24 décembre 2024 |

Ecrit par le 24 décembre 2024

Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Ce samedi 7 octobre, le Théâtre des vents à Avignon va accueillir deux spectacles : Gainsbourg Confidentiel, entre théâtre et concert, et un concert de François Staal, qui présentera son dernier album L’humaine beauté.

À 19h30, le spectacle Gainsbourg Confidentiel plongera le public au cœur des questionnements de l’artiste, de ses doutes et de quelques-unes de ses plus belles pépites musicales. Le récit, écrit par Jean-François Brieu, sera joué par le comédien et chanteur Stéphane Roux, qui sera entouré du guitariste David Fabre et du contrebassiste Aurélien Maurice. L’occasion de redécouvrir les chansons à texte très jazzy de Serge Gainsbourg. Pour réserver votre place, qui est au prix de 18€ (14€ tarif réduit), cliquez ici



S’ensuivra à 21h30 le concert de François Staal, qui fait escale au Théâtre des vents pendant sa tournée ‘Avec vous’ pour présenter son 7ᵉ album L’humaine beauté. Le public pourra découvrir ou redécouvrir l’univers poétique et décalé à l’esthétique rock de style anglo-saxon de l’auteur-compositeur-interprète. Pour réserver votre place, qui est au prix de 18€ (14€ tarif réduit), cliquez ici.

Samedi 7 octobre. Théâtre des vents. 63 Rue Guillaume Puy. Avignon.

V.A.


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Ce samedi 30 septembre, La Factory fait son premier lever de rideau de la saison avec le spectacle pour toute la famille ‘Oh Kids !’ de la compagnie Les Mille Tours Cie au Théâtre de l’Oulle à Avignon.

Le spectacle ‘Oh Kids !’ suit Jasmine, 7 ans, qui est pleine de vie mais trouve ses parents ennuyeux. Alors qu’elle s’ennuie, elle va faire la rencontre de Patrick, son ami imaginaire avec qui elle va former un duo de choc. Grâce à leurs jeux, ils vont explorer, voire dépasser les limites posées par les grandes personnes.

Ce spectacle, qui est fait pour toute la famille, se veut une ode à l’enfance qui, pendant 50 minutes, explore la relation parent / enfant et raconte l’apprentissage des règles en grandissant.

Samedi 30 septembre. 17h. Gratuit sur réservation (lafactory.booking@gmail.com). Théâtre de l’Oulle. 19 Place Crillon. Avignon.

V.A.


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Qui ne n’est posé au moins une fois cette question sans trop avoir d’idée ? Où s’informer si on veut aller au spectacle ou voir une exposition ? Pas évident. On peut affirmer qu’il existe une dichotomie importante entre l’offre culturelle d’un territoire et ce que ses habitants en connaissent ou en savent. A l’heure du numérique et de l’intelligence artificielle c’est tout à fait étonnant. La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

La culture fait-elle de la résistance au numérique ?

Les Parisiens ont de la chance sur au moins un point, ils ont l’Officiel des Spectacles, un guide hebdomadaire papier et aujourd’hui numérique qui se veut exhaustif. Tous les films, concerts, spectacles, expositions, visites et activités pour les plus jeunes de la région parisienne y sont répertoriés avec toutes les informations pratiques nécessaires. Dans le Vaucluse, comme sur d’autres territoires, il n’existe malheureusement pas de support comparable. Si on cherche par exemple un spectacle vivant il faut partir dans des recherches longues et pas toujours fructueuses. Certes, il y a bien les sites de billetteries en ligne qui s’efforcent de répertorier le maximum d’événements. Mais les petits spectacles, les initiatives locales n’y sont pas proposés. On peut aussi s’abonner aux newsletter des salles que l’on aime. Mais comment avoir une vue d’ensemble ?

La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création

Certes, il y a aussi les journaux qui réalisent des critiques et mettent en avant certains événements culturels. Mais pour un article combien sont-ils à ne pas avoir accès aux colonnes ou aux micros de la presse ? La place de la culture dans les médias n’est pas à la hauteur de la richesse et de la diversité de la création. C’est normal vous dirons les responsables de ces médias, la culture ne fait pas beaucoup d’audience. Ce n’est pas que la culture n’intéresse personne c’est que la thématique n’intéresse pas forcément tout le monde et au même moment. Une critique sur un spectacle de danse ne suscitera que l’intérêt qu’auprès des amateurs de cette discipline, qui ne sont sans doute pas majoritaire dans le lectorat d’un journal. A moins que ce soit un grand nom de la danse. On touche là le cœur du sujet. Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ? C’est essentiel puisqu’il s’agit de l’avenir et du renouvellement. Si on ouvre pas d’avantage sur la nouveauté on risque de tourner en rond assez rapidement. C’est d’ailleurs un peu ce qui se passe aujourd’hui avec la création musicale actuelle qui n’offre malheureusement pas dans sa représentation média la richesse de ce qu’elle est réellement aujourd’hui.

Comment sortir du mainstream et mettre en lumière la nouveauté et le différent ?

A un moment où même votre compagnie d’assurance vous envoie un sms pour vous prévenir qu’il va faire très chaud et qu’il est important de s’hydrater, nous ne sommes pas en capacité de nous prévenir qu’autour de nous il y a peut-être un spectacle qui pourrait nous plaire. On recueille nos données personnelles de partout avec nos parcours numériques, mais étonnamment rien sur la culture. Serait-elle pas suffisamment marchande ? C’est certainement une bonne nouvelle, mais pour une fois que le numérique pourrait avoir une utilité culturelle…


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Pour la 4e édition de ses Rendez-Vous, le Parc du Mont-Ventoux propose une itinérance culturelle autour du Ventoux entre théâtre et contes avec trois représentations de « Colline » d’après Jean Giono.

« Colline » de Jean Giono est un conte écologique à destination des hommes d’aujourd’hui, où la superstition tutoie le suspense, la fantaisie, la rigueur et où le drame ne peut être que cocasse. Il interpelle notre société face à la crise écologique.

Les représentations auront lieu :

  • Jeudi 24 août à Crestet (18h30) – Place du Château
  • Vendredi 25 août au Barroux (20h30) – Terrasse de l’ancienne mairie
  • Samedi 26 août à Flassan (21h) – Place de la mairie

Synopsis : « Un hameau, loin de tout, perdu dans les collines, est frappé par une malédiction étrange et mystérieuse. Le chat noir est réapparu. Prévenus, les habitants se préparent. Et bientôt s’abat sur eux un malheur aussi inattendu que fatal : leur fontaine ne coule plus. Alors bien sûr ils boiront du vin… Mais sans eau, quand même ! Comment vont-ils faire ? »

Création théâtrale du Collectif Lophophore, mis en scène : Romain Arnaud-Kneisky.
Entrée libre, mais réservation préférable au 04 90 63 22 74.


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Ayant été déclarés comme «non essentiels», le spectacle vivant et la culture en général ont été des victimes collatérales de la gestion de la crise sanitaire. Les mois ont passé et on peut dire aujourd’hui que la création artistique n’est pas morte, même si de nombreux artistes, entreprises et projets ont bu la tasse. Les premiers bilans des manifestations comme le festival d’Avignon montrent que le public a été au rendez-vous. Enfin une bonne nouvelle !

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records. 1491 spectacles dont 466 créations, 1270 compagnies, 2 millions de billets vendus et près de 27 millions de CA. Voilà pour les chiffres. Pour le In le bilan est également largement positif. Bref, nous pourrions y voir là une occasion de se réjouir et de faire la démonstration que la culture et le spectacle vivant sont en définitive essentiels à la vie. Et bien non. On va trouver quelques chose qui ne va pas.

Les organisateurs du Off n’hésitent pas à dire que 2023 aura été l’année de tous les records.

En effet, l’année prochaine avec les JO qui se tiendront en France (pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire), le festival d’Avignon sera avancé d’une semaine. Catastrophe et que n’avons-nous pas entendu ? Comment ferons les comédiens pour faire garder leurs enfants ? Comment s’organiser pour la mise en place dans les lieux scolaires libérés le 28 juin ? Comment se loger fin juin ? On en appelle à la mise en place d’un fond de solidarité pour compenser le manque à gagner de la première semaine.

Demander des aides dans la perspective d’une éventuelle déconvenue dont on ne sait rien pourrait déjà être en soi critiquable. Pas sûr que les collectivités appelées à mettre la main à la poche puissent financer par anticipation des hypothétiques pertes de fréquentation et de CA.

Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent.

Même si les questions posées sont totalement légitimes et compréhensibles, ont-elles leur place ici et maintenant ? Ne pourrait-on pas avant tout savourer cette victoire de la culture ? Et battre en brèche tous ceux qui considéraient la culture comme non essentielle ? Pourquoi faut-il aller chercher systématiquement ce qui ne va pas comme si le bon fonctionnement n’était plus la norme. Le négatif n’est plus l’accident qui vient perturber le positif, il devient l’élément de langage dominant et récurrent. Ca en devient fatiguant. Peut-être que l’année prochaine nous pourrions voir dans l’un des spectacles du Off une pièce sur ce thème. Ce serait sans aucun doute le moyen d’en rire !


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Ces vendredi 11 et samedi 12 août, la Compagnie Les Sœurs Goudron proposera deux représentations de son spectacle ‘Dames de France’ au centre culturel La Charité à Carpentras.

Raffinement, distinction, grâce et élégance. Les cinq plus belles dames de France sont réunies dans un concours, une seule d’entre elle remportera le titre ultime de ‘Dame de France’. Pour ce faire, elles devront redoubler d’efforts afin d’offrir la meilleure performance et de conquérir le cœur du public. Larmes, voyeurisme, manipulation, ou encore exhibition, seront-elles faire face au monde cruel des concours de beauté ?

Le public sera immergé dans cette histoire et pourra même participer à l’élection de la ‘Dame de France’. Les deux représentations sont gratuites, dans la limite des places disponibles. Il faut donc tout de même réserver son billet sur la billetterie en ligne.

11 et 12 août. 20h30. Cour de la Charité. 77 Rue Cottier. Carpentras.

V.A.


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Le fils, c’est le metteur en scène britannique Alexander Zeldin qui livre, ici, un magnifique portrait de femme : Alice, sa mère. Zeldin est connu pour son théâtre hyperréaliste. Il s’est appuyé sur des heures d’entretiens qu’il a eues avec sa mère : sa vie, ses combats, ses blessures, ses amours.

Le spectacle a commencé depuis quelques minutes dans la belle salle de la FabricA mais peut-être ne le sait-on pas.
Qui est cette frêle silhouette qui cherche sa place au premier rang. Non ? Elle s’avance et se permet d’un geste hésitant d’entrouvrir le rideau de velours rouge. Pas le temps de réfléchir et nous voici dans l’intimité de 3 jeunes filles attendant l’arrivée des cadets pour le Gala de la Marine. Nous sommes en Australie, au début des années 60. La salle est toujours allumée : nous comprenons alors que nous faisons partie du spectacle et que nous serons, pendant 2 heures, au cœur de la vie d’Alice.

Une vie ?
Non, plutôt une épopée, une saga dont nous supputons la fin puisque c’est le fils qui la relate. Mais avant il y aura le parcours fabuleux d’une enfant de la classe ouvrière née en Australie en 1943, qui rêve de peinture, rate des études universitaires, se marie un peu vite avec un officier de marine, divorce, part s’installer à Londres en passant par l’Italie et Paris pour rencontrer ensuite le père d’Alexander Zeldin. Il y aura des joies, des traumatismes, des belles rencontres. Il y aura toujours l’énergie d’une femme battante où l’émancipation est un combat de chaque instant.

Cette histoire on ne nous la raconte pas, nous la vivons et c’est formidable !
Il y a quelque chose de jubilatoire dans la mise en scène. Un monde s’écroule, un changement survient, un traumatisme naît ? Et le rideau se ferme pour se rouvrir sur le tableau suivant. Nouveau décor, habillement différent, ambiance musicale. Les acteurs sont déjà en place et nous les rejoignons dans leurs discussions.

Nous avons eu le temps infime de prendre les décisions d’Alice en temps réel
et nous ne sommes guère surpris quand le rideau se lève : oui elle a décidé de quitter ce mari psychorigide et violent, oui elle a décidé de s’enfuir après un viol. Oui elle a pris les bonnes décisions. Quand le rideau s’ouvre nous sommes dans un autre univers, une ellipse de quelques années, un pays différent et une Alice  – merveilleuse Eryn Jean Norvill – qui s’affirme de plus en plus, qui arrête de courir après ses rêves pour rencontrer enfin le Pierrot du peintre Watteau…..puis plus tard le père d’Alexander Zeldin

Au fur et à mesure du spectacle,
Zeldin modélise cette saga en élargissant le plateau de jeu, reléguant au fond les différents décors qui témoignent d’une vie passée très riche. Rien n’est renié, tout est intact et Alexander Zeldin a su nous restituer une mémoire en mouvement. Le vertige et l’émotion nous étreignent à la fin de ces «Confessions». Nous ne voulons pas partir, il le faut pourtant mais avec une énergie nouvelle.

Le spectacle sera joué cet automne au théâtre de l’Odéon à Paris du 2 septembre au 14 octobre 2023.

The confessions

Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Pour la 17e édition, le Club de la Presse Grand Avignon-Vaucluse a remis ses prix Coups de Cœur #Off2023.

« L’homme et le pêcheur », à Pierre de Lune/Quartier Luna par la Compagnie Teatro Picaro (19h15).
Sur un ponton au bord d’un étang, un désespéré, dûment équipé d’une grosse pierre au bout de la corde pendue à son cou, s’apprête à se suicider. Un pêcheur imperturbable, sur ce même ponton, strictement vêtu d’un costume noir et doté de petites lunettes rondes, tient soigneusement sa canne… dépourvue de fil. Le désespéré tente d’entamer la conversation, à quoi le pêcheur résiste. Renouvelant le duo clown blanc / Auguste, les deux protagonistes entrent pourtant dans un échange tantôt surréaliste, tantôt – très souvent même – cocasse mais largement ouvert sur les mondes intérieurs, les peurs et les regrets d’un bilan de vie, dans un rapport poétique au monde. De coup de théâtre en coup de théâtre, en passant par la matérialisation en quelques traits astucieux de ce dont le désespéré est porteur, la rencontre revêt une dimension profonde, existentielle, que la chute rend dans toute sa dimension tragique après tant d’éclats de rire.
Comme avec les mots, les accessoires et les costumes, le duo joue avec le quatrième mur, incluant ainsi le spectateur dans son propos. Par la grâce de la mise en scène très visuelle et enjouée, différents niveaux de compréhension et de réflexion font de cette pièce un spectacle tout public.

« Arrête avec tes mensonges », au Théâtre du Rempart par la Compagnie Velours & Macadam (22h40).
Adaptée du roman autobiographique de Philippe BESSON paru en 2017 et mise en scène par Valentin NERDENNE, cette pièce relate une grande histoire d’amour qui se déroule en 1984 sur un fond d’homosexualité. Désirs interdits mais aussi un rêve : aimer sans retour, sans condition. Une mise en scène et 4 comédiens talentueux, une jolie surprise pour exprimer le « soi intérieur » de la joie, de la poésie, un rythme disco et des paillettes sur fond d’une dramaturgie tragique. Cette mise en scène, la chorégraphie, la scénographie, les costumes et la musique subliment le livre poétique de Philippe BESSON et nous transmet un message fort sur l’acceptation de soi, de la différence, de la transmission tout en favorisant un moment « hors du temps », de rêve, de poésie. Les scènes de la rencontre amoureuse sont teintées de respect, et nous touchent par l’intimité qu’elles dégagent. Nous sortons de cette pièce pétillante sur un sujet grave avec la joie au coeur.

« Nos histoires », au Théâtre le Cabestan par la Compagnie Glapion (12h35).
Création réalisée par deux femmes pour les femmes mais aussi pour tout être humain vivant une relation d’emprise. Elles démontent avec réalisme le processus de cette relation allant de la joie à la dévalorisation de l’être mental et physique. Le décor, les lumières, la musique et la chorégraphie soulignent avec justesse les violences et la toxicité de l’emprise où les maux se traduisent par le corps et l’ambiance anxiogène plutôt que par les mots. L’originalité de cette pièce réside dans le choix de l’interprétation par deux talentueux comédiens des quatre personnages. Une pièce émouvante par l’actualité de son sujet, par l’originalité de sa mise en scène et la magnifique interprétation des comédiens. La prise de conscience de l’emprise n’est pas toujours facile mais lorsqu’une main bienveillante est tendue l’espoir et la reconstruction d’une autre vie sont possibles. Cette touchante pièce nous le démontre avec subtilité.


Avignon : une soirée, deux spectacles en chanson au Théâtre des vents

Pour clôturer le festival de théâtre « Les Nuits de l’Enclave », la compagnie des gentils performera « La carriole fantasque de Monsieur Vivaldi », ce dimanche 30 juillet à Valréas.

Le temps d’une soirée, la Compagnie des Gentils propose de transporter les spectateurs dans un décor de bric et de broc pour suivre une histoire rocambolesque : « un groupe de personnages haut en couleur découvre dans une carriole le squelette de l’énigmatique M. Vivaldi, avec ses partitions et son violon. Il décide alors d’honorer sa mémoire… en musique ! » Avec le grain de folie qui les caractérise, les acteurs reprennent les standards musicaux du début du XXe.

Dimanche 30 juillet à 21h30 à l’espace Jean-Baptiste Niel, Valréas. Réservation au 06 74 49 21 63 ou en ligne.

J.R.

https://echodumardi.com/tag/theatre/page/11/   1/1