Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Camping-car park, réseau européen leader des aires d’étape pour camping-cars, présente son ‘baromètre du tourisme en camping-car’ au cours de la saison estivale. Résultats : les camping-caristes plébiscitent le Var (25%), puis le Vaucluse (20%), les Alpes-de-Haute-Provence (15%), les Hautes-Alpes (14%), les Bouches-du-Rhône (13%) et les Alpes-Maritimes (11%).
Cette étude a été réalisée du 22 au 28 avril 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 2 900 camping-caristes français. Le questionnaire interrogeait sur les destinations de vacances de juin à septembre, le nombre de nuits prévues, les critères de choix touristiques, la vaccination, les préférences en terme d’étapes et le budget prévisionnel…
La Provence-Alpes-Côte d’Azur en 6e position
Pour cet été, la destination privilégié sera la France pour 98% des camping-caristes. Ils citent trois raisons principales : les restrictions de voyages à l’étranger (30%), la fidélité à la destination (27%) et la volonté de soutenir les commerçants et l’économie française (24%). En regardant de plus près, le palmarès des régions nommées, la Provence-Alpes-Côte d’Azur tient la 6e place des destinations phares, avec 6,2% des intentions de vacances, derrière la Bretagne (19,3%), la Nouvelle-Aquitaine (19%), l’Occitanie (15,5%), l’Auvergne-Rhône-Alpes (12%) et les Pays de la Loire (6,3%).
Périodes de départ
Au niveau des flux touristiques, les questionnés envisagent de partir majoritairement en juin (77%) et en septembre (76%). Les intentions de départs en juillet (57%) et août (52%) sont moins importantes, pour éviter au maximum la foule en cette période de crise sanitaire. Pour la durée des séjours, elle devrait être majoritairement de plus de 4 semaines cet été.
L.M.
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
35 prestataires viennent d’obtenir le label ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon. Parmi eux, 6 monuments villeneuvois et le musée Louis Vouland d’Avignon se sont vu décerner la plaque du label, en reconnaissance de leur engagement.
Les monuments villeneuvois tirent leur épingle du jeu : tour Philippe-le-Bel, collégiale Notre Dame, musée Pierre-de-Luxembourg, la Chartreuse, fort Saint-André, Abbaye Saint-André, autant de lieux ou les amoureux du vélo seront chouchoutés à coup sûr. Concernant la cité des Papes, le Musée Louis Vouland peut désormais arborer fièrement le label, gage de professionnalisme et d’attractivité.
Des tracés cyclo touristiques proposés par l’office de tourisme du Grand Avignon sont en cours de validation par les départements du Gard et du Vaucluse, pour être identifiés comme itinéraires cyclables répondant aux cahiers des charges départementaux. Ce niveau de validation devrait permettre à la destination de détenir un plan cyclo touristique reconnu au niveau national, dont le jalonnement et le balisage sont planifiés en 2021/2022 par le Grand Avignon sur l’ensemble du territoire. L’office de Tourisme du Grand Avignon travaille aux côtés des communes pour le développement d’infrastructures dédiées, mais aussi avec des partenaires privés tels que restaurants, loueurs et réparateurs de vélos, hébergements et sites touristiques. Il a d’ailleurs été désigné organisme ‘référent qualité délégué’ pour déployer la marque nationale ‘Accueil vélo’ sur le territoire du Grand Avignon, en partenariat avec Gard tourisme et France vélo Tourisme.
Le label en quelques mots
Le label ‘Accueil vélo’ est une marque nationale garantissant un accueil et des services de qualité auprès des cyclistes le long d’itinéraires cyclables, balisés et sécurisés. Pour le touriste à vélo, c’est la garantie de se trouver à moins de 5 km d’un itinéraire à vélo balisé et sécurisé, de disposer d’équipements adaptés (abri à vélos sécurisé, kit de réparation, système de recharge électrique), de bénéficier d’un accueil attentionné (informations et conseils utiles) et de disposer de services adaptés aux cyclistes. Ce label donne une véritable plus-value à la destination dans l’accueil de ses visiteurs, de plus en plus nombreux à circuler de façon douce.
480 prestataires labellisés en Vaucluse
La France est la 2ème destination mondiale du tourisme à vélo (après l’Allemagne). 21 millions de français font du vélo pendant leurs vacances et 20% des touristes à vélo sont étrangers. En France, le vélo représente 29,5 milliards d’€ de retombées économiques directes et indirectes par an. Le marché du cycle voit son chiffre d’affaires progresser de 10 % en 2019. Plus de 2,6 millions de vélos ont été vendus, dont 338 100 vélos à assistance électrique (+12 % pour ces derniers). (Source velo-territoires.org, juin 2020).
Le Vaucluse, au travers de son réseau de ‘La Provence à vélo’ compte 1 800km d’itinéraires balisés, 480 prestataires labellisés, la Via Venaissia (en cours), la Grande traversée VTT du Vaucluse, 60 points de chargement ‘Bosch’ et 2 axes cyclo touristiques structurants de les 2 départements : la Via Rhôna et l’Euro vélo 8.
Cicada concept
Cicada Concept, basé à Morières-lès-Avignon, est un loueur et réparateur de vélos né il y a environ deux ans et désormais détenteur du label ‘Accueil Vélo’. Le directeur de l’entreprise, Nicolas Fournier et sa compagne Eugénie Delepierre ont souhaité rejoindre le réseau pour être reconnus à l’échelle régionale et attirer la clientèle tout au long de l’année. En plus d’être loueur et réparateur, le couple met à disposition des clients trois chambres d’hôtes parfaitement équipées dans le cadre d’un séjour vélo. Leur expérience est encore très récente mais le label est un bon moyen pour se faire connaître et vérifier la qualité des services proposés. En prime, la réparation des cycles sur place.
L.M
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Les offices de Tourisme Ventoux Provence et Ventoux Sud organisent les premières rencontres professionnelles du tourisme, jeudi 27 mai, de 10h30 à 12h30. L’événement aura lieu sur le parking situé route de Carpentras à Bédoin.
Au cours de cette bourse d’échange, les professionnels du tourisme (hébergeurs, restaurateurs…) rencontreront et pourront récupérer les dépliants de près de 50 partenaires prestataires d’activités. Avec la présence de : Vaucluse Provence attractivité, la Provence à Vélo, le Parc naturel régional du Mont-Ventoux, La Destination vignobles et Découvertes autour du Ventoux. Cet événement aura lieu en plein air, dans le respect des règles sanitaires en vigueur et sous réserve de validation de la Préfecture de Vaucluse (et de la météo du jour).
L.M
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Trois adresses vauclusiennes ont été sélectionnées dans le guide Le Figaro 2021 des plus belles chambres d’hôtes de France. Une sélection permise grâce une enquête de terrain menée par la rédaction, à l’arrivée des beaux jours.
Cette valorisation fait suite à une sélection d’hébergements proposée au magazine par Vaucluse Provence attractivité (VPA), suivie de l’accueil de la journaliste, en février (financé par VPA) et mars (financé en collaboration avec Provence-Alpes-Côte d’Azur tourisme), pour la visite des adresses. Focus sur les établissements qui font rayonner le territoire.
Provence km28 à Gordes
On ne se lasse pas de cette nature. A droite Bonnieux et plus à gauche Roussillon, deux très beaux villages. Et sur un petit aïoli du bistrot, on reste dans l’ambiance provençale. Dotés d’une terrasse, les logements disposent de la climatisation et d’une télévision à écran plat. Leur salle de bains privative est pourvue d’une baignoire et d’un sèche-cheveux. Vous pourrez profiter d’un réfrigérateur et d’une machine à café. Ce ‘bed & breakfast’ sert un petit-déjeuner américain. Vous pourrez nager dans la piscine extérieure, faire du vélo ou vous détendre dans le jardin. Le Provence Km28 se trouve à 34 km d’Avignon et à 38 km de Saint-Rémy-de-Provence.
Maison pampa à Uchaux
La propriété abrite deux maisons l’une face à l’autre, à l’opposé architecturalement, très différentes et pourtant si proches. D’un côté, la villa contemporaine avec quatre suites lumineuses et climatisées avec chacune sa terrasse privative tournée vers le jardin méditerranéen qui permet de profiter pleinement de la vie en extérieur. Également un espace salon avec une cuisine toute équipée donnant sur une grande piscine et sa grande terrasse abritée par les ombrières. Élément central, la piscine est un grand bassin. Elle est agrémentée de deux fontaines et d’une plage permettant un moment de détente. Une grande terrasse enveloppe la piscine. De l’autre côté, le mas qui abrite la 5eme suite climatisée mais également l’espace détente semi-ouvert où vous pourrez bénéficier de cours de yoga, pilates, coaching…
Le prieuré de la Madelène à Malaucène
Ancien prieuré bénédictin du XIIème siècle niché à Malaucène au pied du Mont Ventoux, à quelques minutes de Vaison La Romaine, Le Prieuré La Madelène est une maison d’hôtes de charme intimiste pour vos séminaires, stages de bien-être, moments à soi ou en amoureux. Doté d’une piscine extérieure ouverte en saison, Le Prieuré La Madelène propose des hébergements à Malaucène, à 42 km de L’Isle-sur-la-Sorgue. Une connexion Wi-Fi est disponible gratuitement. Cette chambre d’hôtes sert un petit-déjeuner continental. Une terrasse est également à votre disposition. Vous pourrez profiter du jardin et faire du vélo ou partir en randonnée dans les environs.
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Fortement attendue depuis 15 mois, la reprise de l’activité touristique pourrait être au rendez-vous d’une saison estivale bien préparée dans notre région et tout particulièrement dans le Vaucluse. Les premiers chiffres sont fort encourageants pour les professionnels qui auront de nombreux défis à relever pour la réouverture.
Ne pas accueillir tout le monde, tout le temps et dans n’importe quelles conditions. Telle est l’obsession du Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur (CRT) qui a annoncé un plan de relance pour « réussir le cœur de saison 2021 et notre été indien ». Renaud Muselier a donc dévoilé le 19 avril autour de la campagne de communication régionale ‘On a tous besoin du sud’, la remise en route « d’activités foudroyées, supposant trois conditions : une liberté de se déplacer, de se rassembler et un sentiment de sécurité. Les trois ont été balayés au cours de ces 15 derniers mois. Mais l’adieu aux barquettes tendues au travers d’hygiaphones par les restaurateurs est désormais programmé, selon un calendrier précis pour « ramener le sourire et la joie de vivre » :
Lancement de la campagne de communication depuis le 2 mai, avec 180 écrans TV sur France Télévisions aux heures de grande écoute et 370 messages radio sur Europe 1 et NRJ jusqu’à fin mai.
Le 19 mai, les restaurateurs de notre région seront prêts pour rouvrir les terrasses, nos commerçants prêts à ouvrir leurs commerces et le monde de la culture prêt pour ouvrir cinémas, musées et théâtres.
Le 9 juin, l’ouverture des stades, salles de café et de restaurants, comme des salons et foires d’exposition.
Le 30 juin, fin des jauges et du couvre feu.
Le 1er juillet devrait avoir lieu la deuxième édition de la ‘Fête des Terrasses’, avec 7 000 professionnels engagés sur l’ensemble de la région.
Preuve de cette impatience le redémarrage de l’activité touristique lors du dernier week-end de l’Ascension. D’autant que la Sncf a donné un gros coup de pouce : les vacanciers qui ont pris une place avant la mi-mai ont bénéficié d’un des 5 millions de billets à 39€ mis sur le marché par le transporteur ferroviaire.
Les réservations de séjour devraient donc progresser de façon significative à partir de maintenant. Elles accusaient encore en avril un retrait de 60% par rapport à 2019, mais – dans le même temps – une hausse de près de 40% par rapport à l’année dernière.
Cap au Sud : sommes-nous prêts ? Comme en 2020, les vacances des français dans l’hexagone vont sauver la saison touristique – compte tenu des difficultés de passage aux frontières – et probablement hausser la fréquentation de notre région. Nos compatriotes répondront-ils présent ? « D’après le dernier baromètre d’Atout France et de l’Office du tourisme et des congrès de Paris, la région Sud arrive en tête des intentions des Français pour un séjour prévu en France dans les 6 prochains mois avec 27% des intentions », observe Cathy Fermanian, directrice générale de Vaucluse Provence attractivité (VPA). En tête de toutes les régions, la nôtre devance l’Occitanie de cinq points et l’Auvergne-Rhône-Alpes de près de 10. Toutes les conditions sont par ailleurs réunies pour que la demande se manifeste très rapidement : près d’un Français sur deux ayant prévu un séjour de loisir envisage de partir dès le printemps. Le grand air du littoral capte 56% des intentions de destination de vacances, celui de la campagne (31%), l’espace urbain étant balayé à la dernière place (27%)*.
Principal point positif, le secteur touristique qui avait essuyé une perte de 10 milliards dans le cadre de la crise sanitaire – soit la moitié de ses recettes – avait néanmoins réussi jusque là à étendre sa fréquentation : deux milliards de consommation au cours de la dernière décennie ont été gagnés en bordure de la saison estivale – au printemps et en automne. – indiquait le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les professionnels savent adapter et élargir leur offre. « Mais il faut être très prudent, car la saison sera bien naturellement conditionnée à l’évolution de la situation sanitaire tant sur le plan national qu’international, à l’ouverture des frontières et à la levée des restrictions et bien sûr, au déroulement de l’arrière-saison. L’année dernière, l’activité touristique avait été brutalement stoppée fin aout, suite à une dégradation de la situation, amputant la saison de mois tels que septembre et octobre encore très fréquentés en Vaucluse », se souvient Cathy Fermanian.
Réservation de dernière minute Adeptes de la réservation de dernière minute, la clientèle française va compliquer la gestion du personnel, de la trésorerie, de la tarification ou de la répartition des flux dans un contexte d’incertitude total lié au « stop and go » sanitaire. Sur ce point précis, les professionnels ont un pari difficile à faire pour la réouverture qui signifie l’arrêt des aides. Ils disposent de délais courts pour recruter assez de personnels formés et pour remplir rapidement des établissements obligatoirement rentables. Ce n’est pas tout : il faudra séduire aussi des vacanciers, prédisposés aux séjours de proximité et de courte durée souvent guidés par des choix de dernière minute et l’appel de la nature. La petite musique environnementale, l’envie de solidarité avec les producteurs locaux appuie sur la trace de ce nouveau sillon. « La faillite de Thomas Cook fin 2019, les mouvements dits de type Greta avec la diabolisation des voyages en avion, les mouvements locaux de rejet (…) du tourisme peu encadré et démultiplié par l’effet Instagram [ont fait émerger] des besoins de retour à l’authentique, à l’expérience, au vrai », constate, en prenant du recul, Renaud Muselier.
La polémique de la ‘sur fréquentation’ Dans quelle mesure cette tendance peut-elle gêner efforts de promotion ? Autrement dit, à quoi sert-il, de continuer créer des labels, afin de garantir une qualité de territoire et attirer des visiteurs supplémentaires si, in fine, nous leur disons, prenez votre argent et allez (vous faire) voir ailleurs comme le font déjà certains ? Prenons l’exemple du tout nouveau Parc naturel régional du Mont-Ventoux. Il ne dispose pas de pouvoir réglementaire. Il n’a pas de ‘compétence’ comme la gestion des routes ou des déchets, ni de pouvoir de police et ne peut donc pas dresser de contravention. Son action – comme celle des autorités touristiques – relève prioritairement de l’information, de l’animation et de la sensibilisation à la richesse patrimoniale de son territoire.
« Dans notre département, nous avons choisi de faire la part belle à un tourisme apaisé, de découverte et de qualité de vie, notamment avec le vélo, les randos ou l’œnotourisme », abonde Pierre Gonzalvez, vice-président du Conseil départemental en charge du tourisme et maire de l’Isle-sur-la-Sorgue. « Nous ne pouvons pas, comme aux Etats-Unis gérer de grands parcs très réglementés dont l’accès est payant. Nous travaillons sur de petits territoires présentant une grandes diversité d’offre et de centres d’intérêt, parfois sur à peine quelques kilomètres. Les gens viennent et ils sont là en un saut de puce. Nos lieux de vie deviennent alors des lieux d’animation marqués par ses conflits d’usage, ses riverains exaspérés et des sites pris d’assaut, comme les rivières et le Colorado provençal », décrit l’élu. « Mais la confiance reste toujours plus porteuse que la retenue et nous souhaitons de tout cœur que nos professionnels puissent travailler librement et trouver la main d’œuvre nécessaire pour réussir la reprise. »
Décision ‘idéologique’ Une remarque qui fait écho aux déclarations de la mairie de Marseille. Elle a choisi d’annoncer l’arrêt de la promotion touristique de la ville – l’une des plus pauvre de France – au motif d’une « sur-fréquentation » au moment du lancement de la campagne « On a tous besoin du Sud ». Voilà que Marseille se prend pour Barcelone en mettant en avant l’envahissement de ses célèbres Calanques en 2020. « Rien à voir avec les touristes. Ce sont à 90% des marseillais qui n’avaient guère d’endroits où aller qui y ont passé l’été », explique un professionnel regrettant la décision ‘idéologique’ de la nouvelle mandature. « Je trouve que cette notion de sur fréquentation n’est pas adaptée à notre territoire qui connaît, c’est vrai, quelques points de forte tension qu’il ne s’agit pas de monter en épingle pour en faire une généralité. Les gens ont besoin de liberté, veulent revoir leurs proches sans qu’on leur rappelle sans cesse ce qu’ils font d’eux-mêmes pour se préserver », juge François De Canson, président du CRT. « Nous les aidons en déployant une expérimentation unique au monde menée avec le site leader de la navigation (Waze) qui propose aux visiteurs des circuits ou horaires alternatifs en cas de pic de fréquentation de certains sites sensibles ». Il faudra, sans doute, à l’avenir s’appuyer sur les pouvoir de connaissance et d’information pour développer le tourisme et modérer les usages que les visiteurs font du territoire pour qu’il reste attractif et profitable à tous. Euphémisme pour dire que les alpinistes en tong ont encore trop de rejetons. Il n’était pas rare de les voir en 2020 franchir la porte d’une bergerie en s’étonnant d’y trouver un berger en été, dont l’activité pastorale a pourtant donné son nom au domicile qu’il occupait jusque là sans trouble à l’ordre public.
Les atouts numériques vauclusiens Le numérique et les ‘réseaux sociaux’ sont un des points forts de la promotion touristique vauclusienne. « Nous travaillons cette année avec Webedia, Hotel.com et Voyage privé pour mettre en avant notre département », explique Pierre Gonzalvez. L’année dernière, la campagne de publicité régionale avait généré un million d’affichages suivi de 9 000 clics. Déclinée au plan vauclusien grâce aux actions complémentaires de VPA, ce sont 2,2 millions d’affichages, vues et impression qui amené près de 50 000 clics.
Voici quelques chiffres pour les campagnes terminées de ce début d’année (sites d’actualités) :
Suisse : 185 961 affichages et un taux de clic de 2,01%
Belgique : 199 301 affichages et taux de clic de 1,77%
Les performances sont comprises habituellement entre 0,8% et 1,2%. Rappelons que les Belges sont la première clientèle étrangère du Vaucluse (20%), suivi des Allemands (15%) – clientèle divisée des deux-tiers en 2020 – des Pays-Bas (11%) et de l’Espagne (10%).
*Enquête réalisée entre le 12 et le 18 mars 2021 et effectuée auprès de voyageurs Français ayant réalisé au moins un séjour de loisir en hébergement marchand en France au cours des deux dernières années.
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Après cinq mois de fermeture liés à la crise du Covid-19, la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte réouvre la Réserve tropicale aux visiteurs dès mercredi 19 mai. Celle-ci est conditionnée par des aménagements d’horaires, d’activités et de parcours, pour la sécurité de tous. Un dépaysement assuré et en toute sécurité pour les visiteurs qui pourront (re)découvrir les 600 animaux et les innombrables plantes exotiques du parc ! « Pour préserver une certaine forme d’équilibre économique, nous allons ouvrir uniquement les mercredis, week-ends et jours fériés sur la tranche horaire 10h-18h, » a précisé Samuel Martin, directeur du lieu. Les visiteurs pourront également s’y évader durant le week-end de la Pentecôte puisque le parc sera ouvert en continu du vendredi 22 au lundi 24 mai.
Les aires de pique-nique sont ouvertes
Dans l’objectif d’un respect total des consignes de sécurité, les animations ne pourront pas avoir lieu et les aires de jeux seront fermées, tout comme les points de vente et restauration. Néanmoins, les visiteurs pourront profiter des aires de pique-nique et des distributeurs de boissons et de snack durant leur parcours. Les Drômois, Ardéchois, Isérois, Vauclusiens, Gardois ou encore Bucco-Rhodaniens sont invités à (re)découvrir la beauté et les pensionnaires du premier site touristique de la Drôme !
Respect des règles sanitaires et billetterie en ligne
Dès lundi 17 mai et jusqu’au 30 juin, les billets seront en vente exclusivement en ligne sur le site internet du parc, à raison de 220 billets par heure. Afin de respecter la jauge de 8 m2 par personne, les visiteurs réserveront le créneau horaire durant lequel ils souhaitent venir découvrir les animaux exotiques qui les attendent. Pour les détenteurs de billets qui n’ont pas eu l’opportunité de profiter de la Réserve Tropicale avant sa fermeture, ils pourront revenir au parc et profiter de leurs entrées dès le 1er juillet. La ferme aux crocodiles. Réserve tropicale. 395, allée de Beauplan. 26700 Pierrelatte. Billets ici. Visite adulte : 17€, enfant : 11€. pack 2 adultes 2 enfants (3 à 12 ans inclus) : 50€. 2 adultes 3 enfants 55€. www.lafermeauxcrocodiles.com
M.H.
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Le Musée Vouland vient de se doter du label Accueil vélo ce qui certifie un accueil adapté et privilégié pour les cyclistes et cyclotouristes qui,lors de leur escale dans l’hôtel particulier, pourront se désaltérer et se reposer à l’ombre de l’érable ou près de la fontaine, si besoin, réparer leur monture et, bien sûr, visiter le musée !
Pour le faire savoir, l’équipe du musée projette de tourner une vidéo de réouverture lundi 17 mai de 12h à 14h. Les intéressés sont invités à se manifester auprès de l’établissement. Et puis, la grande et belle nouvelle ? C’est que ses portes s’ouvriront de nouveau mercredi 19 mai !
Le saviez-vous
La ViaRhôna frôle le musée Vouland, situé à proximité immédiate du Rhône, à l’intérieur des remparts d’Avignon qui ceinturent la ville du XIVe siècle et une zone de rencontre où les piétons et les cyclistes peuvent flâner tranquillement. À la porte du musée, vous ne soupçonnerez pas que cet hôtel particulier -caractéristique de ce quartier urbanise ́à la fin du XIXe siècle sur l’emprise de l’ancien couvent des Dominicains- ouvre au Sud sur un jardin traversé par le Canal de Vaucluse. Ce jardin, imaginé comme un prolongement sensible des collections, est un havre de paix qui s’épanouit au gré des saisons.
Les rebonds du confinement
Pendant la fermeture, l’équipe du musée, qui pratique vélo au quotidien et même les voyages en bicyclette pendant les vacances, a installé des équipements et services pour les cyclistes. Et ça ne s’arrête pas là ! Le jardin est même devenu, cette année, Refuge LPO (Ligue de Protection des Oiseaux), car il est aussi aménagé et entretenu pour favoriser la biodiversité. On y croise selon le moment, coccinelles, gendarmes, cigales, merles, mésanges -qui ont décidé d’y nicher-, rouges-gorges et rouges-queues, étourneaux…
Passionnément vélo
Les installations prévues ? Ce sont 5 arceaux matérialisés à l’entrée du musée Vouland, rue Victor Hugo, sur l’espace public et 4 autres dans le jardin du musée Vouland abrités de parasols. Accès par le portail rue d’Annanelle (ouverture à la demande). Les points d’eau ? L’un est dans les sanitaires l’autre au robinet extérieur du jardin. Enfin, le jardin est arboré et agrémenté d’une fontaine. Et en termes de services ? Le musée propose de la documentation sur les itinéraires, des kits de réparation : crevaison, jeu de clés, lubrifiant, pompe à pied, bassines… une prise électrique pour recharger les batteries VAE, GPS, tablette, des casiers à bagages, le Wifi dans le jardin et le musée, des tables, chaises et chaises longues.
Un accueil sur réservation
Concrètement, le musée Vouland accueille les cyclistes individuels et les groupes sur réservations y compris en dehors des heures d’ouverture. Horaires d’ouverture habituels : Tous les jours sauf le lundi, de 14h à18h et sur rendez-vous pour les groupes. À partir de juillet, 13h-18h. Fermetures exceptionnelles : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre.
On n’a pas encore tout vu !
L’exposition Jean-Marie Fage, rebaptisée « On n’a pas encore tout vu ! » est prolongée jusqu’au 6 juin 2021. Étrange destin pour une exposition confinée deux fois, en mars 2020 une semaine après son inauguration au centre d’art Campredon à L’Isle-sur-la-Sorgue, en novembre 2020 une fois recyclée et transposée au musée Vouland. Une centaine d’œuvres sont présentées sans souci de chronologie, dont une vingtaine dans les collections d’arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles exposées dans l’ancienne demeure de Louis Vouland. Enfin, un diaporama de l’œuvre graphique du peintre est projeté en continu. Enfin, la tombola est toujours en cours qui vous propose de gagner une œuvre de l’artiste, ‘Vol sur fond bleu’.
Et bientôt
Du 10 au 30 juin, « On sort de notre réserve ! » : peintures et arts graphiques, accrochage de quelques œuvres de peintres provençaux : Grivolas, Firmin, Imbert, Steiner, des collections du musée Vouland conservées en réserve. Du 6 juillet au 31 décembre 2021, exposition en partenariat avec le musée des Alpilles de Saint-Rémy-de-Provence : « Marcel Dumont. Les Alpilles. Paysages intérieurs. »
Le Musée Vouland
Le Musée Vouland est une demeure avignonnaise de collectionneur où opère la magie de l’esprit XVIIIe siècle. L’industriel de l’agroalimentaire Louis Vouland (1883-1973) a rassemblé sa collection d’Arts Décoratifs XVIIe et XVIIIe siècles pendant une cinquantaine d’années pour cet hôtel particulier où il s’est installé en 1927. Mobilier, faïences, porcelaines, tapisseries, horlogerie, lustres, miroirs, objets chinois, créent l’atmosphère feutrée et raffinée de ce musée intimiste hors du temps. Les collections sont animées par les expositions temporaires qui s’y déploient successivement. Parmi les curiosités ? Une chaise à porteurs, une chaufferette de carrosse, le nécessaire de voyage de Madame du Barry…
Les infos pratiques
Pour le tournage de la vidéo : Le musée Vouland recherche des figurants cyclistes (non rémunérés) pour participer lundi 17 mai de 12h à 14h au tournage de notre vidéo de réouverture. Les intéressés (avec leur vélo) peuvent se manifester et s’inscrire auprès de Marthe Bachès : 06 32 81 00 82).
Comme partout
Le masque est obligatoire à partir de 11 ans, les visiteurs doivent respecter un parcours de visite matérialisé et des jauges par salle, selon leurs superficies. La capacité d’accueil est réduite à 50 personnes maximum réparties dans le musée et les espaces d’exposition, et 50 personnes dans le jardin, sur la base de 8m2 par personne à l’intérieur et à l’extérieur.
Les horaires & tarifs
Le lieu ouvre de nouveau ses portes au public mercredi 19 mai 2021 à 14h et sera ouvert tous les jours sauf le lundi, de 14h à 18h et sur rendez-vous. Les tarifs ? 6€ ; Réduit : 4€ ≤ 26 ans, étudiants, demandeurs d’emploi, carte d’invalidité. Gratuit : ≤ 12 ans, journalistes, amis du Musée Vouland, membre de l’Icom (Conseil international des musées), accompagnateur carte d’invalidité, guide-conférencier, personnel d’Office de Tourisme et des musées d’Avignon. Musée Vouland. 17, rue Victor Hugo à Avignon. www.vouland.com
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
Avec le premier grand pont de l’année, Blablacar a vu son activité doubler ces derniers jours. L’application française de covoiturage présente dans 22 pays grâce à une communauté de plus de 90 millions d’utilisateurs prévoit que cette tendance continue de s’accélérer pour atteindre 15 000 voyageurs en bus ou en covoiturage à destination de la Provence-Alpes-Côte d’Azur durant ce week-end de l’Ascension.
Avignon, 4e destination de la région Les destinations les plus demandées sont Marseille, Toulon, Nice et Avignon. Ce top 10 régional est ensuite complété par Aix-en-Provence, Antibes, Hyères, La Ciotat, Fréjus et Grans. Pour la région Occitanie, Blablacar estime que 25 000 voyageurs sont attendus lors de ce week-end. Les villes les plus recherchées étant Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes. Au total, 150 000 voyageurs sont attendus en France durant le seul week-end de l’Ascension 2021. Ces prévisions de la plateforme dépassent celles du week-end de grands départs de Noël 2020, qui fait traditionnellement partie des plus fréquentés de l’année. Une fréquentation qui devrait être renforcée par le redémarrage des lignes de bus ‘low cost’ de Blablacar, de nouveau en service à partir d’aujourd’hui.
Le Vaucluse, 2ème destination des adeptes de camping-car dans la Région Sud
«Dans chaque crise se cache une opportunité c’est ainsi que lors du 2e confinement, j’ai entamé une VAE (Validation des acquis de l’expérience) un MBA (Master of business administration) en Direction d’hôtel international à l’école Vatel, témoigne Rozenn Le Goff, professionnelle de l’hôtellerie-restauration. Il était question pour moi de progresser et aussi, de tirer un bilan sur ce que j’ai fait, bien fait et peut-être aussi des points à améliorer. C’est aussi le temps de la réflexion pour préparer la suite. Au terme de ma soutenance à l’oral, le président du jury m’a conseillé d’utiliser mon expérience lors d’ouverture d’établissements où au rétablissement d’une vision stratégique et au repositionnement d’établissements haut de gamme.»
Le temps de la reprise
«Et je crois, qu’à l’annonce de la reprise de la saison touristique, des établissements auront peut-être besoin de reprendre leur souffle. On ne peut plus dire ‘Voilà on rouvre et tout repart comme avant’. Pourquoi ? Parce que les entreprises ont souffert et ont besoin de refaire leur trésorerie et parce qu’on ne voyagera peut-être plus comme avant. S’il est difficile, lorsque l’on vit une situation de l’intérieur, d’anticiper le futur, moi je vois des personnes qui ont juste envie de reprendre leur vie, et, un peu dans cet esprit, j’en entends d’autres parler de Slow tourisme, ce tourisme apaisé, où l’on va moins loin, où l’on visite moins de lieux pour prendre plus le temps.»
La tendance ? Les Staycations !
«Les ‘Staycations’ -de Stay et Vacation-, l’évasion a deux pas de chez soi le temps d’un week-end par exemple vont se développer parce que nombre de nos clients se sont aperçus qu’ils connaissaient peut-être mieux des pays étrangers que leur propre pays. Enfin, il y a une vraie conscience de l’impact écologique de notre secteur d’activité qui représente 10% des émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, tout ce qui est de l’ordre du déplacement, de l’utilisation de longs courriers, de l’impact sur le territoire sensibilisent notre clientèle qui nourrit, dorénavant, une appétence pour la culture et la rencontre avec les habitants. Je crois que tout ce que je viens d’énumérer va impacter, durablement, la tendance dans le secteur du tourisme de l’après crise.»
Le recrutement
«On entend beaucoup dire qu’il y aura des problèmes de personnel. Qu’il y a une fuite des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration dans d’autres secteurs d’activité. C’est un avertissement qui nous est donné, particulièrement sur le management. On ne peut pas juste dire que les employés ont trouvé ailleurs des niveaux de rémunération équivalents couplés à des horaires de travail plus adaptés à une vie de famille parce que le métier de l’hôtellerie est un métier de passion, tout comme la médecine, l’aide aux personnes. On ne les exerce pas que pour des questions de rémunération et d’amplitude horaires. Inversement nous sommes les métiers qui concentrons le plus de jeunes générations ‘Y’ et ‘Z’, or, ce sont des générations très rétives à un management vertical. Le signal d’alarme doit être écouté et, puisque de chaque crise émerge des enseignements et des opportunités, il est temps pour l’hôtellerie et la restauration de se poser les bonnes questions. A-t-on encore un management possible ? Ne faut-il pas évoluer vers autre chose ?»
Pour ma part
«Je suis très investie dans la réflexion sociétale et écologique, deux domaines où l’on réfléchit au bien-être au travail. Comme je le disais, notre management est encore très vertical, ne pourrait-il pas être plus agile ? Je m’inspire là beaucoup de Frédéric Laloux, notamment avec ses organisations ‘opale’, où la prise de décision se fait plus en fonction de la compétence et de la nécessité de vivre et de travailler avec les conséquences des décisions prises plutôt qu’en regard de la position hiérarchique. Cette nouvelle orientation managériale fait que les équipes sont plus investies. Très récemment, j’ai pris connaissance d’un article de presse qui s’appuyait sur le fait qu’une fois les besoins de base satisfaits d’un employé, le plus important était la reconnaissance de son travail, ce qui induit une mutation managériale à laquelle nous pourrions réfléchir ensemble et qui pourrait, par ailleurs, réduire le turn-over très installé dans la profession.»
Parcours
Entre 2008 et 2013, Rozenn Le Goff a créé deux clubs prestige ‘Terres d’exception’ déclinés en ‘Provence d’exception’ et ‘Pays basque d’exception’. «A cette époque, les institutions publiques, comme le Comité régional du tourisme, n’avaient pas encore de politique de ‘tête de gondole’, se souvient-elle. Les très belles adresses étaient, alors, mises en avant, pour, par ricochet, faire la promotion de tout le territoire. Mon idée ? Mettre en avant les TPE et PME (très petites et moyennes entreprises) des plus belles adresses touristiques qui n’avaient ni les moyens financiers ni les moyens humains de faire leur promotion à l’étranger. Je les ai invités à se regrouper entre prestataires de services très haut de gamme créant une force de présentation à l’étranger dans les plus beaux salons du tourisme de luxe : USA, Brésil, Asie… Depuis 2013 Rozenn Le Goff a rejoint de belles adresses de Provence en hôtellerie.