18 avril 2025 |

Ecrit par le 18 avril 2025

On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Inédit. Que dites-vous vous d’un concours de pétanque sur le pont Saint-Bénézet, le 30 juillet à 19h30 ?

Avignon tourisme mise sur l’expérience en collaboration avec les ‘Pétancoeurs’. Une animation inédite et conviviale aura bientôt lieu, alliant le sport provençal par excellence au monument emblématique de la cité des papes. C’est bien la première fois que le pont d’Avignon sera équipé de 6 terrains fabriqués spécialement pour l’occasion, d’une moquette spéciale et doté de jeux de boules synthétiques de 680g et 74mn de diamètre chacune.

Chaque terrain accueillera 2 équipes de 3 personnes, et 36 personnes joueront en simultané des parties de 10 minutes jusqu’à la demi-finale puis la finale, soit en 3 temps et pour une participation totale de 108 personnes. L’atelier des Pétancoeurs est le 1er fabricant de terrain de pétanque sur mesure qui organise des événements personnalisés publics ou privés dans toutes sortes de lieux en France comme à l’étranger. Les Pétancoeurs sont également partenaires de l’association l’Enfant bleu qui œuvre contre la maltraitance infantile et reversent à cette association un pourcentage de leurs bénéfices à chacun des événements qu’ils organisent.

Renseignements pratiques : durée : 2h environ ; tarif unique : 14.50€ par personne; réservations obligatoire : www.avignon-tourisme.com ; 04 32 74 32 74 ; buvette sur place dans la cour du Châtelet.

L.M.


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Vaucluse Provence Attractivité (VPA) a déployé en lien avec les offices de tourisme, ‘Memories’, un outil gratuit de création instantanée de souvenirs sous forme de vidéo.

Cette solution génère un album qualitatif en mixant les contenus mobiles des visiteurs (selfies, photos, vidéos) avec des vidéos professionnelles fournies par VPA. Aussi bien destiné à la clientèle locale que touristique, cet outil permet aux visiteurs de partager leurs vidéos, en particulier sur les réseaux sociaux, et de devenir ambassadeurs des territoires vauclusiens.

Mode d’emploi

Pour créer sa vidéo et faire vivre ses souvenirs : aller sur le site www.getmy.video/vaucluse ou scanner le QR-Code des cartes de visite mises à disposition dans les sites et points d’intérêt du département. Ajouter ses vidéos et ses selfies aux images proposées. Si on le souhaite, les partager sur Facebook et Instagram.

Dans quelles villes ?

Pour le moment, il est possible de créer des vidéos souvenir dans les lieux suivants : Ansouis ; Avignon ; Carpentras ; Châteauneuf-du-Pape ; Dentelles de Montmirail ; Fontaine de Vaucluse ; Forteresse de Mornas ; Gordes ; L’Isle sur la Sorgue ; Lourmarin ; le Naturoptère ; Orange ; Pernes-les-Fontaines ; Richerenches ; Roussillon ; Sault ; Mont Serein ; Mont Ventoux ; Vaison-la-Romaine ; Venasque. A venir : Villeneuve-lez-Avignon et le Parc Spirou Provence.

L.M.


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Trainline, plateforme leader en Europe pour les voyages en train et en bus, vient de dévoiler son top 10 des destinations préférées des Français pour cet été.
Pour cela, la plateforme, qui regroupe les offres de 270 transporteurs ferroviaires et bus dans 45 pays, a rassemblé étudié l’ensemble de ses données de réservations les plus prisées du 3 juillet au 29 août 2021.
« Dans un contexte sanitaire encore incertain, de nombreux voyageurs français font le choix de rester dans l’Hexagone (87%), explique Trainline. Les grandes métropoles Paris, Bordeaux, Lyon et Marseille restent en tête du classement. »
Derrière ce quatuor, on retrouve Nantes (5e) et surtout Avignon (6e) qui, avec +47% est la destination française à connaitre la plus forte augmentation du nombre de réservations par rapport à l’année précédente devant Nantes (+31%) et Bordeaux (+21%). Ce top 10 est ensuite complété par Montpellier, Rennes, Toulouse et Toulon.
« Sur la totalité des aller-retours réservés, plus d’un tiers (36%) des Français ont prévu des séjours de 4 à 7 jours cet été, mais nombreux sont ceux qui ont également choisi de faire de courts week-ends, ou ‘city breaks’. Ainsi, 31% des Français ont réservé des séjours de 1 à 3 jours »’, constate Trainline.

L.G.


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Cabane dans les arbres, tipi, yourte, tente suspendue, dôme, qui n’a jamais rêvé d’évasion le temps d’une nuit, en communion avec la nature et ses secrets ? Nicolas Sartorius à la tête de la société ‘Unic stay’ a eu écho de vos désirs.

L’aventure ? 3,4M€ de volume d’affaires généré pour les hébergeurs en 2019 et pas moins de 15 500 réservations. « Dormir dans une cabane dans les arbres a toujours été un rêve de gosse ! », nous glisse le fondateur. En 2012, Nicolas Sartorius en activité dans l’industrie du tourisme et du web marketing fait une rencontre décisive : un client qui propose des cabanes dans les arbres. Il identifie immédiatement l’intérêt de développer l’offre et la demande autour de l’hébergement insolite. Il créé ‘Unic stay’ en 2014 avec le développement de deux marketplaces : la Cabane en l’air, réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau, et Abracadaroom, la première plateforme de réservation en ligne dédiée uniquement aux hébergements insolites.

Quand un client change la donne

« Au bout de 5 ans en tant que responsable marketing, j’en ai eu marre, je voulais créer ma propre entreprise et la gérer comme je l’entendais. Je me suis donc mis en auto-entrepreneur à Paris, puis je suis redescendu à Avignon, ville où je suis né », nous raconte Nicolas Sartorius. L’entrepreneur développe alors sa clientèle et conçoit un jour un site pour un client propriétaire de cabanes dans les arbres. « J’ai trouvé l’idée rigolote. J’ai toujours été attiré par ces hébergements d’un nouveau genre. J’aime le côté magique, ça a fait remonter en moi des souvenirs d’enfance avec le tipi dans la chambre et la cabane en bois dans le jardin », se remémore le fondateur.

Nicolas s’amuse alors à créer un annuaire en ligne pour référencer les hébergements insolites en France. Il contacte un par un les domaines pour leur proposer d’intégrer son annuaire. « Très vite, j’ai découvert un véritable engouement autour de ce nouveau mode de vacance, aussi bien du côté des voyageurs en quête d’expériences atypiques, que du côté des hébergeurs, à la recherche d’un site spécialisé qui leur offrirait un peu de visibilité », explique-t-il.

Bulle de cristal ©Abracadaroom

Une centrale de réservation en temps réel

La marketplace ‘Abracadaroom’ se dote d’une vraie centrale de réservation. « C’était hyper décevant de payer pour au final ne pas être assuré d’avoir une chambre disponible sur d’autres plateformes. Avec notre solution, les réservations se font de manière instantanée et non sur le système ‘on request’ (à la demande). Pas de mauvaise surprise ni de frustration donc, toute l’offre est en réservation instantanée », poursuit le fondateur. Une solution qui implique de facto une architecture technologique fiable, en lien avec tous les partenaires hébergeurs pour la bonne transmission de l’information. L’objectif de la société ‘Unic stay’ ? Permettre de vivre une expérience d’hébergement différente grâce un réseau de propriétaires prêts à montrer les coins cachés de leur région.

9 salariés, 3,4M€

L’entreprise, dont le siège est à Avignon, compte désormais neuf salariés. « Nous avons fait deux recrutements pour la centrale de réservation, dédiés au service client, précise-t-il. Nous avons en moyenne deux recrutements par an. Quatre chargés de compte accompagnent l’hébergeur, de la prospection jusqu’à la mise en place de la collaboration. Chacun des chargés de compte gère un portefeuille produits. » ‘Unic stay’ se développe afin de devenir leader sur le marché de l’insolite en Europe avant de se déployer à l’international. « Nous sommes leader sur le marché de l’hébergement insolite. Booking.com et Airbnb ne sont pas des acteurs spécialisés comme nous le sommes », précise le CEO.

Spa cabane flottante ©Abracadaroom

1 400 hébergements en France, 400 destinations

Les chiffres donnent le tournis. Plus de 1 400 hébergements insolites proposés partout en France, 400 destinations, plus de 30 typologies d’hébergements insolites, et un site traduit en 4 langues. Ce n’est pas tout : 17 millions de pages vues en 2019 pour 4 millions de visiteurs uniques. La notoriété ? C’est simple, ‘Unic stay’ est chouchou de la presse : plus de 100 parutions médiatiques en 2019. « Le top 3 ? Je dirais que la cabane dans les arbres fonctionne le mieux, la cabane sur l’eau également, la bulle transparente fait son effet. Les nouvelles tendances mettent au goût du jour la tiny house », explique-t-il.

C’est quoi un hébergement insolite ?

Le terme ‘insolite’, est propre au marché français. Il n’est pas encadré par la loi et, par conséquent, qualifier un hébergement d’insolite reste quelque chose de très subjectif. Pour limiter cette subjectivité, ils ont créé leur propre définition : « Un hébergement insolite est un hébergement qui surprend, qui étonne, qui sort de l’ordinaire, qui donne envie de tenter l’aventure. C’est en général un logement que l’on découvre pour la première fois, et qui amène de l’excitation avant même d’y aller. »

Cabane flottante ©Abracadaroom

Le caractère insolite peut provenir de différents aspects : la nature de l’hébergement (une yourte, dans un arbre, sur un bateau, dans un château, dans une roulotte, dans une grange, dans un train), le lieu de l’hébergement (en haute montagne, à la ferme, sur une île, sous terre, dans les airs, sur l’eau, en mouvement), la qualité des hôtes de par leur profession (agriculteurs, pêcheurs, chasseurs, vignerons), leur culture (musique, poésie), leur langue ou leurs traditions. Également parmi les critères, les activités proposées (artisanat, activités à la ferme, élevage, pêche, découverte d’une civilisation).

Un tas de facteurs entrent en ligne de mire pour sélectionner le partenaire. Le caractère insolite de l’hébergement, la dimension expérientielle du séjour, le site internet du propriétaire, les photos de l’hébergement, les avis voyageurs, le contact téléphonique avec le propriétaire, la visite physique du domaine, pour ne citer que ceux-ci.

‘Abracadaroom’ : première plateforme de réservation dédiée aux hébergements insolites

Pour étayer ses propos, Nicolas Sartorius avance une statistique : « un français sur deux aurait déjà séjourné dans un hébergement insolite ». Avec ‘Abracadaroom’, l’objectif est de rompre avec le quotidien, se laisser surprendre. Ici, on peut défier le vertige dans une cabane à 13m de hauteur. On peut se lancer dans le vide au bout d’une tyrolienne, ou se laisser flotter au milieu d’un lac. On peut observer les étoiles depuis son lit dans une bulle ou une pyramide de verre. On peut vivre comme un indien le temps d’un séjour dans un tipi, braver le froid dans un igloo, se prendre pour un trappeur dans une cabane en rondins ou encore partir sur les traces de l’anneau dans un trou de Hobbit.

Cabane grands chênes ©Abracadaroom

1er réseau de cabanes dans les arbres et sur l’eau en France

Chaque cabane est unique et est construite en fonction de l’arbre et de son environnement, ainsi arbre et cabane continuent de grandir ensemble. « Notre force vient des hommes qui se rassemblent autour de ce concept et qui font de notre réseau un lieu d’échange, de partage d’expérience, de savoir-faire et de savoir-être. Nos partenaires accueillent chaque nuit de nombreux « cabaneurs » réalisant ainsi le rêve de chacun d’entre nous », se réjouit Nicolas Sartorius. Passer une nuit dans les arbres est désormais accessible à tous de 2 ans à 99 ans, en couple, en famille ou entre amis.

« De manière générale, il y a un énorme potentiel de développement d’hébergements insolites, qui se heurte quelques fois aux contraintes. Je pense à la règlementation relative à la protection des parcs naturels régionaux, qui rend les démarches plus compliquées », souligne-t-il. Les villes plébiscitées ? « Les milieux ruraux, tout ce qui se situe à 3h des grandes villes fonctionne très bien. Si vous tenez à avoir quelques exemples, la Bretagne et l’Aquitaine recensent beaucoup d’hébergements. Mais il en existe absolument partout en France, même si dans le Vaucluse, on n’en compte un peu moins. Il y en a dans la Drôme également. »

Lit bulle perchée ©Abracadaroom

Une commission ponctionnée seulement du côté de l’hébergeur

‘Unic stay’ prélève une commission sur les réservations, du côté de l’hébergeur uniquement. « Nous n’opérons pas comme d’autres modèles qui prennent une partie des frais de dossier du côté de l’hébergeur mais aussi du client. » ‘Unic stay’, c’est avant un tout un lien privilégié avec l’hébergeur. « Notre combat de tous les jours, c’est de déployer un large panel de services, de créer énormément de lien, jusqu’à conseiller sur la stratégie tarifaire du partenaire. Nous nous différencions des gros acteurs par les valeurs que nous véhiculons. La commission que nous prélevons se justifie par l’accompagnement global, ce n’est pas uniquement un référencement web. » A titre d’exemple, la société met à disposition des reportages photos gratuits, une expertise marketing à travers les réseaux sociaux, une présence dans les communiqués de presse, etc. « Une plateforme comme Airbnb et ses milliers d’annonceurs n’a pas le temps de construire ce type de relation. »

Chez ‘Abracadaroom’, le référencement est fait par tout le monde, à travers la création régulière de contenu sur le blog par exemple. « Nous nous sommes aperçus que sans la publicité Google Adwords, le trafic marketing était plus que satisfaisant. Nous avons donc coupé ces dépenses marketing », explique-t-il. Ce qui fonctionne bien ? Les cartes cadeaux. Facile à offrir et à utiliser. « Nous ne sommes pas dans une logique Smartbox ou Wonderbox par exemple. Nous sommes au tarif de l’hébergeur pour une réservation classique », ponctue le fondateur.

©Abracadaroom

Bpi France, PGE, aide régionale

Pour lui permettre le meilleur démarrage, la société s’ancre très tôt localement. Levée de fonds auprès de Bpi France et aide régionale ‘Paca émergence’ de 50 000€ pour le projet innovant touristique. « Nous venons de bénéficier d’une assurance à la prospection de Bpi France pour aller sur les marchés anglais et espagnol, confie le chef d’entreprise. Notre plateforme Treego.nl est bien implantée au Pays-Bas par exemple. L’objectif est multiple, faire venir les touristes étrangers dans nos domaines en France mais également développer le tourisme local de proximité. La France reste un pays attractif, le touriste néerlandais s’arrête dans deux ou trois cabanes en Franche-Comté, le touriste anglais lui aime aller du côté de la Dordogne. »

+15% de croissance en 2020 malgré la crise

2020, année noire pour le tourisme mondial. L’année 2020 débutait bien, avec un chiffre d’affaires en croissance sur les mois de janvier (+18% par rapport à 2019) et février (+32%) avant que tout ne bascule lors du premier confinement. Le site connaît alors une chute de 95% de son chiffre d’affaires par rapport à mars 2019. « Nous avions du en plus rembourser les clients, c’était très compliqué », se remémore le fondateur.

En mai, lorsque nous avons enfin pu sortir de chez nous, mais dans un rayon de 100 km, ‘Abracadaroom’ a rapidement proposé un filtre de recherche d’hébergement à moins de 100 km. Les français ont ainsi pu répondre à leurs envies de dépaysement, de nature et de déconnexion, en toute sécurité dans des hébergements le plus souvent isolés.

Cette réactivité de la part du leader français de l’hébergement insolite lui a permis de connaître une explosion des réservations au printemps et à l’été. « Nous avions fait deux fois et demie le chiffre d’affaires de l’année précédente. Nous avions quasiment rattrapé notre retard, tout s’est concentré sur quelques mois », poursuit le fondateur. Le panier moyen quant à lui connaît une croissance de 4% en 2020. L’impact du deuxième confinement a, lui, été sauvé par la vente de bons et cartes cadeaux pour Noël.

La Bienveilleuse, Lavau-Sur-Loire ©Abracadaroom

L’insolite écoresponsable

La société a choisi de candidater au dispositif Cedre mis en place par la région Sud Provence Alpes Côte d’Azur pour soutenir les entreprises en développement qui s’engagent dans la transition écologique et la responsabilité sociale et environnementale. Ce contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises vise à soutenir la création d’emplois de qualité, favoriser la structuration des entreprises en croissance au travers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), accélérer leur transition écologique et favoriser les échanges de bonnes pratiques en matière d’économie circulaire et de RSE. ‘Abracadaroom’ vient donc d’obtenir une subvention soumise à la création nette de 2 postes minimum et la mise en œuvre d’au moins trois actions de son plan d’actions RSE. Et ce n’est que le début de l’aventure…

Photo: Nicolas Sartorius

On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Quel bien fou. Notre esprit chauvin est immuable mais l’accent du sud manquait un peu de folklore. Des bribes nous parviennent çà et là, des voix qui fleurent bon l’étranger, des accents chantants, d’autres un peu plus rustres, les touristes sont bel et bien de retour !

Pas de combinaison sandales-chaussettes, rassurez-vous. À la place: tongs, maillots estampillées Tour de France, bermudas et pois rouges partout. Pour cette 11e étape Sorgue-Malaucène, les partenaires distribuent des casquettes jaune soleil à profusion, voici que les Danois les attrapent, souvenir de cette journée inédite. Le mot est faible. De l’aveu de tous, la double ascension du Mont Ventoux est l’élément justifiant le voyage. Même si la prononciation demeure approximative (le Mone Ventow pour les plus performants), la ferveur des étrangers pour le Mont Chauve est inégalée.

En témoignent les 190 pays aux yeux rivés sur le Vaucluse. Il faut dire que l’exploit est inédit dans l’histoire du Tour de France. Même le champion Julian Alaphilippe faisait part de ses appréhensions dès l’aube à la radio: « mais pourquoi faire une double ascension ? Ce sera une première pour moi, l’épreuve va être très difficile. » Nos jambes frémissent à la vue de cette pente vertigineuse à gravir sous une chaleur accablante. A Malaucène village arrivé, les chaises étaient dépliées, les casquettes de sortie et les bouteilles d’eau fraîche éparpillées au sol. Beaucoup de touristes souhaitaient être au premier rang pour acclamer les coureurs. Tour d’horizon des meilleurs ambassadeurs de la ‘Grande boucle’.

©Linda Mansouri

Les Belges, c’est entre père et fils. Ce duo de choc est venu tout droit du pays de la frite spécialement pour contempler cette prouesse sportive. Le fils est timide mais surtout passionné par le vélo qu’il a enfourché très tôt. Le papa ? Il a un peu chaud mais ne boude pas son plaisir, assis sur sa chaise. Le Tour de France, il en avait un peu marre de le visionner à la télévision alors il s’est décidé et a sauté sur l’ouverture des frontières. Au programme: une semaine dans la région avec des réservations d’hôtel et activités estivales dans la Drôme et le Vaucluse. Ensuite ? Direction maison !

©Linda Mansouri

Cette famille de Danois nous communique son dynamisme et son entrain. Armés de leur ombrelle, ils contemplent les rouages de l’organisation du Tour. Chez eux, les événements se vivent en famille, tous sont ravis de frémir à l’arrivée des cyclistes. La famille séjourne dans le Vaucluse pendant une semaine et le papa en profite d’ailleurs pour nous questionner sur les spécialités de la région. Autant vous dire que la discussion s’est éternisée.

©Linda Mansouri

30 ans, Hollandais et le sourire jusqu’aux oreilles. Ce passionné de vélo est la pour les frissons, la performance, la beauté de l’effort. La découverte du territoire et de ses paysages font également partie du programme avec une mention spéciale pour les gorges du Toulourenc qu’il prévoit d’explorer avec un ami.

©Linda Mansouri

On triche un peu avec Pierre-Yves. C’est une mascotte, un emblème du Tour, fidèle passionné depuis plus de 10 ans. Avec la tenue de circonstance, l’Orangeois se faufile, contemple le staff construire le stand, marque une pause en direction du bar, regarde le ciel pour prendre le pouls de la météo. Le tout avec la banane. « Il y a quelques années, la montée du Ventoux avait été annulée en raison des bourrasques de vent. La double ascension est vraiment périlleuse. Ceci dit, vent ou de la canicule, je ne saurais vous dire quel est le pire ennemi du coureur… »


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Selon un nouveau rapport des Nations unies, l’économie mondiale pourrait perdre jusqu’à 4 000 milliards de dollars en 2020 et 2021 à cause de l’effondrement du tourisme international dû à la pandémie. Les pertes estimées dans ce rapport reflètent l’impact direct de la crise sanitaire sur le tourisme ainsi que les effets d’entraînement sur d’autres secteurs qui en dépendent, comme le commerce de détail et les transports. La baisse des arrivées internationales aurait ainsi entraîné une perte de 2 400 milliards de dollars en 2020 et un chiffre similaire est prévu pour 2021, la reprise du tourisme dépendant en grande partie de la distribution des vaccins à l’échelle mondiale.

Si la situation s’améliore dans de nombreux pays développés, le tableau reste sombre dans les pays en développement, en raison des inégalités d’accès aux vaccins dans le monde. S’il est désormais attendu que le secteur touristique rebondisse plus rapidement dans les pays où les taux de vaccination sont élevés, comme l’Europe de l’Ouest et les États-Unis, les experts ne prévoient pas de retour global à la situation pré-pandémique avant 2023 et même plus tard.

Le rapport présente trois scénarios possibles pour les estimations de pertes du PIB pour 2021. Le scénario le plus sévère, qui prévoit une chute de 75 % des arrivées touristiques, entraînerait une nouvelle perte de 2 400 milliards de dollars en 2021 et serait dévastateur pour de nombreux pays, notamment la Turquie, où le tourisme représentait avant la pandémie plus de 10% du PIB. Cette situation aurait pour conséquence une contraction de 9 % du PIB turque en 2021. L’Équateur et l’Afrique du Sud figurent également parmi les pays inclus dans ce rapport susceptibles d’être les plus affectés, puisqu’ils subiraient des contractions du PIB réel de respectivement 9% et 8% (dans le cadre du scénario le plus sévère). En France, il est estimé que le recul du tourisme pourrait coûter jusqu’à plus de 3% du PIB français cette année. Toutefois, ces pertes pourraient être partiellement compensée par les plans de soutien économique.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Depuis une dizaine de jours désormais, la compagnie belge ‘Tui fly’ propose une liaison aérienne entre Anvers et l’aéroport d’Avignon. Desservie par un Embraer 190 de l’avionneur brésilien éponyme d’une capacité de 112 places, cette nouvelle ligne permet donc désormais de relier la cité des diamants à celle des papes en 1h30.
Pour le premier vol inaugural, qui s’est posé sur le tarmac vauclusien le vendredi 18 juin dernier, 66 passagers avaient embarqué pour ce voyage en Provence.
« C’est plutôt bien en cette période de Covid, estime Piet Demeyere, porte-parole de la deuxième compagnie aérienne belge. Si nous sommes venus ici c’est que nous sommes convaincus que cette destination a un vrai potentiel. »

S’inscrire dans le temps
Pour autant, Tui, qui avait annoncé officiellement l’ouverture de cette liaison en mars dernier, ne fait pas preuve d’impatience et semble vouloir prendre le temps d’installer cette liaison sur la durée.
« Nous souhaitons nous inscrire dans le temps, annonce Piet Demeyere. Nous avons conscience que cette liaison ne s’installera pas du jour au lendemain. C’est pour cela que nous n’attendons pas trop de cette année 2021 si particulière. »
Tui a donc fait choix de la plateforme aéroportuaire avignonnaise gérée par la CCI de Vaucluse, unique destination française au départ de l’aéroport d’Anvers, en prévoyant une poursuite de cette ligne en 2022 également. C’est à l’issue de cette période d’exploitation que Tui fly dressera alors le bilan de son activité dans la cité des papes.

2 rotations par semaine
D’ici là, la compagnie belge proposera deux rotations hebdomadaires, de mi-juin jusqu’au 1er octobre. Les départs sont programmés à 18h45 depuis Anvers pour une arrivée à Avignon à 20h30. Les vols ‘retour’ s’effectuant à partir de 21h depuis la cité des papes pour atterrissage en Belgique à 22h40.
Le prix des places débutera à 29,99€ et pourra s’élever jusqu’à 150€ selon la période et le moment où le vol sera réservé par rapport à la proximité du départ. Toutefois, le prix moyen devrait se situer entre 59,99€ et 79,99€.

Attirer la clientèle flamande
Si les Belges constituent déjà la première clientèle touristique étrangère en Vaucluse, il s’agit cependant surtout de Wallons. Avec cette offre Tui, ainsi que VPA (Vaucluse Provence attractivité), l’agence touristique et de développement économique du Conseil départemental de Vaucluse, et l’aéroport d’Avignon, espèrent mettre désormais la Provence à un coup d’aile de la communauté flamande de Belgique. Le tout entre deux aéroports à taille humaine qui ne nécessitent pas d’arriver des heures avant l’embarquement.
Et pour mieux attirer ces nouveaux touristes, VPA a organisé un voyage de presse avec des journalistes des quotidiens de la Gazet van Antwerpen ou Métro, ou des magazines comme Marie-Claire Belgique notamment. L’occasion pour VPA de faire découvrir la variété de l’offre touristique vauclusienne (patrimoine, culture, gastronomie, vélo, activités nature…) à cette sélection de grands médias flamands.

Anvers a un petit vélo dans la tête
Mais Tui ne veux pas se contenter de ne faire venir que des visiteurs belges. La destination Anvers se fait aussi à l’envers et la compagnie espère bien aussi séduire une clientèle française afin de remplir ses avions dans l’autre sens. Pour cela, la méconnue Anvers dispose de nombreux atouts, à commencer par un aéroport situé à 40 minutes seulement de Bruxelles et quelques minutes des Pays-Bas. Outre l’offre festive et culturelle, la ville accueillera également les championnats du monde de cyclisme les 24, 25 et 26 septembre prochains. De quoi déjà attirer les provençaux amoureux de la petite reine.

Découvrez le centre historique d’Anvers.

On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

200 écrans mobilisés pendant 3 week-end dans les principales gares de l’hexagone, une présence stratégique sur ‘Le Bon Coin’, l’OBS et les réseaux sociaux, Avignon Tourisme met les bouchées doubles ! Objectif ? Se différencier et attirer les touristes français et européens en proposant 1 001 expériences à vivre dans la cité papale.

Cécile Helle, maire d’Avignon, entourée de Marc Simeliere, président d’Avignon tourisme et d’Arnaud Pignol, directeur général d’Avignon tourisme, vient de dévoiler les dernières lubies de la municipalité pour booster le tourisme cet été. Au programme: nouveautés, expériences, indémodables et nature. En sortie de crise, chacun était questionné sur les atouts à mettre en avant pour redonner un souffle de vie dans les rues.

« Le palais a déjà accueilli 15 500 visiteurs en juin contre 8 000 en 2020 et le pont 11 000 contre 6 000 en 2020. Les visiteurs reviennent », se félicite Mars Simeliere, également élu au tourisme. Pour les taux de réservation, ils sont de « 70% autour d’Avignon pour les semaines à venir », complète Arnaud Pignol. « Notre ville, comme beaucoup d’autres, a été marquée par la crise sanitaire et ses conséquences en matière de fréquentation touristique », précise l’édile. Lors des journées partenariales regroupant les représentants tourisme d’une trentaine de pays, la tendance prévoyait une reprise progressive en été et plus forte dès l’automne avec l’arrivée plus franche des clientèles européennes, notamment les allemands, les belges, les suisses, les espagnols et italiens.

Petite partie de boules ?

Qui se laisserait bien tenté par un concours de pétanque sur le Pont Saint-Bénezet ? Avignon tourisme mise ici sur un moment insolite, le sport provençal s’invite au pont d’Avignon, l’emblème par excellence de la Provence. Les ‘Pétan Cœurs‘ déroulent leur terrain comme un véritable tapis rouge et les liens se nouent comme par enchantement grâce à une animation pétanque originale, créatrice d’échanges et d’émotions.

A la belle étoile sur le toit du palais

Pour ceux à la recherche d’inédit et d’authentique, une collection de six nuits sera à gagner dans des lieux d’exception : le toit du palais des Papes ou le Pont St Bénezet. Observer les étoiles depuis le pont d’Avignon, confortablement installé sur une chaise longue, le clapotis du Rhône en fond sonore… Voilà une idée de sortie qui sort du lot et redonne l’envie aux touriste de(re)découvrir le patrimoine en toute quiétude. La nuit et ses lumières célestes proposent un tout autre paysage dépaysant. En partenariat avec le Parc du Cosmos.

Le festival de lumière Helios est de retour !

Fort de son succès lors de l’édition précédente, Hélios Avignon festival est de retour avec en prime des groupes régulièrement programmés lors de la Fête des lumières à Lyon. Un événement qui vise à mettre en lumière le patrimoine et des bâtiments remarquables de la cité des Papes. Accessibles à tous, ces vidéos sans paroles projetées dont les durées varient de 4 à 7 mn, sont l’occasion d’une déambulation artistique dans le centre historique ou d’une pause détente sur les jolies terrasses des restaurants et cafés de ces places. Nouvelle illumination cette année place des Carmes !

Une offre plein air et nature

« Toutes les villes n’ont pas à proximité la plus grande île fluviale d’Europe, avec l’ile de la Barthelasse, notre poumon vert », s’enthousiasme Cécile Helle. La Barthelasse à vélo, vous connaissez ? Une invitation à découvrir l’ile, son histoire et son lien avec Avignon. De nombreux thèmes seront abordés dont la faune, la flore, le Rhône, les duels, l’agriculture… Une visite culturelle et sportive pour passer un agréable moment.

Le Rhône et Avignon : c’est une découverte en canoë inédite. Une descente de 8kms, à l’embouchure du Rhône et de l’Ouvèze, pour découvrir la faune, la flore, les aménagements du fleuve et l’histoire d’Avignon dans la bonne humeur. ‘Autour du Pont’, c’est une découverte active, sportive et culturelle en famille. Une balade d’une heure sur le Rhône en canoë autour du célèbre Pont Saint-Bénezet, encadrée par un guide et un moniteur. Par ailleurs, la transformation du stade nautique en Avignon plage avec des animations proposées tous les dimanches de juillet contribueront au dynamisme estival.

City pass: Grands bateaux de Provence

Les Grands bateaux de Provence sont désormais inclus dans l’offre de loisirs ‘City pass’ mais pas seulement. Sur la promenade du mardi matin, en juillet et août, l’Office de tourisme de Villeneuve met à disposition un guide touristique pour une durée d’une heure afin de replonger dans l’histoire de la commune. De nouveaux points de vente : palais des Papes et au Pont d’Avignon, Pont Saint Bénezet et Grands Bateaux de Provence.

Les indémodables

Les jardins pontificaux, inaugurés en 2020, pourront être visités à partir du 1er juillet pour élargir l’offre patrimoniale. Cet été, la Collection Lambert et le palais des Papes accueilleront une double exposition de l’artiste Yan Pei-Ming. ‘Tigres et vautours’ sera exposée au Palais jusqu’au 31 janvier 2022 et à la Collection Lambert du 26 juin au 26 septembre.

La Maison Jean Vilar apporte un vent de liberté poétique et nous permet de respirer la culture à plein poumon avec cette très belle idée conçue par Nathalie Cabrera et son équipe mettant en scène 30 images inédites et géantes des années 50 pour fêter le créateur du festival d’Avignon, Jean Vilar. Une exposition bucolique retraçant des moment de la vie des troupes, au temps estival, à savourer au jardin des doms d’Avignon, jusqu’au 14 novembre 2021.

Les assises du tourisme seront lancées dès la rentrée afin d’ouvrir la réflexion sur le tourisme dans la cité des papes cet automne.


On y danse, on y danse et on y joue à la pétanque

Partez à la découverte des vignerons du Sud Luberon à l’Isle-sur-la-Sorgue, en passant par Cavaillon et Apt. 25 domaines vous ouvrent leur porte tous les mardis soirs pour une balade dans les vignes accompagnée et dégustation avec accords mets et vins.

Cette année encore, 4 offices de tourisme se réunissent pour porter un événement découverte unique au cœur des vignes : les ‘Sunsets vignerons Luberon’. Des vignerons passionnés à rencontrer au gré de 13 soirées thématiques. Les vignerons vous invitent dans les vignes dans leur domaine viticole pour une balade dans les vignes, une visite de la cave et une dégustation de vin accompagnée d’un repas en accord avec les vins. Programme complet en cliquant ici.

Le nombre de participant est limité à 20 personnes. Le tarif est de 29€ par personne comprenant la balade dans les vignes avec le vigneron et 3 verres de dégustation au cours du repas. Les gourmands peuvent acheter des bouteilles sur place au prix caveau.

L.M.

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