Vaison-la-Romaine : les Jeunes Agriculteurs vous donnent rendez-vous pour l’Automnale de Bacchus
Tout au long de l’automne, la communauté de communes Vaison Ventoux organise Les Automnales, un nouveau festival avec dix rencontres mettant à l’honneur le partage et la convivialité. Ce jeudi 21 novembre, le théâtre antique de Vaison-la-Romaine accueillera l’Automnale de Bacchus.
L’Automnale de Bacchus est le sixième événement des Automnales en Vaison Ventoux. Ce rendez-vous se tiendra ce jeudi 21 novembre au théâtre antique de Vaison-la-Romaine qui ouvrira ses portes au public à la tombée de la nuit pour une soirée mémorable.
Les Jeunes Agriculteurs de Vaucluse seront à l’honneur et feront déguster leurs vins sur fond d’ambiance musicale. Des planches de fromage et de charcuterie seront proposées, ainsi que de bons plats chauds. Le verre sera en vente sur place pour 3€.
Comme chaque soirée des Automnales, un défilé de lampions sera organisé afin de transmettre le flambeau au village qui accueillera le prochain événement du festival. Il s’agira de la commune de Saint-Roman-de-Malegarde, qui accueillera la Soupe au chaudron d’antan ce vendredi 22 novembre. Les familles qui souhaitent participer au défilé seront attendues à 19h devant la Ferme des Arts. Un lampion sera remis gratuitement à chaque participant.
L’automnale de Bacchus. Jeudi 21 novembre. De 18h à 22h30. Théâtre antique. Rue Bernard Noël. Vaison-la-Romaine.
Vaison-la-Romaine : les Jeunes Agriculteurs vous donnent rendez-vous pour l’Automnale de Bacchus
Ce « Samedi soir sur la terre », c’est comme hier, vendredi 13 septembre : carton plein pour le troubadour d’Astaffort. Sur les parkings de la Cité des Princes, des véhicules venus de partout : Suisse, Italie, Allemagne, Espagne, mais aussi Isère, Bretagne, Ariège, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hérault, Drôme, Savoie, Nord, Puy-de-Dôme, Lot-et-Garonne. Le département où, justement, se trouve la tannière de Francis Cabrel.
Celui qui, depuis Petite Marie (1974), Les murs de poussière (1977), Je l’aime à mourir, La Dame de Haute-Savoie, L’encre de tes yeux, pose ses petits cailloux sur le chemin de nos vies, continue depuis un demi-siècle. Avec SOS Ethiopie (1985), Il faudra leur dire (1986), Sarbacane (1989), un hymne au bien-être animal (la corrida), un hommage à son père Te ressembler (2020), en passant par La cabane du pêcheur, Je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai, Hors-Saison ou Des roses et des orties, Francis Cabrel, l’homme tranquille nous observe, « Assis sur le rebord du monde. »
Et la foule compacte, davantage de femmes que d’hommes, chante, applaudit, avec un regard nostalgique sur sa jeunesse. Entouré par quatre choristes, un pianiste tour à tour à l’accordéon et au bandonéon, un guitariste, un batteur parfois aux maracas ou au violon tzigane, sans hausser le ton, Cabrel pose notamment un regard sur les migrants. « Est-ce qu’on va m’arrêter contre un grillage ? Est-ce que l’Europe est bien gardée ? Est-ce que les douaniers vont tirer ? On verra bien… »
Le mistral a soufflé fort sur le Théâtre Antique d’Orange vendredi soir, mais il n’a pas entamé l’ardeur des fans de Francis Cabrel. Mais le froid a conduit le chanteur, à regret, à écourter son concert au bout d’une heure et demie.
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Après ses mégas concerts très courus de juillet au Théâtre antique, le Positiv festival continue sa percée dans l’électro vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 août et ses soirées Afterlife samedi 24 et dimanche 25 août. Près de 25 artistes proposeront un voyage immersif de 43h dans l’électro et la techno en cette saison estivale 2024 autour et dans un Théâtre antique complet !
DR Positiv Festival
Le Positiv Festival en août
• Vendredi 16 : Charlotte De Witte – Trym – Nico Moreno – Inox Traxx • Samedi 17 : Apashe – Tchami X Malaa – Mandragora – Mr tout le monde • Dimanche 18 : Carl Cox – Kölsch – Nicolas Cuer – Kaive
Les scènes Afterlife d’Août En plus de cette scène principale, le Positiv propose deux autres scènes : Samedi 24 et dimanche 25 avec les Frères Mounet, devant le théâtre, pour les Before de chaque soirée en accès gratuit et Hall des expositions -avenue Charles Dardun- pour les After des soirées du vendredi et samedi à 22€ en prévente. Informations et Réservations ici. Le Pass trois jours 157,30€. Le Pass deux jours vendredi et samedi 110€. Le pass deux jours samedi et dimanche 104,50€. Vendredi 16 août 66€. Samedi 17 août 60,50€. Dimanche 18 août 60,50€. After officiel à partir de 22€.
En savoir plus Positiv Festival est un festival de musique électronique qui se déroule chaque été dans le cadre magique du Théâtre Antique d’Orange, monument vieux de 2000 ans classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Depuis sa création en 2012, il a accueilli quelques-uns des plus grands noms de la scène électronique française et internationale, tels que DAVID GUETTA, PAUL KALKBRENNER, TIMMY TRUMPET, BORIS BREJCHA, MARTIN GARRIX, PEGGY GOU, ELROW, AFTERLIFE, et bien d’autres… Positiv Festival s’efforce d’aller au-delà du concert proposant des shows musicaux visuels immersifs. MMH
DR Positiv Festival
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Deep Purple lâche les watts à Orange : les papys du rock font de la résistance au Théâtre Antique.
A 79 ans, le bassiste Ritchie Blackmore est considéré, avec sa fidèle guitare Fender qui donne des rafales de vibrato uniques, comme un héro au même titre qu’Eric Clapton ou le regretté Jeff Beck. Ses potes sur la scène du Théâtre Antique affichent 72 ans pour David Coverdale et 68 ans pour Joe Satriani. Quant au plus jeune, le nouveau venu dans le groupe de légende, le chanteur Simon Mac Bride, il n’a que 45 ans. N’allez surtout pas leur parler pas de la retraite, pas plus qu’à Mick Jagger (81 ans) ni à Paul Mac Cartney (82ans), ils détestent, eux qui ne vivent que de passion, de rock et de décibels face à une foule en transe.
Et c’était le cas, hier soir à Orange, dès 18h, ils sont arrivés d’un peu partout et pas seulement de leur mas du Luberon. De Belgique, Boston, Liverpool, Canada, Italie, Suisse, Dublin, Hollande, Allemagne. Alexandre est venu de Saint-Rémy-de-Provence. « C’était ma 1ère bouffée de rock, les Deep Purple, que du bonheur et de la nostalgie ». A ses côtés, son fils Victor 20 ans « Depuis que je suis né, j’entends leur musique. En plus ici, à ciel ouvert, ça va déchirer ». Deux Jean-Luc, sont attablés, face au Mur, l’un vient de Jonquières « C’est toute ma jeunesse, ils sont mythiques et en plus ils jouent à côté de la maison! ». L’autre, de Sainte-Cécile-les-Vignes, surenchérit « Je suis guitariste, je faisais partie du groupe les ‘Indé-Si » (comme la note)… Mais je ne leur arrive pas au petit doigt ».
Un couple de Liège, Luc et Lieve ajoute « La musique fait partie de nos jeunes années et ici elle va être transfigurée dans un cadre aussi majestueux qu’Orange. Du coup on fera d’une pierre deux coups entre ce groupe iconique et ces gradins de pierre deux fois millénaires ». Eric et Martine de Sauveterre sont addicts et ils arborent un T-shirt Deep Purple. « J’ai 65 ans, dit-il, et je suis fan depuis mes 14 ans. Leur disque Made in Japan m’avait filé une claque, depuis 1985 je ne les ai jamais quittés, je les ai déjà vus 5 fois. Une vraie passion, j’ai hâte, plus qu’une heure! ».
Les fans arrivent par grappes, par centaines, avec souvent katogans poivre et sel et tatouages, casquette à l’envers, bandana et surtout T-shirts vintage et délavés dont la liste es longue, signe de leur appartenance à cette fratrie sans frontières du rock. Pêle-mêle, Metallica, Scorpions, Nirvana, Pink Floyd, Abbay Road, le studio mythique des Beatles, Billy Paul, David Bowie, Trust, Motorheand, AC / DC, Eagles et bien sûr Deep Purple. Plus de 5000 fans exultent dès les premières notes électro dans la nuit, à l’unisson avec un jeu de lumières vibrionnant et éblouissant. Pendant une heure trente, ils chanteront leurs tubes préférés, battront la mesure, applaudiront à tout rompre. Une mamy soixant-huitarde déchaînée, que son petit-fils ne reconnaît pas, hurle à tue-tête toutes les paroles sans exception. C’était ça le concert des Deep Purple. De larges sourires, des étoiles dans les yeux de ce public souvent au crépuscule de sa vie qui a vibré au son de « Smoke on the water », « Highway Star » ou « Child in Time ».
Vaison-la-Romaine : les Jeunes Agriculteurs vous donnent rendez-vous pour l’Automnale de Bacchus
Roméo et Juliette à la ville comme à la scène, le ténor Roberto Alagna et la soprano Aleksandra Kurzak ont conquis les 8 000 spectateurs du Théâtre Antique qui ont applaudi à tout rompre cet opéra du compositeur Giacomo Puccini dont on célèbre cette année le centenaire de la mort.
En version concertante, c’est-à-dire sans costumes, ni mise en scène, ni artifice, ni accessoire, cette unique représentation aurait pu déstabiliser un public habitué à certains fastes dans les costumes ou les décors et parfois à la créativité à tout crin de metteurs en scène en mal de reconnaissance, qui veulent à tout prix dépoussiérer la moindre partition qui leur tombe sous la main. « Ici, tout est à inventer », explique Roberto Alagna. « Nous devons donner à voir par notre seule voix », ajoute son épouse Aleksandra Kurzak. « En plus avec ce décor naturel, ce mur d’Orange, ce plateau, c’est magique ! », commente le duo à l’unisson.
Roberto Alagna, le chouchou des Chorégies est chez lui sur cette immense scène, au pied de la statue d’Auguste, qu’il a si souvent arpentée, au prix d’une entorse à la cheville une fois, et il a continué comme si de rien n’était. Il est vrai que c’est la 18ᵉ fois que ses fans (dont je suis, je le confesse) viennent l’applaudir. Cette histoire d’amour a débuté en 1993 dans La Traviata. Il est revenu, presque chaque été, en famille, pour Rigoletto en 1995, un concert en 97, le Requiem de Verdi en 2001, Roméo et Juliette en 2002, Carmen en 2004, La Bohème en 2005, Aida l’année d’après. Puis dans l’ordre, Le Trouvère, Faust, Cavalleria Rusticana et Pagliacci en 2009, Tosca déjà en 2010, Turandot, Otello, encore Le Trouvère en 2015. Il avait aussi fêté ses 30 ans de carrière à Orange en 2016 tellement il est attaché à ce lieu, son acoustique et ses ondes positives, il avait participé à une ‘Nuit magique’ en 2020 en plein Covid et enfin, on l’avait revu en 2022 pour Samson et Dalila de Saint-Saëns.
Le public s’est arraché les 8313 places du Théâtre antique d’Orange pour Tosca.
Ce lundi soir, le mistral a fait des siennes, avec des rafales tourbillonnantes au cœur de l’hémicycle. Mais il n’a pas entamé la puissance de la voix du duo Tosca – Mario, qui est passée au-dessus de l’Orchestre Philharmonique de Nice dirigé par une Clelia Cafiero bondissante. Comme La Tebaldi, Régine Crespin ou Maria Callas avant elle, Alezksandra Karzak a su, dans un sanglot où se mêlaient passion et douleur, interpréter le fameux « Vissi d’arte. » Pendant que Roberto Alagna s’est imposé, sans surprise, dans « E lucevan le stelle. »
Au terme de deux heures et quart, la représentation de Tosca (dont le livret a été écrit à partir d’une pièce de Victorien Sardou, le grand-père de Michel Sardou), a été marquée par d’innombrables « Bravo ! » à tout rompre, une standing ovation a duré plusieurs minutes pour remercier chanteurs, choristes et musiciens de ce moment suspendu, de cette version qui pourrait faire date dans les annales des Chorégies. Qui vivra verra. En tout cas, l’an prochain, Orange devrait renouer avec la programmation de deux opéras, puisqu’il s’agit du plus ancien festival d’art lyrique du monde, créé en 1869. On connaît l’un des deux, ce sera Lucia di Lammermoor de Gaetano Donizetti.
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Dès le 30 juillet, place aux Britanniques de Deep Purple, toujours debout depuis 1968 ! Le batteur Ian Paice n’a pas changé. Mardi, il sera entouré par Roger Glover à la basse, Ian Gillian le chanteur parfois à l’harmonica, Don Airey aux claviers et Simon Mac Bride, la dernière recrue depuis deux ans à la guitare. Successivement hard-rock, psychedelic, progressif, soul et funk, le groupe dont la rythmique laisse pantois interprètera cinq décennies de tubes dont Smoke on the water.
Place à Toto le vendredi 2 août, un groupe fondé en 1976 à Los Angeles. Le groupe pop rock, auteur de la musique du film de David Lynch Dune en 1984, qui totalise des millions d’écoutes sur internet, notamment avec Africa et Rosanna, fera le plein sur les gradins de pierre d’Orange.
Et enfin, le lendemain, le 3 août, place à un hommage à Dire Straits, les fameux Sultans of swing, créés en 1976, qui ont vendu plus de 130 millions de disques, sans parler des milliards de vues sur le net. Là, il s’agit d’une ‘Dire Straits Experience’, qui, 20 ans après la dissolution du légendaire groupe californien, fera revivre ses tubes.
Après Mika, Kathia Buniatishvili et Roberto Alagna dans Tosca pour les Chorégies 2024, place à une ambiance électrique, pop pour le Théâtre Antique d’Orange avec ces rafales de rock positif !
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Et pourtant, elle a failli ne pas exister cette soirée qui restera dans les annales… Déjà l’année dernière, la pianiste avait annulé son concert à Orange pour une excellente raison : « baby blues » après la naissance de sa petite Charlotte. Samedi 29 juin, c’est la météo qui a fait des siennes avec un violent orage qui s’est déclenché vers 19h30 au-dessus du Théâtre Antique.
Forêt de parapluies, K-Way, les mélomanes ont attendu patiemment que les gouttes se raréfient. Le « corps de balais » des Chorégies s’est activé pour chasser l’eau de l’immense plateau, d’autres ont épongé les sièges et chevalets porte-partitions des musiciens de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. La bâche qui protégeait le long piano à queue est emportée par les techniciens.
Corps de… « balais »…sur scèneForêt de parapluies sur les gradinsLe piano à queue sous la bâche pendant l’orage
C’est à ce moment-là que, soulagé, le directeur Jean-Louis Grinda prend le micro, vers 21h45 pour s’adresser au public. « Merci pour votre patience, pour votre fidélité et pour votre gentillesse. Le concert va pouvoir débuter ».
Celle qui se produit dans les sites les plus prestigieux (Salzbourg, Carnegie Hall à New-York, Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Berlin, Théâtre des Champs Élysées, Scala de Milan) fait, pour la 1ʳᵉ fois de sa carrière, son entrée sur l’immense scène du théâtre Antique. Talons aiguilles, robe noire à paillettes, chevelure ondulante, rouge-baiser. Elle se penche sous le Steinway et, avec un kleenex essuie délicatement les pédales du piano à queue, sous des éclats de rire et une ovation générale.
La star entame alors l’allegro du célébrissime concerto n°1 de Tchaïkovski que tout le monde connaît, mais qui, sous ses doigts, son toucher, donne une autre résonance. Au 3ᵉ rang, c’est-à-dire à moins de dix mètres, tout du jeu de Khatia Buniashvili est perceptible : les vibrations du piano, la puissance, la force, l’énergie de la main gauche, le timbre tempétueux et volcanique de la géorgienne puis la douceur caressante des pianissimi, comme des perles de pluie. Sa gestuelle, ses balancements lascifs, sa tignasse brune et bouclée qu’elle envoie en arrière quand elle attaque des montées chromatiques d’un bout à l’autre du clavier, les musiciens qu’elle entoure de ses bras, les regards complices qu’elle échange avec le chef Kirill Karabits. Le public est subjugué, il retient son souffle et exulte à la fin du 1ᵉʳ mouvement.
Khatia Buniashvili arrive pour la 1ere fois sur la scène du Théâtre Antique suivie du chef Kirill Karabits.
Après l’andantino, c’est le 3ᵉ mouvement « Allegro con fuoco », fougueux comme elle, qui fait chavirer Orange. Durant les quarante minutes que dure ce concerto, les milliers de mélomanes sont sur un petit nuage et le lui prouvent par leurs acclamations et leurs longs applaudissements. Du coup, elle revient sur scène pour les surprendre avec une version jazzy de la chanson de Gainsbourg La javanaise, comme auraient pu l’improviser Thelonious Monk, Art Tatum ou Keith Jarrett. Tour à tour espiègle, rebelle, exubérante, farouche puis câline, elle ose tout, elle donne tout, c’est pour ça qu’on l’aime. Finalement, elle conclura ce concert de pur bonheur par une Rhapsodie de Liszt, la 2ᵉ, où elle éblouira de sa virtuosité légendaire un public conquis d’un bout à l’autre de sa prestation et qui aura conscience d’avoir vécu un moment historique dans la longue vie (depuis 1869) du plus vieux festival du monde. Un concert en « Femme » majeur(e).
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Cette année, Musiques en fête, en direct des Chorégies d’Orange, célébrera l’année Puccini et mettra tout particulièrement à l’honneur les Jeux Olympiques avec plusieurs séquences spécialement conçues pour l’occasion, la flamme passant par Orange à cette même période.
Depuis 2011, France 3 propose chaque année, au mois de juin, un spectacle exceptionnel qui rassemble tous les amoureux de la musique, les curieux, les néophytes et les mélomanes ! Musiques en fête, en direct des Chorégies d’Orange, qui ouvre le festival des Chorégies d’Orange, est ainsi devenu année après année un rendez-vous incontournable de la saison musicale estivale française.
Lors de chaque édition, le public découvre ou redécouvre les plus grands airs d’opéra, de comédies musicales, mais aussi les plus belles chansons du répertoire, des ballets, des musiques de films… C’est dans ce splendide écrin architectural qu’est le Théâtre Antique que de jeunes artistes, mais également de grandes voix et de grands musiciens internationaux, offrent un spectacle unique aussi intense visuellement que musicalement.
Ce programme sera diffusé en direct sur France 5 et présenté par Cyril Féraud et Judith Chaine
Avec Mariam Battistelli, Arturo Chacón-Cruz, Faustine de Monès, Emy Gazeilles, Pierre Genisson (clarinette), Florine God, Diego Godoy, Jeanne Gollut, Nika Guliashvili, André Heyboer, Anastasia Kobekina (violoncelle), Neïma Naouri, Lucienne Renaudin-Vary (trompette), Pablo Ruiz, Camille Schnoor, Alexandre Tharaud (piano), Marina Viotti, et Christian Zaremba.
Luciano Acocella et Didier Benetti partageront la baguette avec Ariane Matiakh et Yvan Cassar à la tête de l’Orchestre national Montpellier Occitanie. Avec les artistes du Chœur de Parme Avec la Maîtrise des Bouches-du-Rhône Chorégraphie par Stéphane Jarny Dirigé par Ariane Matiakh, Didier Benetti, Luciano Acocella et Yvan Cassar
Un spectacle de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024
Chaque mois, un spectacle de l’Olympiade Culturelle de Paris 2024 fait l’événement sur France Télévisions. Dès à présent et jusqu’aux Jeux, Paris 2024 encourage les artistes, les compagnies, les associations, les collectivités et le mouvement sportif à être acteur de la programmation culturelle des Jeux dans toute la France En tout, une quinzaine de captations de musique, opéra, danse et théâtre sont proposées sur les antennes
Mercredi 19 juin. Fermeture des portes 20h. Spectacle à 21h. Théâtre Antique. Orange. 04 90 34 24 24.
Vaison-la-Romaine : les Jeunes Agriculteurs vous donnent rendez-vous pour l’Automnale de Bacchus
À commencer par le Théâtre Antique qui affiche le 31 mai ‘Stars 80, encore’, des tubes du Vauclusien d’adoption Patrick Hernandez, mais aussi d’Émile & Images, Jean-Pierre Mader, Zouc Machine et Phil Barney. Les 7-8 juin : ‘Spectacul’Art’, les 2 700 choristes et 25 musiciens emmenés par l’Avignonnais Vincent Fuchs et accompagnés de la chanteuse Anggun interprèteront les chansons de Florent Pagny.
Le 19 juin, jour où passera la Flamme Olympique, ‘Musiques en Fête’ en direct sur France TV. Le 23, l’auteur-compositeur-interprète Mika avec un orchestre philharmonique, le 29 la diva du piano Khatia Buniashvili pour le célébrissime concerto pour piano n° 1 de Tchaikowski.
En juillet, ça continue avec ‘Black Legends’, du gospel au jazz le 16. Le 22, retour devant le Mur d’Auguste du chouchou des Chorégies, Roberto Alagna dans une version concert de l’opéra de ‘Tosca’, à l’occasion du centenaire de la mort de Puccini. Autre style, MMA (Arts martiaux mixtes) le 25 juillet, de la boxe coups de pieds-poings-genoux le 27 avec le 6ᵉ Championnat du monde de kick-boxing. Le 30, ‘Deep Purple’, les britanniques pionniers du hard rock.
Dès le 2 août, un autre groupe mythique, les californiens de ‘Toto’ qui ont fêté leurs 40 ans en 2018 et qui continuent leurs tournées entre pop, rock et heavy metal avec leurs tubes Africa ou Rosanna. Le lendemain leur succèderont les chanteurs et musiciens de ‘Dire Straits Experience’, les ‘Sultans of swing’. Du 16 au 18, autre temps fort, avec le ‘Positiv Electronic Festival’, Charlotte de Witte, Tchami et Carl Cox, des shows high-tech son, lumière, video et mapping exceptionnels, l’an dernier il avait attiré 40 000 amateurs.
Enfin, en septembre, on pourra voir et écouter le pianiste et compositeur italien Ludovico Einaudi qui a notamment écrit la musique du film Intouchables et pour conclure ces concerts, l’indémodable troubadour Francis Cabrel comblera ses fans en septembre. Déjà plus de 11 000 places ont été réservées et comme les gradins comptent 8313 places, il a fallu ajouter une seconde date, en plus du 13, le 14.
À titre d’information, les réservations vont bon train : déjà 4589 pour ‘Stars 80’, 2817 pour ‘Deep Purple’, 2957 pour ‘Toto’. Ce qui ravit le maire d’Orange, Yann Bompard. « Avec le Positiv Festival, le Théâtre antique est plein comme un œuf ! Chaque été, il y en a pour tous les publics, tous les âges, ceux qui aiment la chanson, l’opéra, la danse, le rock. Grâce à Sting, David Guetta ou Jamiroquai, il ne restait pas une seule place à vendre. Et les fans venus du monde entier, d’Australie, d’Angleterre, du Japon, des États-Unis ou d’Asie, ont réservé dès l’annonce du concert leur place et leur hôtel. C’est une véritable aubaine pour notre Théâtre Antique, notre ville, notre image et notre attractivité. »
D’après l’Office de Tourisme, autour de 500 000 touristes sont venus à Orange l’an dernier. Et pour conforter cette fréquentation, les services de la ville font le maximum pour proposer des animations tous’azimuts pour les familles et pas seulement au cœur de l’hémicycle du Théâtre Antique. Avec ‘La java du Cochon’ les 1er et 2 juin, un festival de gastronomie populaire « façon Rabelais » qui met à l’honneur le terroir et la charcutaille et avait attiré 20 000 participants l’an dernier. Il y a aussi les mardis et jeudis du Parc Gasparin avec pique-nique. Ou encore, un festival de Jazz gratuit du 13 au 19 juin avec notamment l’harmoniciste Jean-Jacques Milteau.
Avec ces innombrables rendez-vous festifs, le maire ne cache pas sa satisfaction. Elle s’affiche aussi avec tous les chantiers dont bénéficie Orange. À commencer par la Base Aérienne 115 de Caritat qui attend cet été l’arrivée des avions de chasse Rafale avec un investissement de plus de 250M€ pour la piste de décollage, les hangars, le mess des officiers. 50M€ ont été débloqués — au terme de décennies d’atermoiements et de tergiversations pollitico-politiciennes — pour la fameuse déviation de la RN7 qui décongestionnera le centre-ville asphyxié par le passage de 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids-lourds. Enfin, pour 20M€, mise en valeur et sécurisation de la Colline Saint-Eutrope au-dessus des gradins du Théâtre Antique, sous la direction de l’architecte en chef des Monuments Historiques, Didier Repellin.
Prochain temps fort donc, le 19 juin avec le passage de la Flamme Olympique. On sait qu’un Village Olympique sera monté le matin avec des démonstrations de volley, basket, triathlon, hip-hop, escrime, judo, boxe, arts de rues… avec nombre d’associations, mais aussi les pompiers et les militaires de la BA 115. Évidemment, la circulation sera interdite au cœur de la ville et des restrictions de stationnement sont prévues. « C’est dommage, regrette Yann Bompard, on perd le caractère populaire à cause du sécuritaire. »
Yann Bompard (avec l’affiche) et ses collaborateurs.