22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

Créée en 1995 du côté de Saint-Didier, la nougaterie familiale Silvain propose des visites commentées gratuites à l’approche de l’été. Ainsi, à compter du 15 juin, la famille Silvain invite les visiteurs à pousser les portes de leur atelier de fabrication. Nougats noir et blanc, nougat glacé, polissons, biscuits aux amandes, miel de lavande caramélisé… durant 45 min, il sera possible de découvrir l’histoire familiale, d’assister au processus de fabrication du nougat et de goûter à une large palette de produits. Crise sanitaire oblige, le nombre de personnes par visite est limité à 10.

Pour ceux souhaitant en apprendre davantage sur la culture de l’amandier, une visite ‘Premium’ de 2h dans les champs d’amandiers familiaux suivie d’une dégustation peut être organisée. En complément, tout au long de l’été, Philippe Silvain propose un parcours cycliste pour découvrir les villages aux alentours de Saint-Didier. Quant aux plus jeunes, ils pourront profiter des grandes vacances pour participer au jeu de piste familial « A la découverte des abeilles » organisé par la nougaterie à travers la forêt de Venasque.

Labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant, la nougaterie Silvain cultive ses propres amandiers. La production des amandes qui en résulte permet de couvrir les besoins de la maison (10 tonnes), qui compte deux boutiques à Saint-Didier et à Aubagne, ainsi qu’une cinquantaine de revendeurs sur le territoire. Par ailleurs, près de la moitié des huit tonnes de miel de lavande que l’entreprise utilise dans ses recettes provient du plateau de Sault.

Nougats Silvain. 4, place Neuve. Saint-Didier. Visites gratuites commentées : réservation en ligne sur www.nougats-silvain.fr. Visite ‘Premium’ à la carte : « l’Amande : de l’arbre au nougat ». Tarif : 12 €.


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

Selon un sondage réalisé pour le compte de la plateforme de recrutement par intérim Qapa, 11 % des Français souhaiteraient prendre leurs vacances dans la région Provence Alpes-Côte d’Azur. La Région Sud arrive ainsi en 4e position de ce classement des intentions de destination après la Bretagne (22 %), l’Occitanie (16 %) et Auvergne Rhône-Alpes (12 %).

Dans le même temps, cette consultation auprès de 4,5 millions de candidats et 135 000 recruteurs de la plateforme constate que 78 % d’entre eux déclarent qu’ils prendront des congés cet été. Seulement 12 % n’en auront pas et 10 %sont encore dans l’expectative.

Par ailleurs, malgré la crise économique ils sont 82 % à préférer partir en vacances plutôt que de continuer à travailler pour récupérer un peu plus d’argent suite à leur manque d’activité ou leur chômage partiel.

Période de crise sanitaire oblige, ils sont cependant seulement 6 % à envisager des vacances estivales pleinement sereines. Ainsi, 87 % des Français porteront un masque pendant leurs vacances mais uniquement en présence d’autres personnes et dans les lieux publics et 2 % le garderont toute la journée. Pour les 11 % restants, pas question de se voiler la face.

Où veulent partir les Français cet été :


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

La Chartreuse, à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, est fermée depuis le 15 mars aux résidents, au public, et à une grande partie de son équipe mais rouvrira mardi 2 juin. Elle est l’une des plus grandes chartreuses de France. Labellisée Centre culturel de rencontre depuis 1975, elle est également Centre national des écritures du spectacle, ce qui lui vaut une renommée nationale et mondiale dans le domaine de l’écriture et de la dramaturgie.

 

La rédécouverte

«Le monument, la librairie et la bibliothèque pourront accueillir à nouveau les touristes et les usagers dès le 2 juin selon de nouveaux protocoles, explique Catherine Dan, directrice générale du lieu. Ils pourront prendre le temps de redécouvrir la Chartreuse, dans toute sa calme beauté et dans toute la splendeur.»

 

Economiquement…

«Cette période est aussi compliquée administrativement et financièrement. À ce jour, malgré la perte importante d’une grande partie de nos recettes propres : entrées touristiques, restauration, vente de livres, locations…, la Chartreuse n’est pas en danger, grâce avant tout à la confirmation du soutien du ministère de la Culture (DGCA et Drac Occitanie), grâce aussi à la confirmation du soutien de nos mécènes : la Fondation Orange, la Fondation Michalski, le Cellier des Chartreux ou de nos partenaires de projets (la SACD, l’Institut Français, Prohelvetia, Suisa…). Nous remercions vivement ces partenaires de leur engagement, en espérant d’ailleurs que nos financeurs territoriaux feront les mêmes choix dans les jours à venir.»

 

Un monastère planté sur 17 000m2 d’un jardin foisonnant

L’étendue exceptionnelle de plus de 17 000 m2 de ce monastère du XIVème siècle restauré est insoupçonnable de l’extérieur. Autrefois dédié à une pratique cartusienne de silence et de solitude, il est aujourd’hui inséré dans le tissu urbain de la ville. Sa présence secrète au sein d’une zone touristique très attractive, dans un paysage et un environnement protégés, sa double activité d’encouragement à la création artistique contemporaine et de mise en valeur du patrimoine – entre pierres anciennes et technologies nouvelles – lui confèrent une singularité exceptionnelle dans le paysage culturel et touristique français.

 

Des outils numériques pour découvrir le monument

Grâce au plan de numérisation mis en place avec l’aide du ministère de la Culture, la Chartreuse propose aux visiteurs et aux artistes des espaces d’interprétation présentant des restitutions 3D de l’église et de la chapelle des fresques dans une perspective à la fois scientifique, artistique et grand public. Une table tactile grand format montrant les différentes périodes de construction, les grands chantiers de restauration de la Chartreuse et les moments forts de l’activité artistique développée depuis 40 ans dans ses murs a été inaugurée en 2014 et continue d’être enrichie en images, photos et vidéos. Une application-jeu, Les Portes secrètes de la Chartreuse permet aux familles de découvrir le site de façon ludique.

 

Réouverture de la Chartreuse et reprise des visites individuelles. Mardi 2 juin à 9h30. Réouverture de la billetterie en ligne lundi 25 mai. www.chartreuse.org


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

En raison de l’état d’urgence sanitaire prorogé jusqu’au 10 juillet 2020, sur l’ensemble du territoire national et afin de prévenir la propagation du virus Covid-19, le préfet du Gard a interdit l’accès :

  • aux berges du Gardon, à Collias, Castillon du Gard, Remoulins et Vers-Pont-du-Gard,
  • aux cascades du Sautadet et aux berges de la Cèze, à La-Roque-sur-Cèze,
  • au site Pont Saint-Nicolas-La Chaumière à Sainte-Anastasie.

Dans le même temps, le préfet a également interdit l’accès à la cascade de Saint-Laurent-le-Minier (près du Vigan) ainsi qu’au site de la Baume à Sanilhac à proximité de Nîmes.

Des lieux dont l’accès est fermé, au moins, jusqu’au 1er juin 2020 inclus.

 


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

La Filaventure Brun de Vian-Tiran, Musée sensoriel des fibres nobles, propose de sortir du confinement tout en douceur en venant redécouvrir tout le savoir-faire de la Manufacture exposé sur 460 m², pour le plus grand plaisir des amateurs de beau, de bien, de bien-être…

Entreprise du patrimoine vivant (EPV)

Manufacture textile unique en France créée en 1808, Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) et premier partenaire des bergers français, Brun de Vian-Tiran transforme les laines de France et des 5 continents sur les rives de la Sorgue depuis 8 générations et plus de deux siècles. Ses artisans lainiers, forts de 17 ans

d’expérience en moyenne, réalisent les créations textiles à travers les opérations de filature, tissage, apprêts et confection dans le respect de l’environnement produisant plaids, écharpes, châles, couettes, oreillers et couvertures très renommés.

Apprendre en s’amusant

Acteur du tourisme local et régional, la Filaventure Brun de Vian-Tiran propose 460 m² de dispositifs interactifs et de multimédia éducatifs pour découvrir un métier fait de valeurs locales, solidaires et écoresponsables, contribuant à construire pour demain un monde plus responsable. Un parcours de visite d’1h30, où les enfants sont guidés par Edgar le mouton et où chaque étape est une invitation à découvrir de nouveaux univers, de nouvelles perspectives.

Une muséographie très aboutie

Celle-ci se déroule au fil de 4 étapes avec le Marché aux laines où l’on découvre la quête, à travers le monde, des laines rares et des fibres nobles avant de faire une halte pour voir et écouter un film-reportage où se livrent Pierre (le fils) et Jean-Louis Brun (le père), contant l’histoire familiale entrepreneuriale inscrite dans l’Adn de 8 générations. La 3e étape du voyage propose d’emprunter le labyrinthe de la transformation relatant les 15 étapes immuables de la réalisation d’une création textile puis l’on clôt la visite avec le laboratoire de la création qui ouvre le voile sur les coulisses de la création et du design en partenariat avec la plus haute école française de création industrielle. XXX

La boutique

A la fin de la visite on se délasse en regardant de plus près les délicates étoffes produite par la Maison Brun de Vian-Tiran dans sa boutique de 160m2 hébergée dans un bâtiment industriel classé –une ancienne filature- proposant objets de décoration, créations de mode et univers de la nuit et du soleil.

Pour commander

Click&drive, la commande est passée sur le site Web et remise directement sur le parking de la boutique. En cas d’urgence et pour le jour même, le client peut passer un appel à la boutique et récupérer directement sa commande sur le parking.

La Filaventure Brun de Vian-Tiran

Avenue de la Libération – 84 800 Isle-sur-la-Sorgue. 04 28 70 28 00 – contact@brundeviantiran.com

Horaires d’ouverture du musée et de la boutique : de 10h à 19h selon la saison. Tarif 7,50€.

Brun de Vian-Tiran – www.brundeviantiran.com A venir : un calendrier d’événements et des ateliers pédagogiques sera bientôt proposé.

Les mesures spéciales

Jauge limitée à 40 visiteurs pour le Musée et 20 personnes pour la Boutique. Port du masque obligatoire pour les visiteurs et le personnel du Musée et de la Boutique. Chaque visiteur de La Filaventure aura, dès son arrivée, une paire de gants, avec quelques consignes pour sublimer sa visite et un échantillonneur de 5 laines exceptionnelles (Cachemire, Alpaca, Chameau, Yack et Mérinos d’Arles Antique®) qu’il pourra toucher et apprécier en toute sécurité, sans gants, et qu’il conservera. Paiement caisse par carte ou en espèces avec l’appoint (le visiteur déposera les espèces dans une boîte, sans contact physique). Gel hydro-alcoolique à disposition en plusieurs points de la boutique. A la Boutique, les clients peuvent toucher les créations textiles après s’être désinfecté les mains (avant et après). Nettoyage adapté complet une fois par semaine, plus les zones les plus touchées (poignées, comptoir…) deux fois par jour, et désinfection du sol tous les jours. Les consignes de prudence sont affichées à l’entrée et le sas reste ouvert pour éviter d’avoir à actionner la poignée.


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

A la lumière des dernières données de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la pandémie Covid-19 a provoqué une chute de 22 % des arrivées de touristes internationaux au cours du 1er trimestre 2020. Selon cette institution spécialisée des Nations Unies, la crise pourrait entraîner sur l’année 2020 une régression comprise entre 60 et 80 % par rapport aux chiffres de 2019.

« Le monde est confronté à une crise sanitaire et économique sans précédent, explique Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’OMT. Le tourisme a été durement touché, avec des millions d’emplois menacés dans l’un des secteurs à plus forte intensité de main-d’œuvre de l’économie. »

En mars, les arrivées ont considérablement diminué, de 57 %, suite au début du confinement dans de nombreux pays ainsi qu’à l’introduction généralisée de restrictions de voyage et à la fermeture des aéroports et des frontières nationales. Il en résulte une diminution de 67 millions d’arrivées internationales et d’environ 80 milliards de dollars de recettes (exportations du tourisme).

Les experts prévoient une reprise en 2021

Selon l’enquête du groupe d’experts de l’OMT, la demande intérieure devrait se redresser plus rapidement que la demande internationale. La plupart d’entre eux s’attendent à voir des signes de reprise au dernier trimestre 2020, mais surtout en 2021. Sur la base des crises précédentes, les voyages de loisirs, et en particulier ceux effectués pour rendre visite à des amis et des parents, devraient reprendre plus rapidement que les voyages d’affaires.

Les avis concernant la reprise des voyages internationaux sont plus positifs en Afrique et au Moyen-Orient, la majorité des experts prévoyant une reprise en 2020. Les experts des Amériques sont les moins optimistes et les moins enclins à croire à une reprise en 2020, tandis qu’en Europe et en Asie, les perspectives sont mitigées, la moitié des experts prévoyant une reprise au cours de cette année.

Retrouvez ici l’étude de l’OMT

 


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

Ecoles, distribution de masques, tenue des marchés, déplacements, musées et accès à la culture, relance économique, espaces publics, Cécile Helle, maire d’Avignon, détaille le plan de déconfinement que la Ville va mettre en œuvre à partir du 11 mai.

« Nous devons remettre la Ville en route dans son quotidien, explique Cécile Helle maire d’Avignon. C’est pour cela que nous avons élaboré un plan de déconfinement afin d’en exposer les détails pratiques aux habitants car désormais nous allons devoir vivre avec le Covid-19. » Pas forcément facile à mettre en place quand on ne connaissait pas, jusqu’il y a peu, le détail des directives sur les modalités de déconfinement. Le premier ministre Edouard Philippe vient cependant de confirmer que le département de Vaucluse était classé en vert. De quoi permettre à la municipalité de la cité des papes d’y voir plus clair et de lancer son plan de déconfinement.

« Accompagner les plus fragiles et les plus isolés d’entre nous. »

Un plan que la commune a souhaité concevoir dans le cadre « d’une approche globale ».

« Durant 2 mois nous avons été dans une gestion de crise, désormais nous passons dans une phase d’accompagnement avec la mise en place de mesures progressives jusqu’au 2 juin où nous pourrons alors évaluer leurs efficacités. »

Un déconfinement que la mairie souhaite, à l’image de ce qui a été déjà mis en place depuis le 17 mars, se réaliser autour de « valeur de solidarité pour accompagner et aider les plus fragiles et les plus isolés d’entre nous. Je veux que cette solidarité continue de nous guider pour inventer la ville d’après et nos vies d’après. Ainsi dès le 11 mai, Avignon sera plus que jamais solidaire avec les seniors, les familles, les commerçants et les acteurs culturels. »

 

Les écoles en première ligne

Objet de toutes les attentions, les 57 écoles de la Ville vont rouvrir leurs portes à partir du mardi 12 mai pour les CP et les petites sections, le 14 mai pour les moyens et le 15 mai pour les plus grands (le lundi 11 mai sera une journée de pré-rentrée destinée uniquement aux personnels enseignants et municipaux). Afin d’éviter des affluences mettant à mal le principe de distanciation social, l’accès aux écoles sera échelonnés : 8h15 pour les CP et grande section, 8h30 pour les CE1 et CE2 et 8h45 pour les CM1 et CM2. Le même principe de décalage sera appliqué pour la sortie des classes (respectivement : 15h15, 16h30 et 16h45) ainsi que lors des récréations.

A ce jour, la commune s’attend, après consultations des responsables des établissements scolaires avignonnais qui ont eux-mêmes sondé les parents, à une fréquentation de l’ordre de 30 %. « Même si dans certaines écoles situées dans des quartiers en difficultés nous devrions avoir plutôt une présence des élèves comprises entre 15 et 20 % », regrette le maire d’Avignon. « D’ici le 2 juin les parents d’élèves seront cependant peut-être enclins à envoyer leur enfant à l’école, mais je comprends qu’ils veuillent aussi d’abords voir comment cela se passe », poursuit Cécile Celle.

Dans le détail et afin de respecter les préconisations sanitaires, il n’y aura pas plus de 15 enfants par classe. Si les classes font moins de 50 m2, ce nombre passera à 10 élèves. Par ailleurs, la municipalité de la cité des papes a décidé de limiter à 10 le nombre d’élèves dans les classes de maternelle et cela quel que soit la taille de la salle de cours les accueillant. Les locaux seront désinfectés plusieurs fois par jour et les jeux collectifs ne seront pas accessibles. Une gestion des flux sera mise en place avec des entrées des sorties différenciées.

« La cantine sera gratuite pour tous jusqu’au 4 juillet. »

« Les 2 écoles que nous avons fait fonctionné pendant 6 semaines afin d’accueillir les enfants des personnels soignants ainsi que ceux des personnes mobilisées en seconde ligne, nous ont permis de nous roder dans la gestion des gestes barrières ou du flux dans les établissements », explique le maire d’Avignon.

« Les parents doivent aussi prendre leur part à cette chaîne de responsabilité en respectant les préconisations qui prévoit notamment de prendre la température de leur enfants chaque matin avant de les envoyer à l’école », insiste le maire.

Par ailleurs, consciente du fossé qui a pu se creuser lors de ce confinement avec les enfants n’ayant pas un accès correct au numérique malgré le prêt par la commune de plus de 1 100 tablettes, les cantines scolaires seront gratuites jusqu’au 4 juillet. Objectif : inciter les parents les plus en difficultés à re-scolariser leur enfant. « C’est un geste de solidarité que nous avons étendu à tout le monde », complète Cécile Helle.

Une mise en place qui s’inscrira dans la logique des mesures de déconfinement avec la présence de 15 enfants maximum dans les réfectoires et la multiplication des services. Pour faciliter l’organisation, des repas froid seront proposé à partir de juin permettant ainsi de manger dans les classes ou en extérieur sous les préaux.

Retrouver ici le détail des modalités de réouverture des écoles d’Avignon

 

Réouverture des crèches

Les plus grandes crèches publiques de la Ville rouvriront à partir du 11 mai. Cela concerne les crèches des Troubadours, Petite livrée, Pirouette, Crèches Familiales, Croix des Oiseaux et Monclar. Auparavant, il aura fallu procéder à une préinscription indispensable des enfants possible depuis le 4 mai. Les établissements n’accueilleront pas plus de 10 enfants par groupe. L’ensemble des sites sera désinfecté plusieurs fois par jour.

Afin de superviser ce retour des enfants, Cécile Helle sera présente chaque matin, la semaine prochaine, dans les crèches, et les écoles également, pour s’assurer du bon fonctionnement des mesures mises en place. « Notre rôle est de faire que cette rentrée soit la plus sereine possible ».

Retrouver ici le détail des modalités de réouverture des crèches d’Avignon

 

Accès aux parcs et jardins

Après un nettoyage et une désinfection complète, les parcs et jardins de la Ville d’Avignon seront à nouveau accessibles à tous à partir du 11 mai. « Pour ceux qui sont confinés sans extérieur, il était important pour nous de pouvoir rouvrir ces espaces », insiste Cécile Helle.

A noter que, comme dans les écoles, les jeux pour enfants seront inaccessibles et que les groupes de plus de 10 personnes ne seront pas autorisés.

Retrouvez ici le détail des accès aux parcs et jardins de la ville d’Avignon

 

Les services publics municipaux et les mairies de quartier

Retrouvez ici le détail des accès aux services publics municipaux et aux mairies de quartier

 

Des masques pour tous

A compter du 13 mai, 200 000 masques en tissu seront délivrés gratuitement aux habitants dont la résidence principale est située à Avignon, sur présentation de sa carte d’identité et d’un justificatif de domicile. Chaque personne recevra donc deux masques. Pour les plus de 75 ans ou les porteurs d’un handicap, il sera même possible de se les faire livrer à domicile.

« Avant de savoir quelle serait la position de l’Etat, nous avons anticipé en commandant ces masques. Nous avons bien fait, se félicite le maire d’Avignon, car ils seront obligatoires dans les transports et dans certains commerces. »

Retrouvez ici le détail des modalités pour la distribution des masques

 

Le retour des marchés et l’accès aux Halles rétabli

A partir du 11 mai, les marchés rouvriront progressivement en fonction de leur importance. Ils seront ouverts de 7 h à 13 h 30. Selon les sites, priorité sera donnée aux étals alimentaires mais les produits manufacturés seront réintroduits peu à peu en fonction du bilan de fonctionnement des 15 premiers jours de reprise.

« Gratuité des redevances d’occupation du domaine public. »

« Nous allons reconfigurer les marchés linéaires pour qu’il y ait une entrée et une sortie », annonce Cécile Helle qui rappelle que ce plan concerne aussi les marchés de producteur.

Même principe pour les Halles du centre-ville avec une seule entrée par le rue Petite Meuse et une sortie par la rue Bonneterie avec une limitation à 100 personnes maximum dans un premier temps.

Par ailleurs, durement frappé par la crise, la Ville a décidé la gratuité des redevances d’occupation du domaine public pour les forains des marchés jusqu’au mois de septembre. Dans le même temps, elle a aussi acté une gratuité des loyers de 3 mois et demi au profit des commerçants des Halles.

Retrouvez ici le détail des modalités d’accès aux Halles et de réouverture des marchés

 

Musée & bibliothèque : Miser sur un tourisme de proximité

Les 5 musées municipaux seront à nouveau accessibles à partir du 20 mai. L’ouverture des bibliothèques est échelonnée sur plusieurs semaines mais, en attendant, un système de drive et le Bibliobus permettent de récupérer des livres. Les archives municipales seront, elles aussi, rouvertes à partir du 18 mai, même si la poursuite du traitement dématérialisé des demandes sera privilégié.

L’exposition prévue cet été avec la Collection Lambert est reporté d’une année. Le son & lumière ‘Vibrations’ ne pourra pas avoir lieu dans la cour d’honneur du palais des papes en raison de l’annulation du Festival d’Avignon. En effet, le spectacle a besoin du sol installé pour accueillir le ‘In’ afin de recevoir les spectateurs.

« Cependant nous réfléchissons à une solution en façade du palais, tout comme nous planchons pour le maintien dans de bonnes conditions du spectacle de projection ‘Helios’ », indique le maire qui précise aussi que le feu d’artifice du 14 juillet est déplacé au 20 septembre à l’occasion des journées du patrimoine.

« Nous avons une carte à jouer concernant le tourisme de proximité. »

Cécile Helle compte également beaucoup sur l’exposition ‘Extases’ d’Ernest Pignon Ernest à l’église des Célestins (à partir du 20 mai – uniquement sur réservation, jauge maximum de 10 visiteurs pendant les premières semaines de déconfinement) pour marquer symboliquement la relance de la fréquentation d’Avignon. Dans cette optique, l’Office de tourisme devrait être ouverte pour le week-end de l’Ascension, du 21 au 24 mai.

« Nous avons une carte à jouer concernant le tourisme de proximité dans la limite des 100 km, surtout si nos musées sont gratuits. Nous sommes aussi dans l’attente, comme d’ailleurs le maire d’Orange avec le théâtre antique, d’une position de l’Etat sur la possibilité de rouvrir les monuments tels que le pont et le palais des papes. » En effet, après une année record du nombre de visiteurs, le palais était encore parti sur des chiffres jamais vu de fréquentation pour le 1er trimestre 2020.

Retrouvez ici le détail concernant l’accès aux musées et bibliothèques de la ville d’Avignon

 

Mobilité : repenser le rapport à l’espace public

« A l’image de ce qu’enclenchent de nombreux autres maires, explique Cécile Helle, je souhaite qu’Avignon s’affirme plus que jamais comme ville apaisée, écologique et durable. L’enjeu de la prise en compte du respect de la distanciation sociale dans l’espace public s’accompagnera d’aménagements transitoires permettant de multiplier les parvis apaisés aux abords de nos écoles, les kilomètres de pistes cyclables sécurisées et les rues temporairement piétonnes dans le centre-ville. »

Pour la commune, cette crise pourrait ainsi être l’occasion de renforcer sa volonté de limiter la place de la voiture sur son territoire. Déjà, les zones d’attente vont être élargies aux abords des écoles afin d’éviter les rassemblements trop importants de parents d’élèves. Outre la multiplication des ‘parvis’ il s’agira aussi de donner de l’aisance aux déplacements piétons (pour respecter les mesures de distanciation sociale) ainsi qu’aux vélos. Par exemple, la Ville prévoit le doublement de certains trottoirs sur les axes sensibles comment cela va être fait sous le pont de la voie ferrée route de Lyon. Autre axe de ce plan : l’extension ou la mise en place de zone 30.

« Nous voulons éviter le retour du tout-voiture »

« Nous voulons éviter le retour du tout-voiture », prévient Cécile Helle qui estime que cette crise la conforté dans sa vision d’une mobilité douce indispensable pour la cité des papes « Avignon fait du vélo une priorité pour ses déplacements y compris vers des zones d’activités comme Courtine ou Fontcouverte », insiste-t-elle.

Même volonté ‘d’apaisement’ pour le cœur de ville, puisque la municipalité va élargir les périmètres et les plages horaires de la piétonnisation dans l’intra-muros aux mercredis, samedis, et weekend de jours fériés

Ainsi, à partir du mois de mai, et tant que les restaurants et bars ne rouvrent pas sont concernés les rues de la République, Saint-Agricol, Joseph-Vernet et la Percée Favard/Saboly (de 12h à 19h). Dès la réouverture des bars et restaurants, l’horaire de cette piétonnisation sera élargi de midi à minuit. Enfin, dès la réouverture des bars et restaurants, ce dispositif sera élargi aux secteurs Saint-Michel/Corps-Saints et Banasterie/Carmes.

A noter que le stationnement, gratuit depuis le confinement, redeviendra progressivement payant à partir du 1er juin prochain avec la remise en service des horodateurs.

Retrouvez ici le détail des mesures de mobilité et d’accessibilité de la ville d’Avignon

 

Bientôt un plan de relance économique

Si la commune a donné la priorité au redémarrage des services vitaux quotidiens elle n’en oublie pas pour autant l’activité économique. « Nous devrions présenter un plan de relance dans le courant de la semaine prochaine, dévoile Cécile Helle. Car il faut aussi relancer les activités économiques et touristiques. » Outre les décisions prises en faveur des commerçants non-sédentaires et ceux des Halles (voir au-dessus dans le paragraphe ‘Le retour des marchés et l’accès aux Halles rétabli’) ce plan baptisé ‘Avignon, le sursaut !’ comprend aussi d’autres mesure en faveur des autres commerçants de la cité des papes.

« Gratuité des loyers pour une durée de 3 mois pour les commerçants, artisans, artistes et associations occupant des locaux communaux. »

Ainsi, pour faciliter cette reprise ce plan prévoit une baisse de 15% de la taxe foncière de tous les commerçants dont les magasins ont une surface inférieure à 400m2 et gratuité des loyers pour une durée de 3 mois pour les commerçants, artisans, artistes et associations qui occupent des locaux communaux.

Pour les bars et restaurant, s’il est encore trop tôt, la Ville travaille déjà, en concertation avec l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) de Vaucluse et les associations des commerçants d’Avignon, sur la reconfiguration des terrasses afin d’être prêt dès que ces établissements pourront rouvrir.

Par ailleurs, à l’image de nombreux maires, dont ceux de l’AMV (Association des maires de Vaucluse), Cécile Helle souhaiterait que les budgets d’investissement, actuellement non-utilisé en raison du report de nombreux chantiers notamment, puissent être réutilisés pour le soutien aux entreprises et aux activités économiques. L’Etat et la Direction générale des finances publiques ne sont pour l’instant pas favorable à ce cas figure et préconise que ces éventuelles aides des collectivités apparaissent dans les dépenses de fonctionnement. « C’est un vrai problème pour nous » reconnaît le maire d’Avignon à l’instar notamment de Jean-François Lovisolo, président de l’AMV et maire de La Tour d’Aigues, Pierre Gonzalvez, co-président de l’AMV et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, et Hervé Chérubini maire de Saint-Rémy-de-Provence qui ont récemment interpellé par courrier le président dans la République à ce sujet.

Retrouvez ici la totalité du plan local de déconfinement de la ville d’Avignon

 


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

“Nous attendons avec impatience la date, peut-être lundi 15 juin ? A laquelle nous pourrons à nouveau ouvrir les portes de La Mirande, espère Martin Stein, propriétaire du restaurant étoilé au guide Michelin grâce à son chef aussi talentueux que modeste, Florent Piétravalle, et de l’hôtel classé de la Mirande à Avignon. Pendant ce temps qui nous est donné, nous nous familiarisons avec les mesures nous permettant d’apporter, à notre clientèle, toutes les garanties en matière sanitaire. L’été sera là et permettra de petit-déjeuner, déjeuner ou de dîner ‘au large’ sur les terrasses et au jardin même, au pied du Palais des Papes.»

Acquisition d’une ferme à Avignon
«Notre service voiturier sera étendu aux clients du restaurant et guidera les convives jusqu’au parking ou garage de l’hôtel.
Depuis toujours très sensibles aux produits bio, aux filières courtes et aux actions éco-responsables, nous avons été récompensés en mars 2020 par le label Ecotable, niveau 3’. Pour aller encore plus loin, l’acquisition d’une ferme à côté d’Avignon va nous permettre une production exclusive de fruits et légumes bios, cueillis et consommés dans la journée.»


Tandis que les professionnels continuent à s’affairer

«Nous tous sommes sur les charbons ardents recevoir nos hôtes dans l’élégance et la fraîcheur de notre grande et belle demeure. En ce temps de ‘Belle au Bois Dormant’, quelques personnes ne sont pas à l’arrêt comme Lilly, indispensable tapissière à plein temps à La Mirande qui restaure les rideaux, les tentures et les sièges. Egalement, Billy, dédié aux techniques anciennes de peinture, continue à repeindre les boiseries avec leurs rechampis et subtils glacis, tandis que Marc prend soin du jardin, ajustant son costume de printemps et guettant les ronces qui voudraient l’envahir. A vrai dire et comme nous l’espérons pour vous, nous ne sommes pas si malheureux en ce moment selon le proverbe, au sens un peu détourné ‘pour vivre heureux, vivons cachés !’.Mais que le Prince Charmant ne tarde pas trop quand même », soupire Martin Stein.

La Mirande. 4, place de l’Amirande à Avignon. 04 90 85 93 93. www.la-mirande.fr


Nougaterie Silvain : visitez les coulisses de l’entreprise familiale

Au mois d’avril, le trafic passager de l’aéroport de Marseille-Provence (AMP) a chuté de 99 %, comparé à il y a un an. Il reste opérationnel et prêt pour une reprise cet été. Mais la sortie de crise sera très douloureuse et complexe.

Avec l’épidémie, les avions sont cloués au sol et les pertes explosent. Malgré le désarmement des deux tiers des infrastructures et l’arrêt des trois quarts des effectifs, l’AMP assure 100 % des besoins en vols de rapatriement, vols sanitaires et matériels médicaux en fret. Et guère plus : 1 vol par jour sur CDG (Charles de Gaulle) et 4 autres vers la Corse. « Notre trafic s’était effondré lors des 3 dernières semaines de mars pour se réduire à 300 passagers par jour contre 30 000 l’année dernière », constate Julien Boulay, directeur marketing et commercial de la plateforme.

« Rien ne se passera tant qu’il n’y aura pas de solution sur le plan sanitaire »

C’est une catastrophe aérienne où l’argent s’envole : chaque mois, une perte de 13 M€ de recettes et une consommation de 7 à 8 M€ de trésorerie. AMP paye ses 150 fournisseurs (dont 8 M€ de travaux d’investissement), verse ou compense à 100 % les salaires, exonère du paiement de stationnement les avions basés ou en ‘night stop’ à Marseille. Un emprunt de 25 M€ a été fait pour prendre ces dispositions qui ont pour but de faire barrière à l’effet domino » entrainant des faillites en chaîne. Et d’être prêt pour une reprise dès cet été. Mais sous quelles conditions ?

Un choc de confiance

Dans l’immédiat, l’aéroport se bat pour obtenir la prise en charge des dépenses engagées au titre des ‘missions régaliennes’ qui lui sont déléguées par l’Etat, en gros les opérations de sûreté. Elles sont payées, à prix coûtant, par chaque passager au titre de la taxe aéroportuaire incluse dans le prix du billet. Puis reversées par les compagnies aux aéroports.

Pour Marseille, il s’agit d’une enveloppe annuelle de 40 M€ qui représente 25 % de la marge brute de son activité. « Les compagnies ont suspendu depuis février ce reversement. Nous en souffrons malgré la baisse de trafic, car les coûts fixes de ces missions restent élevés » souligne Philippe Bernand, président du directoire de l’aéroport.

En tablant aujourd’hui sur une baisse de trafic de 45 % pour l’ensemble de l’année, les responsables pensent pouvoir tenir jusqu’en septembre, et avoir néanmoins besoin de 25 M€ à 30 M€ pour finir l’année tout en continuant les investissements prévus pour les mises aux normes, l’environnement et l’efficacité de service. Un scénario optimiste, révisé au gré de l’actualité quotidienne et suspendu à « l’effet d’entraînement des liaisons internationales qui sera déterminant dans le redémarrage », notamment à Marseille où plus de 6 passagers sur 10 ont voyagé sur des liaisons sortantes de France en 2019.

« Rien ne se passera tant qu’il n’y aura pas de solution sur le plan sanitaire », insiste Philippe Bernand. « Faute de poser un cadre de mesures sanitaires harmonisé et cohérent, la reprise ne pourra pas avoir lieu. Tous les aéroports français et même européens doivent fonctionner avec les mêmes règles, idem pour les transporteurs. Cette homogénéité est essentielle pour créer un choc de confiance ». Le processus sera long, tant il suppose de changements.

Une nouvelle version de la mondialisation

Il faudra peu à peu créer dans l’esprit du public l’idée d’un ‘voyage aérien responsable’ à la fois démocratique, respectueux de l’environnement et rassurant quant aux standards d’hygiène devenues indispensables dans la nouvelle version de la mondialisation. Toujours moins de contacts humains et plus de robots. C’est ce que l’on appelle le ‘self processing’ dans le langage aéroportuaire qui permet franchir toutes les étapes d’embarquement et de débarquement sans voir personne ou presque : un ‘habeas corpus’ moderne (‘sois maître de ton corps’) qui permettrait de sécuriser le trajet de passagers partout dans le monde. Voilà la perspective la plus plausible pour retrouver la confiance, selon les autorités aéroportuaires inquiètes de concilier à long terme la reprise et les impératifs sanitaires.

« J’espère qu’on ira sur des logiques efficaces et homogènes dont le port du masque obligatoire auquel nous sommes très attachés»

Elles sont bien seules. Car le débat public ignore pour l’instant la réalité du secteur. Les autorités qui exonèrent les transports publics urbains du respect de la ‘distanciation sociale’ parlent de l’exiger à bord des avions. Sans se demander quelle compagnie volera dans de telles conditions. « Les avions de 180 places employés par les compagnies à bas coût – avec la neutralisation du siège médian – ne pourraient transporter que 120 passagers », soit un coefficient de remplissage de deux tiers, alors que le seuil de rentabilité est atteint autour de 90%. Les perspectives de l’industrie seraient alors désespérées en cas de restrictions capacitaires : laisser les avions au sol, ou les rendre accessibles à une petite minorité privilégiée. « J’espère qu’on ira sur des logiques efficaces et homogènes dont le port du masque obligatoire auquel nous sommes très attachés», tempère Philippe Bernand. L’AMP a besoin de 150 000 masques pour boucler 2020 – et assure être en mesure d’organiser une distribution de kits pour les passagers.

Comment les compagnies se positionnent-elles ?

Evoquant une crise d’une « extrême gravité », le groupe Air France KLM a annoncé le 23 avril « une refonte sans précédent » de son réseau domestique. Le plan de restructuration, annoncé en juin dernier, prévoyant une réduction d’au moins 15 % de son offre sur le réseau intérieur pour la fin 2021 va d’abord être « accéléré et accentué » partout où il sera possible de le faire afin de colmater des pertes significatives, soit 220 M€ pour la seule année 2019. Ce n’est pas tout, puisque qu’aucune option ne devrait être écartée quant à la place d’Air France, ‘Hop’ ou ‘Transavia’ pour les dessertes régionales. Il s’agit moins d’un ajustement que d’une redistribution des cartes comme le craint la plateforme marseillaise.

La baisse de fréquence sur les hubs est très sensible et concerne l’organisation de toute l’industrie. Pour Marseille, 1 vol par jour sur CDG contre 6 avant la crise virale. Huit frontières ont fermé au mois de mars : Israël, Etats-Unis, Tunisie, Maroc, Madagascar, Sénégal, Algérie, Russie. Air Canada a suspendu son programme de vol d’été 2020 ainsi que Sun Express. Nul ne sait encore comment s’adapter pour remonter la pente.

L’AMP compte néanmoins sur la clientèle VFR (Visit family and relatives) ou affinitaire – celle qui va voir sa famille ou ses amis – pour retrouver les siens avec le retour progressif de la liberté de circulation. Cette clientèle (26 % du trafic en 2019) pourrait sauver en partie la saison d’été, si la clientèle touristique lui emboite le pas, avant le retour de la clientèle d’affaires en septembre.

L’offre de transport aérien devrait rester très réduite jusqu’en juillet et devra se montrer souple en matière de fréquence et de tarifs pour séduire des passagers convaincus de pourvoir voyager dans de bonnes conditions de sécurité. Et recréer une dynamique.

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