23 juillet 2024 |

Ecrit par le 23 juillet 2024

La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

L’effet dévastateur de la pandémie de coronavirus sur l’industrie du tourisme est le plus clairement illustré par l’effondrement de nombre de voyageurs entre 2019 et 2020. Après avoir accueilli 90 millions de visiteurs internationaux en 2019, le niveau d’accueil touristique de la France a chuté de plus de moitié l’année suivante. Malgré cette forte baisse du nombre d’arrivées internationales, la France a tout de même conservé son rang de première destination touristique mondiale. L’Espagne, qui était le deuxième pays le plus visité en 2019, a perdu environ trois quarts de ses arrivées habituelles de touristes. Le pays a ainsi chuté à la 5e place mondiale, cédant sa 2e place à l’Italie.

De Thomas Hinton pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

L’an dernier, 155 746 passages de vélo ont été enregistrés sur les trois routes donnant accès au sommet du Ventoux. C’est 35 000 de plus que les années précédentes où ils étaient environ 120 000 à se mesurer aux pentes du géant de Provence. Faut-il y voir ‘un effet Tour de France’ suite à la double ascension inédite proposée le 7 juillet dernier lors de la 11e étape de l’édition 2021 de la grande boucle ? Toujours est-il que le célèbre mont Chauve semble attirer de plus en plus d’amateur de vélo du monde entier. Ils étaient ainsi encore à peine 100 000 à tenter de le gravir il y a un peu plus de 5 ans.
Un succès à mettre en grande partie au crédit de la politique touristique du Conseil départemental de Vaucluse et des communes du département afin de développer l’offre cyclotouristique grâce à l’aménagement de large bande cyclable, de vélo-route maillant l’ensemble du territoire ainsi que des services dédiés à l’accueil de cette clientèle (bornes de recharge pour les vélos électriques, lieux de réparation, hébergements adaptés aux spécificités des 2 roues…). Le tout conforté par une stratégie d’image visant notamment à recevoir régulièrement, tous les 4 ou 5 ans, au Ventoux le Tour de France et son audience cumulée de 2 milliards de téléspectateurs et auditeurs provenant de 190 pays.

Plus de la moitié passent par Bédoin
Dans le détail, c’est par la route du Ventoux-Sud, celle de Bédoin, que l’on dénombre le plus de passages. Ils sont ainsi 81 835 cyclistes à avoir emprunté cet axe, le plus renommée, pour gravir le Ventoux avec 21 kilomètres d’ascension (quasiment sans possibilité de répit), 1 600 mètres de dénivelée et une pente moyenne de 7,5% atteignant 11,5% par endroit. Cette voie représente 52,5% des passages enregistrés.
Les amateurs de la petite reine ont été ensuite 46 059 (soit 29,6% du trafic total) à avoir emprunté la route d’accès du Ventoux-Est par Sault. Il s’agit de la voie la plus ‘facile’ avec une ascension de 26 kilomètres à 4,6% de pente moyenne.
Enfin, ils ont été 27 851 (17,9%) à avoir pris prendre la route la moins connue, celle du Ventoux-Nord par Malaucène. Elle n’en reste pas moins très difficile avec 21 kilomètres d’ascension irrégulière, 1 535 mètres de dénivelée avec une pente moyenne de 7,3% et de courts tronçons atteignant près de 13%.
En moyenne, ces trois itinéraires ont été les plus fréquentés au mois de septembre 2021 (37 125 passages) devant ceux de juillet (33 257) puis d’août (31 705). A l’inverse, c’est en janvier que l’on a comptabilisé le moins de passage (339) ainsi qu’en février (936).
Par ailleurs, les systèmes de comptage des vélos ont aussi permis de quantifier le trafic dans les gorges de la Nesque (47 953 passages de vélo en 2021) ainsi qu’au col de la Madeleine (101 286).
De quoi justifier le titre de ‘Terre de vélo’ pour le Vaucluse ? Certainement puisque après s’être entrainé sur les routes des Baux-de-Provence, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, n’a pas résisté, lui aussi, à l’appel du Ventoux qu’il a gravi le 7 août dernier (voir photo ci-dessous). Une ascension qui sera comptabilisée dans celles de 2022.

Laurent Wauquiez n’a pas résisté au pouvoir d’attraction du Ventoux. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a gravi à vélo le géant de Provence le 7 août dernier après s’être entrainé sur les pentes des Baux-de-Provence quelques jours auparavant.

La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Covid-19 a durement touché le secteur du tourisme dans le monde entier. Ce graphique montre, à l’aide de données actuelles du World Travel & Tourism Council, quels pays d’Europe sont particulièrement dépendants de ce secteur.
Il en ressort qu’au Monténégro, le secteur contribue pour environ un quart au produit intérieur brut (PIB). Cette part est également relativement élevée dans d’autres pays des Balkans, comme le montre notre graphique.
En France, les recettes du secteur du voyage et du tourisme représentent environ 6,5 du PIB, ce qui correspond à peu près à la moyenne européenne de 6,2 %.
En Espagne et en Italie, la part du secteur touristique dans le PIB est de huit à neuf pour cent. Ces valeurs sont donc nettement inférieures au niveau prépandémique de 13-14 pourcent en 2019. Le tourisme mondial est toujours en phase de reprise. En chiffres absolus, sa contribution au PIB mondial est d’environ 5,8 billions (ndlr : mille milliards) de dollars américains – en 2019, elle était encore de 9,6 billions.

De Claire Villiers pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

De la ville pittoresque de Bruges, en Belgique, aux plages ensoleillées de Nusa Lembongan, en Indonésie, la liste des villes les plus accueillantes de la planète établie par Booking.com en 2022a vraiment de quoi plaire à tout le monde. En tête du classement cette année, on trouve la ville de Matera, dans le sud de l’Italie, célèbre pour être l’un des plus anciens sites habités en permanence dans le monde, avec des grottes dont l’occupation remonte à l’âge de pierre. Ce classement révèle les dix lieux que les utilisateurs de la plateforme Booking.com considèrent comme ayant le meilleur niveau d’hospitalité, selon la proportion de lauréats du Traveller Review Award 2022 dans chaque localité.

De Shanhong Liu pour Statista


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

C’est le titre du dernier livre de Jean Viard (sociologue, directeur de recherche et fondateur des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues) et David Médioni (directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès).

« La pandémie nous a enfermés chez nous, allions-nous encore parler de sur-tourisme, de pollution aérienne, de voyages, de théâtre et de festivals ? » demande en 4e de couverture du livre Jean Blaise, directeur du ‘Voyage à Nantes’, l’Office du Tourisme de Loire Atlantique qui a précisément organisé en septembre 2021 un Colloque sur ‘Le tourisme du futur’.
Cet opus de 167 pages reprend les thèmes abordés par les professionnels et observateurs du tourisme. En préambule, Jean Viard écrit : « Un jour, tout s’est arrêté. Avions, trains, voitures, spectacles, bars, restaurants, chacun s’est enfermé chez lui ». Alors que depuis des décennies, notamment les premiers congés octroyés aux salariés par le Front Populaire en 1936, se sont succédés « le tourisme social, les parcs, les réserves naturelles, les plages du Languedoc, les maisons de la culture ». Mais au printemps 2020, au lendemain du 1er tour des municipales, le 16 mars, le confinement nous a assignés à domicile. C’est à ce moment-là que l’économie du loisir s’est révélée indispensable pour faire société, le week-end ou pendant les vacances. « Peu à peu nous avons compris que nous étions comme revenus à l’année zéro de la société des loisirs et du tourisme » enchaîne le sociologue.

23 millions de touristes en Paca
A quoi ressemblera le tourisme du futur? Le Covid a conduit 1,5 milliard de touristes à rester cloîtrés ce qui nous amène à réfléchir, mais auparavant déjà, quelques signaux avaient clignoté et auraient pu nous alerter, l’aspiration à un tourisme de proximité, en diminuant l’usage à l’avion (avec le mouvement suédois ‘Flygskam’ ou sentiment de honte à cause de la pollution induite), la pénétration des cars de tourisme au coeur des centres historiques ou en interdisant les imposants navires de croisière dans la Lagune à Venise.

Le tourisme représente quand même 10% du PIB (Produit intérieur brut) et 2 millions d’emplois. La France attirait avant la pandémie 86 millions de touriste, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur 23 millions, qui pèsent dans l’économie. 2020 a donné un coup d’arrêt à ces retombées dans le monde entier avec, d’après David Medioni, 4 000 milliards de cash évaporés. Il faut donc repenser le tourisme, le répartir sur les 4 saisons et pas seulement pendant l’été et les vacances scolaires, peut-être en limitant le nombre de visiteurs, comme c’est le cas en ce moment pour la Calanque de Sugiton, entre Marseille et Cassis pour protéger la végétation, la qualité de l’environnement en évitant le piétinement et l’érosion des chemins.

Des endroits jadis confidentiels sont devenus des lieux de convoitise
Entre les billets low-cost et le numérique le tourisme a changé, selon les auteurs du livre : « 80% des Français qui voyagent préparent leur séjour en ligne, s’immergent en amont dans les musées et les monuments du patrimoine grâce au système de réalité augmentée » comme c’est le cas pour la visite du Palais des Papes avec Histopad. Mais, à contrario, cette visite virtuelle peut provoquer des excès, dénoncent-ils, « La glamourisation des paysages sur Instagram entraîne la création d’une image forte et puissante et des endroits jadis confidentiels qui sont devenus des lieux de convoitise forte où certains viennent seulement prendre une photo, la poster et dire ‘J’y étais’.Et en étant exagérément retouchés, ces lieux sont rendus tellement désirables qu’ils en deviennent ensuite inaccessibles ».

Responsabiliser les touristes
La solution serait-elle alors de responsabiliser le touriste ? De lui faire signer une Charte de bonne conduite? Jean Blaise, directeur de ‘Le voyage à Nantes’ suggère que « Le voyage à nouveau remplace le tourisme », c’est à dire « Une approche intelligente, active de l’offre, alors que le mot tourisme implique de masse’,comportements suivistes et déplacements absurdes. Et il pose avec humour une question pour conclure : « Décidons-nous d’attendre l’avion électrique et le paquebot à voiles pour le grand public d’ici 15 ans avant de renouer avec le grand international ? Réfléchissons ensemble… »

L’an zéro du tourisme. Jean Viard – David Médioni aux Editions de l’Aube (04 90 07 46 60)


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

À Goult, 2 temps en temps propose de louer une mobylette pour aller découvrir le Luberon autrement. Fondée par Laurent Boissy, l’entreprise offre l’occasion de replonger dans le passé tout en découvrant le territoire tel qu’il est aujourd’hui.

À Goult, les moteurs des mobylettes rugissent alors qu’un petit groupe s’apprête à partir à la découverte des secrets du Luberon. Non loin de là, Laurent Boissy, fondateur de 2 temps en temps, la société de location de mobylette et d’organisation d’excursions autour du Luberon, les observe et s’assure que les aventuriers partent sans encombre.

Ouvert seulement depuis trois mois, 2 temps en temps attire déjà de nombreux touristes, mais pas seulement. Si Laurent a déjà confié ses mobylettes à des Australiens, des Suisses ou encore des Américains, elles sont très souvent louées par des Français. « Il y a beaucoup de personnes venant de départements autour du Vaucluse qui ne connaissent pas le Luberon et qui viennent le découvrir à mobylette », explique Laurent Boissy.

Une idée née d’une passion

Avant d’en faire un réel business, la mobylette représentait une passion pour Laurent. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vu une mobylette dans les garages de mon père ou de mon grand-père », développe-t-il. C’est donc trois générations de passionnés qui ont conduit Laurent à baser son entreprise autour du véhicule. Depuis son adolescence, le jeune homme de 28 ans monte régulièrement sur une mobylette pour faire un tour du village où il a grandit et où il a implanté son entreprise, Goult.

« Je voyais que ça attirait beaucoup, que les Goultois et les touristes étaient toujours très intrigués, c’est là que l’idée de 2 temps en temps a commencé à germer. »

Laurent Boissy

C’est lors d’un voyage en Asie que son idée se concrétise. Pendant son année au Vietnam, Laurent découvre une partie du pays à moto. « C’est une façon complètement différente de découvrir un territoire par rapport à ce qu’on a l’habitude de faire », justifie-t-il. Si les touristes qu’accueille le Luberon ont plutôt l’habitude de louer des vélos pour découvrir les paysages vauclusiens, 2 temps en temps propose une expérience différente, et qui pourtant, s’en rapproche.

Des excursions pour tous

Laurent Boissy loue en tout 16 mobylettes de 50cm³ qui ont entre 40 et 60 ans. Elles ont la même base qu’un vélo, c’est-à-dire qu’elles nécessitent de pédaler mais seulement pour donner l’impulsion au départ et en montée. L’accélération et le freinage, eux, sont un petit peu différents du vélo, mais les mobylettes restent accessibles à tous. « J’ai eu beaucoup de retours de personnes qui n’en avaient jamais fait et qui m’ont dit que la prise en main était très rapide et facile », explique le passionné de mobylettes.

« Ce sont des pièces de collection, je fais de la location mais je pourrais faire un petit musée. Elles sont authentiques, même la peinture n’a pas été refaite. »

Laurent Boissy

Ainsi, les clients peuvent se lancer sans crainte sur les petites routes du Luberon. Pour ce faire, plusieurs formules s’offrent à eux. Ils peuvent choisir l’offre découverte de 2h30 à 40€ par personne ou l’offre demi-journée de 4h à 60€ par personne, qui sont les deux formules les plus populaires. Pour les plus aventureux, il est possible de partir toute une journée de 10h à 18h pour 90€ par personne. Il est également possible de louer une mobylette à l’heure à partir de 20€ par personne. Laurent peut aussi établir un itinéraire personnalisé sur devis. « Je m’adapte aussi à la période, explique Laurent. En juin, par exemple, c’était le pic de floraison des lavandes, donc je proposais une excursion ‘Sunset’ où les clients pouvaient se balader tranquillement jusqu’à arriver au milieu des champs de lavandes pile à l’heure pour observer le coucher du soleil. »

La mobylette était très populaire des années 1960 aux années 1990. Aujourd’hui, beaucoup de collectionneurs la chérissent encore. ©Vanessa Arnal

Un lieu convivial

Si le local de 2 temps en temps abrite les 16 mobylettes et contient le garage où Laurent effectue ses réparations, il peut également faire office de lieu de rencontre et de partage. Sur place, il est possible de commander une boisson et de quoi grignoter, puis de s’installer sur la terrasse aménagée, même si l’on ne loue pas de mobylettes.

De plus, l’entreprise organise un afterwork tous les jeudis de 19h à 22h durant la saison estivale avec un food truck sur place. L’occasion idéale pour tous les propriétaires de mobylettes de se réunir, mais aussi à ceux qui n’en ont pas de passer un bon moment dans une ambiance guinguette au milieu de véhicules anciens.

La sécurité avant tout

Si dans la vie de tous les jours, la mobylette peut être conduite dès 14 ans, à 2 temps en temps, il faut avoir 18 ans minimum, et détenir le Brevet de sécurité routière (BSR) ou le permis B. Une application a été créée pour l’entreprise afin que les clients partent de façon autonome. Dans cette application, les touristes trouvent un GPS avec leur itinéraire déjà prêt, mais également un bouton SOS, en cas d’accident, de crevaison ou autre. Laurent, qui reste au local, est toujours prêt à répondre à cet appel en cas de besoin de dépannage.

« J’aime dire que la mobylette est une vieille dame, il faut y faire attention pour qu’elle vous ramène sain et sauf au point d’arrivée. »

Laurent Boissy

Même si la prise en main du véhicule est relativement facile pour les amateurs comme pour ceux qui ont déjà de l’expérience, Laurent ne lésine pas sur les consignes de sécurité. Avant chaque départ de groupe, il prend en général 30 minutes pour bien expliquer tout ce qu’il y a à savoir sur la sécurité. Il organise ensuite une petite initiation sur le parking devant le local pour observer le comportement des clients, mais surtout voir s’ils sont à l’aise. « Si je remarque qu’une personne n’est pas vraiment à l’aise, je lui conseille de ne pas faire l’excursion, pour éviter tout accident », explique le fondateur de 2 temps en temps.

Laurent vérifie quotidiennement les véhicules afin d’assurer la sécurité de ses clients. ©Vanessa Arnal

L’impact environnemental

De nos jours, lorsque l’on crée une entreprise, la question de l’empreinte carbone prend une place primordiale. À quel point la mobylette, qui est un véhicule à essence, est-elle polluante ? « Il faut analyser sur le long terme, de sa fabrication à sa fin de vie », explique Laurent. Si on compare la mobylette avec le vélo électrique, qui est très prisé par les touristes, sur l’instant T, bien entendu, la mobylette va être plus polluante puisqu’elle contient de l’essence. De tous les moteurs, celui de la mobylette est celui qui pollue le moins avec une consommation de 2,5L d’essence pour 100km. Si on compare les deux véhicules de leur conception à leur fin de vie, l’argument change.

À la conception, la mobylette n’émet pas de pollution, contrairement au vélo électrique, puisque c’est un véhicule qui n’est plus fabriqué depuis le début des années 2000. Laurent rachète les mobylettes d’occasion, il fait donc du recyclage. En ce qui concerne la fin de vie, si la mobylette est quasiment composée à 100% de métaux recyclables, mise à part les pneus, le vélo électrique, lui, ne pourra être recyclé qu’en partie. Sa batterie pose notamment problème puisqu’aucune solution n’a encore été trouvée pour la recycler entièrement. « Les deux arguments se discutent, conclut Laurent. Sur le long terme, il n’y a pas de grand gagnant, on pourrait dire qu’ils sont à égalité. »


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Luberon.fr, le guide touristique vauclusien lancé en 2013 par l’agence web pertuisienne UP’nBoost, vient d’annoncer deux nouveaux partenariats avec les offices de tourisme du Pays d’Apt et de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Ces deux nouveaux partenaires viennent s’ajouter à l’office de tourisme Destination Luberon Cœur de Provence qui s’était allié à Luberon.fr l’année dernière. L’objectif de ces rapprochements est de multiplier l’offre touristique et d’étendre le rayonnement du Luberon. Avec l’intégration des offices de tourisme cumulée à l’influence digitale de Luberon.fr, les quatre entités (Luberon.fr, Destination Luberon Cœur de Provence, Pays d’Apt Luberon Tourisme et Isle-sur-la-Sorgue Tourisme) visent les 3 millions de visiteurs sur l’ensemble des sites Internet du réseau et 1 500 000 touristes touchés, et ce, dès cette année.

Un projet déjà bien en place

Avec ce premier partenariat mis en place l’année dernière avec Destination Luberon Cœur de Provence, Luberon.fr a déjà pu constater des résultats. « Nous nous attendions, avec ce partenariat, à atteindre le million de visiteurs en ligne sur notre réseau de diffusion, explique Gaël Minier, responsable éditorial du guide touristique. Un objectif atteint et largement dépassé car nous avons touché 1 134 000 visiteurs. »

Le projet commun de faire briller le territoire a donc déjà fait ses preuves, mais avec l’adhésion des offices de tourisme du Pays d’Apt et de l’Isle-sur-la-Sorgue, tous voient encore plus loin. « Nous désirons tous nous engager dans une démarche mutualisée, efficiente et ouverte afin d’offrir à notre destination touristique une caisse de résonance inégalée sur Internet », ont ajouté Franck Delahaye, Ludovic Laffitte et Xavier Feuillant, respectivement directeur de l’office de tourisme Destination Luberon Cœur de Provence, directeur de l’office de tourisme du Pays d’Apt et directeur de l’Isle-sur-la Sorgue Tourisme.

Le plan d’actions en route

Afin d’augmenter le rayonnement du Luberon et de stimuler les effets des partenariats au maximum, Luberon.fr a élaboré un plan d’actions opérationnel sur trois ans. Sur sept actions listées, cinq sont déjà engagées depuis l’année dernière : l’intégration des données touristiques des acteurs locaux sur Luberon.fr, la mise en avant des acteurs locaux sur Luberon.fr, la mise en place d’une régie publicitaire commune sur l’ensemble du réseau, la coordination des communications ‘Promotion de territoire’, et la promotion des billetteries de la destination sur Luberon.fr.

Ainsi, deux actions sont encore à mettre en route : permettre aux acteurs locaux de modifier et faire vivre la partie qui les concerne sur Luberon.fr, et l’harmonisation des tarifs entre les différents acteurs. L’entrée en jeu des offices de tourisme de l’Isle-sur-la-Sorgue et du Pays d’Apt devrait permettre de faire évoluer davantage ce plan d’actions.

Un partenariat qui profite à tous

Si ce rapprochement entre les quatre entités permet à Luberon.fr de proposer une offre plus variée aux touristes, il profite également aux trois offices de tourisme. En effet, chacun peut s’enrichir des idées des autres membres du projet.

Cette coalition leur permet donc de grandir ensemble mais aussi de façon individuelle puisque chaque acteur co-construit sa présence digitale, mutualise ses compétences et ses ressources, augmente sa visibilité et son influence digitale, diversifie ses sources de revenus, développe son nombre d’adhésions en ciblant un territoire plus large.

V.A.


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Le site PAP (De Particulier à particulier) vient de dévoiler une étude* sur les réservations et les tendances pour l’été 2022. Il y apparaît que le Vaucluse est le département français qui enregistre la plus forte hausse (+51,6%) des demandes de réservations pour la période du 1er juillet au 31 août 2022 par rapport à la même période en 2019.
Dans ce classement (voir tableau ci-dessous), le Sud-Est est à la fête puisqu’il ‘truste’ les première place. Seule la Dordogne (10e avec +11,8%) joue les trouble-fêtes dans ce top 10 où nos voisins de l’Ardèche (3e avec +37,8%), de la Drôme (4e avec +24%), des Bouches-du-Rhône (5e avec +22,5%) et du Gard (6e avec +21,2%) se distinguent également. La Drôme présente également le plus fort taux d’occupation de France, enregistré au 31 mai, avec 79%.
Dans le même temps, les départements de la façade ouest pâtissent de leur météo de l’an dernier. Les 10 départements ayant le plus chuté en termes de demandes de réservations sont ainsi tous situés sur le littoral ouest. Et ce sont deux départements normands qui enregistrent les plus fortes baisses : le Calvados avec -25,9% et la Manche avec -20,2%.

Cap vers le soleil
La météo particulièrement maussade durant l’été 2021 semble avoir incité les Français à privilégier les destinations au soleil. Ce n’est donc pas un hasard si la Côte-d’Azur (+30,6%), la Corse (+20,3%) et le Languedoc (+7,5%) affichent les plus fortes progressions régionales.
Côté campagne, la demande est en hausse de +22,1% par rapport à 2019. Une progression qui n’est cependant pas homogène. Là encore, c’est le désir de soleil qui a dicté les choix de destinations, ce qui explique les très bons résultats des départements du quart Sud-Est.
Ainsi, si la Dordogne conserve sa première place du classement en termes de volumes de réservations, elle est désormais talonnée par le Vaucluse. Arrivent ensuite l’Ardèche, le Lot et la Drôme.

Des tarifs proches de la Côte d’Azur
Avec un prix moyen de 1 848€ la semaine pour une maison, le Vaucluse affiche également les tarifs les plus élevés des ‘destinations’ à la campagne. Loin devant la Drôme (1 538€ la semaine de location), l’Ardèche (1 214€), la Dordogne (1 138€) et le Lot (1 074€). Le Vaucluse est aussi le département où les prix ont le plus flambé : +11,9% par rapport à 2021.
De quoi afficher des tarifs supérieurs aux locations de maisons dans toutes les régions de montagne est de n’être devancé, pour les zones littorales, que par la Côte d’Azur (2 078€) et la Corse (1 961€).

Covid, présidentielle, Ukraine… l’actualité a influencé le niveau des réservations
« Accusant un léger retard, à la fin du mois de janvier, par rapport à 2019, les demandes de réservations ont dépassé celles de 2019 suite aux annonces gouvernementales sur la levée progressive des restrictions sanitaires, explique de Particulier à particulier. Ce qui a permis aux Français qui avait du mal à se projeter pour l’été, à commencer à organiser leurs vacances. Cette embellie n’aura été que de courte durée, car dès la première semaine de mars 2022, on a assisté à une chute des réservations dans la foulée des premières hausses spectaculaires des prix de l’essence, consécutivement à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. S’en est suivie une période d’incertitude, entretenue par l’élection présidentielle. Il aura donc fallu attendre la semaine de l’entre-deux tours de l’élection et la publication de plusieurs sondages donnant un écart plus marqué qu’au soir du second tour, entre les deux candidats finalistes, pour que la demande reparte. »
Au final, malgré ces événements, le niveau de réservations global en France au 31 mai affiche une progression de +2,6% par rapport à 2019, notamment grâce un niveau de réservations très élevé en mai.

Il n’y en aura pas pour tout le monde
A ce jour, le taux moyen d’occupation pour l’été 2022 s’élève à 63,6%. « Le choix commence à s’amenuiser, prévient papvacances.fr. Ceux qui n’ont pas encore pris leurs dispositions, s’ils veulent avoir plus de choix de destinations, devront se reporter sur les extrémités de l’été. A savoir début juillet et fin août. »
Dans le détail, se sont surtout les semaines du 30 juillet (79%), du 6 août (86%) et du 13 août (78%) qui présentent les plus forts taux d’occupation. Enfin, selon les types de zones, le niveau d’occupation reste homogène – mer (65,1%), étranger (64,7%), campagne (64,5%) – à l’exception de la montagne (49,9%) qui présente un écart important.

*Etude basée sur 194 616 demandes de réservations effectuées via le site PAP Vacances** entre le 1er janvier et le 31 mai 2022 pour la période du jeudi 1er juillet au 31 août 2022 comparées aux réservations enregistrées sur la même période de 2019 et aux tarifs de la même période en 2021.
** Pour les locations de vacances, PAP a créé en 2001, papvacances.fr. Avec 92 millions de pages vues par an, PAP Vacances est devenu l’un des sites leaders des locations saisonnières en France.


La France reste la première destination touristique malgré la pandémie

Le département de Vaucluse apparaît en 4e position du top 10 des départements affichant les plus haut revenus pour les hôtes du patrimoine Airbnb. Créée ce mois-ci par la plateforme de location d’hébergement touristique chez les particuliers, la catégorie ‘patrimoine’ correspond aux logements d’intérêts historiques datant du XIXe siècle au moins. Une offre Airbnb qui regroupe actuellement plus de 4 000 hébergements en France.
« Ces dernières années, les habitudes de voyage ont évolué : de plus en plus de visiteurs se rendent dans des destinations moins peuplées et souhaitent découvrir le monde rural et le patrimoine local, explique la plate-forme créée en 2007 à San Francisco. S’inscrivant dans cette tendance et souhaitant rééquilibrer les voyages en faveur des destinations moins touristiques, Airbnb s’est associé à l’Association des maires ruraux de France afin de promouvoir l’incroyable diversité des sites historiques en France. »

Opportunité économique et revenu vital
Cette catégorie ‘patrimoine’ suscite un grand intérêt auprès des voyageurs avec des taux de réservation en 2021 en hausse de +65% par rapport à 2019 (avant le Covid). Elle semble constituer aussi une véritable opportunité économique : les hôtes de logements du patrimoine en France ont gagné plus de 5 300€ en 2021, contre 3 800€ pour les autres hôtes de l’Hexagone.
Le classement des départements par revenus généralement constatés en 2021 est dominé par la Gironde, la Dordogne et le Calvados. Echouant au pied du podium, le Vaucluse est ensuite suivi par la Seine-Maritime, l’Indre-et-Loire, le Gard, la Charente-Maritime, la Saône-et-Loire ainsi que les Alpes-Maritimes.
« Il s’agit d’un revenu vital pour les hôtes et leurs familles, qui les aide à couvrir les frais d’entretien élevés et à préserver leurs demeures familiales pour les générations à venir », explique Airbnb.

Le Vaucluse et le Gard à la fête
Le Vaucluse est également présent dans le top 10 du nombre de logements puisqu’il figure en 6e position derrière la Dordogne, la Gironde, l’Indre-et-Loire, le Calvados et l’Aude. Il devance ensuite le Lot-et-Garonne, l’Hérault, le Maine-et-Loire et le Gard qui clôture ce classement.
Enfin, concernant les 10 logements ‘patrimoine’ les plus plébiscités, le Moulin des Roberts à Gordes se classe en 8e position. Devant on trouve également un chalet en pierre dans un château de à Saint-Victor-la-Coste, dans le Gard à côté de Lirac, en 6e position ainsi qu’une bastide à Aix-en-Provence (4e position).

Soutien au patrimoine rural
Avec un don de 5,6M€, Airbnb est devenu le principal mécène du programme ‘Patrimoine et Tourisme local’ de la Fondation du patrimoine. Dans le cadre de ce programme, la Fondation soutiendra jusqu’à 200 projets de restauration d’édifices publics et privés dans toute la France rurale.
« L’engagement d’Airbnb en faveur du patrimoine rural en France, combiné aux retombées économiques des voyages sur la plate-forme, contribue
à un renouveau sans précédent du monde rural, se félicite Airbnb. Les premiers bénéficiaires de cette dynamique sont les habitants de ces territoires, qui avaient jusqu’alors été privés des retombées du tourisme. »

https://echodumardi.com/tag/tourisme/page/7/   1/1