23 décembre 2024 |

Ecrit par le 23 décembre 2024

Il était une fois le festival d’Avignon

Une 76e édition ‘normale’ bien que la dernière pour Olivier Py en tant que directeur.

Le festival durera 20 jours, offrira 46 spectacles, 180 propositions artistiques, 270 levers de rideau , 2 expositions, 30 lectures, 70 débats et rencontres, 32 projections. Il s’installera dans 40 lieux du Vaucluse, Bouches du Rhône et Gard. On retrouvera avec plaisir l’Opéra du Grand Avignon rénové. On se surprendra à déambuler dans le Cloître du cimetière de la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon pour la ‘Mastication des Morts’ de Patrick Kermann. On regrette cependant l’absence du grand feuilleton populaire dans la cour de la Bibliothèque Ceccano.

Des œuvres et des artistes venues d’ailleurs
L’iranien Amir Reza Koohestani approche les déplacements de population et de migration ‘En Transit’. Le projet ‘Shaeirat’ nous fera découvrir des voix féminines de la poésie arabe contemporaine , l’italien Alessandro Serra s’attaque à la Tempête de Shakespeare. Après La Maison de thé ( 2019) le chinois Meng Jinghui chemine parmi les morts pour ‘Le septième jour’ et le libanais Ali Chahrour nous fait un portrait de famille ‘Du temps où ma mère racontait’ tout en musique et en mouvement.
Il était une fois, un fil rouge autour des thématiques des femmes, des contes, de l’identité et de la résilience.
Le choix de l’affiche officielle témoigne d’un hommage à la réfugiée afghane Kubra Khademi à l’heure où l’école est interdite aux filles par les talibans. Elle nous propose également une exposition à la collection Lambert ‘First but not last time in America’.

Anne Thérond et Tiago Rodrigues explorent le ‘Cri intérieur’ d’Iphigénie, le palestinien Bashar Murkus questionne les corps des femmes marqués par nos tragédies contemporaines. La chorégraphe sud-africaine Dada Masilo questionne la danse rituelle tswana avec ‘Le Sacrifice’. Avec ‘Jogging’ la libanaise Hanane Hajj Ali osera un seul en scène non dénué d’humour malgré la gravité de ses propos. Des femmes hors du commun telles Angélique Kidjo et les ukrainiennes Dakh Daughers s’inviteront au cabaret de Miss Knife, double d’Olivier Py.

Dans la Cour d’Honneur
Pas de surprise avec un choix assumé depuis quelques années de 3 spectacles : une grande pièce du répertoire, de la danse et une soirée unique. Le russe dissident Kirill Serebrennikov nous propose une pièce chorale méconnue de Tchekhov ‘Le Moine Noir’. Le chorégraphe flamand Jan Martens revient en habitué avec un ‘Futur proche’ bouleversé par un clavecin. La poétesse Kae Tempest aura l’honneur de clôturer ce festival en invitant la multi-instrumentiste Hinako Omori pour un récital poétique.

Toujours un spectacle en itinérance
A l’Orée du Bois de Pierre-Yves Chapalain questionne le retour à la terre, le dialogue et l’adaption à la nature, la difficulté à s’installer pour des citadins. Au cours de sa tournée dans 15 communes l’auteur souhaite inviter les habitants à constituer un ‘choeur’ pour intégrer brièvement le spectacle.

Iphigénie.

Deux spectacles fleuves
‘La jeunesse exaltée’ d’Olivier Py (10h) renouera avec le spectacle épique en réunissant les anciens collaborateurs de la ‘Servante’ crée en 1995 dans ce même lieu du gymnase Aubanel. Un parti pris assumé de continuer l’aventure théâtrale tout en partant de la direction d’Avignon.
Simon Falguières est un jeune homme qui depuis plus de 6 ans travaille à l’écriture du «Nid de cendres» qu’il nous proposera à la Fabrika (13h). L’histoire en 7 parties croise 2 niveaux narratifs, l’univers des contes et l’univers contemporain avec un héros nommé Gabriel et 16 comédiens.
Et toujours des débats, des entretiens, des rencontres, colloques, Ateliers de la pensée, lectures à la Maison Jean Vilar, fictions de France Culture dans la Cour du Musée Calvet , et des Vive le sujet!que nous annoncerons et rendrons compte dans les prochaines éditions.

Côté pratique
Après les rushs plus ou moins heureux sur internet , les billets peuvent désormais s’acheter au guichet du Cloître Saint-Louis et bien sûr toujours par téléphone au 04 90 14 14 14. Renseignement aussi sur le site internet du festival.

Une politique tarifaire attractive : on peut multiplier les commandes et conserver le tarif réduit tout au long du festival grâce à la carte festival des 3 clés. Après avoir acheté la carte lors de la 1re commande, si on ne trouve pas de billets pour certains spectacles, on peut revenir régulièrement sur le site, et bénéficier du tarif réduit au fur et à mesure des achats .

Vous venez à plusieurs ?
Vous pouvez acheter plusieurs cartes et vos billets dans la même commande pour être placés côte à côte.

Prix de la carte sans réduction: 20€. Demandeur d’emploi : 1€ .Moins de 26 ans, étudiant ou minimas sociaux . 1€. Une nouveauté pour les professionnels Carte. 15€.

Festival d’Avignon du 7 au 26 juillet 2022.
Jusqu’au 30 juin. Du mardi au samedi de 11h à 19h. 04 90 14 14 14. et de 14h à 19h au guichet du cloître Saint-Louis. Avignon.
Du 1er au 26 juillet, tous les jours de 10h à 19h. 04 90 14 14 14 et au guichet du cloître Saint-Louis. Avignon.


Il était une fois le festival d’Avignon

Pas moins de 3 compagnies pour cette comédie-ballet «Le Malade Imaginaire» de Molière, Lully et Charpentier.

Il y aura du monde sur la scène de l’Opéra : La compagnie Les Malins plaisirs de Vincent Tavernier, le concert spirituel de Hervé Niquet et la compagnie de danse de l’Eventail de Marie-Geneviève Massé, se sont réunies afin de nous proposer un spectacle haut en couleurs et tonitruant.
Dans cette version Le Malade imaginaire renoue avec la grande comédie et la volonté de la redonner dans son intégralité et dans son inventivité pour atteindre le public contemporain.
Le défi ? faire redécouvrir la comédie-ballet, la rendre accessible à tous et permettre ainsi de mieux connaître Molière qui écrivit 14 comédies mêlées de musique et de danse (sur 33 pièces écrites).

Un petit rappel du Malade Imaginaire ?
Argan se croit gravement malade et toute sa famille doit vivre sous la gouverne de cette tyrannique imagination…Béline, sa seconde épouse, aidée du notaire Bonnefoi, spéculent sur une mort prochaine pour capter l’héritage ; le médecin Purgon et l’apothicaire Fleurant attendent au contraire de leur client une source de revenus ; le docteur Diafoirus, quant à lui, compte marier son médecin de fils avec Angélique, fille d’Argan. D’autres cherchent à ouvrir les yeux au prétendu malade : Béralde, son frère, et Toinette la fidèle servante. Le tout sur fond de Carnaval…

Samedi 18 juin. 20h30. Dimanche 19 juin. 14h30. 9 à 55€. Opéra Grand Avignon. 4, rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr


Il était une fois le festival d’Avignon

Une sortie de résidence ouverte au public en avant-première.

En ce début juin, l’équipe du Balcon, sensible au bon accueil des compagnies durant le Festival Off 2022 a initié une semaine de résidence pour offrir un temps de création avant les premières représentations. C’est ainsi qu’un représentation est offerte au public ce vendredi 10 juin. Le spectacle se jouera ensuite au Théâtre du Balcon à 18h du 7 au 30 juillet.

‘Le Navire Night-Un cri dans la nuit’, un texte de Marguerite Duras sur une mise en scène de Frédérique Fage

Dans Paris, au crépuscule, une voix s’élève, racontant l’histoire d’un homme qui, par désœuvrement, compose des numéros de téléphone non attribués dans l’espoir d’entendre enfin une voix de femme. C’est le début d’une histoire d’amour qui s’étale sur 3 ans. Au fil des conversations, la personnalité de la femme s’esquisse. Elle a 26 ans, elle est leucémique. Elle donne rendez-vous à son correspondant, mais ne s’y rend pas…

Vendredi 10 juin. 20h. 10€. Théâtre du Balcon. 38, rue Guillaume Puy. Avignon.
04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org


Il était une fois le festival d’Avignon

Racheté en octobre 2021, le cinéma Pandora, situé en Avignon, devient la Scala Provence et devrait ouvrir ses portes à temps pour le Festival Off qui débutera le 7 juillet prochain.

Le bâtiment qui a accueilli le cinéma le Capitole, puis le Pandora, prend une toute autre forme et devient la Scala Provence. Sous la gestion de Mélanie et Frédéric Biessy, ce futur lieu de création théâtrale, mais aussi musicale, est pour le moment en travaux. Les échafaudages et les éclairages de chantier seront bientôt remplacés par des fauteuils, les ouvriers par des comédiens et les bruits de perceuse par le son des applaudissements.

Pour le moment, si ce chantier colossal paraît loin d’être fini, ses travaux devraient en réalité être terminés d’ici la fin du mois de mai et tout le matériel installé à la mi-juin. « Nous avons un emploi du temps bien chargé, nous restons confiants car pour l’instant nous sommes dans les temps par rapport à ce que nous avions prévu », affirme Frédéric Biessy, producteur de spectacle depuis plus de 30 ans. Une vingtaine d’entreprises et d’artisans travaillent quotidiennement pour faire de ce lieu la Scala Provence.

Mélanie et Frédéric Biessy. ©Vanessa Arnal

Des travaux colossaux

Racheté en octobre dernier par le couple, le bâtiment n’avait pas accueilli de visiteurs en son sein depuis 2018. L’espace de 3000m² qui s’élève sur quatre niveaux fait l’objet de travaux titanesques. Ce lieu situé au 3 Rue Pourquery Boisserin, a dû subir d’importants aménagements comme le renforcement de ses fondations et de ses murs porteurs, qui menaçaient de s’effondrer. « Il a fallu retourner toutes les pierres et vérifier les fondations qui étaient brinquebalantes », explique Mélanie Biessy, directrice de la société d’investissement en infrastructure Antin Infrastructure Partners.

Les propriétaires, qui avaient prévu un coût total de 1,5 millions d’euros pour ces rénovations, ont en fait dû augmenter leur budget. Ce dernier s’élève à plus que le double de ce qui était initialement prévu puisque les travaux vont finalement coûter 3,7 millions d’euros. Mélanie et Frédéric Biessy garantissent que le théâtre sera prêt avant le lancement du Festival Off d’Avignon. Les murs et plafonds de la Scala seront repeints de la teinte de bleu éponyme, les fauteuils, également bleus, seront prêts à accueillir les spectateurs, et les quatre salles de spectacle pourront accueillir les artistes.

L’entrée de la Scala Provence. ©Vanessa Arnal

Avignon, un choix évident

Si la Scala est déjà implantée à Paris depuis maintenant six ans, ses propriétaires ont souhaité lui créer un « bras méditérannéen », comme ils l’appellent. Quel meilleur endroit pour implanter un second établissement et faire vivre les arts de la scène que la capitale même du théâtre ? La ville d’Avignon, bien connue pour ses festivals In et Off, s’est présentée comme une évidence pour le couple parisien.

« Notre objectif n’est pas d’ouvrir un énième théâtre pour apporter de la concurrence, développe Frédéric, mais de créer une harmonie avec les Avignonnais déjà en place, les piliers du festival. » Avec une programmation imaginée en corrélation avec les artistes, la Scala permettra aux disciplines du théâtre et de la musique de rayonner en un même lieu.

Ce à quoi va ressembler la Scala une fois les travaux achevés. ©La Scala

Un projet au-delà du Festival d’Avignon

Si le projet de la Scala Provence va enfin voir le jour aux prémices de la prochaine édition du Festival Off en juillet prochain, l’établissement compte bien être à son apogée également le reste de l’année. Le bâtiment, qui sera inauguré le 6 juillet prochain, pourra accueillir jusqu’à 1000 spectateurs et sera non seulement dédié à toute forme d’art, mais il sera aussi un lieu de vie consacré à la rencontre.

À terme, Mélanie et Frédéric aimeraient installer une librairie au sein des quatre murs de la Scala. Plusieurs appartements et un bar-restaurant font également partie du projet. « Nous aimerions que les visiteurs puissent déjeuner et dîner avec les artistes », développe Frédéric. Les salles de spectacle, quant à elles, sont isolées avec de l’acoustished, qui permet de les insonoriser sans pour autant étouffer la réverbération, ce qui leur permettra de se métamorphoser en studios d’enregistrement durant l’hiver.

Les murs des salles de spectacle ne sont pas parallèles, ce qui n’est « pas pratique pour réaliser le plan des lieux », selon Frédéric, mais cela offre une belle acoustique aux artistes. ©Vanessa Arnal

En dehors du Festival d’Avignon, la Scala Provence ne s’endormira pas et continuera de vivre et de faire vivre l’art sous toutes ses formes. Frédéric et Mélanie Biessy ont une volonté de créer une « chaîne vertueuse entre les deux Scalas ». Certains spectacles pourront passer de la Provence à la scène parisienne.

La grande salle de la Scala est la plus grande du Festival d’Avignon, avec environ 450m² de surface et une capacité de 620 places assises. ©Vanessa Arnal

Il était une fois le festival d’Avignon

Découvrons la géniale artiste Artemisia Gentilshchi grâce aux Amis du théâtre Populaire et à la Compagnie Vertigo à la salle Benoit XII. En 1612 en Italie a lieu le procès du peintre Agostino Tassi pour le viol de la jeune peintre Artemisia Gentileschi.

Artiste peintre italienne de l’école caravagesque, Artemisia Gentileschi (1593-1656) est l’une des rares femmes peintres de son époque, la première à être devenue célèbre au point de vivre de son art et de parcourir l’Europe. Elle a 17 ans au moment des faits. Les enjeux de ce procès – intenté par son père le peintre Orazio Gentileschi – qui a agité pendant neuf mois la Rome de la Renaissance, résonnent spectaculairement avec les situations que nous affrontons quatre siècles plus tard. La décrédibilisation de la victime, la place de l’artiste reconnu protégé par son milieu qui rend l’agresseur intouchable, l’injonction à apporter des preuves impossibles à fournir.

La création de la Compagnie Vertigo mêle reconstitution, mythe et regard contemporain. D’après le texte It’s true, it’s true, it’s true d’Ellice Stevens et Billy Barrett, et les transcriptions du procès intenté à Agostino Tassi en 1612.

A partir des transcriptions du procès, de remises en perspective des tableaux présentés durant les audiences, et d’écriture de plateau, l’histoire du combat d’une vie fait résonner ces enjeux sur le plateau avec une brûlante actualité. C’est l’histoire d’une femme qui s’est défendue et a pris sa revanche à travers son art, pour devenir une des plus grandes peintres de sa génération.

Les Amis du Théâtre Populaire (ATP),  une institution toujours à l’avant-garde…
La plus ancienne des associations encore en activité, l’ATP d’Avignon, a été créée en 1954-1955 pour soutenir l’action de Jean Vilar au Festival d’Avignon et pour fidéliser toute l’année un public curieux et ouvert au plaisir d’un théâtre populaire et exigeant. Avec cet avant-dernier spectacle de la saison 2021-2022, Les ATP clôturent bientôt cette 67e édition avec toujours l’ exigence de la qualité et le souci de l’accession au plus grand nombre.

Artemisia Gentileschi sera présenté au théâtre du Train Bleu cet été dans le cadre du festival Off d’Avignon ! La pièce jouera chaque jour à 20h20 du 8 au 27 juillet 2022.

Jeudi 31 mars 2022. 20h30. Théâtre Benoît XII . Rue des Teintutiers. Avignon. www.atp-avignon.fr


Il était une fois le festival d’Avignon

Ce vendredi 25 mars, Carpentras accueillera deux matchs d’improvisation théâtrale organisés par la compagnie de théâtre vauclusienne Les ateliers du toucan, basée à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Finale régionale du Trophée d’impro culture & diversité

Dans un premier temps se déroulera l’événement du Trophée d’impro culture & diversité qui permet aux plus jeunes de découvrir le théâtre et l’écriture improvisée. Pour sa douzième édition, sa finale est organisée par par Les ateliers du toucan, la fondation Culture & diversité et la ville de Carpentras. Ce match opposera les collégiens des Alpes-Maritimes, ceux des Bouches-du-Rhône, et ceux du Vaucluse qui, cette année, sont déjà qualifiés pour concourir à la finale nationale d’improvisation. Le public présent sera en charge de désigner les collégiens vainqueurs de la région Paca à l’issue des représentations.

Réservation obligatoire au 06 29 60 17 04 ou par mail à l’adresse lesateliersdutoucan@yahoo.com

Vendredi 25 mars. 14h. Espace Auzon. 68 Rue Joseph Cugnot. Carpentras.

La France affronte le Québec

Dans un deuxième temps viendra un second match d’improvisation théâtrale qui, cette fois-ci, opposera la compagnie isloise Les ateliers du Toucan à la Ligue nationale d’improvisation (LNI), tout droit venue du Québec, région précurseur de cette pratique. Ce match se fera dans les règles de l’art et sera arbitrée telle une rencontre sportive. Seul changement par rapport à un match d’improvisation classique : le public choisira de nouveau l’équipe gagnante grâce un système de points qu’il distribuera après chaque manche à l’équipe qui, selon lui, a délivré la meilleure performance.

Tarif réduit 6€. Tarif plein 12€. Réservation du billet en ligne.

Vendredi 25 mars. 20h30. Espace Auzon. 68 Rue Joseph Cugnot. Carpentras.

V.A.


Il était une fois le festival d’Avignon

Comédienne aux multiples talents – chroniqueuse, metteuse en scène, écrivaine-  la marseillaise Audrey Vernon est une habituée des planches avignonnaises et même enceinte, elle n’abandonne pas son combat… au contraire !

En 2009, elle commence à s’intéresser à l’économie et écrit un «one-woman-show économique» sur l’explosion des inégalités : «Comment épouser un milliardaire» qui sera joué plus de 500 fois et durera 10 ans. Elle créé ensuite au Festival off de 2012 «Marx et Jenny», un spectacle sur l’œuvre de Karl Marx et qui nous permet de découvrir Jenny, sa femme. Elle enchaîne en 2015 avec ‘Fukushima Work in Progres’ puis la création d’une lecture autour des textes d’écologie radicale.

Avec Billion Dollar Baby la femme enceinte s’adresse à son futur enfant
Elle lui explique le monde dans lequel il va devoir apprendre à respirer et nous prend ainsi à témoin du monde dans lequel nous vivons, fait l’inventaire des réalités du néo-libéralisme : puissance étatique, pollution de l’air, privatisation de l’eau, artificialisation des terre,  marchandisation de la vie, changement climatique, et les guerres…

Du bon théâtre documentaire
Comme tous ses «seule en scène», c’est drôle, documenté  et pertinent. De la difficulté de décrire un monde si complexe, Audrey Vernon devient lanceuse d’alerte, choisit la lettre ouverte à un bébé à naître pour éveiller également les consciences et susciter peut-être l’engagement de tous.Un spectacle forcément salutaire.

Billion dollar baby. Jeudi 27 janvier. 20h. 10 à 20€. Factory/ Théâtre de l’Oulle. 9, place Crillon. Avignon. Réservations / informations par téléphone : 09 74 74 64 90. www.theatredeloulle.com


Il était une fois le festival d’Avignon

K/C?  Peut-être les initiales de Kurt Cobain, leader charismatique du groupe Nirvana meilleur guitariste de tous les temps. Sur scène, la naissance d’une légende….. Il va au lycée à Aberdeen, un petit bled des États-Unis. Il est fan de punk rock. Il joue de la guitare et son meilleur ami de la basse. Il a un groupe et aimerait bien faire des concerts. La musique, c’est tout pour lui. Ses initiales sont K. C. Peut-être pour Kurt Cobain, peut-être pas. C’est l’histoire d’un ado en rupture, cassé. C’est l’histoire d’une légende en devenir…

Christian Giriat, met en scène ce texte écrit par Fabien Arca en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon en 2018.
Charly Breton et Delphine Ciampi Ellis, un comédien et une guitariste,  incarneront entre récits, chansons, pensées et poèmes le portrait de cette révolte et la fulgurance de ce parcours arrêté trop tôt.

Le Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse se délocalise à Bollène
Le Centre Dramatique des Villages du Haut Vaucluse a pour mission de donner accès à l’Art Théâtral à tous les publics sur leurs lieux de vie : Théâtre, danse, clown, lectures, ateliers, rencontres …

Les prochains spectacles 
Valréas le 29 janvier : « Petit d’Homme » exposition interactive pour les tout-petits jusqu’à 3 ans et leurs parents. Exposition, 3 séances.
Grillon le 30 janvier : « PomPom » par la compagnie Minuscropik. Art et tout-petits
Mondragon le 5 février : « La Dispute » d’après le texte de Marivaux par la Compagnie du jour au lendemain.

Vendredi 21 janvier. K/C. 20h30. 12 à 20€. Salle Georges Brassens. 2 483 Avenue Jean Moulin.  Bollène. 06 74 49 21 63. Cddv-vaucluse.com


Il était une fois le festival d’Avignon

L’incroyable destin de Thérèse du Parc, dite Marquise, comédienne de la troupe de Molière se raconte à l’Auditorium Jean Moulin au Thor.

Marquise, une fille du peuple
Nous sommes à Paris, en 1668 au Théâtre de l’Hôtel de Bourgogne. Marquise se prépare à jouer Andromaque de Racine, lorsque le lieutenant général de la police entre dans sa loge pour l’interroger, sur ordre du Roi…

Un parcours extraordinaire
Incomparable selon Corneille, ingérable selon Molière, cette femme a connu un parcours extraordinaire de fille du peuple qui a fréquenté les plus grands de Molière à Louis XIV.  Le texte est un régal de prose et d’alexandrins qui nous entraînent de Pézenas à Rouen, du Louvre au château de Vaux-Le-Vicomte.

‘M comme Marquise’. Vendredi 21 janvier. 20h30. 12 à 27€. M comme Marquise. Salle Jean Moulin. Auditorium du Thor. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www. Vaucluse.fr

© Jean-Bernard Vincens

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