue la semaine dernière. D’autres projets de SERM sont par ailleurs actuellement à l’étude. Environ 800M€ vont être mobilisés par l’État pour soutenir ces projets, au travers du plan de relance et par le biais des contrats de plan État-Régions 2023-2027 (CPER). « Ce travail de préfiguration des projets de SERM doit permettre de faire émerger une vision et des objectifs communs aux acteurs locaux, répondant aux besoins de mobilité quotidienne des habitants, autour d’une gouvernance claire », explique le ministère des Transports.
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Alors que les voyages internationaux se sont presque totalement arrêtés en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, l’industrie de l’aviation a subi ce qu’elle a décrit comme « la pire année de l’histoire pour la demande de transport aérien ». Selon l’Association du transport aérien international (IATA), le nombre de passagers a diminué de 60 % en 2020, tandis que les revenus du secteur ont chuté de près de 70 %.
Trois ans plus tard, la pandémie et les nombreuses perturbations qu’elle a entraînées semblent ne plus être qu’un vague souvenir pour le secteur du transport aérien, qui s’est totalement remis de la crise la plus grave de son histoire. Selon les dernières estimations de l’IATA, les recettes du secteur pourraient atteindre un nouveau record de près de 1 000 milliards de dollars cette année, alors que près de cinq milliards de passagers sont attendus pour 2024, dépassant de plus de 400 millions le nombre de passagers de 2019.
Dans une déclaration publiée avant la 80e assemblée générale annuelle de l’IATA à Dubaï cette semaine, le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, a souligné le rôle crucial de l’industrie dans la connexion du monde. « Avec un nombre record de cinq milliards de voyageurs aériens attendus en 2024, le besoin humain de voler n’a jamais été aussi fort. En outre, l’économie mondiale compte sur le fret aérien pour acheminer les 8,3 billions de dollars d’échanges commerciaux qui parviennent aux clients par voie aérienne. Il ne fait aucun doute que l’aviation est essentielle aux ambitions et à la prospérité des individus et des économies ».
De Valentine Fourreau pour Statista
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
La discrétion est à la hauteur de l’ambition. En lançant le 16 juin dernier, à Cavaillon, sa nouvelle plateforme de distribution de fruits et de légumes pour les professionnels, le Réseau Le Saint marque sa volonté de développer son implantation dans le sud de la France. Déjà très présente dans l’ouest, l’entreprise ambitionne d’avoir à terme un maillage complet du territoire pour à la fois collecter des produits locaux et les distribuer partout en France.
L’histoire de l’entreprise Le Saint c’est la saga d’une famille bretonne, qui en deux générations a su s’imposer comme un des acteurs majeurs de la distribution de produits alimentaires frais en France. Crée par Louis Le Saint en 1958, à Bourg-Blanc, dans le Finistère, l’entreprise a démarré son activité de négoce, dans un petit entrepôt de 120 M2, en sélectionnant des produits locaux de qualité. Cette histoire n’est pas sans rappeler celle d’un certain Édouard Leclerc qui 10 ans plus tôt ouvrait sa première épicerie, dans un vieux hangar, à Landerneau, située à moins de 30 km du fief de la famille Le Saint. Les bretons auraient-ils des prédispositions pour le commerce et l’épicerie ? Ce n’est pas Gérard et Denis (deux des quatre enfants de Louis Le Saint), qui ont repris les rênes de l’entreprise en 1998, qui démonteront le contraire. En moins de 30 ans, ils ont beaucoup développé l’affaire familiale. Avec une trentaine d’implantations en France l’entreprise a réalisé l’an dernier un CA de 800 M€.
La Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante Aujourd’hui, le Réseau Le Saint est le 2e distributeur de fruits et légumes en France et le premier réseau indépendant. Il est également leader régional dans la distribution de produits de la mer. L’entreprise s’est diversifiée en proposant aussi de la viande, des produits laitiers, du vin, des produits d’hygiène et des arts de la table. Si le réseau est bien implanté dans le Sud-Ouest, la Provence et la région PACA offrent un potentiel et une opportunité intéressante pour le groupe, qui n’y est pas encore présent. De ce point de vue la plateforme de Cavaillon constitue une porte d’entrée vers le Sud-Est stratégiquement bien située, à proximité de grandes voies de communication, et surtout installé au cœur d’un important bassin de productions de fruits et de légumes.
« Nos camions ne circulent jamais à vide », Si une part importante de l’activité du réseau Le Saint, consiste à sélectionner et à acheter des produits locaux pour les vendre aux distributeurs et aux restaurateurs de leur région. Les échanges entre les régions ont pour vocation à se développer. Si le chou-fleur de Bretagne ou l’oignon de Roscoff peuvent intéresser les provençaux, les cerises du Ventoux ou le Melon de Cavaillon pourraient aussi intéresser les bretons. « Nos camions ne circulent jamais à vide », confie Bernard Chanas, directeur technique et immobilier du groupe. Le réseau c’est à la fois un outil de vente pour les producteurs locaux et un moyen pour les distributeurs et restaurateurs de se fournir en produits venant des autres régions. « C’est la force du réseau », ajoute Bernard Chanas.
N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassent en meute ? L’implantation du Réseau Le Saint en Provence, s’est faite dans un premier temps par le rachat en 2021 de l’entreprise Michel Blanc, important grossiste en fruits et légumes implantée sur le MIN de Cavaillon. Mais pour développer ses activités et en particulier auprès des grands distributeurs il fallait d’avantage d’espace pour stocker et assurer la logistique. Le choix s’est alors porté sur la nouvelle ZAC des Hauts-Banquets à Cavaillon, projet développé par l’agglomération Luberon Monts de Vaucluse. Le Réseau Le Saint a été la première entreprise à avoir signé pour s’implanter dans cette nouvelle ZAC, qui devrait, ironie de l’histoire, également accueillir dans les prochains mois, la coopérative de distribution alimentaire bretonne EVEN. Cet autre acteur important du marché est aussi basé dans le Finistère, à Ploudaniel (à 15 km de Bourg-Blanc). N’avons-nous pas l’habitude d’entendre que les bretons chassaient en meute ?
Autre étape importante dans l’implantation provençale de ce réseau breton, le rachat en avril dernier du grossiste en fruits et légumes VERPRIM, installé à Verquières (Bouches-du-Rhône). VERPRIM c’est d’ailleurs ce nom qu’a été choisi pour la plateforme cavaillonnaise.
« Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer »
Après une année de travaux le bâtiment de 3000 M2 installé sur la ZAC des Hauts-Banquets a été mis en service le dimanche 16 juin. Le site est équipé d’une centrale photovoltaïque permettant de d’en couvrir une partie de ses besoins en énergie. La production du froid nécessaire au stockage est assurée par une nouvelle technologie qui n’émet pas de CO2. Le montant total de l’investissement sur le site de Cavaillon est de 5 millions d’euros. Aujourd’hui, 35 personnes y travaillent. En vitesse de croisières ce seront une centaine de collaborateurs qui y seront basés. « Nous avons là les moyens de travailler et de nous développer » affirme Jean-Marc Gastaldi, le directeur du site. Avec cette nouvelle infrastructure l’entreprise compte se développer sur le marché des Grandes et Moyennes Surfaces et de la restauration (commerciale et collective). Même si les grands distributeurs disposent de leurs propres centrales d’achat, 20% en moyenne des fruits et légumes sont achetés en direct auprès de producteurs ou de grossistes. « Nous apportons à nos clients, un service de proximité, avec du conseil et beaucoup de réactivité » précise Jean-Marc Gastaldi.
La plateforme de Cavaillon ne propose que des fruits et légumes. Elles se fournit auprès de 80 fournisseurs qui sont situés à 70% dans un périmètre de 200 km. « Aujourd’hui, nous proposons 600 références et nous allons encore enrichir notre offre » précise Cyrille Laclotte, le responsable des achats. Aujourd’hui, le site de Cavaillon gère 2 500 colis par jour et l’entreprise devrait réaliser en 2024 un CA de 10 M€. Ce qui laisse encore une belle marge de progression quand on sait qu’en moyenne un site du réseau en réalise trois fois plus.
Le réseau Le Saint 2e distributeur de fruits et légumes en France et premier réseau indépendant 30 implantations en France 2000 collaborateurs 800 M€ de CA 3 marques propres : Charnel, Mangeons Français et jardin créole Répartition de l’activité : 65 % fruits et légumes, 20 % produits de la mer, 15 % B.O.F, viande et charcuterie
Orizo : reprise progressive du réseau de transport en commun du Grand Avignon
Les transports représentent près du quart des émissions mondiales de dioxyde de carbone liées à la combustion d’énergie. Comme le montre une analyse publiée par le site Visual Capitalist, les voyages en bateau de croisière, les vols intérieurs (court-courrier) et les trajets en voiture thermique sont les modes de déplacement les plus intensifs en carbone, c’est-à-dire si l’on regarde les grammes d’équivalent CO2 émis par passager et par kilomètre. À l’autre bout de l’échelle, le train s’impose parmi les moyens de transport émettant le moins de gaz à effet de serre rapporté au nombre de voyageurs et à la distance parcourue.
Il est important de souligner que les données présentées dans le graphique ci-dessous peuvent varier d’un pays à l’autre, en fonction du mix énergétique national, des technologies et du réseau de transport. Par exemple, de nombreux experts s’accordent à dire que les voitures électriques, sur une durée de vie complète, ont une empreinte carbone plus faible que les véhicules à moteur à combustion. Cependant, les véhicules électriques se rechargent avec le courant provenant du réseau électrique, qui demeure plus ou moins alimenté par les combustibles fossiles selon les pays. Par conséquent, les émissions des voitures électriques dépendent avant tout de la manière dont les pays dans lesquels elles sont utilisées produisent leur électricité.