30 décembre 2024 |

Ecrit par le 30 décembre 2024

Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Le mercredi 16 octobre, élus et professionnels du Pays d’Apt se sont donnés rendez-vous à la Maison Basse de SCAD Lacoste pour faire le bilan de la saison touristique aux côtés de l’office de tourisme.

C’est dans l’un des bâtiments de l’école Savannah College of Art and Design de Lacoste, qui fait rayonner le Luberon et le Pays d’Apt en France et à l’international, que l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a décidé de dresser le bilan de la saison touristique et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.

« On a observé des tendances estivales rassurantes. »

Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Malgré des incertitudes sur la saison estivale, notamment durant le mois de juillet qui a été particulièrement difficile pour les acteurs du tourisme, la saison a été majoritairement satisfaisante en Pays d’Apt. « Nos touristes et clients reviennent, c’est grâce à vous », a affirmé Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL), en s’adressant aux professionnels présents. Le président s’est également adressé aux collaboratrices de l’office de tourisme qui travaillent quotidiennement à l’amélioration de la satifaction des touristes. « L’office de tourisme, ce n’est pas seulement de l’accueil, c’est tout un développement touristique sous-terrain que les touristes ne voient pas », explique Bettina Matias.

L’office de tourisme a délivré son bilan de fin de saison 2024 à la Maison Basse de SCAD Lacoste. ©Vanessa Arnal

Une clientèle française aussi présente que la clientèle étrangère

Selon une enquête conjoncturelle réalisée par Vaucluse Provence Attractivité (VPA), agence départementale du développement, du tourisme et des territoires, 43% des professionnels du Pays d’Apt ont observé une baisse de fréquentation de leur établissement, 41% une fréquentation stable, et 17% une fréquentation en hausse. Malgré une légère baisse pour certain, le bilan de la saison et la stabilité touristique sont plutôt rassurants. « Le Pays d’Apt enregistre 1,5M€ de taxe de séjour par an environ », rappelle Gilles Ripert.

Entre le début du mois de juillet et mi-août, la clientèle française a été bien présente, avec notamment une majorité de touristes provenant de la région parisienne (52%), et la clientèle locale (35%) venant de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Malgré une baisse de la clientèle internationale observée par les professionnels du Pays d’Apt, les touristes étrangers étaient tout de même présents (44%) à cette même période, avec une majorité provenant de pays européens. Les Américains sont de moins en moins présents en période estivale mais ont tendance à venir sur les ailes de saison.

Le Pays d’Apt a enregistré une hausse des nuitées touristiques au printemps, notamment grâce au festival musical Insane, qui a eu lieu au mois de mai et non au mois d’août comme les éditions précédentes, en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024. La fréquentation des excursionnistes, qui ne dorment pas sur place mais viennent pour la journée, elle, a été stable. En tout, 17 793 personnes ont été accueillies dans les différents bureaux de l’office de tourisme sur les trois mois d’été (en légère baisse par rapport à 2023), notamment ceux d’Apt et de Roussillon.

Des points appréciés des touristes, et d’autres à améliorer

Dans un premier temps, l’équipe de l’office de tourisme a mis l’accent sur les nombreux commentaires positifs concernant les services et événements proposés qui ont été émis par les touristes. Parmi ces points positifs, on trouve : les brochures traduites (surtout en anglais et allemand), une équipe saisonnière polyvalente et impliquée, le déploiement de la boutique dans les bureaux d’information touristiques, le jeu écotouristique conçu en interne et testé auprès des vacanciers et la création d’Intrigue dans la ville à Roussillon, les Sunsets Vignerons en Luberon pour lesquels huit domaines viticoles du territoire ont accueilli 430 personnes en 2024.

Dans un second temps, ce sont les points à améliorer qui ont été évoqués. L’office de tourisme a relevé un problème de balisage pour les randonneurs et les vététistes. Dans ce cadre, il finance la mise à jour du balisage des sentiers VTT et celui du GR6 (Tour des Ocres). D’après les touristes, les transports en commun au sein du territoire manquent de lignes et surtout d’accès à certains sites touristiques qui ne sont pas desservis. À ce titre, une étude de mobilité est en cours avec le recrutement à venir d’un chargé de mission mobilité pour améliorer ce point-là. D’autres points vont être améliorés à l’avenir comme la signalétique des bureaux d’information touristiques, la création d’un support d’information dédié aux balades ombragées, le développement de rendez-vous interactifs avec des artisans pour redynamiser la salle d’exposition de Bonnieux qui est trop peu visitée, ainsi la création d’un numéro de téléphone dédié au sentier des Ocres.

Le Club Tourisme

En 2024, l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a souhaité collaborer directement avec les professionnels du tourisme du territoire afin de cibler les besoins de chacun et de définir une stratégie touristique collective. Ainsi a été lancé le Club Tourisme qui a pour le moment axé ses priorités sur le tourisme durable, la formation linguistique des acteurs du tourisme, et la commercialisation. Ensemble, ils ont défini les thématiques les plus importantes aux yeux des professionnels afin de développer des projets autour de ces dernières.

« Les échanges ont été renforcés grâce au Club Tourisme. »

Dominique Santoni, présidente de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Le Pays d’Apt étant un territoire qui accueille beaucoup de touristes étrangers, il est impératif pour les professionnels de parler plusieurs langues, notamment l’anglais. C’est pourquoi l’office de tourisme va orchestrer la mise en place de formations linguistiques avec l’Anpep (Association pour la Promotion de l’Éducation Permanente). L’office de tourisme collabore également avec le Parc naturel régional du Luberon pour un tourisme plus durable, que ce soit à travers la marque ‘Valeurs Parc’ qui met en lumière la préservation et valorisation des paysages, des milieux naturels et de la biodiversité, et un développement maîtrisé par l’Homme et pour l’Homme. Dans un territoire où la sécheresse prime, le Parc s’inscrit aussi dans une démarche d’économie d’eau. Dans ce cadre, il travaille avec les hébergeurs du territoire pour mettre en place des outils pour éviter le gaspillage d’eau, mais aussi communiquer sur la situation auprès des clients.

Pour les années à venir, l’office de tourisme souhaite également développer la commercialisation en créant des produits et événements touristiques uniques et expérientiels comme des rencontres et visites avec les producteurs du territoire, des bons cadeaux, des sorties
VIP pour les habitants, des visites théâtralisées des villages, ou encore le démarchage de groupes accompagnés de tour-opérateur.

L’événementiel, un essentiel du tourisme

Pour attirer de nouveaux touristes et fidéliser ceux déjà venus, il faut organiser de grands événements attractifs. Cette année, le Pays d’Apt a accueilli l’Insane Festival, où plus de 50 000 personnes se sont réunies durant quatre jours au mois de mai. Le territoire a également reçu 900 coureurs pour la seconde édition du GF Luberon qui a généré 1730 nuitées liées aux participants, 2300 avec les accompagnants, le dernier week-end de septembre, durant lequel il y a aussi eu le Ride and Trail in Ocre. Les deux événements sportifs devraient faire l’objet d’une communication associée l’année prochaine.

Et ce n’est pas fini pour 2024. D’ici la fin de l’année, les touristes et locaux vont aussi pouvoir profiter de déambulations et d’un spectacle féérique à Bonnieux, qui remportent chaque année un franc succès et qui auront lieu le 30 décembre cette année. La Fondation Blachère, qui n’a pas ouvert ses portes au public l’année dernière en raison de son déménagement, les ouvrira de nouveau cette année, du 6 novembre au 21 décembre. L’événement Apt, Ville de Lumières est aussi très attendu des habitants du Pays d’Apt et des touristes, qui pourront profiter de diverses animations du 6 au 15 décembre.

En 2025, le Pays d’Apt vous donne déjà rendez-vous pour une nouvelle édition du festival Insane les 29, 30 et 31 mai, mais aussi pour la Fête du sport, qui regroupera le GF Luberon et le Ride and Trail in Ocre le week-end des 27 et 28 septembre. Et c’est sans oublier les nombreux autres festivals qui sont organisés sur le territoire comme les Musicales du Luberon, Les nuits de Carluc, Les Quatuors à cordes du Luberon, Le Son des Pierres ou encore l’Aqui Festival. Des événements sportifs vont aussi rythmer l’année 2025, comme le nouveau rendez-vous, le Trail des Falaises, à Joucas le 23 février.

« On a voté pour l’aménagement d’un équipement culturel car le Pays d’Apt est la seule intercommunalité du Vaucluse à ne pas en avoir », affirme Gilles Ripert. Un autre projet qui devrait voir le jour dans les années à venir, pour lequel le président de la CCPAL et Dominique Santoni se battent depuis plusieurs années. Un tel aménagement permettrait d’accueillir de nouveaux événements culturels, et de développer le tourisme sur les ailes de saison, puisque cet équipement fermé ne serait pas complètement dédié à la clientèle estivale, qui se tourne généralement vers des activités en extérieur. En attendant, l’office de tourisme prépare de belles surprises pour les mois à venir.

Pour voir le programme des prochains mois en Pays d’Apt, cliquez ici.


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Première destination touristique mondiale, avec 100 millions de visiteurs internationaux enregistrés en 2023, la France devrait sans doute battre son propre record cette année grâce aux Jeux Olympiques. Selon les dernières prévisions du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC), le secteur des voyages et du tourisme devrait voire sa contribution au PIB de l’économie française dépasser 250 milliards d’euros en 2024, pour atteindre 9 % du PIB. Ce secteur représente également une importante source d’emplois dans le pays, puisque l’emploi salarié touristique représente en moyenne 6 à 7 % de l’emploi salarié marchand en France.

Comme le montre notre carte, basée sur les chiffres de l‘Insee, cette part peut toutefois varier du simple au décuple selon les départements (données de 2019, dernière année disponible non impactée par la crise sanitaire). C’est en Seine-et-Marne, où Disneyland Paris est notamment un employeurs importants, que l’emploi salarié touristique pèse le plus lourd, soit 22,6 % de l’emploi salarié marchand, suivie de la Corse-du-Sud (20,5 %), des Hautes-Alpes (18,9 %), de la Savoie (18,6 %) et de la Haute-Corse (15,5 %). À l’inverse, les départements où l’emploi touristique est le plus marginal sont l’Essonne, le Val-de-Marne et les Hauts-de-Seine (moins de 2 % de l’emploi marchand en 2019).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Malgré les JO à Paris, l’inflation, la crise politique induite par la dissolution surprise, « Les clientèles française et internationale ont été fidèles au rendez-vous du Vaucluse » explique Pierre Gonvalvez, le président de Vaucluse Provence Attractivité (VPA). « Beaucoup de Parisiens ont été attirés par le climat, l’art de vivre, le patrimoine ». Sur le podium, parmi les 43% de visiteurs étrangers (+3%), le trio gagnant sont la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, viennent ensuite les Suisses et les Britanniques.

Cette fréquentation stable se vérifie dans la plupart des territoires vauclusiens, seuls le Luberon et le Grand Avignon sont en légère progression grâce aux festivals. D’ailleurs les professionnels du tourisme sont 66% (contre 70% l’an dernier) à reconnaître avoir connu une bonne fréquentation de leurs établissements.

©Vaucluse Provence Attractivité

Cela s’explique par la renommée du département, son attractivité, la richesse de ses propositions culturelles, patrimoniales, oeno-touristiques, ses paysages, ses saveurs, son côté nature, ses randonnées et ses vélo-routes.

©Vaucluse Provence

Entre le 1er janvier et le 31 août, on a enregistré + 4% de séjours et VPA compte bien faire fructifier cette progression à la rentrée avec une campagne sur le tourisme durable baptisée « Changez de plan! Explorez le Sud autrement! » un partenariat avec la Région Sud. Et au coeur de la Semaine de la Mobilité (15-22 septembre), sont ciblés la promotion des déplacements doux en train et les hébergement écolabellisés pour rallonger la durée des séjours. Parmi les destinataires privilégiés, les seniors adeptes d’activités éco/slow, sans voiture, à vélo, en bus et en train, attirés par l’oeno-tourisme, la gastronomie et l’art de vivre de Vaucluse.

Prochaine opération : le 7 octobre « EducTour buissonier entre Le Lac des Monteux et la Via Venaissia pour découvrir les aménagements sécurisés pour les 2 roues et les itinéraires cyclables. Mais, tout au long de l’année, le Ventoux, le Luberon, les Dentelles de Montmirail, la forêt des cèdres, les champs de lavande, le sentier des ocres et le tour des villages perchés vous attendent.

Pour en savoir plus cliquez ICI


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

La Vendée ne résume pas seulement à ses plages de sable fin, ses îles ou encore à un célèbre parc de loisirs. En dehors de ces sentiers battus, se nichent quelques pépites plus discrètes qui méritent aussi le détour. Partons ensemble à travers le département, sillonner les rues des plus beaux villages vendéens.

Le village de Sallertaine.©Océan Production

Sallertaine, « l’île » aux artisans

Commençons notre balade à l’ouest de la Vendée, à vingt minutes de la mer. Ancienne île nichée au cœur du Marais breton, Sallertaine est la seule commune de Vendée labellisée « Ville et métiers d’art ». Son village d’artisans regorge de métiers d’art traditionnels et contemporains. Entrez dans l’une des vingt-cinq échoppes qui bordent ses ruelles pittoresques et découvrez ici une grande variété de savoir-faire : verre soufflé, céramique, bijoux d’arts en métal précieux ou végétal, émail, vitraux… Reprenez ensuite votre visite et laissez-vous séduire par le charme bucolique de Sallertaine et de son riche patrimoine : l’église romane Saint-Martin, monument emblématique de la commune ; la bourrine à Rosalie, témoignage de l’habitat traditionnel maraîchin ; ou encore ses canaux sinueux, véritable petite Venise vendéenne. Profitez enfin de la douceur d’une soirée d’été pour une balade en canoë. En 2024, Sallertaine a terminé à la sixième place du Village préféré des Français.

Notre coup de cœur : le Moulin de Rairé. Édifié au milieu du XVIe siècle, il est le seul moulin de France à n’avoir jamais cessé de tourner au vent depuis sa création. À visiter tous les jours de 14h à 18h sauf le samedi, jusqu’au 30 septembre.

En savoir plus : Challansgois.fr

Apremont, forteresse médiévale traversée par la Vie

Reprenons ensuite notre route sur une trentaine de kilomètres, direction la petite cité de caractère d’Apremont, au sud-est de la ville de Challans. Campée sur un éperon rocheux situé sur une ancienne voie romaine, cette place forte est peuplée dès l’Antiquité. Traversé par le fleuve côtier la Vie, le village est dominé par son château. Édifiée à partir du XIe siècle, cette forteresse médiévale fut transformée en logis à la Renaissance, en ferme à l’époque contemporaine, et accueillit la mairie de la fin des années 1960 jusqu’en 2019.

Continuez votre promenade et enjambez le ruisseau de la Tuderrière via son pont mégalithique également appelé le « petit pont gallo-romain ». Avant de partir, faites un petit détour via le manoir médiéval de la Tuderrière et le château Renaissance de l’Audardière, deux témoins du riche patrimoine historique et architectural de la cité.

Notre coup de cœur : la plage artificielle aménagée au niveau du barrage, en bas de la commune. L’été, de nombreuses activités nautiques y sont proposées : canoë, pédalo, bateau électrique ou téléski nautique bi-poulie.

En savoir plus : Tourisme-vie-et-boulogne.fr

château, Apremont, Vendée

Mallièvre, la plus petite commune de Vendée

Direction ensuite le Bocage vendéen, au nord-est du département, à seulement dix minutes du Puy du Fou. Couronnée du label « Petites cités de caractère », Mallièvre est située sur un escarpement rocheux au-dessus des eaux vives et tourbillonnantes de la Sèvre Nantaise. Avec ses hauts murs de pierre sèche, ses rocailles fleuries et ses venelles, la plus petite commune de Vendée possède un charme bucolique certain qui se prolonge le long de ses coteaux. Place forte médiévale, enjeu de nombreuses conquêtes, Mallièvre est une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dès le XVIIe siècle, le travail du lin, du chanvre, de la laine et du coton assurent la prospérité de la cité. Au milieu du XIXe siècle, la commune compte jusqu’à quatre-vingts tisserands-caviers. Mais la Révolution industrielle provoque la mécanisation des métiers et les Malliévrais se retrouvent à l’usine, de l’autre côté de la Sèvre.

Notre coup de cœur. Rien de mieux que de se perdre dans les ruelles de Mallièvre et de finir son parcours sur le chemin de la poterne. Niché dans le contrebas du village, ce sentier offre une magnifique vue sur le site hydraulique de la Sèvre et sur l’usine de textile dont l’architecture date du XIXe siècle.

En savoir plus : Vendeebocage.fr

Vouvant, bercée par la fée Mélusine

Destination le sud Vendée, à la découverte d’une autre petite cité de caractère, Vouvant. Fondée au début du XIe siècle, au cœur d’un site naturel exceptionnel, la commune est bercée par la légende de la fée Mélusine. L’ancêtre des comtes de Lusignan aurait donné, en une nuit, un château au village. De cet édifice ne reste que le donjon appelé Tour de Mélusine. Haute de 36 mètres, elle offre une vue imprenable sur les environs. Profitez également de votre excursion pour visiter l’église romane, classée monument historique depuis 1840, et sa nef Théodolin, la partie la plus ancienne de l’édifice. En 2014, Vouvant a été classé huitième Village préféré des Français.

Notre coup de cœur : la forêt de Mervent-Vouvant. D’une superficie de 5 500 hectares, c’est le plus grand massif forestier de Vendée. Traversé par un grand nombre de ruisseaux et deux rivières, la Mère et la Vendée, il s’étend sur neuf communes. Au cœur de cette immense échappée verte, promenez-vous à pied, en VTT ou à cheval. Ou louez un bateau électrique, un paddle ou un canoë pour profiter au fil de l’eau des paysages remarquables autour du lac de Mervent.

En savoir plus : Fontenay-vendee-tourisme.com

Nieul-sur-l’Autise, la commune aux huit moulins

Terminons notre parcours avec Nieul-sur-l’Autise qui, depuis 2019, a rejoint la nouvelle commune de Rives-d’Autise. Cette petite cité de caractère se situe au sud de Vouvant, aux portes du Marais poitevin. Implanté au bord de l’Autise, le village doit en partie son développement à cette rivière. Le premier moulin à eau y fut construit en 1728. On y produisait de la farine pour le pain et l’alimentation des bêtes. La commune compta jusqu’à huit moulins. Celui de la Maison de la Meunerie fonctionne toujours.

Notre coup de cœur : l’abbaye Saint-Vincent. Fondée au milieu du XIe siècle, elle s’élève au cœur du bourg. Lors de sa création, elle bénéficie de la protection des ducs d’Aquitaine et obtient le statut d’abbaye royale en 1141 grâce à Aliénor, alors reine de France. Malmené par les guerres de Religion, ce joyau architectural est rénové au début du XVIIe siècle. Son jardin de plantes médiévales est de toute beauté, tout comme son cloître roman, le seul de tout l’Ouest encore intact.

En savoir plus : Fontenay-vendee-tourisme.com

Marie Laudouar / l’Informateur Judiciaire membre du Réso Hebdo Eco


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Tout à l’Est du département de la Moselle, la ville de Bitche est connue pour sa citadelle. Se dressant sur un promontoire rocheux, surplombant la cité, elle possède une longue histoire, reflet de son importance stratégique et militaire au fil des siècles. Propriété de la ville depuis 1960, dotée de musées et de parcours informatifs, elle attire de nombreux visiteurs tous les ans. 

La citadelle de Bitche, dont l’allure puissante domine la ville de 1500 habitants, semble posée sur son rocher depuis des siècles. Les visiteurs la découvrent d’en bas, tout en longueur, et y devinent les tracés caractéristiques de l’architecte de Louis XIV, le célèbre ingénieur militaire Vauban, son concepteur. Témoin des grands tournants de l’histoire, de la Révolution française jusqu’à l’issue de la Seconde Guerre mondiale en passant par la guerre franco-prussienne de 1870, la citadelle est devenue gardienne de la mémoire.

La structure actuelle date en grande partie du XVIIᵉ siècle. Elle a été significativement reconstruite et fortifiée par Vauban donc. Les travaux par lui décidés ont transformé la citadelle en une forteresse redoutable capable de résister aux sièges et aux attaques. La citadelle possède des murs épais, des bastions et des douves, toutes caractéristiques de l’architecture militaire de cette époque. Ces éléments étaient conçus pour offrir une capacité de défense maximale contre les attaques d’artillerie et d’infanterie. Une des caractéristiques notables du site est son vaste réseau de galeries souterraines. Ces tunnels étaient utilisés pour stocker des provisions, loger des troupes et comme moyen de communication pendant les sièges.

La Citadelle de Bitche est un symbole de résilience et d’architecture militaire stratégique. Elle joue un rôle important dans le patrimoine culturel local et continue d’être un site d’éducation historique et de mémoire. Les visiteurs peuvent explorer ses fortifications bien conservées, ses galeries souterraines et diverses expositions qui détaillent son histoire. ©Citadelle de Bitche

Un symbole de la résistance

C’est au cours de la Révolution française que la citadelle fut pour la première fois soumise à l’épreuve d’un assaut militaire. Mais elle est particulièrement connue pour son rôle lors de la guerre franco-prussienne, de 1870-1871. La forteresse a en effet résisté à l’armée prussienne pendant plusieurs mois, endurant un siège prolongé avant de capituler finalement. Cet épisode témoigne de la solidité de ses fortifications et de la détermination de ses défenseurs. Durant la guerre de 1870, sous les ordres du commandant Teyssier, la citadelle résista au siège le plus long de son histoire et notamment à trois bombardements meurtriers. Aujourd’hui, un parcours cinématographique retrace l’histoire de ces valeureux résistants pendant les 230 jours de siège. Cette fiction dans laquelle François Cluzet campe le rôle de Napoléon III a réuni près de 700 figurants sur un tournage en 2005.

L’allure puissante de la forteresse domine la ville. ©D. Péronne

Des parcours interprétatifs

Mais l’histoire ne s’arrête pas après la Guerre de 1870 et l’Annexion. Le territoire de l’actuel département de la Moselle étant devenu allemand à partir de 1871, une garnison allemande prit possession de la place de Bitche jusqu’en 1918, date du retour à la France. Perdant peu à peu son intérêt militaire face à l’évolution de l’artillerie, la citadelle fit l’objet de quelques réaménagements à la fin du XIXᵉ siècle, visant notamment au blindage des superstructures. Durant la Première Guerre mondiale, elle n’eut pas à souffrir des combats. La Seconde Guerre mondiale et les bombardements des Alliés de 1944-1945 sonnèrent pourtant définitivement la fin de l’exploitation militaire de la forteresse.

La commune de Bitche a acquis la citadelle en 1960 en vue de la conserver et d’en valoriser l’intérêt patrimonial. Classée monument historique depuis 1979, elle est conservée pour rappeler que la paix ne s’est finalement imposée qu’au prix de douloureuses épreuves. Plus récemment, les lieux ont été aménagés et dotés de parcours interprétatifs particulièrement intéressants, déployés entre musées, ressources audiovisuelles et équipements interactifs. Dans le dédale des galeries, les visiteurs sont plongés en un instant dans l’histoire de ce siège étonnant et passionnant. À l’extérieur, au sommet de la rampe, une belle vue panoramique sur la ville et collines des Vosges du Nord s’offre à eux. Tout au long de l’année, des visites guidées, des reconstitutions historiques et divers événements font de la citadelle un lieu particulièrement prisé des passionnés d’histoire.

Sur la plateforme extérieure, la vue panoramique sur la ville, les environs, le Massif des Vosges est un attrait supplémentaire. ©D. Péronne

Informations pratiques

La citadelle est ouverte jusqu’au 13 octobre 2024.

Horaires de mars à juin et septembre-octobre, en semaine :
Ouverture : 10h
Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 16h30
Fermeture complète : 18h

Dimanche, samedis et jours fériés, et période juillet-août :
Ouverture : 10h
Dernier accès parcours complet (parcours cinématographique et plateau supérieur) : 17h 
Fermeture complète : 18h

Adulte tarif normal : 11€
Voir sur place pour tarifs réduits, groupes.

Un Jardin pour la Paix

Au pied de citadelle de Bitche, il faut absolument visiter le Jardin pour la Paix, qui est un havre de fraicheur et de couleurs. Créé il y a 22 ans, il est installé dans un endroit emblématique, au pied de la citadelle, haut-lieu de la Guerre de 1870. Aux pierres grises, aux hautes murailles, au passé militaire de la forteresse, il oppose le calme, la gaieté, les couleurs. Avec ses installations amusantes, ses parterres de plantes aromatiques, de longues étendues de verdure, ses cabanes dans les arbres, ses ponts suspendus, ses décorations originales en mode « années 50 », c’est un lieu insolite qui plaira aux petits pour pouvoir gambader à loisirs et aux grands pour son côté « vintage ». Le bâtiment de réception, joliment baptisé « L’Accueillette », abrite une cafétéria et une boutique des jardiniers.

Ouvert du dernier dimanche d’avril ou premier dimanche d’octobre. Entrée adulte : 6€.

Le géant de grès rouge

À 15 kilomètres au nord-est de Bitche, il est aussi un bel endroit à découvrir, mais complètement naturel cette fois, c’est le Rocher de l’Altschlossfelsen, le « Rocher du Vieux Château ». Sur un peu plus d’un kilomètre se dresse là une véritable curiosité géologique, une barrière de grès rougeâtres, parsemée de strates, de piliers, de colonnes, de cavités. Autant d’éléments sculptés par le vent, le gel, l’eau, le temps. Le Rocher de l’Altschlossfelsen est situé sur la frontière avec l’Allemagne, tout près de la petite commune de Roppeviller, toujours en Moselle. Nous sommes là sur le domaine du Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, et les falaises y constituent un magnifique décor naturel, à l’étonnante couleur rose-rouge. D’où son surnom de « Petit Colorado Lorrain », alors que ce nom est impropre puisque ceux qui arpentent l’endroit sont alors bien outre-Rhin. Le site est d’ailleurs bien mieux connu par nos voisins allemands, beaucoup moins par les Mosellans. Même si les photos sur les réseaux sociaux contribuent désormais à sa renommée. 

Pour y accéder en voiture depuis la France, le stationnement se fait dans le village de Roppeviller. Un plan de situation près de l’église renseigne sur le chemin à prendre, un sentier de 2 km balisé par le Club Vosgien. Attention, le tracé fait arriver les marcheurs en haut des rochers. Il faut les contourner sur la droite, redescendre, pour admirer ces incroyables falaises.

Les falaises forment un magnifique décor naturel, sculpté par le vent, le gel, l’eau, le temps. ©D. Péronne

Dominique Péronne / Les Affiches d’Alsace et de Lorraine membre du Réso Hebdo Eco


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Sans doute dopée par le passage de la Flamme Olympique et le concert de Bob Sinclar le 19 juin, la Cité des Papes reste une valeur sûre pour les amateurs de culture, d’histoire et de patrimoine.

En juillet 2024, 155 622 billets payants ont été enregistrés par Avignon Tourisme, contre 147 148 l’an dernier. Pour le Pont, la fréquentation a légèrement baissé, passant de 71 478 à 69 000. L’expo de street-art Miss Tic, mi-poésie urbaine, mi-activisme artistique, inaugurée le 27 juin et qui se poursuit jusqu’en janvier, a déjà séduit 121 396 visiteurs.

En 2023, Eva Jospin avait fait carton-plein avec son expo ‘Palazzo‘ et son défilé permanent de 457 000 esthètes devant ses imposantes créations. Nul doute que ce mois d’août fera également le plein avec une météo au beau fixe. Au parking du Palais des Papes, sur 776 places disponibles, il n’est pas rare de faire la queue et d’attendre que sorte un véhicule pour se garer. Ce qui devrait ravir commerçants, artisans, bistrotiers, glaciers et restaurateurs d’Avignon, mais aussi responsables de musées et de cinémas.

©OTresson – Avignon Tourisme

Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

L’office de tourisme Luberon Sud Tourisme, qui fait la promotion touristique des communes de la communauté territoriale du Sud Luberon (Cotelub), a subi de nombreux changements depuis le début de l’année.

Premièrement, Luberon Sud Tourisme, qui a eu pendant longtemps un statut associatif, a cette année intégré Cotelub et sa gestion se fait désormais en régie. Un changement conséquent d’un point de vue administratif pour l’office de tourisme qui dispose dorénavant de nouvelles perspectives en matière de promotion du territoire.

Pour s’adapter à ce changement, Luberon Sud Tourisme est en train de restructurer ses équipes. C’est notamment dû au départ des chargées de communication et de commercialisation touristique, mais aussi au décès soudain et tragique de Stéphane Kocyla, qui était photographe et community manager pour l’office de tourisme. C’est désormais Charlène Bender qui s’occupe de la communication de Luberon Sud Tourisme, et le recrutement de nouveaux collaborateurs est en cours.

L’année 2024 a aussi été marquée par la fermeture des deux bureaux d’accueil de l’office de tourisme situés à La Tour d’Aigues et Cucuron due à des travaux ayant un impact significatif sur la fréquentation, mais aussi à une panne électrique qui a duré plusieurs semaines et qui a nécessité que les équipes déménagent dans les locaux de Cotelub. Pour pallier ces fermetures, un bureau d’accueil provisoire a ouvert à l’étang de La Bonde.

Quel avenir pour Luberon Sud Tourisme ?

Malgré ces difficultés et imprévus, l’office de tourisme du Sud Luberon se sent prêt à préparer une prochaine saison exceptionnelle. « Notre engagement envers la promotion de notre territoire et le soutien à nos partenaires reste inébranlable », soutient Luberon Sud Tourisme.

L’office de tourisme explore plusieurs options afin d’ouvrir de nouveaux bureaux d’accueil permanents dans des lieux stratégiques dans le but d’accueillir et de renseigner au mieux les visiteurs. Luberon Sud Tourisme souhaite se concentrer sur une vision stratégique qui mettra en valeur le patrimoine de son territoire et renforcera son attractivité touristique. « Nous vous encourageons à nous faire part de vos idées, de vos questions et de vos suggestions », conclut l’office de tourisme.


Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Le Vaucluse est particulièrement connu à travers le monde par les pratiquants d’escalade pour le cadre et la qualité de ses sites. C’est pourquoi le Département souhaite développer cette activité en accompagnant davantage les acteurs et structures concernés.

En s’appuyant sur une commission partenariale qu’il anime et le Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires (PDESI) des sports de pleine nature, le Département de Vaucluse souhaite pérenniser et qualifier les nombreux sites d’escalade, en assurant la sécurisation et le partage des activités, allié au respect de l’environnement.

Les sites de Buoux et Saint-Léger-du-Ventoux représentent bien cette dynamique. Le site de Buoux compte près de 800 voies et est aujourd’hui réputé mondialement, depuis le boum de l’escalade sportive dans les années 80. Tout comme le site de Saint-Léger-du-Ventoux, qui est composé de près de 600 voies, où l’une des plus grosses performances mondiales féminines a été réalisée en 2022. Pour ce dernier, le Département a financé des panneaux d’information et de sensibilisation dans le cadre de la structuration de l’accueil.

Via le Centre Départemental de Plein Air et de Loisirs, le Département propose des activités d’escalade assurées par une équipe d’éducateurs sportifs diplômés à Pernes-les-Fontaines et Sault. En 2023, 1 077 personnes ont pu prendre de la hauteur en toute sécurité, s’initier aux différentes techniques d’escalade ou se perfectionner grâce à cette équipe d’éducateurs sportifs.

Des aides pour les structures

Les nombreux sites d’escalade en Vaucluse sont fréquentés toute l’année, notamment aux intersaisons. Ils participent ainsi au fonctionnement de l’économie locale et à l’attractivité touristique du territoire. C’est pourquoi le Département souhaite développer l’activité en proposant des aides aux structures qui encadrent la pratique de l’escalade et aux collectivités.

En 2024, le Département a subventionné des clubs, des associations, mais aussi des communes pour les aider à améliorer l’encadrement de la pratique de l’escalade :

  • Subvention au Comité Départemental des Clubs Alpins Français de Vaucluse pour la mise en œuvre
  • de son programme d’activités et l’achat de matériels : 2 150€
  • Subvention au club d’escalade Sensabloc à Carpentras pour l’achat de matériels : 750€
  • Subvention à l’association Aptitudes pour l’événement Escala Buoux : 2 500€
  • Subvention à la Ville d’Entrechaux pour la conception et l’installation de panneaux signalétiques sur le site des Trois rivières : 3 370€
  • Subvention à la Ville d’Oppède pour la conception et l’installation de panneaux signalétiques sur son site d’escalade : 8 645€
  • Subvention au Club Alpin Français Avignon et Vaucluse pour l’entretien et l’équipement des voies d’escalade des Dentelles de Montmirail : 1 500€

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Malgré un mois de juillet particulier, la saison touristique a été majoritairement satisfaisante pour le Pays d’Apt

Sous l’impulsion de la Région Sud, les neufs Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpilles, Baronnies provençales, Camargue, Luberon, Mont-Ventoux, Préalpes d’Azur, Queyras, Sainte Baume et Verdon) travaillent conjointement depuis 10 ans pour être des destinations de tourisme durable et présenter une offre touristique responsable.

Le projet ‘Interparc tourisme’, né en 2014, permet de financer deux agents et un programme annuel d’actions visant la qualification, l’accompagnement, l’animation et la valorisation des professionnels de l’écotourisme. Pour célébrer ces dix années d’actions communes, la Commission Tourisme du Réseau des Parcs naturels régionaux de PACA s’est réunie au mois de juin à l’hôtel Le Mas des Grès à Lagnes.

Cet événement a été l’occasion de faire un bilan de la dernière décennie et d’aborder les perspectives pour celle à venir. Cette rencontre a rassemblé les présidents des Parcs, les élus en charge du tourisme, les directeurs et les chargés de mission tourisme. Aujourd’hui, la marque ‘Valeurs Parc naturel régional’, qui est un des principaux outils mis en place par le projet ‘Interparc tourisme’, compte 324 entreprises touristiques bénéficiaires en région. Cette marque certifie les valeurs des Parcs telles que l’attachement au territoire, la forte dimension humaine et sociale, et la préservation et valorisation des patrimoines. Elle porte la vision d’un autre modèle de société conciliant de façon plus harmonieuse les aspects écologiques, économiques et sociaux, pour assurer de façon durable le bien-être de tous au sein d’un territoire.

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