22 juillet 2024 |

Ecrit par le 22 juillet 2024

Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Le théâtre antique d’Orange, dont nous vous présentons la programmation, ouvrira ses portes tout au long de l’été. Mais au fait, quelle est l’histoire de ce monument à l’architecture si particulière ? Pourquoi et comment a-t-il été conçu et qu’en avons-nous fait au fil des siècles ? Autant de questions qui trouvent leurs réponses dans ce récit construit au gré des découvertes d’historiens, architectes, amoureux de l’histoire de l’homme et de ses ambitions. Il était une fois le Théâtre antique d’Arausio…

Orange, Arausio en latin, entre dans l’histoire en 105 avant J.-C. Conquise par les Romains depuis un quart de siècle, elle doit résister aux envahisseurs germaniques, les Cimbres. À l’occasion de cette terrible défaite des armées romaines, le nom d’Arausio est mentionné pour la première fois par les auteurs antiques, il faut ensuite attendre 36 ou 35 avant J.-C. pour que soit attestée la création d’une ville romaine jouxtant la colline de Saint-Eutrope. Arausio est alors une colonie fondée par les vétérans de la IIe légion gallique de César auxquels a été confiée la création de la cité.

Fondations des villes romaines

Conformément aux principes de la fondation des villes romaines, la construction de la cité répond à un plan géométrique au tracé régulier et s’organise autour des monuments publics que sont les sanctuaires et le théâtre. Pour le pouvoir romain, le théâtre est un moyen de diffuser la culture latine dans les populations colonisées mais aussi de les éloigner de toute préoccupation politique et de prévenir d’éventuelles revendications nationalistes

La construction

Bien que les techniques permettant de bâtir un théâtre sur un terrain plat aient été maîtrisées au temps de la Rome Impériale, l’édifice a été adossé à la colline Saint-Eutrope suivant une technique empruntée aux Grecs. Les Romains avaient deux méthodes pour bâtir ce genre d’édifices : soit ils construisaient d’énormes murs pour soutenir les gradins, soit ils utilisaient la configuration naturelle du terrain. C’est le choix qui a été fait à Arausio puisque les gradins, qu’on appelle la cavea, sont directement appuyés sur la colline Saint-Eutrope, avec des infrastructures destinées à régulariser les inégalités du terrain.

Le placement, reflet de l’ordre social

Un habitant d’Arausio ne pouvait pas s’installer n’importe où dans la cavea. Ce n’était pas une question d’argent puisque les spectacles étaient gratuits pour tout le monde, mais une question d’origine sociale. En effet, la répartition dans les différents gradins était parfaitement codifiée en fonction du statut de chacun et la circulation dans les couloirs et les galeries conçue de telle sorte que l’on ne se mélangeait pas. En somme, les places des spectateurs reflétaient parfaitement la hiérarchie sociale de la cité.

De hiérarchiques assises

Devant la scène, dans l’orchestra, prenaient place les personnalités civiles et militaires, installées sur des sièges mobiles. Derrière, séparés de l’orchestra par un parapet en pierre, les premiers gradins étaient réservés aux membres de l’ordre équestre, les chevaliers. Plus haut, s’installaient les magistrats, les membres des collèges sacerdotaux et les corporations d’artisans et de commerçants qui jouaient un rôle très important dans la ville. Les magistrats étaient en effet les représentants de l’Empereur. Au fur et à mesure que l’on montait, les gradins étaient occupés par des classes de plus en plus modestes, jusqu’aux pullati, les marginaux de la société installés tout en haut : mendiants, prostituées, mais aussi étrangers ne bénéficiant pas du privilège de la citoyenneté romaine. C’est à ces personnes qu’était réservée la galerie couverte qui couronne les gradins. Une précision importante : les femmes avaient le droit d’assister aux spectacles donnés au théâtre, seul endroit public où l’on pouvait les côtoyer.

Jours de spectacle

Les jours de représentation, les habitants d’Arausio accouraient vers le théâtre. Les spectacles les plus fréquemment donnés étaient sans doute des mimes, des pantomimes, des récitals de poésie ou des joutes oratoires, des comédies ou des atellanes ainsi que d’autres divertissements comme les jongleurs, les prestidigitateurs ou les montreurs d’ours. Les mimes étaient des farces qui parodiaient aussi bien la vie domestique que la politique ou la mythologie. Joués par des acteurs en costume mais sans masque, ils alternaient dialogues, danses et chants, accompagnés de la tibia, un instrument à vent à anche double et du scabellum, une paire de petites cymbales fixées à des semelles de bois articulées que le musicien actionnait par un mouvement du pied.

Les pantomines

Elles étaient entièrement exécutées par des danseurs muets qui évoluaient en solo et portaient des masques à bouche fermée. Ils imitaient, par leurs mouvements et une gestuelle codée, des intrigues d’inspiration tragique, épique ou poétique que chantait un chœur. Ce dernier était accompagné d’un orchestre constitué de tibiae et scabella, de cithares, lyres, syrinx, tambourins et cymbales. L’atellane était une farce, assez proche de la commedia dell’arte. Elle mettait en scène quatre personnages qui portaient des masques de convention : Pappus le vieillard, Doscenus le bossu, Bucco toujours affamé et Maccus le niais. Leurs péripéties comiques étaient largement inspirées de la vie quotidienne.

Répertoire théâtral

Le répertoire théâtral avait oublié depuis longtemps les tragédies grecques. Le public ne s’intéressait qu’aux mises en scène. Mais ces dernières évoluèrent vers un genre de plus en plus spectaculaire et vers des épisodes de plus en plus sanglants. Mais, au fur et à mesure du temps, les spectacles périclitèrent. Privés de dialogue, ils mirent en scène des actions violentes et immorales. Le public assistait à des meurtres ou à des viols de prisonniers et de condamnés à mort. Le théâtre devenait un lieu de perdition, de cruauté, proche des jeux du cirque romains. En l’an 391, le christianisme fut proclamé religion officielle de l’Empire. L’Église s’organisa pour combattre le paganisme et la déviance et ordonna ainsi la fermeture du Théâtre.

Le grand sommeil

Au IVe siècle, l’Empire romain d’Occident est démantelé. En 412, le théâtre subit l’assaut des Wisigoths qui pillent la ville. Ils jettent à terre la statue de l’Empereur, brûlent le toit qui couvrait la scène, détruisent les gradins pour en faire des sarcophages et démantèlent les marbres et les mosaïques. Au Moyen Âge et à la Renaissance, Guillaume au Cornet, un comte de Toulouse et parent de Charlemagne, ayant reçu des mains de ce dernier le comté d’Orange, s’est vaillamment battu contre les Sarrasins. Le petit cor sur les armoiries de la ville d’Orangea été choisi en souvenir de Guillaume au Cornet. La principauté, créée au XIIe siècle, est ensuite passée aux seigneurs des Baux puis à la famille de Chalon. En1530, le dernier de cette lignée la laisse en héritage à son neveu René de Chalon, prince de Nassau, dont les descendants resteront princes d’Orange jusqu’en 1702. Cette famille règne encore aujourd’hui aux Pays-Bas.

Un monument en déshérence

Pendant ce temps, le théâtre s’abîme même si sa superbe muraille est toujours debout. L’épisode des invasions barbares a été suivi de pillages. Les pierres, les marbres et les mosaïques du monument sont réutilisés pour d’autres bâtiments, privés ou publics. Au Moyen Âge, le théâtre sert un moment de poste de défense et on bâtit une guérite sur son enceinte. Pendant les guerres de religion, Orange est gouvernée par des princes protestants. Pour éviter les massacres, une partie de la population se réfugie derrière le mur du théâtre. Quelque temps plus tard, la paix revenue, les habitants se trouvent à l’étroit à l’intérieur des murailles de la cité. On construit alors dans l’enceinte du théâtre, adossées au mur de scène et sur les gradins, quelques maisonnettes qui se multiplieront et finiront par former un véritable quartier traversé par une rue. Dans l’épaisseur des murs sont aménagées des prisons qui serviront jusqu’au XIXe siècle, en particulier pendant la Révolution durant laquelle les détenus sont gardés dans des conditions infamantes.

Le temps des restaurations

Délaissé pendant des siècles, le Théâtre antique d’Orange a retrouvé sa fonction d’origine au XIXe siècle pour le plus grand plaisir du public. En 1825, Prosper Mérimée (1803-1870), alors Inspecteur des Monuments historiques, lance un vaste programme de rénovation. Partiellement restauré, le théâtre accueille en 1869 les fêtes romaines, organisées par l’écrivain et compositeur de musique Antony Réal (1821-1896). On y chante une cantate à la gloire des Romains, Les Triomphateurs, ainsi qu’un opéra d’Étienne Méhul, Joseph. Le succès est immédiat, l’atmosphère magique du théâtre et son acoustique étonnante ravissent les spectateurs. En 1902, les manifestations régulièrement organisées prennent le nom de Chorégies et deviennent annuelles.

Les célébrités se succèdent

Les célébrités se succèdent sur les planches : en 1903, la grande Sarah Bernhardt (1844-1923) interprète l’un de ses plus beaux rôles dans Phèdre de Racine. Jusqu’en 1969, le théâtre parlé alterne avec les œuvres musicales, opéras ou pièces symphoniques. À partir de cette date, le théâtre parlé est attribué à Avignon et les spectacles lyriques à Orange. 1971 marque la naissance des nouvelles Chorégies. Les plus grands artistes lyriques viennent se produire devant le célèbre mur de scène : Barbara Hendrix, Placido Domingo ou plus récemment Roberto Alagna et Angela Gheorghiu. Somptueusement mises en scène, les grandes œuvres, comme La Tosca de Puccini, Aïda de Verdi ou encore Carmen de Bizet, enthousiasment chaque année les spectateurs venus du monde entier.

Tout l’art de faire exister un monument

En 2002, la Commune d’Orange décide de faire appel à Culturespaces pour mettre en valeur et animer le Théâtre Antique. En 2006 est installé le toit qui protège actuellement la scène, une immense verrière de plus de 1000 m2, à 32mètres de hauteur.

«L’on ne peut se lasser de considérer cette muraille si grande, si simple, si bien bâtie et si bien conservée», Stendhal, Mémoire d’un touriste. Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture) en 1981, le Théâtre antique d’Orange témoigne de la grandeur de l’Empire romain en Occident.

Le Théâtre le mieux conservé de l’Empire romain

Le Théâtre d’Orange est le seul à avoir été conservé en Europe et deux autres seulement subsistent dans le reste de l’Empire romain : l’un à Aspendos en Turquie et l’autre à Bosra en Syrie. Le Théâtre Antique d’Orange constitue un témoignage historique unique. La façade extérieure ‘La plus belle muraille de mon royaume’. C’est en ces mots que Louis XIV qualifiait le post scaenium, imposante façade du théâtre, de 103 mètres de long, 1,80 mètre d’épaisseur et 37 mètres de hauteur. Comme le mur de scène, elle comporte trois parties : la partie inférieure ornée de dix-neuf arcades d’ordre dorique qui s’intercalent entre les trois portes, un mur lisse uniquement paré de son bel appareil de pierres et, enfin, le niveau supérieur avec ses vingt-et-une arcades postiches qui semblent dessinées dans le mur.

Le mur de scène

Le mur de scène, le frons scaenae, était décoré de marbres, stucs, mosaïques, statues et autres colonnes. On pouvait également y voir des Victoires ailées conduisant des biges ou encore des centaures porteurs d’offrandes. Ces êtres mythologiques illustraient la victoire de l’ordre sur le chaos. S’il est aujourd’hui dépourvu de ses trois niveaux de riches décors, le Théâtre d’Orange possède la particularité exceptionnelle d’avoir conservé son mur de scène. La niche centrale, au-dessus de la porte royale, abrite une statue impériale d’Auguste de 3,55 mètres de haut. Cette niche a d’abord dû accueillir une représentation d’Apollon et il est probable que l’empereur triomphant ne lui ait été substitué que dans un deuxième temps. Il est vêtu du manteau de général, le paludamentum imperatoris et tient son bâton de commandement. Il rappelle à tous que, pour préserver la paix romaine, il faut respecter ses lois. Cette riche décoration était protégée par un grand toit en appentis. Pour faciliter certains effets (enlèvements, ascensions et apparitions), les machinistes et les acteurs pouvaient circuler entre le plafond décoré de caissons et la couverture du toit en tuiles ainsi que dans les couloirs cachés superposés sur deux niveaux dans le mur.

La scène

La scène, d’une largeur de 61 mètres et d’une profondeur de 13 mètres, elle est bordée à l’est et à l’ouest par deux tours, appelées parascaenia. Constituée d’un plancher reposant sur des poutres, elle était percée de trappes pour faire surgir des acteurs ou des machineries. A la limite de l’orchestra et de la scène s’élevait le mur du pulpitum, mur rectiligne décoré de statues servant de fontaines. Un ingénieux dispositif de câbles, treuils et contrepoids permettait de masquer aux spectateurs les acteurs et les praticables à l’aide d’un rideau de 3mètres de haut environ.

Les parascaenia

Ces deux tours se trouvaient de chaque côté de la scène. A l’intérieur étaient disposées des salles qui servaient de foyer. Pendant les représentations, les acteurs, les chars et les dispositifs scéniques y étaient rassemblés pour leur entrée en scène. Le ou les étages supérieurs devaient être utilisés comme magasins pour les décors ou accessoires.

Les gradins, la cavea,

Ils s’organisent autour d’un orchestra demi-circulaire et sont bâtis à flanc de colline pour en faciliter la construction et la solidité. Divisée en trois séries, la cavea est distribuée par des escaliers rayonnants. La série supérieure était couronnée d’un portique. Par temps de pluie ou de canicule, une grande toile, le velum, protégeait le public. Ce système se mettait en place grâce à des poutres fixées aux corbeaux couronnant les murs. Le velum recouvrait ainsi soit la scène soit le théâtre tout entier.

L’orchestra et la fosse

D’un diamètre de 19 mètres, ce demi-cercle est l’épicentre des gradins. Cet espace est un héritage de la tradition grecque. Il accueillait les chœurs des tragédies qui représentaient souvent la voix du destin et fournissaient au public, en chantant et en dansant, des explications sur le drame. Cependant, au cours des siècles, le répertoire théâtral romain a évolué et la voix du chœur s’est peu à peu estompée. La surface de l’orchestra, d’abord en terre battue, était recouverte d’un pavement, aujourd’hui disparu.

Le nymphée

À l’ouest du théâtre, un hémicycle a été taillé dans la colline et en son centre, un temple du IIe siècle, consacré aux nymphes, ces divinités des rivières et des eaux. Cette partie, traditionnellement appelée ‘chambre de la courtisane’, se trouve dans le prolongement d’une grotte naturelle qui aurait abrité une source.

Le toit de scène

Le Théâtre antique d’Orange était à l’origine recouvert d’une charpente datant du IVe siècle après JC, qui a disparu dans un incendie. Depuis le XIXe siècle, de nombreux projets de couverture ont été imaginés pour protéger les parements antiques du grand mur de scène, se dégradant inexorablement. En effet, le ruissellement des eaux de pluie et les nombreuses intempéries fragilisaient de plus en plus ce magnifique héritage de la Rome Impériale. Mais une restauration à l’identique était inenvisageable. Les vestiges romains étaient insuffisants pour tenter une restitution et aucun document, aucune archive n’avaient été préservés. Par ailleurs, la structure d’origine était en bois et la reconstruire aurait nécessité de faire peser une charge bien trop lourde sur l’édifice déjà érodé.

Une structure de verre et d’acier

Aussi, après de nombreuses années d’études et de réflexion, l’audacieux projet de Didier Repellin, architecte en chef des monuments historiques, fut finalement retenu. Responsable des chantiers de restauration de la Villa Médicis à Rome et du Palais des Papes à Avignon, il s’entoura des agences Arep et de la société Eiffel ayant collaboré aux campagnes de rénovation du Grand Palais et proposa une structure contemporaine de verre et d’acier. Ainsi, l’immense verrière de plus de 1000 m² du Théâtre Antique d’Orange est constituée de structures métalliques sur lesquelles s’appuient des plaques de verre. Cette toiture ne pèse que 200 tonnes, soit 50%de moins qu’une structure de bois. Préservant le monument, elle ne repose pas sur les pierres antiques mais sur une gigantesque poutre transversale de 61,70 mètres de long qui prend appui sur les bâtiments latéraux, renforcés par des injections de chaux dans la pierre. Ce projet préserve parfaitement l’acoustique unique et extraordinaire du Théâtre antique d’Orange.

L’installation du toit

Le toit a été installé à 32 mètres de hauteur alors que la voix humaine ne monte qu’à 25 mètres et le chant à 27. De plus, une membrane acoustique a été mise en place sous cette couverture de scène et joue le rôle de ‘l’abat-son’. En intégrant les normes actuelles de sécurité, l’installation sert également de support aux éclairages et au rideau, qui, cachés par un fin maillage métallique, s’intègrent discrètement au décor. Ce toit de scène a été imaginé pour ne dénaturer ni le paysage ni le monument, la toiture ne dépassant pas le mur nord et n’étant pas visible des perspectives environnantes.

Le Musée d’art et d’histoire d’Orange

Depuis 1933, un hôtel particulier du XVIIIe siècle abrite le Musée d’art et d’histoire d’Orange. La visite offre un complément indispensable à celle du théâtre, puisqu’au rez-de-chaussée sont conservés les fragments des frises provenant du décor du mur de scène : aigles, amazones et centaures y poursuivent, depuis des siècles, leur course figée dans la pierre. D’autres objets donnent une idée de ce qu’a pu être l’éclat de l’Orange impériale, entre autres la mosaïque aux centaures, la mosaïque aux amphorettes du IIIe siècle, les bustes en ronde bosse ainsi qu’une quantité d’objets de la vie courante, poteries, verres…Précieux document archéologique, l’impressionnant cadastre romain datant du premier siècle de notre ère, témoigne de l’implantation romaine en Narbonnaise. Il rend compte des questions fiscales et foncières à l’époque gallo-romaine. Les plaques de marbre fixées au mur sont admirablement conservées, et donnent à voir le cadastre le plus complet à ce jour.

L’Arc de Triomphe

Autre témoignage de la grandeur romaine à Orange, l’Arc de triomphe est également inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il s’agit en fait d’un arc urbain à caractère commémoratif servant de porte à l’entrée de la ville et non d’un arc de triomphe dans la mesure où les triomphes étaient exclusivement célébrés à Rome. Érigé sous Tibère en hommage aux vétérans de la IIe Légion gallique qui avaient fondé la ville, c’est un monument exceptionnel de l’art romain provençal. Constitué d’une porte monumentale à trois baies et d’un double attique, il est agrémenté d’un riche décor de panneaux d’armes : boucliers, casques, enseignes… Sur le premier attique, la présence exceptionnelle d’attributs maritimes est une allusion originale à la suprématie de Rome sur le monde des mers.

Culturespaces

Culturespaces est un acteur privé ayant pour objet –depuis 28 ans- la gestion globale de monuments et musées, la création de centres d’art, l’organisation d’expositions temporaires et numériques immersives. L’entreprise gère 14 sites, totalise 4,2M de visiteurs en 2018, conçoit 13 expositions temporaires par an et sa fondation a accueilli 8 000 enfants. La vision de l’entreprise ? Concevoir une expérience culturelle autour du visiteur ; Participer à la restauration des monuments historiques ; Valoriser et entretenir des parcs et jardins ouverts au public ; Etre en lien avec les commissaires d’expositions, prêteurs, conservateurs, scénographes, graphistes, artistes ; Produire des expositions et des créations contemporaines numériques ; Mettre en place des communications ciblées auprès des visiteurs et inciter à la culture ; Organiser des colloques meetings et réunions professionnelles dans ses sites de réception privés ; offre de librairies-boutiques et de restaurants et salons de thé ; Création d’événements d’envergures comme les Grands jeux romains (Nîmes) ; Garantir la sécurité des visiteurs, des lieux, œuvres, collections.

 

Visites théâtralisées et nocturnes

En juillet et août, Le Théâtre antique d’Orange propose des visites théâtralisées pour tous et ouvre ses portes exceptionnellement en soirées avec un piano en accès libre sur la scène.

Les Augustales

Les Augustales invitent à un voyage dans le temps, plus précisément au 1er siècle après Jésus-Christ, au gré d’un cheminement théâtralisé et ponctué d’animations comme des ateliers, de la musique, des contes et des saynètes historiques.

Tous les jours : 6 visites théâtralisées par jour avec deux thèmes, ‘Le théâtre romain : toute une histoire !’ Horaires : 10h30-13h30 et 15h30, durée 30 à 40 min et ‘Légionnaires, engagez-vous !’ Horaires : 11h30-14h30 et 17h, durée 20 à 30 min. En plus de ces visites théâtralisées, le théâtre propose des visites guidées en français et en anglais : ‘L’histoire du théâtre à travers le temps’. Horaires : à 10h, 11h, 14h et 16h, durée 40 min.

De jeudi 9 Juillet à vendredi 31 Août de 10h À 18h. Tarifs plein 11,50€, réduit : 9,50€, offre famille 36€. Tarifs Orangeois : plein 7,50€, réduit 6,50€, famille : 21,50€. Complément visite virtuelle : 3€ par personne.

 

Les visites nocturnes

Soirée avec piano en libre accès sur la scène, visite audio-guidée. ‘Piano en scène’ de jeudi 23 juillet à vendredi 21 août sauf les lundis 27 juillet, 10 août et samedi 15 août. Soirée avec piano en accès libre sur la scène.
Dernière entrée à 22h.

Panique en coulisses

Lundi 6 et jeudis 23 et 30 juillet et jeudi 6, mercredi 12, jeudi 13 et 20, mardi 25 et jeudi 27 août.  Découverte des secrets du spectacle romain à l’aide d’un livret-jeux ponctué d’ateliers à partir de 7 ans et Escape Game.
Dernier départ « Panique en coulisses » à 21h30. Dernier départ de l’Escape Game à 21h.
Galerie multimédia ‘Des romains aux Chorégies’ accessible pour chaque nocturne.
Visite virtuelle non accessible en soirée.

Tarifs de 19h à 21h30 : 11,50€, réduit : 9,50€, famille 36€. De 21h30 à 22h 8,50€ ; réduit  6,50€, famille 26€,  tarif Orangeois 5€ livret-jeux inclus.

 

Escape game ‘Teutobod : la malédiction des barbares’
‘Teutobod, la malédiction des barbares’ propose une redécouverte du théâtre et de son histoire en résolvant énigmes et défis. En équipe de 2 à 6 personnes, cette nouvelle activité propose une redécouverte du Théâtre et de son histoire tout en résolvant énigmes et défis.
5€ en complément du billet d’entrée.

Fête romaine

La fête romaine réunit les passionnées d’histoire le temps d’un week-end durant lequel se déroulent des animations, des ateliers pour grands et petits et des rencontres avec des reconstituteurs. Deux jours en immersion pour revivre l’époque des fondateurs de la colonie romaine d’Orange en 35 avant notre ère.

La réalité virtuelle

La réalité virtuelle s’invite au théâtre antique. Cette visite permet la reconstitution digitale du Théâtre à l’aide d’un casque de réalité virtuelle. Le lieu révèle ainsi au public son histoire de l’édification à l’inauguration, révélant toute sa splendeur passée. Les visiteurs font un bond dans le temps, vivant une nouvelle expérience sensorielle et émotionnelle.

Les romains aux Chorégies

Les visiteurs sont entraînés au cœur des grandes heures qui ont rythmé l’histoire du théâtre : la Belle époque, Orange 75 le Woodstock français, le monde des Chorégies et de l’opéra lyrique. Réalisé par Bruno Cohen, ce parcours mêle théâtre optique, projections vidéo et extraits musicaux et permet aux jeunes d’appréhender l’histoire du théâtre antique de façon ludique.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Diffusée sur France 5 samedi dernier, l’émission ‘Echappées belles’ consacrée à Avignon et le Vaucluse est encore disponible en ‘replay’ sur le site de France TV jusqu’au samedi 11 juillet.

Durant 93 minutes, Sophie Ducasse alias ‘Tiga’, la présentatrice de cette émission depuis 2018, accompagne le téléspectateur dans ce voyage au pays des papes. Au programme : Avignon et son patrimoine classé au patrimoine mondial de l’Unesco, la maison d’hôtes des jardins de Baracane, le club d’aviron de la Société Nautique d’Avignon (SNA), l’île de la Barthelasse, les ruches du palais des papes, le restaurant ‘le Potard’, les Halles, la ferme de la Reboul, la table de la Mirande mais aussi Villeneuve-lès-Avignon, la confrérie de l’ail de Piolenc, le vignoble de Gigondas, l’escalade des Dentelles de Montmirail, les randonnées sur contreforts du mont Ventoux, le gîte de Vergol à Montbrun-les-Bains, les cavités du plateau d’Albion, le simulateur de chute libre de Pujaut, le Mistral, Eric Hoinville un ingénieur de RES, le domaine de Beaurenard de Daniel Coulon à Châteauneuf-du-Pape, Brune Passini artisan savonnière à la Manufacture du siècle à Carpentras, Pernes-Les-Fontaines, Benjamin Masson producteur de spiruline avant de conclure par une évocation du Festival d’Avignon et une découverte de Carpentras. Un week-end « fabuleux » et « inoubliable » au dire de Tiga.

https://www.france.tv/france-5/echappees-belles/echappees-belles-saison-14/1057067-week-end-a-avignon.html


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Le Grand Avignon et Avignon Tourisme lancent le dispositif ‘Les Nuits gagnantes’, une offre promotionnelle destinée à soutenir les acteurs du tourisme local en dynamisent les réservations de séjours sur la destination d’Avignon.

Déjà durement touchés par la crise sanitaire du Covid-19 au printemps dernier, les acteurs du tourisme ont dû faire face dans la foulée à l’annulation du Festival d’Avignon, véritable locomotive pour ces professionnels dont le chiffre d’affaires dépend en grande partie de cet évènement qui génère en moyenne chaque année près de 100 M€ pour l’économie locale. Aussi, le Grand Avignon et Avignon Tourisme ont souhaité mettre en place ‘Les Nuits gagnantes’, une mesure destinée à booster la réservation des séjours dans les chambres d’hôtels de la région d’Avignon.

 « Réduction immédiate de 29€ pour la deuxième nuitée. »

Dans le principe, le dispositif permet à toute personne réservant une nuitée auprès d’un hébergeur partenaire, de bénéficier d’une réduction immédiate de 29€ pour la deuxième nuitée et de ‘l’Avignon City Pass’ (d’une valeur de 21€) afin de profiter gratuitement des monuments présents sur le territoire de l’intercommunalité, pour une durée de 24h. Une mesure attractive et incitative pour le touriste qui peut prolonger son séjour et ainsi consommer davantage sur place. « L’accueil et les offres sur place s’adaptent au contexte, explique Claire Prost, directrice de l’Office de tourisme Grand Avignon. Pour ceux qui connaissent déjà le territoire et ses monuments emblématiques, nous avons prévu des fiches proposant des visites plus pointues. »

 « Un dispositif de 80 000 €. »

Représentant un coût global de 80 000 € pour le Grand Avignon, le dispositif des ‘Nuits gagnantes’ s’inscrit pleinement dans le plan de soutien à l’économie locale voté par l’agglo en mai dernier. « Avec une moyenne de 19 000 lits soit 45 % de l’offre hôtelière de Vaucluse, le tourisme est une composante essentielle de l’économie pour le Grand Avignon, rappelle le président de l’agglomération Patrick Vacaris. 45 % des fonds du plan de soutien sont ainsi destinés à la reprise de l’activité touristique qui reste un facteur essentiel de croissance et de création d’emplois pour notre territoire. »

www.avignon-tourisme.com/les-nuits-gagnantes  


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

‘Intrigue dans la ville’ est un jeu d’énigmes accessible à tous, pouvant se pratiquer en famille ou entre amis, destiné à faire découvrir le patrimoine de manière ludique et pédagogique. Il était naturel pour Carpentras, ville chargée d’histoire, de dévoiler également son intrigue. La capitale du Comtat-Venaissin nous offre un large patrimoine historique et culturel qui réserve de petits trésors que vous allez adorer découvrir avec vos enfants.

Une création Devisocom

Créé en juin 2017 par l’agence avignonnaise Devisocom pour la ville de Pernes-les-Fontaines, le jeu est maintenant disponible à Carpentras. Muni de votre kit, armez-vous d’une casquette et de baskets et vous serez fin prêt pour partir à l’aventure en 1750 afin d’aider votre ami Joseph-Dominique d’Inguimbert ! Disponible et praticable tout au long de l’année, il vous suffit d’acheter un kit à l’Office de Tourisme pour 10€, comportant une lettre de mission, des cartes suspects, un carnet, un plan de la ville, une carte de décodage, des allumettes, un film rouge, un crayon et un badge. Autant d’éléments qui vous seront bien utiles pour démasquer le coupable !

L’enquête a-t-elle été rondement menée ?

Une fois celui-ci démasqué et le code trouvé, rendez-vous à l’Office de Tourisme Intercommunal

Ventoux-Provence, 374, avenue Jean Jaurès à Carpentras, ou sur le site internet du jeu pour découvrir si vous avez réussi ou non votre enquête. www.intriguedanslaville.fr

Dans le détail

Intrigue dans la ville ce sont environ 2h de balade enquête. Un kit à 10€ à l’Office de Tourisme Intercommunal Ventoux-Provence de Carpentras. Facebook et Instagram : Intriguedanslaville. ‘Intrigue dans la ville’ est déjà disponible dans huit villes vauclusiennes : Avignon, Châteauneuf-du-Pape, Lac de Beaulieu à Monteux, Mérindol, Mornas, Pernes-les-Fontaines, Sorgues et Vaison-la-Romaine. Il existe également 3 circuits inter-villages autour de Vaison-la-Romaine. Nouveauté 2020 Carpentras et Intrigue dans la ville dans les Bouches-du-Rhône : Salon-de-Provence et Marignane. Intrigue dans la ville, Carpentras disponible depuis lundi 6 juillet.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Avec un taux de demandes de 19 %, Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région la plus plébiscitée par les vacanciers pour échanger leur maison. Elle est suivie de la Nouvelle-Aquitaine, de la Bretagne, d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes dans ce top 5 des régions les plus prisées.

Dans un contexte inédit où de nombreux Français s’interrogent encore sur leurs vacances suite aux annonces du déconfinement, la plateforme française d’échange de maisons et d’appartements entre particuliers homeexchange.com, leader mondial dans le secteur, enregistre un record de croissance sur les réservations en France. Plus de 700 000 nuits sont disponibles en juillet et en août dans les maisons et appartements proposé dans l’Hexagone par cette société fondée en 1992 par Emmanuel Arnaud sous le nom de ‘Guest to guest’.

« Si habituellement les Français aiment voyager vers de nouveaux horizons, ils privilégient cette année les voyages en France », explique la plateforme regroupant une offre de plus de 400 000 maisons et appartements (dont 200 000 en France) dans 187 pays.

« La demande domestique des Français a doublé depuis l’an dernier. »

De par les circonstances, le marché français est plus que jamais au cœur des préoccupations de cette entreprise comptant 78 collaborateurs à Paris et Cambridge, dans l’Etat du Massachusetts aux Etats-Unis. En effet, 91 % des demandes envoyées par les Français sur le site de réservation Home exchange sont des demandes domestiques (demandes d’échanges en France). C’est le double comparé à l’année dernière, quand ces demandes ne représentaient que 45 % des demandes totales des Français. Par ailleurs, le nombre d’échanges finalisés par jour sur la plateforme a été multiplié par 30 de début mai à aujourd’hui. Depuis le début du mois de juin, en France, les demandes d’échanges par jour sont deux fois supérieures à celle de l’année dernière et la tendance est au local pour cet été.

« Les 5 premières régions représentent près de 80 % des demandes. »

Avec un taux de demandes de 19 % Provence-Alpes-Côte d’Azur est la région française la plus choisie devant la Nouvelle-Aquitaine (18 %), la Bretagne (16 %), l’Occitanie (13 %) et Auvergne-Rhône-Alpes (12 %). Ce top 5 des destinations représente 78% des demandes sur le site. « Le point commun à ces destinations ? La nature qui y est présente sous de nombreux paysages, les points d’eau – océan, mer ou lacs – permettant de se baigner et la pluralité des monuments à visiter », constatent la plateforme qui affiche plus de 3,5 millions de nuitées sur les 12 derniers mois (février 2019 à février 2020).

« Les Provençaux préfèrent la Provence. »

Actuellement, les utilisateurs provençaux de Home exchange sont 2 fois plus nombreux à utiliser la plateforme que l’an dernier (89 % contre 47 %) afin de finaliser des échanges en France. Dans ce cadre, les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur plébiscitent, par ordre de préférence, la Bretagne, l’Auvergne et  la Nouvelle-Aquitaine.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

La ville de Carpentras vient de faire l’acquisition, en vente publique, d’un florin d’or frappé à Pont-de-Sorgues ou à Avignon, au XIVe siècle. Cette acquisition, s’inscrit dans le cadre des célébrations des 700 ans de Carpentras, Capitale du Comtat Venaissin, et va permettre de compléter la collection de l’Inguimbertine.

Cette monnaie vient témoigner du rôle prépondérant de Jean XXII* dans l’histoire du Comtat Venaissin et plus particulièrement de Carpentras, devenue, il y a 700 ans, par sa volonté, capitale de cet Etat.

C’est le Pape Jean XXII qui a le premier, en 1322, fait battre une monnaie en or imitant celle frappée à Florence. Par cette production se référant à une monnaie fiable, d’échange et de compte, le Pape contribue alors au renforcement de l’image du pouvoir pontifical dans une période où ce dernier est mis à mal par les souverains européens, qu’il s’agisse du roi de France ou de l’Empereur du Saint-Empire Romain Germanique.

Ce florin pontifical est une petite monnaie de 2 cm de diamètre, pesant 3,5 g. Il figure sur l’avers saint Jean-Baptiste, patron de Florence, représenté debout, nimbé, avec une mitre à sa droite, avec l’inscription ‘S.IOHA – NNES.B’ (saint Jean-Baptiste). Au revers, une fleur de lis est entourée de l’inscription ‘SANT – PETRH’ (saint Pierre), inscription qui signe l’autorité commanditaire de cette monnaie. Après Jean XXII, d’autres papes avignonnais feront frapper des florins d’or, mais en remplaçant dans la légende la référence à saint Pierre par celle au Comtat Venaissin : ‘COMES VENSI’ ou ‘VENESIS’.

*Jean XXII a été pape de 1316 à 1334. C’est lui qui fixe le siège papal en Avignon et qui modernise l’administration pontificale. Il fait du Comtat Venaissin, petit Etat dont il est le souverain temporel, un laboratoire de gestion rationnelle. C’est à cet effet qu’il acquiert, en 1320, la seigneurie de Carpentras pour en faire la capitale du Comtat Venaissin, y installant tous les pouvoirs, à commencer par le Recteur, véritable gouverneur, au nom du pape, de ce petit Etat.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

A l’instar des hôteliers d’Ajaccio, d’Agde et de Cannes, les hôteliers de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) 84 viennent d’annoncer qu’ils allaient augmenter de 500 % le prix de leur chambre vendue sur la plateforme de réservation en ligne Booking.com.

Cette décision, destinée à marquer leur mécontentement vis-à-vis du comportement de la plateforme créée au Pays-Bas en 1996, concerne pour l’instant la période du 10 au 17 juillet 2020.

Les professionnels locaux de l’hébergement reprochent notamment à Booking sa gestion des avoirs lors de la crise du Covid-19. En effet, durant cette période, l’Umih a dénoncé des pratiques concernant les réservations non échangeables, non remboursables et le taux de commission. Dans ce cadre, l’Union professionnels a demandé depuis le 7 mai dernier une baisse de la commission à 5 %, mais Booking n’a toujours pas répondu à ce jour.

« 500 % d’augmentation. »

« L’urgence est la réussite de la saison estivale et l’objectif est d’attirer la clientèle française et européenne, explique Patrice Mounier le président de l’Umih 84. Pour cela, nous devons mener une politique commerciale efficace en faisant de la pédagogie auprès des clients pour les inciter à réserver en direct et une remise de 10% sur le séjour, à présenter un site performant des prix attractifs et bien visibles, à privilégier le site du ‘Bon Coin’ qui propose la gratuité des commissions jusqu’à la fin de l’année puis une commission de 10 % sur le tarif hors taxe à partir du 1er janvier 2021. » En parallèle l’Union demande également de supprimer Genius, le programme de fidélité de la plateforme détenue par le groupe américain Priceline.

« Cette opération doit faire réagir Booking lorsque la destination ‘Vaucluse’ sera délaissée sur le site mais l’objectif est aussi de faire comprendre aux Français qu’il faut réserver en direct, car la meilleure offre, c’est l’hôtelier qui la donne ! », insiste Patrice Mounier.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Rencontre avec Nicolas Garcera, fondateur et organisateur de Mont Ventoux Dénivelé Challenges.

Nicolas Garcera et Lucie Hiegel ont réussi un défi fou !
Créer une course cycliste professionnelle, « la Mont Ventoux Dénivelé Challenge“, une véritable vitrine internationale du territoire Vauclusien vue par 2,5 millions de téléspectateurs français en 2019.
 
La problématique de l’édition 2020 est budgétaire.
Qui sera au rendez-vous pour participer au financement de la production audiovisuelle de cette compétition en vue d’une diffusion sur France Télévision et dans plus de 70 pays (85h de diffusion TV dans 320 millions de foyers dans le Monde en 2019) ?
 
Nicolas Garcera propose plusieurs solutions en vidéo.


Théâtre antique d’Orange, mais au fait, connaissez vous tous ses secrets ?

Les campings France 4 Naturisme rouvrent leurs portes ce mois-ci. Leader du naturisme familial en France, ce groupement de six campings a mis en place un protocole sanitaire pour les vacanciers et le personnel, tenant compte des règles définies par le gouvernement et la FNHPA (Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air). C’est ainsi que depuis début juin, les campings Arnaoutchot dans les Landes, Euronat en Gironde et Riva Bella en Corse ont accueilli leurs premiers vacanciers. Le Sérignan plage nature dans l’Hérault et le Domaine de la Sablière en Ardèche ont suivi le 6 juin dernier et, enfin le plus attendu de tous, pour cause de proximité avec le Mont Ventoux, Le Domaine de Bélézy à Bédoin vient d’ouvrir ses portes vendredi 19 juin.

Les réservations s’affolent

En juin, les réservations ont doublé par rapport à l’année dernière avec des journées record en nombre d’appels. Le naturisme, qui a le vent en poupe depuis quelques années, attire chaque saison un nombre considérable de nouveaux naturistes (17% en 2018). Une nouvelle clientèle de jeunes trentenaires ou de familles avec jeunes enfants, stressés par la ville et le travail, cherchent à déconnecter et se ressourcer au plus près de la nature, particulièrement après avoir vécu l’épreuve du confinement.

Dans le détail

France 4 Naturisme propose six villages campings en France autour de la famille ‘pour vivre en symbiose avec soi-même, son corps, son environnement à la mer, à l’océan, en bord de plage naturiste, en montagne, en forêt, en bord de rivière ainsi qu’une offre bien-être et détente avec des piscines, balnéo, spa et thalasso naturistes.

www.france4naturisme.com

 

https://echodumardi.com/tag/tourisme/page/15/   1/1