22 décembre 2024 |

Ecrit par le 22 décembre 2024

Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

L’édition 2024 du Festival des Nuits de l’Enclave des papes organisé par le centre dramatique des villages du Haut Vaucluse s’est déroulé du 18 au 28 juillet sur le département vauclusien. Il a une nouvelle fois attiré un public nombreux puisque c’est plus de 3.000 personnes qui ont été attiré par la programmation riche et variée de cet évènement annuel. 

Cirque, danse et surtout du théâtre, il y en avait pour tous les goûts lors du festival qui s’est tenu lors de cet été 2024. Une mention spéciale pour la pièce « L’école des femmes » de la compagnie Le Commun des Mortels qui a su susciter l’intérêt du public lors de la tournée des villages. C’est plus de 420 personnes qui sont venus assister à cette pièce dans l’Enclave des Papes. 


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Un peu d’histoire

On connaît Napoléon Bonaparte, officier, général, premier Consul puis Empereur des français en 1804. S’il fut pour beaucoup l’artisan du redressement de la France après la Révolution, il reste associé ensuite à une France en état de guerre permanent, contre le Royaume-Uni,  la Russie, la Prusse, l’Autriche, et aux victoires d’Austerlitz, Iéna ou défaites telles Trafalgar ou Leipzig. On connaît moins le général Jean-Victor Moreau qui combattra aux côtés de Napoléon avant d’être incarcéré par celui-ci, accusé de conspiration.

Un peu de fiction

Ces deux hommes hors du commun méritaient de se rencontrer ailleurs que sur un champ de bataille. Ainsi en a décidé Soizik Moreau, universitaire et femme de lettres qui a imaginé une rencontre, plutôt une confrontation dans la prison du Temple. Nous assistons alors à une joute verbale extrêmement crédible, car nourrie de faits historiques avérés, dits par des personnalités exceptionnelles à leur manière. On s’attache au début à l’histoire des conquêtes guerrières que l’on connaît mal, aux diverses conspirations, aux faits reprochés à l’un et à l’autre. Soudain, comme une évidence, on est ailleurs : aussi près des révolutions, des guerres actuelles que de nos récentes élections législatives en France. Tout fait sens : la lutte pour garder le pouvoir, les stratégies employées, les trahisons débusquées, les personnalités qui émergent, le sens du devoir face aux valeurs de la République… ou le contraire.

Beaucoup de théâtre

Il fallait beaucoup de talents pour que cette fiction historique puisse nous tenir en haleine. Or, bien que connaissant l’issue, la confrontation est passionnante. Au-delà d’un texte extrêmement précis et rigoureux, l’interprétation de Jean-Louis Cassarino et Arnaud Arbessier est brillante, car juste de sobriété. Ils ont su à la fois s’effacer devant le texte tout en donnant de la chair à leur personnage. La mise en scène est surtout rythée par le ton de la rencontre qui varie entre le tutoiement et le vouvoiement, l’admiration ou pas réciproque, la familiarité qui surgit quelquefois. 

Un beau moment d’histoire qui présente deux visions du monde et qui devient ainsi universel.

Jusqu’au 21 juillet. 13h30. 12 à 20€. Théâtre des Corps Saints. 76 Place des Corps Saints. 04 84 51 25 75.


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Jamais la Cour d’Honneur n’avait aussi bien porté son nom. Pendant près de 4h, elle honore une vie fictive dans une mise en scène sublime aux dispositifs scéniques grandioses servie par des acteurs d’une grande virtuosité.

Pourtant, les gradins se vident à chaque représentation, dès la première heure ou à l’entracte qui intervient au bout de deux heures. 

Mais qui a peur d’Elizabeth Costello ?

Sous ce nom se cache un personnage créé par l’écrivain sud-africain JM Coetzee, Prix Nobel de littérature 2003. Un personnage complexe, fantasque, volubile, borderline qui parcourt le monde de conférences en conférences, en « sept leçons et cinq contes moraux. » À tel point qu’il ne faudra pas moins de cinq comédiennes et un comédien pour l’incarner.

Une réalité augmentée, des fantasmes assumés

Bien plus qu’une mise en abyme, le spectacle créé par le polonais Krzysztof Warlikowski est conçu en tableaux, comme des instantanés de vie, quelquefois déroutants, mais qui prennent sens dans la continuité du spectacle qui devient dans sa deuxième partie plus intime avec une Elizabeth Costello vieillissante, plus apaisée, mais néanmoins toujours aussi outrecuidante dans sa méditation sur la mort, la vieillesse, la famille, la sexualité.  

Ne pas confondre lassitude avec ennui

Alors oui, nous arrivons en retard quelquefois pendant ce voyage qui va de l’Antarctique en Pennsylvanie, les paroles se perdent, les prises de position excessives envers la cause animale peuvent agacer, les thèmes récurrents, solitude, liberté, place de l’artiste etc… nous interpellent.

La lassitude n’est pas l’ennui, c’est juste l’envie de quitter le personnage, mais pas le spectacle. Le fil d’Ariane autour de ce personnage s’use, s’effiloche ou est carrément perdu selon le puzzle de sa vie. Qu’importe, le spectacle reste magnifique, à la fragilité vieillissante de l’héroïne répond la beauté de la scénographie de Malgorzata Szczesniak. On entre peu à peu dans la complexité de l’âme humaine, un processus effectivement qui se mérite. 

Le vent, l’heure tardive, le sujet qui se mérite, la gymnastique pour lire les sous-titres selon votre placement, la fatigue de fin de festival peuvent peut-être expliquer le manque d’unanimité pour cette création qui reste cependant exceptionnelle.

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Jusqu’au 21 juillet. 22h. De 10 à 45€. Palais des Papes. Cloître Saint-Louis, 20 rue du Portail Boquier, Avignon. 04 90 27 66 50. festival-avignon.com 


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Le Club de la Presse du Grand Avignon et du Vaucluse a organisé la 18ᵉ édition de ses Coups de Cœur du Festival Off ce jeudi 18 juillet. Sur les dix pièces présélectionnées, trois ont reçu un prix :

  • J’aurais voulu être Jeff Bezos, du Collectif P4 au 11.Avignon, a obtenu une récompense de 500 € financée par les adhérents du Club de la Presse. Une satire déjantée de la société consumériste et de son empereur Jeff Bezos. La pièce a été récompensée pour la créativité de sa mise en scène et le jeu des acteurs.
  • Le Repas des Gens, de la compagnie L’Entreprise au Théâtre des Halles, délivre un véritable hommage au théâtre. Un directeur de théâtre invite Robert et sa femme à dîner. Mais le couple, qui n’est jamais allé au théâtre, ignore que le repas va se dérouler sur la scène, devant les spectateurs…
  • Sur le cœur, de la compagnie Le Théâtre du Baldaquin au Théâtre du Train Bleu, raconte l’histoire de femmes qui, un jour, perdent subitement la parole. Que se passe-t-il ? Cette étrange maladie préoccupe le monde scientifique. Cette pièce a été appréciée pour le talent des comédiens et l’originalité de la mise en scène.

Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Commençons par un lieu commun  

En toute simplicité, pour ne pas dire banalité, la dernière création de Baptiste Amann : Lieux communs est d’une terrible limpidité et efficacité, bref, on l’aime ! Découvert lors Des Territoires en 2021, Baptiste Amann n’a pas son pareil pour nous raconter à sa manière une histoire chorale autour de faits divers fictifs, mais néanmoins crédibles. Ici point de jugements ou de points de vue, juste trouver les bons filtres et la mise en scène pour travailler sa propre incertitude et trouver comment faire monde commun. 

Continuons avec Lieux communs

Le spectacle s’articule autour de quatre situations qui gravitent autour d’un fait divers fictif : la mort en 2007 par défenestration de Martine Dussolier, fille d’une personnalité d’extrême droite. Ces quatre situations vont évoluer dans quatre lieux différents, mais néanmoins toujours visibles sur le plateau par un jeu de superposition, étagement, transparence ou opacité. La mise en scène et en espace de Florent Jacob participe pleinement à la continuité narrative tel un long plan séquence alors que les propos des huit interprètes sont ancrés dans des situations immédiatement identifiables : coulisses du théâtre avant représentation, salle d’un commissariat, loge d’une chaîne de télévision ou atelier d’un peintre. 

Rencontre avec Baptiste Amann au lendemain de la représentation

Travailler la friction entre réel et fiction

« Je connais certains comédiens depuis plus de 20 ans. J’aime travailler avec eux la friction entre réel et fiction. Par exemple, quand j’ai construit le personnage d’Indra, réalisatrice corse par son père et gitane par sa mère, je cherchais qu’est-ce qui pouvait la relier à son père. Je voulais qu’elle soit d’une base ouvrière et je cherchais quelle activité industrielle existait en Corse. La comédienne elle-même corse m’a fait découvrir l’histoire de cette mine d’amiante en Haute-Corse, ‘l’enfer blanc de Canari’. Pour la scène de l’interrogatoire musclé dans le commissariat, chaque acteur a avancé ses pions par rapport à ce qu’il connaît de cette situation. Pour le conservateur du Musée Soulages à Rodez, il ne s’agissait pas pour moi de stigmatiser le personnage, mais d’être dans une fiction caricaturale choisie, dans le registre de théâtralité du bouffon. Avec les acteurs, je m’autorise sur les limites que chacun et chacune peut mettre de soi et comment moi, je peux distiller ça dans l’écriture. J’ai besoin que la fiction soit inscrite dans le réel. »

Chaque personnage est construit

Mon temps d’écriture est énorme. Je fais une sorte de biographie de chaque personnage. Chacun a un passé, présent et futur. Ensuite mon propos n’est pas de raconter l’argument de l’un ou de l’autre, mais de raconter ce qui se manifeste — lors d’une dispute par exemple — comment parfois, on est pris dans des situations qui nous coincent dans des stéréotypes. En cherchant à échapper à la caricature, on l’augmente dans les yeux de l’autre, d’où la situation d’incommunicabilité. 

Mettre de la fraîcheur dans la pensée, avoir une forme de sincérité qui avance avec pudeur, avec humour

Ma recherche de complexité dans les pièces que j’écris est nourrie par le fait d’avoir connu, navigué dans plusieurs mondes et milieux. Je peux être ainsi en empathie avec des catégories de gens que j’ai eu la chance de rencontrer. J’ai moins de jugement moral, car quelquefois, on décrypte des choses à travers un filtre qui n’est pas forcément le bon.


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Chaque année depuis 18 ans, le Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse choisit quelques spectacles du Festival Off qui ont fait l’unanimité pour leur texte, leur créativité, leur qualité scénique, l’implication et le talent des artistes pour élire ses Coups de Cœur. Pour cette édition 2024, 10 pièces sont en finale.

Les 10 pièces sélectionnées par le jury du Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse, composé de professionnels de la presse et de la communication, ont été choisies selon plusieurs critères tels que : le fait qu’elles soient jouées pour la 1ʳᵉ fois à Avignon en 2024, écrites par des auteurs contemporains, interprétées par au moins deux comédiens sur scène pendant au moins une heure, à l’affiche pendant toute la durée du festival (du 3 au 21 juillet), tous publics. Ces spectacles ne peuvent pas être des spectacles de marionnettes, de mime, de musique, de cirque, de danse et des one man shows.

À l’issue de cette première étape, une liste de 10 spectacles ont été sélectionnés :

  • Poids des fourmis à la Manufacture
  • Prodiges à Présence Pasteur
  • J’aurai voulu être Jeff Bezos au 11.avignon
  • Séraphine au Théâtre de l’Etincelle
  • Et si c’était elle ? au Palace
  • Vieilles à La Scierie
  • La cantatrice chauve au Verbe Fou
  • Le Repas des gens au Théâtre des Halles
  • Sur le cœur au Théâtre du Train Bleu
  • Elle ne m’a rien dit à La Factory – Théâtre de l’Oulle

Les Coups de Cœur du Off seront délivrés ce jeudi 18 juillet à 18h30 au Village du Off.


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Léviathan est le 3ᵉ volet d’un cycle de travail précédent — La vie invisible et Un sacre — de la jeune metteuse en scène Lorraine de Sagazan et de Guillaume Poix qui se sont immergés au cœur de notre système pénal afin d’en comprendre et en dénoncer les rouages

Le titre «  Léviathan » emprunté au nom biblique d’un monstre marin ou «  toute chose gigantesque et puissante »  annonce forcément le parti pris de ce théâtre documentaire. Parti pris sans appel, vu les faits et les chiffres attestés : surpopulation des prisons, peines sans effet dissuasif, récidives etc. Ce Léviathan, c’est notre justice qui nous submerge et nous broie. Ce spectacle veut proposer une alternative à la pensée dominante :  police, tribunal, prison.

Un spectacle pensé pour démontrer la violence et l’absurdité de la comparution immédiate

En cela, c’est une réussite. À travers trois affaires très mineures (vol, insultes ou défaut de permis) le traitement de ces affaires en pratiquement durée réelle est d’une violence, d’une absurdité, que l’on en rirait presque si les prévenus ne recevaient pas en quelques minutes quatre à six mois de prison ferme.

Cette évocation est merveilleusement montrée avec la gestuelle réglée au métronome des avocats, juges ou procureurs sous d’effroyables masques blancs face à la confusion physique et mentale des accusés écrasés et impuissants sous des bas déformant leurs traits.

Les accusés participent plus à une comédie humaine qu’à un procès

D’ailleurs, nous ne sommes pas dans un tribunal. Les personnages évoluent dans un chapiteau ? Un castelet ? Une arène ? Le voile tendu au-dessus plateau semble plus menaçant que protecteur. Le rouge des codes civils et des dossiers évoque un abattoir. Les chants, bruitage et bande son participent à la cacophonie ambiante.  Le spectacle tourne à la comédie musicale, les propos chantés s’élèvent dans des sphères inaccessibles pour l’accusé, il n’est pas dans le même registre de parole.  

Y a-t-il une vie en prison, après la prison ? Non, mais il y avait une vie avant

Certes une petite vie, une vie de petites délinquances, de petits méfaits insignifiants (chapardage, insultes). Or cette vie est niée, peu entendue et comprise pendant les quelques minutes de la comparution immédiate. Face à des avalanches de questions où les réponses ne sont pas attendues, où le flot chanté par l’accusation est ininterrompu ; le regard derrière un masque, l’accusé ne peut intervenir. Non seulement il n’a pas les codes, mais il n’existe pas. Les condamnations à de la prison ferme ne vont pas améliorer cette vie à la sortie. On reste quant à nous avec nos questions et nos doutes. 

16 minutes 43 secondes

C’est le temps qu’on nous laisse pour réfléchir à ce simulacre de justice, proposer des réponses, envisager une justice réparatrice ? Des peines de substitution ? Aucune réponse ne sera donnée, mais le spectacle a eu le mérite au moins de poser le problème, même s’il l’a fait d’une manière très /(trop ?) esthétisante.

Dernier jour de la 78ᵉ édition, première fois ! Tarifs réduits avec le code : 21juilletFDA

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Jusqu’au 21 juillet. 18h. 10 à 30€. Gymnase du Lycée Aubanel. Rue Aubanel. Billetterie ici. Cloître Saint-Louis, 20 rue du Portail Boquier, Avignon. 04 90 27 66 50. 


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Tiago Rodrigues et Pierre Gendronneau étaient on ne peut plus radieux pour faire un pré-bilan public de ce festival de tous les dangers annoncés – crainte d’une baisse de fréquentation due aux dates, aux Jeux olympiques et aux élections – ce lundi dans la cour du Cloître Saint Louis à une semaine de la fin de cette 78ᵉ édition. 

Avant d’en venir aux chiffres, le directeur Tiago Rodrigues a tenu à conforter son choix d’organiser la Nuit d’Avignon, non pas pour se justifier face aux critiques reçues, mais pour réaffirmer que le Festival d’Avignon a toujours été depuis Jean Vilar un festival de résistance, que la Cour d’honneur a toujours été le meilleur plateau pour s’exprimer. Il s’est félicité que dès le 8 juillet, après le résultat des élections législatives, « ce festival de résistance soit devenu un festival de célébration. » 

Les chiffres parlent d’eux-même

Pendant  23 jours : 
• 35 spectacles et 2 exposition
• 218 représentations payantes, 5 en entrée libre et deux expositions
• 121 508 entrées à la vente (hors entrées libres)
• 60 débats et rencontres, rendez-vous tout public dans le cadre du Café des idées
• Plus de 300 rendez-vous en cumulant spectacles, rencontres, lectures, débats, projections
• 34 lieux dont 20 extramuros
• 29 créations en 2024  qui représentent 83% de la programmation (+5% que 2023)
• Deux tiers de la programmation sont des premières mondiales (21 créations au Festival d’Avignon 2024, soit 60% de la programmation)
• 25 projets produits ou co-produits par le Festival (70%)
• Parité absolue avec 19 femmes (50%) et 19 hommes (50%)
• L’artiste complice Boris Charmatz : volets de spectacles, un atelier chorégraphique, des rencontres au café des idées (Café complice, Foi et Culture), Territoires cinématographiques
• Transmission Impossible : 50 participants français et internationaux venus de Taiwan, de Corée du Sud, du Portugal et de Lituanie
• Langue invitée : 30 % de la programmation en relation avec la langue invitée espagnole, 55% de porteurs de projets étrangers soit 11 nationalités représentées, une communication trilingue
• Première fois : 54 % des artistes sont invités pour la Première fois au Festival d’Avignon et plus de 7000 personnes touchées

Retour vers un futur prometteur

Une certitude : le Festival 2025 aura lieu en juillet, pendant trois semaines au moins et avec la perspective d’avoir des dates communes avec le festival Off. L’artiste complice sera la chorégraphe Marlène Montero Freitas qui fera l’ouverture de la Cour d’honneur. Poursuite de l’idée d’une langue invitée — et non pas d’un pays, trop réducteur — qui sera l’arabe, en partenariat avec l’Institut du Monde Arabe.  Le projet ‘Démonter les remparts pour finir le pont’ de Gwenaël Morin est reconduit, l’auteur et metteur en scène Milo Rau créera « Pièce commune – Volksstück » en tournée à Avignon et aux alentours, en partenariat avec le Wiener Festwochen (Autriche).


Vaucluse : la 58e édition du Festival des Nuits de l’Enclave attire 3 000 personnes 

Pour cette 9ème édition concoctée par les élus de la mairie en partenariat avec le Festival Off d’Avignon, les Jeunes Vignerons de l’appellation et la Distillerie A. Blachère « Châto ‘Off les Murs » se veut culturel, divers et accessible à tous et attire chaque été des milliers de spectateurs dans un cadre à couper le souffle.

Ce lundi 15 juillet, Caroline Vigneaux Véritas ©Emmanuel Chandelier

La sélection propose :
– le lundi 15 juillet, Caroline Vigneaux Véritas
– le mardi 16 juillet, « Bel Ami » d’après le roman éponyme de Guy de Maupassant.
– le mercredi 17 juillet, soirée dédiée aux enfants avec « Le loup en slip » et « La folle histoire de France »
– le jeudi 18 juillet « Le dîner de cons »
– le vendredi 19 juillet pour la dernière soirée, Léon le Magicien dans un « Magic best of ».

L’espace de petite restauration ce lundi 15 juillet ©Emmanuel Chandelier

Les représentations ont lieu à 21h 30, mais auparavant, tous les soirs, dès 19h, le public est invité pour l’apéro au Bar à vins des Jeunes vignerons du village, Bar à Sirops de la distillerie A. Blachère et à une petite restauration servie sur planches, charcuteries, fromages, tapenade, anchoïade et melon.

Une semaine conviviale, familiale, bon enfant avec vue sur les vignes de Châteauneuf-du-Pape, le Rhône et même à l’horizon, dans le lointain, le Palais des Papes. Tarifs : 5€ enfants de plus de 11 ans – 10€ adultes – gratuit mercredi.

Ce lundi 15 juillet, le discours de présentation devant plus de 500 personnes de Yannick FERAUD, Conseiller Municipal en charge de l’Urbanisme – Aménagement, Circulation – Sécurité, Grands Evènements, Environnement, Cadre de Vie et Tourisme, Histoire et Patrimoine ©Emmanuel Chandelier

Du Lundi 15 au Vendredi 19 juillet 2024.
Cour de l’Ecole Camus – Av. Baron Leroy

Dès 19h00 :
Bar à vin des Jeunes Vignerons de l’AOC
Petite Restauration
Bar à sirops de la Distillerie A. Blachère
Ambiance musicale live

21h30 Représentation théâtrale

Office de Tourisme
04 90 83 71 08
accueil.chateauneufdupape@paysdorange.com

https://echodumardi.com/tag/theatre/page/3/   1/1