Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange
La ligue Hexagone MMA crée en 2021 qui lutte depuis sa naissance pour démocratiser le MMA partout en France, organise le jeudi 25 juillet 2024 plusieurs combats dans le cadre du championnat du monde d’Hexagone MMA au théâtre antique d’Orange. S’appuyant sur une programmation mêlant stars internationales et jeunes combattants en devenir, l’édition 2024 proposera également un combat féminin. La billetterie est d’ores et déjà ouverte.
L’essor du MMA en France ne cesse de s’accroitre. La ligue européenne Hexagone MMA, active depuis 2021 y contribue fortement en organisant des évènements autour de ce sport dans plusieurs villes du territoire national. Proposant à chaque édition une combinaison entre combats de « stars » et combats des « futurs » pépites de la discipline, la ligue Hexagone MMA a déjà connu un écho retentissant en élaborant plusieurs shows sur Paris ou Béziers mais aussi à l’international avec des « events » aux Pays-Bas et en Allemagne.
Fondée par les frères Pourrut, cette ligue professionnelle se bat pour populariser et rendre le MMA accessible à tous tout en développant la parité hommes-femmes. Pour y parvenir la structure organise des championnats du monde masculins et féminins et milite pour une plus grande inclusion dans cet art martial. Après le succès du premier rendez-vous sur les terres vauclusiennes en 2023 qui avait réuni plus de 5.000 personnes au théâtre antique d’Orange, l’Hexagone MMA revient pour un nouveau combat des gladiateurs avec une manifestation encore plus spectaculaire dans la « cité des princes ».
Paul Dena en vedette de cette troisième édition
L’an dernier, le public orangeois avait été chauffé à blanc par la présence de Greg MMA, véritable célébrité de la sphère des arts martiaux mixtes en France et personnage très populaire sur les réseaux sociaux où il effectue un travail de démocratisation de ce sport. Un gros coup de la part de l’organisation qui avait réussi le pari d’attirer l’un des combattants les plus connus du MMA.
Cette année encore, l’hexagone MMA dans le sillage du travail effectué par les fondateurs Jérôme et Laurent Pourrut ont de nouveau atteint leur objectif en ramenant un « gros poisson » dans l’édifice romain en la personne de Paul Dena. Âgé de seulement 22 ans, ce nouveau phénomène français affiche un bilan de 10 victoires et 5 défaites dans le monde amateur mais il est actuellement sur une excellente dynamique avec une médaille de bronze ramenée des championnats d’Europe.
Dans la lignée des Baki, Cédric Doumbé ou Cyril Gane, Paul Dena devient l’un des visages les plus identifié de la scène MMA française grâce à sa chaine Youtube suivie par plus de 200.000 abonnés « c’est un vrai phénomène qu’on aura le plaisir de voir évoluer dans ce magnifique théâtre antique, nous sommes très fiers et les retours du public suite à sa présence ont déjà dépassé nos espérances » a déclaré Jérôme Pourrut. Le jeune combattant affrontera Amine Jmel dans le « main event » de la soirée pour le titre de champion du monde « poids plume ».
Une française dans l’arène
Une dizaine de combats, des animations, des stars et des futurs champions, tous les ingrédients semblent réunis pour faire de la troisième édition Hexagone MMA un nouveau succès retentissant dans la ville d’Orange.
Pour parachever cette soirée de fête et de découverte de la discipline de la MMA au plus haut niveau, la ligue Hexagone proposera un combat féminin qui mettra aux prises la française Alice Michalkiewciz (3 victoires et 2 défaites) et l’anglaise Kelly Staddon (2 victoires, 1 défaite) pour le titre de championne de « poids paille ».
Infos pratiques : « Hexagone MMA ». Jeudi 25 juillet 2024. Théâtre Antique d’Orange. Places dès 29 euros disponibles en cliquant ici .
Ligue Hexagone de MMA : le championnat du monde 2024 au théâtre antique d’Orange
Pour découvrir le génie romain, Edéis, la société d’exploitation commerciale du théâtre antique d’Orange –depuis avril 2022-, propose de monter au sommet des gradins de l’édifice romain deux fois millénaire puis d’accéder au cœur d’un large boyau, ‘la cavea’ sorte de concrétion rocheuse discrètement creusée à flanc de la montagne Sainte Victoire. On y découvre 4 alcôves, et, dans chacune, l’expression du génie romain : tout d’abord le théâtre ; puis L’écriture, l’école et les lois ; sans oublier l’hydraulique, et, enfin, Les loisirs et la gastronomie. L’idée générale ? Révéler le génie romain.
A quoi servaient les alcôves ? «A accueillir les spectateurs qui pouvaient rester la journée entière au théâtre, révèle Mathilde Moure, responsable de site et notre guide du jour. On y trouvait sans doute les produits dérivés des spectacles en cours : costumes, lampes à huile, on s’y restaurait… Ici toute l’économie était liée au théâtre et constituait des sources de revenus pour les habitants puisque les spectacles étaient gratuits mais payés par les notables.» Les alcôves ont été réinvesties après une première phase de travaux de 8 mois faite de purge et de restauration.
Les écoles aussi en profitent «Il s’agit de parcours de visites didactique centré sur l’héritage que nous ont laissé les romains dont le théâtre est le plus bel exemple, indique Mathilde Moure, directrice d’exploitation du théâtre antique chez Edeis. Au fil des alcôves ? Des anecdotes croustillantes sur leur quotidien. »
Un projet pédagogique est d’ailleurs en cours, en lien avec les professeurs des écoles, avec 5 classes de CM1 d’Orange qui viendront visiter les nouveaux lieux et travailler sur un livret pédagogique protéiforme. Environ10 enfants peuvent être simultanément accueillis dans chaque alcôve. Edeis a travaillé ces espaces avec l’agence Anamnesia spécialisée dans la médiation interactive, les multimédias, audiovisuels ainsi que la romanité.
Le génie romain et le théâtre «Toutes les villes de l’empire romain possédaient un théâtre où se déroulaient mimes, pantomimes et peut-être même, combats de gladiateurs qui d’ailleurs ne comportaient pas de mises à mort puisque qu’un gladiateur coûtait fort cher, souligne la responsable de site. Les acteurs portaient des masques dont l’immense bouche était conçue pour faire ‘porte-voix’. Les comédiens étaient aidés en cela par le toit en bois qui figurait sur une partie du théâtre antique, positionné bien plus bas que l’existant, et faisait œuvre d’abat-son, tandis que l’orchestra, en marbre, faisait rebondir celui-ci. Enfin, les vases en bronze participaient à un système très ingénieux de circuit du son ce qui permettait aux acteurs de se faire parfaitement entendre de tout le théâtre antique, soit 8 000 spectateurs. Également, les décors à panneaux verticaux et à faces multiples, montés sur des pieds à tige permettaient de faire rapidement pivoter l’image et permettaient de nombreux décors. Les personnages interprétés par les comédiens étaient facilement reconnaissables à leur masque et tenues de couleur. Le théâtre était le seul monument où les femmes avaient accès. Elles ne pouvaient pas assister aux courses de chars ou aux chasses d’animaux. Même si, le temps passant, elles finiront par intégrer des spectacles où finalement elles ne joueront pas le meilleur rôle…»
Que fera-t-on dans cette salle ? On découvre le théâtre antique latin, sa structure architecturale, sa scénographie, les genres théâtraux et les publics. On comprend l’évolution et les améliorations apportées par les romains au théâtre grec. On y voyage relevant la création d’effets spéciaux de l’époque en passant par à l’univers des costumes tout en revisitant cette période si enlevée de l’antiquité. Panneaux didactiques, effets sonores, maquettes tactiles, animations ludiques y dévoilent le théâtre romain dans toutes ses facettes.
L’écriture, l’école et les lois «Ambiance d’école avec le magistère, reprend Mathilde Moure. Ici et là les différents supports sur lesquels les élèves apprenaient en fonction de leur âge. Les petits romains allaient sans doute à l’école à partir de 6-7 ans et écrivaient sur des tablettes de cire. Si la tablette est désormais numérique, elle restitue le tracé que pouvait avoir une tablette de cire. Les enfants les plus aisés allaient au collège dès 11 ans, puis débutaient leurs études supérieures souvent orientées vers l’art oratoire et la politique à partir de 15-16 ans, autant d’années qui permettaient de détecter les meilleurs potentiels, avec, cependant, une différence sensible, en effet, seuls les garçons avaient accès à l’école.»
Et dans celle-ci ? On revient sur l’alphabet latin, héritage direct de l’époque romaine qui a d’ailleurs construit plusieurs langues occidentales et permis de transmettre des œuvres des savants romains via les textes anciens. Les supports d’écriture tels les pierres gravées et tablettes de cire y sont présentés. Le parcours aborde l’école, le système scolaire, les lois romaines, le fondement de la société. Les visiteurs sont invités à reproduire l’écriture romaine et à écouter une leçon prodiguée par un maitre romain.
L’hydraulique «L’eau est omniprésente dans le génie romain puisqu’ils étaient capables de l’acheminer dans un bâtiment public, de la chauffer, de lui faire faire des bulles, pour s’y laver, y passer des moments conviviaux et de détente », relate la conférencière. Dans cette salle ? Des bruits de ruissellement, le bleu et le vert d’eau dansent sur les cavités creusées et sur celles-ci peut-être d’anciennes traces de bassin. On nous promet que le parcours évoluera au fil des découvertes archéologiques.
Dans la salle La salle fait la part belle au génie romain reconnu dans le domaine, au combien essentiel, de l’hydraulique. Aménagement des territoires, approvisionnement en eau, aqueducs, thermalisme, les ingénieurs romains ont fait partie des maitres fondateurs de l’empire. Maquette tactile et animations nous permettent d’approcher ces génies-trouve-tout : avec eux, on expérimente, on observe, on comprend l’innovation.
Les loisirs et la gastronomie Nous arrivons dans le thermopolium, « le comptoir d’une taverne, d’un bistrot romain, l’ancêtre du self-service, énumère Mathilde Moure. La plupart du temps les romains ne cuisinaient pas chez eux car ils ne possédaient pas de fours. Les incendies étaient craints et la législation réfrénait donc leur possession. Ainsi les romains se restauraient quotidiennement dans les lieux publics en famille ou entre amis. Les jeux également y avaient toute leur place.»
Ce qu’on y découvre ? Ce que mangeaient nos ancêtres romains et comment ils s’approvisionnaient. Dans le Thermopolium –notre actuel self-service- on soulève les couvercles, on hume les mets, on écoute les recettes, on décrypte les plats et puis on découvre la marelle ou les dés, les règles du jeu…C’est si loin et si proche à la fois… Une restauratrice locale, installée à orange, s’applique même depuis des années à proposer une carte proche de ce qui se faisait à l’époque.
Inédit ! «Edeis est en train de collecter des témoignages de producteurs, des images, des sons, des concerts –Dire straits, The police, David Guetta… – et des vidéos de plusieurs générations se rapportant aux spectacles accueillis au théâtre antique pour en faire documentaire qui sera proposé prochainement dans un endroit, pour l’instant, caché. L’art lyrique y aura bien évidemment sa place, via les costumes des grands héros lyriques. Objectif ? Faire résonner le passé avec le futur comme un fil d’Ariane historique. La vocation du théâtre antique était de faire du spectacle, ça l’est encore aujourd’hui. L’édifice était à la pointe de l’innovation en son temps et il l’est encore aujourd’hui. C’est ce que nous raconterons au printemps,» conclut Mathilde Moure.
Les infos pratiques Visite du théâtre antique d’Orange. Plein tarif 10€. Visite virtuelle 5€. Escape game 5€. Billet combiné monuments + petit train touristique 15€. Billetterie ici. Visite des alcôves comprise dans le prix. Horaires mars et octobre de 9h30 à 17h30. Janvier, février, novembre, décembre de 9h30 à 16h30. Avril, mai, septembre de 9h à 18h et juin, juillet, août de 9h à 19h. Ces horaires peuvent être modifiés en soirées lors des répétitions et des spectacles. Rue Madeleine Roch 04 90 51 17 60. message@theatre-antique.com. La visite ici. Les chiens sont acceptés pour la visite des lieux !