22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Il y a trois ans, l’office de tourisme intercommunal (OTI) Isle sur la Sorgue Tourisme a pris un nouveau virage, celui de proposer un tourisme quatre saisons sur son territoire, notamment pour la commune de L’Isle-sur-la-Sorgue. Un pari audacieux qui aujourd’hui porte ses fruits et qui amène les équipes de l’OTI à voir plus loin, surtout pour ses habitants et pour les socio-professionnels.

En 2021, alors que la crise sanitaire du Covid-19 sévit depuis un an, les acteurs du tourisme réfléchissent à l’avenir de ce dernier en France. L’OTI Isle sur la Sorgue Tourisme, lui, souhaite proposer une nouvelle forme de tourisme, qui permettrait de faire face à une potentielle nouvelle crise à l’avenir. « On n’oublie pas que ce qui est arrivé en 2020 et 2021 peut arriver en 2026 et 2027, ou plus tard, sous une autre forme », affirme Eric Bruxelle, président d’Isle sur la Sorgue Tourisme. En parallèle, cette nouvelle forme de tourisme vient répondre aux problématiques liées au climat, en étalant la venue des touristes sur toute l’année pour éviter les pics de fréquentation.

« En 2020, il n’y a eu aucun événement à l’Isle-sur-la-Sorgue, et pourtant n’y a pas eu de baisse de fréquentation, constate Eric Bruxelle. Les touristes viennent, quoi qu’il arrive. Donc ça, on ne peut pas l’empêcher. » Ainsi, l’OTI s’est lancé dans une communication en dehors de la période estivale pour créer un tourisme quatre saisons. Une stratégie qui fonctionne aujourd’hui, notamment grâce aux hôtels, restaurants et commerces qui restent ouverts toute l’année.

Les locaux, sauveurs du tourisme pendant le Covid-19

Lorsque la crise du Covid-19 s’est abattue sur la France et le monde, ce sont les locaux qui ont sauvé les saisons touristiques de 2020 et 2021. « Quand on parle des locaux, on comprend un périmètre assez large, donc on compte les Vauclusiens, mais aussi les Français et plus largement les Européens », explique le président de l’OTI.

« Les habitants sont les premiers touristes du territoire. »

Eric Bruxelle

Ainsi, les équipes d’Isle sur la Sorgue Tourisme se préparent à l’éventualité d’une nouvelle crise, qu’elle soit sanitaire ou non, et priorise un tourisme local. C’est donc sur les habitants du territoire que l’OTI souhaite se concentrer dans les prochaines années.

Voyagez chez vous

Pour l’instant, toutes les communes que couvre l’OTI ne sont pas concernées par ce tourisme quatre saisons. C’est notamment le cas de Fontaine-de-Vaucluse qui attire encore beaucoup pendant la saison estivale mais très peu en dehors. « Les restaurants sont fermés l’hiver, seul les hôtels et le restaurant La Colonne, sont ouverts toute l’année, justifie Eric Bruxelle. Les restaurateurs ne peuvent pas ouvrir toute l’année pour l’instant, ils en souffriraient. » De plus, l’accès à l’exsurgence est fermé depuis mars dernier et jusqu’à nouvel ordre pour des raisons de sécurité, ce qui rend la tâche encore plus difficile pour l’OTI. « Il va falloir faire évoluer l’attente qu’il y a sur Fontaine-de-Vaucluse parce que la promesse, c’est l’exsurgence, ajoute-t-il. Donc il y a une réflexion qui est engagée à court et moyen termes pour voir comment détourner le flux de visiteurs d’une manière ou d’une autre. »

Raison de plus pour l’OTI de se tourner vers ses habitants, afin d’en faire les premiers touristes du territoire et que les différentes communes continuent à vivre, et à termes, puissent vivre toute l’année comme c’est le cas pour L’Isle-sur-la-Sorgue. « On travaille sur une communication intitulée ‘Voyagez chez vous’ qui est tournée vers les habitants pour montrer tout le travail qui est fait à l’année par l’OTI et pour leur expliquer qu’on n’est pas antinomiques, c’est-à-dire qu’on peut faire du tourisme chez soi », explique Lucie Laquet, responsable Communication, Marketing et Événements d’Isle sur la Sorgue Tourisme.

Aller à la rencontre des autres pour promouvoir le territoire

Si Isle sur la Sorgue Tourisme ne mise pas sur les touristes venant de l’autre bout de la planète comme peuvent le faire d’autres offices de tourisme qui n’ont pas les mêmes problématiques et les mêmes attentes, ses équipes se déplacent en Vaucluse, dans la Région, mais aussi en France pour faire la promotion du territoire. « On va dans des salons, on participe à des opérations locales ou un peu plus lointaines, déclare Eric Bruxelle. C’est notre façon à nous d’externaliser, d’aller à la rencontre des personnes. »

Et cette stratégie, qui va de pair avec celle du tourisme quatre saisons, s’avère efficace sur la commune de L’Isle-sur-la-Sorgue, et ce, dès la première année où elle a été mise en place pendant la crise du Covid-19. « On a des chiffres de fréquentation qui sont en hausse, avec +10% de fréquentation le premier semestre et l’été, affirme Xavier Feuillant, directeur d’Isle sur la Sorgue Tourisme. Les tendances des dernières années se confirment avec des mois de septembre qui sont plus importants que juillet et un printemps qui explose, mais l’hiver aussi est assez impressionnant autour de Noël, février et mars, qui sont des périodes tout aussi importantes parce qu’on a une offre à l’année que ce soit en termes d’hébergement, mais également de restauration avec plus de 100 restaurants. »

Les socio-professionnels, autre priorité d’Isle sur la Sorgue Tourisme

Si l’OTI met un point d’honneur à mettre ses habitants au premier plan, les socio-professionnels du territoire, eux aussi, occupent une place importante dans la stratégie touristique d’Isle sur la Sorgue Tourisme et de ses ambitions. « Quand on parle de tourisme à l’année, ça ne se décrète pas, affirme Eric Bruxelle. S’il n’y a pas de restaurateurs, s’il n’y a pas d’hébergeurs qui jouent le jeu parce qu’ils n’y trouvent aucun intérêt, ça ne peut pas fonctionner, malgré toutes les injonctions et toutes les activités mises en place. » En plus des restaurants et hébergements, à L’Isle-sur-la-Sorgue, il y a aussi les antiquaires, les brocanteurs, les artisans d’art, mais aussi les commerçants qui permettent ce tourisme quatre saisons.

Les socio-professionnels représentent quelque 600 structures sur le territoire. L’OTI engage un véritable travail d’accompagnement pour leur permettre de s’épanouir dans cette stratégie de tourisme à l’année. « Notre travail consiste à leur faciliter la tâche, leur donner une meilleure visibilité, leur donner des outils dont ils ont besoin, notamment les petites structures qui n’ont pas forcément ces outils », ajoute le président de l’OTI.

Isle sur la Sorgue Tourisme, créateur de synergie

Afin de pousser son accompagnement encore plus loin, l’OTI est en train de mettre en place un outil, une interface qui sera dédiée aux soci-professionnels. « C’est un outil unique en France, affirme Eric Bruxelle. C’est un outil d’accompagnement des socio-professionnels, à la fois en termes de communication et de promotion, mais aussi en termes de communication entre eux. »

Cet outil, qui est encore en préparation, devrait permettre aux socio-professionnels de mettre à jour leurs horaires, leurs tarifs, leurs nouveautés, et autres, plus facilement. Ils pourront également communiquer entre eux et créer du lien. « Par exemple, si un restaurateur souhaite faire une promotion pour Noël, qu’il a un fichier client intéressant, mais qu’il ne maîtrise pas la partie hébergement, et bien plutôt que d’appeler le seul copain qu’il connaisse dans l’hébergement, il peut lancer un appel sur cette interface pour demander : ‘Est-ce que ça tente quelqu’un de proposer un package avec moi pour telle ou telle occasion ?’. » À travers cet outil, Isle sur la Sorgue Tourisme ne se place plus simplement comme un facilitateur pour les socio-professionnels du territoire, mais comme un provocateur de talent et de synergie.

Isle sur la Sorgue Tourisme, un exemple pour les autres territoires

« On est le premier OTI à avoir entamé les démarches il y a trois ans pour un tourisme quatre saisons, notamment sur la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, et à être assez avancé sur les résultats », affirment Eric Bruxelle et Xavier Feuillant. Une stratégie plus que payante et qui fait même de l’œil à d’autres territoires qui viennent solliciter l’expertise des équipes d’Isle sur la Sorgue Tourisme et leur retour d’expérience.

« Notre responsabilité, c’est de prendre ce type de risque, de ne pas continuer sur les habitudes acquises au fil des années. »

Xavier Feuillant

Pour mettre en place une nouvelle stratégie touristique, il faut tout d’abord se demander ce qu’attendent les habitants du territoire. Puis, il faut mobiliser l’ensemble des acteurs touristiques afin de créer une offre qui se tourne vers les habitants du territoire. Chose qu’a fait Isle sur la Sorgue Tourisme il y a trois ans et qui porte ses fruits aujourd’hui. Les équipes de l’OTI pourraient se conforter dans ces résultats, mais Isle sur la Sorgue Tourisme voit plus loin et affiche déjà de nouvelles ambitions pour les années à venir.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

A un moment où la saison touristique estivale est belle et bien terminée c’est l’heure des bilans. Si 2024 aura été marquée, dans le Vaucluse, par une stabilité de la fréquentation, de nouvelles formes de tourisme émergent et pourraient bien constituer, à moyen terme, de vrais relais de croissance. Ainsi, aux côtés du développement du tourisme hors saison, le vélo tourisme connaît un succès grandissant. Un moyen de réconcilier développement économique et préoccupations écologiques.

Si on connaît l’attrait du mont Ventoux auprès des cyclistes sportifs (160 000 amateurs en font l’ascension chaque année), on n’a pas forcément une idée très précise de l’étendue et de la variété de l’offre existante en matière de vélo tourisme.

Dans le Vaucluse c’est 400 km d’itinéraires balisés sur routes dédiées ou partagées, avec 3 véloroutes (ViaRhôna, Calavon et Via Venaissia), c’est 5 boucles et un grand tour du Luberon (240 km à lui seul). Côté tout-terrain on n’est pas en reste avec 33 itinéraires en VTT et 15 en VTC, dont la très exigeante traversée du Vaucluse en VTT (400 km et 10 000 mètres de dénivelé positif).

Sur le Pont Julien et la Véloroute du Calavon ©Cyril Cortez

L’enjeu est de taille

Bref, il y en a pour tous les goûts et toutes les capacités. Ils sont nombreux à se mobiliser pour développer les infrastructures et la pratique du vélo, que ce soit pour le loisir, le sport ou les déplacements professionnels. Communes, EPCI, Départements, Région, parcs régionaux, même des structures associatives régionales comme Vélo Loisir Provence, créée il y a maintenant 30 ans, sont mobilisés pour cette cause. L’enjeu est de taille.

© Vaucluse Provence Attractivité

Les indicateurs semblent être cependant au vert assez prononcé

Bien qu’il soit actuellement difficile de chiffrer avec précision les retombées économiques du développement de la pratique touristique de la petite reine, les indicateurs semblent être cependant au vert assez prononcé. A commencer par la fréquentation des itinéraires. Le Conseil Départemental de Vaucluse ayant compétence sur les 3 véloroutes du territoire a mis en place des compteurs fixes à certains points stratégiques. Ainsi, sur certaines portions les plus fréquentées de la ViaRhôna on a enregistré entre janvier et aout 2024, 84 620 passages soit une progression de 30 % rapport à l’an dernier. En 2018, le Département annonçait que la ViaRhôna était empruntée par 18 700 cyclistes. Belle progression. Quant à la vélo route du Calavon ou la Via Venaissia ont est sur le même braquet avec des progressions de trafic de plus de 20 %.

C’est tout un éco système qui est en train de se constituer autour du vélo

Côté hébergement, une récente enquête conduite par l’association Vélo Loisir Provence a révélé une progression de 15 à 20 % des nuitées effectuées par les cyclistes dans les établissements labélisés « Accueil Vélo » . ce phénomène est relativement nouveau. Les hébergements se faisant à 30 % en chambre d’hôtes, 24 % dans les hôtels, 19 % dans les camping et le reste dans des locations saisonnières et des gîtes.

Gare de Loriol-du-Comtat sur la Via Venaissia © Département de Vaucluse

L’évolution du nombre de loueurs de vélos est également un autre indicateur intéressant. Leur nombre est passé de 10 à 20 en quelques années. Le réseau de professionnels affilié à l’association Vélo Loisir Provence, compte aujourd’hui, 56 hébergeurs, 20 loueurs, 8 restaurants, 8 caves, 5 accompagnateurs, 5 agences de voyages et 3 transporteurs. Certains bâtiments comme les anciennes gares SNCF de la vélo route du Calavon sont transformées en restaurants ou en lieux d’exposition culturel. C’est tout un éco système qui est en train de se constituer autour du vélo.

Une étude réalisée en 2020 par l’association nationale France Vélo Tourisme montrait que le vélo tourisme représentait en France un CA de 4,2 milliards d’euros et que la dépense moyenne quotidienne par cyclotouriste était de 68 € contre 55 pour les touristes motorisés. Les études montrent également que 56 % des pratiquants ont plus de 55 ans. De quoi faire réfléchir les professionnels !

© Vaucluse Provence attractivité

Le Vaucluse, une vraie terre de vélo

Pour Sylvie Palpant directrice de l’association Vélo Loisir Provence, le développement du vélo tourisme « c’est le moyen de développer l’activité hors des mois d’été ». En effet, les chiffres montrent que les fréquentations y sont plus importantes au printemps et à l’automne. Tous ces éléments devraient permettre à tous les acteurs concernés à faire encore d’avantage pour développer ce qui pourrait être un nouvel eldorado touristique. Différentes enquêtes réalisées auprès des utilisateurs montrent qu’ils souhaiteraient d’avantage d’équipements publics aux abords des itinéraires et surtout plus de sécurité notamment sur les voies partagées. Il faudra sans doute faire encore plus pour que le Vaucluse soit comme le revendique Dominique Santoni, Présidente du département, une vraie terre de vélo.

Pour en savoir plus sur les itinéraires dans le Vaucluse
www.veloloisirprovence.com/
www.provence-a-velo.fr/

Pour en savoir plus sur les véloroutes du Vaucluse
https://www.vaucluse.fr/nos-territoires/viarhona-via-venaissia-veloroute-du-calavon-a-la-decouverte-des-3-veloroutes-du-vaucluse-1697.html

Pour créer son propre itinéraire
www.veloloisirprovence.com/parcours


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Le mercredi 16 octobre, élus et professionnels du Pays d’Apt se sont donnés rendez-vous à la Maison Basse de SCAD Lacoste pour faire le bilan de la saison touristique aux côtés de l’office de tourisme.

C’est dans l’un des bâtiments de l’école Savannah College of Art and Design de Lacoste, qui fait rayonner le Luberon et le Pays d’Apt en France et à l’international, que l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a décidé de dresser le bilan de la saison touristique et d’afficher ses ambitions pour les années à venir.

« On a observé des tendances estivales rassurantes. »

Bettina Matias, directrice de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Malgré des incertitudes sur la saison estivale, notamment durant le mois de juillet qui a été particulièrement difficile pour les acteurs du tourisme, la saison a été majoritairement satisfaisante en Pays d’Apt. « Nos touristes et clients reviennent, c’est grâce à vous », a affirmé Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon (CCPAL), en s’adressant aux professionnels présents. Le président s’est également adressé aux collaboratrices de l’office de tourisme qui travaillent quotidiennement à l’amélioration de la satifaction des touristes. « L’office de tourisme, ce n’est pas seulement de l’accueil, c’est tout un développement touristique sous-terrain que les touristes ne voient pas », explique Bettina Matias.

L’office de tourisme a délivré son bilan de fin de saison 2024 à la Maison Basse de SCAD Lacoste. ©Vanessa Arnal

Une clientèle française aussi présente que la clientèle étrangère

Selon une enquête conjoncturelle réalisée par Vaucluse Provence Attractivité (VPA), agence départementale du développement, du tourisme et des territoires, 43% des professionnels du Pays d’Apt ont observé une baisse de fréquentation de leur établissement, 41% une fréquentation stable, et 17% une fréquentation en hausse. Malgré une légère baisse pour certain, le bilan de la saison et la stabilité touristique sont plutôt rassurants. « Le Pays d’Apt enregistre 1,5M€ de taxe de séjour par an environ », rappelle Gilles Ripert.

Entre le début du mois de juillet et mi-août, la clientèle française a été bien présente, avec notamment une majorité de touristes provenant de la région parisienne (52%), et la clientèle locale (35%) venant de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Malgré une baisse de la clientèle internationale observée par les professionnels du Pays d’Apt, les touristes étrangers étaient tout de même présents (44%) à cette même période, avec une majorité provenant de pays européens. Les Américains sont de moins en moins présents en période estivale mais ont tendance à venir sur les ailes de saison.

Le Pays d’Apt a enregistré une hausse des nuitées touristiques au printemps, notamment grâce au festival musical Insane, qui a eu lieu au mois de mai et non au mois d’août comme les éditions précédentes, en raison des Jeux Olympiques de Paris 2024. La fréquentation des excursionnistes, qui ne dorment pas sur place mais viennent pour la journée, elle, a été stable. En tout, 17 793 personnes ont été accueillies dans les différents bureaux de l’office de tourisme sur les trois mois d’été (en légère baisse par rapport à 2023), notamment ceux d’Apt et de Roussillon.

Des points appréciés des touristes, et d’autres à améliorer

Dans un premier temps, l’équipe de l’office de tourisme a mis l’accent sur les nombreux commentaires positifs concernant les services et événements proposés qui ont été émis par les touristes. Parmi ces points positifs, on trouve : les brochures traduites (surtout en anglais et allemand), une équipe saisonnière polyvalente et impliquée, le déploiement de la boutique dans les bureaux d’information touristiques, le jeu écotouristique conçu en interne et testé auprès des vacanciers et la création d’Intrigue dans la ville à Roussillon, les Sunsets Vignerons en Luberon pour lesquels huit domaines viticoles du territoire ont accueilli 430 personnes en 2024.

Dans un second temps, ce sont les points à améliorer qui ont été évoqués. L’office de tourisme a relevé un problème de balisage pour les randonneurs et les vététistes. Dans ce cadre, il finance la mise à jour du balisage des sentiers VTT et celui du GR6 (Tour des Ocres). D’après les touristes, les transports en commun au sein du territoire manquent de lignes et surtout d’accès à certains sites touristiques qui ne sont pas desservis. À ce titre, une étude de mobilité est en cours avec le recrutement à venir d’un chargé de mission mobilité pour améliorer ce point-là. D’autres points vont être améliorés à l’avenir comme la signalétique des bureaux d’information touristiques, la création d’un support d’information dédié aux balades ombragées, le développement de rendez-vous interactifs avec des artisans pour redynamiser la salle d’exposition de Bonnieux qui est trop peu visitée, ainsi la création d’un numéro de téléphone dédié au sentier des Ocres.

Le Club Tourisme

En 2024, l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon a souhaité collaborer directement avec les professionnels du tourisme du territoire afin de cibler les besoins de chacun et de définir une stratégie touristique collective. Ainsi a été lancé le Club Tourisme qui a pour le moment axé ses priorités sur le tourisme durable, la formation linguistique des acteurs du tourisme, et la commercialisation. Ensemble, ils ont défini les thématiques les plus importantes aux yeux des professionnels afin de développer des projets autour de ces dernières.

« Les échanges ont été renforcés grâce au Club Tourisme. »

Dominique Santoni, présidente de l’office de tourisme Pays d’Apt Luberon

Le Pays d’Apt étant un territoire qui accueille beaucoup de touristes étrangers, il est impératif pour les professionnels de parler plusieurs langues, notamment l’anglais. C’est pourquoi l’office de tourisme va orchestrer la mise en place de formations linguistiques avec l’Anpep (Association pour la Promotion de l’Éducation Permanente). L’office de tourisme collabore également avec le Parc naturel régional du Luberon pour un tourisme plus durable, que ce soit à travers la marque ‘Valeurs Parc’ qui met en lumière la préservation et valorisation des paysages, des milieux naturels et de la biodiversité, et un développement maîtrisé par l’Homme et pour l’Homme. Dans un territoire où la sécheresse prime, le Parc s’inscrit aussi dans une démarche d’économie d’eau. Dans ce cadre, il travaille avec les hébergeurs du territoire pour mettre en place des outils pour éviter le gaspillage d’eau, mais aussi communiquer sur la situation auprès des clients.

Pour les années à venir, l’office de tourisme souhaite également développer la commercialisation en créant des produits et événements touristiques uniques et expérientiels comme des rencontres et visites avec les producteurs du territoire, des bons cadeaux, des sorties
VIP pour les habitants, des visites théâtralisées des villages, ou encore le démarchage de groupes accompagnés de tour-opérateur.

L’événementiel, un essentiel du tourisme

Pour attirer de nouveaux touristes et fidéliser ceux déjà venus, il faut organiser de grands événements attractifs. Cette année, le Pays d’Apt a accueilli l’Insane Festival, où plus de 50 000 personnes se sont réunies durant quatre jours au mois de mai. Le territoire a également reçu 900 coureurs pour la seconde édition du GF Luberon qui a généré 1730 nuitées liées aux participants, 2300 avec les accompagnants, le dernier week-end de septembre, durant lequel il y a aussi eu le Ride and Trail in Ocre. Les deux événements sportifs devraient faire l’objet d’une communication associée l’année prochaine.

Et ce n’est pas fini pour 2024. D’ici la fin de l’année, les touristes et locaux vont aussi pouvoir profiter de déambulations et d’un spectacle féérique à Bonnieux, qui remportent chaque année un franc succès et qui auront lieu le 30 décembre cette année. La Fondation Blachère, qui n’a pas ouvert ses portes au public l’année dernière en raison de son déménagement, les ouvrira de nouveau cette année, du 6 novembre au 21 décembre. L’événement Apt, Ville de Lumières est aussi très attendu des habitants du Pays d’Apt et des touristes, qui pourront profiter de diverses animations du 6 au 15 décembre.

En 2025, le Pays d’Apt vous donne déjà rendez-vous pour une nouvelle édition du festival Insane les 29, 30 et 31 mai, mais aussi pour la Fête du sport, qui regroupera le GF Luberon et le Ride and Trail in Ocre le week-end des 27 et 28 septembre. Et c’est sans oublier les nombreux autres festivals qui sont organisés sur le territoire comme les Musicales du Luberon, Les nuits de Carluc, Les Quatuors à cordes du Luberon, Le Son des Pierres ou encore l’Aqui Festival. Des événements sportifs vont aussi rythmer l’année 2025, comme le nouveau rendez-vous, le Trail des Falaises, à Joucas le 23 février.

« On a voté pour l’aménagement d’un équipement culturel car le Pays d’Apt est la seule intercommunalité du Vaucluse à ne pas en avoir », affirme Gilles Ripert. Un autre projet qui devrait voir le jour dans les années à venir, pour lequel le président de la CCPAL et Dominique Santoni se battent depuis plusieurs années. Un tel aménagement permettrait d’accueillir de nouveaux événements culturels, et de développer le tourisme sur les ailes de saison, puisque cet équipement fermé ne serait pas complètement dédié à la clientèle estivale, qui se tourne généralement vers des activités en extérieur. En attendant, l’office de tourisme prépare de belles surprises pour les mois à venir.

Pour voir le programme des prochains mois en Pays d’Apt, cliquez ici.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Sous l’impulsion de la Région Sud, les neufs Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur (Alpilles, Baronnies provençales, Camargue, Luberon, Mont-Ventoux, Préalpes d’Azur, Queyras, Sainte Baume et Verdon) travaillent conjointement depuis 10 ans pour être des destinations de tourisme durable et présenter une offre touristique responsable.

Le projet ‘Interparc tourisme’, né en 2014, permet de financer deux agents et un programme annuel d’actions visant la qualification, l’accompagnement, l’animation et la valorisation des professionnels de l’écotourisme. Pour célébrer ces dix années d’actions communes, la Commission Tourisme du Réseau des Parcs naturels régionaux de PACA s’est réunie au mois de juin à l’hôtel Le Mas des Grès à Lagnes.

Cet événement a été l’occasion de faire un bilan de la dernière décennie et d’aborder les perspectives pour celle à venir. Cette rencontre a rassemblé les présidents des Parcs, les élus en charge du tourisme, les directeurs et les chargés de mission tourisme. Aujourd’hui, la marque ‘Valeurs Parc naturel régional’, qui est un des principaux outils mis en place par le projet ‘Interparc tourisme’, compte 324 entreprises touristiques bénéficiaires en région. Cette marque certifie les valeurs des Parcs telles que l’attachement au territoire, la forte dimension humaine et sociale, et la préservation et valorisation des patrimoines. Elle porte la vision d’un autre modèle de société conciliant de façon plus harmonieuse les aspects écologiques, économiques et sociaux, pour assurer de façon durable le bien-être de tous au sein d’un territoire.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Le 12 mars dernier, l’agence du développement, du tourisme et des territoires Vaucluse Provence Attractivité a réuni ses partenaires du monde du tourisme à l’Auditorium Jean-Moulin du Thor lors d’un rendez-vous appelé « Mieux connaître les clientèles touristiques en Vaucluse. »

L’objectif de cette réunion, organisée par Vaucluse Provence Attractivité (VPA), était de présenter les résultats d’une enquête régionale de fréquentation touristique, en particulier en Vaucluse en faisant un portrait précis des clientèles touristiques et en quantifiant les retombées économiques directes sur le territoire.

L’agence a, par la même occasion, partagé l’avancée des travaux du Plan de transition touristique en Vaucluse en exposant notamment le positionnement ‘Tourisme responsable’ adopté par le collectif, au travers d’une nouvelle signature intitulée « Le Vaucluse, naturellement Provence. »

5 281 questionnaires récoltés en Vaucluse

Les dernières données de profilage des clientèles touristiques en région Sud remontaient à 2010. Il était donc temps de faire une mise à jour. En tout, 5 281 questionnaires ont été récoltés en Vaucluse, répartis sur l’ensemble du territoire, de novembre 2019 à mars 2020 puis d’octobre 2021 jusqu’en octobre 2022.

Ces questionnaires visaient les touristes de la Région Sud (ici de Vaucluse), quel que soit le motif de présence, dès lors que le répondant passe une nuit en dehors de son domicile principal. Ils ont été distribués via différents partenaires du monde du tourisme, ou il était également possible d’y répondre sur internet.

Ce qui résulte de cette étude, c’est que le Vaucluse comptabilise 5 millions de séjours par an, 23,3 millions de nuitées touristiques dont 9,5 millions d’étrangères (soit 41%), 4 millions de nuitées réalisées par des primo-visiteurs région Sud, 1,6 Milliard d’euros de retombées économiques directes, 12 000 emplois touristiques salariés et non salarié, 105 000 lits touristiques marchands et 126 396 lits en résidences secondaires.

Une clientèle locale, nationale et internationale

En Vaucluse, plus de la moitié des nuitées touristiques correspondent à une clientèle française (59%). Les étrangers, qui représentent 41% de ces nuitées, viennent le plus souvent d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas. Ils sont suivis de près par les Américains et les habitants du Royaume-Unis.

Pour ce qui est des touristes français, ils viennent de tous les coins de l’Hexagone, mais principalement d’Île-de-France (24%) et d’Auvergne-Rhône-Alpes (20%). Les touristes habitant au sein la Région Sud représentent 13% de la clientèle touristique de Vaucluse.

Un tourisme quatre saisons

La volonté partagée par plusieurs acteurs du tourisme vauclusiens de faire du département une destination toute l’année, et non pas seulement une destination prisée pendant la haute saison, semble porter ses fruits. Si le cœur de l’été (juillet et août) reste la période la plus plébiscitée par les touristes (34%) avec une moyenne de séjour de 6,8 jours, le département attire aussi le reste de l’année, notamment au printemps (avril, mai, juin) pour 26% avec une moyenne de séjour de 4,4 jours, en arrière-saison (septembre, octobre, novembre) pour 21% avec un séjour de 4,2 jours en moyenne, et même en hiver (décembre, janvier, février, mars) pour 19% avec un séjour de 3,1 jours en moyenne.

Si le Luberon est la destination la plus prisée du département (33%), elle est suivie par le Ventoux (27%), Grand Avignon (25%), puis le reste du département, à savoir la Vallée du Rhône (15%). La plupart de ces destinations recensent des sites avec un patrimoine fragile, ce pourquoi le département tend à aller vers un tourisme plus raisonné, et plus étalé sur les quatre saisons, afin d’éviter les dégradations qui peuvent être dues à une trop forte affluence, notamment sur des sites comme les parcs naturels régionaux du Mont-Ventoux et du Luberon.

Qui vient séjourner en Vaucluse ?

Quant au profil type du touriste en Vaucluse, il a une moyenne d’âge de 49 ans, ce qui équivaut à la moyenne régionale, mais est au-dessus de la moyenne nationale, qui elle est de 44 ans. Les étrangers sont plus souvent des séniors, à partir de 56 ans. La catégorie de clientèle Major, entre 26 et 55 ans, représente 51% des séjours dans le Vaucluse.

Près de la moitié des répondants (49%) au questionnaire appartiennent à une CSP+ (professions de cadres ou assimilés). 20% des répondants sont inactifs, dont 11% de retraités, qui se rendent dans le département, généralement au printemps. 22% des touristes déclarent un niveau de revenu mensuel du foyer supérieur à 5 000 €.

Les dépenses

Un touriste dépense 69,20 euros par jour et par personne lors de son séjour en Vaucluse. Plus de la moitié de cette dépense journalière est consacrée à son hébergement (40%) et à la restauration (20%). C’est en arrière-saison que cette dépense est la plus haute, particulièrement dans le Luberon et le Grand Avignon.

Globalement, la dépense moyenne des touristes étrangers est supérieure à celle des touristes français et intra-régionaux, tirée vers le haut par le poste hébergement, achats de biens durables et transport.

Des séjours pour les loisirs, mais pas seulement

55% des séjours en Vaucluse sont effectués pour les vacances et les loisirs. Le département n’est pas en manque d’activités, entre les diverses randonnées possibles, les nombreux kilomètres de pistes cyclables qui permettent de traverser une large partie du territoire, ou encore les sites touristiques.

©Hocquel A. – VPA

Si beaucoup de répondants viennent pour le plaisir, il y a tout de même 21% de séjours qui sont faits pour motif professionnel. Le plus haut taux de touristes d’affaires se trouve entre décembre à mars avec 31%, d’une part les rendez-vous et contacts professionnels et d’autre part les études, stages ou formation. Ce sont souvent des touristes intra-régionaux.

La location, grande gagnante des hébergements

66% des nuitées se font dans des hébergements marchands, notamment durant le cœur de l’été, et ce sont les locations (appartements et maisons) qui séduisent le plus les touristes (39%), suivies des hôtels (8%) et des campings (7%).

Pour ce qui est des hébergements non marchands les plus prisés, la résidence principale de parents ou amis arrive en tête avec 21% des nuitées, suivie de la résidence secondaire personnelle avec 7% des nuitées. Ces nuitées en hébergements non marchands sont plus nombreuses en hiver.

Le tourisme d’aujourd’hui et de demain

Lors de ce rendez-vous pour adresser le profil du touriste en Vaucluse, VPA a également dévoilé la nouvelle signature « Le Vaucluse, naturellement Provence » commune à tous les partenaires vauclusiens du monde du tourisme. Elle incarne les valeurs socles et l’ambition de la démarche vers un tourisme plus responsable dans le département. Cette signature devient aussi un marqueur identitaire pour les communications à venir.

À l’échelle nationale, le tourisme a un fort impact environnemental et contribue à 11% des émissions de gaz à effet de serre. Les déplacements des touristes représentent 77% des émissions de gaz à effet de serre du tourisme. Les acteurs du tourisme comme les visiteurs et les habitants y portent une attention de plus en plus particulière.

C’est en ce sens qu’œuvrent Vaucluse Provence Attractivité et ses partenaires depuis plusieurs années déjà. Ensemble, ils se mobilisent autour de quatre missions :
•Construire et promouvoir un tourisme responsable « quatre saisons » respectueux du territoire, de ses ressources et de ses habitants.
•Accompagner les acteurs et les territoires dans leurs mutations.
•Favoriser le développement des séjours, prestations et offres éco et slow touristiques.
•Encourager les modes de déplacement doux.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

La ville de L’Isle-sur-la-Sorgue a été classée ‘Station de tourisme’ par arrêté préfectoral du 8 septembre 2023. C’est donc la deuxième ville du Vaucluse à obtenir ce classement après Avignon. Ce dernier, qui atteste d’une politique touristique d’excellence reconnue par l’État, ne vise pas à amplifier les flux touristiques mais à mieux qualifier l’offre touristique au profit des visiteurs.

Depuis plusieurs années, Isle sur la Sorgue Tourisme développe un tourisme durable au niveau social et environnemental avec des offres hors saison estivale, afin de promouvoir un tourisme de quatre saisons et ainsi permettre la cohabitation entre les touristes et les habitants du territoire. Un objectif vers lequel la Ville se dirige déjà avec son nouveau plan de stationnement qui prendra effet en début d’année 2024, qui vise à dynamiser davantage le centre-ville, améliorer l’accueil des touristes, mais surtout optimiser la qualité de vie des L’Islois, notamment ceux habitant en centre-ville.

Le classement ‘Station de tourisme’ est une manière d’appréhender le tourisme d’avenir, d’ouvrir des perspectives en faveur de la régulation des flux, du développement des mobilités douces et durables, de la sobriété énergétique, de la préservation du patrimoine naturel et de la biodiversité, de la mise en valeur des circuits courts et de l’économie circulaire.

V.A.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Le Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie, la Région Occitanie, l’Ademe et Atout France ont lancé un appel à manifestation d’intérêt afin de renforcer les missions historiques des offices de tourisme tout en prenant en compte les enjeux environnementaux. L’office de tourisme du Grand Avignon a été choisie et va bénéficier d’un accompagnement.

En France, 11% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au tourisme, dont 77 % de ces émissions proviennent des transports des touristes. Dans un contexte où le climat est au cœur de toutes les préoccupations, le secteur du tourisme aspire à mieux maîtriser les pressions qu’il exerce sur l’environnement. C’est pourquoi le Comité régional du tourisme et des loisirs d’Occitanie souhaite accompagner les offices de tourisme dans leur transition vers le statut ‘Office de Tourisme et des Mobilités’.

L’office de tourisme du Grand Avignon a été sélectionné aux côtés de quinze autres organismes pour bénéficier d’un accompagnement en faveur de mobilités touristiques plus durables. Le comité de pilotage de l’appel à manifestation d’intérêt, composé d’experts en transition et en tourisme, a notamment retenu la qualité de l’approche de l’office de tourisme en matière de mobilité et de tourisme et les moyens mobilisables pour cet appel.

L’objectif est d’informer sur l’ensemble des offres de mobilité du territoire régional tout en promouvant des solutions alternatives à la voiture et en mettant à disposition des services de mobilités bas carbone. Ainsi, l’office de tourisme du Grand Avignon va pouvoir bénéficier d’un accompagnement personnalisé pendant 18 mois.

Concrètement, des points d’information ‘tourisme et mobilité’ seront installés sur différents lieux stratégiques du territoire du Grand Avignon pour inciter les touristes et locaux à (re)découvrir la destination autrement, de façon plus responsable, et idéalement sans voiture, grâce à des propositions combinant la randonnée, le TER, le bus, la combinaison vélo & TER et vélo & bus.

V.A.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Écologie Bérangère Couillard vient d’annoncer, dans le cadre du plan ‘Destination France’, les 9 lauréats du programme ‘Sentiers de nature’, dont le Grand Avignon fait partie.

Ce programme, pour lequel l’État a fait un appel à projets, vise à subventionner des projets de création ou de restauration écologiques de sentiers pour développer le tourisme durable en France. Les programmes ‘Sentiers de nature‘ et ‘France vue sur mer – Sentier de littoral‘ participent à l’ambition de faire de l’Hexagone la première destination mondiale de tourisme durable d’ici 2030.

Ce sont donc 900 000€ de subventions qui ont été alloués aux neufs premiers ‘Sentiers de Nature’, dont le Grand Avignon, mais aussi la commune de Grignan dans la Drôme. « Les collectivités territoriales ont un rôle fondamental dans la préservation de nos patrimoines naturels, culturels et paysagers, a déclaré Bérangère Couillard. Pour cela, nous devons créer et restaurer les sentiers naturels pour faciliter l’accès à la nature pour chaque citoyen. » Ainsi, pour le Grand Avignon, l’État va cofinancer une étude de faisabilité d’un tracé pédestre itinérant favorisant l’approche écologique et paysagère d’espaces identitaires du territoire.

Les appels à projets pour les deux programmes ne sont pas terminées, il est encore possible pour les communes, collectivités territoriales et associations de déposer leur dossier sur les sites internet des programmes jusqu’au 31 octobre 2024.

V.A.


Isle sur la Sorgue Tourisme dévoile ses ambitions pour l’avenir

Jeudi 16 mars à Cadenet s’est tenu la 25ème Assemblée Générale de Vélo Loisir Provence. L’occasion pour les adhérents et les partenaires de l’association de se réunir et présenter les actions réalisées en 2022, les projets en cours et à venir.

La journée a commencé par une mobilisation des élus avec les interventions de M. Brabant, maire de Cadenet et conseiller communautaire de Cotelub, M. Courtecuisse, vice-président Agriculture et Tourisme Durable du parc naturel régional du Luberon, ainsi que Mme Samat, vice-présidente conseil départemental du Var. André Berger, président de Vélo Loisir Provence a confirmé l’intérêt croissant des collectivités et des usagers à la pratique du vélo, tant pour un usage touristique que pour les déplacements au quotidien, nécessitant une adaptation des territoires traversés pour mieux servir sa population. Des discours qui marquent l’ambition de continuer à développer et structurer l’offre vélo sur les territoires du Luberon et du Verdon.

Un nombre d’adhérents en augmentation

Lors de la présentation du bilan des actions menées en 2022, on retiendra que l’association œuvre au développement et à l’entretien des itinéraires cyclables sur les territoires des parcs naturel régionaux du Luberon et Verdon, en collaboration avec de nombreuses collectivités. L’association a vu également son nombre d’adhérents croître, composant ainsi un réseau de professionnels du tourisme de plus de 220 structures.

L’année a aussi été marquée par une participation de l’association à plus de 40 évènements, au niveau local ou national, afin de promouvoir un mode de déplacement doux dans le Luberon et le Verdon, dans trois types de discipline : le vélo en mode loisir, le VTT, mais aussi le Gravel. Enfin, des missions d’accompagnement et de coordination ont été réalisées dans le but de développer des itinéraires cyclables en région Sud. Des projets qui confirment les 25 ans d’expertise de l’association dans le domaine du développement de la mobilité douce.

La volonté de continuer à promouvoir un tourisme durable

En 2023, de grands projets se dessinent pour l’association Vélo Loisir Provence, comme la création d’un lieu dédié au vélo en Luberon pour sensibiliser les populations locales à la pratique du vélo ou encore la réalisation d’un vélo reportage dans les parcs naturels régionaux du Luberon et du Verdon avec Jérôme Zindy, vélo-reporter.

De nombreux évènements sont aussi attendus pour les professionnels du réseau et le grand public (animations, ateliers réparation, salons, forums…) cette année avec toujours la volonté de continuer à promouvoir un tourisme durable autour de la pratique du vélo.

J.R.

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