Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
Malgré les JO à Paris, l’inflation, la crise politique induite par la dissolution surprise, « Les clientèles française et internationale ont été fidèles au rendez-vous du Vaucluse » explique Pierre Gonvalvez, le président de Vaucluse Provence Attractivité (VPA). « Beaucoup de Parisiens ont été attirés par le climat, l’art de vivre, le patrimoine ». Sur le podium, parmi les 43% de visiteurs étrangers (+3%), le trio gagnant sont la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, viennent ensuite les Suisses et les Britanniques.
Cette fréquentation stable se vérifie dans la plupart des territoires vauclusiens, seuls le Luberon et le Grand Avignon sont en légère progression grâce aux festivals. D’ailleurs les professionnels du tourisme sont 66% (contre 70% l’an dernier) à reconnaître avoir connu une bonne fréquentation de leurs établissements.
Cela s’explique par la renommée du département, son attractivité, la richesse de ses propositions culturelles, patrimoniales, oeno-touristiques, ses paysages, ses saveurs, son côté nature, ses randonnées et ses vélo-routes.
Entre le 1er janvier et le 31 août, on a enregistré + 4% de séjours et VPA compte bien faire fructifier cette progression à la rentrée avec une campagne sur le tourisme durable baptisée « Changez de plan! Explorez le Sud autrement! » un partenariat avec la Région Sud. Et au coeur de la Semaine de la Mobilité (15-22 septembre), sont ciblés la promotion des déplacements doux en train et les hébergement écolabellisés pour rallonger la durée des séjours. Parmi les destinataires privilégiés, les seniors adeptes d’activités éco/slow, sans voiture, à vélo, en bus et en train, attirés par l’oeno-tourisme, la gastronomie et l’art de vivre de Vaucluse.
Prochaine opération : le 7 octobre « EducTour buissonier entre Le Lac des Monteux et la Via Venaissia pour découvrir les aménagements sécurisés pour les 2 roues et les itinéraires cyclables. Mais, tout au long de l’année, le Ventoux, le Luberon, les Dentelles de Montmirail, la forêt des cèdres, les champs de lavande, le sentier des ocres et le tour des villages perchés vous attendent.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
La Vendée ne résume pas seulement à ses plages de sable fin, ses îles ou encore à un célèbre parc de loisirs. En dehors de ces sentiers battus, se nichent quelques pépites plus discrètes qui méritent aussi le détour. Partons ensemble à travers le département, sillonner les rues des plus beaux villages vendéens.
Commençons notre balade à l’ouest de la Vendée, à vingt minutes de la mer. Ancienne île nichée au cœur du Marais breton, Sallertaine est la seule commune de Vendée labellisée « Ville et métiers d’art ». Son village d’artisans regorge de métiers d’art traditionnels et contemporains. Entrez dans l’une des vingt-cinq échoppes qui bordent ses ruelles pittoresques et découvrez ici une grande variété de savoir-faire : verre soufflé, céramique, bijoux d’arts en métal précieux ou végétal, émail, vitraux… Reprenez ensuite votre visite et laissez-vous séduire par le charme bucolique de Sallertaine et de son riche patrimoine : l’église romane Saint-Martin, monument emblématique de la commune ; la bourrine à Rosalie, témoignage de l’habitat traditionnel maraîchin ; ou encore ses canaux sinueux, véritable petite Venise vendéenne. Profitez enfin de la douceur d’une soirée d’été pour une balade en canoë. En 2024, Sallertaine a terminé à la sixième place du Village préféré des Français.
Notre coup de cœur : le Moulin de Rairé. Édifié au milieu du XVIe siècle, il est le seul moulin de France à n’avoir jamais cessé de tourner au vent depuis sa création. À visiter tous les jours de 14h à 18h sauf le samedi, jusqu’au 30 septembre.
Apremont, forteresse médiévale traversée par la Vie
Reprenons ensuite notre route sur une trentaine de kilomètres, direction la petite cité de caractère d’Apremont, au sud-est de la ville de Challans. Campée sur un éperon rocheux situé sur une ancienne voie romaine, cette place forte est peuplée dès l’Antiquité. Traversé par le fleuve côtier la Vie, le village est dominé par son château. Édifiée à partir du XIe siècle, cette forteresse médiévale fut transformée en logis à la Renaissance, en ferme à l’époque contemporaine, et accueillit la mairie de la fin des années 1960 jusqu’en 2019.
Continuez votre promenade et enjambez le ruisseau de la Tuderrière via son pont mégalithique également appelé le « petit pont gallo-romain ». Avant de partir, faites un petit détour via le manoir médiéval de la Tuderrière et le château Renaissance de l’Audardière, deux témoins du riche patrimoine historique et architectural de la cité.
Notre coup de cœur : la plage artificielle aménagée au niveau du barrage, en bas de la commune. L’été, de nombreuses activités nautiques y sont proposées : canoë, pédalo, bateau électrique ou téléski nautique bi-poulie.
Direction ensuite le Bocage vendéen, au nord-est du département, à seulement dix minutes du Puy du Fou. Couronnée du label « Petites cités de caractère », Mallièvre est située sur un escarpement rocheux au-dessus des eaux vives et tourbillonnantes de la Sèvre Nantaise. Avec ses hauts murs de pierre sèche, ses rocailles fleuries et ses venelles, la plus petite commune de Vendée possède un charme bucolique certain qui se prolonge le long de ses coteaux. Place forte médiévale, enjeu de nombreuses conquêtes, Mallièvre est une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dès le XVIIe siècle, le travail du lin, du chanvre, de la laine et du coton assurent la prospérité de la cité. Au milieu du XIXe siècle, la commune compte jusqu’à quatre-vingts tisserands-caviers. Mais la Révolution industrielle provoque la mécanisation des métiers et les Malliévrais se retrouvent à l’usine, de l’autre côté de la Sèvre.
Notre coup de cœur. Rien de mieux que de se perdre dans les ruelles de Mallièvre et de finir son parcours sur le chemin de la poterne. Niché dans le contrebas du village, ce sentier offre une magnifique vue sur le site hydraulique de la Sèvre et sur l’usine de textile dont l’architecture date du XIXe siècle.
Destination le sud Vendée, à la découverte d’une autre petite cité de caractère, Vouvant. Fondée au début du XIe siècle, au cœur d’un site naturel exceptionnel, la commune est bercée par la légende de la fée Mélusine. L’ancêtre des comtes de Lusignan aurait donné, en une nuit, un château au village. De cet édifice ne reste que le donjon appelé Tour de Mélusine. Haute de 36 mètres, elle offre une vue imprenable sur les environs. Profitez également de votre excursion pour visiter l’église romane, classée monument historique depuis 1840, et sa nef Théodolin, la partie la plus ancienne de l’édifice. En 2014, Vouvant a été classé huitième Village préféré des Français.
Notre coup de cœur : la forêt de Mervent-Vouvant. D’une superficie de 5 500 hectares, c’est le plus grand massif forestier de Vendée. Traversé par un grand nombre de ruisseaux et deux rivières, la Mère et la Vendée, il s’étend sur neuf communes. Au cœur de cette immense échappée verte, promenez-vous à pied, en VTT ou à cheval. Ou louez un bateau électrique, un paddle ou un canoë pour profiter au fil de l’eau des paysages remarquables autour du lac de Mervent.
Terminons notre parcours avec Nieul-sur-l’Autise qui, depuis 2019, a rejoint la nouvelle commune de Rives-d’Autise. Cette petite cité de caractère se situe au sud de Vouvant, aux portes du Marais poitevin. Implanté au bord de l’Autise, le village doit en partie son développement à cette rivière. Le premier moulin à eau y fut construit en 1728. On y produisait de la farine pour le pain et l’alimentation des bêtes. La commune compta jusqu’à huit moulins. Celui de la Maison de la Meunerie fonctionne toujours.
Notre coup de cœur : l’abbaye Saint-Vincent. Fondée au milieu du XIe siècle, elle s’élève au cœur du bourg. Lors de sa création, elle bénéficie de la protection des ducs d’Aquitaine et obtient le statut d’abbaye royale en 1141 grâce à Aliénor, alors reine de France. Malmené par les guerres de Religion, ce joyau architectural est rénové au début du XVIIe siècle. Son jardin de plantes médiévales est de toute beauté, tout comme son cloître roman, le seul de tout l’Ouest encore intact.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
Tout à l’Est du département de la Moselle, la ville de Bitche est connue pour sa citadelle. Se dressant sur un promontoire rocheux, surplombant la cité, elle possède une longue histoire, reflet de son importance stratégique et militaire au fil des siècles. Propriété de la ville depuis 1960, dotée de musées et de parcours informatifs, elle attire de nombreux visiteurs tous les ans.
La citadelle de Bitche, dont l’allure puissante domine la ville de 1500 habitants, semble posée sur son rocher depuis des siècles. Les visiteurs la découvrent d’en bas, tout en longueur, et y devinent les tracés caractéristiques de l’architecte de Louis XIV, le célèbre ingénieur militaire Vauban, son concepteur. Témoin des grands tournants de l’histoire, de la Révolution française jusqu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale en passant par la guerre franco-prussienne de 1870, la citadelle est devenue gardienne de la mémoire.
La structure actuelle date en grande partie du XVIIᵉ siècle. Elle a été significativement reconstruite et fortifiée par Vauban donc. Les travaux par lui décidés ont transformé la citadelle en une forteresse redoutable capable de résister aux sièges et aux attaques. La citadelle possède des murs épais, des bastions et des douves, toutes caractéristiques de l’architecture militaire de cette époque. Ces éléments étaient conçus pour offrir une capacité de défense maximale contre les attaques d’artillerie et d’infanterie. Une des caractéristiques notables du site est son vaste réseau de galeries souterraines. Ces tunnels étaient utilisés pour stocker des provisions, loger des troupes et comme moyen de communication pendant les sièges.
C’est au cours de la Révolution française que la citadelle fut pour la première fois soumise à l’épreuve d’un assaut militaire. Mais elle est particulièrement connue pour son rôle lors de la guerre franco-prussienne, de 1870-1871. La forteresse a en effet résisté à l’armée prussienne pendant plusieurs mois, endurant un siège prolongé avant de capituler finalement. Cet épisode témoigne de la solidité de ses fortifications et de la détermination de ses défenseurs. Durant la guerre de 1870, sous les ordres du commandant Teyssier, la citadelle résista au siège le plus long de son histoire et notamment à trois bombardements meurtriers. Aujourd’hui, un parcours cinématographique retrace l’histoire de ces valeureux résistants pendant les 230 jours de siège. Cette fiction dans laquelle François Cluzet campe le rôle de Napoléon III a réuni près de 700 figurants sur un tournage en 2005.
Mais l’histoire ne s’arrête pas après la Guerre de 1870 et l’Annexion. Le territoire de l’actuel département de la Moselle étant devenu allemand à partir de 1871, une garnison allemande prit possession de la place de Bitche jusqu’en 1918, date du retour à la France. Perdant peu à peu son intérêt militaire face à l’évolution de l’artillerie, la citadelle fit l’objet de quelques réaménagements à la fin du XIXᵉ siècle, visant notamment au blindage des superstructures. Durant la Première Guerre mondiale, elle n’eut pas à souffrir des combats. La Seconde Guerre mondiale et les bombardements des Alliés de 1944-1945 sonnèrent pourtant définitivement la fin de l’exploitation militaire de la forteresse.
La commune de Bitche a acquis la citadelle en 1960 en vue de la conserver et d’en valoriser l’intérêt patrimonial. Classée monument historique depuis 1979, elle est conservée pour rappeler que la paix ne s’est finalement imposée qu’au prix de douloureuses épreuves. Plus récemment, les lieux ont été aménagés et dotés de parcours interprétatifs particulièrement intéressants, déployés entre musées, ressources audiovisuelles et équipements interactifs. Dans le dédale des galeries, les visiteurs sont plongés en un instant dans l’histoire de ce siège étonnant et passionnant. À l’extérieur, au sommet de la rampe, une belle vue panoramique sur la ville et collines des Vosges du Nord s’offre à eux. Tout au long de l’année, des visites guidées, des reconstitutions historiques et divers événements font de la citadelle un lieu particulièrement prisé des passionnés d’histoire.
La citadelle est ouverte jusqu’au 13 octobre 2024.
Horaires de mars à juin et septembre-octobre, en semaine : Ouverture : 10h Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 16h30 Fermeture complète : 18h
Dimanche, samedis et jours fériés, et période juillet-août : Ouverture : 10h Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 17h Fermeture complète : 18h
Adulte tarif normal : 11€ Voir sur place pour tarifs réduits, groupes.
Un Jardin pour la Paix
Au pied de citadelle de Bitche, il faut absolument visiter le Jardin pour la Paix, qui est un havre de fraicheur et de couleurs. Créé il y a 22 ans, il est installé dans un endroit emblématique, au pied de la citadelle, haut-lieu de la Guerre de 1870. Aux pierres grises, aux hautes murailles, au passé militaire de la forteresse, il oppose le calme, la gaieté, les couleurs. Avec ses installations amusantes, ses parterres de plantes aromatiques, de longues étendues de verdure, ses cabanes dans les arbres, ses ponts suspendus, ses décorations originales en mode « années 50 », c’est un lieu insolite qui plaira aux petits pour pouvoir gambader à loisirs et aux grands pour son côté « vintage ». Le bâtiment de réception, joliment baptisé « L’Accueillette », abrite une cafétéria et une boutique des jardiniers.
Ouvert du dernier dimanche d’avril ou premier dimanche d’octobre. Entrée adulte : 6€.
À 15 kilomètres au nord-est de Bitche, il est aussi un bel endroit à découvrir, mais complètement naturel cette fois, c’est le Rocher de l’Altschlossfelsen, le « Rocher du Vieux Château ». Sur un peu plus d’un kilomètre se dresse là une véritable curiosité géologique, une barrière de grès rougeâtres, parsemée de strates, de piliers, de colonnes, de cavités. Autant d’éléments sculptés par le vent, le gel, l’eau, le temps. Le Rocher de l’Altschlossfelsen est situé sur la frontière avec l’Allemagne, tout près de la petite commune de Roppeviller, toujours en Moselle. Nous sommes là sur le domaine du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, et les falaises y constituent un magnifique décor naturel, à l’étonnante couleur rose-rouge. D’où son surnom de « Petit Colorado Lorrain », alors que ce nom est impropre puisque ceux qui arpentent l’endroit sont alors bien outre-Rhin. Le site est d’ailleurs bien mieux connu par nos voisins allemands, beaucoup moins par les Mosellans. Même si les photos sur les réseaux sociaux contribuent désormais à sa renommée.
Pour y accéder en voiture depuis la France, le stationnement se fait dans le village de Roppeviller. Un plan de situation près de l’église renseigne sur le chemin à prendre, un sentier de 2 km balisé par le Club Vosgien. Attention, le tracé fait arriver les marcheurs en haut des rochers. Il faut les contourner sur la droite, redescendre, pour admirer ces incroyables falaises.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
Sans doute dopée par le passage de la Flamme Olympique et le concert de Bob Sinclar le 19 juin, la Cité des Papes reste une valeur sûre pour les amateurs de culture, d’histoire et de patrimoine.
En juillet 2024, 155 622 billets payants ont été enregistrés par Avignon Tourisme, contre 147 148 l’an dernier. Pour le Pont, la fréquentation a légèrement baissé, passant de 71 478 à 69 000. L’expo de street-art Miss Tic, mi-poésie urbaine, mi-activisme artistique, inaugurée le 27 juin et qui se poursuit jusqu’en janvier, a déjà séduit 121 396 visiteurs.
En 2023, Eva Jospin avait fait carton-plein avec son expo ‘Palazzo‘ et son défilé permanent de 457 000 esthètes devant ses imposantes créations. Nul doute que ce mois d’août fera également le plein avec une météo au beau fixe. Au parking du Palais des Papes, sur 776 places disponibles, il n’est pas rare de faire la queue et d’attendre que sorte un véhicule pour se garer. Ce qui devrait ravir commerçants, artisans, bistrotiers, glaciers et restaurateurs d’Avignon, mais aussi responsables de musées et de cinémas.
Premièrement, Luberon Sud Tourisme, qui a eu pendant longtemps un statut associatif, a cette année intégré Cotelub et sa gestion se fait désormais en régie. Un changement conséquent d’un point de vue administratif pour l’office de tourisme qui dispose dorénavant de nouvelles perspectives en matière de promotion du territoire.
Pour s’adapter à ce changement, Luberon Sud Tourisme est en train de restructurer ses équipes. C’est notamment dû au départ des chargées de communication et de commercialisation touristique, mais aussi au décès soudain et tragique de Stéphane Kocyla, qui était photographe et community manager pour l’office de tourisme. C’est désormais Charlène Bender qui s’occupe de la communication de Luberon Sud Tourisme, et le recrutement de nouveaux collaborateurs est en cours.
L’année 2024 a aussi été marquée par la fermeture des deux bureaux d’accueil de l’office de tourisme situés à La Tour d’Aigues et Cucuron due à des travaux ayant un impact significatif sur la fréquentation, mais aussi à une panne électrique qui a duré plusieurs semaines et qui a nécessité que les équipes déménagent dans les locaux de Cotelub. Pour pallier ces fermetures, un bureau d’accueil provisoire a ouvert à l’étang de La Bonde.
Malgré ces difficultés et imprévus, l’office de tourisme du Sud Luberon se sent prêt à préparer une prochaine saison exceptionnelle. « Notre engagement envers la promotion de notre territoire et le soutien à nos partenaires reste inébranlable », soutient Luberon Sud Tourisme.
L’office de tourisme explore plusieurs options afin d’ouvrir de nouveaux bureaux d’accueil permanents dans des lieux stratégiques dans le but d’accueillir et de renseigner au mieux les visiteurs. Luberon Sud Tourisme souhaite se concentrer sur une vision stratégique qui mettra en valeur le patrimoine de son territoire et renforcera son attractivité touristique. « Nous vous encourageons à nous faire part de vos idées, de vos questions et de vos suggestions », conclut l’office de tourisme.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
Le Vaucluse est particulièrement connu à travers le monde par les pratiquants d’escalade pour le cadre et la qualité de ses sites. C’est pourquoi le Département souhaite développer cette activité en accompagnant davantage les acteurs et structures concernés.
En s’appuyant sur une commission partenariale qu’il anime et le Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires (PDESI) des sports de pleine nature, le Département de Vaucluse souhaite pérenniser et qualifier les nombreux sites d’escalade, en assurant la sécurisation et le partage des activités, allié au respect de l’environnement.
Les sites de Buoux et Saint-Léger-du-Ventoux représentent bien cette dynamique. Le site de Buoux compte près de 800 voies et est aujourd’hui réputé mondialement, depuis le boum de l’escalade sportive dans les années 80. Tout comme le site de Saint-Léger-du-Ventoux, qui est composé de près de 600 voies, où l’une des plus grosses performances mondiales féminines a été réalisée en 2022. Pour ce dernier, le Département a financé des panneaux d’information et de sensibilisation dans le cadre de la structuration de l’accueil.
Via le Centre Départemental de Plein Air et de Loisirs, le Département propose des activités d’escalade assurées par une équipe d’éducateurs sportifs diplômés à Pernes-les-Fontaines et Sault. En 2023, 1 077 personnes ont pu prendre de la hauteur en toute sécurité, s’initier aux différentes techniques d’escalade ou se perfectionner grâce à cette équipe d’éducateurs sportifs.
Des aides pour les structures
Les nombreux sites d’escalade en Vaucluse sont fréquentés toute l’année, notamment aux intersaisons. Ils participent ainsi au fonctionnement de l’économie locale et à l’attractivité touristique du territoire. C’est pourquoi le Département souhaite développer l’activité en proposant des aides aux structures qui encadrent la pratique de l’escalade et aux collectivités.
En 2024, le Département a subventionné des clubs, des associations, mais aussi des communes pour les aider à améliorer l’encadrement de la pratique de l’escalade :
Subvention au Comité Départemental des Clubs Alpins Français de Vaucluse pour la mise en œuvre
de son programme d’activités et l’achat de matériels : 2 150€
Subvention au club d’escalade Sensabloc à Carpentras pour l’achat de matériels : 750€
Subvention à l’association Aptitudes pour l’événement Escala Buoux : 2 500€
Subvention à la Ville d’Entrechaux pour la conception et l’installation de panneaux signalétiques sur le site des Trois rivières : 3 370€
Subvention à la Ville d’Oppède pour la conception et l’installation de panneaux signalétiques sur son site d’escalade : 8 645€
Subvention au Club Alpin Français Avignon et Vaucluse pour l’entretien et l’équipement des voies d’escalade des Dentelles de Montmirail : 1 500€
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Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
Sous l’impulsion de la Région Sud, les neufs Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpilles, Baronnies provençales, Camargue, Luberon, Mont-Ventoux, Préalpes d’Azur, Queyras, Sainte Baume et Verdon) travaillent conjointement depuis 10 ans pour être des destinations de tourisme durable et présenter une offre touristique responsable.
Le projet ‘Interparc tourisme’, né en 2014, permet de financer deux agents et un programme annuel d’actions visant la qualification, l’accompagnement, l’animation et la valorisation des professionnels de l’écotourisme. Pour célébrer ces dix années d’actions communes, la Commission Tourisme du Réseau des Parcs naturels régionaux de PACA s’est réunie au mois de juin à l’hôtel Le Mas des Grès à Lagnes.
Cet événement a été l’occasion de faire un bilan de la dernière décennie et d’aborder les perspectives pour celle à venir. Cette rencontre a rassemblé les présidents des Parcs, les élus en charge du tourisme, les directeurs et les chargés de mission tourisme. Aujourd’hui, la marque ‘Valeurs Parc naturel régional’, qui est un des principaux outils mis en place par le projet ‘Interparc tourisme’, compte 324 entreprises touristiques bénéficiaires en région. Cette marque certifie les valeurs des Parcs telles que l’attachement au territoire, la forte dimension humaine et sociale, et la préservation et valorisation des patrimoines. Elle porte la vision d’un autre modèle de société conciliant de façon plus harmonieuse les aspects écologiques, économiques et sociaux, pour assurer de façon durable le bien-être de tous au sein d’un territoire.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
C’est le créateur de cette maison d’édition, le sociologue Jean Viard, qui depuis un demi-siècle scrute nos us et coutumes, décrypte et dissèque nos dérives, qui préface ce livre et propose sa « Politique du voyage – Une menace – Des solutions ». Il le fait en une trentaine de pages, en amont de l’étude de Linda Lainé, rédactrice-en-chef du magazine L’Echo touristique.
Il commence par une provocation : « Il n’y a pas assez de touristes », quand les Vauclusiens patientent derrière des mobil-homes qui roulent à 20km/h dans la montée du Ventoux ou quand ils font la queue pendant de longues minutes, à Avignon, sur les bords du Rhône, au feu tricolore qui permet d’accéder au parking du Palais des Papes mais ne laissent passer que trois voitures à la fois sous un soleil de plomb pendant le ‘In’ ou le ‘Off’.
Jean Viard, poursuit : « Un milliard de frères Terriens seulement, franchissent une frontière chaque année. Ils étaient 60 millions en 1968. Je rêve qu’ils deviennent 3 milliards. Cette ouverture peut sembler à contre-emploi, pourtant, avant de débattre des impacts écologiques, culturels et sociaux des voyages, il faut rappeler que le voyage, dans nos sociétés moderne est ce qui fait de nous des citoyens de France. Auparavant, les sociétés et les nations se réunissaient par mondes religieux ou par empires, et on pouvait vivre des siècles sans connaître l’existence de l’Amérique ou de l’Afrique. »
Il poursuit : « Le voyage, la découverte de l’autre, de la diversité des cultures et des écosystèmes, c’est ce qui nous intègre à la société et au monde. Or c’est parce qu’on fera humanité commune qu’on gagnera la guerre climatique ». Il revient sur l’épisode pandémie de 2019. « 5 milliards d’hommes se sont battus ensemble pour vaincre le Covid. Chacun a modifié son comportement, moins voyagé, réorganisé des circuits économiques et on a pris conscience qu’on pouvait ensemble gagner une bataille planétaire. »
Parmi les conséquences du confinement, il cite quelques exemples : « On a enlevé un milliard d’enfants des écoles, 48% des Américains ont quitté leur emploi, 10% des Chinois ont divorcé, en France un million de couples se sont séparés, 25% des salariés sont passés ou télé-travail. D’innombrables urbains ont quitté la ville ou séjournent plus longtemps dans leur résidence secondaire et les Airbnb. » Bref, la pandémie a modifié notre regard, notre vie, notre façon de considérer le monde, la société a évolué.
Plus de tourisme mais moins de surtourisme
C’est à ce momen-là que Jean Viard explique sa démonstration , en soupesant le pourcentage entre risques et bénéfices. « Il nous faut plus de touristes si on veut créer une société unie, rassembler les groupes différents (d’origine, de culture, de revenus, de régions), il faut aider ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Or, 30 à 40% des Français ne voyagent pas, surtout les jeunes des ‘quartiers’ qui vivent cette astreinte à résidence comme une exclusion des valeurs communes ».
Mais pour éviter le surtourisme, la foule et les embouteillages quand on va à St-Tropez le matin et qu’on quitte la Madrague, le Musée de la Gendarmerie cher à Louis de Funès ou la Place des Lices dans la soirée, il faut ré-gu-ler, martèle-t-il. « Il faut diviser les flux par le numérique comme dans les Calanques où on retient son entrée sur internet pour visiter Sugiton à Marseille ou Sormiou à Cassis. Avant, 2 000 touristes venaient piétiner la flore chaque jour pour contempler l’imposant Cap Canaille, un massacre pour l’écosystème. Quel est le charme? On a limité à 400 personnes. Les gens sont heureux d’avoir accès gratuitement à un luxe et apprécier d’être peu nombreux à cet endroit de rêve. » Il faut étaler les vacances dans l’année, sur les quatre saisons.
« Le travail des professionnels du tourisme, c’est d’enrichir en culture, de créer la possibilité de rencontres avec l’art, la musique. Amener la culture dans des lieux de pratique populaire est un enjeu majeur. Les 7 millions de Français qui assistent aux festivals l’été ne sont pas toujours des gens qui vont au spectacle pendant l’année. » Non sans humour, Jean Viard cite un de ses confrères, Jean-Didier Urbain, le sociologue spécialiste du tourisme : « Il y a deux endroits de grande densité sur la planète : les cimetières et les plages. »
Dans sa préface, Jean Viard conclut : « La question qui nous est posée aujourd’hui est celle de notre capacité à construire un commun suffisamment fort pour gagner la bataille du bas carbone de l’industrie du vivant et de l’économie de la réutilisation. Un tourisme à réguler mais à protéger dans une civilisation du voyage et de la découverte. »
C’est alors que Linda Lainé entame sa démonstration : « Ils ont longtemps été désirés et choyés pour la manne qu’ils représentent, mais les touristes en rangs trop serrés ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New-York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et règlementent. Les populations locales se sentent asphyxiées. »
Alors que le 80ème Anniversaire du Débarquement de 1944 en Normandie, Le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques et les festivals sont des temps forts du tourisme cet été, que la France va attirer plus de 100 millions de visiteurs, le Vaucluse plus de 4 millions, la rédactrice-en-chef de L’Echo touristique, Linda Lainé, recommande d’être des « voyage-acteurs ». De participer à la préservation de l’environnement, à l’amélioration de la vie locale, à des années-lumière du tourisme prédateur. Quant à un tourisme « réparateur » laissant le lieu visité dans un meilleur état qu’à son arrivée, il pourrait prendre racine à son tour. « Nous avons tant de plaies à soigner sur notre splendide planète. Voyageons en pleine conscience. »
Voyage au pays du surtourisme – Editions de l’Aube – 17€ 331 Rue Amédée Giniès. La Tour d’Aigues. 04 90 07 46 60.
Vaucluse : le tourisme au beau fixe depuis janvier avec 16,4 millions de nuitées soit + 4%
L’Assemblée générale de la Fédération Régionale des Offices de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (FR.OT Sud) vient de se réunir à Avignon. Durant cette assemblée, qui s’est déroulée au centre des congrès du palais des papes, le président Christian Mourisard est revenu sur les points importants concernant ce réseau des offices de tourisme en Région Sud, le bilan des actions et financier 2023 et le plan d’actions 2024 de la Fédération, ainsi que le renouvellement du conseil d’administration et du président (voir la liste à la fin).
La place des OT dans la région Les offices du tourisme dans la région, c’est 113 sièges d’office du tourisme pour une trentaine dans le Vaucluse et 250 bureaux d’informations touristiques sur la région. Au niveau national, le nombre d’OT est de 1040, une concentration qui s’élève donc à 10,8 % dans la région SUD. L’enquête Touristique Régionale de 2022 montre que près d’un touriste sur deux utilise encore les services d’un OT. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le budget médian des Offices de tourisme est de 910 000€, bien au-dessus de la médiane nationale de 565 000€. La taxe de séjour y représente 43,8% des ressources, contre 16,45% au niveau national. Cette taxe, trois fois plus élevée dans la Région Sud, impacte directement la subvention par habitant, qui est de 4,34€, comparée à 7,94€ au niveau national.
On dénombre 113 sièges d’office du tourisme dans la région Sud dont plus d’une trentaine dans le Vaucluse.
Les actions en 2023 La Fédération Régionale, en construisant son plan d’actions pour 2023, s’est basée sur les travaux de la commission prospective d’ADN Tourisme réalisés entre 2020 et 2023. ADN tourisme, c’est le regroupement des trois fédérations historiques des acteurs institutionnels du tourisme, Offices de Tourisme de France, Tourisme & Territoires et Destination Régions. En 2023, la Fédération régionale des offices de tourisme Paca a renforcé son offre de service en créant des parcours d’accompagnement qui prennent en compte divers impacts directs sur les métiers, tels que le changement climatique, l’implication de la population, les évolutions sociétales et économiques, ainsi que l’arrivée de l’intelligence artificielle. De nombreux rendez-vous réseau ont eu lieu pendant l’année 2023, mis en place par une chargée de mission Transition Durable des Destinations. Dans ces animations de réseau, on peut prendre en compte : les blabla FR.OT, les webinaires Œil de l’expert et les journées thématiques sur l’hospitalité, la qualité, la prospective. Par ailleurs, durant la même année, l’accent a également été mis sur la création de « La Fabrik des compétences tourisme by Région Sud », une plateforme de formation en ligne visant à renforcer les compétences des professionnels du tourisme dans les domaines du digital, de l’I.A, de la transition durable, du tourisme d’affaires et de l’accueil des clientèles étrangères. Ce projet a été soutenu financièrement par la Région Sud, la DREETS PACA, l’ADEME PACA.
Le label FR.OT Sud a suivi les évolutions du référentiel de classement des communes touristiques classées comme stations. Pour obtenir ce classement, une commune doit disposer d’un Office de Tourisme de catégorie I et portant la marque Qualité Tourisme. Cette marque, que le ministère du tourisme a récemment transformée en label « Destination d’Excellence », évolue en intégrant de nouveaux critères écoresponsables, d’accessibilité et de gestion des flux pour se conformer aux exigences de la loi « climat et résilience ». Atout France prend en charge la gestion des labels « Destination d’Excellence » et « Tourisme et Handicap », tandis qu’ADN Tourisme continue d’animer ces labels et de les relayer au niveau régional auprès de leurs réseaux.
Pour 2024 Pour cette nouvelle année, la FR.OT Sud a pour objectif : une gouvernance renouvelée et engagée, afin d’élaborer un plan d’actions participatif, ainsi que des partenariats renforcés avec l’enseignement universitaire, l’UTLN et l’ESCAET. Il y a une réelle volonté de maintenir une proximité avec les acteurs du territoire, pour assurer la continuité de la collaboration fructueuse entre l’Office de Tourisme et sa collectivité de tutelle, permettant ainsi de renforcer l’implication des acteurs locaux et de promouvoir un tourisme durable et responsable.
Elections du conseil d’administration FR.OT Région Sud mandat 2024 – 2027 : • Président : Christian Mourisard, président délégué ADN Tourisme, • Président délégué : Victor Berenguel, maire de Savines-Le-Lac, conseiller communautaire élu à l’office de tourisme Serre-Ponçon (Hautes-Alpes) • Vice-président : Jérôme Busnel, président de l’OT de Roquebrune Sur Argens (Var) • Vice-président : Eric Bruxelle, président de l’OTC Pays des Sorgues Mont de Vaucluse (Vaucluse) • Secrétaire général : Maxime Tissot, directeur office de tourisme et des congrès de Marseille (Bouches-Du-Rhône) • Secrétaire adjointe : Véronique Decombis, Présidente OT Istres (Bouches-du-Rhône) • Trésorier : Florian Raoux, directeur OT Sainte Maxime (Var) • Trésorier adjointe : Marie Garcin Zeiter, directrice office de tourisme Communautaire Menton Riviera et Merveilles (Alpes-Maritimes) • Assesseur : Cécile Wiertwelski, directrice avignon tourisme, (Vaucluse) • Assesseur : Sébastien Lafon, directeur office de tourisme grimaud (Var) Ont été renouvelé dans leur mandat Christian Mourisard, Victor Berenguel, Jérôme Busnel, Maxime Tissot, Florian Raoux.