La culture italienne mise à l’honneur pour la 7e édition de la «Bella Italia »
Jusqu’au 22 octobre, la 7ème édition de « La bella Italia » s’installe dans Avignon pour célébrer l’Italie : son art de vivre, sa gastronomie, sa culture. Les scènes avignonnaises se sont mis à l’heure italienne pour nous offrir théâtre, concerts et danse.
De la danse Connection : Duo de danse contemporaine qui nous invite à suivre le voyage de deux danseurs à la recherche de leur lumière intérieure. Mardi 17 octobre. 20h. 7 à 15€. Théâtre Golovine. 1 bis rue Sainte Catherine. Avignon. 04 90 86 01 27. theatre-golovine.com
La Commedia Divina #like4like :Les deux chorégraphes italiens Antonino Ceresia et Fabio Dolce, en collaboration avec l’artiste visuel Nicolas Clauss et le compositeur musical Romain Aweduti, développent un moment chorégraphique, musical et visuel mettant en miroir Dante et notre époque.
Vendredi 20 octobre. 20h. 10 à 20€. La Factory/Théâtre de l’Oulle. Rue de la Plaisance. 09 74 74 64 90. www. Theatredeloulle.com
Du théâtre populaire
Prêt à partir : Une histoire rocambolesque où l’ironie se mêle au drame, le passé au présent, la fantaisie à la réalité.Du théâtre-comédie, à la fois burlesque, social et poétique par la Compagnie Teatro Picaro. Mercredi 17 octobre. 5 à 30€.Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine . Avignon. 04 90 86 74 87. contact@chenenoir.fr
Les Ritals. Un récit drôle et émouvant de l’enfance du petit Rital : Cavanna. Accompagné par l’accordéon de Grégory Daltin , Bruno Putzulu déroule le récit migratoire du père maçon de Cavanna. Rejoint la grande Histoire des migrations italienne des années 30. Samedi 21 octobre. 19H30. 5 à 22€. Théâtre du Chien qui Fume. 75 Rue des Teinturiers.Avignon 04 90 85 25 87. www.chienquifume.com
La Dolce Vita à l’Opéra Grand Avignon avec deux concerts
I Solisti dell’Accademia Rossiniana : Un programme lyrique autour de Rossini. Extraits des opéras La Cenerentola, L’Italienne à Alger, Le Barbier de Séville. Direction musicale, Béatrice Venezi. Jeudi 19 octobre.20h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
Musiques de films italiens : Ce concert vous propose un voyage passionnant et plein d’émotions au cœur des plus belles musiques de films italiens composées par Nino Rota et Ennio Morricone pour les grands cinéastes que sont Fellini, Coppola ou Tornatore. Direction musicale, Victor Jacob. Dimanche 22 octobre.16h. 5 à 30€. Opéra Grand Avignon.04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr
La culture italienne mise à l’honneur pour la 7e édition de la «Bella Italia »
C’est en 1982 que Gérard Vantagiolli a ouvert ce théâtre dans la rue iconique des Teinturiers, ses roues à aubes, ses platanes et ses calades. Avec sa femme Danielle qui le dirige, ils ont tissé depuis 41 ans des liens avec les plus grands, Annie Girardot, Judith Magre, Jean-Louis Trintignant, Michaël Lonsdale.
Jusqu’au 29 juillet, ils proposent une quinzaine de pièces, en alternance au Chien qui fume et dans la salle plus intime du Petit chien, à quelques mètres de là, Rue Guillaume-Puy.
Au « Chien qui fume », la journée s’ouvre à 10h30 par « Une opérette à Ravensbrück » pour défier le mal par le rire, écrite par la résistante Germaine Tillion, elle-même déportée, qui précisait : « Même dans les situations les plus tragiques, le rire est un élément revivifiant. On peut rire jusqu’à la dernière minute ». Légèreté et gravité, horreur et grotesque se côtoient dans une mise en scène de Claudine Van Beneden.
12h35 : « Le voyage de Molière », 8 comédiens déchaînés sur scène, la vie d’une troupe, d’un groupe fou de théâtre avec le Grenier de Babouchka. Un peu plus tard, à 15h, Corinne Touzet, a quitté son uniforme de gendarme dans « Une femme d’honneur » pour interpréter « Europeana, une brève histoire du 20ème siècle », deux guerres, la contraception, mai 68, voyage sur la lune, dans une mise en scène de Virginie Lemoine.
A 17h, « Dernière histoire d’amour » qui se déroule en 1943 à Paris sous l’occupation, une reprise de l’an dernier signée Gérard Vantaggioli. Suivra à 19h15 Clémentine Célarié, habituée du lieu, qui se met en scène dans « Je suis la maman du bourreau » ou comment, une mère qui chérit son fils découvre qu’elle a enfanté un monstre. Sous l’armure d’une femme sévère éclate le cœur en miettes d’une maman. Le roman éponyme de David Lelait-Helo avait obtenu le Prix Claude Chabrol en 2022. Enfin à 21h15 : « Colorature » de Stephen Temperley, l’histoire d’une soprano américaine qui chantait faux et massacrait les plus grands airs de Puccini, Verdi ou Donizetti. Une castafiore interprétée par Agnès Bove accompagnée au piano par Grégori Baquet.
Voilà pour « Le chien qui fume ». Côté « Petit chien », le déroulé de la programmation débute à 10h30 par « Gregor Samsa », sorte de « Métamorphose » de Kafka, douce et ironique, avec un humour grinçant mâtiné de tendresse, dans une adaptation de Sarkis Tcheumlekdjian. Les jours impairs, le même metteur en scène propose « La dernière allumette », quand la petite marchande d’Andersen survit grâce à un petit Gavroche.
A 12h15 : « Le temps retrouvé » de Marcel Proust avec Xavier Marchand seul en scène. A 13h45 : « 60 jours de prison » de Sacha Guitry. En août 44, le dramaturge, soupçonné de crime de collaboration avec les nazis, se retrouve derrière les barreaux. Jour après jour, il raconte cette expérience carcérale, l’absurdité de la situation, la cohabitation avec ses codétenus, les geôliers. C’est Olivier Lejeune, qu’on a vu dans le film « Les aventures de Rabbi Jacob » ou au théâtre dans « Mémoires d’un tricheur » qui campe le rôle de cet auteur prolifique pendant 1h20.
Toujours au « Petit chien » à 15h45 : « Pannonica, baronne du jazz », jouée par Natacha Régnier qui interprète cette femme née Rothschild qui quitte Paris et son mari pour New-York, vit une passion avec le pianiste Thelonious Monk, devient mécène de jazzmen noirs. Itinéraire méconnu d’une femme d’exception. 17h40 : « Dissident, il va sans dire » de Michel Vinaver. Une mère et son fils, dans les années 70, aux prises avec les transformations de l’époque.
De retour sur la scène du « Petit Chien » à 19h30, Myriam Boyer qui ne chante pas, mais dit les paroles de chansons de Carco, Cocteau, Queneau, Mouloudji. Tout en nostalgie. « J’avais tous ces textes en moi, les voix de Fréhel ou de Damia, j’ai juste voulu me faire plaisir » a-t-elle confié. Enfin à 21h15 : « Les vilaines », une reprise de l’été dernier avec des meneuses de revues. Mais au-delà des paillettes, des plumes et du satin, des coups de griffes en coulisses. Une mise en scène d’Elsa Bontempelli à partir d’œuvres de son papa, l’inoubliable auteur-compositeur-interprète de « Quand je vois passer un bateau », Guy Bontempelli.
La culture italienne mise à l’honneur pour la 7e édition de la «Bella Italia »
Lecture en avant-première par l’actrice Judith Magre ce vendredi au Théâtre du Chien qui Fume. Sa venue est toujours un événement. Plusieurs fois récompensée par ses pairs avec pas moins de 3 trois Molières, Judith Magre vient régulièrement en Avignon : elle a foulé les pavés de la Cour d’Honneur du Palais des Papes en inoubliable Cassandre sous la direction de Jean Vilar dans ‘La Guerre de Troie n’aura pas lieu’ tout comme les scènes du Off dans de nombreux rôles qui ont marqué l’histoire du festival. Elle était tout récemment la marraine du Printemps du Off en 2022.
Lecture « Les Murs », texte de Renato Sarti C’est donc une grande dame qui nous fait l’honneur de lire en avant-première en une seule et unique soirée le texte touchant et fort qui sera joué prochainement à Paris ‘Les Murs_Muri’
Elle donne voix et vie à une infirmière nommée Maruccia Giacomini, qui, dans les années 1970, à Trieste, a connu la révolution conduite par les psychiatres italiens : fermer les asiles, ouvrir les villes à ceux que l’on prétendait différents, voire dangereux et que l’on tenait reclus dans des institutions éprouvantes. Elle défend un personnage qui a compris le combat mené par Franco Basaglia. Ce médecin psychiatre très brillant ouvre des ateliers de peinture, de théâtre et milite pour que les personnes enfermées soient reconnues comme des êtres humains, avec des droits, ce qui n’était en rien le cas. Vendredi 18 novembre. .19h30. Tarif unique .10 €. Théâtre du Chien qui Fume. / Cie Gérard Vantaggioli – Scène d’Avignon. 75 Rue des Teinturiers.Avignon. 04 90 85 25 87. www.chienquifume.com
La culture italienne mise à l’honneur pour la 7e édition de la «Bella Italia »
Autrefois fabrique de jeans puis de garance dans cette Rue des Teinturiers la bien nommée, ce lieu investi dès 1 982 par le couple Vantaggiolli entame donc sa 41ème saison 2022-23.
Avec une grande dame du théâtre, marraine du ‘Petit chien’, Judith Magre qui, à l’avant-veille de ses 96 ans, reviendra dans cette salle pour ‘Les murs’ le 18 novembre. Judith Magre, c’est une longue, très longue histoire d’amour avec Avignon puisqu’elle y joue depuis plus d’un demi-siècle! Jugez plutôt : 1962, « La guerre de Troie n’aura pas lieu » de Jean Giraudoux mise en scène par Jean Vilar dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes, elle y reviendra en 64 pour ‘Romulus’ de Durrenmatt mis en scène par Georges Wilson, en 65 pour ‘Les Troyennes’ d’Euripide version Michel Cacoyanis, en 1970 pour ‘Le diable et le bon dieu’ de Jean-Paul Sartre. Elle jouera également en 1982 à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon ‘De la cave au grenier, un corps entier de songes’ dans une mise en scène de Michaël Lonsdale, en 96, retour au Festival d’Avignon avec Antoine Vitez pour ‘La Cour des comédiens’. Judith Magre sera aussi à l’affiche du Off en 1999 pour ‘Shirley’, justement au Théâtre du Petit Chien et enfin en 2020 au Théâtre du Rempart où elle lira Depardieu.
Cette saison débutera le 11 octobre, pendant ‘La semaine italienne’ avec ‘Ultima violenza’un procès fictif de la Mafia imaginé par un journaliste et dramaturge sicilien, Giuseppe Fava à partir de faits réels. Du 21 au 23 octobre, ‘Dernière histoire d’amour’, création de Gérard Vantaggiolli, une pièce qui se déroule en 1943, en pleine guerre.
Les 26 et 27 novembre, ‘Irina’, un opéra contemporain composé par Eric Breton avec une soprano Lydia Mayo qui interprétera 8 personnages. Le 11 décembre ‘Ainsi de nous’, adapté d’un livre de réflexions de Jean-Louis Barrault qui concevait le théâtre comme art total, la mise en scène sera signée de Valentina Venezia. En janvier, dans le cadre de Fest’hiver : ‘Lampedusa way’ de Lina Prosa, un drame sur l’attente et l’espoir d’un autre monde, moins hostile, pour des milliers de migrants clandestins.
Les 4 et 5 mars, place à Serge ‘Gainsbourg confidentiel’, celui des années 60, à l’époque des cabarets de la Rive gauche à Paris comme Milord l’Arsouille, quand il avait du mal à se faire un nom, avant de faire chanter France Gall, Brigitte Bardot, Jane Birkin ou Catherine Deneuve. Un spectacle entre théâtre et concert mis en scène par David Fabre sur les débuts difficiles d’une des plus créatifs auteurs-compositeurs-interprètes du XXe siècle, Gainsbourg.
Le 18 mars, un concert de musiques persanes actuelles avec un trio de jeunes musiciennes ‘L’Ensemble Chakâm’. Du 24 au 26, 26e Festival Escales voyageuses, des films d’explorateurs et d’aventuriers du bout du monde. En avril, à une date bientôt précisée, Hommage à Jean-Claude Idée, créateur des Universités Populaires du Théâtre à Bruxelles qui vient de nous quitter au début du mois et qui disait que « Le théâtre doit être un forum de réflexion, un miroir éveillé de notre société, une tribune éclectique, un lieu de rencontre où l’on lutte contre l’amnésie, la cécité, l’indifférence et l’intolérance ». Enfin les 15 et 16 avril, retour sur la scène du Chien qui Fume de notre confrère de La Provence, Bernard Sorbier. Après ‘Les mots dans mon vin’, ‘Je suis une truffe’ et ‘Le dernier paysan et les coquelicots’ il présentera sa digression poétique autour de l’olivier. ‘Les lettres de mon moulin à l’huile d’olive’ dans une mise en scène complice de son ami Gérard Vantaggiolli, une ode à l’amour, à l’amitié, au partage, accompagnée Bruno Huet, longtemps compagnon de Raoul Petite, Pierre Vassiliu et Jacques Higelin qui jouera tour à tour de l’harmonica, du saxophone ou de la clarinette, des sons bucoliques pour ce ‘Troubadour du Ventoux’ qu’est Bernard Sorbier.
La culture italienne mise à l’honneur pour la 7e édition de la «Bella Italia »
« 40 ans de galère, j’en ai mangé du riz pour financer les travaux de cette ancienne fabrique de jeans! » se lamente en souriant Danielle Vantagiolli. Son complice fidèle, à la ville comme au théâtre, Gérard ajoute : « Laissés à l’abandon, dans le silence des seuls souvenirs, ces murs commençaient à s’ennuyer. Ils attendaient. Alors, en 1982 d’autres voix sont arrivées, les nôtres d’abord, impatientes dans le feu d’une nouvelle aventure et d’autres encore, peu à peu venues de toutes parts. Alors les murs ont retrouvé leur respiration…Ils recueillent les voix, les musiques, les souffles portés par les femmes et les hommes de notre temps qui ont pour passion de donner un peu de leur art ».
Invités mardi en fin de matinée à assister à la présentation de cette 40e édition, les spectateurs de la 1ère heure, journalistes et élus ont écouté Danielle et Gérard Vantagiolli égrener le programme du 7 au 30 juillet. Avec un invité de marque, le photographe Guy Delahay, qui en novembre 1959 était aux côtés de Jean Vilar, au TNP (Théâtre national populaire) à Chaillot, à Paris, quand meurt Gérard Philipe. Ensuite, pendant des années il a immortalisé les débuts du Festival d’Avignon, grâce à Melly Puaux qui lui a donné un sésame pour entrer dans la Cour d’honneur du Palais des Papes, en photographiant les Casarès, Noiret, Sorano, Cuny, Jeanne Moreau et Silvia Montfort.
Le programme Premier spectacle à 10h 30 : « Une opérette à Ravensbrück » de Germaine Tillion mise en scène par Claudie Van Beneden. L’ethnologue et résistante déportée avait composé une opérette lors de sa détention dans le camp. Avec ses camarades, elle refusait de participer à l’effort de guerre nazie. « Le rire est un élément revivifiant, on peut rire, on doit rire jusqu’à son dernier souffle » disait celle qui est une des rares femmes à reposer au Panthéon.
12h 35 : « Le voyage de Molière » par la Compagnie Grenier de Babouchka, à l’occasion des 400 ans de la naissance de Jean-Baptiste Poquelin. Pas moins de 8 comédiens sur scène pour un spectacle ludique et joyeux.
Suivra à 14h 50 « Parfum de femme », adapté du film de Dino Risi avec en 1974 l’inoubliable Vittorio Gassman. Cette fois, c’est Jean-Marc Catella qui joue le rôle du manchot aveugle dans une élégante mise en scène de Gérard Vantagiolli.
Sera sur scène à 17h l’aixoise Andréa Ferréol dans « La priapée des écrevisses » de Christian Siméon. « Ce texte, j’ai mis 4 mois à l’apprendre. Il mêle sexe, bouffe et crimes non élucidés, une histoire vraie et truculante mise en scène par Vincent Messager » dira Andréa Ferréol.
Enfin à 21h 15 : « Les trois mousquetaires » d’après Alexandre Dumas. Costumes, combats d’épée, un spectacle tumultueux, enlevé, au rythme effréné avec musique live (accordéon et guitares), pour tous les publics.
Côté Petit Chien (76 Rue Guillaume Puy) : Dumas encore avec « Le Comte de Monte Cristo » à 10h 30 par la Cie Théâtre des 3 Hangars. « Rebondissements spectaculaires, amour perdu, trahisons, vengeance » explique Jen-Louis Kamoun, le metteur en scène.
A 12h 15, « Journal d’Assises » de Janine Bonnaggiunta, une avocate qui a défendu au tribunal ces femmes qui ont tué leur mari violent pour ne pas mourir sous leurs coups. Elle raconte leur calvaire, leur souffrance, leur détresse. A 14h, Eva Darlan dans « Irrésistible ». Dans « Les Jeanne », elle évoquait les inégalités au sein du couple, là, c’est une charge comico-féministe contre le patriarcat, « Insolent, documenté mais on rigole quand même » explique-t-elle.
A 15h 45, « Jeanne d’Arc » de l’italienne Monica Guerritore, un monologue émouvant porté par Séverine Cojannot. Ce spectacle a déjà séduit 300 000 spectateurs dans le monde. « Jeanne a le courage de s’opposer jusqu’au bout, elle n’a pas peur » explique la dramaturge.
Un peu plus tard, à 17h 30, « Arletty » mise en scène par Kristian Fredric, une traversée schizophrénique de l’actrice vampirisée par son propre personnage, l’idylle entre la star iconique et l’officier de la Luftwaffe avec Julia Leblanc-Lacoste seule en scène.
A 19h 30 « Frankie », un conte fantastique sur le prototype d’un humain qui serait en empathie avec son prochain. Le monde serait-il meilleur? Frankie est-il la solution? A voir!
Enfin, à l’affiche, « Les vilaines », création musicale d’Elsa Bontempelli, la fille de l’auteur-compositeur Guy Bontempelli (« Quand je vois passer un bateau »). Chorégraphe, meneuse de revue au Lido et au Paradis latin, mannequin, cette fois, elle nous révèle l’envers du décor, les coulisses derrière les bustiers à paillettes, les décolletés plongeants, les plumes et le satin. Trois comédiennes top-models qui chantent et dansent sur une musique jazzy de Bontempelli-père.
Pour saluer ces 4 décennies d’amour indéfectible du théâtre, un ancien instituteur de l’école Louis Gros, Jean Vilane (qui avait reçu la visite de Jean Vilar dans sa classe), montera sur scène et remerciera le couple Vantagiolli pour sa défense du spectacle populaire « à ne surtout pas confondre avec le populisme » insistera-t-il. Il sera longuement applaudi par le public lors d’une standing ovation.